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Science et techniques - Page 38

  • Entretien avec Xavier Raufer: Disparition du vol malaisien : l’échec du tout-technologie…

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

    Voilà une grosse semaine que le vol malaisien MH 370 a disparu. D’où votre question : mais où est passé le hi-tech ?
    Un avion de 300 tonnes, 70 mètres de longueur et d’envergure, s’est volatilisé. Or, souvenons-nous hier encore des râles d’extase de médias naïfs ou complices sur l’infaillible surveillance hi-tech planétaire… Mais que font à présent les satellites ? Et Prism, Echelon, et ces balises sous-marines entendant éternuer un phoque à 40 kilomètres ? À quoi servent en cas de drame ces (indéniables) merveilles techniques ?

    Ici, le scandale est d’abord celui d’outils de cyber-surveillance pour lesquels, mondialement, un millier de milliards a sans doute été dépensé depuis le 11 septembre. Car ces outils hi-tech ont été perfectionnés et déployés justement pour que plus jamais, un avion de ligne ne puisse servir de missile de croisière. Or MH 370 disparaît et cent soixante-dix heures plus tard, rien. Sauf, dans la bouche de porte-parole « autorisés », une cascade d’aveux d’ignorance. On « n’écarte aucune hypothèse »… on suppute… on imagine… Sauf si c’est bien sûr autre chose. À quand l’intervention des Martiens ?

    Une piste terroriste iranienne a été évoquée par certains médias. Cela vous semble-t-il sérieux…

    On entend les mêmes âneries à chaque accident aérien. Or, fatalement, dans chaque vol long-courrier, il y a une nièce d’ayatollah, un oncle de jihadi et deux porteurs de passeports bidouillés. En Afrique par exemple, l’artisanat du passeport-bidon est d’autant plus prospère que, dans une société tribale, l’identité personnelle irrévocable est une vue de l’esprit.

    Vous évoquez ce que le lobby militaro-industriel américain nomme « Eye In The Sky ». C’est vrai qu’on les entend moins aujourd’hui… Bref, l’hyper-technologie peut-elle remplacer l’intelligence humaine ?

    De fait, grand silence des idolâtres de l’intelligence des machines, vantant la capacité des ordinateurs à tout résoudre bien plus vite que la pauvre cervelle humaine. Ici, le vrai problème n’est pas dans le progrès technique – Merveilleux ? Inquiétant ? Il est là, c’est ainsi. Nul ne veut revenir à la pierre taillée et l’auteur moins encore, enchanté qu’il est du confort de travail offert par cette réelle prothèse du cerveau humain qu’est l’informatique.
    Le problème n’est pas non plus dans l’exaltation mystique de Silicon Valley devant ses cyber-créations, l’idée qu’un jour Super-Google règnera sur le monde, empêchant une bête humaine enfin domptée de sévir comme elle le fait depuis toujours. Les Californiens ont l’âme techno-religieuse : laissons-les jouer avec leurs cyber-sectes type « Singularity ».

    Le vrai problème, encore, est le traitement que la presse-des-milliardaires (les quotidiens rachetés par de grosses fortunes, suivez mon regard) réserve à ces affaires. Devenus les larbins de messieurs Niel, Pigasse & co, d’ex-journalistes font une com’ extatique à tous ces progrès techniques, e-commerce, etc – Par une amusante coïncidence, à tout ce qui enrichit les magnats qui les emploient.

    Exemple parmi d’autres : la délirante publicité naguère faite dans ces médias pour les logiciels de « police prédictive »… en fait aussi efficaces que ceux des sites de rencontre en ligne, car usant des mêmes algorithmes.

    Là comme ailleurs, nulle critique ! L’extase hi-tech, obligée et unique voie du progrès. Vous avez un doute ? Ringard, va… Lisez ces journaux depuis une semaine. Rien sur l’effarant échec d’Eye In The Sky, Washington réduit à implorer les internautes d’aller scruter les océans. Or devant cela, la presse d’information se tait. Dans un premier temps, on crie au miracle. Vient le désastre et les mêmes s’écrasent. Là est le vrai scandale.

    Entretien avec Xavier Raufer dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Qui deviendra le maître du monde ? « La stratégie secrète de Google… »

    Les lecteurs de Médias Presse Infos se souviennent peut-être du post que j’avais envoyé il y a deux mois intitulé Vivre 1.000 ans ? Cette prétention à l’éternité de la vie humaine est soutenue par un médecin, le Dr Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, multidiplômé et futurologue. Nous le voyons réapparaître dans le JDD du 8 février dernier. Il est interrogé sur le futur de l’humanité compte tenu des nouvelles découvertes récentes en matière de bionique.

    Mon ouvrage L’Ultime Transgression abordait l’ensemble de ces questions prenant en compte les progrès en biologie, en génétique et en bionique (informatique). Il est impossible de résumer une somme de recherches effectuées au fil des ans. Mais une idée générale s’en détache. L’homme prétend créer la vie à la place de Dieu lui-même.

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  • La science contre le gender : des structures cérébrales spécifiques entre hommes et femmes

    12/02/2014 – CAMBRIDGE (NOVOpress) - Une équipe de chercheurs de Cambridge vienne de publier dans le prestigieux magazine Neuroscience and Biobehavioral Reviews les résultats d’une méta-étude portant sur la recherche des structures des cerveaux de ces 20 dernières années.

    Ils ont testé les volumes et répartition cérébrales par sexe à partir d’études publiées en 1990 et 2013, soit 126 articles portant sur des enfants jusqu’à à des personnes de 80 ans. Ils ont constaté qu’en moyenne les hommes avaient des cerveaux plus volumineux de 8 à 13% que les femmes mais répartis de manière inégale selon les emplacements tels que matière grise, matière blanche, cerebrum etc.

    Plus spécifiquement les hommes ont des volumes supérieurs et une plus grande densité de tissus sur l’hippocampe, cortex insulaire, le putamen et le lobe droit…..

    De leur côté les femmes ont des cerveaux plus développés sur le lobe frontal et droit. « Ces résultats montrent une asymétrie lié au sexe dans le développement du cerveau, souligne Amber Ruigrok, qui a conduit cette partie de l’étude. Pour la première fois nous avons pu compiler un volume de données important et établir qu’il existe des différences structures entre les cerveaux des hommes et des femmes. Cela ne doit plus être ignoré en neuroscience et en particulier dans les traitements de conditions  psychiatriques. »

    Le Professeur Suckling ajoute que « ces différences dans le système limbique explique les ratios inégaux en pathologies telles que autisme, schizophrénie et dépression selon le sexe des individus ». La science va-t-elle mettre un terme aux délires des partisans de la “théorie du genre” ?

    Source : Neuroscience and Biobehavioral Reviews

    http://fr.novopress.info/156199/science-contre-gender-structures-cerebrales-specifiques-hommes-femmes/

  • Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner

    Vu sur usine-digitale.fr :

    « Suite aux révélations du journal allemand Der Spiegel sur l’étendue de l’infiltration de la NSA dans les infrastructures informatiques, voici une liste de 10 outils de cyberespionnage stupéfiants utilisés par la National Security Agency.

    Le journal allemand Der Spiegel a lancé des révélations chocs sur le cyberespionnage à partir de documents confidentiels partagés par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Voici un palmarès des outils les plus fous utilisés par la National Security Agency pour nous espionner.
    Il semblerait que pour chaque porte verrouillée par les fournisseurs d’équipements réseaux, les produits informatiques et les télécoms, la NSA possède une clé. La liste complète de ces outils disponible ici.

    FEEDTHROUGH

    Juniper Networks n’est ni plus ni moins que le 2e équipementier mondial de systèmes réseaux pour entreprises. Ses pare-feux Netscreen permettent de faire respecter la politique de sécurité d’un réseau informatique, définissant quels types de communication y sont autorisés. La NSA inflitre ce périmètre sécurisé grâce à Feedthrough.

     

    DEITYBOUNCE

    Deitybounce permet d’installer des logiciels malveillants de façon permanente, notamment sur les serveurs “PowerEdge” du fabricant mondial de PC Dell. La NSA implante son malware dans les “BIOS”, ces logiciels sur la carte mère d’un ordinateur qui sont les premiers éléments installés au démarrage de l’appareil. Le PC ou serveur infecté semble fonctionner normalement, et même s’il est nettoyé, et son contenu entièrement effacé, les logiciels espions de la NSA restent logés de façon invisible. Dell a répondu à cette révélation.

    JETPLOW

    Jetplow permet d’installer des logiciels espions permanents dans les pare-feux du géant mondial des réseaux informatiques Cisco. Il peut aussi “modifier le système d’opération des pare-feux de Cisco au démarrage”. Une option de “porte dérobée permanente” permet aussi “un accès complet”. Cisco a répondu à cette révélation.

    HEADWATER

    Headwater nstalle une “porte dérobée permanente“ (Persistent Backdoor) sur certains routeurs du fabricant de matériel informatique chinois Huawei. Ces “implants” espions peuvent être installés à distance via internet.

    NIGHTSTAND

    Nightstand est un appareil sans fil d’exploitation et d’insertion de données, “typiquement utilisé quand on ne peut accéder à une cible via une connexion internet.” Il permet des attaques de loin, jusqu’à près de 13 kilomètres de distance de la cible.

    PICASSO

    D’apparence assez habituelle voire désuète, Picasso est un téléphone sans fil avec puce GSM (dont deux modèles de Samsung) qui permet de “collecter les données d’utilisateurs, des informations de géolocalisation et le son d’une pièce”. Ces données peuvent être récupérées via un ordinateur portable ou bien par SMS “sans alerter la cible”.

    COTTONMOUTH-I

    Pour le novice, cet outil ressemble à un port et câble USB inoffensifs. Mais à l’intérieur, se cache une carte mère qui fournit “un pont sans fil dans un réseau cible, ainsi que la possibilité d’introduire des logiciels « exploit » sur des ordinateurs portables ciblés.” (Un “exploit” permet à un logiciel malveillant d’exploiter une faille de sécurité informatique dans un système d’exploitation ou un logiciel.) Autrement dit, la NSA peut introduire un cheval de Troie dans n’importe quel ordinateur.

    IRATEMONK

    Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqués par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes à l’exception de la dernière, des entreprises américaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l’ensemble des instructions et des structures de données qui sont intégrées dans le materiel informatique.

    TOTEGHOSTLY 2.0

    Toteghostly 2.0 est un implant logicel à destination du système d’exploitation Windows Mobile, qui permet d’extraire et d’installer des données à distance. La NSA peut ainsi accéder aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, géolocalisation, fichiers audio et vidéo, etc. de l’appareil.

    CANDYGRAM

    Candygram est une “station GSM active”, qui permet d’imiter le comportement d’une tour de téléphonie cellulaire et ainsi de repérer et monitorer des téléphones portables. Quand un appareil ciblé entre dans le périmètre de la station Candygram, le système envoie un SMS à l’extérieur du réseau à des téléphones “espions” préalablement enregistrés.

    Tout cela sans compter Dropoutjeep qui permet à la NSA d’installer des logiciels espions sur les iPhone, et sur tous les appareils iOS et collecter ainsi des données sans que la “cible” s’en aperçoive. »

    http://www.contre-info.com/les-10-outils-les-plus-incroyables-utilises-par-la-nsa-pour-nous-espionner#more-30796

  • L'énergie libre, illimitée et non polluante, disponible pour tous !!!

    Imaginez un monde avec une énergie abondante, propre, peu coûteuse, les centrales nucléaires, de gaz, les puits de pétrole, les mines de charbon... ont été mises hors d'usages. Un type inhabituel de l'énergie rend tout cela possible. Elle ne vient pas du soleil, du vent, de la pluie ou des marées, ce n'est pas un combustible fossile ou nucléaire prit dans le sol ou par synthèse chimique.

    "Encore quelques générations qui passent, et nos machines seront conduites par la force obtenue à n'importe quel point dans l'univers... C'est une simple question de temps et les hommes réussiront à connecter leurs machines aux rouages mêmes de la nature." - Nikola Tesla

    En effet, il a été démontré que le vide contient une énorme quantité d'énergie, proche du zéro absolu (le point zéro), une énergie utilisable en abondance : L’énergie libre, ou énergie du vide (éther).

    C’est une source d’énergie renouvelable disponible gratuitement appelée aussi « énergie du point zéro ». C’est l’énergie électromagnétique contenue dans la trame de l’Univers. Elle est présente dans l’espace et dans la matière. L’énergie libre occupe tout le « vide » qui nous entoure. L’énergie libre représente un paradoxe pour la science contemporaine : ou il existe dans l’univers une force gravitationnelle supérieure aux masses répertoriées, ou il y a une énergie invisible libre qui subirait l’effet d’une pression que l’on pourrait appeler cosmique. La physique quantique tend aujourd’hui à démontrer que chaque mètre cube d’espace autour de nous contiendrait une quantité phénoménale de cette énergie. À ce jour, toutes les techniques qui nous ont été rapportées pour la capter font appel à un principe de déséquilibre temporaire de la structure des ondes électromagnétiques, causant ainsi une transmutation matière/énergie et/ou transfert énergie/énergie...

    Les recherches révèlent que cette source d’énergie peut être partiellement convertie en énergie utilisable. Celle-ci serait illimitée et non polluante, et tout comme le vent et le soleil, son utilisation serait gratuite.

    Imaginez-vous que cela existe depuis 20 ans: en avez-vous déjà entendu parler? Non, puisque au contraire tout est fait pour enterrer la question.

    Il existe beaucoup d’inventeurs indépendants qui ont construit des machines à énergie libre et dont les résultats ont été publiés au grand jour et vérifiés ( à qui nous allons rendre hommage ci-dessous ), mais comme la communauté scientifique ne comprend pas les principes théoriques sur lesquels reposent ces inventions, elle en ignore tout simplement l'existence.

    Ainsi, tout va bien. Et le commun des mortels de se dire : si ça existait, on en aurait entendu parler. Posons alors la question : qui vous en aurait parlé ?

    Alors voilà : Les machines à énergie libre constituent certainement les preuves tangibles de l'existence d'une forme d'énergie totalement ignorée du monde des sciences. Ce sont des machines qui transforment une certaine forme d'énergie non répertoriée par la science moderne, en énergie mécanique bien tangible. Ces machines produisent plus d'énergie qu'elles n'en consomment. N'en déplaise à quelques physiciens, cela ne viole pas le sacro-saint principe de conservation de l'énergie car la machine ne crée pas quelque chose qui n'existait pas auparavant, mais elle transforme quelque chose que l'on ne sait pas détecter en quelque chose d'utilisable.

    La physique quantique nous a montré que beaucoup de lois physiques qui semblent figées et inflexibles sont en fait violées. Par exemple on découvre que l'univers est constitué de plusieurs dimensions, les particules de matière existent simultanément à plusieurs endroits de l'univers et il est possible de téléporter de la matière à travers de la matière ou de l'information à travers l'univers instantanément… Ainsi le vide de l'univers est rempli d'énergie quantique en des proportions astronomiques et toutes ces informations ne font que donner du crédit aux machines à énergie libre et leur existence réelle.

    Si on arrive, en polarisant légèrement ce vide par des phénomènes encore mal expliqués mais basés sur l'électromagnétisme, à récupérer un peu de cette énergie, les machines qui en sont injectées fournissent plus d'énergie qu'elles n'en consomment, elles ne font que « pomper » l'énergie là où elle est ...et c'est la nature, présente partout, qui alimente l'énergie du vide.

    L'appareil de Tesla destiné à capter l'énergie radiante du milieu naturel est décrit dans les brevets US N°685.957 et 685.958.Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous verrons dans cet article que les laboratoires du monde entier commence à exploiter cette fameuse énergie. Certains éminents physiciens théoriques commencent à comprendre pourquoi et comment cela est possible. Plusieurs entreprises en sont au stade d'un début de mise sur le marché de ces dispositifs viables qui produisent nettement plus d'énergie que ce qui est nécessaire pour les faire fonctionner... http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2.php

    Depuis l'époque de Nikola Tesla, le public a généralement eu des difficultés à accéder à l'information sur ces transformations d'énergie.

    Mais petit à petit ces appareils qui utilisent cette matière pour l'énergie sont maintenant acceptés dans les demandes de brevet, et sont d’ailleurs loin d’être considérés comme impossibles à réaliser par les cartels de l'énergie qui prennent très au sérieux la difficile tâche de désinformer à ce propos…

    Et ces découvertes ne peuvent se faire qu’avec un effondrement des lois de la physique telles que nous les connaissons depuis trois siècles.

    La planète est dans une véritable impasse énergétique car les réserves de pétrole diminuent rapidement et nous allons tout droit vers des guerres du pétrole qui laisseront peu d’espoir à l’humanité compte tenu des milliers de têtes nucléaires qui seront inévitablement utilisées.

    Nous n’avons pas d’autre espoir pour la survie de l’humanité que de développer de nouvelles technologies productrices d’énergie libre de façon à résoudre cette urgence énergétique, qui est aussi une urgence écologique, car la combustion des réserves fossiles de pétrole, charbon et de gaz, pollueront inexorablement la planète jusqu’à un point de non-retour.

    Mais le scepticisme scientifique combiné à des plaintes pour harcèlement par les inventeurs, (corruption/rachat de brevets, menaces allant jusqu’à la disparition ou la mort d’inventeurs dans des circonstances troublantes…) rend très difficile que des dispositifs à énergie libre puissent retenir l'attention du grand public ou qu’ils soient évalués pour une production commerciale et de distribution. Pourtant une longue lignée d'inventeurs est apparue pour proposer de telles machines à rendement surunitaire, l'expression surunitaire est la traduction du terme anglais overunity. Le mot désigne un système dont le niveau d'énergie augmente, sans aucune source externe définie, une idée que la science rejette depuis plus d'un siècle au moins.

    Les principales pierres d'achoppement ont été la pensée scientifique rigide concernant la violation des lois de conservation de l'énergie, et de puissants intérêts pétroliers de l'énergie opposés à ce que des machines à énergie libre soient sérieusement étudiées.

    Malgré tout, une longue succession de ces moteurs à énergie libre ont été développés, et ces faits doivent être diffusés, en raison de leur importance et de leurs conséquences multiples.

    Il s’agit en effet d’offrir à notre civilisation la possibilité d’utiliser une nouvelle source naturelle d’énergie inépuisable, et sans effets nuisible sur l’environnement : Déjà dans les années 1830, Michel Faraday fit la démonstration que l’on pouvait générer une puissance électrique en faisant tourner un disque de cuivre adéquatement connecté dans un champ magnétique, sans qu’il n’y ait proportionnellement une puissance requise à l’axe du disque. Mais d’où provient ce gain d’énergie ? Hé bien c'est un nouveau chapitre de la physique qui s’est progressivement ouvert. Mais la plupart de ces travaux n’ont pas pu être abordés comme ceux des chercheurs subventionnés par des organismes institutionnels, comme le CNRS, le CERN, etc...

    Ces chercheurs là étant financés par des fonds publics, ont à rendre des comptes pour justifier de leurs ressources et des budgets alloués à leurs équipes chaque année. Mais les travaux entrepris sur l’énergie libre, la plupart du temps, n’ont à rendre de comptes à personne, les moyens expérimentaux et le coût des demandes de brevets sont souvent assumés par les chercheurs sans aucune intervention extérieure d’aucune sorte, la liberté est donc totale et les choix n’engagent qu’eux-mêmes.

    Et cette liste des inventeurs de moteurs électromagnétique à énergie libre, gratuite et non polluante, est une liste qui paraît longue mais qui est pourtant présentée de façon très succinte ci-dessous :

    Viktor Schauberger

    Les procédés par lesquels la Nature produit de l’énergie sont silencieux, mais ont intrinsèquement un rendement beaucoup plus élevé que nos technologies mécanistes, comme Viktor Schauberger (né le 30 juin 1885 et décédé le 25 septembre 1958) devait le prouver avec ses machines à implosion, d’une puissance prodigieuse. Cette technologie n’émet pas de déchets, ne pollue pas, et ne provoque pas de réchauffement planétaire ou autres dégâts nuisibles aux fragiles écosystèmes terrestres. Il inventa maints générateurs qui fournissaient une puissance de sortie largement supérieure à celle qu’ils absorbaient (puissance d’entrée), des moyens de propulsion pour avions, sous-marins et voitures, différents appareils destinés aux habitations, produisant de l’énergie, du froid ou de la chaleur, et d’autres, remarquables, qui transformaient une eau polluée en eau de source de haute qualité. Hélas, les prototypes en état de marche furent détruits à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et on ne dispose pas de tout leurs plans détaillés. http://www.econologie.info/share/partager/Viktor_Schauberger_Living_Energies.pdf

    William Baumgartner

    du Nouveau Mexique a construit un générateur à implosion basé sur les travaux de Viktor Schauberger. Les premiers tests de sa turbine à eau montrèrent une surunité : plus d’énergie à la sortie qu’à l’entrée. Baumgartner pense que ce surplus d’énergie provient de l’énergie libre.

    Leroy-Hatem

    En mai 1945, après 20 années de recherche, le chercheur et inventeur français Leroy-Hatem a découvert la dualité des énergies magnétiques, il a mis en pratique ses théories en élaborant des mécanismes qui fonctionnent selon les principes qu’il énonce :
    - Galaxie magnétique
    - Planétarium magnétique avec mouvement orbital
    - Tracteur magnétique , etc…
    Il est également à l’origine d’un système qui dénonce les erreurs de certains principes erronés (Newton, Bohr). Selon de trop nombreux scientifiques, la science est tellement parfaite que la remettre en cause en serait presque blasphématoire. La science ne devrait pourtant-t-elle pas être en perpétuelle évolution. Ne devrait-t-elle pas s’adapter aux faits et aux nouvelles découvertes ?

    Walter Russell

    Russell était un artiste, musicien, philosophe et auteur adulé. L’Académie des Sciences américaine le récompensa d’un doctorat honoris causa. Il avait découvert en 1927 des méthodes permettant de produire de l’hydrogène à bon marché. En 1990, Ron Kovac, chercheur en chimie, Toby Grotz, ingénieur en électricité, et Tim Binder, médecin naturopathe ont reproduit les découvertes de Walter Russell. Russell a aussi construit un appareil qu’il a nommé Générateur Optique à Dynamo-Russell, qui captait l’énergie libre. Toby Grotz a entrepris des recherches pour retrouver les plans originaux de cet appareil, et le 10 septembre 1961, cet appareil était opérationnel.

    Tony Tyson

    Directeur de la recherche en cosmologie sur la matière noire et l'énergie du vide (la matière noire constituant 90% de la masse de l'univers).

    Dans le domaine de l’astrophysique, en cartographiant le ciel avec des télescopes, on s’est aperçu qu’à peine 1% de la masse céleste nous était visible, les 99% restants demeurant invisibles. C’est ce que les physiciens appellent la matière sombre. Si l’on enlève les corps denses (que l’on peut répertorier dans un espace donné) tels que les planètes, les astéroïdes et autres corps célestes visibles, on estime qu’il reste encore 90% de la matière dite sombre qui deviendrait identifiable uniquement par son effet sur la déviation de la lumière visible émise par le premier 1%, toujours vue avec le télescope. Cette masse de distribution non uniforme joue le rôle d’une lentille gravitationnelle, créant ainsi une vision astigmate du ciel étoilé. Aujourd’hui, grâce à un support informatique fort complexe, on peut rétablir les vraies positions des astres lumineux et en estimer assez exactement la valeur de la masse sombre dite exotique. Il n’y a aucun doute aujourd’hui, plus de 200 000 galaxies ont été étudiés par différents laboratoires d’astrophysiques à travers le monde et ils en tirent tous les mêmes conclusions :
    · Matière sombre classique = 9 %
    · Matière lumineuse = 1%
    · Matière sombre exotique = 90% ou Énergie Libre.

    Ken Shoulders

    Le Dr Ken Shoulders a découvert dans les années 1980, « les amas de charge » ou charge clusters, ou Electrum Validum (qui signifie charge intense). En 1991, Shoulders a réussi a faire breveter sa découverte aux Etats-Unis en l’intitulant « Conversion de l’Energie en utilisant une Charge de Haute Densité ». C’est la première fois qu’un brevet dit que l’énergie de l’espace (énergie libre) peut être utilisée comme source d’énergie électrique utilisable.

    Joseph Newman

    Sa machine a un rendement de 800%. Il a fait vérifier son invention par le bureau des brevets américains, qui a conclu, après avoir envoyé une équipe d'ingénieurs bardés d'instruments de mesures, que sa machine fonctionne exactement comme il l’annoncé (c'est même cette équipe qui a calculé le rendement de 800%), sans aucune supercherie d'aucune sorte, ni source d'énergie cachée. Mais, étant donné qu'il n'existe pas de principes physiques reconnus selon lesquels on peut expliquer le fonctionnement de la machine, ce même bureau des brevets l'a informé qu'il ne pouvait donc pas délivrer de brevets. Point final : question réglée. Imaginez donc de quelle curiosité scientifique ils font donc preuve? Devant l'insistance de l'inventeur qui se bat depuis 18 ans pour faire reconnaître son invention, une commission d'étude composée de physiciens compétents s'est réunie en présence de Mr Newman, mandatée pat les organismes officiels pour désavouer son invention, mais c'est le contraire qui s'est passé. Les scientifiques étaient tellement intéressés par les résultats de Mr Newman ainsi que par son modèle théorique, que la petite réunion d'une heure qu'ils avaient prévue s'est vue durer de nombreuses heures, et beaucoup voulaient trouver des moyens pour creuser la question. Ces conclusions n'étant pas celles qui avaient été espérées par les instigateurs de la réunion, ils ont dé mandaté la commission et ont rédigé leur propre conclusion : sans intérêt. Il émigra au Japon pour continuer ses travaux. http://www.josephnewman.com/

    Bruce de Palma

    Mr Bruce De Palma, un physicien a conçu une machine à énergie libre. Il s'est vu confisquer son invention par les autorités officielles parce qu'il s'en servait pour alimenter en énergie électrique toute sa maison gratuitement. Interdiction lui a été faite. Il a dû aller lui aussi travailler avec des Japonais, qui travaillent actuellement avec lui à perfectionner un défaut de surchauffe de son moteur à énergie libre, qui ne peut pas fonctionner de manière continue opérationnellement. De Palma s'était aperçu qu’un objet puisait de l’énergie dans l’espace en tournant. Après de nombreuses recherches, il finit par concevoir une machine appelée N-Machine, utilisant des aimants superpuissants pour obtenir de l’électricité. Des tests en 1980 ont montré que le générateur produisait plus d’énergie qu’il n’en consommait. http://depalma.pair.com/

    Thomas Bearden

    Tom Bearden, ingénieur en physique nucléaire, lieutenant-colonel à la retraite de l'armée américaine, a à son actif plusieurs publications dans le domaine de l'énergie du point zéro, des potentiels scalaires, de phénomènes exotiques de l'électrodynamique. Il possède aussi plusieurs brevets de machines "over-unity"... www.cheniere.org

    Floyd Sweet

    Il inventa un assemblage d’aimants et de Bobines de fils que Thomas Bearden appela Tube Triode Amplificateur du Vide (Vacuum Triode Amplifier = VTA). Cet appareil produisait plus d’énergie qu’il n’en consommait.

    Wingate Lambertson

    Le Dr Wingate Lambertson, ancien directeur de la Science et Technology Commission du Kentucky, après plus de vingt ans de recherches, est aujourd’hui sûr que l’énergie de l’espace peut être transformée en une source de courant fonctionnelle, grâce à un procédé qu’il a appelé le Monde en Neutrinos (World Into Neutrinos = WIN).

    John Hutchinson

    Ce scientifique autodidacte, pendant l’hiver qui précéda sa tournée au Japon de 1995, a construit un appareil fonctionnant à l’énergie de l’espace. Son convertisseur était basé sur le principe de résonance de Tesla. Hutchinson capta la même énergie pulsante et rythmée de Tesla en utilisant des cristaux de titanate de baryum. Plus tard, il créa le procédé appelé « Dirt Cheap » (utilisant comme composants de vulgaires pierres).

    Bertil Werjefelt

    Après s’être rendu compte que les générateurs classiques utilisant des aimants sont confrontés à un problème appelé résistance magnétique, ce conseiller en sécurité dans l’aviation, a amélioré le générateur classique en ajoutant un système tournant qui annule la résistance magnétique en la neutralisant avec les champs de force d’aimants additionnels. Il en résulte que le générateur donne plus de courant avec la même consommation d‘énergie. En 1995, lors d’une conférence, il expliqua que l’enseignement scientifique classique du magnétisme était incomplet depuis le début, et que, la communauté scientifique avait déclaré de manière précipitée qu’il était impossible d’utiliser le magnétisme comme source d’énergie.

    Tony Cuthbert

    Quelques inventions de Tony Cuthbert :
    - boîte de vitesse et système de frein sans embrayage
    - turbine : moteur hybride mi moteur mi turbine. Il permettait de propulser un paquebot avec un moteur de la taille d'une voiture Mini.
    - séparateur magnétique : récupération de métaux par les aimants liquides.
    - accélérateur de pluie.
    - technologie de glace sous-marine.
    - quelques mécanismes à énergie libre. Le professeur Laughtar déclare : « un des problèmes de Tony est que certaines de ces inventions sont tellement révolutionnaires qu'elles menacent des technologies existantes. Là se trouve la difficulté lorsqu'il faut convaincre les industries dont il essaye de susciter l'intérêt."
    Autres inventions :
    *Les ferrofluides, utilisés avec un aimant, permettent :
    - moyen de propulsion
    - animer un coeur artificiel ou régénérer un coeur
    - piste magnétique verticale (permettant de faire grimper un engin à la verticale)
    * Moteur gravitationnel
    - mécanisme qui capte l'énergie utilisable du champ gravitationnel terrestre
    * Machine qui se déplace en plein air, sans propulsion apparente par fusée ni aucune poussée extérieure (contraire à la troisième loi de Newton). www.cuthbert-physics.com

    Erwin Laszlo

    Scientifique et philosophe de réputation internationale, possède plusieurs doctorats en science de l'éther et des champs de l'énergie du vide.

    Moray B. King

    Ingénieur, un des pères fondateurs de la théorie de "l'énergie du point zéro". Il a écrit plusieurs livres traitant de l'énergie de l'éther.

    Harold Puthoff

    Auteur de plusieurs ouvrages dont les fondements de l'électronique quantique, également directeur de l'institut des études avancées de Austin (Texas)

    Peter Linderman

    Reconnu comme un des experts mondiaux dans l'explication du phénomène de l'énergie radiante (une forme d'énergie du vide) telle que décrite par Nikola Tesla et employée par Edwin Gray dans son moteur électrique.

    Thomas Francis Vallone

    Titulaire de nombreuses maîtrises et doctorats en physique appliquée. A été président du reconnu "Integrity Research Institute" de Washington DC. Chercheur passionné, il a à son actif un nombre impressionnant d'articles et de livres touchant les nouvelles technologies.

    Harold Aspden

    Ancien directeur (retraité) de brevets pour IBM, a lui-même à son actif plusieurs brevets sur des machines pouvant être "over-unity". Sur son site, il y a plusieurs publications expliquant la physique derrière certains de ces phénomènes : www.aspden.org

    Shiuji Inomata

    Au japon, Shiuji Inomata, employé depuis trente cinq ans par le gouvernement du Japon, et travaillant aux Laboratoires Electrotechniques à Tsukuba (« La Cité de l’Espace » du Japon) a été autorisé par son gouvernement à créer une machine à énergie libre. Dernièrement, il fit une conférence pour les dirigeants du monde politique et industriel plus de six cents professionnels sont venus assister à son dernier séminaire. La Toshiba Corporation a débloqué deux millions de dollars pour le développement d’aimants supraconducteurs destinés à son nouveau générateur unipolaire.

    Paramahamsa Tewari

    En Inde, Paramahamsa Tewari, ingénieur directeur de projet dans la plus grande centrale nucléaire en construction, est autorisé lui aussi à concevoir sa machine à énergie libre.

    R. Stirling

    Le moteur inventé par ce pasteur écossais est très fiable, silencieux et d’un haut rendement. Entre autres utilisation, un sous-marin d’attaque suédois évolue grâce à ce mode de propulsion. Couplé à une parabole réfléchissante, le moteur Stirling permet de produire de l’électricité sans combustible.

    John Bedini

    Le moteur fonctionnant à l'énergie libre (énergie gratuite) de John Bedini existe depuis plus de quinze ans. Il fonctionne selon les principes de l'électromagnétisme découverts par Nikola Tesla avant 1900 au cours de ses essais à Colorado Springs. http://www.syscoil.org/index.php?cmd=nav&cid=23

    Johann Grander

    Il a développé un moteur magnétique ne nécessitant ni batterie, ni connexion au réseau électrique. Le magnétisme naturel des aimants est intensifié au point que de l’énergie commence à couler...

    Le Neogen

    Le Neogen Dynamo Project est une "jolie" version du RV-MULLER GENERATOR inventé par Bill Muller et Hector D. Perez. Deux sociétés russes commercialisent des génératrices d'électricité qui violent les règles de la physique actuelle. Il ne s'agit pas ici de vagues prototypes aperçus sur un site web, mais bel et bien d'une technologie qu'il est possible d'acheter : http://www.akoil.ru/en/

    Le LUTEC 1000

    le 8 septembre 2005 Lou Brits and John Christie de Cairns (Australie) ont mis au point un générateur électromagnétique,. Ils annoncent une entrée d'énergie pour un petit générateur de 4,25 watts, en sortie 15,4 watts, soit 362 % : http://quanthomme.free.fr/nouvelles/Nouvelles23032001.htm

    La technologie EBM

    (Energy By Motion – Energie Par le Mouvement) est peut être un espoir mais elle reste toujours au stade expérimental. Le professeur Szabo développe au sein de la société canadienne Electro Erg Ltd et de sa filiale hongroise Gamma Manager, la technologie EBM qui est appliquée dans la commercialisation de générateurs auto-alimentés d’une énergie électromagnétique illimitée et 100% propre. Son inscription à l’ordre du jour du parlement de l’Ontario et sa certification par une dizaine de scientifiques et universitaires plaident en faveur de l’avènement d’un véritable générateur à énergie libre.

    Le brevet international des russes Vladimir Roschin et Sergei Godin de l’Académie des Sciences de Moscou, rendu public le 26 mai 2006, apporte la démonstration scientifique qu’un système sur-unitaire est réalisable. Pour faire cela, ils se sont basés sur les travaux de John Searl, un scientifique britannique, qui dés 1968 mis au point un système capable de léviter. Ce brevet présente un système magnétique composé d’aimants de terres rares capables de convertir diverses formes d’énergie, dés lors qu’un certain régime de fonctionnement critique est atteint, l’installation expérimentale devient énergétiquement entièrement autonome.

    Et plus récemment, un nouveau candidat au « Graal de l’énergie »,

    La société STEORN Elle offre une démonstration publique à la communauté scientifique, et au grand public, en révélant le nouveau moteur ORBO, à « rendement surunitaire » C‘est à Dublin depuis le mardi 15 Décembre 2009 http://www.steorn.com/

    Tôt ou tard, la batterie qui alimente votre ordinateur ou votre téléphone cellulaire finit par se vider, comme n'importe quelle batterie. Mais cette compagnie irlandaise entend prouver qu'elle peut fabriquer une batterie qui ne se videra jamais. . ETC…ETC…ETC…

    Une révolution scientifique qui sera matérialisée tout d’abord par l’effondrement du paradigme de la conservation de l'énergie, base de la thermodynamique, de la mécanique, de la relativité et de la mécanique quantique...

    Les VERTS et leur politique me font bien rire avec leurs Panneaux solaires, leurs éoliennes et leurs appels à payer une taxe Carbonne... Si les verts le savent et ne font RIEN , c est une HONTE…HONTE à eux.....

    Ils représenteraient parfaitement l’esprit de tromperie qui manipule et désinforme ...

    Pourquoi le sujet est-il ignoré ? car qui de nos jours a entendu parler de ces nombreux chercheurs et toutes leurs inventions ? Qui a entendu parler de l’engouement des pays comme le Japon, l’Inde ou le Canada pour ces nouvelles technologies ? Si nous écoutons la pensée officielle (relayée en masse dans les médias), quand on parle d’éolienne, de solaire, de géothermie, d’hydraulique et de biocarburants, nous avons presque fait le tour des solutions potentiellement existantes comme énergies alternatives. Et nous sommes obligés de nous rendre compte que ces solutions ont leur limite. Il sera difficile de remplacer le pétrole et le nucléaire avec elles. Ce post est là pour montrer que les solutions mises en avant dans les médias ne sont pas les seules potentiellement existantes. Mais qu’il en existe beaucoup d’autres. Le fait que personne ne parle d’une solution potentielle, cela signifie-t-il que cette solution n’existe pas ? Ou cela signifie-t-il que certains préfèreraient qu’elle n’existe pas ? « le jour où l'homme mettra autant d'énergie à remettre en cause ses idées actuelles, qu'il en utilise pour remettre en cause les idées nouvelles; il commencera réellement à connaître le monde ». Dans quelques années peut-être (cela dépend de la puissance des lobbys énergétiques pétroliers, nucléaires,... et de manière générale de tous ceux qu'une énergie à très faible coût empêcherait de s'enrichir, ainsi que de la très grande inertie des milieux scientifiques, due à leur orgueil et leur impossibilité d'admettre leur modestie face aux nombreuses inconnues de l'univers), des engins fonctionnant à l'aide de machines à énergie libre seront sur le marché, mais ce sera alors par la force des choses, et pas grâce à la bonne volonté.

    "Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B.Fuller

    Plus d’informations à ce sujet :

    http://users.skynet.be/pointzero/sujets_liste.htm

    http://www.quanthomme.org http://totokoma.ifrance.com/

    http://www.lumieresurlaplanete.org/page01fr.html

    www.keelynet.com

    La plupart ne connaissent pas le Dr. astrophysicien russe Nikolaï A. Kozyrev : Astrophysicien de renom en Russie Dr Nikolaï A. Kozyrev a prouvé hors de tout doute que cette source d'énergie avait existée, et, par conséquent, il est devenu l'une des figures les plus controversées de l'histoire de la communauté scientifique russe. Les implications impressionnante de son travail, et de tous ceux qui l'ont suivi, ont été presque entièrement cachée par l'ex-Union soviétique, mais avec la chute du rideau de fer et l'avènement de l'Internet nous avons enfin accès à «Russia's Best-Kept Secret », qui change complètement notre compréhension de l'Univers.

    http://divinecosmos.com/index.php?option=com_content&task=view&id=95&Itemid=36

    Livres :

    - Energie libre et technologies, Jeane Manning , Editions Louise Courteau.

    - Coucou c’est Tesla, l’énergie libre, Collectif d’auteurs, Editions Félix

    http://www.actionroyaliste.com/bibliotheque-du-gar/les-revues-sociales-asc/1297-lenergie-libre-illimitee-et-non-polluante-disponible-pour-tous-

  • Chine : le fossoyeur de la technologie allemande – par Laurent Glauzy

    L’ascension fulgurante de l’Empire du Milieu offre à l’économie allemande une croissance miraculeuse qui par ailleurs n’est pas sans représenter de nombreux risques pour son industrie et son savoir technologique : ses secteurs de pointe sont soumis aux injonctions politiques de Pékin. Dieter Zetsche, directeur du constructeur automobile Daimler déclare : « Je suis conscient qu’une part croissante des entreprises sont devenues dépendantes de ce pays ». En outre, les pratiques de la Chine visant à copier les nouvelles technologies pour les développer et les revendre à moindre prix sur le marché asiatique, font de ce pays un ennemi affaiblissant à moyen terme les fondements de l’économie allemande.

    « Bienvenue Madame la Chancelière »

    Fin août 2010, Angela Merkel s’est rendue à Pékin. La chancelière allemande a eu droit à un accueil chaleureux.
    Devant quatre-vingt étudiants de l’université du Parti communiste, elle prononça un discours sur l’entente technologique et les relations bilatérales. Une immense bande rouge lui souhaitait la bienvenue : « Herzlich willkommen, Frau Bundeskanzlerin ». A. Merkel a exprimé sa profonde admiration pour la puissance économique chinoise. Grâce à la qualité de sa production, l’Allemagne a dopé ses exportations et put s’extirper de la crise dont le spectre rôde au-dessus de plusieurs pays européens. La chancelière a abordé une question délicate : « la protection de la propriété intellectuelle chinoise ne s’accorde pas aux standards de l’Ouest », car dans le cadre des partenariats industriels, les entreprises chinoises s’approprient le savoir-faire allemand. Pour la forme et pour rassurer les bonnes consciences, elle s’est pourfendue en donneuse de leçons : « En Allemagne, cinq partis siègent au parlement. Bien que cela soit parfois épuisant, cet exercice est gratifiant parce que chaque sensibilité peut s’exprimer. C’est pourquoi nous nous demandons si un seul parti peut à lui seul devenir le représentant de cinq orientations politiques ».

    A. Merkel qui connaît l’importance pour son pays d’un marché recensant 1,4 milliard d’habitants, n’est pas sans savoir que l’ascension continuelle de l’économie chinoise inquiète les responsables de la grande industrie nationale. Économiquement plus développée que les autres pays occidentaux, la République fédérale se trouve à présent arrimée à la prospérité chinoise. C’est un comble ! Les analystes constatent que ce miracle s’explique par la croissance de la Chine et prophétisent à moyen terme un bon avenir pour l’Allemagne. Avec ses Limousines, ses machines-outils et les turbines de ses centrales électriques, l’industrie de notre voisin européen offre les biens de consommation auxquels la Chine aspire. Pourtant, derrière la jubilation de Siemens et de BASF, des questions et des inquiétudes subsistent. Quel sera l’avenir de ces entreprises si les Chinois se perfectionnent toujours plus dans la recherche technologique ? Quelles en seront les conséquences si les orientations de l’industrie sont influencées en arrière-plan par la bureaucratie du parti ? Et même si cela paraît peu probable, qu’adviendra-t-il si à long terme la croissance du continent asiatique se révèle être un véritable château de cartes ? Avec le dirigisme qui le caractérise, l’Etat central de Pékin tente à présent d’empêcher que la prochaine grande bulle financière n’éclate sur son marché de l’immobilier.

    Courant août 2010, les défenseurs des droits de l’homme de l’organisation Süd-Wind découvrirent que des consortiums allemands comme Adli, Adidas ou Metro prospèraient grâce à des filiales chinoises peu respectueuses des conditions de travail de ses ouvriers. Mais cela n’a aucune emprise sur le fonctionnement du « plus grand atelier du monde ». Les comités directeurs des entreprises allemandes préfèrent alors fermer les yeux et profiter de l’aubaine qu’offre cette nouvelle puissance. Il en va de même quand en Chine des centaines de milliers d’opposants au régime sont incarcérés dans des camps de rééducation. En revanche, peu avant la visite de la chancelière, Pékin se montra très réactif quand un compte-rendu émanant du ministère de la Défense américain mentionnait que la Chine poursuivait secrètement sa propre stratégie d’armement.

    La Chine dope l’économie allemande

    La Chine mène donc la danse. Les entreprises allemandes constatent avec appréhension que les Chinois exigent l’abandon de leur savoir-faire industriel. Le ministre de l’Economie Rainer Brüderle se plaint que « la Chine ne soit plus un simple partenaire ». Les économistes restent pessimistes quant à la pérennité des entreprises allemandes, car dans de telles conditions les relations entre ces deux géants pourraient conduire à un déclin du tissu industriel, fer de lance de l’économie allemande. Cependant, les partenariats entre la Chine et l’Allemagne sont en constante évolution. La dynamique infernale de l’Empire du Milieu a profondément modifié les orientations des entreprises réalisant plus de la moitié de leurs affaires en Extrême-Orient. De retour à Munich ou à Düsseldorf, les cadres allemands sont tout à la fois séduits par l’Empire du Milieu et redoutent l’espionnage industriel. Ils ne veulent plus embaucher de stagiaires chinois. Toutes ces pratiques et ressentiments sont d’autant plus gênants que l’alliance de l’Allemagne et de la Chine pourrait bientôt être aussi importante que celle afférant aux relations entre la Chine et les Etats-Unis. En des temps où la conjoncture américaine s’affaiblit et que l’Europe s’appuie toujours sur des programmes d’épargne, les multinationales ont le couteau sous la gorge : la Chine ou la mort.
    Martin Herrenknecht, spécialiste mondial de tunneliers, s’exprime en des termes édulcorés : « La Chine est notre sauveur. Sans elle, nous n’aurions jamais aussi bien surpassé la crise ». Sur les murs de sa société du Schwanau, circonscription limitrophe à la France, sont accrochées des photographies d’immenses machines de forage fraisant le sol avec une infime précision. Une brochure présente le bilan de l’entreprise. En 2009 (année de la crise), le chiffre d’affaires de l’entreprise a seulement diminué de 6 %. Le directeur n’a ni licencié ni pratiqué de chômage partiel (Kurzarbeit). Le quart des 866 millions d’euros du chiffre d’affaires est réalisé avec l’Asie. Ce chef d’entreprise aime répéter que « la Chine est incroyablement dynamique. C’est pourquoi ses techniciens veulent y construire des tunnels ». L’année précédente, la Chine lui a confié dix-neuf chantiers de tunnels pour le métro de Pékin et sept autres pour l’installation de voies ferrées. Alors, tous les deux mois, il s’envole pour la Chine afin de rencontrer ses cinq cents collaborateurs. En Allemagne, dans ses ateliers, M. Herrenknecht produit l’électronique et l’hydraulique. La production est ensuite exportée. Exposant que son entreprise tourne à plein régime, il ajoute : « Si tu veux conduire un projet de construction en Europe, cela dure une éternité. En Chine tout va très vite. Le métro a été construit en un temps record. Les fabricants de machines en profitent ».
    Les 2/3 des exportations sont réalisées en Chine
    Pour l’instant, le besoin de la Chine en marchandises « Made in Germany » est incommensurable. Si les deux tiers des exportations allemandes, soit plus de 800 milliards d’euros, sont écoulés au sein de l’Union européenne, les ventes réalisées en Chine ont augmenté de 60 % par rapport à l’année précédente. De plus, les entreprises et les consommateurs chinois contribuent à ce que l’économie de l’Etat fédéral se développe grâce au marché asiatique : au deuxième trimestre 2010, le produit intérieur brut de l’Allemagne a progressé de plus de 4 %. Ce résultat ne s’explique pas uniquement par la faible valeur de l’euro. En fait, l’Allemagne réussit mieux que ses voisins parce que ses entreprises sont très bien affutées aux exigences du marché mondial. Les chefs d’entreprise de Düsseldorf, Francfort ou Stuttgart jouent la carte de la flexibilité, inventent sans cesse de nouveaux produits et les syndicats ont signé pendant la crise des accords salariaux modestes. Par rapport aux coûts de production, la part des charges salariales a chuté. Ce qui constitue un indice significatif permettant d’évaluer la compétitivité d’une économie. Réputés pour leur qualité, les produits allemands sont toujours plus prisés. Les entreprises de la République fédérale possèdent des machines-outils et des complexes industriels livrés clé en main. Ce large panel répond aux besoins d’une économie en pleine mutation. Ce faisant, elles profitent d’un programme « infrastructurel » de plus de 400 milliards d’euros présenté par le gouvernement de Wen Jiabao comme un « soutien conjoncturel national ». Axel Nitsche, responsable du commerce extérieur à la Deutscher Industrie- und Handelskammertag (DIHK), organisation centrale des quatre-vingt chambres de commerce et de l’industrie allemandes, observe : « Pour celui qui dans les vingt dernières années réussissait en Europe de l’Est, la démarche vers la Chine est identique ». L’Allemagne ne livre pas seulement des biens pour la construction de l’industrie chinoise. Les produits de luxe intéressent de plus en plus une classe aisée qui achète les derniers modèles de Mercedes, BMW ou Audi, des cuisines haut-de-gamme rouge baroque à haute brillance combinées avec du verre noir, ainsi que des marques de chaussures de qualité. Même les animaux en peluche ont pris le chemin de l’Extrême-Orient. La Chine, plus grand producteur de jouets, copie les processus d’élaboration de Teddy l’ourson. La fabrication des peluches de qualité de la firme souabe Steiff a aussi été délocalisée en Chine. Nous pouvons alors imaginer qu’un jour, l’Allemagne achètera à ce pays les modèles qu’elle produit aujourd’hui. « Le plus grand atelier du monde » ne livre-t-il pas des T-shirts et des chaussures de sport, des écrans plats, des lecteurs de disques compacts à la République fédérale ? Ce schéma pourrait s’étendre à d’autres produits de la haute technologie, car l’industrie allemande exporte avant tout des voitures, des avions et des voies de chemins de fer.

    Un ralentissement de la croissance annoncée

    Aussi longtemps que la croissance économique de la Chine perdurera, le danger d’un revers guettera l’industrie allemande. Néanmoins, les signes laissant envisager un ralentissement de cette croissance se multiplient. Il y a plusieurs mois, la banque centrale chinoise a réduit les conditions d’accès au crédit. Cette année, beaucoup d’entreprises ont aussi dû fléchir face à de violents mouvements de grèves. Elles ont octroyé des prestations et des augmentations salariales de 30 à 50 %. Sur le marché de l’immobilier, les experts enregistrent un effet de surchauffe. Cette dernière décennie, dans les métropoles, les prix de l’immobilier ont plus rapidement augmenté que les salaires. Il y a quelques semaines, l’économiste américain Kenneth Rogoff avertissait d’un « effondrement du marché de l’immobilier qui engendrerait la faillite des banques, un net ralentissement de la croissance et une restriction pour l’accession aux crédits ». A n’en pas douter, les conséquences seraient fatales pour l’Allemagne et notamment pour Volkswagen qui écoule un quart de sa production en Chine. Si la croissance était cassée, ce constructeur automobile enregistrerait de lourdes pertes. A cela, se greffe une autre menace : les Allemands craignent que Pékin ne se satisfasse plus de remplir son rôle de constructeur industriel à bas prix. Les Chinois possèdent une industrie automobile et aéronautique, construisent des trains à très grande vitesse, montent des aciéries et des entreprises de chimie qui concurrenceront bientôt la suprématie allemande. Car les Chinois ne veulent pas devancer les entreprises allemandes, ils veulent « avaler » et améliorer toute la technologie de ce concurrent européen.
    Les dirigeants communistes ont l’ambition de devenir les meilleurs dans la fabrication d’avions consommant peu de kérosène, la conception de l’automobile de l’avenir et la construction de centrales électriques rejetant peu de dioxyde. Courant novembre 2010, le groupe aéronautique chinois AVIC International a signé un contrat avec la COMAC - Commercial Aircraft Corp. of China, fondée dans le but de doter la Chine d’un avionneur mondial comparable à l’Airbus européen et au Boeing américain - portant sur la vente de cent ARJ21-700 (avion à réaction) à l’étranger.

    Les cellules photovoltaïques chinoises

    Dans un secteur à fort potentiel technologique comme l’industrie solaire, la Chine devance les constructeurs allemands considérés comme les premiers dans le monde. Il y a quelques années, les consortiums Siemens et Sharp étaient à la pointe de la production de cellules photovoltaïques. Le gouvernement fédéral a toujours encouragé la politique énergétique du solaire par le biais de programmes de financements généreux : celui qui monte un équipement de panneaux solaires, reçoit une subvention correspondant à la quantité d’électricité produite. Pour réduire leurs coûts, les constructeurs allemands ont délocalisé en Chine, bien entendu. Cela a permis à Pékin de lancer le montage de cette branche prometteuse. L’Empire du Milieu encourage la recherche technologique et ses entreprises construisent de grandes productions de modules solaires. Bilan : quatre des dix plus grands constructeurs mondiaux sont des Chinois, contre une seule entreprise allemande. Les Chinois peuvent d’autant mieux renforcer leur position, qu’en dépit des milliards d’euros de subvention octroyés par les pays européens pour leur marché intérieur, les exportations des géants traditionnels de l’énergie solaire déclinent : la Chine produit à bas prix. Les installateurs allemands de panneaux solaires demandent en moyenne 1,60 euros par watt, alors que les Chinois vendent à 1,30 euros. Les experts pensent que le prix descendra en 2011 sous la barre de 1 euro par watt. Si pour l’instant, les cellules solaires chinoises sont certes de moins bonne qualité que celles produites en Allemagne, il y a encore quelques années, les panneaux « Made in China » avaient la réputation d’être nuisibles à l’environnement. Entre-temps, la qualité s’est bien améliorée.
    Le scénario de l’industrie thermo-solaire devrait constituer un avertissement pour le fleuron de l’industrie d’outre-Rhin : l’automobile. Rien ne résiste à la goule du dragon asiatique qui obéit à une double stratégie : d’une part, par le biais de la coopération, la Chine se procure un accès aux dernières techniques de pointe. D’autre part, par ce processus, les sociétés allemandes développent en grandeur nature leur technologie à l’instar des modèles de voitures électriques. Ce domaine n’échappe pas à l’Empire du Milieu qui compte les meilleures entreprises dans la production de batteries pour l’automobile électrique du futur. Grâce à l’accueil des nouvelles technologies, le novice désarçonne une fois de plus les producteurs européens et japonais. Les grandes séries de BMW comme la Classe-S ou la Série 7 enregistrent en Chine leur plus grand débouché. Volkswagen, Daimler et BMW y implantent de nouvelles structures car ils entendent doubler leur production sur le juteux marché des Han. Pour comprendre la réalité de la situation, il est essentiel de préciser que ce ne sont pas des unités de production de Volkswagen, Daimler ou de BMW qui voient le jour, mais des centres de production appartenant à des partenariats associant les producteurs allemands aux parts d’une société chinoise. Les Allemands désignent cette forme d’entente par le terme peu élégant de « Konkubinenwirtschaft » ou « économie-maîtresse ». A la manière des empereurs chinois qui autrefois choisissaient leurs compagnes, les dirigeants actuels sélectionnent les entreprises étrangères autorisées à produire avec un partenaire local. La République populaire oblige les constructeurs à ce mode de coopération. Grâce à des taxes élevées à l’importation, le gouvernement empêche les Allemands d’envahir le marché avec des voitures « Made in Germany ». S’ils veulent produire davantage, ils doivent installer une usine avec un partenaire chinois et dévoiler leur technologie. Depuis cinq ans, cette pratique assure également dans ce secteur l’essor de la Chine. En 2010, dans un article intitulée L’exemple allemand, le magazine d’économie Zhongguo Caifu argumente que pour les deux prochaines décennies la coopération avec les Allemands constituera l’arme de la suprématie industrielle chinoise. Ainsi, la société Shanghai Automotive Industry Coorporation (SAIC) conduit une entreprise de collaboration technique chapeautant Volkswagen et General Motors. L’année dernière, SAIC profita de la faiblesse de son partenaire américain occasionnée par la crise pour augmenter sa participation et prendre 51 % des titres.

    Shangaï et la centrale électrique

    Le journal d’économie Jingij Cankao Bao se réjouit pour sa part qu’« un nouveau modèle de coopération entre les constructeurs automobiles chinois et étrangers apparaisse ». Un collaborateur de Volkswagen constate que dans la collaboration rapprochée avec les Chinois, ces derniers font pour l’instant preuve de beaucoup de souplesse. Ce comportement stratégique est susceptible d’évoluer. Il est fort probable qu’à moyen terme, Pékin n’autorisera plus que les partenariats soient en partie dirigés par une entreprise comme Volkswagen recevant les consignes d’un siège installé à Wolfsburg. Martin Winterkorn, Président du constructeur automobile, se dit convaincu que dans le domaine des moteurs classiques fonctionnant à l’essence et au diesel, les Chinois dépendront encore pour plusieurs années de la technologie allemande, même si Pékin entend se libérer le plus vite possible de cette emprise. Dans cette optique, le cartel chinois BYD (Build Your Dreams) doit mener une contribution décisive. En 2003, pour la première fois, cette entreprise a produit des automobiles. Elle est dans le monde le second plus important producteur de batteries pour téléphones portables. Son service de recherche emploie dix mille collaborateurs et vient de se doter d’une nouvelle cellule spécialisée dans l’électricité. Cette avancée entre dans le processus de fonctionnement des voitures-électriques. Charmé par cette maîtrise technologique, Daimler a proposé sa collaboration à BYD. Le partenaire chinois est responsable de la technique.
    La Chine a suivi le même plan d’action pour l’édification des centrales électriques. Elle avait tout d’abord invité des consortiums essentiellement allemands à travailler avec des entreprises locales, qui produisent à présent leur propre technologie à l’instar de la centrale électrique au charbon de Waigaoqiao construite à Shanghai. Le directeur Feng Weizhong porte un uniforme beige. Sur la poitrine, l’étoile rouge du parti brille de mille éclats. L’apparence du fonctionnaire est trompeuse. Feng est l’expert le plus créatif de son pays. Il est un véritable génie de l’énergie électrique. Sa nouvelle gamme tient également compte de l’environnement. La fumée qui s’échappe des hautes cheminées est filtrée. On dirait qu’un drap blanc fraichement lavé s’envole dans le ciel de Shanghai. Cet ingénieur affirme fièrement : « J’ai fait breveter la technologie pour l’équipement des filtres qui captent une grande partie des substances toxiques ». Waigaoqiao ne sait plus à présent comment échapper aux visiteurs. Cette installation qui fournit une puissance de 5 400 000 kilowatts, sert de modèle pour les provinces qui projettent de mettre en service des centrales électriques au charbon ou de changer des installations devenues vétustes. Feng ne fait pas mystère que sa centrale doit beaucoup aux compétences de l’Allemand Siemens et du Français Alstom que « nous avons introduites et que nous avons ensuite optimisées la technologie ». Grâce à ce processus associant la copie à une veille technologique à la chinoise, Feng a réussi à accroître de manière constante la production d’énergie. Il a calqué sur le modèle du dix-septième congrès du Parti communiste de 2007 voulant transformer la Chine en nation de la haute-technologie.
    Le gouvernement chinois avait publié une liste de programmes industriels qui devront être concrétisés d’ici 2020. Ce plan à long terme va de l’épuration des eaux à la biotechnologie. C’est pourquoi, Feng entend coopérer de manière étroite avec Siemens. Il espère que les Allemands l’aideront à découvrir d’autres domaines, car la société allemande à l’ambition de mener à bien ses affaires en Chine. En échange de ce bon procédé, il ne fait aucun doute qu’ils devront ouvrir leurs secrets à leur partenaire chinois. Dans le cadre des centrales électriques où la Chine a obtenu les connaissances nécessaires, les constructeurs occidentaux ne sont plus conviés. Il s’agit donc d’une question de temps pour que les Allemands, ayant bradé tout leur savoir technologique à la Chine, ne puissent plus bénéficier de cet immense territoire afin d’expérimenter leurs nouvelles prouesses. La Chine aura pris de l’avance et détiendra un savoir-faire de bien meilleure facture.

    L’ICE envahit la Mandchourie

    Conscient que son influence diminue, Siemens a nommé un « gouverneur » chinois, Mei-Wei Cheng, chargé de bien représenter l’entreprise auprès des autorités de la République populaire. Les multinationales ont de plus en plus recours à cette pratique à double tranchant. Âgé d’une soixantaine d’années, originaire de Shanghai et ayant travaillé de longues années aux Etats-Unis, Cheng possède les techniques de travail du monde occidental. Il entretient en plus des liens très étroits avec le gouvernement : « Il est un des leurs ». Ce schéma profite évidemment à la Chine. ThyssenKrupp utilise le même procédé de médiation pour présenter ses projets qui font figure de référents dans l’innovation de la haute technologie. Depuis longtemps ce consortium de l’acier de Düsseldorf, dans le bassin de la Ruhr, était à la recherche d’une expérience technologique pour promouvoir son dernier prodige, le Transrapid, un train monorail utilisant la lévitation magnétique. La Chine proposa de devenir son terrain d’essai. Le 31 décembre 2002, l’ancien chancelier Gerhard Schröder et le Premier ministre chinois Zhu Rongji inaugurèrent les premiers trente-et-un kilomètres de voie, un essai grandeur nature reliant l’aéroport de Pu dông au centre financier de Shanghai. Cette voie permettait de dépasser une vitesse de 400 km/h. Déjà dotée de l’ICE, l’Allemagne n’était pas intéressée par ce bolide. Les planificateurs chinois pensèrent différemment, car selon eux, l’économie a besoin d’une vision à long terme. Comme la Tour Eiffel ou le Burj al-Arab (hôtel de Doubaï le plus luxueux au monde), ces mégalithes architecturaux ont servi à leur époque de prototypes pour de nouvelles avancées technologiques. Ainsi, les Chinois regardent le Transrapid comme une motivation pour une population de 1,4 milliard d’habitants, afin de dépasser un jour leurs maîtres occidentaux. Après la construction de la voie-test, il a été très rapidement convenu de l’établissement d’un consortium avec une participation chinoise : Pékin entendait équiper son territoire de cette technologie révolutionnaire dans les plus brefs délais. Dans la prochaine décennie, pour exploiter les avantages de ce train à très grande vitesse, 25 000 km de voies seront posées contre 3 300 km actuellement.
    Des enregistrements vidéo ont montré comment, la nuit, des ingénieurs chinois s’introduisaient dans les ateliers pour examiner secrètement le prototype du Transrapid. Il y a trois ans, la Chine présentait à l’université de Tonji à Shanghai un train fonctionnant sur le même principe magnétique. Entre-temps, d’autres trains équipés d’une bien meilleure technologie ont aussi été présentés. L’un d’entre eux est un modèle qui dépasserait les 500 km/h et coûterait 30 % moins cher que celui de ThyssenKrupp. En 2009, les Allemands ont négocié un accord stipulant que les Chinois pourraient obtenir les licences pour la mise en fonction du Transrapid sur les voies de Mandchourie. Il ne fait aucun doute qu’à Düsseldorf les Chinois useront de malice pour mettre la main sur l’ensemble des techniques du Transrapid à un prix très modique. La guerre des nerfs entre les industriels chinois et allemands est portée à son comble.

    Une nation adepte du plagiat industriel

    Dans d’autres cas liés à la technologie et derrière des sourires très habiles, la plupart des entreprises ayant passé des accords avec la Chine, connaissent les mêmes désagréments. Lors des salons de l’automobile de Shanghai et de Pékin, les visiteurs ont toujours une curieuse impression de déjà-vu. La Lifan 320 ressemble à s’y méprendre à la Mini de BMW. La Smart de Daimler a aussi son clone chinois. A la différence du modèle allemand, Noble est équipé de deux sièges supplémentaires. Utilisant la voie juridique, Daimler essaya en vain d’empêcher l’exportation en Europe de ce plagiat par le constructeur Shuanghuan. D. Zetsche, le Directeur de Daimler, commenta avec humour : « Ce plagiat traduit bien une forme de déférence ». Responsable dans le monde de 80 % des vols sur la propriété intellectuelle, la Chine est la championne des nations pratiquant le plagiat. Les entreprises allemandes hésitent à faire comparaître devant les tribunaux les entreprises spoliatrices. Elles ont peu confiance dans le système juridique des pays asiatiques et craignent d’éventuelles représailles. Elles préfèrent donc se retirer, frustrées du marché chinois. Il y a cinq ans Manfred Wittenstein, Président de VDMA, voulait construire une usine pour des entreprises distribuant en Chine du matériel de haute technologie. Quand les autorités de Pékin exigèrent la publication des plans techniques et le processus de production, il abandonna tout projet. « Le marché chinois cache beaucoup de pièges que nous avons peine à évaluer », déplore M. Wittenstein. Une fois copiés par des concurrents chinois, les machines et leurs composants sont ensuite proposés à bas prix sur les marchés indien et russe. En Allemagne, deux entreprises sur trois spécialisées dans la construction de machines industrielles, pâtissent d’actes de piraterie, estime VDMA, organisation défendant les intérêts de plus de trois mille petites et moyennes entreprises (PME) allemandes. Les constructeurs allemands perdent l’équivalent d’un chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros par an.
    L’histoire des relations entre Allemands et Chinois est émaillée par de nombreuses incompréhensions. Les Allemands ont une image stéréotypée d’une Chine pauvre. Les scènes de misère sont en partie révolues. Pendant la période médiévale, la technologie de l’empire chinois était supérieure à celle des puissances européennes. Les échanges étaient faibles. Avec maintes difficultés, ils se développèrent à la fin du XVIIIe siècle. L’histoire de Johann Adam Schall von Bell (1591-1666) étaye d’une certaine manière la méfiance de la Chine à l’égard de l’Europe et de l’étranger. L’astronome allemand était un fonctionnaire de la cour et directeur de l’observatoire impérial. Après le décès en 1661 de son protecteur et mécène l’Empereur Shunzhi, il fut condamné à mort. L’intérêt de Berlin pour la Chine reprit forme au XIXe siècle quand l’empire allemand fonda la colonie de Tsingtau. Une fois encore, le colonisateur allemand fit l’objet d’une résistance locale cristallisée dans les récits de l’histoire du mouvement des Boxers qui attaquèrent en 1900 le quartier de l’ambassade à Pékin et tuèrent l’ambassadeur allemand. L’Empereur Guillaume II vitupéra : « Plus jamais un Chinois ne sera autorisé à regarder un Allemand de travers ». Après la Première Guerre mondiale, bien que des officiers et des représentants allemands de l’industrie lourde aient aidé le général nationaliste Chiang Kai-Shek, les relations connurent une nouvelle embellie dans les années 1980. Ainsi, en 1984, Volkswagen s’associa avec le constructeur automobile de l’Etat de Shanghai. Trois mois seulement après la répression sanglante de la place Tiananmen en juin 1989, Otto Wolff von Amerongen (décédé en 2007), le Président du comité de l’Est de l’économie allemande, rencontrait le Premier ministre Li Peng.

    Des dissidents emprisonnés

    Sous les mandats des chanceliers Kohl et Schröder, les Allemands étaient perçus par Pékin comme des partenaires opportunistes. Néanmoins, en 2007, A. Merkel fit un affront à la Chine en recevant à Berlin le Dalaï-Lama, le chef spirituel du Tibet occupé par l’armée chinoise. Les dirigeants chinois écumèrent. Ils annulèrent les rencontres diplomatiques et menacèrent de résilier de nombreux contrats. De puissants directeurs d’entreprises comme Jürgen Hambrecht, Directeur de BASF, invitèrent à traiter les différends dans le calme. La chancelière se montra imperturbable, même si son attitude évolua. Lors de sa dernière visite à Pékin, elle remit une liste mentionnant les noms des dissidents emprisonnés, et elle aborda timidement le thème des droits de l’homme. La direction du Parti communiste n’en fut pas du tout embarrassée. A. Merkel est convaincue que la Chine veut devenir à n’importe quel prix une grande puissance. Et la crise financière a évidemment accéléré ce processus.
    Berlin souhaite entretenir les meilleurs rapports avec Pékin. Mais comment peut-on en même temps envisager des liens très étroits avec un Etat et critiquer ses entorses aux droits de l’homme et aux règles internationales ? A. Merkel doit soigner ses rapports sans donner l’impression qu’elle est prête à tout sacrifier pour le sacro saint « droit des affaires ». Elle encourageait les acteurs de l’économie allemande qui s’étaient rendus à Pékin en juillet 2010 à ne pas donner libre cours à leur courroux sur la « piraterie industrielle ». Hambrecht, le patron de BASF s’était déjà plaint à ce propos de l’attitude de Pékin, expliquant que cela « ne répondait pas aux attentes de notre partenariat ».

    Pékin finance la dette de Washington

    A l’avenir et pour leur propre intérêt, les Allemands devront apprendre à ne pas s’incliner et mettre en avant la défense des valeurs dites « démocratiques » afférant aux Etats de droit. En Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, les dirigeants chinois se présentent sous le jour d’un Etat capitaliste autoritaire. Par conséquent, si l’Allemagne et l’ensemble des démocraties occidentales veulent conserver leur influence dans le tiers monde, ils ne devront pas brader leurs principes fondamentaux. Par ailleurs, les Etats-Unis ont financé par le crédit leur consommation et sont devenus tributaires de Pékin. Les conséquences de cette dépendance motivent des intérêts de géopolitique : sur le théâtre afghan, pendant que les GI mènent la guerre contre les Taliban, la Chine investit dans les ressources minières de ce pays. Depuis des années, la Chine est le plus grand créancier de l’Oncle Sam. Cela signifie qu’elle peut spéculer à sa guise sur le dollar. Les Etats-Unis pourront sortir de cet étau, à condition de revenir à une économie saine en relançant notamment l’épargne des ménages. Nous pourrions bien entendu étendre ce raisonnement au continent européen qui souffre des mêmes maux et mentionner la Grèce, l’Irlande ou l’Espagne menacées de faillite nationale. De plus, ces nations sont susceptibles d’entraîner la zone euro dans une très grande fluctuation. Ce mécanisme nuirait aux Allemands qui se verraient sanctionnés dans leur politique d’exportation. La mission première de l’Europe est simple : A. Merkel, Sarkozy et les chefs d’Etat européens doivent empêcher la faillite des pays membres de la zone euro en remettant le plus vite possible l’Union monétaire sur des bases solides. Mais en s’engageant début octobre à financer la dette de la Grèce et en la soutenant dans le cadre de ses futures émissions d’obligations à long terme, la Chine a une fois de plus illustré sa toute puissance au détriment de l’Union européenne. L’objectif de cette perspective politique n’a jamais été la sauvegarde des intérêts communautaire. Bien au contraire, l’UE est un cheval de Troie du mondialisme qui a pour but occulte la mort économique de ce continent. Ayant gagné cette bataille, la Chine s’appliquera ensuite à faire flotter sur les crêtes du monde l’étendard de son idéologie déshumanisée, naturaliste et païenne.

    Annuellement, 900 000 universitaires chinois diplômés

    C’est pourquoi nous ne pouvons que douter de la réussite des hommes d’affaires allemands qui ont pris le parti de défendre encore plus fortement qu’auparavant leurs avancées technologiques contre les insistances et les ruses de Pékin. Etant donné que l’Empire du Milieu s’attaque à l’industrie de la République fédérale, la protection de la propriété intellectuelle devient une question de survie. L’économie fédérale profite encore du fait qu’un ingénieur est mieux formé en Allemagne qu’à Pékin ou à Guangdong. La politique de formation s’avère par conséquent extrêmement vitale pour l’économie fédérale. Mais pour combien de temps encore ? 900 000 Chinois terminent chaque année leur formation universitaire, 500 000 sortent avec un diplôme d’ingénieur et 230 000 étudient à l’étranger. Parlant d’une agonie annoncée, un patron de l’industrie automobile allemande commente : « Soit nous renonçons à ce marché gigantesque en pleine croissance, soit nous nous soumettons aux conditions des Chinois ».

    Laurent Glauzy
    tiré de l’ Atlas de géopolitique révisée, tome II

    http://www.contre-info.com/chine-le-fossoyeur-de-la-technologie-allemande#more-30662

  • Pourquoi l’Allemagne exporte plus de fromage que la France

    L’Allemagne exporte davantage de lait et de fromage que la France. Elle bâtit son avantage compétitif en aval, quand le lait ne relève plus de l’agriculture mais de l’industrie. Avec une politique de l’offre et non de la demande. Les Français ont un gros complexe vis-à-vis des Allemands. Un complexe industriel : la manufacture pèse deux fois plus de l’autre côté du Rhin que de ce côté-ci. Elle dégage un colossal excédent commercial là-bas contre un déficit significatif ici. Les Français ont tort. Le problème n’est pas l’industrie, mais la compétitivité. Leur économie a longtemps exporté plus de services, plus de produits agricoles que son voisin. Ce n’est plus le cas. Depuis 2001, l’Allemagne vend davantage de services à l’étranger. L’écart des exportations entre les deux pays approche 50 milliards d’euros. Encore plus frappant : depuis 2005, la première puissance industrielle européenne a aussi dépassé la France sur les produits agricoles. Son avance va sur les 25 milliards. Elle vend même… plus de fromage que la France. En une décennie, elle en a augmenté ses volumes exportés de 23 %, contre 8 % côté français. Sans avoir jamais eu un ministre proclamant que labourage et pâturage sont les deux mamelles du pays ! L’exemple du lait et des produits laitiers est éclairant, car il révèle l’imbrication des causes politiques, économiques, sociales, culturelles… et industrielles dans ce qui fait la compétitivité d’une filière et aussi d’un pays. Pour expliquer la performance allemande, les éleveurs français invoquent la taille des exploitations. A première vue, ce n’est pas évident. Des deux côtés du Rhin, les fermes ont en moyenne une quarantaine de vaches. Il y a des petites unités dans le sud de l’Allemagne et dans les montagnes françaises, comme il y en a des grandes dans le septentrional Schleswig-Holstein ou en Bretagne. Mais derrière les moyennes, l’Allemagne favorise la grande taille par quatre mécanismes. Le premier est culturel. Dans le nord du pays, l’héritage passe par un droit d’aînesse. Un seul enfant reprend l’exploitation. Comme il ne s’est pas endetté pour racheter les parts de ses frères et sœurs, il peut donc investir. Le deuxième mécanisme est politique : les autorités allemandes subventionnent d’abord les grands projets d’investissement dans les fermes, tandis que Paris saupoudre (comme souvent). Le troisième facteur est social : c’est l’absence de SMIC en Allemagne. Contrairement à l’industrie, il n’y a pas de convention collective fixant un salaire minimum. Les éleveurs allemands peuvent donc embaucher de la main d’œuvre peu payée, souvent venue des pays de l’Est. Enfin, la quatrième raison est sanitaire : les normes pesant sur les installations deviennent très lourdes et donc coûteuses dès que la ferme compte plus de 100 vaches en France, contre 300 en Allemagne. Petits ou grands, les éleveurs allemands ont deux autres atouts dans la manche. Le premier est un régime particulier de TVA. Ils peuvent opter pour le « Pauschalierung » qui leur permet de ne pas reverser au fisc la différence entre la TVA reçue sur leurs ventes et celle payée sur leurs achats. Le deuxième est un soutien aux énergies renouvelables, avec des prix élevés d’achat de l’électricité ainsi produite, garantis sur vingt ans. Des milliers d’unités de biogaz ont été construites. Des panneaux solaires couvrent beaucoup de hangars agricoles. Les éleveurs louent même des toits d’entrepôts à des entreprises ! Et pourtant… la compétitivité laitière allemande ne vient pas de cette brochette d’avantages. Les experts de l’Institut de l’élevage, qui ont étudié la question de près, sont formels : les coûts de production du lait ne sont pas très différents dans les deux pays. L’ajustement se fait par les revenus : les éleveurs français gagnent moins d’argent de ce côté-ci du Rhin. Lors d’une rencontre entre éleveurs des deux pays, un Français a demandé à un Allemand comment il faisait pour s’en sortir. L’Allemand, qui s’en sortait très bien, a pris la question pour un compliment ! Suite sur Les Echos => http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0203090688987-pourquoi-l-allemagne-exporte-plus-de-fromage-que-la-france-624330.php