Science et techniques - Page 39
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Jacques Collin : « L’intelligence des plantes est démontrée par la CIA »
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NBIC : homme augmenté ou homme asservi ?
En France, le transhumanisme est une notion médiatiquement récente : inventer une néo-humanité passe plus par la défense des droits sexuels à la sauce LGBT que par une transformation mécanique des individus.
Mais cette notion d’une humanité augmentée par la technique n’est pas qu’un fantasme de science-fiction ou le rêve de quelques savants à l’éthique atrophiée : c’est le projet soutenu par Google, l’entreprise la plus puissante du monde. Ce soutien n’est pas qu’une posture “citoyenne” : c’est un axe de développement stratégique qui pousse le moteur de recherche à acheter, fin 2013, huit sociétés de robotique, dont Boston Dynamics, spécialiste de la simulation humaine (comportement et physiologie). Et qui a poussé Apple à recruter des experts en médecine connectée et à nommer l’un de ses membres PDG de Calico, société créée par Google pour lutter contre le vieillissement.
Cette alliance du virtuel et du réel a un nom : NBIC, pour Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives. L’idée est de faire converger ces sciences pour améliorer les performances humaines – voire l’espèce humaine, les transhumanistes n’hésitant à prédire l’immortalité pour ceux qui auront accepté de s’augmenter convenablement : Laurent Alexandre, président de DNAvision, leur thuriféraire français, le promettait lors d’une conférence TED à Paris, le 6 octobre 2012, et 2045 est la date magique à laquelle l’humanité est censée pouvoir s’affranchir de la mort (le site de propagande 2045.com regroupe tous les éléments nécessaires pour comprendre l’idéologie sous-jacente).
Le signe NBIC lui-même, qui se présente comme une évidence, est déjà une façon de forcer le débat en présentant cette alliance comme une convergence économique “naturelle”. Les biotechnologies regroupent le séquençage du génome et la biologie de synthèse. Avec un coût du séquençage désormais inférieur à 100 euros (selon les pays et les acteurs), le marché est gigantesque, puisque connaître son génome c’est maitriser sa santé. La femme du co-fondateur de Google, Sergey Brin, a ainsi fondé la société 23andMe, spécialisé dans le séquençage et la détection des problèmes médicaux (jusqu’à ce que le gouvernement américain lui demande de suspendre cette activité). [...]
Philippe Mesnard - La suite dans L’AF 2882
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Doute climatique
Episode 1 : La terre ne se réchauffe pas
Le changement climatique est devenu une nouvelle religion. Ses grands prêtres considèrent que la messe est dite et répètent en boucle fermée leur litanie :
- la terre se réchauffe et la température moyenne du globe pourrait augmenter de 6° en un siècle,
- les émissions de CO2 d’origine humaine sont coupables de ce réchauffement,
- les conséquences pour la planète seront catastrophiques avec notamment une montée du niveau des océans, la fonte de la banquise, l’accroissement de l’amplitude des tornades,
- seule une réduction drastique des émissions de CO2 peut encore éviter la catastrophe,
- et bien évidemment, il y a un parfait consensus scientifique sur le sujet donc il est inutile d’en discuter, il faut agir !
Les hérétiques qui osent contester le moindre aspect de la doctrine sont fustigés par les inquisiteurs climatiques et accusés d’être des suppôts des intérêts pétroliers ou des néo-conservateurs.
Et pourtant, il y a de très sérieuses raisons de douter de tout cet édifice. On peut même affirmer qu’il est très probable que tout est à peu près faux : la terre ne se réchauffe plus, les émissions de CO2 d’origine humaine ont un rôle négligeable sur la température du globe, et le consensus scientifique n’existe absolument pas.
Commençons par la première observation, la plus fondamentale : la terre ne se réchauffe plus depuis 1997.
Selon le « Climate Research Unit » de l’université d’East Anglia et son directeur Phil Jones, qui fait autorité en la matière, la température moyenne sur toute la superficie du globe est constante depuis 1997, dans une période où a pourtant été envoyé dans l’atmosphère près d’un tiers de tout le CO2 émis depuis le début de l’ère industrielle. Phil Jones est l’un des principaux pourvoyeurs de données du GIEC. Richard Lindzen, titulaire de la chair Alfred Sloan du MIT, ancien auteur principal du GIEC, confirme les observations d’East Anglia. Plusieurs autres instituts indépendants très réputés concluent également à la stagnation de la température du globe : GISS, NOAA, HadCRUT, UAH, RSS.
De fait, même le GIEC dans son dernier rapport s’est résigné à admettre que la température du globe est stable depuis plus de 15 ans. Mais il parle de palier, d’une sorte de pose avant la reprise de l’ascension. Evidemment la courbe en « Hockey Stick » qui montrait une ascension brutale de la température du globe depuis le début de l’ère industrielle était beaucoup plus saisissante. Mais on sait maintenant qu’elle était une imposture, qui a permis à Al Gore et consorts de s’enrichir. Le GIEC n’y fait plus aucune allusion mais son nouveau paradigme du palier est une autre forme d’imposture.
L’hypothèse de loin la plus probable est celle du cycle de soixante ans bien connu des spécialistes du soleil. Depuis plusieurs siècles, la température moyenne du globe monte, stagne, baisse, stagne, puis remonte dans un mouvement de sinusoïde de période 60 ans. La dernière phase de refroidissement a eu lieu de 1945 à 1960. Elle a été suivie d’une stagnation de 1960 à 1975, puis d’une phase de réchauffement de 1975 à 1997 : c’est cette période qui a donné naissance à la théorie du réchauffement climatique. Le réchauffement de 1975 à 1997 a été de 0,6°C. Il était comparable de 1915 à 1940, alors que le taux de CO2 dans l’atmosphère était beaucoup plus faible.
Depuis 1997 la température stagne alors que le taux de CO2 continue à augmenter. Nous sommes en fait en haut du cycle et il est très probable que la température va commencer à baisser.
Le GIEC laisse entendre que malgré cette pose, nous sommes sur une tendance globale haussière. En fait les scientifiques pensent le contraire.
D’après S.I. Akasofu (2010) la terre se remet lentement du dernier coup de froid dû à une sieste du soleil, le « Minimum de Maunder », intervenu sous Louis XIV. Depuis cette époque, la température s’élève d’un quart à un demi-degré par siècle, avec une modulation par le cycle solaire de 60 ans. Ce cycle se corrèle parfaitement avec la vitesse du soleil par rapport au centre de gravité du système solaire. Les variations de l’irradiance solaire sont causées par celles du diamètre du soleil, liées à son mouvement par rapport à celui des planètes. Un article de N. Scafetta de 2009 mettait cet effet en évidence mais il n’est pas même cité par le GIEC.
Par ailleurs, selon S.K. Solanski de l’Institut Max Planck (2004), le soleil sort d’une période de 50 à 60 ans d’activité intense sans équivalent depuis 6000 ans. La tendance est en train de s’inverser laissant entrevoir une période plus froide.
Le consensus actuel est ainsi clair : la terre ne se réchauffe plus depuis plus de 15 ans et va très vraisemblablement entrer dans une période de refroidissement.
Nous verrons dans notre prochain épisode que le CO2 est un parfait innocent.
DANTON
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« Le progrès technique est-il un mieux ? »
Le Centre d’Études et de Prospective sur la Science (CEP) tient sa journée de conférences annuelle, ouverte à tous, sur le thème : « Le progrès technique est-il un mieux ? » le samedi 12 avril 2014, à l'auditorium du lycée La Salle Saint-Nicolas, 6 Rue Vaudétard, 92 132 Issy-les-Moulineaux.
Conférenciers :
- Claude Polin ("La technique avancée peut-elle libérer l'homme ?"),
- André Eggen ("L’être humain deviendra-t-il prisonnier de son génome ?"),
- Docteur François Plantey ("Sur les progrès de la médecine"),
- Dominique Tassot ("L'homme apprenti-sorcier").
Programme détaillé sur le site Internet du CEP.
Formulaire d’inscription à imprimer et renvoyer à l’adresse indiquée. Pour tout renseignement, courrier électronique à cep.colloques@gmail.com , ou téléphone : 01 70 25 14 45 (Maxime), doté d'un répondeur.
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Entretien avec Xavier Raufer: Disparition du vol malaisien : l’échec du tout-technologie…
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
Voilà une grosse semaine que le vol malaisien MH 370 a disparu. D’où votre question : mais où est passé le hi-tech ?
Un avion de 300 tonnes, 70 mètres de longueur et d’envergure, s’est volatilisé. Or, souvenons-nous hier encore des râles d’extase de médias naïfs ou complices sur l’infaillible surveillance hi-tech planétaire… Mais que font à présent les satellites ? Et Prism, Echelon, et ces balises sous-marines entendant éternuer un phoque à 40 kilomètres ? À quoi servent en cas de drame ces (indéniables) merveilles techniques ?Ici, le scandale est d’abord celui d’outils de cyber-surveillance pour lesquels, mondialement, un millier de milliards a sans doute été dépensé depuis le 11 septembre. Car ces outils hi-tech ont été perfectionnés et déployés justement pour que plus jamais, un avion de ligne ne puisse servir de missile de croisière. Or MH 370 disparaît et cent soixante-dix heures plus tard, rien. Sauf, dans la bouche de porte-parole « autorisés », une cascade d’aveux d’ignorance. On « n’écarte aucune hypothèse »… on suppute… on imagine… Sauf si c’est bien sûr autre chose. À quand l’intervention des Martiens ?
Une piste terroriste iranienne a été évoquée par certains médias. Cela vous semble-t-il sérieux…
On entend les mêmes âneries à chaque accident aérien. Or, fatalement, dans chaque vol long-courrier, il y a une nièce d’ayatollah, un oncle de jihadi et deux porteurs de passeports bidouillés. En Afrique par exemple, l’artisanat du passeport-bidon est d’autant plus prospère que, dans une société tribale, l’identité personnelle irrévocable est une vue de l’esprit.
Vous évoquez ce que le lobby militaro-industriel américain nomme « Eye In The Sky ». C’est vrai qu’on les entend moins aujourd’hui… Bref, l’hyper-technologie peut-elle remplacer l’intelligence humaine ?
De fait, grand silence des idolâtres de l’intelligence des machines, vantant la capacité des ordinateurs à tout résoudre bien plus vite que la pauvre cervelle humaine. Ici, le vrai problème n’est pas dans le progrès technique – Merveilleux ? Inquiétant ? Il est là, c’est ainsi. Nul ne veut revenir à la pierre taillée et l’auteur moins encore, enchanté qu’il est du confort de travail offert par cette réelle prothèse du cerveau humain qu’est l’informatique.
Le problème n’est pas non plus dans l’exaltation mystique de Silicon Valley devant ses cyber-créations, l’idée qu’un jour Super-Google règnera sur le monde, empêchant une bête humaine enfin domptée de sévir comme elle le fait depuis toujours. Les Californiens ont l’âme techno-religieuse : laissons-les jouer avec leurs cyber-sectes type « Singularity ».Le vrai problème, encore, est le traitement que la presse-des-milliardaires (les quotidiens rachetés par de grosses fortunes, suivez mon regard) réserve à ces affaires. Devenus les larbins de messieurs Niel, Pigasse & co, d’ex-journalistes font une com’ extatique à tous ces progrès techniques, e-commerce, etc – Par une amusante coïncidence, à tout ce qui enrichit les magnats qui les emploient.
Exemple parmi d’autres : la délirante publicité naguère faite dans ces médias pour les logiciels de « police prédictive »… en fait aussi efficaces que ceux des sites de rencontre en ligne, car usant des mêmes algorithmes.
Là comme ailleurs, nulle critique ! L’extase hi-tech, obligée et unique voie du progrès. Vous avez un doute ? Ringard, va… Lisez ces journaux depuis une semaine. Rien sur l’effarant échec d’Eye In The Sky, Washington réduit à implorer les internautes d’aller scruter les océans. Or devant cela, la presse d’information se tait. Dans un premier temps, on crie au miracle. Vient le désastre et les mêmes s’écrasent. Là est le vrai scandale.
Entretien avec Xavier Raufer dans Boulevard Voltaire
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Qui deviendra le maître du monde ? « La stratégie secrète de Google… »
Les lecteurs de Médias Presse Infos se souviennent peut-être du post que j’avais envoyé il y a deux mois intitulé Vivre 1.000 ans ? Cette prétention à l’éternité de la vie humaine est soutenue par un médecin, le Dr Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, multidiplômé et futurologue. Nous le voyons réapparaître dans le JDD du 8 février dernier. Il est interrogé sur le futur de l’humanité compte tenu des nouvelles découvertes récentes en matière de bionique.
Mon ouvrage L’Ultime Transgression abordait l’ensemble de ces questions prenant en compte les progrès en biologie, en génétique et en bionique (informatique). Il est impossible de résumer une somme de recherches effectuées au fil des ans. Mais une idée générale s’en détache. L’homme prétend créer la vie à la place de Dieu lui-même.
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Danger des ondes des téléphones portables [Documentaire complet]
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Enquêtes sur les ondes electromagnétiques
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La science contre le gender : des structures cérébrales spécifiques entre hommes et femmes
12/02/2014 – CAMBRIDGE (NOVOpress) - Une équipe de chercheurs de Cambridge vienne de publier dans le prestigieux magazine Neuroscience and Biobehavioral Reviews les résultats d’une méta-étude portant sur la recherche des structures des cerveaux de ces 20 dernières années.
Ils ont testé les volumes et répartition cérébrales par sexe à partir d’études publiées en 1990 et 2013, soit 126 articles portant sur des enfants jusqu’à à des personnes de 80 ans. Ils ont constaté qu’en moyenne les hommes avaient des cerveaux plus volumineux de 8 à 13% que les femmes mais répartis de manière inégale selon les emplacements tels que matière grise, matière blanche, cerebrum etc.
Plus spécifiquement les hommes ont des volumes supérieurs et une plus grande densité de tissus sur l’hippocampe, cortex insulaire, le putamen et le lobe droit…..
De leur côté les femmes ont des cerveaux plus développés sur le lobe frontal et droit. « Ces résultats montrent une asymétrie lié au sexe dans le développement du cerveau, souligne Amber Ruigrok, qui a conduit cette partie de l’étude. Pour la première fois nous avons pu compiler un volume de données important et établir qu’il existe des différences structures entre les cerveaux des hommes et des femmes. Cela ne doit plus être ignoré en neuroscience et en particulier dans les traitements de conditions psychiatriques. »
Le Professeur Suckling ajoute que « ces différences dans le système limbique explique les ratios inégaux en pathologies telles que autisme, schizophrénie et dépression selon le sexe des individus ». La science va-t-elle mettre un terme aux délires des partisans de la “théorie du genre” ?
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Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner
Vu sur usine-digitale.fr :
« Suite aux révélations du journal allemand Der Spiegel sur l’étendue de l’infiltration de la NSA dans les infrastructures informatiques, voici une liste de 10 outils de cyberespionnage stupéfiants utilisés par la National Security Agency.
Le journal allemand Der Spiegel a lancé des révélations chocs sur le cyberespionnage à partir de documents confidentiels partagés par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Voici un palmarès des outils les plus fous utilisés par la National Security Agency pour nous espionner.
Il semblerait que pour chaque porte verrouillée par les fournisseurs d’équipements réseaux, les produits informatiques et les télécoms, la NSA possède une clé. La liste complète de ces outils disponible ici.FEEDTHROUGH
Juniper Networks n’est ni plus ni moins que le 2e équipementier mondial de systèmes réseaux pour entreprises. Ses pare-feux Netscreen permettent de faire respecter la politique de sécurité d’un réseau informatique, définissant quels types de communication y sont autorisés. La NSA inflitre ce périmètre sécurisé grâce à Feedthrough.
DEITYBOUNCE
Deitybounce permet d’installer des logiciels malveillants de façon permanente, notamment sur les serveurs “PowerEdge” du fabricant mondial de PC Dell. La NSA implante son malware dans les “BIOS”, ces logiciels sur la carte mère d’un ordinateur qui sont les premiers éléments installés au démarrage de l’appareil. Le PC ou serveur infecté semble fonctionner normalement, et même s’il est nettoyé, et son contenu entièrement effacé, les logiciels espions de la NSA restent logés de façon invisible. Dell a répondu à cette révélation.
JETPLOW
Jetplow permet d’installer des logiciels espions permanents dans les pare-feux du géant mondial des réseaux informatiques Cisco. Il peut aussi “modifier le système d’opération des pare-feux de Cisco au démarrage”. Une option de “porte dérobée permanente” permet aussi “un accès complet”. Cisco a répondu à cette révélation.
HEADWATER
Headwater nstalle une “porte dérobée permanente“ (Persistent Backdoor) sur certains routeurs du fabricant de matériel informatique chinois Huawei. Ces “implants” espions peuvent être installés à distance via internet.
NIGHTSTAND
Nightstand est un appareil sans fil d’exploitation et d’insertion de données, “typiquement utilisé quand on ne peut accéder à une cible via une connexion internet.” Il permet des attaques de loin, jusqu’à près de 13 kilomètres de distance de la cible.
PICASSO
D’apparence assez habituelle voire désuète, Picasso est un téléphone sans fil avec puce GSM (dont deux modèles de Samsung) qui permet de “collecter les données d’utilisateurs, des informations de géolocalisation et le son d’une pièce”. Ces données peuvent être récupérées via un ordinateur portable ou bien par SMS “sans alerter la cible”.
COTTONMOUTH-I
Pour le novice, cet outil ressemble à un port et câble USB inoffensifs. Mais à l’intérieur, se cache une carte mère qui fournit “un pont sans fil dans un réseau cible, ainsi que la possibilité d’introduire des logiciels « exploit » sur des ordinateurs portables ciblés.” (Un “exploit” permet à un logiciel malveillant d’exploiter une faille de sécurité informatique dans un système d’exploitation ou un logiciel.) Autrement dit, la NSA peut introduire un cheval de Troie dans n’importe quel ordinateur.
IRATEMONK
Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqués par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes à l’exception de la dernière, des entreprises américaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l’ensemble des instructions et des structures de données qui sont intégrées dans le materiel informatique.
TOTEGHOSTLY 2.0
Toteghostly 2.0 est un implant logicel à destination du système d’exploitation Windows Mobile, qui permet d’extraire et d’installer des données à distance. La NSA peut ainsi accéder aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, géolocalisation, fichiers audio et vidéo, etc. de l’appareil.
CANDYGRAM
Candygram est une “station GSM active”, qui permet d’imiter le comportement d’une tour de téléphonie cellulaire et ainsi de repérer et monitorer des téléphones portables. Quand un appareil ciblé entre dans le périmètre de la station Candygram, le système envoie un SMS à l’extérieur du réseau à des téléphones “espions” préalablement enregistrés.
Tout cela sans compter Dropoutjeep qui permet à la NSA d’installer des logiciels espions sur les iPhone, et sur tous les appareils iOS et collecter ainsi des données sans que la “cible” s’en aperçoive. »
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