C’était un choix de civilisation. Les électeurs ont tranché. À 38,52 % des inscrits (soit moins de 4 électeurs sur dix), les Français ont donc élu le candidat des riches, celui des gagnants de la mondialisation. Ceux qui ne sont rien, les Gaulois réfractaires, les gilets jaunes, les soignants non vaccinés flanqués à la porte, les oubliés de la France profonde, les économiquement trop faibles pour se payer le luxe d’habiter loin des foyers d’insécurité et les victimes de l’islamisation de la France ont perdu la bataille. Mais pas la guerre. Ils ne sont pas les seuls : il y aura d’autres perdants parmi les plus jeunes et les plus âgés. Sans peut-être avoir pris toute la mesure du choix, les électeurs d’Emmanuel Macron ont signé pour cinq ans de plus d’effacement d’une de ces valeurs cardinales qui ont fait la grandeur de notre civilisation : la défense des faibles.
social - Page 136
-
Macron 2 : la victoire des puissants contre les faibles
-
Pierre-Joseph Proudhon Une conception conflictuelle du monde 1/2

Par Ego Non
Si l’Éducation nationale faisait son travail, elle mettrait au programme des lycées les classiques de la pensée politique, au même titre que les grands auteurs du patrimoine littéraire. L'homme deviendrait alors un animal politique. Ego Non, qui tient la chaine YouTube du même nom, nous offre plus qu'une session de rattrapage - une introduction à l’art de (se) gouverner.
Le monde est-il Un ou Multiple ? Une seule réalité substantielle soutient-elle l'univers ou bien celui-ci est-il composé dune pluralité de substances ? La théorie qui définit la réalité comme une multiplicité d’êtres distincts irréductibles est nommée « pluralisme », et cette dernière trouve sa contrepartie dans le « monisme » qui explique tout l’univers a partir d'un élément unique, dune seule réalité, dont les multiplicités apparentes du monde ne seraient que des manifestations.
-
Scandale des Ehpad ORPEA : Enquête ouverte par le parquet de Nanterre, suite à un signalement du gouvernement

Enquête ouverte, suite à un signalement par le gouvernement sur le scandale des Ehpad Orpea. Pour mémoire, l’affaire Orpea a éclaté au grand jour par l’ouvrage d’investigation du journaliste Victor Castanet : Les fossoyeurs : Révélations sur le système qui maltraite nos aînés
Lien permanent Catégories : insécurité, magouille et compagnie, santé et médecine, social 0 commentaire -
#111 - Philippe Arondel pour une réflexion sur la "Grande Démission"
-
Twitter & Musk : l’argent n’a pas d’odeur, mais il a le pouvoir

Même pas peur ! 24 heures après l’officialisation du rachat de Twitter par Elon Musk, Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, n’a-t-il pas rappelé que la plate-forme de micro-messages devrait se conformer aux nouvelles règles européennes en matière de liberté d’expression ? On attend avec délectation le tweet de réaction d’Elon Musk. Sachant que l’absence de tweet est presque plus humiliante encore que la réponse cinglante.
-
“Scrutin après scrutin, la question du poids électoral des retraités devient centrale, car nous sommes dans une société qui vieillit”

De Jérôme Fourquet interrogé par Eugénie Bastié dans Le Figaro :
Le centre de gravité de la vie politique française est-il passé à gauche ?
Pas vraiment. Si on le fait total Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan, cela représente plus de 30 % en faveur de la droite nationale. Parallèlement, Emmanuel Macron avec ses près de 28 %, affiche un positionnement idéologique nettement plus à droite qu’en 2017. Il a d’ailleurs perdu une partie de son électorat de gauche cette année, qui a été plus que remplacé par l’apport d’électeurs de droite. Ainsi, 45 % de l’électorat de Sarkozy du premier tour de 2012 ont voté pour Emmanuel Macron au premier tour cette année. Alors certes, Mélenchon a fait un assez gros score, mais il a été porté par une mécanique de vote utile, qui a quasiment tout siphonné à gauche. Et ce bloc mélenchoniste est aujourd’hui minoritaire face aux deux blocs macroniste et de la droite nationale.
-
L'indécence sociale contre le Travail français.
J’appartiens à une famille de pensée « royaliste sociale » dans laquelle la question de l’argent n’est jamais première sans pour autant qu’elle soit négligée ou oubliée : simplement, l’argent est remis à sa place qui est de servir et non d’asservir. L’Eglise catholique enseignait jadis que l’argent peut être « un bon serviteur » mais qu’il est un « mauvais maître », et que toutes les richesses de Crésus, d’Harpagon et d’Onassis ne leur assuraient pas, en tant que telles, leur place au paradis. Ces leçons simples n’ont visiblement plus court dans un monde dominé, au sens fort du terme, par l’Argent avec un « A » majuscule, et c’est même l’hubris qui semble désormais tout écraser, avec le mépris envers les autres qui, le plus souvent, l’accompagne. J’en veux pour preuve deux informations de ces derniers jours, révélatrices, et qui concernent, même si cela semble en partie plus « mondialisé » que strictement national, notre pays, la France, celle que courtisent les deux finalistes de l’élection présidentielle…
-
Le nombre de faillites d’entreprises repart à la hausse

Le réel a l’outrecuidance de ne pas attendre le second tour pour se faire rappeler au bon souvenir des Français… Au premier trimestre, 9 972 entreprises ont fait l’objet d’une procédure pour défaillance. Un chiffre en augmentation de 35 % par rapport à la même période de l’année précédente.
-
Faute de Z, seule l’explosion économique et sociale peut encore sauver la France !

Marc Rousset*
Que tous les Français prennent la peine de lire ces quelques lignes prophétiques extraites du livre de Lucien Jerphagnon, Histoire de la Rome Antique.
Lucien Jerpaghon nous fait revivre l’attitude insouciante et inconsciente des Romains à la fin du IVe siècle, au début des Valentiniens : « Certes, les invasions définitives ne tarderont pas, personne ne le sait encore, ou presque, mais pour ce qui est des fameuses portes, nous avons pu nous rendre compte qu’elles n’étaient plus guère étanches, et qu’un fameux volume de Barbares les avaient déjà franchies sans trop de peine, avec armes, bagages et famille.
-
Mensonges sur le pouvoir d'achat
On sait que la première victime de la guerre c'est toujours la vérité. Le conflit en Ukraine nous le confirme jour après jour.
Or, un affrontement politique binaire tel que le deuxième tour de l'élection présidentielle à la française, s'inscrit dans la même logique, bafouant les principes dont se réclame la démocratie.
Le débat public a été bloqué par la non-campagne du premier tour. Or, il va manifestement s'investir maintenant, se cristalliser, sur un certain nombre de mensonges.
L'un des plus grossiers portera, – le plus important, aux yeux des Français nous prévient-on donc aimablement dans les gros médias, – sur la question dite du "pouvoir d'achat".
