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social - Page 137

  • Georges Sorel : socialisme et violence 4/4

    La violence, antidote aux bassesses d’âme

    Pour Sorel, il est évident que cette émergence du socialisme de la violence se fera au détriment du vieux monde bourgeois. Si la violence est une notion positive parce que créatrice, il faut qu’elle s’attende à des oppositions farouches. Sorel se propose de délimiter le territoire du conflit et de situer l’ennemi en face. La civilisation, c’est l’ennemi n°1 du socialisme naissant, ennemi qui s’appuie sur 2 autres instances du vieux monde : la démocratie et l’État. Les troupes qui défendent ces citadelles sont variées et quelquefois ennemies en apparence : c’est le camp de la bourgeoisie (libéraux, radicaux, partisans du capitalisme pur et dur, droite conservatrice) et des pseudo-socialistes (les membres responsables des partis réformistes, la « gauche » démocratique, les progressistes de toutes tendances).

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  • Georges Sorel : socialisme et violence 3/4

    Dans son ouvrage sur la « droite révolutionnaire », suivi de Ni droite, ni gauche, l’historien Z. Sternhell intitule un de ses chapitres : « La révolution des moralistes ». Sorel est donné dans ce chapitre comme l’un des représentants les plus remarquables de ce courant « moraliste ». Face au révisionnisme libéral de Bernstein et de Jaurès, attachés aux valeurs libérales traditionnelles (à propos de ces valeurs, Lafargue parlait de « grues métaphysiques », cité par Sternhell p.81), les « moralistes » sont les hommes du refus de tout compromis déshonorant : compromis avec les valeurs de la société bourgeoise, compromis avec le matérialisme sous toutes ses formes, c-à-d. : marxiste, bourgeois (on retrouve ce même sentiment dans d’autres groupements européens de notre époque: Congrès de Hoppenheim (1928), Congrès du Parti Ouvrier Belge (manifeste du 3 juillet 1940), où De Man évoque une révolution spirituelle et éthique devant les congressistes). Ce « socialisme éthique », on le retrouve à l’origine de ce mythe de la violence.

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  • Pourquoi la gauche a-t-elle perdu les classes populaires, par Stéphane Beaud, Michel Pialoux.

    On se souvient de cette apostrophe prémonitoire de Pierre Mauroy, dans son fief socialiste du Nord, quinze jours avant la fin de la campagne du premier tour des élections présidentielles de 2002, rappelant à Lionel Jospin qu’il pouvait employer le mot de « travailleur » dans sa campagne.

    Cet « oubli » du candidat, qui est aussi celui de son « atelier de campagne », était significatif : le « cœur de cible » du PS, comme disent les spécialistes du marketing, était bel et bien les classes moyennes, celles pour lesquelles avaient été faites les principales réformes de la seconde partie de la législature Jospin, notamment la baisse d’impôts inspirée par Laurent Fabius. À ce titre, il entérinait la disparition des ouvriers dans la tête des hiérarques du PS, qui ont sans doute pensé qu’en dépit de tout, la baisse du chômage, les 35 heures, les emplois jeunes, la prime à l’emploi, etc. leur feraient regagner naturellement « leur camp » et retourner « au bercail », comme si le retour de la croissance et la baisse du chômage devaient se traduire mécaniquement par la fin du désamour entre la gauche et les classes populaires.

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  • Georges Sorel : socialisme et violence 2/4

    L’apologie concomitante du monde rural constitue, chez les socialistes français, une véritable critique de « la réduction économiste de la réalité humaine » (Idée générale de la Révolution). Mais cette apologie ne doit pas être confondue avec un quelconque attachement réactionnaire au monde paysan. L’idéologie socialiste de Proudhon défend la production agricole sans lui coller des valeurs de droite, telles que le fit l’État français entre 1940 et 1944.

    La terre et l’industrie sont 2 facteurs de travail et de production reliées par un système englobant de fédérations. Et la révolution est « le refus de la réduction d’un ordre social pluridimensionnel à la seule finalité économique » (P. Pastori, op. cit.).

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  • Sur la page FB de nos amis du GAR : monarchiste parce que social.

    En ces heures particulières de la vie de notre pays, il est temps de reposer la question institutionnelle : si nous sommes royalistes, ce n'est pas par hasard ou par idéologie, mais par l'étude de l'histoire, "champ d'expérience politique", et par la conviction profonde que la Monarchie royale est la mieux à même d'incarner la justice sociale et de préserver les intérêts du "pays réel" des travailleurs, des métiers, des régions...

    Oui, la Monarchie qu'il faut instaurer pour le XXIe siècle doit être sociale, et elle doit favoriser la vie et l'épanouissement des Français, dans leurs cadres sociaux et professionnels, en permettant aussi la création de "corps de métiers" capables de défendre autant la qualité du travail que de permettre la protection des travailleurs. Tel est le sens de "sociale et corporative".

    Sources : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/

  • Politique & Eco n° 282 : La relance économique par la baisse des impôts et des charges

    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Denis Louvel, consultant et chef d’entreprise, pour son livre : »Réussir la relance économique : La découverte qui apporte l’espoir » Editions Bookelis.
    Pourquoi certains plans de redressement économiques apportent des résultats alors que d’autres sont inefficaces voire aggravent la situation ? A l’heure où la pandémie a creusé les déficits, il est important de réfléchir aux solutions de relance. Il y a, à l’évidence, une relation inverse entre les taux de prélèvement et la croissance. Mais c’est sur l’opération prélèvements-redistribution qu’il apparaît que tout prélèvement s’apparente à une ponction sur les bénéfices alors que l’argent distribué s’apparente à du chiffre d’affaire. C’est pourquoi toute baisse de prélèvement libère de l’argent totalement disponible pour la croissance. Une réflexion que nos gouvernants devraient avoir.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-282-la-relance-economique-par-la-baisse-des-impots-et-des-charges

  • La Sécu, c’est open bar !

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    Le juge Charles Prats, vice-président au tribunal de Paris, dresse un effrayant catalogue des fraudes qui sabotent notre système de protection sociale. Allocataires fantômes, centenaires par milliers, faux documents administratifs, décès non déclarés, pères de familles très nombreuse, fausses grossesses, etc., les arnaques sont nombreuses et coûtent très cher aux contribuables. Faire le ménage ? A la condition que la Sécu ne fasse pas de rétention d’information.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2021/01/05/la-secu-c-est-open-bar-6288586.html

  • France 2018 : de la facture à la fracture

    La politique économique d’Emmanuel Macron montre ses limites, tandis qu’une fracture sociale menace de couper en deux la société française.

    La rentrée sociale promet de ne pas être de tout repos pour Emmanuel Macron et le gouvernement. Une première décision fait déjà polémique, celle de revaloriser nettement au-dessous de l'inflation les pensions de retraite et les allocations familiales. De toute évidence, les familles - et donc le redressement d'une natalité en baisse - ne font pas partie des objectifs prioritaires d'Emmanuel Macron.

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  • Les « Gaulois réfractaires » ont-ils renoncé à lutter contre Macron ?

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ Il est courant, dans les allées du pouvoir, de gloser sur les « Gaulois réfractaires ». Mais ces fameux Gaulois ont à l’évidence disparu… D’abord en 2019, pour cause de répression policière, et surtout en 2020, pour cause de Covid-19.
    Les néo-gaulois, qui les remplacent, n’inquièteront plus le Pouvoir. Ce sont désormais des réfractaires en peau de lapin, ou plus exactement en peau de mouton. Déjà mûrs pour une nouvelle dhimmitude. Car, en 2020, les néo-gaulois, en se soumettant à la dictature sanitaire, ont envoyé un message clair à l’oligarchie : « Nous nous soumettrons à tout ».

    Le ciel sur la tête

    Les Gaulois, peuple fier, ne craignaient qu’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête.

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