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social - Page 180

  • Les pochettes-surprises de l'étatisation

    6a00d8341c715453ef0240a4e06dfb200d-320wi.jpgDans l'affaire Ghosn, on a focalisé l'attention des Français, d'abord sur le comportement quelque peu hors limites d'un brillant dirigeant, puis sur la méchanceté des Japonais, bien connue des lecteurs du Lotus Bleu.

    Mais, d'autre part, on ne s'est pas suffisamment interrogé en France sur les motivations de nos partenaires. Pourquoi en effet se sont-ils retournés à l'encontre de leur sauveur ? il semble un peu trompeur de fantasmer sur leur nationalisme industriel. Si ce pays était à ce point braqué contre les investisseurs étrangers, éventuellement en raison de son caractère insulaire, il n'aurait jamais laissé un opérateur européen s'emparer de tout ou partie d'un bastion de son industrie, même pour le tirer d'embarras.

    Ce qui a provoqué une partie de la réaction de Tokyo tient à la prise de conscience que se profilait un étatisme qui n'appartient pas du tout à la culture du capitalisme japonais.

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  • "1791", cette date "oubliée" de l'histoire sociale française..., par Jean-Philippe Chauvin

    Les nouveaux manuels scolaires, désormais entre les mains des professeurs avant d’être entre celles des élèves de lycée dans quelques jours, sont toujours révélateurs des tendances idéologiques du moment comme de la plus ou moins grande implication du Pouvoir en place dans la formation des esprits et des intelligences, mais aussi des « tabous » de celui-ci.

    Evidemment, la période de la Révolution française, « matrice » de notre contemporanéité, attire l’œil des royalistes tout autant que celles des républicains et de la République elle-même, en tant que système idéologico-politique dominant et forme actuelle du Pouvoir en France. Or, alors que les programmes de Première (l’année d’étude de la Révolution dans les nouveaux programmes) y consacrent les premières heures d’étude de l’histoire, et qu’ils accordent une place un peu plus importante que les années précédentes aux question sociales (ouvrières comme paysannes) à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, il est frappant de constater que ce même thème est absent des cours sur la période des années 1789-99, et cela est, tout compte fait, dans la logique de l’Education nationale héritée des « Jules », Ferry et Michelet. Car la Révolution française, c’est aussi la « naissance du prolétariat », en tant que « situation sociale » et, en conséquence, de « classes », souvent considérées comme « dangereuses » au XIXe siècle par les pouvoirs politiques comme par les possédants qui vivaient largement de leur asservissement et exploitation.

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  • La surpopulation, l’islam et les vieux

    La surpopulation, l’islam et les vieux

    De Marion Duvauchel :

    L’idée de la surpopulation est un héritage strict du malthusianisme féroce qui a fourni aux ayatollahs de l’avortement en masse les arguments venus border ceux de la liberté souveraine des femmes de disposer de leur ventre, corollaire de celle, infiniment plus vulgaire, de disposer de leur, euh… du reste.

    Le site d’information Boulevard Voltaire a fait paraître une interview de Alain de Benoist qui, avec l’aplomb des devins, se prononce sur la surpopulation. Je renvoie le lecteur à ces propos édifiants qui s’appuient sur une information caduque. Donc fausse.

    La preuve ?

    En 2013, les éditions Seuil ont réimprimé un ouvrage que la presse s’était gardé de saluer  lors de sa première parution, en 2004 : l’Islam, l’islamisme et l’Occident, de Gabriel Martinez-Gros et Lucette Valensi. Dans un premier chapitre un peu inattendu mais riche d’informations les auteurs abordent la question de l’islam et de la bombe démographique.

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  • Jordan Bardella sur la réforme des retraites : «On a le sentiment d’un amateurisme incroyable»

    Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement National et député européen, était l’invité de La Matinale.

    Il a notamment évoqué la réforme des retraites. «On a le sentiment d’un amateurisme incroyable», a-t-il affirmé.

    A propos d’Emmanuel Macron, l’homme politique a déclaré : «on ne peut pas imposer des réformes que les Français ne souhaitent pas, on ne peut pas gouverner éternellement contre son peuple».

  • Des régimes spéciaux pour tous

    1725304128.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Une certaine « droite » dont l’origine la place très à gauche ne cesse pourtant de critiquer l’actuel système social français. Les régimes spéciaux de retraite constituent sa principale cible. Le projet de loi qui prépare leur disparition plonge la France dans une très grave crise depuis maintenant plus d’un mois.

    Promesse électorale du contre-populiste Macron en 2017, cette réforme se veut universel. Elle entend abolir tous les régimes spéciaux et, surtout, effacer la notion même de statut personnel. Depuis le 1er janvier dernier, les nouveaux cheminots embauchés par la SNCF ne disposent plus de leur ancien statut. L’esprit de la réforme s’inscrit dans la « fluidification » des rapports sociaux. À l’instar de l’aberrant service national universel (SNU) qui coûtera la bagatelle de dix milliards par an (la Ripoublique est très généreuse quand elle le veut bien !), son caractère universel basé sur un âge pivot de 64 ans et un cumul de points à la valeur pour l’instant indéterminée gagnés au cours d’une vie de labeur établit l’égalité entre les fonctionnaires, les salariés du privé et les travailleurs indépendants bien martyrisés par l’immonde RSI imaginé par le dénommé Xavier Bertrand. Le projet promeut l’uniformisation des départs et un intolérable égalitarisme.

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  • Réforme des retraites : et maintenant les militaires qui montent au créneau

    On se souvient des propos à la fois martiaux et rassurants d’Emmanuel Macron : « Quand on est militaire, on ne touche pas la retraite, on a une pension. »
    C’était le 19 décembre dernier, le chef des armées s’adressait aux soldats déployés en Côte d’Ivoire et, par-delà, à toute la « communauté militaire ».
    Au passage, on n’avait pas noté ce côté un peu méprisant vis-à-vis de ceux qui touchent « la retraite »… Don’t worry, be happy, mes petits soldats ! La réforme des retraites, en gros, vous n’êtes pas concernés…

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  • MACRON À VERSAILLES : IL REFOULE LE PEUPLE – Les Reportages de Vincent Lapierre

  • Vu sur la page FB "La vraie démocratie" : Blackrock le coté obscur de la réforme des retraites ?

    BlackRock en veut-il à notre système de retraite ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/25/vu-sur-la-page-fb-la-vraie-democratie-blackrock-le-cote-obsc-6207747.html

  • Le Conseil d’Etat affirme ne pas pouvoir garantir «la sécurité juridique» de la réforme des retraites

    Le Conseil d’État a affirmé ne pas avoir eu le temps de «garantir au mieux la sécurité juridique» de la réforme des retraites, selon un avis publié le 24 janvier. L’institution déplore aussi les «projections financières lacunaires» du gouvernement et un recours aux ordonnances qui «fait perdre la visibilité d’ensemble».

    Saisi le 3 janvier 2020, le Conseil n’a eu que trois semaines pour rendre son avis sur les deux projets de loi (organique et ordinaire), que le gouvernement a en outre modifiés à six reprises durant cette période, ce qui «ne l’a pas mis à même de mener sa mission avec la sérénité et les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique de l’examen auquel il a procédé», estime-t-il.

    Une «situation d’autant plus regrettable» qu’il s’agit d’une réforme «inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir […] l’une des composantes majeures du contrat social», ajoute la plus haute juridiction administrative française, dans ce document.

    Un avis sévère qui n’épargne pas l’étude d’impact accompagnant les deux textes. La première mouture était «insuffisante», et même une fois complétée, «les projections financières restent lacunaires», en particulier sur la hausse de l’âge de départ à la retraite, le taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux.

    (…) RT

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-conseil-detat-affirme-ne-pas-pouvoir-garantir-la-securite-juridique-de-la-reforme-des-retraites

  • Pas de croissance économique sans croissance de productivité ? La revue de presse de Radio Courtoisie

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    Par Michel Leblay et Laurent Artur du Plessis ♦ La revue de presse du Libre journal de Dominique Paoli sur Radio Courtoisie du 20 janvier 2020 portera sur une question technique mais passionnante : le lien entre croissance de la productivité et croissance économique.

    Si nous exceptons les grèves insurrectionnelles de 1947-1948, la France traverse la plus longue crise sociale depuis la Libération. Ces grèves de 1947-1948, prises en main par le Parti communiste et son relais syndical la CGT, intervenaient au lendemain de la seconde guerre mondiale avec l’Occupation et les destructions considérables subies par le pays. Il en résultait pour une partie du pays une indéniable misère sociale. Aidée par le plan Marshall, la France engagea la reconstruction du pays et sa modernisation. Comme jamais auparavant, le pays entreprit un effort économique considérable, basculant dans la société de consommation de masse et atteignant des niveaux de croissance exceptionnels (5,3% en moyenne annuelle de 1949 à 1974). Probablement, parce que la rétribution n’était pas à la hauteur de l’effort accompli et des résultats obtenus, avec les salaires les plus modestes qui restaient insuffisants, la France bascula dans un mouvement de grève générale plus large encore que celui de 1936. Par les négociations, les avantages obtenus par les syndicats furent conséquents (hausse du SMIG de 35% et de 10% en moyenne pour les autres salaires).

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