Thibault Devienne est devenu une figure légendaire parmi les Gilets Jaunes avec son éternelle allure de Vendéen et son franc-parler. Entretien avec ce jeune homme passé… du communisme au royalisme et qui s’en explique !
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Thibault Devienne est devenu une figure légendaire parmi les Gilets Jaunes avec son éternelle allure de Vendéen et son franc-parler. Entretien avec ce jeune homme passé… du communisme au royalisme et qui s’en explique !
Le recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, qui nécessite un feu vert du Conseil des ministres, permet au Premier ministre d’engager sa responsabilité sur un texte de loi, et de le faire ainsi adopter sans vote du Parlement.
« Une seule question se pose aujourd’hui : allez-vous, en matière de retraites, utiliser le 49.3 ? Oui ou non ? » En plein débat sur le projet de réforme des retraites, le député Damien Abad (LR) a interpellé sans détour Edouard Philippe, mardi 25 février, lors de le séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre a ouvert pour la première fois publiquement la porte à un tel recours. « Si au bout de très nombreuses heures de débats, nous constatons que ça n’est possible [que le débat remplisse sa fonction de faire la loi], a-t-il déclaré, alors la Constitution autorise, le cas échéant, le Premier ministre à utiliser un article, le 49.3. Ça s’est déjà vu dans le passé. »
Le député RN Nicolas Meizonnet, successeur de Gilbert Collard, élu député européen, a effectué ses premiers pas au sein de l’Assemblée, après plusieurs mois de blocages suite à un recours des animalistes (!). Vendredi dernier, il est intervenu dans le débat sur la réforme des retraites pour défendre un amendement rappelant l’importance de la démographie pour l’équilibre du système par répartition. Que n’a-t-il pas osé déclarer :
Permettez-moi, en préambule, de vous dire l’honneur que j’éprouve à m’exprimer pour la première fois dans cet hémicycle, après sept mois d’attente, à un moment que je crois fondamental pour l’avenir des Français et de notre modèle social.
Cet amendement est l’occasion de rappeler le fonctionnement de notre système de retraite par répartition, auquel nous sommes particulièrement attachés, vous le savez, et auquel votre réforme promet de faire énormément de mal. Le système par répartition repose sur le fait que les travailleurs actuels – les cotisants – paient les pensions des retraités actuels. Cela suppose deux conditions : d’une part, les actifs doivent être assez nombreux et d’autre part, ils doivent avoir du travail – cela n’a échappé à personne.
C’est pourquoi nous proposons de rappeler ces deux piliers – natalité et emploi – dans l’article 1er, qui décrit les principes généraux du système de retraite universel. On ne peut pas dire que l’un ou l’autre de ces deux points constitue une priorité des politiques gouvernementales.
Revendiqué par Michel Charzat et Mussolini
Georges Sorel, théoricien de la régénération sociale par la violence
La réédition, aux éditions du Seuil, des Réflexions sur la violence (1), l'ouvrage le plus célèbre de Georges Sorel, fournira sûrement à quelques commentateurs l'occasion de revenir sur ce personnage peu banal, et qui a suscité des Jugements totalement opposés. Tandis que Jean-Paul Sartre, en effet, le traitait de « fasciste » et Henri Guillemin de « très petit monsieur », il était, pour Benedetto Croce, celui qui avait donné au rêve marxiste une forme nouvelle. Alors, où est le vrai, où est le faux ? Nous n'avons pas, quant à nous, la prétention d'apporter une solution à un problème aussi difficile. Et les éléments que nous versons au dossier posent plus d'interrogations qu'ils n'en résolvent.
« La fin de la politique est le bien humain » Père de Pascal. Devant la cadence antisociale d'un système destructeur de notre économie au profit des banques dont le président fut un des loyaux serviteurs, alertons inlassablement nos frères dans la promiscuité des lendemains qui ne seront pas enchanteurs. Un monde Orwellien est en marche, depuis quelques temps déjà, il était question de réformer le Code du travail devenu effectivement incompréhensible dans ses inextricables articles.
Au huitième jour d’examen, l’Assemblée nationale a adopté le premier des 65 articles du projet de loi de réforme des retraites, lundi 24 février, sous les applaudissements de la majorité. Entre rappels au règlement et suspensions de séance à répétition, il aura fallu 70 heures de débats pour venir à bout des quelque 2 200 amendements et sous-amendements déposés principalement par les oppositions, sur cet article qui fixe les principes généraux du futur système par points. Il a été validé par 89 voix contre 46.
Le taux de syndicalisation en France est l'un des plus bas au monde. On explique cette anomalie par la faiblesse historique de notre tradition syndicale et l'inertie des grandes confédérations. Mais il faut l'inscrire dans le cadre plus large des bouleversements qui ont affecté la société occidentale depuis une trentaine d'années. À commencer par l'individualisme.
Les riches heures du syndicalisme fiançais semblent derrière lui. Comme entré dans une sorte d'hiver syndical, il connaît tout à la fois une crise d'audience, une crise du recrutement et une crise du militantisme, du moins au niveau des grandes confédérations (c'est moins vrai des syndicats autonomes, même si leur succès ne fait que souligner la crise du syndicalisme « représentatif »). On le vérifie avec les grandes grèves, qui ne touchent plus que les catégories de salariés protégés. De leur côté, les militants syndicaux sont de plus en plus âgés, de plus en plus souvent retraités, principalement composés de fonctionnaires ou de personnels à statut. C'est comme si on assistait à un épuisement du syndicalisme (à l'heure où sa nécessité se fait sentir plus que jamais), par compression des effectifs, vieillissement des cadres et blocage des appareils. Si la montée du chômage de masse, la précarité grandissante, les restructurations, la fermeture des grands bastions syndicaux, la transformation de l'appareil productif, les délocalisations expliquent en partie ce phénomène de désyndicalisation, son ampleur en France ne laisse pas de surprendre. L'exception française s'en trouve confortée. Plus intense et brutale qu'ailleurs, la désyndicalisation doit donc avoir chez nous des causes spécifiques liées à l'histoire du syndicalisme hexagonal, de création récente (la CGT en 1895, la CFTC en 1919 et FO en 1947) et profondément divisé, à la différence de ses voisins européens.