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La République liquide le patrimoine industriel et commercial français pour payer ses frasques et ses cadres corrompus !
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Gafa : Macron, la Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ? Journal du lundi 29 juillet 2019
Une nouvelle provocation du président étasunien fait craindre le pire pour la production de vin français. Alors que la France entend taxer les GAFA, Donald Trump menace d’une riposte à la manière de celle menée contre la Chine.
2) Professionnels du tourisme : vers une saison morose ?
Alors que de fortes chaleurs ont touché le territoire national, le secteur touristique a connu une baisse de rythme depuis mi-juin. Un ralentissement inquiétant mais qui peut encore être rattrapé dans les semaines à venir.
3) Les personnes âgées face à la solitude
Alors que de plus en plus de personnes âgées se retrouvent livrées à elles-mêmes, les smartphones leur viennent en aide. De nombreuses applications ont vu le jour pour leur permettre de sortir de la solitude.
4) L’actualité en bref
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Réforme des retraites : vers une réduction des pensions de retraite ?
Par Carl Hubert, juriste et patron du bulletin de réinformation de Radio Courtoisie ♦ Le jeudi 18 juillet 2019, le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye a remis au Premier ministre son rapport pour « Un système universel de retraite, plus simple, plus juste, pour tous ». Ses préconisations sont destinées à mettre en œuvre l’engagement du candidat Emmanuel Macron de créer un système de retraite unique – à la place des 42 régimes existants – dans lequel chaque euro cotisé donnerait les mêmes droits à tous.
Un traitement uniforme qui fera des gagnants et des perdants
Cet engagement de campagne apparaît en première analyse comme du bon sens : un système universel peut permettre de dégager des économies de gestion et, surtout, de rendre le système de retraites plus équitable. Mais faut-il traiter tous les travailleurs de manière identique s’ils connaissent des situations différentes ? Par exemple, la pension des fonctionnaires est aujourd’hui calculée sur le dernier traitement indiciaire – et non sur la moyenne des 25 meilleures années – en raison du fait que ce traitement indiciaire obéit à une progression de carrière à l’ancienneté (se référer à une moyenne n’a donc pas forcément de sens, à l’inverse du privé où les carrières ne sont pas aussi linéaires) et car la pension ne tient pas compte du régime indemnitaire : ce mode de calcul est une pure convention et n’est pas a priori avantageux ou désavantageux. In fine, toute différence de prestation est d’ailleurs liée à une différence de cotisation.
Le changement de régime, qui doit encore faire l’objet d’une loi en 2020 et ne devrait entrer en vigueur qu’à partir de 2025, conduira donc forcément à ce que de futurs retraités se retrouvent gagnants ou perdants, selon leur situation particulière. Un salarié du privé qui cotise 43 ans, 18 années en étant mal payé (en début de carrière), 25 années en étant bien payé (en fin de carrière), était assuré d’avoir une bonne retraite : ce ne sera plus le cas puisque dorénavant toutes les années serviront au calcul de la pension. Un enseignant, dont la rémunération comporte peu de primes, bénéficiait d’un taux de remplacement intéressant par rapport à la dernière rémunération : ce ne sera plus le cas puisque l’intégration des primes dans le calcul ne devrait pas compenser la baisse du taux de remplacement (aujourd’hui 75 % du traitement indiciaire). A l’inverse, un haut fonctionnaire verra sa retraite augmenter car son régime indemnitaire représente une part significative de sa rémunération – mais il devra en contrepartie payer davantage de cotisations et verra donc diminuer sa rémunération nette. Quant aux régimes spéciaux, tout dépendra du sort qui leur sera réservé : si les employeurs (SNCF, EDF, etc.) acceptent de cotiser davantage pour financer des règles dérogatoires, les salariés ne seront pas nécessairement perdants.
Un système qui n’est pas sans risque pour le niveau des pensions
Le système universel proposé par M. Delevoye est un système de retraite par points. Cela signifie que tout euro cotisé confère des droits, ce qui est une bonne chose – pensons aux étudiants qui travaillent sans attendre le minimum d’environ 1500 € brut pour valider un trimestre : ils cotisent sans bénéficier d’aucun droit ! En revanche, cela signifie surtout que le montant de la pension dépend essentiellement de deux paramètres : le nombre de points, qui reflète les euros cotisés (10 € = 1 point), et la valeur de service du point lors de la liquidation de la retraite (il est envisagé que la valeur des points soit indexée sur l’évolution des salaires et que 100 € de points donnent droit à 5,5 € de retraite par an).
Autrement dit, la pension dépendra des salaires perçus pendant toute la carrière. Ce mode de calcul risque de faire mécaniquement baisser le taux de remplacement puisque le salaire moyen sur quelques 43 années de carrière sera moindre que le salaire des 25 meilleures années ! Le dossier de presse du rapport Delevoye (page 6) illustre la réforme par un salarié prénommé David qui obtient un taux de remplacement de 70 % du dernier salaire net, mais il est fait l’hypothèse que David a été rémunéré sur la base de 1,5 SMIC tout au long de sa carrière ! S’il a commencé sa carrière à 1 SMIC et l’a terminée à 2 SMIC, le taux de remplacement n’est plus le même puisqu’il n’est que de 52,5 %…
En outre, la valeur de service du point sera amenée à évoluer en fonction de considérations financières : si le taux de 5,5 % envisagé aujourd’hui se révèle trop élevé pour assurer l’équilibre du régime des retraites (notamment si les cotisations des actifs sont insuffisantes pour financer les pensions des retraités, en raison d’une diminution de la population active, d’une baisse du salaire moyen, d’une hausse du taux de chômage…), le gouvernement le diminuera, avec un impact direct sur le niveau des retraites à liquider. Contrairement à ce qui est affirmé, on peut douter de ce que le niveau des pensions sera garanti.
Un « âge d’équilibre » qui pénalisera les catégories populaires
A ces incertitudes consubstantielles à un système de retraite par points – mais aussi à un système de retraite par répartition comme le nôtre – s’ajoute une innovation imaginée par M. Delevoye : la création d’un âge dit d’équilibre, qui serait de 64 ans en l’état de la situation démographique et économique. Cette nouvelle limite s’ajouterait à l’âge légal de départ à la retraite (62 ans) et remplacerait de fait la durée de cotisation minimale pour bénéficier d’une retraite à taux plein (43 années pour les générations nées à compter de 1973). En effet, dans un système de retraite par points, la notion de durée minimale de cotisation pour bénéficier d’un taux de remplacement donné n’a plus de sens puisque la pensions dépend du nombre de points et non pas de la durée de cotisation.
Le rapport Delevoye souhaite néanmoins introduire un mécanisme de décote et de surcote de la pension, pour tenir compte de ce que, plus la retraite est prise tôt, plus elle devra être servie longtemps. Ce n’est pas illogique mais ne sera pas facile à expliquer : l’âge d’équilibre conduirait à ce qu’un euro cotisé ait dans l’immédiat (lors de la liquidation de la retraite) moins de valeur pour ceux qui prennent leur retraite plus tôt (-5% pour ceux qui partiraient à 63 ans au lieu de 64 ans) et vice-versa. Or cet âge d’équilibre pénalisera les actifs qui auront commencé à travailler tôt et qui sont souvent ceux qui ont l’espérance de vie la plus courte (ouvriers, employés), ce qui s’annonce peu juste socialement.
Une politique familiale en trompe-l’œil
Enfin, le rapport vante ses préconisations en faveur des familles et de l’égalité hommes-femmes. Mais le compte n’y est pas en ce qui concerne les majorations de pensions pour charges de famille. Point positif : chaque enfant ouvre droit à une bonification de 5 %, de sorte que ce dispositif jouera dès le 1er enfant et non plus à compter du troisième (majoration de 10% actuellement).
Mais il y a un loup : cette majoration ne vaut plus à part entière pour les deux parents mais devra être partagée entre eux ou réservée à l’un d’eux, sachant qu’en l’absence de choix c’est la mère qui aura la totalité de la majoration (solution la moins coûteuse puisque la pension de la mère est en moyenne plus faible que celle du père…). Ce partage va donc spolier les parents d’une partie des majorations auxquels ils ont droit aujourd’hui. Par exemple, les parents de trois enfants verront leur majoration diminuer de 10% chacun à 7,5 % chacun (s’ils se la partagent – ou 15% pour l’un et 0% pour l’autre dans le cas inverse). On notera que le partage demandé n’est en outre pas favorable à la paix dans les familles.
Vers des mesures d’économies à court terme ?
En conclusion, il faut rappeler que, en 2017, les dépenses de retraite s’élevaient à 325 milliards d’euros, soit 40 % des dépenses de protection sociale et pas moins de 13,8 % du PIB. Un enjeu majeur dans la maîtrise des finances publiques, qui explique que la Commission européenne ou l’OCDE, autres autres, considèrent ce type de réformes comme des « réformes systémiques » à mettre en place afin de mieux contrôler ces dépenses à l’avenir.
Pour des raisons budgétaires, on peut également s’attendre que les mesures de redressement qui n’ont à ce stade pas été mises sur la table soient inscrite au projet de loi de réforme des retraites l’an prochain : pour que le nouveau régime universel de retraite ne soit pas plombé par le passif des anciens régimes dès son instauration en 2025, les paramètres des régimes actuels vont sans doute évoluer de manière à ce que la situation soit à peu près équilibrée cette année là. Il est probable que l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans soit rapproché du fameux âge d’équilibre de 64 ans et/ou que la durée minimale de cotisation soit augmentée plus rapidement que prévu. Un débat politiquement difficile en perspective pour l’exécutif.
On relèvera à cet égard que ces mesures de rigueur seraient évitées si le taux de chômage régressait et si les salaires augmentaient, permettant d’augmenter le volume des cotisations, ce qui renvoie à la politique de l’emploi – actuellement plombée par le libre-échange qui détruit l’industrie et l’agriculture, l’armée de réserve du capitalisme que constitue la main d’oeuvre immigrée et les charges élevées pour financer des dépenses publiques gonflées par l’immigration et le chômage.
Carl Hubert 24/07/2019
Crédit photo : Domaine public
https://www.polemia.com/reforme-des-retraites-vers-une-reduction-des-pensions-de-retraite/
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Année noire pour la police nationale – Journal du vendredi 26 juillet 2019
Année noire pour la police nationale
Avec plus de 40 suicides depuis le début de l’année 2019, la police nationale voit rouge. En cause notamment, le surmenage lié aux mobilisations de Gilets Jaunes !
Espagne : pas de confiance pour Pedro Sanchez
Jeudi, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez n’est pas parvenu à obtenir la confiance de la Chambre. Aucun accord n’a finalement pu être conclu avec la gauche radicale de Podemos… Une nouvelle crise qui pourrait aboutir aux 4e élections législatives en 4 ans…
Alerte rouge pour les maîtres nageurs
Avec les fortes chaleurs, les plages et les piscines sont prises d’assaut. Face à l’afflux, les maîtres nageurs sont dépassés alors que le secteur fait face à une pénurie de professionnels. Un manque qui entraîne une multiplication des noyades.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/annee-noire-pour-la-police-nationale-journal-du-vendredi-26-juillet-2019
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Répartition : est-ce la fin du monopole ?
Trop souvent notre république enterre certaines réformes promises, et souvent nécessaires. Ainsi, les plus urgentes ne se réaliseront pas. D'autres, au contraire, beaucoup plus discutables, s'avancent comme inexorablement. On les dit sociétales, dès lors qu'elles flattent certaines sensibilités, pourtant minoritaires dans le pays. Interdit d'y toucher, sous peine d'être accusé de diverses phobies.
Ceci ne constitue pas un apanage du pouvoir actuel. Mais cette double atteinte à la démocratie, c'est-à-dire à la décision du peuple, semble, ces temps-ci, vouée à l'aggravation.
Ainsi a-t-on officiellement appris ce 24 juillet, la renonciation de l'État à une véritable diminution du poids de la fonction publique. Cette triste annonce se voit confirmée par les chiffrages réels. Pendant la campagne de 2017, on avait entendu parler de 120 000 postes en moins. Certes les collectivités locales étaient les plus menacées, par une perte représentant quelque 60 % de ce contingent fantasmé. Maintenant, sur tout le quinquennat, le déclin global des effectifs devrait à peine atteindre le nombre de 15 000.
Et encore : 15 000 en 5 ans cela veut dire 3 000 par an. Or, dans le monde réel, on se situe difficilement à ce niveau. L'objectif de 1 600 n'a pas été observé en 2018. Ceci malgré la seule suppression de 3 500 personnes gérant, dans les services dépendant de Bercy, une taxe d'habitation vouée à disparaître. Les 100 000 fonctionnaires de l'administration fiscale, surnuméraire si on la compare à celle de pays comparables, et si on accepte de mesurer l'impact de son informatisation, semblent à vrai dire le seul vivier de réduction.
Les bons esprits en attribueront, bien sûr, la faute aux gilets jaunes, puisqu'ils obligent à augmenter, quoique chichement, les moyens de la police.
On doit se féliciter au contraire, et sans doute ponctuellement soutenir, Bruno Le Maire, à propos du virage sémantique accompli le même 24 juillet. Au conseil des ministres, il n'intervenait pas dans l'interminable feuilleton Delevoye, du devenir, du calcul et de l'âge théorique, des pensions du système monopoliste, CNAV, AGIRC-ARRCO etc. Mais il finalisait, par une ordonnance définissant le nouveau régime des produits d’épargne retraite, la loi Pacte votée le 11 avril par le Parlement. On va enfin ouvrir, en France, petitement au départ, la porte à la concurrence des caisses privées, qu'on appelle fonds de pensions, pour bien les distinguer des caisses de retraite, alors que les deux mots devraient vouloir dire exactement la même chose.
Ce changement reste pour l'instant fragile, virtuel et, en partie, symbolique. Il importe donc de le renforcer et de le confirmer.
La lenteur avec laquelle le modèle social français évolue sur son dogme de la retraite par répartition constituera peut-être, en effet, un cas d'école dans la réflexion économico-politique du futur.
Il faut souligner deux ou trois choses bien distinctes :
1° l'État central parisien, droite et gauche confondues a toujours freiné des quatre fers pour empêcher cette réforme.
2° l'évolution est venue des circonstances du XXe siècle.
3° elle s'imposera désormais, du fait des réalités du XXIe siècle.C'est en 2015, sous la présidence de Monsieur Patate que les socialo-centristes avaient envisagé d'ouvrir aux fonds de droit privé l'accès au marché de l'épargne vieillesse.
On doit se souvenir qu'en ce temps-là l'actuel chef de l'État servait François Hollande, en qualité de ministre des Finances. Valls, premier ministre mit son veto au projet.
1. L'enterrement des réformes depuis un quart de siècle. Les commentateurs professionnels ont, de toute évidence, oublié comment en 1997, Alain Juppé, toujours lui, chouchou de Chirac, et son successeur désigné, s'était employé à saboter une loi votée par le parlement. Fourcade, au Sénat, avait accompli une manœuvre de retardement fort efficace, à laquelle personne n'avait voulu attacher d'importance. Malgré le vote parlementaire, le gouvernement réussit à geler tout décret d'application.
En décembre 1997, au nom du patronat, Seillère considérait déjà que : "le développement des entreprises internationales s'est de longue date opéré à partir de cet engrais qui fait la croissance et que l'on refuse systématiquement aux entreprises françaises. (...) Quand je dis que Juppé n'a pas été plus motivant que Jospin, je traduis une réalité d'entrepreneur".
Le verrouillage du modèle social français aura ainsi été théorisé et imposé pendant un quart de siècle autant par les chiraquiens que par le PCF. Il a paralysé ce pays.
2. La conception tragique du régime, il y 78 ans. On sait, ou plutôt on devrait savoir que le système dit de la répartition remonte à 1941. Il ne suffit pas de maudire cette date. Le contexte, quelque peu différent, c'est le moins qu'on puisse dire, mérite d'être rappelé. Le gouvernement d'alors se trouvait confronté à une situation concrète terrible : 2 millions de jeunes actifs, chefs ou soutiens de famille se trouvaient prisonniers ; de nombreuses pénuries se manifestaient dans divers secteurs ; les échanges commerciaux étaient largement bloqués, - ce qui réjouirait aujourd'hui nos écologistes ; cependant que l'on nourrissait une armée d'occupation.
Moins mal intentionné que ne le disent aujourd'hui les imbéciles, les ignorants et les communistes – ce sont parfois les mêmes, mais pas toujours – le Vieux Maréchal souhaitait, sincèrement je crois, à la fois reconstruire un pays dévasté et trouver des formules de réconciliation. Les gouvernements de Front populaire, puis radicaux-socialistes, qui s'étaient succédé à partir de 1936, étaient, certes, parvenus au désastre que l'on devrait savoir, mais non à la tenue de leurs promesses, laquelle comportait la fameuse retraite des vieux travailleurs. C'est dans cette affreuse époque qu'est née ce qu'on appelle la répartition, c'est-à-dire le système des caisses publiques monopolistes qui quadrillent la société.
Ce régime s'inspirait tout simplement de la formule étatiste du Social Security Act de 1935 mettant en place l'État-providence aux États-Unis. L'équipe gouvernementale dirigée par l'amiral Darlan, grand admirateur de Roosevelt, avait cédé les rennes de sa politique économiquement dirigiste à des cercles issus et imbus des idées planificatrices des années 1930. Ceux-ci, également à l'aise par ailleurs en tant qu'experts du conseil national de la Résistance, en rédigeaient les programmes, développaient les mêmes idées, martelaient les mêmes idées. Depuis, dans ce pays, rien n'a vraiment changé, sous la berceuse et les fadaises de nos pseudo-débats.
3. Ce sont les nécessités de l'avenir de l'économie française, de l'industrie et de la société qui imposeront l’essor de fonds privés. L'assurance-vie, privilégiée par le fisc parce qu'elle est recyclée, aux 3/4, 1 350 milliards sur 1 750, dans le financement de l'énorme dette étatique, contre à peine 230 milliards d’euros d'encours dans les produits actuels d'épargne retraite, ficelés par les monopoles.
Voilà pourquoi votre fille est muette et votre économie stagnante.
JG Malliarakis
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L’État prend 500 millions d’euros dans les caisses d’Action Logement
Le gouvernement va prélever 500 millions d’euros sur la trésorerie de l’ex-1 % logement.«A priori, il n’y a rien de menaçant nous concernant dans le projet de loi de finance», affirmait début juillet Bruno Arcadipane, président d’Action Logement.
Depuis, le gouvernement a changé de pied.
Selon des informations des Echos.fr confirmées par Le Figaro, il va ponctionner 500 millions d’euros sur la trésorerie de l’ex-1 % logement.
Une habitude pour les pouvoirs publics: estimant que cet organisme disposait d’un énorme magot, l’exécutif lui a prélevé plus de trois milliards d’euros entre 2012 et 2014 pour financer l’Anah (Agence nationale de l’habitat) et l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine).
Action Logement se croyait à l’abri d’un nouveau coup de Trafalgar car il s’est réformé en profondeur: il a fusionné ses vingt CIL (comités interprofessionnels du logement) en une seule entité chargée de collecter 0,45 % de la masse salariale dans les entreprises de plus de cinquante salariés.
Il a également rationalisé son réseau de sociétés HLM.Par ailleurs, au début de l’année, il s’est engagé à financer un plan pluriannuel de 9 milliards d’euros pour faciliter le logement des plus modestes.
Ainsi, il consacrera plus d’un milliard d’euros à la rénovation des salles de bains des personnes âgées pour qu’elles puissent rester chez elles.
Mais ces efforts n’ont pas dissuadé le gouvernement de taper dans la caisse d’Action Logement.
La tentation était trop forte car la trésorerie de cet organisme paritaire géré conjointement par le patronat et les syndicats est de 7,7 milliards d’euros.
Or l’exécutif a des problèmes pour boucler son prochain budget: pour faire passer la pilule de la réforme des retraites, il a décidé de moins tailler dans les niches fiscales et sociales que prévu.
En outre, la réforme des APL, qui devait générer de sérieuses économies, a été reportée au 1er janvier 2020.
La ponction sur Action Logement permettra de compenser cette mansuétude à l’égard des contribuables.
Ses modalités ne sont pas encore connues.
Il est vraisemblable que le ministère du Logement profite de cette manne. -
Suicides dans la police : ne serait-il pas temps que syndicats et administrations se mettent d’accord ?
À l’instar de l’année 1996, au cours de laquelle pas moins de 70 suicides de policiers avaient été dénombrés, l’année 2019 risque fort de compter parmi les plus sombres. Avec les nouveaux suicides, ces derniers jours, de deux policiers, l’un dans le Pas-de-Calais et l’autre dans le Gard, ce sont désormais pas moins de 41 fonctionnaires de police qui ont mis fin à leurs jours depuis le 1erjanvier. Et, une nouvelle fois, syndicats et ministère de l’Intérieur se renvoient la balle quant aux raisons qui présideraient à ce phénomène au sein de l’institution policière.
D’après les statistiques disponibles, 30 à 50 policiers se suicident chaque année en France. Ces chiffres, qui ne représentent que des moyennes, attestent de ce que les autolyses qui touchent cette corporation sont de près de 40 % supérieures à la moyenne nationale. Pourtant, si cette situation est connue depuis longtemps par les différents partenaires concernés, l’administration rechigne toujours à faire la lumière sur ces faits largement préoccupants.
Même si les conclusions, déjà anciennes, du sociologue Émile Durkheim relatives aux modalités du passage à l’acte lors du suicide ont pu être en partie remises en cause, il reste établi que le phénomène n’a rien d’univoque. En effet, dans son ouvrage consacré au suicide publié en 1897, le père de la sociologie moderne avait déjà émis un certain nombre d’hypothèses accréditant l’idée que si le suicide était bien un fait social, c’est-à-dire inhérent aux sociétés humaines, il pouvait s’expliquer de multiples manières. De ce fait, et malgré quelques nuances spécifiques à chaque cas d’espèce, se suicider devenait non pas une fatalité mais l’aboutissement d’un processus éminemment personnel. A priori, le suicide des policiers n’échappe pas à cette règle. Et les facteurs susceptibles d’y conduire sont faciles à identifier dès lors que l’on admet qu’ils sont le plus souvent à la fois personnels, c’est-à-dire qu’ils s’inscrivent dans une histoire de vie, mais également qu’ils sont corrélés par un vécu professionnel hors normes.
Ainsi, le message porté par les syndicats de police, même s’il est en partie réel et vérifiable, ne saurait expliquer à lui seul le passage à l’acte suicidaire. De la même manière, celui défendu par l’administration policière selon lequel le suicide serait une affaire exclusivement personnelle ne résiste pas plus à l’analyse. Mais à travers ces positionnements de principe, il est facile de déterminer les enjeux de chacun. Les premiers sont tentés de se servir du phénomène comme d’un levier qui permettrait d’obtenir des avancées corporatistes. La seconde espérant, quant à elle, qu’une éventuelle enquête approfondie sur ce sujet remettra en question un mode de management interne largement dépassé.
Pourtant, dans l’intérêt des policiers eux-mêmes, syndicats et administration auraient toutes les raisons de s’entendre pour faire la lumière sur ce qui s’apparente maintenant à une véritable hécatombe. Seule une enquête épidémiologique sérieuse et indépendante pourra déterminer les véritables causes qui conduisent de plus en plus de policiers (mais aussi un certain nombre de gendarmes) à mettre fin à leur vie dans des conditions dramatiques. Une telle procédure permettrait de trouver les solutions qui s’imposent en termes d’organisation du temps de travail, de reconnaissance, de conditions d’exercice du métier de policier et de mesures sociales aujourd’hui indispensables. Mais cela nécessite une réelle volonté de transparence de la part du ministre de l’Intérieur, dont les actes posés jusqu’à maintenant pour lutter contre le suicide dans la police sont encore bien insuffisants.
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«Virés comme des malpropres» : Ford Blanquefort ferme définitivement ses portes en catimini
Source: AFPDes employés de la multinationale Ford et des membres de la Confédération générale du travail (CGT) attendent le 2 juillet 2019 la délibération de la 6e chambre civile de la Haute Cour de Bordeaux sur la fermeture de l'usine Ford à Blanquefort (illustration).25 juil. 2019- Avec AFPLa plus grande usine d’Aquitaine, soutenue pendant des années par les pouvoirs publics et les collectivités locales a fermé définitivement ses portes, une semaine avant la date prévue.Emotion parmi les derniers salariés.L'usine de boîtes de vitesse de Ford à Blanquefort (Gironde) a arrêté définitivement sa production le 24 juillet, épilogue de plus d'un an de conflit social pour tenter d'empêcher la fermeture de ce site qui a employé jusqu'à 3 600 salariés dans la banlieue de Bordeaux.«Les gens sont arrivés ce matin et on leur a dit de rentrer chez eux et que ce n'était plus la peine de se présenter», a déclaré à l'AFP Eric Troyas, ancien secrétaire FO, en préretraite depuis juin.«Les gens étaient en pleurs. Ils ont été virés comme des malpropres», dénonce-t-il, accusant la direction d'avoir profité de la faible présence syndicale pendant l'été.
En effet, l'arrêt de cette usine implantée depuis 1972 était programmé pour le 31 juillet.
«Les lignes ont été vidées et Ford n'a pas cherché à occuper les collègues, qui ont vidé leur placard et sont partis», a indiqué Gilles Lambersend, secrétaire CGT du comité d'entreprise.
«La production est effectivement terminée», a confirmé à l'AFP Fabrice Devanlay, porte-parole de Ford France, selon qui le niveau de production était de toute façon déjà «très faible».
Le groupe américain avait annoncé dès février 2018 son intention de se désengager définitivement de Blanquefort.
Mais, malgré la forte implication du gouvernement, le constructeur a finalement refusé l'offre du seul repreneur en lice, le strasbourgeois Punch-Powerglide, préférant appliquer son plan social.
A l’époque le ministre de l’Economie Bruno Lemaire avait jugé ce choix «incompréhensible».
Sur Twitter il s’était même emporté, déclarant : «Je suis révolté, écœuré par cette décision. Je dénonce la lâcheté, le mensonge et la trahison de #Ford vis-à-vis de ses salariés. L’offre de Punch est crédible et solide. J'appelle #Ford à réviser sa décision.»
Seuls la moitié des salariés ont reçu une proposition de reclassement, préretraite ou formationSans grand effet, car du point de vue de Ford la revente du site aurait pu s’avérer plus onéreuse que sa fermeture pure et simple.
En effet, en cas d’échec du plan de reprise par l’entreprise belge spécialisée dans la construction de boîtes de vitesses, Ford aurait pu conserver des responsabilités sociales vis-à vis des salariés de l’usine.Aujourd'hui, les syndicats s'opposent au constructeur devant les tribunaux, sans grand succès jusqu'à présent.
Depuis l'homologation en mars du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour le site, seuls la moitié des 850 employés de Ford-Blanquefort ont trouvé une solution, entre préretraites, reclassements, formations, transferts, selon un décompte syndical.
RT Francehttp://by-jipp.blogspot.com/2019/07/vires-comme-des-malpropres-ford.html#more
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LA SOLUTION DES POUVOIRS PUBLICS POUR FINANCER LES RETRAITES ? RÉDUIRE LE NOMBRE DES RETRAITÉS PAR L’EUTHANASIE DE MASSE !
Jérôme Bourbon
LE CHIRAQUIEN Jean-Paul Delevoye, haut commissaire chargé de la réforme des retraites, a remis son rapport le jeudi 18 juillet. Chaque fois que le Système parle de réforme, on peut être sûr que l’on s’oriente vers de nouvelles régressions sociales et de nouvelles restrictions de liberté. Ce rapport ne fait pas exception puisqu’il n’a d’autre objectif que de manipuler les masses et de les préparer à cotiser plus longtemps pour percevoir moins encore à la retraite. Ce n’est pas le « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy, qui était déjà dans les faits un mensonge, c’est le « travailler plus longtemps pour gagner moins » de Macron. Et comme toujours les pouvoirs publics procèdent de manière malhonnête en faisant semblant de ne rien changer d’essentiel, de ne pas détériorer encore le système existant.
Ainsi l’âge légal de la retraite serait a priori maintenu à 62 ans mais cette disposition est totalement vidée de sa substance puisque, dans le système imaginé par Delevoye (ou plutôt mis sur le papier par ce politicien falot qui ne fait suivre que les grandes politiques malthusiennes de l’Union européenne et des cénacles mondialistes), il faudra travailler très au-delà de cet âge pour pouvoir bénéficier d’une pension simplement décente. Et le système de points envisagé a pour objectif d’encourager fortement, et dans les faits de forcer, les gens à travailler le plus longtemps et le plus tard possible, quelle que soit la pénibilité du métier exercé et quelle que soit l’usure du travailleur, pour pouvoir toucher une retraite qui permette de vivre, et parfois même seulement de survivre.
AU LIEU de sans cesse augmenter la durée et le montant des cotisations et de réduire les pensions, il conviendrait, et cela aurait dû être fait depuis longtemps, de développer une politique familiale et nataliste ambitieuse. Car la seule façon de permettre dans la durée le financement du système de retraites, c’est d’assurer le renouvellement des générations, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les pouvoirs publics, à peu près partout en Occident, préfèrent détruire ce qui reste de familles, favorisent par tous les moyens la contraception et l’avortement de masse — lequel enlève silencieusement chaque année à notre nation plus de deux cent mille enfants français parfaitement sains et viables —, accordent des droits exorbitants à des marginaux, à de petites minorités ostentatoires, se font le relais et l’obligé des revendications les plus exorbitantes et les plus folles du lobby LGBT, lui-même activé et favorisé par les cénacles mondialistes, de l’ONU au Conseil de l’Europe, autant d’initiatives criminelles qui ne peuvent conduire à terme qu’à l’implosion et à la cessation du système des retraites. Le jour sans doute n’est pas loin où il ne sera plus possible de prendre sa retraite car elle ne sera plus du tout financée selon le système du « travaille ou crève ! »
D’aucuns, cyniques, osent affirmer que les immigrés paieront la retraite des Français de souche en âge de cesser leur activité professionnelle. C’est se moquer du monde. Outre que les immigrés entrant actuellement en France sont pour 95 % des ayants-droit sociaux ne travaillant ni ne cotisant, on voit mal comment ils pourraient financer les pensions des seniors. De plus, l’actuel régime par répartition reposait sur la solidarité nationale, ce qui suppose une appartenance commune, un destin commun, le sentiment de faire partie de la même nation, de la même aventure collective, d’avoir une histoire, une terre et des racines communes. Or ce sentiment s’est fortement dilué et estompé, s’est même souvent effondré avec l’immigration de masse extra-européenne. On l’a encore vu ces derniers jours avec la victoire de l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique de football. Beaucoup d’immigrés naturalisés français ou devenus français par le droit du sol se sentent beaucoup plus Algériens que Français et souvent ne sont pas mécontents de coloniser aujourd’hui la terre, les rues, les esprits et les institutions des anciens colonisateurs.
MAIS LE MOYEN le plus efficace et le plus brutal pour résoudre le problème des retraites, c’est l’euthanasie de masse. Plutôt qu’augmenter les cotisations, plutôt que réduire les pensions, il reste une solution : la réduction du nombre de retraités. La jurisprudence de la cour de cassation le 28 juin dans l’affaire Vincent Lambert aura à n’en pas douter des conséquences cataclysmiques dans les mois et les années à venir. Va se réaliser ce que souhaitait depuis 40 ans Jacques Attali, l’homme qui murmure à l’oreille des présidents, de Mitterrand à Macron inclusivement.
Dans L’Avenir de la vie, livre paru en 1981 aux Editions Seghers, Attali se faisait déjà en effet un défenseur acharné et enthousiaste de l’euthanasie de masse des seniors : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est maintenant un marché mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part, en tant que socialiste, contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une durée de vie déterminée, l’homme vive le mieux possible, mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en terme de coût pour la collectivité. […] Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. » A n’en pas douter, dans les années qui viennent, « la machine humaine » va « s’arrêter brutalement » selon les vœux du sorcier et prophète (de Satan) Attali (ou Attila ?) le barbare.
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Gilets jaunes : le procureur de Nice avoue avoir menti pour ne pas embarrasser Macron
Copinage entre frères de loge ? Désir de promotion en rendant un service ? Volonté de casser le mouvement populaire ?On ne saura jamais, le mensonge du procureur aux Français n’est pas suffisant pour déclencher une enquête ni même la moindre sanction…Trouvé sur Le Monde : « Il fallait éviter de mettre le président de la République en difficulté. Voilà, en substance, et selon les informations du Monde, comment le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, s’est justifié auprès de sa hiérarchie d’avoir initialement dédouané les forces de l’ordre, trois jours après les graves blessures subies par Geneviève Legay, 73 ans, lors d’une charge policière pendant une manifestation interdite des « gilets jaunes », le 23 mars.Parmi les différentes explications données par le magistrat dans le cadre de son audition demandée par le directeur des services judiciaires en avril, M. Prêtre a affirmé qu’il n’avait pas voulu mettre le chef de l’Etat dans l’embarras « avec des divergences trop importantes » entre les versions.Et ce, de sa propre initiative.Le 25 mars, quelques heures avant la conférence de presse du parquet, Emmanuel Macron affirmait déjà que Geneviève Legay« n’[avait] pas été en contact avec les forces de l’ordre » dans le journal Nice-Matin.Un entretien où il souhaitait aussi « peut-être une forme de sagesse » à la septuagénaire, propos qui n’avaient pas manqué de créer une polémique.
Contacté par Le Monde, le ministère de la justice a refusé de commenter les propos tenus par le procureur dans le cadre de cette audition, estimant que M. Prêtre « est totalement indépendant, et décide souverainement de la communication qu’il souhaite mener dans chaque affaire ». Tout en affirmant que, « sur la base du rapport », il n’y avait pas lieu d’engager de « poursuites disciplinaires ». « L’action des procureurs de la République est particulièrement complexe, a précisé Youssef Badr, le porte-parole de la chancellerie, d’autant plus dans ce contexte. » »
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