Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 218

  • Castaner empêtré dans la Salpêtrière

    castaner_salpetriere.jpg

    « On a attaqué un hôpital, agressé son personnel soignant. » Le Rantanplan de l’Intérieur s’étouffe d’indignation. Ils ont presque débranché des malades ! Des infirmières ont été quasiment violées. La Salpêtrière est sens dessus dessous ! Regardez ces gilets jaunes sans foi ni loi !

    Cette fois-ci, leur compte est bon, l’opinion va tourner définitivement casaque et condamner unanimement ces agitateurs du samedi. Castaner se frotte les mains. Quel coup fumant ! Allez, champagne pour tout le monde, c’est ma tournée ! Musique. « This is the Rhythm of the Night ». Yes ! Déchaînement sur le dance floor. Les lendemains de boîte sont parfois difficiles. La vidéo mise en ligne par ledit personnel soignant « sauvagement attaqué » montre à peu près le contraire de la version ministérielle.

    Pris en étau par des forces de police armées jusqu’aux dents, asphyxiés par les gaz lacrymogène, le groupe de manifestants en panique n’a pour seule issue que gravir un escalier extérieur qui – manque de chance – donne accès au service réanimation de la Salpêtrière. Pour des raisons médicales bien compréhensibles, le personnel refuse d’ouvrir la porte. Par leur nombre, les manifestants ont la possibilité de forcer le passage. Ils n’en font rien. Seule une personne tente de s’introduire, mais renonce rapidement devant les arguments des infirmières. Effectivement, attaque il y eut. Mais… Allez, on remet le champagne dans les bouteilles. Arrêtez la musique !

    Face au tollé, aux demandes de démission en cascade, le night clubber de la place Beauvau revoit son langage à la baisse. « Le mot attaque […] je n’aurais pas dû l’employer. » Rétropédalage. Il ne s’agit pas d’une attaque mais d’une « intrusion violente » dans l’enceinte de l’hôpital, précise le ministre. L’enquête du Monde montre, images à l’appui, qu’une poignée de manifestants s’est, dans un premier temps, introduite dans une voie longeant l’établissement, sans savoir qu’il s’agissait de la Salpêtrière (d’après les témoignages recueillis) et sans autre objectif que celui de fuir la charge des policiers et l’atmosphère irrespirable de leurs gaz lacrymogènes. L’inversion accusatoire va bon train.

    Mais soyons juste, il y eut dégradation. Un cadenas qui fermait la chaîne d’un portail a été odieusement massacré. Le montant des dommages s’élève, pour l’instant, à 4,50 €. Une somme qui vient s’ajouter aux vitrines et boutiques brisées par les Black Blocs. La note s’alourdit. Le contribuable appréciera. « J’entends le reproche qui m’est fait d’avoir utilisé le mot attaque, je souhaite qu’aucune polémique n’existe sur ce sujet. » « Je souhaite rester en poste, s’il vous plaît, n’en parlons plus », a omis d’ajouter l’embarrassé. Démis de ses fonctions, l’homme pourrait sombrer dans la dépression, faire une bêtise et se voir admis en réanimation à la Salpêtrière. Ce serait ballot.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/castaner-empetre-dans-la-salpetriere/

  • La France : un bateau ivre !Jacques Myard

    rousseau_le_navire_dans_la_tempete_orangerie_rf1960-27-845x475.jpg

    La France ressemble à un bateau ivre sans cap, malmenée par de multiples vents souvent contraires.

    Le mouvement des gilets jaunes a imprimé sa marque de samedi en samedi, accaparant les télévisions des chaînes d’information continue.

    De plus, les mouvements de grève, notamment dans les hôpitaux, prennent de l’ampleur…

    Face à ces mouvements, le président de la République fait le spectacle et bat la campagne, fidèle à son style et à ses méthodes, il annonce ses décisions dans une conférence de presse, à charge, pour ses ministres, pour la plupart non informés au préalable de la pensée jupitérienne, de prendre des notes pour assurer le service après-vente…

    Relevons, aussi, qu’il fait un véritable tête-à-queue par rapport à ses décisions du début de mandat, reconnaissant ainsi ses propres fautes.

    L’impact sur le mouvement des gilets jaunes a été sans surprise, c’est-à-dire nul, et a entraîné une nouvelle mobilisation, lors du 1er Mai, qui atteste de la totale incapacité du gouvernement à reprendre l’initiative pour faire cesser ces manifestations pré-dominicales – sans parler des émeutes.

    Pourquoi une telle incapacité pour reprendre l’initiative ?

    La réalité est assez simple, elle tient en quatre mots : « totale perte de crédibilité » d’Emmanuel Macron : il est KO debout, maintenu par la minerve des institutions dont la solidité lui maintient la tête droite, hors de l’eau.

    Un chose importante à savoir, sa perte de crédibilité a gagné son propre camp et aussi les généreuses fées donatrices…

    On assiste à la répétition du quinquennat Hollande, qui réussit à continuer à rester au pouvoir, maintenu par cette même minerve ; mais il existe une singulière différence entre Emmanuel Macron et François Hollande : ce dernier suscitait l’indifférence avec un brin d’ironie, Emmanuel Macron suscite le rejet et la haine.

    C’est là une réalité qui crée une situation quasi insurrectionnelle sur fond de revendications sociales et d’insécurité grandissantes.

    La sortie politique de cette situation critique dont l’issue est, au mieux, une mort lente du quinquennat, au pire des affrontements répétés – alors que les forces de police et de gendarmerie sont épuisées -, ne peut passer que par la dissolution de l’Assemblée nationale et des élections législatives.

    Jupiter ne le fera pas, sachant qu’il irait inéluctablement du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Samedi après samedi, nous retrouverons en conséquence les gilets jaunes sur les chaînes d’information continue, jusqu’à ce que ça casse…

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/la-france-un-bateau-ivre/

  • Pitié-Salpêtrière : une “fake news” de l’Intérieur – JT du vendredi 3 mai 2019

    Alors que le gouvernement avait crié au scandale après la prétendue intrusion des manifestants dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, des vidéos mettent à mal la théorie de l’attaque. Au cœur de la controverse : le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner.

    https://www.tvlibertes.com/pitie-salpetriere-une-fake-news-de-linterieur

  • "Attaque" de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière: un mensonge d'Etat par la voix de Castaner

    mai 02, 2019 
    Léonel Houssam 
    Effarant ! Castaner raconte que l'hôpital de la Pitié-salpêtrière a été attaqué par les "Blacks blocs" et "sauvé par l'intervention de la police". 
    C'est faux, archi faux, complètement faux ! 
    Ma femme et moi étions assis avec d'autres sur les marches d'entrée de l'hôpital. 
    Fumant des clopes tranquilles. 
    Le cortège a été bloqué par les flics un peu plus loin et tout le monde était cool lorsqu'une colonne de CRS a traversé le cortège (filmée par mon épouse, vous verrez ma gueule d'ailleurs), remontés à bloc avec des ordres d'attaquer les manifestants hurlant dans leurs talkies-walkies. 
    Nous avons tout vécu au cœur. 
    Et dans la foulée, les CRS ont gazé et balancé des grenades dans la foule totalement pacifique, créant un mouvement de panique pour beaucoup et la colère pour d'autres. 
    S'il y a eu des manifestants dans l'hôpital, c'est uniquement le fait d'un mouvement de panique et d'une tentative d'échapper aux assauts des forces de l'ordre et en aucun cas une attaque délibérée contre un établissement hospitalier.
    Voilà la réalité ! 
    Et pas un journaliste pour restituer la réalité. 
    Aujourd'hui, les flics ont attaqué la foule et l'état a choisi de mettre en danger des centaines de manifestants pour le seul profit de ces malades postés au pouvoir...
    Je n'ai pas de carte de journaliste et c'est une honte totale de constater cette mascarade médiatique qui relaie sans sourciller la propagande et la haine de ces fous enragés au pouvoir.

    Je ne conteste pas l'intrusion dans l'hôpital de la Pitié-salpêtrière, je conteste le terme d'attaque délibérée qui sous-entend un souhait de détruire, nuire et même tuer. 
    C'est ce que signifie le terme "attaque" dans la bouche de Castaner.

    Or, il n'y a pas eu une seconde cette intention. 
    Quand nous avons été littéralement attaqués par un premier cordon de CRS puis un autre qui s'est refermé alors que nous tentions de rebrousser chemin, aucun manifestant n'était hostile. 
    C'était tranquille. 
    On a tout filmé et Yentel a filmé juste l'instant avant l'attaque où je dis d'ailleurs "ça va chauffer". 
    Les personnes qui ont pénétré dans l'hôpital étaient paniquées, apeurées, tentaient de fuir l'attaque des forces de l'ordre qui nous asphyxiaient sans raison depuis un bon moment. 
    Toutes les rues étaient bloquées. 
    Ces personnes sont passées là où elles le pouvaient encore.
    Ensuite gazés devant comme derrière, les manifestants y compris les cortèges syndicaux ont été gazés sans qu'aucune violence n'ait été perpétrée par personne. 
    En revanche les deux cordons gazaient de plus en plus et serraient les milliers de personnes qui commençaient à s'affoler.
    Tout le monde s'est mis à gueuler "tout le monde déteste la police", des vieux, des jeunes, des femmes, des valides, des invalides. 
    Les CRS (et gardes mobiles il me semble) qui nous empêchaient de sortir étaient eux-mêmes asphyxiés mais avaient ordre de nous contrôler un à un.
     Des centaines de personnes étaient entassées et on a commencé à taper sur des panneaux, les grilles en leur criant de laisser sortir tout le monde. 
    Certains commençaient à hurler qu'on allait passer en force. 
    Il n'y avait pas d'autre choix. 
    La colère est montée chez tout le monde, la panique chez certains.
    J'en ai fait des tas de manifs mais je n'ai jamais vu un truc pareil où les flics chargent l'intégralité des manifestants pacifiques. 
    L'un des cordons a cédé (il y avait un troisième cordon à cet endroit là) sous la pression énorme de la foule. 
    Des gens auraient pu être écrasées, asphyxiées ou faire des malaises.
    Donc dans ce contexte, Castaner a monté en épingle cette intrusion en la qualifiant d'attaque, en sous-entendant que les manifestants étaient violents, agressifs, hors de contrôle.... 
    Voilà ce qui s'est passé.
    Je conteste Castaner et les médias qui relaient son baratin sans exposer les faits. 
    Et les témoins comme Martin Hirsch, stop. 
    Le mec est un imposteur et un sbire de Macron après avoir été celui de Sarkozy. 
    Avec sa tête de gendre idéal et de mec vachement humain, il sert simplement la soupe dans ce scénario parfaitement huilé.
    Voilà filmé par les infirmières, infirmiers et aide-soignants ce qui s'est vraiment passé, on est loin, très loin de l'attaque de Blacks blocs sanguinaires... 
    Plutôt des manifestants pacifiques totalement paniqués par les assauts gratuits des forces de l'ordre dont j'ai parlés plus haut. ça dure 6 minutes:
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=468671137238549&id=100022870005751
    source via Fabie
  • Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!

     
    Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!
     
    Les prix de l’essence à la pompe n’ont jamais été aussi élevés depuis 2013!!!
    Et le coup de pompe va arriver… sans doute au derrière du gouvernement et aux arrières-trains mamamouchesques.
    Je rappelle, à toutes fins utiles dans le contexte tendu actuellement, que dire qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent, n’est pas une incitation à mettre de vrais coup de pieds au cul (vu qu’ils se perdent hein) mais une expression populaire utilisée par les gueux d’en bas depuis des générations quand ils veulent râler sur tel ou tel sujet!!
    Bon ceci étant dit, Gil et John qui sont sortis sur les ronds-points en novembre, pourraient bien être de retour dans les prochaines semaines si les prix continuent de monter comme cela, et le coup du rachat d’Occidental par Warren Buffet ne m’incite pas à croire à une grande chute des cours dans les semaines et mois à venir.

    Tarif des carburants début mai

    Le litre d’essence sans plomb 95 est à 1,5802 euro.
    Le sans-plomb 98 est à 1,6402 euro le litre.
    Le Diesel est à 1,4818 euros le litre.
    Sur le graphique ci-dessous, le dernier centimètre en vert montre le mouvement haussier actuellement en cours qui devrait nous amener à tester au moins la résistance des 85 dollars qui si elle était dépassée nous conduirait vers des niveaux de cours proches des 110 dollars le baril.
    Associé à une baisse de l’euro face au dollar, il y a de quoi faire tousser plus d’un gilet jaune et remplir tous les ronds-points de France et de Navarre de mécontents.
     
     
    Source l’Union ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-sans-plomb-98-164-le-litre.html
  • JT – Un 1er mai entre violence et chaos syndical

    Comme prévu, le premier mai a été l’occasion de nombreuses exactions à Paris… Les syndicats, complètement dépassés, se sont fait voler la vedettes pas les Gilets Jaunes… Quant aux blacks blocs, ils n’ont pas eu l’impact prévu.

    https://www.tvlibertes.com/jt-un-1er-mai-entre-violence-et-chaos-syndical

  • «Le massacre des classes moyennes ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    C’est une étude du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) qui est l’un des laboratoires de l’Ecole d’économie de Paris, réalisée par les économistes, Ariell Reshef et Farid Toubal qui met au cœur de l’actualité économique le destin dramatique des classes moyennes.

    Leur étude de 96 pages est intitulée « La Polarisation de l’emploi en France » et démontre que la structure de l’emploi en France s’est profondément modifiée ces dernières années.

    L’effet « sablier ».

    Vous voyez bien la forme d’un sablier… de moins en moins de sable en haut (les très riches) pas de sable au milieu (les classes moyennes) et de plus en plus de sable en bas… (les pauvres bien évidemment).

    Cette étude met en chiffres ce que tout le monde, enfin tous ceux qui vivent dans la vraie vie, sentent et pressentent à savoir que les classes moyennes souffrent terriblement, et cela n’est pas seulement le cas en France, c’est un phénomène que l’on retrouve dans tous les pays occidentaux.

    Nous en connaissons parfaitement les causes.

    Mondialisation/délocalisation/immigration sans que cela ne soit un classement scientifique du poids de chaque élément, puisque ces 3 éléments contribuent à mettre chacun en concurrence avec tous, ce qui a pour effet d’exercer une pression à la baisse sur les salaires.

    Le couple « robotisation/informatisation » de la société, qui crée beaucoup d’emploi en en détruisant plein d’autres.

    La polarisation est le mot savant pour l’effet sablier !

    « La France a subi un changement structurel rapide au cours des trois dernières décennies. Elle n’est plus seulement spécialisée dans quelques domaines du secteur manufacturier mais s’est tournée vers celui des services : recherche et développement, activités de commerce ou du secteur financier. Le marché du travail, en accroissant la proportion des emplois à bas et haut salaire au détriment des emplois intermédiaires, s’est fortement polarisé – et la crise de 2008 a exacerbé ce phénomène, probablement lié à l’essor des nouvelles technologies et à l’élargissement de la mondialisation.
    Vecteur d’inégalités salariales, la polarisation de l’emploi ravive aussi les tensions sociales et les passions politiques. Pour autant, les effets négatifs de ces changements majeurs ne sont pas inévitables ».

    Evidemment si vous êtes un très fort en math que vous êtes diplômé de Polytechnique et que vous êtes tri-lingue, les choses se passent plutôt bien pour vous, mais pour tous les autres, c’est Gilets Jaunes, Brexit ou… le trumpisme.

    Ce n’est ni bien ni mal, cela matérialise le mal des classes moyennes qui disparaissent…

    D’ailleurs pour approfondir ce sujet très important vous pouvez lire ou relire ces articles.

    « Baisse dramatique de l’espérance de vie des hommes blancs de la classe moyenne américaine ! » ici.

    Alerte enlèvement. Disparition inquiétante des classes moyennes! ici.

    Pouvoir d’achat : le grand blues des classes moyennes! ici.

    « Les taux négatifs provoqueront la ruine des épargnants et des classes moyennes » ici.

    Le problème majeur c’est qu’un pays évolué, n’est évolué que parce qu’il dispose d’une classe moyenne suffisante.

    Le principal critère pour faire la différence entre un pays émergent et un pays développé, ce n’est pas le PIB ou le PIB par tête, c’est la présence d’une véritable classe moyenne, éduquée, et financièrement prospère en termes de pouvoir d’achat.

    Cela veut dire que pendant que des pays émergent, nous, nous nous immergeons… et ce n’est pas une bonne nouvelle pour notre futur.

    Ce phénomène où la France compte de moins en moins d’employés de bureau et d’ouvriers qualifiés s’est accéléré depuis la faillite de Lehman Brothers, autrement dit depuis la crise de 2008.

    Pour les deux chercheurs d’ailleurs « la technologie exerce un impact omniprésent sur la répartition des emplois, tandis que l’effet direct du commerce international est plus nuancé » ou encore « la mondialisation et le progrès technologique ont joué plus fortement en France ces vingt dernières années que dans les autres pays de l’OCDE ».

    Que faire pour lutter contre la disparition des classes moyennes ?

    Pour eux la réponse est « simple ». Il faut investir dans la formation !

    « Il est important de disposer d’un système de formation professionnelle flexible et réactif, visant à aider les personnes qui perdent leur emploi à acquérir rapidement les compétences nécessaires pour un prochain poste, qui pourra relever d’une profession différente ».

    Bien évidemment qu’il faut former, et dans un monde de plus en plus technique et complexe, il doit y avoir une énorme ambition éducative pour nos enfants alors que nous assistons plutôt à l’inverse. Nous sommes entrés dans le siècle de la connaissance et nous n’avons jamais autant réuni les conditions de la médiocrité.

    La formation n’est que l’un des piliers, il faut aider à créer les conditions économiques favorables à l’entrepreneuriat, il faut également revoir la fiscalité pour inciter à la production locale et aux circuits courts, il faut intégrer l’économie circulaire, il faut aussi prendre en compte la nécessité d’une forme de protectionnisme doux permettant de tendre vers une concurrence libre et non faussée ce qui signifie de refuser les distorsions manifestes en faisant jouer les clauses de sauvegarde systématiquement.

    On peut aussi envisager de retrouver notre souveraineté monétaire et budgétaire pour se doter de leviers d’actions plus nombreux et plus efficaces.

    Bref, le massacre des classes moyennes est la conséquence du système économique tel qu’il est pensé.

    Favoriser les classes moyennes c’est rompre définitivement avec l’idéologie maastrichtienne et mondialiste qui entraîne notre paupérisation massive…

    C’est exactement d’ailleurs la politique que tente de mener Trump. On peut ne pas être « trumpiste » sans pour autant nier qu’il pose les bonnes questions sur les bons sujets!

    Il est insulté et vilipendé pour cela.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    Charles SANNAT

    https://insolentiae.com/le-massacre-des-classes-moyennes-ledito-de-charles-sannat/

  • Le retour du brin de muguet

    6a00d8341c715453ef0240a4a73f5c200b-320wi.jpgAu soir de ce premier mai, commençons par une bonne nouvelle. L'apocalypse, promise par les uns, redoutée par les autres, ne s'est pas réalisée. Paris n'a pas été transformé en capitale de l'émeute. Progrès de la technique policière : le rassemblement de groupes destructeurs de 300 à 400 activistes, objectif et instrument central de la tactique insurrectionnelle appelée black bloc[1], ont été rendus très difficiles sinon impossibles.

    Qu'on pardonne au rédacteur de cette chronique : il ne partage en rien la haine antiflic. Celle-ci ne concerne, d'ailleurs, qu'une minorité de Français. Ce courant anti-répressif, hélas bien réel, se retrouve majoritaire, en revanche, dans les commentaires biaisés des médias et dans les préciosités de la magistrature syndiquée, comme de tous ceux qui s'emploient à censurer, d'une manière ou d'une autre, le droit de la société à son autodéfense.

    Très en verve dans sa campagne électorale, la présidente du RN met en cause le chef de l'État. Son discours, d'une évidente démagogie, joue, certes, sur du velours. Concédons-lui, en effet, ce que suggèrent les images de désordre montrées par les gros médias. Elles interpellent les citoyens et les contribuables, aux yeux desquels le maintien de l'ordre public, l'intégrité des personnes et des biens, demeure la mission régalienne prioritaire.

    On doit à cet égard regretter que le conseil constitutionnel soit venu le 4 avril au secours de la voyoucratie en censurant l'article 3 de la loi faussement appelée anticasseurs[2].

    Ce texte, venant du Sénat, avait été adopté à l'Assemblée nationale par 387 voix pour et 92 contre. Mais le petit aréopage des privilégiés de la république, surnommés très abusivement Sages, s'est érigé, au fil des ans, censeur incontrôlé des lois, allant ainsi à l'encontre de ce que rappelait le fondateur de la Cinquième : en France, la cour suprême s'appelle le peuple.

    Certes, dans tous les bons coups, on retrouve immanquablement un Éric Coquerel, cette haute figure de la France insoumise. "C’est une vraie satisfaction, a-t-il commenté, d’avoir fait sauter, grâce à notre recours, le pire article de la loi anti-manifestation."

    Les méthodes des forces de l'ordre n'échapperont donc jamais à la critique vigilante des bons esprits.

    Certains se demanderont peut-être pourquoi on protège, comme un sacro-saint droit, le fait de défiler dans les rues, confondu abusivement avec le droit de manifester ses opinions, par la parole ou par l'écrit ? En réalité, il s'agit de permettre à la gauche, et aux autres forces jugées politiquement correctes, dont la "manif" reste une sorte de fonds de commerce héréditaire, d'exercer un monopole des menaces de pression physique en dernier recours.

    Tant que la droite s'inclinera devant ce genre de diktats elle se placera elle-même en position de faiblesse. Toute ma vie j'ai pu observer cette lâcheté.

    Le camarade Martinez chef de la CGT ne manque pas d'air, quant à lui. Il prétend avoir organisé, sur tout l'Hexagone, 225 défilés. Ce vieil apparatchik monte en épingle un reliquat qui ne lui appartient même plus. On retiendra la présence de plus de 160 000 manifestants, chiffrage officiel, estimé pour Paris 28 000 – contre 40 000 évalués par le cabinet Occurrence, probablement plus crédible.

    Martinez s'insurge, verbalement bien sûr, contre les policiers. Il leur reproche d'avoir profané sa manif à lui, en osant charger ses valeureux compagnons cégétistes. Lui-même avait refusé que son propre service d'ordre joue son rôle dans la nécessaire discrimination entre manifestants pacifiques et émeutiers violents.

    Faut-il rappeler que ces derniers, non seulement se situent sur le terrain de la délinquance ; mais bien plus, qu'ils soient comptabilisés désormais, comme black blocs ou doctement comme "ultrajaunes", ils discréditent totalement les mouvements qu'ils parasitent.

    Cette perte du moindre sens de leur responsabilité, par des syndicalistes, qu'ils soient eux-mêmes affiliés à la CGT, à SUD ou à la FSU ne remonte pas à ce printemps 2019. Elle entraîne arithmétiquement, depuis des années, la chute régulière de leur audience dans les élections aux comités d'entreprise.

    Le glissement remonte peut-être à 1997, année où il se mesura aussi dans les urnes politiques. À cette époque, datant de bientôt un quart de siècle, des élections législatives calamiteuses avaient été provoquées par le désastreux Juppé conseillé par le prétentieux Villepin[3]. Or, pour la première fois, les études sociologiques sorties des urnes démontrèrent un déphasage complet entre la composition de l'électorat et la doxa marxiste. La gauche avait cessé de pouvoir accaparer le droit de parler au nom de la majorité du monde ouvrier et de la jeunesse française, qui la rejettent.

    Le nom originel de la fête printanière du Premier mai remonte à un ancien dirigeant, vigoureusement anticommuniste, de la CGT. René Belin, bras droit de Léon Jouhaux, dirigeait la vieille centrale à ses côtés avant-guerre, quand les communistes s'en étaient séparés. Ministre du Travail, il en avait fait une fête légale et nationale, chômée et payée, en l'honneur du Travail et de la Concorde sociale. Un beau programme, je trouve. On peut regretter qu'il remonte à 1941, mais pas fâché de le voir renaître, avec les brins de muguet.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Rappelons ici que cette appellation est détournée de sa réalité par ceux qui croient possible de dissoudre ce qui n'est pas une organisation mais un modus operandi.
    [2] Professeure de droit, Roseline Letteron soulignait en février, dans une tribune publiée par Le Monde, que ce surnom de "loi anticasseurs", faisant référence à un texte de 1970 aujourd'hui abrogé, tend à la discréditer.
    [3] En souvenir de l'incendie de Rome, Bernadette Chirac surnommait "Néron" ce personnage aussi vaniteux que stupide.

    https://www.insolent.fr/

  • Gilets Jaunes, Rouges et Noirs : vers une convergence des luttes ?

    Korbo. Faire face. 10.03.2015.jpg

    Pieter Kerstens

    Au fil du temps et des rassemblements sur les ronds-points, des blocages de stations-services et des centres commerciaux, on a pu constater une dérive gauchiste vers un rejet des institutions.

    Lentement, mais sûrement, le mouvement des « Gilets Jaunes » a en effet été infiltré par les agitateurs marxistes qui, semaine après semaine, ont dénaturé les revendications légitimes initiales en imposant leurs slogans et leurs exigences utopiques fondés sur la lutte des classes. Et dans les manifs on a vu de plus en plus de poings levés…

    C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.

    « Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » avait déclaré le Président américain Abraham Lincoln en 1860 devant le Congrès.

    Ces affirmations de bon-sens devraient aussi inspirer les « figures » des Gilets Jaunes (Drouet, Ludoski, Chalençon, Espinosa, Rodrigues, Clément & C°), comme d’ailleurs le gouvernement actuel.

    En imposant un Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) révocatoire, on ne pourra pas résoudre la mauvaise gestion des trois secteurs de l’administration française (centrale, territoriale et hospitalière).

    Augmenter le SMIC à 1.800 ou 2.000 € par mois ne va pas enrayer le déficit commercial structurel qui, année après année, plombe les comptes de la Nation.

    En 2016, seuls 16,5 millions de foyers fiscaux payaient l’impôt sur les revenus, alors que 21,5 millions (58%) étaient non imposables, ceux-là même qui rouspètent le plus.

    Qui va payer l’addition ?

    A ce jour, la dette publique en France est de 2.380 milliards d’euros, soit 37.800€ par habitant. Fin 1980, avant l’arrivée de Mitterrand, la dette publique n’était que de 92 milliards d’euros. Puis, fin 1995 elle atteignait 663 milliards d’euros (élection de Chirac), pour grimper à 1.000 milliards en 2003 et elle dépassait les 2.000 milliards en 2014 sous Hollande.

    Face à ce fléau, qui est un réel héritage empoisonné pour les futures générations, il est indispensable et urgent de stopper l’hémorragie financière.

    Seuls un langage de vérité et des réformes structurelles courageuses mais impopulaires pourront rétablir l’équilibre du budget annuel, avant de pouvoir résorber la dette publique.

    OUI, il va falloir travailler plus. OUI, l’Etat devra diminuer ses dépenses. OUI, il faudra aussi se serrer encore la ceinture. OUI, il sera dès lors nécessaire de distinguer l’essentiel du superflu, surtout dans la perspective d’un nouveau krach financier qui s’annonce.

    Par manque de courage, par lâcheté, par clientélisme ou incompétence, les responsables ministériels depuis 40 ans ont ignoré les rapports de la Cour des Comptes qui, les uns après les autres, décrivaient les dangers des dépenses inconsidérées et non justifiées et proposaient des solutions structurelles.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/