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social - Page 283

  • Belgique : « À Bruxelles, 90% des allocataires sociaux sont d’origine étrangère. Cette ville est en voie de paupérisation à cause de l’immigration »

    FIGAROVOX/ENTRETIEN – Alain Destexhe analyse les tensions autour de l’immigration en Belgique. Le modèle multiculturaliste a échoué, argumente-t-il.

    Pourquoi la question de l’immigration a-t-elle une telle importance en Belgique?

    Par rapport à sa population, la Belgique a reçu beaucoup plus d’immigrés que ses voisins, y compris la France. Dans les années 2000, le solde migratoire a été quatre fois plus important en Belgique qu’en France ou en Allemagne! Les problèmes qui en résultent (absence d’intégration, communautarisme, développement de l’islamisme) ont été niés ou minimisés.

    Il y a aussi un clivage entre Flamands et Wallons. Au nord du pays, la NV-A et le Vlaams Belang (parti proche des thèses de Marine Le Pen) se sont emparés depuis longtemps de ces questions migratoires. Au sud du pays, la presse et les partis politiques se sont montrés plus réticents. De plus, le nord du pays vote majoritairement à droite (l’extrême droite et la droite nationaliste comptent pour près de 40% du corps électoral alors que le sud vote à gauche.

    (…)

    A quel point Bruxelles est-elle aujourd’hui une ville multiculturelle?

    Bruxelles compte déjà probablement 30% de musulmans. En quelques années à peine, les Belges d’origine sont devenus minoritaires à Bruxelles. (…) Le Parlement régional bruxellois, où les Belges d’origine étrangère sont en passe de devenir majoritaires, vote des résolutions sur la Palestine ou les Rohingyas de Birmanie mais ne s’intéresse pas à la situation des droits de l’Homme en Turquie. Dans les écoles primaires publiques bruxelloises, plus de 50% des enfants suivent le cours de religion musulmane.

    (…) La démographie est, ici, une question centrale. Bruxelles est devenue la seconde ville la plus cosmopolite du monde après Dubaï, sans en avoir la richesse. Autrefois, la ville la plus riche du royaume, elle est en voie de paupérisation suite aux vagues migratoires. À Bruxelles, 90 % des allocataires sociaux sont d’origine étrangère. Cela devrait faire réfléchir ceux qui prônent des frontières ouvertes tout en dénonçant la montée des inégalités.

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1131045-belgique-a-bruxelles-90-des-allocataires-sociaux-sont-dorigine-etrangere-cette-ville-est-en-voie-de-pauperisation-a-cause-de-limmigration

  • Gilets jaunes : la famille grande absente ?

    Gilets jaunes : la famille grande absente ?

    De Sabine de Villeroché sur Boulevard Voltaire :

    Sur les ronds-points, dans les manifs, combien sont-ils, ces gilets jaunes, qui avouent, le cœur serré, se mobiliser et « faire tout ça » pour leur grand-mère, leur mère, l’avenir de leurs enfants ?

    La famille n’a donc pas disparu…

    Et pourtant, parmi toutes les revendications, rien sur la baisse des allocations familiales, des primes à la naissance, l’allègement de l’impôt pour les familles nombreuses… Exclue par avance, condamnée au silence, la politique familiale n’intéresse plus personne.

    Et pourtant, la famille a encore la cote. Malgré toutes les tentatives des gouvernements successifs pour la dénigrer, l’appauvrir, la dissoudre : mariage pour tous, enfant pour tous, baisse des allocations familiales, rabotement du quotient familial, abaissement de la PAJE (prime d’accueil du jeune enfant), divorce plus rapide et sans juge, elle demeure une valeur cardinale dans le cœur des Français. C’est un sondage Ipsos (2017) qui le dit : 72 % des sondés « se considèrent comme plus proche de leur famille que de leurs amis. Près de 9 sur 10 jugent que la famille constitue le premier lieu de solidarité (91 %), qu’elle est une valeur partagée par tous et qui n’est ni de droite ni de gauche (90 %), qu’elle est le principal amortisseur social (89 %), qu’elle favorise le vivre ensemble (88 %). » « Pour trois quarts des Français, la politique fiscale menée par le gouvernement pénalise fortement les familles (76 %), un tiers en étant même intimement convaincus (32 % sont tout à fait d’accord avec cette affirmation). »

    Lieu suprême de protection de l’individu, garante du lien social, de la stabilité des individus et aussi de l’avenir des citoyens, la famille s’appauvrit, c’est indéniable. Les conséquences sont dramatiques, la crise des gilets jaunes en est une des manifestations mais il ne se trouve personne pour analyser la raison profonde de ce mal être.

    Marie Delarue, dans ces colonnes, décrivait la misère de ces femmes premières victimes de la paupérisation des classes populaires. Fragilisées par des mesures législatives comme le « divorce express sans juge » car « la séparation entraîne une baisse de niveau de vie de 3 % en moyenne pour les hommes et de 20 % pour les femmes » (étude de l’INSEE), incapables d’accueillir « l’enfant de plus » (la raison de faiblesse économique demeure la première cause d’avortement).

    Les femmes de Mai 68 se sont battues pour mettre à bas la famille traditionnelle. Celles de 2018 sont seules et appauvries.

    Peu de voix, également, pour pointer du doigt le catastrophique déficit des berceaux français. Aujourd’hui, le quart de la population française n’a pas d’enfant. Jacques Bichot, qui déplore le suicide démographique français, estime à 200.000 le nombre de naissances qui manquent à la France pour résoudre le problème des retraites. Aucun politique n’aurait donc le courage d’affirmer, à l’exemple d’Alfred Sauvy, que « la meilleure façon de cotiser, c’est de procréer ? »

    La Hongrie et l’Italie prennent des mesures pour relancer leur natalité, affolées par les risques de submersion migratoire.

    En France, pour les familles, on ne fait rien, au contraire ; mieux, on les disqualifie en les accusant, tels de vulgaires moteurs diesel, de crime de pollution. L’homme est devenu un animal nuisible. Sauver la planète, c’est faire moins d’enfant. À ce stade, ce n’est plus du suicide, c’est de l’autodestruction !

    Parmi les perpétuelles attaques contre la famille, certaines auront un impact direct sur le portefeuille des Français. La PMA pour toutes, par exemple. Remboursée par la Sécurité sociale. Encore un effort demandé à la communauté pour satisfaire les désirs de certaines… qui va payer ?

    Où sont les défenseurs de la famille traditionnelle dans ce grand débat « démocratique » qui s’annonce ? Quid des militants de la manif pour tous ? Où sont les hommes d’Église, les responsables d’associations familiales ?

    Découragés par la manière dont le gouvernement a réglé le sort de cette grande consultation nationale qu’étaient les États généraux de la bioéthiques ? On peut les comprendre : 80 % de non à la PMA mis à la poubelle puisque le gouvernement ne daigne pas en tenir compte… Mauvais augure pour les grandes consultations citoyennes qu’on nous promet.

    Il n’empêche, l’occasion de cette grogne populaire est trop belle. La famille mérite d’être défendue, ne serait-ce que parce qu’elle conditionne l’avenir de tous les Français, à commencer par celui des gilets jaunes. Il n’est jamais trop tard pour bien faire !

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-la-famille-grande-absente/

  • De la crise au sein du pouvoir exécutif

    6a00d8341c715453ef022ad3c8c875200b-320wi.jpgCourte mais spectaculaire, la révolte des gueux vêtus de jaune a été clairement récupérée par les discours d'extrême gauche. Autant dire qu'elle a été détournée par les pires ennemis de la cause initiale, celle-ci étant au départ dirigée contre le fiscalisme et la technocratie.

    Reste qu'elle a manifestement ébranlé le pouvoir de Jupiter. En ce 20 décembre, même Le Monde et Le Figaro, usant de rhétoriques fort distinctes, tombaient d'accord pour souligner aussi le déphasage entre le chef de l'État et le Premier ministre[1]. Ce dernier n'en finit plus de paraître vivre ses derniers jours en l'Hôtel Matignon.

    Chacun perçoit en effet l'éloignement des discours tenus par les deux hommes, leur différence de comportement et parfois même, en moins de 24 heures, le renversement de leurs annonces de décision.

    Or, ceci souligne aussi les contradictions entre le texte et la pratique de la Constitution de 1958.

    On ne doit pas trop s'en étonner. La plus interminable de nos républiques, la Troisième, avait duré quelque 70 ans[2], dominée par un personnage, le président du Conseil qui n'était même pas cité dans les trois lois constitutionnelles adoptées en 1875.

    Depuis 60 ans, la Cinquième république fonctionne, de ce point de vue, comme un patchwork d'additions peu cohérentes au gré de réformes accidentelles.

    On doit donc rappeler les circonstances, largement oubliées, dans lesquelles le projet fut écrit.

    En juin 1958, le général De Gaulle avait reçu, de la chambre des députés, par 322 voix contre 232, les pleins pouvoirs pour une durée de 6 mois. Il s'agissait d'élaborer un texte respectant les prérogatives du parlement. Le général présida donc quelque temps le dernier gouvernement de la Quatrième république. Celle-ci avait été démonétisée, certes de façon cruciale par les événements d'Algérie[3]. Ce drame national avait pris le relais des humiliations de Dien Bien Phu et de Suez. Mais le régime se trouvait également paralysé par les conséquences de la représentation proportionnelle. Les partisans du retour à un tel mode de scrutin ont perdu de vue les conséquences funestes qu'il engendra en termes de règne des partis, d'instabilité gouvernementale et d'abaissement du pays.

    La rédaction du projet fut confiée à Michel Debré. Et la nouvelle constitution permit à son idole de gouverner, pendant 11 ans. Mais De Gaulle aurait pu la France sans ce texte et même sans la réforme de 1962 organisant l'élection du chef de l'État au suffrage universel.

    L’écartèlement du texte constitutionnel s’exprime d’abord par ses articles 20 et 21 : ils caractérisent, sur le papier, un régime parlementaire, conformément aux pleins pouvoirs votés en juin 1958. Fictivement, le Premier ministre dirige. Et en contrepartie une foule de dispositions renforcent le rôle pratique du président. Tant que Michel Debré siégea à Matignon, les apparences furent ménagées. Il n'hésitait pas, en sa qualité de chef du gouvernement, à se faire donner de la Marche Consulaire de Marengo, tout en restant religieusement fidèle au chef de l'État. Mais à partir de 1962, hormis la parenthèse du gouvernement Chaban-Delmas (1969-1972) le pouvoir fut toujours dominé par l'Élysée. La théorie de la cohabitation définie en 1985 par Balladur correspond précisément à cette contradiction.

    Les successeurs du gaullisme, chacun à sa manière, ont déformé le texte hybride de 1958, toujours théoriquement parlementaire. Ils ajoutèrent une foule de dispositions aggravantes, y compris le quinquennat. Ils superposèrent les féodalités régionales, à partir de la loi Defferre de 1982, au mille-feuilles territorial. Ils multiplièrent par deux le périmètre de l'étatisme en lui adjoignant en 1996, du fait du plan Juppé, celui de la sécurité sociale. Ils ont réduit les collectivités territoriales à l'assistanat, faisant remonter toutes les décisions au pouvoir central. Le non-cumul des mandats imposé en 2014, acheva de couper les élus nationaux de leurs racines, de leurs responsabilités locales et donc de l'essentiel de leur représentativité.

    Parallèlement toutes les dispositions vertueuses de 1959, qui avaient permis de rendre au franc son caractère de monnaie forte avaient été, une à une, balayées.

    Le découplage entre Édouard Philippe et Emmanuel Macron ne doit donc pas être vu comme l'opposition de deux personnalités mais comme la radicalisation de la crise dégénérescente d'une certaine conception du pouvoir exécutif.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Entre Emmanuel Macron et Édouard Philippe, la tension monte"
    [2] Les dates posent curieusement problème : on peut faire remonter le caractère républicain du régime à la loi Rivet de 1873, adoptant le septennat, bien qu'elle fût votée par une assemblée majoritairement monarchiste. Les trois lois constitutionnelles datent de 1875. On n'est passé juridiquement de la Troisième à la Quatrième qu'en 1946, mais il est clair que le régime était historiquement mort en juillet 1940.
    [3] Les historiens, et les polémistes, se sont longtemps passionnés quant aux intentions du général proclamant, le 4 juin sur le Forum d'Alger son fameux Je vous ai compris. Cette équivoque engendra bien des drames, bien des engagements de notre jeunesse y compris ceux du rédacteur de ces lignes.

    https://www.insolent.fr/

  • Gilets jaunes, acte 6 : une mobilisation le lendemain de l’anniversaire de Macron

  • Gilets jaunes : un acte 6 décisif pour l'avenir du mouvement

    Gilets jaunes : un acte 6 décisif pour l'avenir du mouvement
    © Fabien Rives / RT France
    Des Gilets jaunes arrivent à Montmartre, le 22 décembre au matin.

    Les Gilets jaunes se mobilisent de nouveau dans toute la France. Petite originalité : les manifestants ne devraient pas privilégier un rassemblement sur les Champs-Elysées. Ils devraient aussi se rassembler à Versailles. Tout un symbole.

    Mise à jour automatique
    • Rassemblés à Montmartre, les Gilets jaunes quittent le parvis du Sacré-Cœur.

    • Notre reporter est actuellement à Montmarte, l'un des points de rassemblements des Gilets jaunes pour l'acte 6 du mouvement.

    • A Montmartre, les premiers Gilets jaunes arrivent devant le Sacré-Cœur.

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  • PARIS, ON S'EN FOUT !

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    Pierre Vial

    Dimanche 16 décembre. En obéissant aux consignes du pouvoir en place, les media aux ordres se réjouissent bruyamment  (mais qui croit encore ce que disent les media ?) : hier, 15 décembre, les manifs des Gilets Jaunes, à Paris, ont connu un échec. Echec relatif, mais échec quand même. Par contre, dans les provinces, les Gilets Jaunes ont réussi à maintenir la pression. Le contraste est révélateur.

    Les Gilets Jaunes sont tombés dans un piège en se focalisant sur Paris. Ils sont en cela victimes d’un mythe qui est central dans l’idéologie républicaine : le mythe jacobin, dont la base logique est que tout ce qui compte, en France, est à Paris, se passe à Paris. Les Gilets Jaunes ont donc foncé tête baissée et, dans leur sillage, la racaille venue des banlieues a sauté sur l’occasion de piller les magasins chics des quartiers bourgeois, où les bobos macroniens faisaient dans leur froc. Belle aubaine pour le Système : ceux qui se révoltent contre lui sont, forcément, des irresponsables, des amateurs de violences, bref des nuisibles.

    Les Gilets Jaunes doivent en tirer les conséquences qui s’imposent. Il ne faut plus tomber dans le piège parisien et se concentrer sur les enjeux locaux, les objectifs « à portée de main » qui permettent un harcèlement durable, usant le pouvoir macronien, en s’épargnant les fatigues et les dépenses provoquées par les longs déplacements et en utilisant au mieux un terrain qu’on connait bien. Le combat des Gilets Jaunes sera durable s’il est enraciné dans nos terroirs. Là où on se contrefout des manœuvres et manipulations parisiennes. Laissons Paris crever sur son fumier.

    Source Terre & peuple cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Vive émotion après la mort d’Olivier Daurelle, responsable gilet jaune de Villeneuve-sur-Lot

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    Le rond-point du Campanile, à l’entrée sud de Villeneuve-sur-Lot, c’était un peu le centre du mouvement en Lot-et-Garonne. Certes, Florence Aubenas avait choisi Marmande pour son immersion. Mais, à Villeneuve, c’était bien là le QG, le cœur battant, en plein centre du département, dans cette ville sans gare, sans autoroute, carrefour de routes secondaires. À deux pas du lycée, d’où l’on entendait les klaxons et les « Marseillaise », à égale distance du Leclerc et d’Auchan, à l’entrée de la route d’Agen : des milliers d’automobilistes s’étaient habitués à ces banderoles, à ce feu, à cette fraternité.

    L’un des leaders du mouvement s’appelait Olivier Daurelle, ancien chauffeur routier, motard confirmé. « S’appelait », car ce jeudi 20 décembre, à la veille du grand feu qui devait signer la fin – peut-être provisoire – du mouvement, il a été mortellement percuté par un poids lourd à Agen, où il était venu participer à une action des gilets jaunes. Ironie du sort : c’est en œuvrant à la sécurité de l’action qu’il a été fauché. Car Olivier Daurelle, c’était un sage, toujours vigilant sur la sécurité, rappelant, la veille encore, le caractère pacifiste du mouvement. Il avait soixante ans, et des problèmes de santé qui l’empêchaient de dormir sur le rond-point.

    Coup de tonnerre dans le ciel des gilets jaunes : on dit, ici, que c’était un sage, on pleure, on est désorienté, on ne sait plus que faire. Rapidement, une marche blanche est organisée en ville pour lui rendre hommage. De nouvelles inscriptions apparaissent : « Gilets jaunes en deuil », « Campanile en deuil ». Carole, l’autre responsable, prend la parole en larmes. Dans l’après-midi, le curé de la paroisse Saint-Joseph de Villeneuve-sur-Lot, qui s’adresse aux enfants de l’aumônerie dans l’église Sainte-Catherine pour Noël, exprime son émotion et lui rend hommage.

    À Paris, rien n’est venu de l’Élysée, ni de Matignon. Christophe Castaner, toujours flanqué de Laurent Nuñez et de sa morgue insupportable, n’a rien trouvé à dire que « ça suffit », qu’il fallait discuter, participer au débat. Pas les mots qu’il faut, ni le ton. Mais bon, ici, on n’attend plus rien de Christophe Castaner.

    Décidément, malgré toutes ces semaines, tous ces blessés, tous ces morts, toutes ces analyses qui devraient leur ouvrir les yeux, ils n’ont rien compris à ce qui se jouait dans cette révolte, toute l’épaisseur humaine dont elle est faite : les gilets jaunes ont eu leur fraternité, ils ont aujourd’hui leurs deuils. Et le gouvernement ne voit pas que, loin de mettre un terme au mouvement, cela le renforce, lui donne une autre dimension. Quand on souffre d’insuffisance respiratoire comme Olivier Daurelle, qu’on est « vidé », comme il le disait, par 36 jours de lutte, et qu’on continue à dire sa détermination, à assurer que, même chassé d’un rond-point, « on ira ailleurs », c’est qu’on a affaire à autre chose qu’une « séquence médiatique » dont on peut tranquillement tourner la page.

    Ce vendredi, une nouvelle marche blanche est organisée à Villeneuve-sur-Lot. Il y aura beaucoup de monde. Loup Mautin écrivait très justement que ces morts nous obligeaient tous. À Villeneuve-sur-Lot, on le sait désormais un peu plus qu’ailleurs.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/vive-emotion-apres-la-mort-dolivier-daurelle-responsable-gilet-jaune-de-villeneuve-sur-lot/

  • Acte 6 des Gilets jaunes : comment devrait se dérouler la mobilisation ?

    Acte 6 des Gilets jaunes : comment devrait se dérouler la mobilisation ?
    © BENOIT TESSIER Source: Reuters
    Un manifestant Gilet jaune déguisé en père noël, participe à un rassemblement à Paris, le 15 décembre 2018 (image d'illustration).

    A quoi s'attendre pour l'acte 6 de la mobilisation des Gilets jaunes ? L'essoufflement du mouvement lors de l'acte 5 est-il réel ? Il pourrait prendre de nouvelles formes ce 22 décembre.

    Alors que médias et gouvernement parlent d'essoufflement de la mobilisation des Gilets jaunes, ce sixième acte s'annonce crucial pour la suite des événements et le mouvement va devoir se réinventer. A observer les réseaux sociaux, c'est bien ce que les Gilets jaunes comptent faire.

    Ils ne lâchent pas l'affaire. Des Gilets jaunes suivis par des milliers d'internautes appellent à un acte 6, le 22 décembre, au premier jour des vacances de Noël. Cette fois, la mobilisation s'annonce multiforme, plus éclatée que les quatre précédents samedis où les Gilets jaunes se donnaient rendez-vous à Paris, tout en maintenant des mobilisations locales dans les grandes villes. Cette fois, des actions sont prévues en région parisienne mais aussi aux frontières, à l'appel notamment de Priscillia Ludosky, qui a annoncé qu'elle se rendrait à la frontière espagnole.

    A Versailles et à Paris

    Eric Drouet, l'un des leaders du mouvement, a appelé sur une page d'événement Facebook à un rassemblement à Versailles à partir de 8 heures le 22 décembre. «Fini Paris et ses petites rues !», a-t-il écrit dans la description dans laquelle il explique que «Versailles est très accessible aux bus, voitures et autres transports».

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  • Le référendum d’initiative populaire, ou rien

    Le référendum d’initiative populaire, ou rien

    De François Billot de Lochner :

    Au-delà des revendications sur le prix de l’essence, ou des pseudo-primes sur le SMIC, jetées en pâture aux mécontents, le mouvement des Gilets Jaunes a eu l’immense mérite de faire ressurgir ce serpent de mer politique qu’est le Référendum d’initiative populaire (ou citoyenne). Un dossier encombrant, voire dramatique pour une classe politico-médiatique qui a pris l’habitude désastreuse de gouverner depuis un demi-siècle sans le peuple, et la plupart du temps contre lui.

    Bien avant les Gilets Jaunes, France Audace et la Fondation de Service politique avaient fait de la promotion du Référendum d’initiative populaire un des pivots de leur combat :

    –          En 2007 et en 2012, les deux structures prônaient auprès de la classe politique et de la société civile l’instauration prioritaire du référendum dans les Manifestes publiés pour les élections, et adressés aussi bien aux élus qu’aux électeurs.

    –          En 2017, allant plus loin dans cette démarche, France Audace et Liberté politique faisaient du référendum d’initiative populaire la « mesure préalable » à toute autre action dans leur liste de 20 propositions pour la France.

    Sans relâchenous avons communiqué, régulièrement et avec détermination, par des articles, par des conférences spécialement dédiées, sur ce point fondamental de réforme institutionnelle, seul à même d’encadrer les dérives d’hommes politiques déconnectés de leur pays et le menant à sa perte.

    Aujourd’hui, nous assistons à un déferlement de déclarations tout aussi scandaleuses les unes que les autres, témoignant du mépris de classe dont font preuve les journalistes et les hommes politiques qui monopolisent le discours public, et révélateurs de la méfiance qui est la leur à l’égard des forces vives de la nation. Alain Duhamel crie à la « tyrannie », Jean-Claude Carrière voit revenir les spectres d’Hitler et de Mussolini, Stanislas Guérini brandit le chiffon rouge du retour de la peine de mort. Et en face de ces assertions d’une rare stupidité, et dans l’exacte ligne des sondages que nous avons fait faire par l’IFOP depuis plus de dix ans, un sondage récent témoigne de ce que de façon globale, plus des trois-quarts des Français interrogés disent être favorables au Référendum d’initiative populaire pour proposer des lois, demander l’abrogation d’une loi, approuver ou non des traités européens et internationaux, révoquer un élu, ou encore modifier la Constitution.

    La règle du jeu, en démocratie française, devrait être normalement de respecter la parole du peuple. Il est triste de constater que nos « représentants » ne « représentent » rien, et mettent même un point d’honneur à piétiner les demandes de l’immense majorité des Français. Dans ces conditions, le Référendum d’initiative citoyenne pourrait être un tsunami pour nos élites politico-médiatiques et permettre, enfin, le retour du bon sens.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-referendum-dinitiative-populaire-ou-rien/

  • Macron veut gagner et la Nation perdre sa lutte des castes

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    Bernard Plouvier

    La révolte populaire des Gilets jaunes qui, contrairement au mouvement breton des Bonnets rouges, a touché la totalité du pays va perdre la bataille par la bêtise des uns, le cynisme des autres.

    Macron, un surdoué de la démagogie mondialiste, a parfaitement compris la technique du pourrissement moderne des mouvements de grogne : la cuillère d’eau sucrée (qu’il fera d’ailleurs lourdement payer aux contribuables) et le noyautage par les ordures de service (les « casseurs », soit des vandales et des incendiaires à gages, qui s’offrent le luxe de rosser du « flic », friandise suprême des psychopathes violents).

    Saluons l’exploit : Macron, le soi-disant fragile, va non seulement s’en sortir, mais parvenir à se transformer en Superman du rétablissement de l’ordre ripoublicain (perturbé par les nervis stipendiés par son Premier flic) et en Bon Samaritain de l’accueil des malheureux réfugiés de tous genres, coloris et continents, avec la bénédiction des mollahs, des archevêques des toquées de la générosité absurde et même du pape, tous au service du seul vrai dieu : Mammon (la divinité proche-orientale de la puissance liée à la richesse).

    Quelle stupidité d’avoir fondé ce mouvement populaire sur de prosaïques revendications fiscales ! Les seuls sujets d’inquiétude à moyen et long termes de l’Occident, ce sont notre dénatalité et l’immigration-invasion qui dégénèrera en conquête violente, en guerre des races et des religions, une guerre qui sera gagnée par le plus violent, le plus brutal, le plus motivé, le moins encombré d’inhibitions d’ordre humaniste.

    En plus de n’avoir pas créé de garde-fou pour éviter le noyautage par l’ordure et ses débordements criminels, les participants au mouvement actuel se sont trompés de cible. Et les commentateurs, abusés par le guignol Marx qui a infesté l’historiographie et la sociologie depuis un siècle et demi, y sont allés de leurs commentaires sur la guerre des classes, alors même que le problème français, depuis la IIIeRépublique, est celui d’une guerre des castes.

    Il est évident que toujours et partout – probablement même depuis la préhistoire où l’on réglait les conflits en faisant son repas du vaincu -, celui qui se considère comme pauvre en biens et en jouissances veut ou piquer ses biens, voire prendre sa vie au « riche ». On n’a pas attendu le gros Karl pour observer le phénomène ni même pour l’étudier et y parer : toute vie organisée en cité repose sur une police pour protéger les personnes et les biens.         

    Depuis la fin du XIXesiècle, la France – à l’exception des années 1940-42, où un régime de Bien public a tenté d’instaurer une méritocratie, mais dans des conditions effroyables qui vouaient le projet à un échec certain - est dominée par des castes qui, comme partout en Occident, furent toujours entrouvertes à quelques jeunes gens dont l’ambition et la servilité servaient de sésame.

    Plutôt que de débiter le catalogue absurde des revendications de détail, un véritable chef de mouvement aurait exigé davantage de démocratie : soit la fin du régime des castes et le recours automatique au peuple pour traiter les vrais sujets de société.

    Tout poste payé avec l’argent public doit être pourvu par concours anonyme. On ne doit plus accepter l’ignominie des cooptations, sauf pour les inutilités foncières comme les académies de gâteux pontifiants.

    Tout grand problème de société doit donner lieu à de vrais débats retransmis sur les chaînes de télévision d’État, suivis d’un vote populaire dont le résultat doit impérativement être respecté par l’Exécutif, car la souveraineté n’appartient qu’à la Nation.

    C’est ainsi que doivent être traitées les questions majeures, qui engagent le présent et surtout l’avenir de notre peuple : immigration extra-européenne avec son corollaire l’islam conquérant (ou djihadiste), insécurité et rétablissement de la peine de mort, politique nataliste pour les nationaux de souche européenne et refus de l’avortement de complaisance ou des mascarades ridiculisant les notions de mariage et de famille, lutte active contre le chômage des Français de souche européenne, donc  ré-industrialisation du pays – ce qui implique une politique protectionniste, qui ne fera hurler que les négociants et les financiers engagés dans l’économie globale.

    Ces mesures dites structurelles sont les seules qui puissent justifier une mobilisation profonde et durable de notre Nation. Et non des réclamations qu’un pouvoir aux abois peut traiter par quelques cuillères d’eau sucrée... que le contribuable-consommateur devra payer très cher !

    N’ayant strictement personne en face de lui, sauf des vieilleries sans imagination créatrice de la caste politicienne, Macron, boystar de la globalo-mondialisation, ne peut que triompher, jusqu’à ce que ses maîtres le jettent après usage. 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/20/macron-veut-gagner-et-la-nation-perdre-sa-lutte-des-castes-6114714.html