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social - Page 282

  • Gilet jaune des villes, Gilet jaune des campagnes : où en est le mouvement après l'acte 7 ?

    Gilet jaune des villes, Gilet jaune des campagnes : où en est le mouvement après l'acte 7 ?
    © Stephane Mahe Source: Reuters
    Un gilet jaune à Bouguenais, le 10 décembre 2018 (image d'illustration).

    Le mouvement citoyen connaît, selon les chiffres du gouvernement, une baisse de mobilisation. Toutefois, soutenus par une majorité de Français selon les sondages, les Gilets jaunes ne semblent pas près de baisser les bras.

    Difficile de passer à côté : le constat qui s'impose après l'acte 7 de la mobilisation des Gilets jaunes, le 29 décembre, est celui d'un rassemblement moins dense que les précédents, certains allant jusqu'à qualifier, en cette période des fêtes de fin d'année, le rassemblement parisien d'«anecdotique».

    «Le mouvement semble poursuivre sa décrue», explique ainsi l'AFP, en fin de journée, au vu des derniers chiffres nationaux du gouvernement (12 000 manifestants en France), eux-mêmes annoncés... en milieu d'après-midi. Quant à la capitale, la préfecture de police a précisé que «seules 800 personnes [...] dans plusieurs cortèges erratiques» s'y étaient retrouvées.

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  • Gilets jaunes: Jean-Michel Aphatie enterre Emmanuel Macron

    aphatie-Dreuz.jpgJ’ai d’abord cru à du fake : Jean-Michel Aphatie mesurant l’ampleur réelle de la crise des gilets jaunes, de la colère, et appelant à une solution politique – législatives ou présidentielles anticipées. 
    Jean-Michel Aphatie reprenant à son compte les analyses développées sur Boulevard Voltaire par un Frédéric Sirgant, un Georges Michel, un Pascal Célérier, un Christian Vanneste et bien d’autres. Avec un ou deux mois de retard, certes. Mais tout de même.
    Et puis, j’ai écouté la totalité de la séquence. Verbatim :
    « On voit bien qu’il y a toujours du monde sur les ronds-points. Le ministre de l’Intérieur a dit qu’on allait tous les évacuer. Ce n’est pas le cas. Ce mouvement n’a pas vocation à s’arrêter mais à durer. Je ne sais pas pendant combien de temps le pouvoir va gérer ça. Je ne crois pas du tout à l’effet calmant du grand débat national. Nous sommes devant un problème majeur. On ne peut pas rester longtemps comme ça. Il va falloir trouver une solution, une sortie de crise, et il n’y en a pas trente-six. Je suis frappé que les actes de violence du 1er et du 8 décembre n’aient pas détourné l’opinion de ce mouvement. Ça veut dire que la colère est immense, que le lien avec celui qui incarne le pouvoir est complètement rompu. On a un problème politique d’une gravité que nous n’avons pas connue depuis très longtemps. Donc, il y a les législatives et la présidentielle. Nous en sommes là, à ce niveau de gravité. Ce n’est pas une crise ordinaire. Je ne connais pas d’autre moyen, pour résoudre une crise de cette ampleur, que de redonner la parole au peuple. »
    Après avoir avoir eu des mots très durs sur les gilets jaunes, voici que Jean-Michel Aphatie effectue un retournement de veste complet en direct sur LCI. S’il en est là, je vous laisse imaginer l’ambiance à l’Élysée. Et celle de la Saint-Sylvestre, sur les Champs-Élysées…
    Pierre Leclerc pour bvoltaire.fr

  • L’émergence d’un international-nationalisme ?

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    La fièvre nationaliste s’étend de part et d’autre de l’Europe, et ce, avec ou sans gilets jaunes : du Portugal à la Hongrie en passant par la France et la Belgique. Par exemple, la majorité de centre droit au Danemark a décidé, récemment, de mettre en place des mesures drastiques en matière d’immigration, celles-ci visant principalement la communauté musulmane (baisse des allocations pour les réfugiés, peines de prison doublées, éviction des caïds de cité et crèche obligatoire). À cela s’ajoutent l’élection de Trump aux États-Unis (en 2016) et celle, plus récente, de Bolsonaro au Brésil.

    Assurément, une lame de fond frontiériste traverse le monde occidental. La crise du libre-échangisme est en train d’éclater au grand jour. Le monde de la « flexisécurité », du « bonus-malus », du « microcrédit », du « contrat gagnant-gagnant » et du « migrant » n’arrive plus à convaincre les masses submergées par l’hyperconsumérisme prédéterminé.

    La crise de l’Occident n’est plus un fantasme pour des pessimistes patentés, mais clairement une réalité. Le nomadisme forcené, inhérent à un creusement assumé des inégalités, ne peut plus fonctionner à long terme ; si ce n’est à marche forcée. À partir de la révolution humaniste du XVIIIesiècle, l’ordre libéral-libertaire avait amorcé la libre-circulation exponentielle des biens, des marchandises, des capitaux, des actions ainsi que des familles et des individus. Mais aujourd’hui, la machine technologique s’est emballée à un niveau tel que les peuples finissent par comprendre que le nomadisme ne leur est point réservé. Ainsi, des irréductibles préfèrent leur terre à la Terre.

    Le péché originel de cet ordre consiste à faire de l’argent une fin en soi, et non un simple moyen (de même pour l’outil administratif). Celui qui est frappé par le déclassement plonge logiquement dans le sentiment d’insubsistance : il a la sensation de ne plus exister. L’ordre libéral-libertaire, faisant l’objet de tant de prédictions (de Spengler, avec Le Déclin de l’Occident, en 1918, à Fukuyama, avec La Fin de l’histoire et le dernier homme, en 1992), n’arrive plus à faire rêver les foules. Car une misère intégrale ne peut être seulement financière, mais également affective et sexuelle. De Tokyo à Los Angeles, chacun s’enferme dans son petit écran pour tenter vainement de se rendre vivant. Sans complétude, rien ne résiste à la solitude. L’homme moderne est déjà un être électrisé : à jamais connecté, c’est-à-dire sciemment immatriculé. En attendant la contamination généralisée, le paysan et l’agriculteur ont encore le courage de ne pas abdiquer. Ravaisson avait écrit, dans son Testament philosophique : « Être c’est agir ; l’action est l’existence même. » Au bout du compte, on ne réagit plus quand on ne demande qu’à agir.

    L’ordre libéral-libertaire risque de se rebiffer, autrement dit de se radicaliser. Dans ce cas, il soumettra ceux qui ne demandent qu’à être soumis (notamment à un « dieu vengeur ») et ne fera qu’un avec un totem numérique constitué par les plus performants algorithmes. Alors, tous ceux qui n’accepteront pas ce modèle civilisationnel seront voués à s’effacer d’eux-mêmes. Inéluctablement, l’ordre libéral-libertaire ne peut plus se contenter d’être totalitaire, mais ouvertement autoritaire. En attendant que s’accomplisse ce destin funeste, les « résignés-réclamants » (de Jacques Attali) veulent encore croire que le bonheur est dans le pré, voire sur les ronds-points. Dans tous les cas, ils ne veulent plus se contenter de la télé et du canapé.

    Henri Feng

    http://www.bvoltaire.fr/lemergence-dun-international-nationalisme/

  • Gilets jaunes: «C'est le mouvement de la France qui souffre»

    Gilet jaune.pngComme chaque samedi, les reporters de RT France sont allés à la rencontre des Gilets jaunes lors du septième acte de mobilisation. Si certains regrettent la faible affluence, ils comptent sur une recrudescence en début d'année prochaine.
    Ce 29 décembre, lors du 7e acte de la mobilisation des Gilets jaunes, les reporters de RT France ont rencontré et recueilli des témoignages de manifestants à Paris.
    Marcel est là pour son cinquième samedi de mobilisation à Paris. Pour lui, le mouvement des Gilets jaunes est celui de «la France qui souffre». Selon lui, la situation des personnes en situation de précarité envoie un très mauvais signal aux générations futures. «Les jeunes veulent aller vers le travail en pensant qu'ils vont vivre de leur travail et pouvoir se faire plaisir encore un peu», explique Marcel, qui compte poursuivre la mobilisation «tant que le gouvernement ne veut pas entendre» les Gilets jaunes.
  • Hausse du diesel : WikiLeaks révèle le pot aux taxes

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    Le MacronLeaks n’en finit pas de révéler des secrets. Rappelons qu’il s’agit d’un fatras d’emails de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, détournés par WikiLeaks, cette « organisation » un peu trouble qui se fait une spécialité de craquer les boîtes aux lettres électroniques des puissants de ce monde et d’en dévoiler leur contenu. Le MacronLeaks avait éclaté en pleine campagne électorale 2017, mais la pêche avait été jugée, sur le coup, maigre et aucun scandale n’avait suivi ces révélations, car personne n’avait eu le temps (et le courage) de parcourir le millier de messages qui, le plus souvent, n’avaient aucun intérêt.

    Certains de ces messages refont surface et viennent d’être publiés. Il s’agit d’échanges entre Alexis Kohler et Laurent Martel, deux personnages qui avaient un rôle essentiel de conseiller du candidat Macron durant sa campagne et qui, depuis lors, l’ont suivi à l’Élysée, l’un comme secrétaire général, l’autre comme conseiller fiscalité. Daté de novembre 2016, un échange de mails débat de la possibilité d’une convergence entre les prix de l’essence et du diesel. Une convergence qui rapporterait un peu moins de sept milliards d’euros (en comptant une augmentation de 13 à 15 centimes le litre de ce carburant). Ces recettes fiscales devaient permettre de financer une baisse des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 1,6 fois le SMIC.

    Dans cet échange, Alexis Kokhler note bien que « le financement d’une baisse de cotisations patronales par une hausse de la fiscalité diesel est potentiellement progressive sous la réserve forte de faire fi des règles d’incidence (et qu’en gros, on considère que la baisse des cotisations patronales bénéficiera à l’emploi ou aux salaires) »« On considère que… » On reste donc au niveau de l’hypothèse de travail. Rien n’est moins certain.

    Dans cet échange, Laurent Martel explique à Alexis Kohler que la bascule de cotisations patronales (pour les salaires allant jusqu’à 1,6 SMIC) vers la fiscalité diesel aurait pour conséquence de peser pour 50 % sur les six premiers déciles de la population qui financerait cette mesure. Mais qu’en retour, cette population « bénéficiera » (le conseiller met lui-même les guillemets) de cette mesure « soit parce qu’ils sont déjà salariés, soit parce que leur employabilité sera accrue ». En clair : paye ton carburant plus cher pour garder ton emploi ou trouver du boulot !

    On appréciera à sa juste valeur ce passage du mail de Laurent Martel : « Mais d’autres histoires peuvent se raconter, bien sûr, pour justifier une convergence partielle gazole/essence qui rapporterait ce que l’on cherche. » Il ne s’agissait donc, dans cette tête bien faite, que de trouver la bonne fable qui permettrait de faire passer la pilule ? L’écologie avait donc bon dos !

    Les Français ont eu raison de se révolter.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/hausse-du-diesel-wikileaks-revele-le-pot-aux-taxes/

  • Révolte populaire des Gilets Jaunes avec André Gandillon

  • La France est déprimée…

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    Aucun espoir nulle part.

    Christophe Guilluy, qu’on dit victime de « l’universitairement correct » (Le Figaro), a été heureusement médiatiquement omniprésent. Son affirmation que « ce n’est plus au peuple d’écouter les prescripteurs d’opinion mais l’inverse » est juste mais n’est pas gaie. On ne peut plus avoir confiance en personne.

    Un président de la République épuisé se voit empêché d’aller skier quelques jours à La Mongie parce que des gilets jaunes seraient encore mobilisés et que cette accalmie pourrait les exciter. Ce que nous ne pouvons pas avoir, il ne doit pas y avoir droit. L’égalité par le bas, c’était le communisme ! Mais, après lui avoir interdit le ski, on ne cesse pas, pourtant, de se demander où, donc, le couple présidentiel a pu partir se reposer. Cette discrétion comme une offense aux médias !

    Brigitte Macron, quant à elle, a été obligée de se justifier parce qu’elle s’est laissée photographier avec Marcel Campion et qu’elle n’a pas su lui dire non. Le bon sens a déserté le pays.

    Il y a encore des gilets jaunes pour nous annoncer, sur un ton comminatoire, d’autres actes. Ils comptent faire du début de l’année nouvelle un décalque de la fin de l’année écoulée ? Un mouvement de plus en plus minoritaire qui n’a plus de demandes précises à formuler est évidemment très difficile à satisfaire. La parole donnée à tous sur cinq sujets principaux permettra-t-elle d’y voir plus clair ? Sinon, ce sera l’impasse.

    La gauche socialiste ne se relève pas. Les écologistes ne veulent pas de Ségolène Royal, même à la deuxième place, pour les élections européennes. Ils ont donc si peur qu’elle leur vole la vedette ?

    François Hollande continue son tour de France. Grâce à son livre, il aura plus séduit que le Président qu’il a été et qu’il aspire à redevenir. Jean-Jacques Bourdin déclare que Ségolène Royal et lui « n’ont aucun avenir et que les Français n’en veulent pas ». Dans ces temps où tous les repères sont troublés, il faut être précautionneux et ne pas croire que le futur fera forcément plaisir à ses désirs.

    Jean-Luc Mélenchon n’aura pas eu une année 2018 particulièrement brillante. La France ne lui a pas su gré de son insoumission procédurale et, habituée au tribun, ne s’est plus contentée de ses éclats de voix et des perspectives apocalyptiques et bouleversantes qu’il promettait. Et il avait été si doux avec le Président (d’avant les gilets jaunes) quand il l’avait rencontré de manière faussement fortuite à Marseille !

    Un président de la République passé de la lumière des premiers temps à la discrétion obligatoire des derniers mois, haï, cherchant à restaurer un autre lien avec les Français parce que lui-même serait devenu autre : il se tue à le démontrer par son verbe et ses actes mais, pour l’instant, sans convaincre. Cette descente aux enfers est injuste et angoissante pour la nation. Car il est hors de question de laisser libre cours aux discours des factieux et de ceux pour lesquels la démocratie n’interdit rien, même le pire.

    Emmanuel Macron joue de sa relation amicale avec Nicolas Sarkozy pour flatter ce dernier qui, d’agité d’hier, se campe en « vieux sage d’aujourd’hui », et surtout ruiner toute progression de Laurent Wauquiez à la tête des LR. Ce sont des manœuvres qui ne sont pas très saines et qui ne suffiront pas au Président pour remonter la pente.

    Le Rassemblement national, qu’on imaginait quasiment coulé, serait largement en tête aux élections européennes du mois de mai 2019 et il s’offrirait même le luxe de faire diriger sa liste par un jeune de 23 ans, quand LR est encore en train d’hésiter entre fraîcheur et expérience.

    La France est déprimée. Comment ne le serait-elle pas ?

    Faut-il, pour faire surgir un peu d’enthousiasme artificiel, se rappeler que notre pays a besoin de s’approcher des catastrophes pour les éviter, de maudire ses dirigeants pour finir par les aimer et de craindre la révolution pour accepter les rares réformes indispensables ?

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    http://www.bvoltaire.fr/la-france-est-deprimee/

  • Gilets Jaunes et Affaire Benalla : on va tout droit vers un coup d’Etat militaire ou une guerre civile

    (Une analyse du journaliste Cheikh DIENG, basé à Paris)

    En France, la situation va de mal en pis. Ce 27 novembre, j’avais prédit, dans un édito, la fin tragique du Mandat d’Emmanuel Macron. Je tiens à préciser ici que je ne souhaite à la France ni la guerre civile, ni un coup d’Etat militaire. Cependant, les récents événements qui ont bousculé l’agenda politique français depuis novembre (Gilets Jaunes, Affaire Benalla) sont en train de me donner raison.

    Aujourd’hui, il faut être de très mauvaise foi pour ne pas voir cette rage du peuple qui veut une seule chose : se débarrasser de son président de la République, même si les méthodes (pour se débarrasser de Macron) diffèrent. En effet, certains veulent que le changement se fasse dans la douceur. Tandis que les plus durs veulent en finir avec Macron, quitte à « rentrer dans l’Elysée » (pour reprendre les mots d’un gilet jaune).

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  • Acte 7 des Gilets jaunes : une mobilisation bien plus forte en province qu'à Paris (EN CONTINU)

    Acte 7 des Gilets jaunes : une mobilisation bien plus forte en province qu'à Paris (EN CONTINU)
    © Lucas Léger/ RT France
    Des Gilets jaunes rassemblés devant France tv, le 29 décembre, à Paris.

    Ce 29 décembre, les Gilets jaunes, rejetant l'idée d'un essoufflement du mouvement, se sont donné rendez-vous pour l'acte 7. Un peu partout en France, les manifestants se réuniront pour un nouveau samedi de mobilisation.

    Mise à jour automatique
    • Notre reporter est en direct des Champs-Elysées, où des Gilets jaunes se sont rassemblés.

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  • Lassalle en train de désensauvager les Pyrénées tacle Castaner et enflamme le Net (photos)

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    Jean Lassalle a choisi un moyen curieux pour attirer l’attention sur sa campagne de désensauvagement des Pyrénées. Ayant publié sur Twitter des photos de lui «désensauvageant», il a demandé à Christophe Castaner un coup de main des brigades mobilisées pour «casser de la cabane de Gilets jaunes».

    Après une sortie remarquée au mois de novembre, lorsque Jean Lassalle s'est rendu à la séance des questions au gouvernement en gilet jaune, le député attire de nouveau l'attention, cette fois sur les réseaux sociaux.

    Sur son compte Twitter, il a publié deux clichés le montrant en train de mettre en œuvre sa campagne de désensauvagement des Pyrénées. Ceci, afin de sensibiliser l'opinion, mais aussi afin de réclamer le soutien du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner.

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