Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 365

  • Un local des Petits Frères des pauvres réquisitionné pour les migrants !

    La colère monte à Morainvilliers, dans les Yvelines, un village de 2 000 habitants limitrophe de Vernouillet : la préfecture a désigné les locaux des Petits Frères des pauvres pour héberger une trentaine de migrants à compter du 12 décembre ! Cette fois, le doute n’est plus possible : les Yvelines ont bien été ciblées par l’Etat, et sans aucun « souci de dialogue avec les collectivités locales », contrairement à ce que le préfet du département avait annoncé.

    La mairie (divers droite), qui l’a appris par le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye, n’a pas pu s’y opposer et a tenu à le faire savoir aux habitants dans un courrier à la colère contenue (ci-dessos) : « Même si nous avons objecté que l’accès limité par les transports en commun, la taille et l’absence de commerce de notre commune rendaient ce choix totalement inapproprié, cette éventualité semble se confirmer. »

    Une réunion d’information de la population se tiendra donc mercredi prochain 7 décembre à 20 heures, en présence des élus, des Petits Frères des pauvres, du sous-préfet et de l’association Aurore, qui vient en aide aux migrants clandestins et est reconnue d’« utilité publique » ! La réunion promet d’être animée…

    morainvilliers-migrants

  • Airbus, Axa, Ing, Caterpillar, Marks & Spencer : le mondialisme passe et l’emploi trépasse…

    Pieter Kerstens

    Et cela n’en finit plus ! Semaines après semaines, les usines ferment et les sociétés baissent le rideau. Douwe Egberts, MS Mode, Crelan, KBC, ajoutent leurs plans de restructuration aux licenciements collectifs ou aux mises à la retraite anticipée. Décidément, l’image de « plus d’Europe, encore plus d’Europe » chère à Jacques Delors, Manuel Baroso et Jean-Claude Juncker se trouve pour le moins très dégradée.

    Souvenons-nous : en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé. Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante des patrons de l’automobile ou de grandes sociétés, lors de décisions économicos-financières.

    N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etat ou de gouvernement, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, Kohl, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduite par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies, éclate au nez et à la figure des peuples européens depuis que la Crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) n’est que l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe ! Et ne parlons pas du CETA en cours de signature, ni du TAFTA toujours en négociation.

    Cela fait des années que les travailleurs se rendent compte que « l’Europe du bien-être et de la prospérité », vantée par les charlatans qui nous gouvernent depuis plus de 40 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien évidemment, notre avenir et celui de nos enfants (et petits-enfants) sera loin d’être rose. Au contraire, ces imbéciles aux commandes s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques « sociétales », de « solidarité » et du « vivr’ensemble » afin de capter le vote de clients/électeurs qui seraient redevables de ces prébendes, pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.

    Pour ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur sont des anathèmes, des « provocations » et des « insultes » aux travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute. Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et les socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont cependant, et ont toujours eu, la faculté d’imposer à temps des mesures drastiques et certes impopulaires, mais indispensables au redressement des entreprises nationales ou européennes.

    Il n’est pas encore trop tard pour tenir un langage de vérité, ni de sauver l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une catastrophe.

    En effet peut-on refuser maintenant, au point où on en est, la rigueur pour favoriser un laisser-aller illusoire ?

    En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : «  Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » Ceux qui rêvent de prendre le Pouvoir dans le futur (en Autriche, en Hollande ou en France) feraient bien d’en tenir compte pour assainir les finances publiques !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • FN : Les douze anachronismes de Florian Philippot

    Pour réussir une campagne politique, il faut entrer en résonance avec l’esprit du temps et les préoccupations des électeurs. Trois tendances majeures surplombent aujourd’hui l’opinion : la critique de la mondialisation financière, l’inquiétude suscitée par l’invasion migratoire et l’islamisation, le retour en force du conservatisme et des valeurs traditionnelles.

    Marine Le Pen serait la mieux à même d’y répondre. Mais elle est handicapée par les anachronismes de la ligne Philippot. Jean-Yves Le Gallou décrypte.
    Polémia

    La société française va dans un sens, la ligne Philippot dans… l’autre

    1La société française évolue à droite : sur l’identité, la sécurité, les valeurs. C’est le moment choisi par Philippot pour gauchir le discours du FN.

    2 Les forces de rupture avec le politiquement correct sont nombreuses : mouvements d’inspiration catholique, mouvements d’inspiration identitaire, mouvements entrepreneuriaux, mouvements militants pour le changement scolaire. Les « collectifs » philippotistes chargés de préparer le programme présidentiel de 2017 en sont totalement déconnectés. Ce qui fait courir un double risque : sur le fond, être à côté de la plaque ; électoralement, se priver de tout relais efficace.

     3.- Le plus grand mouvement social depuis 1968, c’est la Manif pour tous (LMPT) : plus d’un million de personnes dans la rue, 3 ans de manifestations, la constitution d’une nouvelle génération militante, la génération 2013. Ce puissant mouvement social, Philippot ne l’a pas vu venir. Il s’en est tenu à l’écart et a convaincu Marine Le Pen de faire de même. Pire : interrogé sur l’abrogation de la loi Taubira il a répondu que cela n’avait pas plus « d’importance que la culture des bonsaïs ». Mépriser les électeurs potentiels, une curieuse manière de faire de la politique… Philippot est même allé jusqu’à défendre la campagne d’affichage sur le VIH de Marisol Touraine (*), c’est-à-dire la promotion d’une philosophie de back room à la porte des établissements scolaires et sur les Abribus.

     4 L’Education nationale est l’objet d’une méfiance croissante de la part des parents d’élèves : détournement de la carte scolaire, fuite vers les écoles privées, multiplication des écoles hors contrat, développement des formations alternatives, demande d’autonomie réelle des établissements, exigence de prise en considération des parents d’élèves. Voilà l’attente sociale de millions de parents d’élèves. Face à cela le projet philippotiste du collectif Racines vise à revenir à l’école de Jules Ferry de 1885 – où les parents n’auraient pas leur mot à dire ; et où un ordre du ministre serait immédiatement exécuté dans toutes les classes. Ce qui est ignorer la capacité de sabotage des organes de l’Education nationale. Une parfaite uchronie !

    5 – Dans les années 1990 le FN incarnait la défense de l’identité ; Villiers, Seguin, Fillon, Chevènement, la souveraineté. L’identité est devenue aujourd’hui la première préoccupation des Français mais la ligne Philippot la relègue en second plan. Comme si le contenant formel (la souveraineté) avait plus d’importance que le contenu charnel (l’identité). La dénonciation de l’Union européenne et la sortie de l’euro tiennent lieu de mantras. La critique de l’immigration devient accessoire.

    6 De plus en plus d’intellectuels – Eric Zemmour, Renaud Camus, Robert Ménard – osent nommer les problèmes et décrire le Grand Remplacement démographique et civilisationnel, le danger de l’islam et de la chariatisation de la société française. Au lieu de les inviter, de les écouter, Philippot leur tire dans le dos en reprenant contre eux la rhétorique de la diabolisation sur « l’extrême droite », le « racialisme » et le « complotisme ». Grande inélégance, mais aussi grossière erreur, que de croire qu’on se dédiabolise en diabolisant ses voisins.

    7 – Le Coran est perçu par une grande majorité de Français comme un danger et comme incompatible avec notre civilisation ; le vote musulman est d’ailleurs radicalement anti-FN comme il a été pro-Hollande (en 2012) et pro Juppé (à la primaire de 2016). Juger l’islam compatible avec la République n’est pas conforme à la réalité. Lancer des appels aux « musulmans patriotes », ce qui revient à ignorer la notion d’oummah, est peu audible. Présenter la construction de mosquées comme « conforme au programme du FN » (comme le fit le philippotiste Bruno Bilde pour Hénin-Beaumont) est incompréhensible. Lancer la web télé Banlieue patriote en faisant appel à Camel Béchikh, membre de l’UOIF, est pour le moins curieux. Tout comme s’adresser à ce frère musulman pour animer des sessions de formation du… FNJ.

    8La vie politique dans le monde occidental est structurée par l’opposition majorité versus coalition de minorités (ethniques, sexuelles, culturelles). Le Oui au Brexit, l’élection de Trump, la victoire à la primaire de Fillon sont des succès obtenus par des campagnes visant d’abord à convaincre les électeurs issus de la majorité. Le FN philippotiste multiplie, lui, les clins d’œil aux minorités sexuelles et ethniques : lancement du « collectif patriote »  à destination des cités de l’islam ; multiplication des appels du pied au lobby LGBT.

    9 – Dans les mairies qu’ils dirigent, les conseils régionaux, départementaux ou municipaux dans lesquels ils siègent, les élus FN ont cherché à acquérir une réputation de rigueur financière et de souci des deniers publics. Les promesses de laisser filer le déficit public vont à rebours de 30 ans de leurs efforts. Est-il crédible de proposer l’aggravation d’un déficit budgétaire qui atteint déjà 25% du budget de l’Etat ? Une telle attitude est aussi contradictoire avec la recherche de l’indépendance nationale qui suppose un minimum d’équilibre budgétaire et de la balance des comptes extérieurs. Ce qui explique qu’en 1958 De Gaulle avait appelé Pinay au ministère des Finances et validé le plan Rueff-Armand. A quoi rime de se référer en permanence au général De Gaulle si c’est pour oublier une de ses leçons essentielles ?

    10 – La langue de coton et le déni de réalité sont de moins en moins supportés par les électeurs du monde occidental. C’est ce qui explique l’échec d’Hillary Clinton et d’Alain Juppé. C’est le moment choisi par Philippot pour « pasteuriser » le discours du FN, au risque de le rendre insuffisamment audible pour mobiliser l’électorat populaire, porté à l’abstention, et pour récupérer les orphelins du sarkozysme.

    11 – La société fonctionne de plus en plus en réseaux. Les idées et les comportements s’échangent et se propagent de manière virale, et s’imposent par eux-mêmes plus qu’ils ne sont imposés de l’extérieur. Or Philippot a une vision jacobine, voire robespierriste, très datée, du fonctionnement de l’Etat, de l’Education nationale et d’un parti politique.

    12Les médias sont de moins en moins crédibles. Les médias alternatifs et les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus grand : ils ont assuré la victoire de Trump et la défaite d’ « Ali » Juppé. Or la stratégie philippotiste est paléo-médiatique. Elle repose sur l’espérance d’amadouer les médias mainstream : une espérance doublement vaine car c’est contraire à leur ADN et que l’attitude anti-Système est le moteur électoral du vote FN. A contrario la stratégie philippotiste méprise les médias alternatifs et son discours pasteurisé ne bénéficie que d’une reprise poussive sur les réseaux sociaux.

    Philippot tout faux : une stratégie limpide mais non opérative

    La stratégie de Philippot est limpide : reconstituer la majorité du Non à la Constitution européenne de 2005 (dans la foulée de la quasi-majorité en défaveur de Maastricht), en faveur de MLP. Et pour cela, venant de la « rive droite », viser prioritairement l’autre rive (gauche) des « Républicains ».

    • C’est ringard, car ces débats sont derrière nous (moins dans leurs fondamentaux que parce que d’autres urgences sont apparues depuis 10 à 20 ans – au 1er rang desquelles le Grand Remplacement que Villiers dénonce également – et que c’est ce qui angoisse au 1er chef les « vrais gens ») ;
    • C’est non opératif, car des majorités en contre (agrégats de votes négatifs) ne débouchent pas fatalement, et d’ailleurs rarement, en majorités positives (faisceau de votes d’adhésion), sans un nouveau sens donné à l’action ;
    • C’est contraire aux enseignements électoraux qui montrent que le FN gagne moins difficilement au deuxième tour contre la gauche que contre la droite ; et qui montrent aussi au deuxième tour la mobilisation de la gauche contre le FN : si ce n’était pas le cas Marine Le Pen présiderait la région Hauts de France…

    La stratégie de Philippot repose aussi sur l’idée qu’il faudrait « moderniser » le Front national. Une double erreur. « Moderniser » est un mot daté qui fleure bien le siècle passé. « Moderniser » suppose aussi de se couper de ses racines : or sans racines, pas de futur !

    Quelles conséquences pour la présidentielle ?

    Malgré cela, Marine Le Pen reste encore aujourd’hui créditée d’un pourcentage important d’intentions de vote : pour une raison simple elle vit de la rente de 30 ans de critique radicale de l’immigration. Et le FN reste de loin la meilleure offre électorale sur ce sujet qui prend une importance grandissante. Marine Le Pen reste aussi désignée comme le grand méchant loup par le Système : triste au regard de la dédiabolisation recherchée mais rassurant en terme électoral ! Etre dénoncé par les médias est un certificat de qualité !

    Dans ces conditions, il est normal que la qualification de Marine Le Pen pour le second tour paraisse acquise. Tant que la gauche sera éclatée. Mais si un candidat (Montebourg ?) parvenait à rassembler la gauche sociétale (Macron) et la gauche sociale (Mélenchon), un premier tour en forme de triangulaire (Montebourg/Fillon/Le Pen pourrait rebattre les cartes.

    Retour aux fondamentaux ?

    De ce point de vue, ce serait sans doute une erreur de canonner d’abord Fillon sur son programme économique car une campagne du type « au secours la droite revient » ne peut que servir Fillon d’un côté, les candidats de gauche de l’autre. Dans leurs motivations de vote les électeurs ne choisissent pas le FN pour ses positions économiques (qui souvent les divisent) mais pour ses positions sur l’identité et la sécurité (qui les unissent). Quand on veut réussir un concours, il faut d’abord bosser sa matière forte surtout quand elle a un fort coefficient. En politique cela s’appelle revenir à ses fondamentaux. Surtout quand ils sont portés par le vent de l’histoire !

    Enfin, la clé d’une élection présidentielle c’est la mobilisation de l’électorat populaire. Ce qui peut le bouger, c’est le parler vrai et le parler cru, pas les minauderies !

    Jean-Yves Le Gallou, 30/11/2016

    Note de la rédaction (*) : Affiche de prévention du Sida : Marisol Touraine saisit la justice après la «censure» de maires

    http://www.polemia.com/fn-les-douze-anachronismes-de-florian-philippot/

  • Journal du Mercredi 30 Novembre 2016 : Université / La chute du syndicalisme gauchiste

  • Mangez français ! L’appel de Manon, jeune héroïne de la paysannerie française

    mangez-francais

    Manon Kernoa est une jolie adolescente de 16 ans, fille d’un producteur de lait à Landudec (Finistère). Elle est devenue l’héroïne de la paysannerie française depuis la publication, le 11 novembre 2016, d’une lettre ouverte intitulée « Mon père, ce héros »,  superbe hommage aux agriculteurs français qui fait un buzz extraordinaire et mérite de continuer à être largement diffusé.  

    manon-kernoa

    « Mon père, ce héros » :

    « Mon père, 53 ans, est agriculteur dans une petite ville de Bretagne.
    Certes, il y en a beaucoup dans ce cas, même si ce nombre ne cesse de baisser.
    Certes, il y a d’autres métiers plus difficiles que celui-là, plus physiques, qui touchent à la santé, à la protection.
    Mais j’ai peur pour l’avenir.

    Et oui, à 16 ans, j’ai peur pour l’avenir. Quelle idée ! J’ai peur de ce que les petites fermes de campagne vont devenir.
    Elles sont ancrées dans nos paysages, ont hérité de nos parents, de nos grands-parents, voire de nos arrières grands-parents.
    Elles font partie de notre patrimoine !

    Que va devenir mon père, quand il n’y aura plus que des fermes de 1 000 vaches, des usines de poudre à lait, ou encore des steaks totalement chimiques ?

    De plus, l’État, ainsi que l’Europe, leur donnent de moins en moins d’aides.
    Que penser, quand nous entendons tous les jours, à la télévision ou à la radio, que le prix du lait ne cesse de baisser, passant sous la barre des 30 centimes au litre ?
    Connaissez-vous beaucoup de personnes, qui après une semaine de travail déjà difficile, sacrifieraient leurs week-ends en amoureux, leurs vacances en famille, pour nourrir des individus qui n’ont aucune considération de leur travail, qui cherchent toujours à trouver le prix le plus faible pour manger, en ignorant leur provenance, quitte à endetter les agriculteurs français ?

    Seriez-vous prêt à vous installer dans une exploitation, lorsque tout votre entourage ne vous le conseille pas ?
    Seriez-vous prêt à vous engager dans une nouvelle vie, avec ses avantages et ses inconvénients ?
    Seriez-vous prêt à suivre votre vocation, alors que l’avenir ne semble pas être à votre avantage ?
    Et oui, à 16 ans, j’ai peur pour l’avenir.
    Sauvez les agriculteurs français, mangez français ! »

    http://www.medias-presse.info/mangez-francais-lappel-de-manon-jeune-heroine-de-la-paysannerie-francaise/65322/

  • Intervention de Marion Maréchal-Le Pen sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale.

  • Le plus dur commence pour François Fillon

    C’est maintenant que François Fillon va devoir affronter le plus difficile !Non pas que la primaire lui fut aisée, il a dû attendre longtemps avant de remporter une victoire spectaculaire sur ses rivaux au premier tour et écrasante sur Alain Juppé au second, avec près de 66 % contre 33 % pour le maire de Bordeaux.

    Sa course fut pendant des mois obscure et solitaire mais nul ne lui cherchait querelle, ni ses concurrents de droite, ni ses adversaires de gauche. Il prêchait dans le désert de l’indifférence politico-médiatique. Personne ne songeait vraiment à aller voir en quoi consistait précisément son programme dont il disait qu’il était le plus élaboré et le plus complet. Les yeux étaient fixés sur le duo, bientôt duel, Sarkozy-Juppé. Tout au plus s’interrogeait-on sur le point de savoir s’il occuperait la troisième place ou si Bruno Le Maire allait le devancer.

    Ce qui était un handicap est finalement devenu un atout ; il a pu faire campagne dans tout le pays sans rencontrer d’opposition et exposer à ses auditeurs son projet, en toute sérénité. C’est cette sérénité, cette force tranquille, que l’on a retrouvée sur les plateaux de télévision lors des trois débats ; il semblait se bonifier à chaque fois.

    Dès que les sondages ont frémi en sa faveur, il y eut un effet-Fillon ; les électeurs du centre et de la droite virent en lui non plus un outsider mais un candidat crédible pour représenter la droite libérale à la présidentielle. Comme nous l’avons déjà remarqué, Sarkozy l’y a beaucoup aidé en faisant une campagne vigoureuse contre Juppé, mettant en doute sa volonté d’alternance, ce qui a profité à Fillon qui n’a cessé de progresser dans l’opinion jusqu’au scrutin.

    Depuis huit jours, finie la tranquillité ! L’ancien premier ministre de Sarkozy était devenu la cible de toutes les attaques, Juppé à fleurets mouchetés – c’est peut-être ce qui l’a perdu –, Valls et Moscovici avec la grosse artillerie socialiste et Florian Philippot, pour le Front national, en dénonçant son libéralisme et son européanisme. Et ce n’est que le début ! Car il y a aussi Mélenchon et quelques autres à l’extrême-gauche qui ne vont pas le ménager. Mais, après tout, c’est de bonne guerre électorale !

    Le plus inquiétant n’est donc pas là, il est dans les propos amères tenus par le patron de la CGT, Martinez, qui a menacé dès dimanche : si le programme de la droite en matière sociale devait être appliqué, il serait « contesté par les Français » car, a certifié le syndicaliste rouge, « les Français sont contre les thèmes forts du programme de MM. Fillon et Juppé, donc la mobilisation sera d’actualité, pour être clair. » « Mobilisation » dans la bouche du leader de la CGT est synonyme de sabotage. Les « Français » ont bon dos !

    Il ne s’agit tout au plus que de la CGT et de ses troupes qui se moquent des Français, sinon ils attendraient que les électeurs se soient prononcés avant de proclamer qu’ils sont contre le programme de la droite libérale. Si nos compatriotes le refusent, ils ne voteront pas pour Fillon, s’ils l’acceptent, ils l’éliront ! Cela s’appelle la démocratie ; la conception qu’en a Philippe Martinez n’est autre que celle de Fidel Castro dont il porte le deuil, tant il l’admirait.

    François Fillon va devoir tenir pendant six mois sous la mitraille de ses opposants. Mais il paraît qu’il a été choisi parce qu’il paraissait avoir les épaules assez solides pour cela quoiqu’ayant reculé un peu trop rapidement devant Copé lors du coup de force de ce dernier pour s’emparer de la présidence du parti. Les attaques qu’il va subir ne porteront pas sur sa personne ; il ne traîne aucune « casserole » attachée à ses basques, comme Sarkozy, et il n’a jamais fait l’objet d’une condamnation, comme Juppé. On se concentrera donc sur son programme, précis, chiffré et donc prêt à être mis en œuvre.

    Au fil de la campagne, les électeurs vont le découvrir dans toute son ampleur et, surtout, en voir l’implication dans leur propre vie d’assuré social, de chômeur, de futur retraité, de consommateur devant acquitter deux points de TVA en plus, etc. Ce sera lors le moment de tous les périls pour sa candidature.

    Le candidat socialiste, quel qu’il soit, sera le premier et le plus vigoureux dénonciateur de François Fillon, Valls a déjà commencé à s’en prendre à un « programme ultra-libéral dur avec les gens modestes et généreux avec les plus riches. » Mais comme les attaques de Sarkozy contre Juppé ont bénéficié, in fine, à Fillon, il se pourrait que celles de socialistes déconsidérés finissent par profiter à … Marine Le Pen.

    Texte repris du Bulletin d’André Noël n° 2494 daté du 28 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Comment Gramsci décrit la dégénérescence socialiste

    On nous casse tout le temps les pieds à droite ou à gauche avec le néo-libéralisme – ou l’ultra-libéralisme. En réalité ce sont les libertariens qui ont raison et on est plutôt victimes de l’ultra-socialisme et de l’ultra-parasitisme en ces temps de la fin si digne de la Rome ancienne et assistée, qui désespérait tant notre camarade Juvénal et quelques dizaines d’autres. Nos dettes et nos prélèvements montrent que l’on est tout sauf libéraux. On est dans le sozial qui exaspérait Céline, et dans rien d’autre. Sauf que certains (les banquiers ou les fonctionnaires) en profitent mieux que d’autres (les salariés ou la jeunesse calcinée de Todd). Et ce n’est pas nouveau.

    Pour me consoler, j’ai relu les œuvres de Gramsci, fameux théoricien marxiste ; lui aussi envoie promener les fadaises sur le libéralisme et voici ce qu’il dit et écrit en 1920 (découvrez le très bon site universitaire québécois uqac.ca) :

    « Le capitaine d’industrie est devenu chevalier d’industrie, il se niche dans les banques, dans les salons, dans les couloirs des ministères et des parlements, dans les bourses. Le propriétaire du capital est devenu une branche morte de la production. »

    Comme on était lucide à gauche.

    Gramsci voit donc le problème de la désindustrialisation apparaître, le règne de la finance arriver avec les coups en bourse. Un siècle plus tard, il n’y a plus d’usines en Amérique mais Wall Street n’a jamais été si élevé, avec un Dow Jones à 19.000, cherchez pourquoi ! Et Bonner et Pat Buchanan expliquent pourquoi : on a siphonné via les taux abaissés la richesse américaine comme la richesse européenne, sauf peut-être l’allemande plus maligne et surtout familiale. A Londres et Bruxelles, la politique et la finance se disputent comme à New York le cadavre de l’industrie. Et on demande aux banques centrales de continuer de faire « bonne impression » pour continuer de soutenir les marchés.

    Et Gramsci voit en bon romain l’intrusion de l’Etat produire une dégénérescence anthropologique (découvrez le libertarien allemand Hoppe qui parle lui de dé-civilisation). La part de prélèvement est passée de 8 à 2O% en France entre 1914 et 1920. Aujourd’hui on est à 60. Le social et la guerre, le beurre et les canons. L’Etat et son éducation tarée créent des générations perdues de gens oisifs.

    « L’Etat devient ainsi l’unique propriétaire de l’instrument de travail, il assume toutes les fonctions traditionnelles de l’entrepreneur, il devient la machine impersonnelle qui achète et distribue les matières premières, qui impose un plan de production, qui achète les produits et les distribue : l’Etat bourgeois, celui des bureaucrates incompétents et inamovibles ; l’Etat des politiciens, des aventuriers, des coquins. Conséquences : accroissement de la force armée policière, accroissement chaotique de la bureaucratie incompétente, tentative pour absorber tous les mécontents de la petite-bourgeoisie avide d’oisiveté, et création à cet effet d’organismes parasitaires à l’infini. »

    Ce ne serait pas les bobos, les RTT socialos, cette petite-bourgeoisie avide d’oisiveté ? Sinon ici Gramsci raisonne comme nos frères libertariens et aussi comme le Gustave Le Bon – celui de la Psychologie du socialisme.

    Gramsci décrit la dégénérescence systémique aussi dans les lignes qui suivent. Le nombre de fonctionnaires avait décuplé en France en un siècle (l’observation avait déjà été faite par Marx, très hostile aussi à l’État, dans son « Dix-huit Brumaire de Bonaparte ») :

    « Le nombre des non-producteurs augmente de façon malsaine, dépasse toute limite tolérable pour le potentiel de l’appareil productif. On travaille et on ne produit pas, on travaille durement et la production ne cesse de décroître. C’est qu’il s’est formé un gouffre béant, un gosier immense qui engloutit et anéantit le travail, anéantit la productivité.

    Les heures non payées du travail ouvrier ne servent plus à augmenter la richesse des capitalistes : elles servent à nourrir l’avidité de l’énorme multitude des agents, des fonctionnaires, des oisifs, elles servent à nourrir ceux qui travaillent directement pour cette foule de parasites inutiles. »

    La dette alimente les financiers, les fonctionnaires internationaux, les manipulateurs de symboles (Robert Reich), ces héritiers du Dr Mabuse qui siphonnent la richesse en prétendant la redistribuer. Gramsci encore :

    « Et personne n’est responsable, personne ne peut être frappé : toujours, partout, l’Etat bourgeois avec sa force armée, l’Etat bourgeois qui est devenu le gérant de l’instrument de travail qui se décompose, qui tombe en morceaux, qui est hypothéqué et sera vendu à l’encan sur le marché international des ferrailles dégradées et inutiles… »

    La société moderniste et arrogante n’est donc pas moderne du tout. Elle a multiplié par dix-neuf mille la dette américaine et les autres. Et ce bazar durera tant que les banques centrales pourront se permettre de faire bonne impression.

    Certains disent que ce sera éternel.

    http://www.voxnr.com/6724/comment-gramsci-decrit-la-degenerescence-socialiste

  • Le scandale de la « prime au retour » pour les clandestins

    Pendant que des millions de Français peinent, chaque mois, à joindre les deux bouts, le gouvernement socialiste distribue sans aucune honte des millions d’euros à des immigrés clandestins…

    http://www.contre-info.com/

  • Avortement : il faut commencer par prendre des mesures en faveur des familles et des femmes

    Wojciech Murdzek est député du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir en Pologne, ancien maire de la ville de Swidnice, catholique et résolument pro-vie. Il répond à Olivier Bault dans Présent pour parler du projet de loi citoyen contre l’avortement, rejeté par la Diète avec les voix du PiS début octobre :

    "Comment avez-vous voté vous-même et comment expliquez-vous ce vote du PiS, qui a beaucoup déçu les milieux pro-vie en Pologne ?

    J’ai voté comme la majorité. C’était un des votes les plus difficiles pour notre conscience. Il aurait été plus facile pour moi, vu mes convictions personnelles, de voter en faveur de cette loi « Stop à l’avortement ». Cependant, nous avons une responsabilité globale pour ce qui se passe dans notre pays. Or, dans l’ambiance complètement hystérique qui régnait et avec le problème toujours non réglé de notre conflit avec le tribunal constitutionnel – qui aurait eu à se pencher sur cette loi et l’aurait très certainement rejetée – il était difficile de prendre une autre décision. Beaucoup d’entre nous avaient aussi un problème avec la clause du projet de loi qui prévoyait des sanctions pour les femmes qui se feraient avorter. Notre décision a beaucoup surpris et nous a coûté, puisqu’elle nous a attiré la critique de gens qui nous sont normalement favorables. Mais on a bien vu, après, que le ballon s’est dégonflé. Il semble qu’il vaut mieux, comme nous le faisons, commencer par prendre des mesures en faveur des familles et des femmes en situation difficile.

    J’espère bien que nous reviendrons sur ce sujet, car la loi actuelle qui régule l’avortement nécessite d’être améliorée, mais que nous le ferons de manière mieux préparée, en en discutant plus calmement. Il y a déjà de nouvelles initiatives citoyennes, mais qui renoncent à vouloir sanctionner les femmes elles-mêmes.Nous parlons ici de situations très difficiles et ajouter des sanctions pénales au drame de ces femmes n’est pas la bonne solution. Le but ultime est de protéger la vie, et il ne s’agit pas d’adopter des règles qui permettront aux politiciens d’avoir la conscience tranquille alors que les avortements continueront d’avoir lieu, mais à l’étranger ou de manière illégale en Pologne. Nous devons donc chercher à réduire le nombre d’avortements de manière réelle, et non pas conduire un jeu politique. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html