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social - Page 368

  • Lyon : INTERVENTION DE LA POLICE POUR COUPER L'ELECTRICITE AU BASTION SOCIAL

    Dernière nouvelle : Intervention de la police équipée de boucliers anti-émeute, gazeuses et de flashballs également accompagnée d'agents EDF pour couper l'électricité au Bastion social cliquez ici (ce qui est totalement illégal puisque les occupants ont un contrat légal).

    La police française, incapable de déloger les squatters immigrés et les dealers des quartiers, se montre, une fois de plus, beaucoup plus zélée lorsqu'il s'agit de s'en prendre à la résistance patriotique...

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  • Quand l’Assemblée nationale ne respecte pas le Code du travail

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    Minute-31-mai-2017-251x350.jpgLe scandale est levé par l’hebdomadaire Minute dans son numéro daté d’aujourd’hui : l’Assemblée nationale ne respecte pas le Code du travail et les assistants parlementaires des députés qui vont être battus aux élections législatives sont inquiets pour leur avenir. Vont-ils devoir aller aux prud’hommes ? Voici, exceptionnellement, l’intégralité de cet article.

    C’est une de ces histoires absurdes, comme seule la France peut en inventer. A l’Assemblée nationale, le lieu où l’on écrit et vote les lois, on ne respecte pas la loi ! Ce sont 1 200 collaborateurs parlementaires qui vont en faire les frais…

    Collaborateur parlementaire : dans les couloirs de l’Assemblée, on dit un « collab’ ». Le grand public les a découverts avec Pénélope Fillon. Dans la réalité, les salaires sont moins confortables, les bureaux parisiens des députés et leurs permanences parlementaires moins agréables que le manoir de Beaucé et le travail du « collab’ », plus fastidieux et, surtout… plus réel.

    Juridiquement, ces collaborateurs parlementaires – dont la liste est intégralement disponible sur le site de l’Assemblée – sont employés directement par le député. Celui-ci peut donc être comparé à un chef d’entreprise, responsable d’une petite PME. Chaque député a son numéro de Siret, paye ses charges patronales et salariales, etc. Une comparaison qui en fait hurler certains. Ainsi, pour Marie-Françoise Clergeau, député socialiste nantaise, questeur de l’Assemblée – et donc responsable des services administratifs –, « le député-employeur n’est pas considéré comme une entreprise soumise aux mêmes règles du Code du travail ». Elle-même emploie quatre collaborateurs, dont… sa fille.

    Député battu, collab’ au chômedu

    Quoiqu’il en soit, et parce qu’on ne devient pas député pour faire de la paperasse, la quasi-totalité d’entre eux a signé, en début de mandat, une délégation de gestion aux services de l’Assemblée nationale. Une facilité dont ils auraient eu tort de se priver. Résultat, ce sont ces services administratifs de l’Assemblée qui payent les petites mains des députés. Jusqu’ici, tout va bien. C’est après que ça se gâte, à la fin du mandat.

    En effet, c’est bête à dire mais un mandat électif dépend… des élections, donc des électeurs. Et les élections, on peut les perdre. Résultat, si le député sortant n’est pas réélu ou ne se représente pas, il doit donc licencier son collaborateur parlementaire. Là où ça se complique, c’est pour déterminer le motif du licenciement…

    Pour l’intersyndicale (de la CGT à la CFTC) des assistants parlementaires – reçue par Myriam El Khomri, quand celle-ci était encore ministre du Travail –, le motif du licenciement est évidemment économique. L’entreprise « député » ferme : le licenciement est donc économique.

    Mais pour les services de l’Assemblée, le motif du licenciement est forcément… personnel. Pire, il semble être interdit de licencier un collaborateur pour motif économique.

    Résultat, le nouveau chômeur voit donc son indemnité passer de 75 % à 57 % de son salaire brut ! Une paille… qui ne tient pas devant les prud’hommes.

    Pour les prud’hommes, l’Assemblée a tort !

    Comble de cette affaire, la jurisprudence dit exactement l’inverse de ce que prétendent les services de l’Assemblée nationale. Julien Aubert, député LR du Vaucluse, en a fait les frais. Fin 2016, il licencie une de ses collaboratrices, suite à la fermeture de sa permanence d’Apt. Sur les conseils des services de l’Assemblée, le député évoque alors un licenciement pour motif personnel. La dame ne l’accepte pas, va aux prud’hommes d’Avignon et obtient son licenciement économique. Pour les juges, les services de l’Assemblée ont tort ! Ce qui ne fait pas le meilleur effet quand on sait que les députés sont sensés écrire et voter la loi.

    Reste qu’aujourd’hui, les collaborateurs parlementaires licenciés dans un mois ne savent toujours pas à quelle sauce ils vont être mangés…

    D’un côté, on imagine mal les milliers de collab’ laissés sur le carreau attaquer leurs patrons respectifs aux prud’hommes. Qui plus est dans ce monde politique, où tout est une affaire de réseaux, de copinage, voire même de famille… De l’autre, on ne voit pas non plus comment l’Assemblée nationale va pouvoir continuer longtemps à s’asseoir ainsi sur le droit du travail.

    Dura lex, sed lex. Ce n’est pas à un député qu’on va apprendre cela.

    L. H.

    Article paru dans Minute n° 2824 daté du 31 mai 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Lyon : pour soutenir le Bastion social

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    Vendredi 2 juin, les valets du Système envisagent manifester contre l'ouverture du Bastion social, face aux larbins antifas : mobilisation générale pour la résistance patriotique !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’oeuvre de l’Action Sociale et Populaire Les oubliés des ors de la République

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    Philippe Randa

    L’époque contemporaine fait la part belle aux personnalités médiatiques, notamment celles qui, souvent en mal de publicité personnelle, participent aux concerts des« enfoirés ».

    Et il y a les autres, éloignées des ors de la République qui oeuvrent en silence avec la foi des braves comme seul bagage.

    Le pasteur Jean-Pierre Blanchard, évidemment, n’en manque pas depuis le siècle dernier où un certain 25 octobre 1996, il organisa la première soupe distribuée gratuitement aux plus démunis à la gare Saint Lazare à Paris… Des dizaines d’autres suivront, même si elles furent immédiatement stigmatisées en tant que « soupes de Le Pen ». A l’époque, le pasteur faisait effectivement partie des cadres du FN, mais vingt ans plus tard, éloigné du monde politique, c’est à la tête de l’Action Sociale et Populaire qu’il continue de battre le pavé chaque hiver, bien que toujours accompagnée de la marraine de l’ASP : Jany Le Pen, fidèle parmi les fidèles…

    Le 9 mai dernier, l’ASP a terminé sa onziéme campagne de maraudes, ses distributions de café, soupe, sardines en boîte, vêtements et couvertures pour les SDF, chaque saison plus nombreux… et plus démunis !

    Les médias qui parleront de l’ASP se compteront sur les doigts d’une main. Et ce seront toujours les mêmes. Mais qu’importent les lambris dorés de « la France d’en Haut » aux oubliés des trottoirs : de simples réverbères sont bien suffisants à Jean-Pierre, à son épouse Catherine et à la poignée de bénévoles qui oeuvrent à leurs côtés pour voir les sourires de celles et ceux auxquels ils n’apportent parfois qu’un instant d’attention… si attendu !

    Est-il utile de préciser que l’ASP ne bénéficie d’aucune aide institutionnelle ? Elle ne donne que ce qu’elle reçoit des particuliers.

    Action sociale et populaire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Objectif : se serrer la ceinture

    « Les Français dépensent trop ! » C’est le message que, dès le lendemain de son élection à la présidence de la République française, Emmanuel Macron a reçu  du président de la commission européenne Jean-Claude juncker.

    Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d'argent et ils dépensent au mauvais endroit », a déclaré, depuis Berlin où il était en visite, le patron de la Commission européenne. Avant de préciser « Les Français consacrent entre 53 % et 57 % de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics ; compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée. » Jean-Claude Juncker a donc invité le nouveau président français à faire un geste, en engageant les réformes nécessaires.

    Le propos d'un des hommes les plus influents de Bruxelles prouve très clairement que le bilan du quinquennat qui se termine, et dont François Hollande paraît si satisfait, est bien mauvais. Mais surtout il signifie que nous allons continuer dans la voie de l'austérité.

    Certes, à Bruxelles, on est plutôt heureux de l'élection d'Emmanuel Macron, et pas seulement parce qu'il a battu Marine Le Pen. Le nouveau président a surtout pour lui d'être un bon petit soldat de l'Union européenne - et tant pis si cela nous a valu de sa part quelques propos tout à la fois incohérents et mensongers.

    Son programme électoral prévoit ainsi une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros en cinq ans, par le biais notable de la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. On comprend que d'aucuns, la fièvre du dimanche soir passée, commencent à faire la grimace...

    Il en fait même un peu trop, au point que Jean-Claude Juncker s'est dit réservé sur son souhait de voir instituer un ministre des Finances de la zone euro. « Cela annonce une gestation très difficile, car tous les États de la zone euro ne sont pas d'accord pour que quelqu'un soit assis à Bruxelles ou ailleurs et décide, au-dessus des Parlements nationaux, de la manière dont les budgets doivent être faits », a commenté le président de la Commission européenne. En France, il y aura donc d'autant moins d'état de grâce - l'expression paraît d'ailleurs renvoyer désormais à Mathusalem... - que le commissaire européen spécialement en charge de cette question, un certain Pierre Moscovici, français et socialiste, a renchéri le lendemain, en appelant Emmanuel Macron à sortir son pays de la procédure de déficit excessif lancée à son encontre par l'Union européenne.

    Bruxelles avant la France

    « Nous avons, a-t-il assuré sur un ton apparemment aimable, toutes les raisons de penser que l'objectif de passer en dessous de 3%, de respecter les critères, est tout à fait tenable », expliquant que, pour cela, « la France a un effort très minime à faire ».

    Bref ! Pierre Moscovici se veut bienveillant « Mon message n'est pas un message de pression, en aucun cas un message de sanction, c'est un message de confiance et de bienvenue. »

    Bienvenue dans la dictature européenne, en quelque sorte ! Une dictature chère, qui plus est, car, comme tout le monde le sait, nous payons désormais plus de 44 milliards d'euros d'intérêts sur notre dette. Un système bien trop juteux, en définitive, pour l'abandonner.

    On comprend que, à ce rythme, notre déficit ne fasse que se creuser (29,6 milliards fin mars), aggravant ainsi régulièrement une dette que le commun de nos concitoyens est incapable de lire du premier coup.

    Berlin entend néanmoins soutenir Emmanuel Macron à son arrivée à l’Élysée. Dès le lendemain de son investiture, le nouveau président français devait d'ailleurs rendre visite à Angela Merkel.

    Et le tout-puissant ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, ne cesse, depuis le 7 mai, de souligner les points de convergence de l'Allemagne avec le successeur de François Hollande, notamment sur les questions d'intégration. Reprenant une proposition du programme d'En Marche !, il a ainsi souligné la volonté allemande de créer « un Parlement de la zone euro », afin d'approfondir l'intégration européenne.

    Sur ce point, l'exécutif allemand ne rencontre guère d'opposition. Martin Schulz, l'ancien président du Parlement européen, qui se présente en septembre contre Angela Merkel, se déclare, lui aussi, favorable à un projet de budget commun des pays de la zone euro.

    Et même les agences de notation Moody's, Standard and Poor's et Fitch Ratings ont souligné l'aspect positif du programme du nouveau président - tout en appelant à se méfier de la capacité d'Emmanuel Macron à dégager une véritable majorité lors des élections législatives de juin, afin de dépasser le peu de crédit réel qu'il possède aujourd'hui au sein de ses propres concitoyens.

    En clair, Emmanuel Macron, à défaut de relever la France, pourrait apparaître comme le sauveur d'une Union européenne en décapilotade, notamment par le manque de volonté politique de son prédécesseur.

    Hugues Dalric monde&vie 18 mai 2017

  • DEPUIS HIER MATIN, À LYON, LES NATIONALISTES OCCUPENT UN BATIMENT EN PLEIN CENTRE VILLE : LE 1er BASTION SOCIAL EST NÉ !

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    Communiqué de presse :

    Aujourd'hui en France plus de 8,8 millions de Français vivent sous le seuil de la pauvreté, soit une personne sur sept. Entre 140 000 et 150 000 personnes sont SDF.

    L’État français est actuellement propriétaire de 78 millions de m2 dont 11 millions sont officiellement vacants (c'est à dire inoccupés), parmi lesquels 1 million de logements.

    Il aurait donc largement la possibilité d'attribuer des logements aux plus démunis de nos compatriotes. Néanmoins, celui-ci préfère s'occuper des clandestins extra-européens qui, chaque jour, déferlent sur nos côtes au mépris des Français.

    En conséquence, nous avons donc décidé la réquisition d'un immeuble abritant d'anciens logements de fonction inoccupés depuis des années et susceptibles d'offrir un toit aux nôtres. Nous proclamons par cet acte hautement symbolique l'ouverture du Bastion Social Lyon, lieu de solidarité et d'entraide.

    Nous appelons tous les Français soucieux du sort de leurs compatriotes et de l'application de la justice sociale à nous rejoindre pour nous prêter main forte directement dans ce batiment situé au 18 rue du Port-du-temple 69002 Lyon. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés, qui souhaitent aider les nôtres avant les autres, afin de pouvoir rénover les lieux, de nous apporter des dons alimentaires, vestimentaires ou financiers. « Nous entrons dans un temps ou les paroles doivent être authentifiées par des actes. » disait Dominique Venner.

    Avec cette occupation, nous voulons lancer un signal fort au pouvoir en place. Il est temps d'appliquer la réelle préférence nationale !

    Nous demandons donc :

    - La mise en place d'un grand plan de construction et de réhabilitation des logements, y compris des logements étudiants.
    - La systématisation de la priorité nationale pour l'attribution de ceux-ci.
    - La réquisition et la rénovation totale des batiments publics abandonnés afin que les français les plus démunis puissent avoir un logement décent.
    - La baisse de la taxe d'habitation pour les plus modestes et l'arrêt immédiat de son augmentation ainsi que sa suspension pour les étudiants les plus modestes.
    - La facilitation de l'accès à la propriété par la mise en place de prêts aidés et de micro-crédits.

    Telles sont nos propositions actuelles afin que les français puissent retrouver une dignité dans un monde moderne détruit par le capitalisme et l'ultra-individualisme.

    Nous donnons donc rendez-vous à tous les bénévoles qui souhaitent participer au projet d'aide concrète envers notre peuple au Bastion Social, 18 rue du Port-du-Temple, 69002 Lyon.

    La solidarité est une arme !

    Steven Bissuel, GUD Lyon

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  • Theresa May part en guerre contre l’immigration

    Favorite des sondages, la Première ministre britannique présente son programme en vue des élections du 8 juin. Elle promet notamment de relever la taxe sur les entreprises qui emploient des non-Européens. 
    Theresa May réaffirme l'engagement pris par le Parti conservateur il y sept ans, et qu'il n'a jamais réussi à respecter jusqu'à présent. La Première ministre britannique promet de réduire l'immigration nette vers la Grande-Bretagne à moins de 100.000 personnes par an, presque trois fois moins que les flux migratoires constatés actuellement. Elle présentait jeudi son programme en vue des élections qu'elle a convoquées pour le 8 juin . « Il est difficile de construire une société unie lorsque l'immigration est trop élevée et augmente trop vite », a-t-elle lancé dans un discours à Halifax, au nord de l'Angleterre. 
    Pour la favorite des sondages , l'immigration exerce une pression à la baisse sur les salaires (ce qui est contesté par les économistes) et pose des problèmes de capacité pour les services publics comme la santé ou l'éducation. Le contrôle de l'immigration en provenance d'Europe, massive au Royaume-Uni, est l'une des principales raisons pour lesquelles les Britanniques ont choisi de quitter l'Union européenne. Mais Theresa May ne pourra rien faire tant que le Brexit ne sera pas effectif, soit au moins jusqu'en 2019. 
    En attendant, elle s'attaque à l'immigration en provenance du reste du monde, qui est presque aussi nombreuse. La taxe qui pèse sur les entreprises employant des étrangers non européens qualifiés sera doublée, passant de 1.000 à 2.000 livres par salarié et par an d'ici à 2022. Le gouvernement conservateur, s'il est reconduit, demandera aussi à tous les étrangers de contribuer davantage au financement du système de santé. La taxe dont ils s'acquittent pour bénéficier des soins gratuits sera triplée, passant de 200 à 600 livres par an. Enfin, les visas seront plus difficiles à obtenir pour le regroupement familial et pour les étudiants non européens. 
    Le gouvernement conservateur, s'il est reconduit à Downing Street, demandera aussi à tous les étrangers, qu'ils soient européens ou non, de contribuer davantage au financement du système de santé public. La taxe dont ils s'acquittent pour bénéficier des soins gratuits outre-Manche sera triplée, passant de 200 à 600 livres par an pour les travailleurs immigrés et de 150 à 450 livres pour les étudiants. Le Parti conservateur assure que ces prélèvements restent raisonnables par rapport à ce que paient les Britanniques résidant à l'étranger. 
    Le regroupement familial plus difficile 
    Enfin les visas seront plus difficiles à obtenir pour les non-Européens. Les seuils de revenus minimum requis pour les personnes qui veulent faire venir au Royaume-Uni des membres de leur famille seront relevés. Et les conditions d'attribution des visas pour les étudiants étrangers (non-Européens) seront « durcies ». 
    L'immigration nette vers la Grande-Bretagne a atteint 273.000 personnes au cours des douze mois compris entre octobre 2015 et septembre 2016 : 596.000 personnes se sont installées outre-Manche tandis que 323.000 ont quitté le pays. « Il est difficile de construire une société unie lorsque l'immigration est trop élevée et augmente trop vite », a estimé Theresa May. La Première ministre estime que « l'immigration incontrôlée » exerce une pression à la baisse sur les salaires (ce qui est contesté par certains économistes) et qu'elle pose des problèmes de capacité pour les services publics comme la santé ou l'éducation. 
    La réaction du patronat a été immédiate. Pour Carolyn Fairbairn, à la tête de l'organisation patronale CBI, les mesures anti-immigration présentées jeudi sont « le talon d'Achille » du programme des conservateurs. Ils risquent de pénaliser le Royaume-Uni dans la course internationale aux talents avec une approche trop « dure » de la question, a-t-elle jugé. Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, a lui aussi critiqué la hausse de la taxe sur les employeurs, estimant qu'elle causerait « de gros dégâts » pour l'économie de la capitale. 
    L'austérité en pause 
    Avec ce discours musclé, Theresa May vise directement les électeurs de l'Ukip, le petit parti anti-immigration de droite, qui connaît un véritable effondrement dans les sondages depuis le référendum sur l'Europe. La Première ministre a aussi présenté des mesures sociales destinées à l'électorat traditionnel de la gauche, lançant un appel aux « travailleurs ordinaires » : amélioration de la prise en charge des personnes âgées dépendantes, prix plafond pour les factures de gaz et d'électricité, garantie des droits des salariés après le Brexit... Elle a aussi relâché un peu plus l'austérité, repoussant de trois ans, à 2025, le retour à l'équilibre budgétaire. 
    Les retraités seront mis à contribution pour financer certaines mesures. Leurs pensions ne progresseront plus aussi vite et seuls les moins aisés continueront à bénéficier d'une prime pour leur chauffage au fioul. Ces décisions marquent une relative rupture pour le Parti conservateur, traditionnellement attaché à cajoler les retraités, qui sont le coeur de son électorat. « Theresa May peut se le permettre car elle est certaine de gagner les élections. Les seniors conservateurs grogneront un peu, mais ils ne voteront pas pour autant pour d'autres partis », estime Jennifer Hudson, de l'université UCL. « La Première ministre profite de sa large avance pour présenter des mesures difficiles mais qui marqueront son bilan », ajoute Tim Bale, politologue à l'université Queen Mary.