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social - Page 369

  • A la rue pour avoir refusé d'avorter

    Pendant que le gouvernement fustige la "désinformation" contre l'avortement, des femmes qui veulent garder leur enfant témoigne de l'inhumanité de leur conjoint face à l'arrivée d'un enfant. Exemple avec Julia Paredes, qui se met à pleurer devant la caméra, en racontant l'attitude de son conjoint qui demandait l'avortement :

    Michel Janva

  • L'élévation de l'âge légal de départ à la retraite n'est pas une bonne idée.

    Les candidats aux primaires de la Droite et du Centre présentent des programmes qu’il n’est pas inutile de lire même si, nous le savons d’expérience, ceux-ci ne seront pas forcément appliqués, ou que les circonstances forceront à des révisions déchirantes, et les menaces renouvelées du commissaire européen aux affaires économiques, M. Moscovici, sur la question du déficit public de la France, si elles peuvent aussi servir d’avis, n’incitent guère à l’optimisme sur ce qui attend notre pays au sortir des épisodes électoraux du printemps 2017.

    Que disent ces programmes du temps de travail et de la question (épineuse) des retraites ? Tous, de M. Sarkozy à M. Juppé, insistent sur la volonté d’augmenter le temps de travail des Français, sur le court comme sur le moyen terme, certains évoquant à nouveau l’idée de « travailler plus pour gagner plus » sans se poser la question de la relation au temps et au travail de chacun : je ne suis pas sûr que tous veuillent gagner plus, ou, plus exactement, qu’ils veuillent, même contre monnaie sonnante et trébuchante, travailler plus d’heures dans la semaine… En revanche, l’augmentation de la valorisation financière des heures supplémentaires, à l’époque de la présidence Sarkozy, avait visiblement permis une meilleure motivation et respiration des classes moyennes, y compris dans la Fonction publique, et son abrogation, au début de la présidence Hollande, avait été une erreur (la première mais pas la dernière…) qui devait plus au ressentiment du nouveau pouvoir à l’égard de l’ancien qu’à des considérations économiques ou sociales.

    Néanmoins, au regard des différents programmes, je constate que l’orientation actuelle est désormais un peu différente : il s’agit d’abord de faire des économies plus que d’améliorer le pouvoir d’achat, et repousser l’âge légal de départ à la retraite est au programme de tous les postulants de la primaire de la Droite et du Centre. Ainsi, M. Juppé propose-t-il, comme son concurrent M. Fillon, le passage de 62 à 65 ans (en huit ans, entre 2018 et 2026, pour le maire de Bordeaux), quand M. Sarkozy propose 63 ans en 2020 et 64 ans en 2026… L’Union européenne avait, il y a quelques années et sous l’influence de l’Allemagne, évoqué 67 ans, ce qui est désormais une réalité dans de nombreux pays d’Europe, tandis que, aujourd’hui, la Bundesbank milite pour le passage de cet âge minimal de départ à la retraite à 69 ans, en deçà de la proposition de l’institut IW de Cologne, allemand lui aussi, de… 73 ans !

    L’argument de la progression durant ce siècle de l’espérance de vie générale ne suffit pas à me convaincre de la nécessité de ce rallongement de la période de travail individuel, pour quelques raisons que je rappelle ici. Tout d’abord, évoquons ce fameux critère de l’espérance de vie, qui est une moyenne et qui reste incomplet, au regard des réalités vécues par nos concitoyens : en effet, il faudrait plutôt s’intéresser à l’espérance de vie en bonne santé (appelée aussi espérance de vie sans incapacité), et la prendre en compte plutôt que de l’ignorer comme les économistes et les politiciens le font systématiquement. En France, elle est de 62 ans et 5 mois, selon les derniers chiffres rendus publics il y a quelques années : il est d’ailleurs curieux que cette notion d’espérance de vie en bonne santé soit si méconnue du grand public et si peu valorisée, au risque de paraître « cachée », ce qui ne peut que nourrir les rumeurs et les phantasmes sur celle-ci et ceux qui feraient obstacle à sa bonne visibilité. 

    D’autre part, comment peut-on évoquer le rallongement du temps de travail sur une vie quand le chômage frappe autant de nos concitoyens et amoindrit ainsi les cotisations destinées à financer les retraites en cours, tandis qu’elle pénalise, pour plus tard, les personnes actuellement dépourvues d’un emploi professionnel ?

    En tout cas, ce n’est pas en retardant l’âge légal de départ à la retraite que l’on résoudra équitablement la question du financement des retraites et de l’accueil des retraités dans notre société. Ce qui ne signifie pas qu’il faille interdire, à ceux qui le souhaitent sincèrement, de partir tardivement, à l’âge de leur choix, en retraite ! Militer contre l’élévation de l’âge légal de départ à la retraite, c’est d’abord militer pour la possibilité d’un choix (partir ou rester au travail), et contre l’obligation de devoir poursuivre une activité professionnelle jusqu’à un âge qui, pour certains, est bien trop tardif au regard de leur santé ou de leur propre espérance de vie, ou même au regard d’un choix de vie qui peut consister à s’extraire d’une activité marchande ou tarifée, cela pour travailler ou vivre autrement, voire simplement "pleinement".

    (à suivre : propositions pour financer les retraites et mieux accueillir les personnes âgées dans notre société)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1341:lelevation-de-lage-legal-de-depart-a-la-retraite-nest-pas-une-bonne-chose&catid=50:2016&Itemid=61

  • 2030: Les immigrés et les cas sociaux majoritaires en France?

    Impossible de savoir de quoi l'avenir sera fait. Il y a trop de facteurs en jeu, trop d'imprévus, trop d'incertitudes. Cependant, on peut esquisser un assez probable tableau de ce que deviendra notre pays dans un futur plus proche qu'on ne le pense. Et un pays est avant toute chose la somme des populations qui y vivent. Partant de là, on se dit que le cauchemar ne fait que commencer... La situation actuelle nous apprend trois choses fondamentales :

    1 – Le pourrissement et la décrépitude de la France sont solidement ancrés et rongent les forces vives de notre pays à une vitesse inquiétante. La France change et les « Français » aussi. Entre le grand remplacement et la dégénérescence inexorable d'une partie de la population « de souche », on se dit que la célèbre formule de Robert Dun prend tout son sens : « Il est plus tard que vous ne pensez ».

    2 – En 40 ans, notre pays a complètement changé. Quatre décennies ! Ce n'est rien à l'échelle de la vie d'un peuple. A ce rythme-là, on se dit que 20 ou 30 ans de plus suffiraient à anéantir tout ce que la France a été....

    3 - L'oligarchie est la principale responsable du marasme total dans lequel se débat la France depuis si longtemps. Si tout ce que nous connaissons n'est pas le fruit d'une conspiration, on peut toutefois vérifier chaque jour à quel point l'état de notre pays est dû à la nullité et à l'incompétence des pseudo-élites qui nous gouvernent mais surtout à l'idéologie qui les porte: mélange de marxisme culturel et de soumission à l'étranger. Un pays mal dirigé et trahi depuis des décennies a toujours peu de chances de briller... C'est une évidence historique. Notons cependant que lorsque le peuple ne fait rien pour se préserver et accepte quasiment tout sans broncher, la situation est encore pire. C'est l'histoire récente de la France. Elle aura des conséquences abyssales sur l'avenir. Si avenir il y a.

    On le sait: la démographie, les déplacements de personnes à grande échelle et la surpopulation seront les enjeux du XXIème siècle dans le monde entier. Nous allons donc tenter d'aller à l'essentiel: à quoi ressemblera la population française ne serait-ce que dans 20 ans ? Les quelques éléments ci-dessous n'ont aucunement la prétention de faire le tour de la question mais simplement d'apporter quelques éléments de réflexion.

    I. Déclin du talent et fuite des cerveaux

    Le premier facteur de réponse se trouve dans une évidence rarement formulée : le déclin du talent (je reprends ici à dessein le titre du livre de H.F. Günther). Toute notre société en témoigne. La France devient peu à peu un pays de sous-doués qui ne pourra éternellement vivre sur ses acquis anciens. La baisse du QI moyen français en 20 ans (4 points en moins pour une moyenne de 98 désormais) a certes de multiples causes mais ne viendra pas démentir mon propos.

    L'école (qui n'est que le miroir de la société voulue par le Système) est en crise, elle produit des générations d'analphabètes et de crétins... Oui, ceux qui seront la France de demain... L'abrutissement n'a jamais été si profond chez une population qui n'aspire bien souvent qu'à consommer et à se laisser porter par les vagues du Système. C'est l'inculture satisfaite qui domine aujourd'hui. Nous en avons déjà parlé. Les Français n'ont le goût de rien, ni de penser, ni de créer, ni de travailler. Ils sont trop fatigués. Ils transmettent tout cela à leurs enfants...

    En parallèle, les cerveaux quittent la France. Adieux diplômés et chercheurs remplacés par migrants et chômeurs exotiques! Tous ces cerveaux ne reviendront jamais. Ils constituent une perte irréparable, d'autant que leur nombre ne fait qu'augmenter. “Le flux net sortant annuel des personnes nées en France a doublé entre 2006 et 2011 pour s’établir à près de 120 000 personnes en 2011” lit-on dans le Figaro. Si l'on s'en tient à ces chiffres, ce sont donc plus d'un million d'individus parmi les plus qualifiés que l'on perdra en 10 ans. Qui restera-t-il à votre avis ?

    II. L'explosion de l'assistanat

    Face à une conjoncture économique désastreuse nourrie des conséquences de la mondialisation et de la nullité des pouvoirs publics dans le domaine de l'emploi, la France compte 10% de chômeurs soit 6,5 millions de personnes (toutes catégories confondues).

    Parmi ceux-ci, ne nous voilons pas la face, existe un nombre conséquent de gens qui ne font rien, ne cherchent pas de travail et vivent aux crochets de la collectivité. Prenons d'abord les chiffres officiels de la CAF : fin 2015, plus de 2,5 millions de foyers français sont allocataires du RSA ! 2,5 millions de foyers, c'est au moins 7 à 8 millions de personnes, non ?

    L'assistanat est devenu un problème majeur pour la France. Nous en avions déjà parlé dans notre article Métier ? Assisté. Les profiteurs professionnels sont de plus en plus nombreux et pondent des tas d'enfants qui seront eux aussi voués à suivre les traces de leurs géniteurs: ne rien faire et profiter du Système ! Ce phénomène est inquiétant de par son ampleur mais surtout de par son caractère profond: ces populations d'oisifs et de cas sociaux dégénèrent de génération en génération! L'oisiveté est la mère de tous les vices dit l'adage... C'est ce que nous avons appelé la « cas-socialisation de la France ». Une triste réalité qui pose déjà d'épineux problèmes car l'aide à outrance constitue un appel d'air pour l'immigration et fait dégénérer des millions de Français.

    Le Système continuera sa politique d'assistanat malgré tous les problèmes posés par celle-ci (problèmes financiers notamment, voyez comme les départements sont asphyxiés par le paiement de ces aides). C'est une évidence : les bénéficiaires du RSA et du reste seront de plus en plus nombreux. Plusieurs raisons à cela :

    -Le chômage endémique et tout ce qui découle des décennies de libéralisme qui ont mis la France à genoux.

    -La facilité de vivre sans rien faire grâce à des aides mirobolantes. Y'a bon la sécu! comme dirait le Docteur Merlin! Français ou étrangers, venez tous vous abreuver à la source du pognon facile. Aucune contrepartie n'est demandée !

    -La volonté de l'Etat de garder sous perfusion financière des millions de personnes. Celles-ci sont, de fait, ses obligés. Les masses oisives sont tenues en laisse en quelque sorte. Si elles ne percevaient rien, elles seraient à même de déclencher d'importants troubles sociaux. RSA = un des ingrédients de la paix sociale.

    Le redressement économique et moral de notre pays ne semblant pas prévu pour demain, la France sera dans 20 ans un pays qui crèvera littéralement de ses assistés, tant financièrement que socialement et culturellement. Le pain et les jeux seront plus que nécessaires pour tenir la plèbe exotique et crasseuse! Autant dire que ce n'est pas un atout pour notre avenir...

    III. La France colorée

    Qui fait des tonnes d'enfants aujourd'hui, mis à part les cas sociaux? Les immigrés extra-européens. Ces derniers, on le sait, sont majoritairement des assistés professionnels. Il suffit de constater à quel point les départements les plus touchés par l'immigration sont souvent ceux où les aides sociales sont les plus développées (Seine-Saint-Denis, Nord...).

    Aujourd'hui, les chiffres des naissances non-blanches font froid dans le dos. On les connaît grâce au dépistage de la drépanocytose qui est une maladie génétique ne touchant quasiment que les populations africaines ou antillaises. La France interdisant les statistiques ethniques, c'est le seul moyen pour nous de savoir quelle est l'ampleur du grand remplacement. Les chiffres ci-dessous sont édifiants (source)! En 2015, près de 40% des enfants nés en France n'étaient pas d'origine européenne! Des régions comme la PACA (52%!) ou l'Ile-de-France (73%!) semblent condamnées à court terme à devenir des enclaves africaines où les Blancs seront en grande minorité. Le reste du pays suit la même trajectoire... L'africanisation de la France, prévue dans les années 1930 déjà par un Céline, est devenue réalité. Imaginez dans 20 ans...

    Le fait est que même si les frontières étaient fermées aujourd'hui, nous serions tout de même condamnés à l'africanisation. Il y a certes peu de risques qu'elles le soient de sitôt... Les migrations continueront et viendront accélérer la mise en minorité des Blancs. La tour de Babel au lieu de la tour Eiffel! N'oublions pas pour finir que la population « de souche » est vieillissante et qu'elle ne peut faire face, à terme, au flot continu de populations jeunes qui lapinent à tout va. Aujourd'hui déjà, si le taux de natalité français (dont se félicitent politiciens et médias) est supérieur à celui de certains pays voisins, c'est bien grâce à l'apport africain...

    IV. Villes et campagnes

    La population française étant urbaine à 80%, il est utile de se questionner sur l'avenir de nos villes, là où le changement est toujours le plus rapide. En 40 ans, elles ont tellement évolué... en mal. La fuite de la population blanche de celles-ci ne va faire que croître. Cloaques immondes bourrés de toutes les races sombres et vendues au mondialisme financier et cosmopolite, les métropoles verront leur population se transformer comme jamais. Elles perdront peu à peu leur identité, bafouée par les influences extra-européennes et le phénomène bobo, à l'image de ce qui se profile depuis des années. La gentrification de certains quartiers s'accélérera probablement, menée par tous ceux qui s'accommoderont de la situation grâce à leurs revenus élevés. Pour le reste, ce sera la direction du bidonville... Normal, la France devient un pays digne du tiers-monde.

    Les Blancs « normaux » continueront quant à eux leur exode dans ce que le géographe Christophe Guilluy a appelé « la France périphérique ». Les temps seront de plus en plus durs, il va falloir payer et supporter le poids des diverses chances pour la France dont on vient de parler... Le dictature du Système risque en outre de s'intensifier... Campagnes et zones périurbaines profondes deviendront les bases de repli de tous ceux qui voudront se séparer de ce que le Système aura fait de notre pays. C'est là que les Blancs les plus conscients s'organiseront face à une France qui n'en aura plus que le nom et qu'ils pourront retrouver leurs racines et traditions... ainsi qu'un sens à la vie! En attendant de résister activement et non plus passivement à leur disparition programmée? Espérons-le, le temps presse. Il n'a jamais été si tard.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Forte hausse du chômage en août : pas de miracle pour Hollande !

    Ces derniers mois, nous avons eu le droit plusieurs fois à des auto-congratulations venant du gouvernement Hollande-Valls sur les micro-baisses du chômage enregistré par les statistiques – baisses que le gouvernement cherche activement à « aider » en ne cherchant pas à améliorer la situation réelle des travailleurs mais l’indice statistique de mesure.

    Eh bien là, ça va un peu compromettre leurs plans.

    AFP :

    Douche glacée pour le gouvernement : après des mois encourageants, le nombre de chômeurs en France a très fortement augmenté en août, grimpant de 50.200, une hausse que le ministère attribue en partie aux attentats de juillet, et espère passagère.

    A fin août, 3,56 millions de demandeurs d’emploi sans activité étaient inscrits sur les listes de Pôle emploi, soit une hausse de 1,4% par rapport à juillet, inédite depuis janvier 2013 (hors « bug » SFR).

    L’augmentation est similaire (+1,4%) en comptant l’Outre-mer, pour un total de 3,81 millions de chômeurs, et en incluant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité, à 5,52 millions en métropole et 5,82 millions en France entière.
    […]
    La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a déploré un résultat « nettement moins favorable que ceux des mois précédents », alors que l’indicateur était reparti à la baisse en juillet.

    Elle l’explique en partie par les « difficultés rencontrées dans certains secteurs d’activité particulièrement affectés par les attentats de juillet » à Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray.
    […]
    La hausse d’août a, en outre, été « amplifiée » par un aléa statistique, le nombre « inhabituellement » bas des sorties de Pôle emploi pour défaut d’actualisation. A la fin de chaque mois, les demandeurs d’emploi sont tenus de déclarer leur situation à l’opérateur public, sous peine d’être désinscrits d’office : en août, 172.400 personnes ont quitté Pôle emploi pour ce motif, soit 58.900 de moins qu’en juillet.

    « Défaut d’actualisation » ne veut pas dire « reprise d’emploi ». C’est parfois le cas, il y a aussi des décès et des passages à la retraite ; mais ça ne couvre pas tout. Il y a un nombre substantiel de personnes en âge et en capacité de travailler, qui ne suivent pas d’études, mais qui ne sont pas dénombrées dans ces chiffres officiels.

    […]
    Mme El Khomri voit dans les chiffres d’août une « augmentation atypique » du chômage, « sans rapport avec l’évolution générale de la conjoncture ». Et le ministère espère « retrouver une tendance normale les mois prochains ».

    Avant cette flambée, le chômage s’inscrivait en effet depuis le début de l’année sur une tendance à la baisse. Il avait atteint fin juillet son plus bas niveau depuis février 2015, dans un contexte où tous les autres indicateurs étaient dans le vert (créations d’emplois, taux de chômage de l’Insee, embauches…).

    L’embellie constatée par Pôle emploi coïncidait toutefois avec la mise en place du plan de 500.000 formations supplémentaires ciblées sur les chômeurs les moins qualifiés et de longue durée. Or, en entrant en formation, les demandeurs d’emploi quittent les catégories A, B ou C de Pôle emploi, pour rejoindre la catégorie D, moins commentée.

    Celle-ci a atteint un niveau record en août, à 325.200 personnes, alors qu’elle n’avait jamais dépassé les 287.000 avant cette année. Ses effectifs ont encore grossi de 5,3% le mois dernier.

    Je suis positivement stupéfaite que l’AFP rapporte sans ambage cette tactique de manipulation. Selon les chiffres fournis, la haussse des chiffres du chômage aurait été de 66.000 personnes sans ces mesures de formation exceptionnelles.

    Si ce gros raté de la très faible « inversion de la courbe du chômage » se confirme le mois prochain, François Hollande tentera-t-il malgré tout de se représenter, lui qui avance tous ses pions, on ne sais pas trop dans quel espoir, depuis de nombreuses semaines ?

    Publié par

    http://www.blancheurope.com/2016/09/27/forte-hausse-chomage-aout-de-miracle-hollande/

  • Propositions pour Alstom et combat royaliste.

    Voici la suite de mon intervention sur l’affaire d’Alstom-Belfort au banquet de rentrée du Groupe d’Action Royaliste, à Paris : après le constat d’une impuissance congénitale de la République des partis face aux développements actuels de la mondialisation et de ses grandes féodalités, voici le temps de quelques propositions, non exhaustives, et de la conclusion (qui n’en est pas complètement une, mais plutôt l’évocation du moyen politique nécessaire à l’efficacité économique et à la justice sociale en France)…

    2nde partie : Propositions et conclusion monarchique.

    Pourtant, et malgré tout, des solutions existent ! Et les pressions de l’Etat sur la SNCF (dont il est l’unique actionnaire, à ma connaissance) ne sont pas vraiment infondées : après tout, la SNCF vit aussi des subventions de l’Etat et de l’argent des contribuables (et cela depuis 1937), et cela lui donne quelques devoirs, me semble-t-il !

    Ainsi, le développement du ferroutage, nécessaire pour diminuer le poids de la route dans l’économie des transports et des échanges, mais aussi les rejets de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique dont on connaît les effets dévastateurs sur la santé des Français, apparaît-il hautement souhaitable et permettrait de donner quelques années de travail supplémentaires aux salariés de Belfort.

    Quant à l’usine Alstom de Belfort elle-même, sans doute n’est-il pas impossible d’engager une certaine mutation de l’outil industriel, par exemple vers la construction de nouveaux équipements, comme l’a suggérée le maire de la ville de Lourdes, Mme Bourdeu, qui souhaite la fabrication de trains médicalisés pour acheminer les malades vers sa ville, lieu de pèlerinage catholique mondialement connu mais plutôt mal desservi depuis quelques années par une SNCF peu motivée par cette activité de transport pour personnes handicapées.

    De plus, l’on pourrait imaginer que l’usine de Belfort s’oriente aussi vers une logique de « récupération et réparation » des matériels déjà existants mais nécessitant des aménagements pour répondre à d’autres options ou à d’autres clients que leurs propriétaires initiaux.

    Ce ne sont que quelques propositions, mais elles existent et elles ne sont pas, là encore, exhaustives : encore faut-il bien vouloir y réfléchir, et c’est aussi le rôle de l’Etat de soutenir ces réflexions et les efforts d’imagination qui peuvent permettre de sortir de la seule logique comptable

    Mais, avant tout, il nous faudrait un Etat digne de ce nom, un Etat véritablement stratège, un Etat qui décide et dirige, non pour faire peser un insupportable étatisme sur les entreprises, mais pour en orienter intelligemment l’activité et impulser (et soutenir, évidemment) de nouveaux projets, dans le cadre d’un nécessaire redéploiement industriel et de l’aménagement équilibré du territoire (ou, plus exactement, des territoires).

    Il y a tant à faire ! Ce ne sont pas les idées, les projets, les volontés qui manquent en France, pays où la matière grise est un gisement parfois sous-exploité : c’est surtout la volonté politique et l’Etat qui manquent à l’appel et à ses missions, et les royalistes ne cessent de le clamer depuis des décennies, en particulier depuis la fin de la République gaullienne !

    Disons-le haut et fort : si vous avez résolu d’être « patriote économique », vous devez, et la raison et l’expérience le commandent, conclure à la Monarchie « à la française », monarchie éminemment politique, stratège et sociale.

    L’histoire nous le rappelle : il n’y a pas de Colbert en France qui vaille et qui tienne s’il n’y a pas le Roi qui lui permet d’être et de durer, en toute indépendance et en pleine efficacité !

    En attendant le roi des temps présents, les royalistes ne doivent pas oublier d’assurer cette sorte de « régence politique et sociale » nécessaire, et il est de notre devoir de poursuivre notre travail de proposition et de soutien, pour les ouvriers d’Alstom comme pour tous ceux qui, aujourd’hui, sont abandonnés par une République qui ne pense qu’à se perpétuer quand c’est le pays tout entier qu’il faudrait, encore et toujours, encore et d’abord, conforter et réconforter

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Les salariés d'Alstom victimes de l'impuissance de la République.

    Dimanche dernier se tenait le banquet de rentrée du Groupe d’Action Royaliste, banquet qui avait pour thème « Nos raisons pour la Monarchie » : un titre qui ouvrait la voie à de nombreux discours (il y en eut six en tout), dont celui que je reproduis ci-dessous (sous la forme d’un résumé en deux parties) sur « l’affaire Alstom », affaire qui montre que la République n’est plus capable (si elle l’a jamais été…) de s’imposer aux féodalités économiques, à cette « Fortune anonyme et vagabonde » souvent cynique et avide, telle que la dénonce le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz. D’où l’urgence, aussi, de poser la question des institutions et de l’esprit de l’Etat, pour protéger au mieux ce qui doit l’être et préparer l’avenir « que tout esprit bien né souhaite à sa patrie », comme l’exprimait Maurras.

    1ère partie : Constat de l’impuissance de la République.

    L’affaire Alstom de Belfort nous rappelle que nous sommes dans une ère d’économie sauvage (que l’on peut appeler mondialisation pour faire simple), et qui se définit par la libre concurrence internationale sans limites, mais, qui est en fait une sorte de guerre économique de tous contre tous, dominée par quelques grandes multinationales milliardaires (comme on le voit avec le rachat de Monsanto par Bayer pour… 59 milliards d’euros !) et chapeautée par une « gouvernance » sans légitimité politique, qui veut déposséder le Politique de ses moyens face à l’Economique.

    Beaucoup de nos compatriotes oublient cela (ou ne le savent pas ?) et sont persuadés que la situation affreuse des classes ouvrières au XIXe siècle en Europe et en Amérique du Nord n’était qu’un « moment nécessaire » ou un « malheur temporaire » qui a permis de « développer le monde » et d’accéder à la société de consommation. Peu réfléchissent aux conséquences sociales de cette société de consommation qui joue de la séduction, par la publicité et le crédit, pour se légitimer et perdurer : ainsi, elle est la forme la plus habile et la plus agréable, confortable pourrait-on dire, d’une « servitude volontaire » qui en appelle aux appétits plutôt qu’à l’esprit ou à l’intelligence… et dont les conséquences peuvent être les délocalisations industrielles, l’exploitation la plus infâme des ouvriers des pays du Sud et le chantage à l’emploi à l’égard de ceux du Nord, dont les salariés français.

    Or, dans les démocraties contemporaines, le Pouvoir politique appartient aux séducteurs, aux charmeurs (à défaut de prince charmant…), à ceux qui sauront « se vendre » pour mieux conquérir ce Pouvoir (ou son apparence brillante) qu’ils n’auront de cesse, ensuite, de vouloir conserver à leur service, alors qu’il faudrait que cela soit l’inverse, c’est-à-dire qu’ils servent plutôt que de « se » servir.

    Le royaliste en colère Georges Bernanos résumait en son temps cette situation par une formule vengeresse expliquant que la « Démocratie » n’était que la forme politique, institutionnelle, du capitalisme : se trompait-il, au regard de l’actualité présente ? Pas vraiment, malheureusement.

    Le cas d’Alstom est, aujourd’hui, fort intéressant à étudier, au-delà même du nécessaire combat pour la sauvegarde de l’outil industriel à Belfort et des 400 emplois qui restent (quand il y en avait plus de 1.000 il y a encore une dizaine d’années).

    Alstom est un de nos anciens fleurons industriels, en partie bradé à l’entreprise états-unienne « General Electric » en 2014, et aujourd’hui soumis, pour sa branche transports, aux oukases de ses clients étrangers et des intérêts de ses actionnaires, dont l’Etat qui ne semble pas, et c’est ce qu’on peut légitimement lui reprocher, prendre son rôle au sérieux jusqu’à ce que la catastrophe arrive !

    Disons-le simplement : la République ne sait pas défendre l’intérêt public et celui des producteurs, entreprises comme ouvriers, et Alstom nous en donne, après Florange, après Clairoix, après tant d’autres exemples ces dernières années, une nouvelle preuve, terrible pour l’emploi à Belfort… Car si ces 400 emplois disparaissent, c’est une nouvelle étape dans la désindustrialisation accélérée du pays et dans le processus de mise sous dépendance (sous tutelle, devrait-on dire) de notre économie par les grandes féodalités internationales, au moment même où l’entreprise Alstom engrange de mirifiques contrats à l’étranger et qu’elle construit des usines… à l’étranger !

    Le réveil de l’Etat, dans cette affaire, est bien tardif, sans doute insuffisant, et peu convaincant en cette période de campagne présidentielle qui se prête à de nombreuses promesses et à de grandes mascarades… 

    Mais le fait que la direction d’Alstom soit si peu disposée à obéir à l’Etat est aussi la marque del’impuissance de la République à se faire respecter en tant qu’Etat quand, pourtant, il s’agit de secteurs stratégiques sur le plan économique et industriel : quel spectacle ! Quel triste spectacle ! Quelle absence, aussi, d’autorité et de vision à long terme !

    Et, pour couronner le tout (si je puis dire), le gouvernement français est menacé par la Commission européenne de Bruxelles d’être poursuivi pour certaines de ses mesures de sauvegarde de l’emploi à Belfort (mesures annoncées par le secrétaire d’Etat aux transports, M. Vidalies), et cela au nom de la sacro-sainte « libre-concurrence non faussée », plus favorable, en définitive, aux actionnaires qu’aux travailleurs

    Quelques questions se posent alors, sans doute avec quelque colère : où est l’Etat ? Où est sa puissance, où est son autorité ?

    La République semble ne plus être désormais qu’une sorte de « gouvernorat » au sein d’une Union Européenne qui n’écoute même plus les représentants de la France, comme on peut aussi le constater dans l’affaire du Traité transatlantique : quelques jours après que le secrétaire d’Etat français Matthias Fekl chargé du commerce extérieur ait annoncé que la France souhaitait l’arrêt des négociations entre l’UE et les Etats-Unis, M. Juncker, dans son discours à l’Union du 14 septembre, affirmait que ces mêmes négociations se poursuivraient et seraient menées à leur terme ! Mais, quand M. Juncker se moque ainsi ouvertement de la France, c’est aussi parce que la République, elle, se moque de nous, par son inconstance et son impéritie : ne s’est-elle pas, depuis longtemps, abandonnée aux griffes d’une « Europe » forcément atlantiste et libérale ?

    Et pourtant ! Est-ce une fatalité ? Est-ce le sens obligatoire de l’histoire ? Ne peut-on rien faire ?

    (à suivre : Propositions)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Trahison nationale : Hollande et Le Drian détruisent l’industrie d’armement française

    Remplacement du FAMAS : l’arbre qui cache la forêt !

    Le soldat français porte des brodequins fabriqués en Allemagne ou Croatie (société allemande HAIX), un casque américain fabriqué en France (l’américain MSA a racheté CGF Gallet en 2002), utilise un lance roquettes suédois (AT-4CS), …

    des missiles anti chars américains (Javelin, Hellfire), roule en Land Rover Defender britannique ou Ford Ranger américaine, tire avec des mitrailleuses belges (Minimi et MAG) et aura prochainement un fusil allemand (HK-416) !! Une première depuis l’adoption du premier fusil réglementaire français en 1717, bientôt seul le treillis sera encore intégralement français !!

    Annoncé par la presse il y a quelques jours, le choix du fusil allemand HK-416 comme vainqueur de l’appel d’offre européen AIF (Arme Individuelle Future) destiné à remplacer le FAMAS a de quoi faire grincer les dents. Sans remettre en question les qualités indéniables de l’HK-416 (qui n’a rien à voir avec le piteux HK G36 adopté par la Police nationale), force est de reconnaître que ce choix sonne le glas de l’armurerie française. "Le HK 416 a été supérieur aux autres fusils d’assaut. C’est la rolls des fusils d’assaut et la meilleure arme du monde. Il va équiper les soldats de l’armée française", se réjouit-on au sein du ministère. Certes... mais l’arme ne sera pas fabriquée en France. […]

    Écrit par Cyril Giraud (SIEL 79) - La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Trahison-nationale-Hollande-et-Le

  • De l’immigration de travail au Grand Remplacement

    La question migratoire a éclipsé toutes les autres problématiques politiques s’imposant à nos contemporains. Parmi les différents défis que nos sociétés européennes doivent relever, cette dernière suscite le plus de polémiques. L’antagonisme politique fondamental oppose désormais des Mondialistes à des Identitaires. Les premiers sont ultradominants. Leurs sensibilités vont d’un mondialisme intégral dissolvant les identités historiques dans une sorte de Tour de Babel métissée, à l’assimilationnisme de rupture avec le lignage d’origine. Entre les deux, beaucoup prônent la coexistence de communautarismes unis par un patriotisme contractuel.

    Schématiquement, le spectre va de Soros à Soral ; de Terra Nova au Front national 2.0. En face, les Identitaires sont attachés aux déterminismes biologiques et sociaux issus de milliers d’années d’histoire. Mais ils sont encore fragiles et peu nombreux, cette posture étant très récente.

    Pour les uns, cette immigration est bénéfique. Elle favoriserait la croissance économique ; elle suppléerait au déclin de la natalité des Français ethniques ; elle dynamiserait notre société, etc. Pour les autres, elle est une catastrophe car perçue comme un Grand Remplacement des populations historiques et donc la disparition programmée des peuples européens et de notre civilisation.

    Relevons au passage que cette immigration allogène fut initiée dès l’avènement de la Ve République. La politique inaugurée par le tandem Charles De Gaulle/Michel Debré est suffisamment explicite sur ce point, provoquant même un scandale lors de l’affaire des Enfants de la Creuse. Près de 2.000 orphelins réunionnais furent alors déportés en France européenne et placés dans des fermes. Dans le même esprit, sous la gouvernance de Valéry Giscard d’Estaing, des femmes africaines furent mariées à des paysans français esseulés. Et c’est loin d’être tout.

    Le constat est qu’aujourd’hui cette immigration allogène et leurs descendants réunissent entre douze à quinze millions d’individus (métis compris), majoritairement des jeunes, sur le territoire de la France européenne. Beaucoup sont parfaitement intégrés. On pensera aux Afro-Antillais, aux Asiatiques, à beaucoup d’Africains, aux Hindous, etc. En revanche, une partie non négligeable de Maghrébins génère quelques difficultés… (1).

    Pourquoi la spécificité maghrébine ?

    Délicat de discuter publiquement dans le contexte actuel sur les spécificités maghrébines. L’omerta est de mise dans la sphère publique. En revanche, dans l’espace privé, le débat est plus libre, même avec des quidams d’outre-Méditerranée. Notons que parmi ces Maghrébins beaucoup ne soulèvent aucune difficulté, qu’ils soient juifs, arabes ou kabyles. Ils vivent à côté de nous et avec nous. Certains d’entre eux – on pense bien évidemment à l’irremplaçable Eric Zemmour – s’assument comme les hérauts de la race blanche chrétienne. Mais d’autres sont irréductibles. Dans mon enfance, la vox populi qualifiait ces gens ingérables de « crouilles » (2).

    Le fait est que, depuis des centaines d’années, les côtes du Maghreb furent le siège d’une piraterie réduite au XIXe siècle. Ce sont les descendants de ces pirates, dont l’économie reposait sur le pillage, que nos dirigeants ont installés dans nos villes, hier, et maintenant dans nos campagnes. Trois minutes de conversation honnête avec un Maghrébin musulman bon père de famille suffisent à s’en convaincre. Nous eûmes cette conversation alors qu’on m’avait volé un beau vélo (pneux Schwalbe Marathon Plus récents, freins hydrauliques Magura, selle Brooks en cuir noir, etc.), pourtant bien cadenassé, en plein jour dans une rue animée de Paris et réputée sûre. Lui en parlant, il m’avoua connaître un compatriote organisateur d’un réseau dédié à cette activité fort lucrative. Sa gêne était plus que sensible.

    Histoire des pirates d’Afrique du Nord

    Les côtes nord de l’Afrique furent depuis des temps immémoriaux le repère de Barbaresques. Ils vivaient de rapines, razziant tout ce qui était razziable autour d’eux, y compris chez les Maghrébins laborieux.
    Bien évidemment, leurs déterminismes personnels sont la conséquence de cette adaptation à ces pratiques économiques. Au même titre que les paysans sont généralement petits car… « la terre est basse », les pillards doivent posséder des caractéristiques spécifiques pour prospérer. Se développa alors sur les côtes d’Afrique du Nord une population aux spécificités adaptées à cette économie. Notons que des Européens en rupture de ban encadraient ces pratiques. Ces renégats dirigeaient ces indigènes. Ainsi un Hollandais fameux, Jan Janszoon alias Mourad Rais, pilla l’Islande en 1627 et l’Irlande en 1631. Le butin convoité par ces razzias était, entre autres, des esclaves blancs vendus sur les marchés d’Orient.

    Pendant longtemps, l’Ordre de Malte verrouilla la Méditerranée occidentale, mais sa destruction pendant les guerres napoléoniennes permit ensuite à ces pirates de prendre toutes les initiatives contenues jusqu’alors. La réaction fut forte. Les grandes puissances maritimes allèrent détruire les bases de cette piraterie maghrébine. Les premiers à agir furent les Américains pendant les « Guerres barbaresques » de 1801 à 1815. Puis, en 1816, une flotte britanico-néerlandaise bombarda Alger, mais sans intervention terrestre. Celle-ci sera finalement opérée sous Charles X. En 1830, l’intervention française en Afrique du Nord signe l’arrêt définitif de l’activité de ces pirates. Mais la culture de piraterie subsiste. Relevons aussi que cette piraterie, partout dans le monde, fut instrumentalisée par tel ou tel prince selon ses intérêts du moment. Les pirates devenaient alors corsaires. En Afrique du Nord, beaucoup agissaient pour le compte de l’empire ottoman. La montée des Etats-nations et la révolution industrielle engendrant un accroissement des échanges ruineront cette activité dont elle contrariait le développement.

    Avec les indépendances, les nouveaux dirigeants d’Afrique du Nord voulurent eux aussi les annihiler. Face à des autorités françaises avides d’immigrés, ils ne retiendront pas les descendants de ces pirates qui pourront alors rapiner chez nous. Maintenant, on les répand sur tout le territoire. Ces trois minutes de conversation avec ce Maghrébin « bon père de famille » permirent de vite comprendre pourquoi ces individus sont ingouvernables. Au Maghreb, Ils s’en sont débarrassés avec élégance. Au Maroc, un Européen se promènerait plus en sécurité dans les quartiers les plus chauds qu’en France dans une cité « populaire ». C’est dans cette population irréductible que doit maintenant se recruter cette « caillera » tentée par le djihad. Cela amène cette connaissance marocaine m’ayant éclairé à ne plus aller à la mosquée, alors même que la sonnerie de son portable est l’appel du muezzin. C’est dire.

    Quel rôle ont joué nos dirigeants ?

    Nos dirigeants se sont-ils fait duper par plus malins qu’eux en acceptant des descendants de pillards sur notre sol, ou bien ont-ils agi sciemment pour conforter les rapports de domination sociale dont ils bénéficiaient ? L’installation de migrants en Europe, aujourd’hui, répond-elle à la même démarche ? L’oligarchie instrumentalise-t-elle la piraterie et le terrorisme sur notre sol comme les princes le firent hier ? On aimerait en savoir plus.

    Frédéric Villaret Septembre 2016

    Notes :

    1/ Immigration et délinquance : ce que l’on sait, ce que l’on croit savoir http://www.liberation.fr/france/2014/12/12/immigration-et-delinquance-ce-que-l-on-sait-ce-que-l-on-croit-savoir_1161343

    2/ « Crouille »:

    -abréviation de crouillat, emprunté à l’arabe maghrébin (‘a) khuya, « mon frère » ; terme de politesse fréquent en Afrique du Nord, altéré en crouille ;
    -de mauvaise qualité, décevant. Mais aussi coquin, d’un enfant qui a l’œil qui brille de malice : « avoir l’air (d’une) crouille » ;
    -terme injurieux et raciste pour désigner un Nord-Africain.

    http://www.polemia.com/de-limmigration-de-travail-au-grand-remplacement/

  • Faire revivre les campagnes : en Creuse comme ailleurs, c’est possible

    Contrairement à une idée reçue, l’exode rural a cessé depuis les années 1970 et la population des campagnes augmente proportionnellement plus vite que celle des villes. Mais, l’idée d’un territoire refuge a laissé place à l’efflorescence de multiples initiatives, qui réinventent les formes de la vie en société.
    Faux-la-Montagne (Creuse), reportage
    Après quelques lacets au milieu des arbres, le panneau d’entrée de Faux-la-Montagne vous rassure : vous ne vous êtes pas trompés de route. Dès l’entrée, on passe devant une station-service, puis les maisons de pierre grise s’enfilent le long de la rue principale, où déjà plusieurs voitures sont garées. L’auberge commence à se remplir en ce milieu de journée : travailleurs forestiers ou du bâtiment viennent profiter du menu ouvrier, réputé dans les environs. Un peu plus haut, une cliente sort de la pharmacie. Juste après, deux badauds discutent devant la boulangerie-épicerie. Faux-la-Montagne, village du plateau de Millevaches, au fin fond de la Creuse, est à une heure quinze de route de la première « grande » ville, Limoges. Le territoire est classé « hyperrural » par les rapports officiels, mais est un contre-exemple de la disparition des services dans ces lieux reculés. Paradoxalement, pour la maire du village, Catherine Moulin,« être loin de tout est une chance. On a toujours su se prendre en charge, se retrousser les manches ».
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    Catherine Moulin, la maire de Faux-la-Montagne.
    Catherine Moulin est arrivée à Faux-la-Montagne au début des années 1980, avec cinq autres étudiants en sciences humaines de la région parisienne. Le collectif voulait vivre ensemble, tout en travaillant dans la « production ». Des rencontres ont fait naître l’idée de transformer le bois des abondantes forêts de sapins Douglas du plateau de Millevaches. Le projet a été reçu favorablement par le maire d’alors, François Chatoux, désormais décédé. « Il savait qu’il fallait être actif, que, sinon, tout allait disparaître, et il a eu comme politique d’accueillir tous les porteurs de projets », raconte celle qui a pris sa suite. C’est ainsi que naît la scierie Ambiance Bois, bientôt 30 ans d’existence, qui emploie aujourd’hui 25 personnes dans les environs. Pas mal, pour un village de 400 habitants.

    « Ici, tout à l’air possible »

    Cette première initiative a fait tache d’huile. « On a très vite pris le parti de s’investir localement », poursuit Marc Bourgeois, cofondateur de l’entreprise. Le petit groupe a accueilli de nouveaux venus, et de nouveaux projets. Une crèche, un équipement rarement présent en zone rurale, a été créée par les jeunes parents, de même que Télé Millevaches, un média associatif qui ballade sa caméra sur le plateau depuis presque 30 ans, avec l’ambition de redorer son image auprès de ses habitants. De son côté, la mairie a poursuivi sa politique d’accueil, s’est associée à six villages voisins pour créer une communauté de communes, et a mis les moyens pour racheter, au fil du temps, l’auberge, la station-service et l’épicerie, afin d’y installer de jeunes commerçants. Elle a ensuite rénové un ancien bâtiment qui est devenu une maison médicale avec deux généralistes, un kiné, un ostéopathe, etc. Il y a un an, la mairie a également passé un accord avec La Poste pour créer une agence tenue par une employée de mairie. Dans les mêmes locaux ont été regroupés une médiathèque et l’accueil touristique du camping et des gîtes communaux. Le tout est ouvert du lundi au samedi. « En un an, la fréquentation a été multipliée par trois », témoigne la responsable derrière son bureau blanc et jaune. Forcément : l’ancienne poste n’était ouverte que quelques heures par semaine…
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    La Poste et bibliothèque de Faux-la-Montagne.

    Attirés par cette ambiance d’entraide et par les services, les jeunes travailleurs ont continué d’affluer. La Navette est ainsi une coopérative de six rédacteurs sur l’économie sociale et solidaire, tandis que le collectif TAF (Travailler à Faux-la-Montagne) réunit des salariés en télétravail, des intermittents du spectacle, des entrepreneurs, etc. dans un espace de travail partagé (« coworking », en anglais).

    Et du travail, apparemment, on n’en manque pas, à Faux. De nombreux jeunes actifs se sont installés avec une surprenante facilité. Aurélia est arrivée il y a moins d’un an : « J’ai trouvé du travail alors que je ne cherchais pas encore ! »Cette spécialiste du tourisme d’affaires développe maintenant des séjours d’écotourisme sur le plateau de Millevaches, tandis que son compagnon se reconvertit en garagiste itinérant. « Ici, tout à l’air possible », se réjouit-elle. Salariée d’Ambiance Bois, Chantal est là depuis une quinzaine d’années avec son mari et ses enfants. « Ce qui nous a attiré ici, c’est cette logique collective avec tous les réseaux d’entraide, par exemple l’organisation pour l’approvisionnement en produits locaux », raconte-t-elle. Sophie, prof vivant à Faux depuis deux ans, a longtemps cherché un tel havre de paix. « Quand j’ai dit à mes copines que j’allais m’installer en Creuse, elles m’ont dit : “Mais y’a personne !” raconte-t-elle.Pourtant, j’ai beaucoup cherché et je n’ai jamais trouvé ailleurs une qualité d’accueil et une coopération entre habitants aussi forte. » Vincent, installé depuis huit ans, a presque instantanément été embauché par le Parc naturel régional, avant de démissionner il y a un an pour devenir spécialiste du logement écolo et rural. « Je n’ai jamais été aussi actif et motivé, eu autant d’éveil culturel et artistique que depuis que je suis là ! témoigne-t-il. Des soucis, il y en a, mais ils n’entament pas les envies de dynamisme et les arrivées. La somme des compétences cumulées dans un rayon de 30 km est impressionnante. » Hélène est devenue habitante du plateau après une embauche à Télé Millevaches, il y a bientôt trois ans. « En ville, je connaissais un cercle d’une centaine de personnes. Ici, j’ai explosé les scores, je dois en être à 500 ! s’étonne-t-elle. La leçon que j’ai reçue, c’est que, s’il te manque quelque chose, tu ne t’en plains pas et tu le fais. » « Quand on arrive avec un projet, on rencontre vite des gens qui vous disent qu’il est super et qui vous filent même des coups de main », complète Marc Bourgeois.

    Une trentaine d’associations pour environ 400 habitants 

    Avec plus d’une trentaine d’associations pour environ 400 habitants, le village bat des records. Il y a les traditionnels association de chasse et club des aînés, bien sûr. Mais aussi des plus originales, comme l’association Cadet Roussel, qui provoque la rencontre grâce à ses soirées jeux, ou encore Faux fait son cinéma, la friperie Folies fripes ou l’association d’éducation populaire Pivoine. Le travail n’empêche donc pas l’investissement dans la vie locale, loin de là. « Par exemple, à Ambiance Bois, nous avons une organisation très souple et personnalisée du temps de travail, explique Marc Bourgeois. Presque tout le monde est à temps partiel, ou alors à 35 heures sur quatre jours. Ça laisse le temps de faire autre chose. » Là encore, la mairie met les moyens, notamment grâce à la rénovation de la salle des fêtes qui, entre le repas des anciens, le club de ping-pong et les spectacles, est « utilisée 290 jours par an », se félicite Danny, l’un des membres de l’association qui la gère. Du conte pour enfants au théâtre sur la guerre de 14, la riche programmation tente d’attirer tous les publics.
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    Le siège de la société Ambiance Bois.
    Résultat : l’école de la commune compte aujourd’hui une cinquantaine d’enfants pour trois classes, en plus des douze inscrits à la crèche. « D’après les chiffres du dernier recensement, nous avons gagné 57 habitants en cinq ans, c’est une augmentation de 15 % ! » se félicite la maire. Une dynamique qui s’est répandue aux alentours. Vincent vit quelques lacets plus loin, dans le village de Gentioux :« Mes deux filles y sont scolarisées, et l’Inspection académique parle de rural paradoxal pour notre école, parce qu’on va ouvrir une nouvelle classe alors que l’académie est dans une logique de fermeture. » Dans le même village, un collectif de jeunes lance un lieu, La Renouée, accueillant à la fois un magasin de producteurs locaux, un espace de travail partagé, un cabinet de naturopathie et une microbrasserie. Autres lieux au croisement de l’art, du bistrot local et de l’espace de travail : la Pommerie, toujours à Gentioux, le Magasin général de Tarnac (celui tenu par les « jeunes » de « l’affaire Tarnac »), l’Atelier, à Royère-de-Vassivière, etc. « Parfois, il y a sur le plateau tellement de propositions le même soir qu’on se fait concurrence entre villages », note Danny, de la salle des fêtes de Faux. Confortablement installé sur les canapés au soleil du bistrot, discutant autour d’un café à seulement un euro en terrasse, observant les sourires de Sophie, Aurélia ou Vincent, on se dit qu’il fait bon vivre à Faux-la-Montagne.

    « Un soutien des initiatives citoyennes par les élus » 

    Si ce village est un cas d’école, il n’est pas le seul à se battre contre l’abandon des espaces ruraux. Les Voivres, dans les Vosges, a réussi à passer de 200 à 350 habitants grâce à son dynamique maire, Michel Fournier ; Reporterre vous a déjà parlé du village en transition d’Ungersheim, dans le Haut-Rhin ; Éourres, dans les Hautes-Alpes, multiplie les alternatives ; Saillans, dans la Drôme, rénove la démocratie locale, etc. La première vague des néoruraux des années 1970 a créé un terreau favorable aux alternatives, qui refleurissent aujourd’hui. « Mais les initiatives qui naissent maintenant sont différentes, observe Ludovic Mamdy, directeur de l’Afip, réseau associatif de développement rural. Elles sont moins radicales dans les moyens que dans les années 1970, mais plus radicales dans le but, car elles tendent vers une véritable viabilité économique et sociale. Les gens qui créent leur activité à la campagne sont très qualifiés, organisés en réseau, avec des projets mûris. » Difficile de dire pourquoi certains villages s’en sortent, alors que d’autres restent mornes. Marc Bourgeois, d’Ambiance Bois, connaît en tout cas une partie de la recette du succès de Faux : « Ici, des choses ont pu se mettre en place parce qu’il y a toujours eu un soutien des initiatives citoyennes par les élus. »
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    « À Ambiance Bois, nous avons une organisation très souple et personnalisée du temps de travail. Presque tout le monde est à temps partiel, ou alors à 35 heures sur quatre jours. Ça laisse le temps de faire autre chose. »
    Contrairement aux idées reçues sur des campagnes qui se videraient et vieilliraient, elles se repeuplent. L’exode rural a cessé depuis les années 1970, l’Insee observe même que, depuis le début des années 2000, leur population croît proportionnellement plus vite que celle des villes. Qui sont ces néoruraux ? « Le maître mot, c’est la diversité, note Pierre Pistre, géographe et auteur d’une thèse sur le renouveau des campagnes françaises. Il y a des retraités, c’est une tendance ancienne. Mais il y a aussi des actifs en fin de carrière professionnelle, pas mal de gens de plus de 40 ou 50 ans. Il y a des classes moyennes et supérieures, qui vont travailler à distance ou partager leur temps entre le travail à la ville et la maison à la campagne. Les ouvriers et salariés aussi viennent, parce que c’est un moyen pour eux d’accéder à un logement meilleur marché. Et il y a beaucoup de ce que l’on pourrait appeler les migrants précaires : chômeurs et familles monoparentales. Les campagnes sont des territoires refuges pour des publics fragiles. » Dans son rapport de 2015 sur le maintien des services en milieu rural, le député socialiste du Lot Jean Launay fait les comptes : « Le phénomène néorural représente près de 2 millions d’habitants sur les vingt dernières années (Ipsos), dans les communes de moins de 2.000 habitants ; les néoruraux recherchent pour 95 % d’entre eux une meilleure qualité de vie. »

    Désinvestissement des pouvoirs publics 

    Autant de nouveaux venus qui ont besoin de services, alors que paradoxalement depuis le début des années 2000, le retrait de l’État s’accélère, la « crise »servant à justifier ce repli. « En 1980, il y avait 69.000 écoles, maternelles et élémentaires contre 52.600 fin 2013. Ces regroupements scolaires se sont faits au détriment des communes les plus petites et des bourgs les moins dynamiques.(…) Dans les petites villes, on peut compléter le tableau avec la disparition de plus de 900 maternités entre 1975 et aujourd’hui », indique le rapport de Jean Launay. Autre comptage, celui du syndicat Solidaires finances publiques, qui recense 459 fermetures de centres des finances publiques depuis 2009. La Poste maintient 17.000 « points de contact », mais grâce au remplacement de ses bureaux par des partenariats avec les mairies ou les commerces. Des commerces qui, d’ailleurs, disparaissent eux aussi. Ainsi, dans un sondage de l’Ifop auprès des maires ruraux, 25 % ont affirmé avoir assisté à la disparition du café de leur village.

    Même à Faux, ce désinvestissement des pouvoirs publics a des conséquences concrètes. « Avant, un technicien de l’État qui connaissait toutes les voiries du secteur nous assistait. Désormais, cette mémoire est perdue. En plus, une partie des dotations est supprimée, il y a moins de moyens pour l’entretien des routes. D’ici à vingt ans, des ponts vont s’écrouler », craint la maire du village. En parallèle, les transferts d’argent de l’État aux collectivités baissent. « Cette année, on a fait le choix de continuer de verser les subventions aux associations, mais tout est contraint », regrette Catherine Moulin. « Cela fait deux ans que nos subventions baissent de 5 à 10 % », témoigne Danny pour la salle des fêtes.
    « On a demandé une suspension de la baisse des dotations de l’État, on ne l’a pas obtenue, regrette Cédric Szabo, directeur de l’Association nationale des maires ruraux de France. Les communes rurales sont dépendantes de ces dotations, car elles ont moins d’habitants, donc moins de potentiel fiscal. En plus, un habitant n’a pas la même valeur dans un village ou une ville. À la campagne, il vaut 64 euros dans les calculs de l’État, alors que c’est 128 euros à la ville ! »

    « Cela éloigne les décisions politiques des citoyens » 

    Vides, improductifs, simples espaces de loisirs ou agricoles : voici comment les acteurs des territoires ruraux se sentent décrits par les politiques publiques.« L’idée est que la création de richesses ne peut avoir lieu qu’en ville et ruissellera ensuite vers les territoires ruraux, qui ne sont plus que des réserves naturelles pour se reposer », avance Hélène Bustos, rédactrice en chef de la revueTransrural initiatives. Le concept de « métropolisation » domine le discours politique, notamment à travers la « réforme territoriale » menée par le gouvernement. Ainsi à Faux, la petite communauté de 7 communes a dû se fondre dans une plus grande de 26 communes. « Il y a beaucoup d’élus plan-plan, on doit passer beaucoup plus de temps à défendre les subventions aux associations. Ça arrange certains d’entre eux que les écoles ferment, c’est un problème de moins à gérer ! » déplore Catherine Moulin. Et puis la plus grande ville, Aubusson, absorbe du coup beaucoup de services. Mais elle se situe à 45 minutes du village…

    Autre bouleversement : les grandes régions. Le Limousin a fusionné avec l’Aquitaine et le Poitou-Charentes. « Ils vont l’appeler la Nouvelle-Aquitaine, ce qui veut bien dire que la région sera centrée sur Bordeaux. C’est quatre heures de route, ça épuise nos élus locaux, nos ressources. Ils veulent nous laisser sur le carreau ! s’inquiète Émilie Lordemus, néorurale de Faux-la-montagne très impliquée dans les politiques des campagnes. Cela éloigne les décisions politiques des citoyens. »

    Des slogans tels que « Babos dehors » ou « Laissez-nous mourir en paix » 

    La conséquence de cet éloignement se ressent dans les urnes. « Alors que le vote frontiste a reculé en milieu urbain (3 % de moins en moyenne dans les grandes villes), il a progressé de 5 % dans certains départements à dominante rurale », observait déjà en 2012 le magazine Transrural initiatives dans une des ses enquêtes. À Faux aussi, le vote FN augmente, et a dépassé les 18 % auxrégionales de 2015. « Le contexte national a un effet, il pousse à la peur de l’autre, et va contre le vivre ensemble », estime Émilie Lordemus. « Les gens se sentent malgré tout abandonnés, beaucoup de services ont disparu en Creuse et le FN vient caresser dans le sens du poil certains ressentis », observe Catherine Moulin. L’équilibre est fragile, les clichés, jamais loin. Dans le coin, la tension a éclaté lors des dernières élections municipales. À Gentioux, une liste opposée aux « alternatifs » (mais non apparentée au FN) a gagné. Des slogans tels que« Babos dehors » ou « Laissez-nous mourir en paix » sont apparus sur les routes. Principal reproche : ces « nouveaux » venus sont donneurs de leçons, ne respectent pas le mode de vie des « anciens » habitants. Faux-la-Montagne a ressenti le besoin d’apaiser l’ambiance. Un artiste est venu faire les portraits des habitants, récolter leurs histoires, rassemblant dans une même exposition et bientôt un livre toutes les visions du village.

    Autres initiatives en cours pour « prendre soin des gens et des liens entre eux »,un centre social rural innovant porté par l’association Le Constance social club, appuyée par la caisse d’allocations familiales (CAF), qui mélangerait cours de tricot, bistrot, club de rire ou encore séances de coiffures originales. Ou encore, celui de l’agence d’urbanisme de Vincent, qui développe à la fois un écoquartier, où plusieurs maisons sont construites déjà et habitées, et réhabilite les maisons du centre-village pour héberger tant des retraités que des familles. Il participe aussi au lancement d’un programme d’isolation des maisons sur le territoire à partir de matériaux écolos, afin de créer une filière locale. Bref, les idées ne manquent pas. Et elles commencent même à attirer l’attention de certains citadins. Dans son numéro de l’hiver 2015, la revue Mouvements s’interroge :« Une question se présente à l’esprit des urbains que nous sommes : et si, cette fois, les outils et les idées directrices d’une transformation de la société s’inventaient hors des villes ? Et si la vitalité politique, prenant de multiples visages, se trouvait en rase campagne ? »
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    L’écoquartier de Faux-la-Montagne
    lu 

    ici

    http://www.oragesdacier.info/

     

  • Alstom : « Macron c’est de la haute trahison » accuse Nicolas Dupont-Aignan

    Invité de Jean-Jacques Bourdin jeudi sur BFMTV et RMC, Nicolas Dupont-Aignan a vivement critiqué la gestion du gouvernement sur le dossier Alstom. Le candidat à la présidentielle a clairement visé l’ex-ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. « M. Macron a accepté que les deux plus hauts fonctionnaires de Bercy partent dans des banques étrangères. J’appelle ça de la haute trahison », a-t-il déclaré. Le président de Debout la France s’est également dit « prêt à débattre de l’affaire Alstom » avec l’ancien membre du gouvernement Valls :

    Source: ndf.fr