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social - Page 366

  • Mesdames et Messieurs les candidats, n'oubliez pas les pauvres !

    La question de la pauvreté contrainte est un sujet qui ne me laisse pas indifférent, et cela depuis fort longtemps, sans doute aussi parce que, en d'autres temps, j'en ai personnellement connu quelques aspects et quelques légères morsures... Lors des dernières élections européennes, au printemps 2014 et sous les couleurs de L’Alliance Royale, j'en avais même fait un de mes principaux thèmes de campagne, à la fois pour sensibiliser les électeurs à cette question toujours pendante mais souvent occultée, et pour proposer quelques pistes pour faire reculer cette insécurité sociale qui ronge nos sociétés et les affaiblit. Mais c'est un thème qui n'est pas assez électoralement porteur, sans doute, pour que les partis politiques et leurs dirigeants s'y intéressent, et il semble être « abandonné » aux associations comme le Secours catholique ou les Restos du cœur qui font, d'ailleurs, un travail important pour soulager, autant que faire se peut, la misère dans nos villes. Les royalistes du Groupe d'Action Royaliste, quant à eux, organisent régulièrement des « Soupes du Roi », et cela depuis presque dix ans, fidèles à leurs prédécesseurs du début XXe siècle mais aussi des siècles précédents, gardant en mémoire que, au Moyen âge, le Roi était « le père des pauvres ». 

    Pourtant, la pauvreté n’est pas un sujet mineur en France et les récents chiffres donnés par le Secours catholique la semaine dernière font plutôt froid dans le dos : « En 2000, on comptait 7,8 millions de personnes pauvres ; on en recense 8,8 millions aujourd’hui. Parmi ces personnes, entre 4 et 4,5 millions sont des jeunes de moins de 30 ans, ce qui devrait nous interpeller concernant l’impact de la pauvreté sur l’avenir de notre société », explique son secrétaire général Bernard Thibaud dans les colonnes de La Croix du jeudi 17 novembre dernier. Sans oublier que, selon Eurostat, 21,2 % des enfants de France sont menacés de pauvreté…

    Bien sûr, il y a toujours eu des pauvres depuis que les sociétés humaines existent, mais elle est scandaleuse aujourd’hui au regard de toutes les richesses naturelles que nous exploitons et de toutes celles qui envahissent nos sociétés au risque de l’engloutir sous une débauche de produits marchands souvent inutiles : la démesure est dans cette invasion des objets qui semble nous faire oublier notre prochain, notre voisin. 

    Le politique ne peut ignorer ceux qui souffrent de « n’avoir pas assez » quand d’autres consomment sans compter. Il ne s’agit pas de dénoncer la richesse mais plutôt la démesure et l’égoïsme, et de rappeler, comme le fait régulièrement le pape François à la suite de tant d’autres princes de l’Eglise, la valeur du partage

    J’espère que cette question de la pauvreté contrainte sera abordée dans les prochains débats présidentiels, mais, au regard des jeux médiatiques actuels, je crains que cela ne soit pas le cas : « cachez ces pauvres que je ne saurais voir »… J’entends même quelques uns dire qu’en parler serait faire du « populisme » ! C’est dans ce genre de réaction stupide que l’on mesure le grand écart qu’il y a entre des élites mondialisées et le commun des mortels, mais aussi cette absence de compassion à l’égard des « perdants de la mondialisation » : est-ce la (triste) victoire de Benjamin Franklin ? Je préfère, en bon Français, l’exemple de saint Martin de Tours, de celui qui n’hésita pas à couper son manteau pour en donner la moitié à un malheureux transi de froid, un soir d’hiver de l’an 334… Et les candidats de 2017 pourraient bien y trouver quelque source d’une inspiration sociale bienvenue en ces temps d’incertitude…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1356:mesdames-et-messieurs-les-candidats-noubliez-pas-les-pauvres-&catid=50:2016&Itemid=61

  • Agriculture intensive : 10.000 fermes laitières sur 60.000 devraient disparaître en 2017

    Les gouvernements successifs ne cherchent pas à repenser le modèle agricole français. Depuis Maastricht, les politiques français posent des boîtes de pansements sur une jambe de bois à coup de millions d’euros d’aide aux différents secteurs agricoles.
    Les manifestations d’éleveurs se font rares. Pourtant les difficultés graves persistent, au point que la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) prévoit la disparition de 10.000 éleveurs de vaches laitières en 2017 sur un total de 60.000. C’est énorme.
    Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a d’ailleurs annoncé vendredi la signature d’un accord avec le fonds d’assurance Vivéa et Pôle emploi pour « accompagner les chefs d’exploitation dans leur reconversion et transition professionnelles ». Autant dire que de tous côtés on s’attend à une vaste opération de restructuration dans l’élevage. Le numéro un mondial du fromage Lactalis estime que « les volumes de lait ne disparaîtront pas. On va assister à une concentration des élevages. Pas à une chute de production ».

  • La République agonise avec ses paysans

    « C’est un homme brisé mais digne, courageux. » Ainsi commence le reportage de TF1 sur l’exploitation laitière de Rodolphe Meunier lors du journal de 13 heures, du 19 octobre dernier. Il ne dure qu’une minute quarante, et pourtant il suscite autant l’indignation qu’un profond sentiment d’injustice.

    Si l’on dresse un rapide état des lieux, on constate que le milieu agricole est aujourd’hui plein de disparités. On pourrait dire aussi plein de variétés, mais il reste de cruelles injustices liées à la politique agricole. On peut prendre aujourd’hui pour exemple ces cas extrêmes d’agriculteurs céréaliers et d’éleveurs :

    -   Il y a ceux qui travaillent avec un imposant parc de tracteurs, sur des centaines d’hectares. Ils sont à la merci des banques et des subventions, profitant d’une vague dont ils tirent le meilleur profit, un peu en opportunistes, car la politique agricole du moment leur est favorable, mais peuvent-ils être assurés qu’elle continuera dans le temps ?

    -  Il y a aussi les oubliés, les laissés pour compte, qui travaillent dur, sans profiter de leur dimanche ou autre jour chômé et qui ne vivent pas des fruits de leur travail. Parmi eux les éleveurs, dont le sort ne semble pas intéresser les politiques qui les ont livrés à la fois à la dictature agro-alimentaire,  et à la concurrence des cours européens.  

    Et puis, tentant de survivre à la marge des circuits économiques classiques,  on trouve les petites exploitations indépendantes qui avancent vaille que vaille, faisant de la vente directe, et transformant elles-mêmes leurs produits. Cette indépendance n’est pas toujours facile, mais elles peuvent fixer un prix de vente qui leur est juste, ce qui leur permet de mieux s’en sortir.

     « La République sera la République des paysans ou ne sera pas ». Cette phrase de Jules Ferry semble bien obsolète aujourd’hui. Lorsque les pères fondateurs de la République entamèrent un travail intense de propagande dans les campagnes, ils avaient bien compris que le rattachement de la société rurale était indispensable à la sûreté et la stabilité du régime politique. Mais aujourd’hui, leurs héritiers semblent l’avoir oublié.

    Les trois derniers Présidents de la République n’ont pas pris à cœur de défendre les intérêts des agriculteurs : même Jacques Chirac, pourtant réputé soucieux des intérêts de l’agriculture, n’a pas empêché le déclin des métiers agricoles.

    Pendant que les présidents se pavanent au salon de l’agriculture sous les feux des projecteurs, ils ne semblent pas comprendre les réels enjeux de la condition paysanne, qui aujourd’hui paraît régresser. Chaque année, environ deux cents agriculteurs se suicident : les dettes sans fin, la mécanique infernale des prix cassés par les grandes distributions, la solitude, la pauvreté…

    On se souvient que les rois de France avaient à cœur la condition paysanne.  Henri IV disait : « Oui, ce que je veux, parce qu'ayant le cœur de mon peuple j'en aurai ce que je voudrai, et si Dieu me donne encore de la vie je ferai qu'il n'y aura point de laboureur en mon Royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot », ou par les plus discrètes attentions de Louis XVI envers les paysans, immortalisées par la gravure de Pierre-Michel Adam.

    Ne soyons pas naïfs sur des promesses électorales faciles :  car nous savons bien que la politique agricole est une affaire de long terme, impossible à mettre en place dans un régime quinquennal, où les présidents se succèdent tricotant et détricotant le travail du précédent. D’ailleurs, le nombre de paysans a tellement diminué, qu’il ne doit plus constituer un électorat signifiant aux yeux des hommes politiques, on peut donc douter du réel intérêt que la plupart portent à nos agriculteurs.

    Et si Jules ferry avait cerné le problème ? Si la République s’effondrait parce qu’elle n’avait pas réussi à préserver ses paysans ?

    Julie Langeais 

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/social-et-economie/2251-la-republique-agonise-avec-ses-paysans

  • Sourds à l'avertissement policier

    Les manifestations du mécontentement profond des forces policières ont été commentées sur certains de leurs aspects, et totalement ignorées quant à l'avertissement majeur qu'elles ont clairement formulé.

    Tous les commentateurs ont relevé que le mouvement des représentants de l'ordre public s'est déclenché en dehors de leurs représentations syndicales. Et pour cause : les syndicats de la profession fonctionnent en étroite symbiose idéologique et d'intérêt avec la hiérarchie à son niveau le plus élevé, la coordination de cette complicité profonde étant le plus souvent assurée par les appartenances maçonniques des uns et des autres. Nul mystère, par exemple, de la proportion écrasante de commissaires « frères trois points », pour ne mentionner que ce détail. Ceci ne changera que lorsque se produira (ce qui est exclu tant que le régime actuel survivra) une réforme du style britannique, avec l'interdiction pour policiers et magistrats de toute appartenance maçonnique.

    Il a été également souligné que les rassemblements spontanés comportaient des policiers parfois en uniforme, ou à tout le moins portant des marques de leur appartenance à l'institution. Ce qui a d'ailleurs entraîné des convocations de participants aux lins de sanctions. Parallèlement, en vertu de la fameuse tactique du bâton et de la carotte, le gouvernement s'empressait de témoigner de la sollicitude envers les mécontents, le président Hollande en personne s'intéressait à leur sort, et diverses mesures techniques étaient annoncées rapidement.

    En fait, la principale cause de la colère et du désarroi policiers se voyait délibérément ignorée, à savoir l'attitude de la justice face aux criminels déférés quotidiennement aux magistrats. Et trop souvent remis en liberté, ou sanctionnés de façon dérisoire, en vertu de l'idéologie régnant dans les temples judiciaires, façon de voir avalisée, voire encouragée, par les politiciens, l'illustration la plus flagrante étant incarnée par le garde des Sceaux, Christiane Taubira, en son temps très récent.

    Sur ce point, le pouvoir se montre sourd et muet. Rien ne changera. Terrorisme, émeutes anti-policières, explosion de la violence barbare sous toutes ses formes, laissent impavides les responsables. Il serait pourtant de leur propre intérêt de se souvenir des leçons de l'histoire, par exemple de celles de la IVe République finissante. Mais le 13 mars 1958 ne dit rien à Hollande, Cazeneuve et consorts. Le signataire de ces lignes, lycéen à l'époque, fut témoin de la colère policière ce jour-là par le hasard d'un rendez-vous chez un ami demeurant à proximité immédiate du Palais-Bourbon. Les fonctionnaires de l'ordre public réclamaient alors en particulier une prime de risque et diverses autres mesures se rapportant au terrorisme du FLN algérien dans la capitale. En haut lieu, on était sourd. En fin de matinée, une première démonstration avait eu lieu dans la cour de la Préfecture de Police. Dans l'après-midi, des milliers de policiers, « en bourgeois », comme on disait alors, la trouvant insuffisante, décidèrent de marcher sur l'Assemblée Nationale, silencieusement. Arrivés devant les portes de l'asile pour parlementaires, sur un signal, ils sortirent tous leur sifflet à roulette, suscitant un vacarme indicible, puis scandèrent : « Les députés à la Seine ! ». Alors, les entrées s'ouvrirent d'un seul coup, grâce aux gendarmes en service, et la cour de l'édifice fut envahie, les députés présents courant à l'extérieur pour se mettre à l'abri. Cet épisode particulier auquel j'assistais est omis sur ce point dans les récits historiques du printemps 1958.

    Conséquences immédiates : démission du préfet de police d'alors (André Lahillonne), remplacé par Maurice Papon, satisfaction des demandes des policiers, profonds remous dans l'opinion, glas de la IV portée dans les poubelles de l'histoire au mois de mai suivant. En 2016, la sécurité du pays court de plus grands dangers qu'en 1958. Le trio Hollande/Valls/Cazeneuve n'en a cure, et se croit plus avisé que ses prédécesseurs de la IVe. Jupiter rend aveugles (et sourds) ceux qu'il veut perdre, disait-on à Rome. Il conviendrait de méditer cet échantillon de la sagesse antique.

    Nicolas Tandler Rivarol du 10 novembre 2016

  • LA POLICE AU BORD DE LA RUPTURE

    Adrien Abauzit sur les manifestations des forces de l'ordre

    Les manifestations de policiers qui se répandent dans toute la France sont à mes yeux l’événement politique le plus important de ces derniers mois.

    Résumons les faits.

    Lundi 17 octobre, pour la première fois, des policiers franciliens décident de faire une manifestation sauvage en plein Paris, fait unique dans l’histoire de France. Résolus à se faire entendre, les courageux manifestants ralentissent la circulation sur la sordide avenue des Champs-Elysées, avenue la plus laide au monde, en scandant des slogans bien inspirés (« Cazeneuve t’es fou foutu, la police est dans la rue »), drapeaux français aux poings.

    L’étincelle qui a allumé la mèche est l’agression du 8 octobre dernier, durant laquelle deux policiers ont été brûlés par une bande de racailles semble-t-il peu soucieuse de se « réconcilier » avec la France catholique.

    Face à cette colère, le pouvoir n’a rien trouvé de plus habile que de demander à l’IGPN, la police des polices, de diligenter une enquête « afin de déterminer et de préciser les manquements individuels aux règles statutaires ».

    Malgré cette menace, les marches policières parisiennes ont continué et ont fait tache d’huile en province. Toute la France policière se lève avec dignité : Toulon, Nice, Marseille, Nîmes, Boulogne-sur-mer, Montpellier, Bordeaux, Lyon, Clermont-Ferrand, Nancy, Le Mans, Grenoble, Béziers, Rennes, Nantes, Montbéliard, Toulon, Strasbourg, Tours, Toulouse, Marseille, Forbach, Angoulême, Calais, La Roche-sur-Yon, Les Sables-d’Olonne.

    Partout, la détresse est la même : la police manque de moyens matériels et humains face à la délinquance de masse, dont les principaux protagonistes, nous le savons tous, sont des bourgeois du XVIème et des suédois hostiles. 

    La police est dépassée par ce tsunami de haine et de violence qui s’abat sur la France. Impuissante, car dénuée de moyens d’action digne de ce nom, elle ne reçoit en retour que du mépris de la part de sa hiérarchie, des médias et de la bourgeoisie de gauche. Pire encore, il lui est demandé de faire le « sale boulot » de l’Antifrance, en allant réprimer les sursauts du pays réel, dans les événements type Manif pour tous ou Jour de colère.

    Les forces de l’ordre savent qu’elles ne remplissent pas leur mission. Alors qu’elles voudraient mettre les racailles en prison, on les oblige à cogner sur les Français non reniés.

    Au final, non seulement la police souffre de conditions de travail indécentes, mais en plus, elle a mauvaise conscience.

    En tout état de cause, le mouvement est particulièrement intéressant car il a été lancé à partir des réseaux sociaux, en dehors de tout syndicat, et donc, en dehors de la nomenclature républicaine. Ainsi, il n’est pas sous contrôle et peut aller très loin. Gageons que les policiers, dont nombre d’entre eux jouent leur vie au quotidien, ne baisseront pas les bras facilement.

    Parfaitement consciente de la situation, la nomenclature républicaine tente de récupérer le mouvement. Hier, plusieurs syndicats de police, non dénués d’humour, ont appelé à manifester « silencieusement » tous les mardis de 13 heures à 13 heures 30 devant les palais de justice. Ces mêmes syndicats devraient également bientôt être reçus par François Hollande.

    De son côté, Cambadelis tente de diaboliser le mouvement qu’il qualifie d’« hors la loi » et qui, nous assure-t-il, est piloté en sous-main par le Front national.

    La République, dont l’action consiste à détruire la France, a tout à craindre de ce mouvement. Pour imposer son idéal, elle ne dispose aujourd’hui plus que de la force et de la contrainte, ce qui nécessite d’avoir à sa disposition des instruments de répression disciplinés. Si elle perdait le soutien de la base des forces de l’ordre, la répression du pays réel deviendrait impossible.

    En cette année 2016, face à une réalité de plus en plus invivable, le pays réel défie le régime avec une vigueur nouvelle, ainsi qu’en atteste les frondes des communes refusant de se faire coloniser.

    Dans ce contexte de colère grandissante, la police continuera-t-elle à contenir la pression du pays réel avec autant de zèle ? La République semble elle-même répondre négativement à cette question.

    Adrien Abauzit

    http://suavelos.eu/la-police-au-bord-de-la-rupture

  • Intégration des migrants : hébergement, formation et emploi ! Rien que ça…

    Une chose est sûre : les très grosses entreprises si friandes d’immigrés ne sont pas près d’augmenter les salaires…

    Depuis 1996, grâce aux directives européennes du travailleur détaché, nous connaissions « le plombier polonais ». Grâce au « dispositif d’intégration » destiné aux réfugiés, place désormais au peintre en bâtiment afghan, au carreleur soudanais et à l’électricien érythréen.

    Poignées de main et sourires chaleureux, Emmanuelle Cosse et Myriam El Khomri, le 3 novembre, à Champs-sur-Marne, venues rendre visite à ces migrants, étaient aux anges. Il s’agissait de louer le « dispositif d’intégration par l’hébergement, la formation et l’emploi ». La préférence immigrée plus qu’assumée : revendiquée.

    Parce que l’État les bichonne, ces 50 réfugiés d’Afrique et d’Asie centrale ! « On leur propose l’hébergement, la restauration, l’apprentissage du français, une formation [rémunérée !] pour apprendre un métier », énumère, extatique, Madame El Khomri. Nos chômeurs n’en espèrent pourtant pas tant…

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  • Ils préfèrent embaucher des migrants plutôt que des Français !

    L’ouverture des frontières permet de pressurer les salaires pour mieux engraisser les actionnaires.

    Le chômage a beau briser les illusions de millions de Français qui galèrent pour survivre dans un contexte de casse sociale, la priorité de certains semble être de trouver un emploi pour des « réfugiés » qui comptent bien s’installer durablement chez nous. Derrière les discours humanistes de façade affichés par quelques multinationales se profile l’espoir d’engranger des bénéfices toujours plus importants. L’ouverture des frontières permet, ainsi, de pressurer les salaires pour mieux engraisser les actionnaires. Aujourd’hui, afin de fuir le manque de reconnaissance et la pression fiscale, de nombreux Français s’exilent pour tenter leur chance ailleurs. Des Français veulent émigrer ? Tant mieux. Plutôt que d’essayer de les retenir en leur offrant d’autres perspectives, remplaçons-les par des immigrés !

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  • La bêtise dangereuse

    Bernard Plouvier

    Pour un État, pour une Nation, la franche bêtise, la sottise crasse installées au Pouvoir, ou dans ses apparences, c’est la ruine assurée pour une génération, voire davantage. C’est ce qui est arrivé à la France depuis 1976.

    Durant les années 1960, un certain patronat – celui des travaux publics, du textile et de la métallurgie – avait commencé d’importer des travailleurs extra-européens, en lieux et place ou en concurrence des Italiens et des Portugais, puisque le « rideau de fer » soviétique avait tari l’afflux des travailleurs polonais, si important durant l’entre-deux-guerres.

    Lors de ces « golden sixties », tout se passait assez bien : les matières premières étaient bon marché, le plein emploi assuré et les immigrés maghrébins limitaient leur délinquance à des rixes internes, pour des raisons de politique exotique qui n’intéressaient personne. La ville de Roubaix, où l’auteur de ces lignes passait enfance et adolescence, était prospère en plus d’être un havre de paix sociale (sauf durant les chienlits électorales, où les communistes s’ébrouaient pour freiner leur déclin déjà évident).

    Vinrent le premier choc pétrolier (1973) et la navrante dénatalité des autochtones, évidente dès la première moitié de la décennie 70. En 1976, deux politiciens-liges du capital industriel et commercial français – le Président Giscard d’Estaing et son très ambitieux premier ministre Jacques Chirac – crurent intelligent de renforcer une consommation intérieure stagnante par le décret sur « le regroupement familial des travailleurs immigrés » (paru au JO le 29 avril), aussitôt comparé, par ceux qui avaient quelques connaissances historiques, au funeste Édit de Caracalla. Le 9 novembre 1994, ce décret fut « consolidé » dans sa capacité de nuisance.

    Entretemps, la situation sociale avait bien changé. Dès 1983, le cap des trois millions de chômeurs était franchi, on parlait de « délocaliser » les entreprises en des zones de plus bas salaires et de moindre protection sociale, le pays commençait à voir fleurir de multiples zones de non-droit et les images d’émeutes raciales égayaient ou consternaient régulièrement les téléspectateurs français (et britanniques, d’ailleurs).

    L’An 2000, peut-être pour fêter l’approche du 3e millénaire, de merveilleux démagogues, brouillés avec les règles les plus élémentaires de calcul du prix de revient (on peut être sorti de l’ENA et n’être pas capable de passer avec succès le Certificat d’études primaires), abaissèrent à 35 heures la durée de travail hebdomadaire, mais 35 heures payées 40 (l’on était déjà passé de 40 à 39 heures, dans les mêmes conditions, au début de l’ère Mitterrand). Officiellement, cette « loi de progrès social » avait pour but de « favoriser l’emploi »… alors même qu’elle accroissait les coûts salariaux des entreprises de 10% ! Le « peuple de veaux » (appellation d’origine gaullienne contrôlée) applaudit, puis s’étonna de voir grandir les chiffres du chômage.

    En 2008, selon les statistiques officielles (volontiers « remodelées » : cela fut toujours considéré comme un privilège régalien), 10% de la population française était immigrée et 20% des « Français » étaient fils ou filles d’immigrés, les Africains – noirs et maghrébins – fournissant plus de la moitié de ces deux lots (mais aussi 80% des hôtes des maisons d’arrêt).

    De nos jours, la ville de Roubaix, à très forte majorité maghrébine, est devenue une cité où s’agitent des clans rivaux de narcotrafiquants, où la délinquance est énorme, et où l’on constate des zones de « nettoyage ethnique » (entendre : des quartiers d’où l’on chasse les autochtones blancs pour les remplacer par des musulmans ; pour les initiés, c’est le cas du quartier de l’Épeule). Et l’on pourrait en dire autant de zones entières de Tours-Nord, Joué-lès-Tours, Marseille, Villeurbanne, Rouen-Sotteville etc. etc. etc.).    

    En 2016, le chômage réel (toutes catégories associées) dépasse le niveau des cinq millions, en France. La Dette de l’État obère les Finances publiques pour deux ou trois générations, les salaires (au moins pour les emplois à faible qualification) sont quasi-bloqués depuis une dizaine d’années alors que les prix alimentaires de détail ont crû depuis l’introduction de l’euro. Quant au terrorisme musulman, l’actualité des années 2014-2016 démontre à l’évidence qu’il est devenu une institution nationale, voire un objet d’exportation… en bref : tout va mal. Et l’on trouve naturel d’accroître encore le nombre d’immigrés d’origine extra-européenne, musulmans pour l’écrasante majorité d’entre eux.

    La bêtise (apparente) des gouvernants est rarement gratuite. On peut même affirmer qu’elle est télécommandée par ceux à qui ce crime d’État profite. En revanche, la passivité & l’inertie des peuples sont énormes. Toutefois, il suffit d’une minorité pour faire éclater un monde de pourriture et d’absurdité. Après tout, nos ancêtres se sont lancés dans le mouvement insurrectionnel durant les années 1789-1794, alors que la France se portait infiniment mieux sous le débonnaire Louis XVI qu’en Chiraquie, en Sarkozie ou en Hollando-Vallserie.

    Il est vrai qu’en 1789, quand il s’était agi de voter pour désigner les députés aux États-Généraux, seuls les hommes avaient eu le droit d’opiner (quelque fût leur niveau de fortune) : ni les femmes (sauf les veuves devenues chefs de famille, qui eurent droit de vote par l’entremise d’un avoué), ni les vagabonds, ni les non-Français n’avaient alors le droit d’influer directement sur la vie publique. Heureux temps !  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Famille : Ludovine de La Rochère interpelle les politiques

    A l’occasion du 4e anniversaire de la naissance du grand mouvement social de défense de la famille, du mariage, de la filiation et des droits de l’enfant, Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, publie « Familles je vous aime ».

    6a00d83451619c69e201b8d236d2f6970c-250wi.jpg« Je vous écris à vous, responsables politiques, et à vous, familles de France » : c’est par ces mots que s’ouvre ce manifeste pour la famille. Cet essai alterne récit, réflexions, propositions et interpellations des politiques et des familles. 

    L’auteur aborde sans tabou les raisons de son « entrée en politique par effraction », la mobilisation de centaines de milliers de Français, les difficultés rencontrées - des tentatives d’intimidation et dénis de démocratie jusqu’au chantage exercé par des groupuscules - et les victoires historiques obtenues par cet « ovni citoyen » qu’est La Manif Pour Tous. Né en opposition au projet de mariage et d’adoption pour les couples de même sexe, ce mouvement social s’est progressivement enraciné au fil des ans et affiche désormais sa pérennité. 

    Ludovine de La Rochère évoque, sans concession, les politiques qu’elle fréquente quotidiennement dans le cadre de ses responsabilités : leur courage parfois, leurs hésitations, mais aussi et hélas trop souvent leurs abandons et renoncements, avec toutes les conséquences dont témoigne la crise profonde vécue actuellement par notre paysMariée et mère de 4 enfants, la présidente et co-fondatrice de La Manif Pour Tous consacre bien-sûr le cœur de son essai à la famille aujourd’hui : « combien de divisions représente la famille ? », « comment la définir ? », « en quoi est-elle incontournable ? », « éloge du mariage », « l’enfant a des droits »… 

    Elle souligne les bouleversements en cours et, de manière prospective, les défis qui s’esquissent déjà en ce début de XXIe siècle : libéralisme et égalitarisme, bouleversements culturels et sexuels, genre, révolution numérique et transhumanisme, guerre et paix. Au-delà de l’urgence de sortir des concepts et mesures idéologues si chèrement payés par nos concitoyens, en particulier depuis 2012, Ludovine de La Rochère propose un renouvellement complet de notre vision de la famille et de la politique qui la concerne à partir des besoins de l’enfant, de l’adulte et de la famille qui les unit.

    « La famille, un levier extraordinaire pour rebâtir notre pays. La vraie modernité, c'est de s'appuyer sur cette organisation universelle et toujours neuve : la famille. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html