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social - Page 425

  • La CGT machine à dire non

    Finalement ce 3 février, c'est bien le camarade Martinez, si souriant sur les photos, que le Comité confédéral national de la CGT a élu au poste de secrétaire général. Le nouvel homme fort du syndicat communiste a obtenu 93,4 % des voix. Ce score à peine inférieur aux records de l'époque stalinienne, et, disons-le aussi, légèrement en retrait par rapport à la tradition cégétiste depuis 1945, mérite qu'on revienne sur les épisodes précédents. Mais même avec cette nuance on reconnaîtra que Martinez Philippe a la gueule de l'emploi.

    Tous le décrivent comme particulièrement dictatorial. "Sa gouvernance à la métallurgie, raconte ainsi le responsable d’une autre fédération, est très autoritaire. Ce qui court à la confédération, c’est qu’il ferait régner la terreur. Et qu’ils font profil bas dans sa fédé." (1)⇓

    Or, secrétaire général de la fédération de la métallurgie, Martinez avait déjà été proposé le 13 janvier comme nouveau secrétaire général par son prédécesseur démissionnaire Lepaon.

    La veille de cette réunion, qui s'était soldée par un premier refus, 12 janvier, la commission exécutive de la centrale, composée de 56 membres, avait accepté cette candidature mais seulement par 28 voix contre 18 et 6 abstentions.

    Dans une organisation passée en 1942 sous le contrôle des staliniens, cela fait désordre. On a aussi accusé le secrétaire général déchu d'avoir voulu piloter sa propre succession. Le personnage ayant été politiquement liquidé pour cause de scandales relatifs à son train de vie, malencontreusement révélés par des lettres anonymes adressées au Canard enchaîné, les vertueux camarades ne voulaient pas de cette apparence ridicule.

    Le Monde analyse ainsi ce que Martinez incarne. On baptise à la CGT ce concept de "ligne Boulogne-Billancourt" :

    "Martinez, est intervenu à cinq ou six reprises pour affirmer qu’après avoir été choisi comme futur numéro un de la CGT, il avait composé sa nouvelle équipe. Il a ensuite refusé toutes les propositions pour modifier cette éventuelle direction." 'C’est un bureau de purge stalinien', commenta un responsable de fédération. 'À aucun moment, ajoutait un autre dirigeant, Martinez n’a parlé de sa vision du syndicalisme. Il est incapable de rassembler la CGT.' Ancien de Renault, patrons des métallos depuis 2008, M. Martinez n’a pas un profil de « réformiste ».

    Cette ligne est jugée à la fois très revendicative et proche du Parti communiste dont il est très proche (d'après Libé) membre (dixit Le Monde).

    Il y  a trois semaines, lors du vote de janvier, son refus d’ouverture aurait été très mal perçu au sein de la commission exécutive et il explique l’approbation à l’arraché.

    Notons qu'alors sa compagne, Nathalie Gamiochipi, responsable de la fédération de la santé, "qui ne tient pas sa fédé" était allée jusqu’à voter en faveur de Martinez, en contradiction avec le mandat qui lui avait été confié, ladite fédération ayant décidé, à une majorité de 75 %, de voter contre cette proposition.

    Mais Pierre Laurent avait affirmé le 7 janvier sur France Info souhaiter "au plus vite une CGT en état de marche".

    Il lui a donc fallu patienter quelques semaines, mais tout est rentré dans l'ordre.

    Machine à dire "non", bien rodée, bien relayée auprès des rédactions  sympathisantes des radios, toujours à la recherche de "grognes" la CGT s'enfermera sans doute dans son isolement sectaire, refusant de signer tout accord professionnel.

    Les médias, toujours avides d'un nouveau cliché, ont adopté le contresens flatteur désignant le comité confédéral national (CCN) de la vieille centrale comme s'il s'agissait d'un "parlement". Ce glissement sémantique ne doit pas être tenu pour innocent : c'est exactement le contraire, puisque les représentants des fédérations ne sont pas élus pour siéger à la CCN. Celle-ci ne fait que rassembler les dirigeants des structures corporatives et régionales. et cela s'apparente plutôt à ces assemblées de notables que les organisations islamiques appellent la "choura"… Pourquoi ne pas utiliser ce mot ? À moins qu'à la CGT, on lui préfère celui de présidium, ou de soviet ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Libération du 3 février, qui juge bon de souligner que l'intéressé est"d'origine espagnole". À quoi sert ce "scoop" inutile ? S'agirait-il d'une pierre dans le jardin du premier ministre ?

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    http://www.insolent.fr/2015/02/la-cgt-machine-a-dire-non.html

  • Le vrai taux de chômage en France, c’est 19,2% !

    Sans (bonne) surprise, les chiffres du chômage en France en 2014 sont mauvais. Les plus mauvais de toute l’histoire de notre pays. Un record en forme de signal d’alarme qui doit nous pousser à innover pour permettre aux 5,5 millions de personnes sans emploi de retrouver un job.

    Le vrai taux de chômage en France, c’est 19,2%. Si l’on rapporte le nombre total de chômeurs à la population active, c’est bien ce taux que l’on obtient. Rendons-nous compte que 5,5 millions de personnes sur un total de 28,6 millions de personnes en âge de travailler (dans les statistiques françaises cela veut dire dès 16 ans) ne travaillent pas, en France.

    Et face à cela, que fait-on ? Rien. Rien de nouveau en tout cas. Pour lutter contre le chômage, on ressort – quoiqu’on en dise – les mêmes recettes : contrats aidés, allègement de charges, formation, apprentissage… De ce point de vue là, il est effectivement juste de dire que nous avons tout essayé. Plus exactement, nous avons essayé tout ce que nous avons déjà maintes et maintes fois mis en place, relancé, rebaptisé, musclé, réorienté et que sais-je encore.

    Grands plans nationaux… inefficaces

    En revanche, nous n’avons pas, pour ne pas dire jamais, innové dans ce domaine. Nous avons très peu expérimenté de nouvelles solutions, tenté de nouvelles approches. A chaque fois, nous avons répondu à ce problème par de grands plans nationaux qui ont fait la preuve de leur inefficacité.

    Le diagnostic non plus n’est pas toujours bon. Si les problèmes pointés existent, les solutions pour les résoudre tapent à côté. Prenons le manque de mobilité des Français, souvent pointé du doigt. Qui regarde concrètement ce qui se passe quand une personne veut rapidement s’implanter dans une région ?

    Qui a compris que la réglementation immobilière rend ce transfert extrêmement coûteux en temps (3 mois minimum de délais avant de pouvoir vendre une maison) et donc en argent (prêt relais…). Qui a compris que sur les populations fragiles, le fait de changer de territoires signifie aussi perdre l’avantage d’un réseau de solidarité informel auquel il n’aura plus accès en cas de coup dur ?

    La bataille de l’emploi, un sujet local

    Ces deux points, pour ne citer qu’eux, montrent bien que la bataille de l’emploi n’est pas un sujet national mais local. La lutte contre le chômage est un sujet qui doit se traiter au niveau des territoires pour éradiquer ce fléau qui mine la France.

    Il faut redonner la main aux bassins d’emploi pour tenter, expérimenter de nouvelles choses et inventer de nouvelles manières de remettre au travail nos 5,5 millions de chômeurs. Vous en doutez ? Allez voir ce qui se passe à Vitré en Bretagne, Rodez dans l’Aveyron ou aux Herbiers en Vendée. Là, le plein-emploi est presque une réalité.

    L’Usine Nouvelle

    http://fortune.fdesouche.com/373417-le-vrai-taux-de-chomage-en-france-cest-192

  • Demain l’esclavage

    La seule différence que le néo-esclavage entretiendra - pour un temps – avec le vétéro-esclavage tient à ce que le dominant ne sera pas propriétaire du dominé.

    Notre modèle de développement repose sur la production de produits à haute valeur ajoutée. Celle-ci fait appel à des compétences que seule une élite du corps social peut acquérir, parce que la formation est coûteuse, et la médiocrité du système public français de formation ne fait que creuser ces inégalités entre riches et pauvres devant le savoir et la compétence. Mais par-delà ce cas particulier, la tendance est universelle.

    La haute valeur ajoutée fait appel à une main-d’œuvre restreinte, fût-elle qualifiée : il faut moins de gens pour fabriquer et envoyer un satellite dans l’espace qu’il n’en faut pour vêtir une société entière de pantalons et de chemises. La complexité croissante des produits modernes entraînant une raréfaction des offres de salaires, nos sociétés se divisent entre ceux qui sont utiles par leur travail, et ceux, de plus en plus nombreux, qui ne sont utiles que par leur consommation, moteur indispensable de l’économie.

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  • Zenit rencontre le M.A.S: Entrevue avec Arnaud de Robert

    Interview réalisée par Matteo Caponetti de l'Association Culturelle Zenit avec Arnaud de Robert, responsable du Mouvement Action Sociale.

    1.Bonjour Arnaud peux tu nous parler du MAS ,de son année de fondation ainsi que son engagement politique sur le territoire français?

    Le Mouvement d’Action Sociale a été créé en 2008 par des militants provenant de différents groupes et ayant eu des engagements variés: politiques, métapolitiques, associatifs, syndicaux. L’objectif que nous nous sommes assignés est de générer des communautés de combat, des totalités dynamiques engagées réellement auprès de nos concitoyens. Trop longtemps, la mouvance militante s’est contentée de se parler à elle-même. Le lien avec le peuple s’est distendu voire rompu. D’autres ont parlé à notre place, ont parlé pour nous. Nous voulons reconquérir le peuple, nous voulons que nos principes et notre Idéal puissent devenir une réalité ancrée dans le quotidien des Français. Pour cela, nous avons développé des outils, des vecteurs de projection en direction de publics variés : Sport, Culture, radio, conférences, actions de terrain, agitation, entraide sociale, écologie, art… Nous ne nous interdisons aucun domaine, aucune lutte. Nous fondons notre volonté d’agir sur le principe souverain que tout est nôtre.

    2.Quelles sont vos références politiques et culturelles?

    La France est le creuset, le berceau de ce que l’on a appelé plus tard le fascisme. Notre histoire politique a été témoin de cette union entre la justice sociale et la défense de la Patrie. Nous sommes clairement issus de ce creuset, de cette fusion. En conséquence, nos référents culturels se trouvent autant dans les aspirations anarcho-syndicalistes, socialistes que dans l’expression des mouvements nationaux. Se croisent ici Sorel, Proudhon, Lafargue, Nietzsche, Junger, Evola, Venner… mais aussi tout ce que la dissidence a produit de novateur à gauche comme à droite. Nous aimons à réduire les contraires, à fusionner les pensées, à fluidifier les doctrines. De nombreux sites web, mais particulièrement Zentropanous ont ouvert sur un monde d’avant-garde, de radicalité joyeuse et conquérante. Ce site (nous saluons son fondateur Sébastien que beaucoup connaissent et estiment) a été pour nous un levier autant esthétique que militant. Sur le plan structurel, Casapound et son aventure ont été et restent pour nous des références. L’image, le sens, l’élan des camarades italiens est un éperon qui aiguillonne l’ensemble de notre démarche. Nous sommes également très attentifs et curieux des initiatives de la gauche radicale et alternative. Nous parlons ici des avant-gardes et non des valets antifascistes.

    3.Quels sont vos rapports avec les autres mouvements européens?

    Nous avons, comme nous venons de le dire, d’excellents rapports, avec les camarades de Casapound, avec ceux de la communauté Zenit en Belgique, avec les Espagnols, les Allemands, les Polonais, les Russes et les Ukrainiens. Nos échanges nourrissent notre volonté de créer une Europe-puissance, ils nous aident aussi à penser qu’en Europe se lève une nouvelle génération, pleine de maturité et de radicalité. Une génération qui fait face à son destin, sans ciller, prête à relever les défis démesurés qui nous attendent.
     
    Associazione Culturale Zenit – Filtra la verità!

    4.Que pensez-vous de la crise ukrainienne?

    Nous pensons qu’il y a en Ukraine des camarades qui luttent pour leur souveraineté et pour le droit légitime à voir un ethnos s’incarner dans un Etat. Nous saluons leur combat même si nous regrettons que des guerres opposent des frères. Nous avons un ennemi commun avec les camarades ukrainiens: les oligarchies qu’elles soient à Kiev, Paris, Washington ou Moscou. Une Ukraine libre sans l’OTAN ni la Russie, voilà leur volonté. Nous respectons cela comme nous respectons tous ceux qui dans le monde se battent pour la préservation de leur identité. Nous regrettons l’attitude emprunte de nostalgie de monsieur Poutine. Nous pensons que sur l’affaire ukrainienne, le gouvernement russe a manqué une occasion historique d’incarner la 3eme voie que nous sollicitons. Nous nous sommes exprimé sur le sujet, aujourd’hui nous observons attentivement la suite des évènements. Cela nous préoccupe, mais l’essentiel de notre combat est ici et maintenant, sur nos terres, dans nos villages, dans nos villes. C’est là que les nôtres ont besoin de nous!
  • Nouvelle hausse du chômage, et ça continue, encore et encore… (Présent 8282)

    « Il ne faut pas s’attendre à des miracles », confiait mardi matin Manuel Valls. Et c’est bien ce que nous faisions. Mais avec quelque 8.100 demandeurs d’emplois supplémentaires en décembre dernier et 193.200 sur l’année écoulée, 2014 aura été l’année la plus catastrophique depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande. Un fiasco monumental pour celui qui nous promettait « l’inversion de la courbe » avant la fin 2013, qui n’empêche pas cependant François Rebsamen de se dire « optimiste ».

    Nouvelle hausse du chômage, et ça continue, encore et encore… (Présent 8282)« Cause nationale »

    Ainsi, selon les chiffres rendus publics par le ministère du Travail mardi soir, le nombre de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues s’établissait fin décembre à 5 218 200 en métropole (5 521 200 Dom compris). Un chiffre en hausse de 0,8 % le mois dernier et de 6,4 % sur l’année. Premières victimes de cette énième augmentation : les inscrits âgés de 50 ans ou plus, dont le nombre a cru de 0,6 % en décembre (+5 200 inscrits) et de 10,4 % (+77 700) sur l’année. Mais aussi les chômeurs de longue durée, inscrits à Pôle Emploi depuis un an ou plus, dont le nombre a atteint 2 254 600 inscrits en décembre 2014. Sur un an, il a progressé de 9,7 %, soit 199 700 personnes supplémentaires. Un chômage de longue durée contre lequel François Hollande était là encore parti en croisade, l’érigeant même en « cause nationale » lors de la Conférence sociale de juillet dernier…

     

    Méthode Coué

    Quant au nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, catégorie de référence, il a augmenté de 0,2 % en décembre (+8 100 inscrits) et de 5,7 % sur l’année.

    Bref, des chiffres catastrophiques, mais qui n’ont pas empêché François Rebsamen de se dire « plus optimiste qu’au début de l’année dernière ». En raison notamment de l’entrée en application au 1er janvier du miraculeux « pacte de responsabilité ». Un optimisme qu’est pourtant loin de partager l’UNEDIC, qui prévoyait il y a quelques jours une augmentation de quelque 104 000 chômeurs au cours de l’année 2015 et renvoyait à 2016 au plus tôt une éventuelle inversion de la courbe.

    Franck Delétraz

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  • Réformes socialistes ou réformes de liberté ?

    Ce 26 janvier à l'Assemblée nationale était enfin donné le coup d'envoi officiel du débat sur la loi Macron. Après des semaines d'incertitude et de négociations en commissions, voilà qui venait au bon moment pour nous rappeler quel est en vérité l'homme malade le plus problématique pour l'Europe actuelle. Car, jusqu'ici, les gouvernements de M. Hollande n'ont su mener à bien aucune vraie réforme de liberté.

    À cet égard il faut souligner pourtant que les principes de la "Réforme Macron" semblent convenir, selon tous les sondages, à une très grande majorité des Français, environ 60 %.

    Les avis divergent certes selon les divers types de mesures, et, disons-le, toutes ne nous paraissent relever ni de la même urgence, ni de la même pertinence. L'épineuse question des professions réglementées ne saurait être alignée, par exemple, sur celle de la libération de l'offre de transports, essentielle pour la vie quotidienne de millions de Français captifs du monopole ferroviaire.

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    Remarquons, en gros, que cette initiative, – dont le défaut principal tient à sa timidité, – rencontre d'abord l'opposition de la gauche la plus sectaire et la plus racornie du monde. S'y ajoute aussi celle d'une certaine droite. Ainsi, sur le site du "Figaro" le projet de loi est présenté pour "controversé". Ce mot est supposé éliminatoire. Il ne veut rien dire en vérité. Et cependant il permet aux vaseux communicants d'excommunier à bon compte ce qui leur déplaît. Voilà qui en dit long sur la difficulté de certains milieux d'entrer dans le monde de la liberté.

    Ah certes, les 106 articles [initiaux] du projet en faisaient dès le départ une sorte de loi fourre-tout. Donc, effectivement, légitimement,"controverses", débats… Celui-ci durera jusqu'au 10 février. Il a commencé par 82 heures de travail en commission.

    On peut dire aussi, de façon symétrique, que toute loi nouvelle peut être présentée pour une "réforme".

    La république a déjà, sous Hollande, "réformé" de la sorte l'institution du mariage, et elle l'a même sérieusement "révolutionnée". Sans commentaire.

    On peut soutenir aussi qu'a été "réformée", dans un sens plus étatiste et plus collectiviste encore, la réglementation déjà fort lourde de l'urbanisme et du logement par la baguette magique de l'inepte Mme Duflot. Même les décrets d'applications ont été publiés. Effet désastreux garanti.

    Les horaires scolaires des établissements publics, eux aussi, ont subi des évolutions : ces charcutages du temps de travail des éducateurs pourraient "créer des emplois"…  si les employés correspondants existaient, disposés à travailler quelques heures saupoudrées et dispersées. Réforme dites-vous ? Anarchie totale.

    Le gouvernement a également mis en route dès 2012 une évolution plus significative encore : celle du transport ferroviaire.

    On l'a baptisée "réforme Cuvillier" du nom du sous-ministre dont fort heureusement le pouvoir s'est débarrassé. Entre-temps sa "loi" a été votée.

    On aurait sans doute gagné à l'appeler loi Pépy.

    "Le Monde" du 18 décembre remarquait en effet que "le patron de la SNCF applique la réforme ferroviaire en sa faveur". En fait l'embryon existant a subi une interruption volontaire de libéralisation qui ressemble de plus en plus à un avortement socialiste étatiste.

    Une sorte de "holding" d'État coiffera les deux entités, elles-mêmes étatiques, que l'on avait prétendu séparer et que, pour tromper l'ennemi bruxellois, on feint de maintenir distinctes. Et il n'est maintenant un secret pour personne que la SNCF est en train d'avaler son ancienne partenaire RFF rebaptisée significativement "SNCF-Réseau", totalement satellisée désormais par l'astre Pépy, roi de la communication creuse et des comptes à dormir debout.

    L'échec commercial patent de cette structure subventionnaire ne dérange pas ses défenseurs. Attachés de façon quasi théologiques au monopole, ils refusent de voir la réalité en face, et s'opposent à toute préparation à la concurrence, ce qu'avait, trop timidement esquissé la séparation mise en place en 1997.

    Les avis de la cour des comptes, le mécontentement des régions, la tromperie vis-à-vis des engagements européens, les besoins des usagers des transports, les "réformateurs" à la sauce du socialisme hollandais n'en ont cure. On communique, sans agir vraiment. On alourdit la barque de l'étatisme au lieu de l'alléger.

    Seul compte pour eux le maintien bec et ongles du prétendu "modèle social". Ils en sont les plus gros bénéficiaires, faut-il le rappeler ?

    Que vienne par conséquent le temps des réformes de liberté : cette aspiration est devenue majoritaire dans l'opinion réelle.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

  • Le chômage augmente encore : l’échec cuisant du gouvernement !

    Le nombre de chômeurs est désormais de 5,17 millions de personnes.

    Le ministre des Finances, Michel Sapin, la main sur le cœur, annonçait l’an dernier que la courbe du chômage s’inverserait. Encore raté. Nous assistons tout au contraire à une augmentation substantielle du nombre de chômeurs, ; ils sont proportionnellement plus nombreux à s’être inscrits sur les listes de Pôle emploi en 2014 qu’en 2013.

    Le nombre de chômeurs est désormais de 5,17 millions de personnes, et a crû de 181.000 en catégorie A sur les onze premiers mois de l’année 2014. Il devrait atteindre le triste record de 200.000 avec les données du mois de décembre. Le chômage n’a baissé qu’une fois lors de l’année écoulée : c’était au mois d’octobre, et d’à peine 11.100. Une fois n’est pas coutume : le gouvernement n’a pas tenu sa promesse. Ils n’ont eu pourtant de cesse de répéter, dès qu’un micro se présentait à eux, que les « objectifs de baisse seraient atteints ». Hors du coup, le gouvernement peut constater que sa politique produit l’effet inverse de celui attendu ; en 2013, Pôle emploi n’avait en effet enregistré « qu’un » solde positif de 174.800 chômeurs supplémentaires. Les résultats ne sont pas mauvais, ils sont catastrophiques, et le chômage devient endémique en France à la manière de ce qu’on peut observer dans un pays comme l’Espagne.

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  • Leboncoin.fr, premier site d’offres d’emplois devant Pôle emploi

    Alors que les chiffres du chômage pour le mois de décembre seront publiés ce mardi, nous vous proposons un focus sur un phénomène qui en dit long sur la situation actuelle du marché du travail.

    Le site internet Leboncoin.fr, sur lequel les particuliers postent des annonces afin de vendre des meubles ou des voitures par exemple, est devenu le premier site d’offres d’emplois en France, surpassant ainsi le Pôle emploi. Comment expliquer un tel succès ? Éléments de réponse.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • “Mixité sociale” obligatoire : le gouvernement menace de réquisitionner (Présent 8280)

    Durcissement de la loi SRU, réquisition de terrains constructibles, augmentation des pénalités financières… Invité vendredi dernier sur RMC, le ministre de la Ville Patrick Kanner (photo), revenant sur le projet de lutte contre la « ghettoïsation » de Manuel Valls, a promis de se pencher sur le cas des communes réfractaires.

    « Mixité sociale » ou…

     

    Une du numéro 8280 de "Présent"

    Une du numéro 8280 de “Présent”

    Expliquant qu’« il n’y a pas de critères ethniques dans les commissions d’attribution » des logements sociaux, mais que « de fait, on retrouve dans les banlieues les mêmes pauvres, les mêmes gens issus de l’immigration », Patrick Kanner a alors promis que le gouvernement allait remédier à ce problème. Comment ? Par la force. En effet, a-t-il ajouté, « il faut déjà que les lois soient appliquées partout sur le territoire, ce qui n’est par exemple pas le cas de la loi SRU. (…) Il y a encore des villes qui préfèrent payer des amendes plutôt que de construire des logements sociaux ». C’est pourquoi le ministre estime qu’« il faut reprendre cette loi, la durcir, pour que la République s’applique sur tout le territoire ». Et « l’on peut par exemple imaginer que l’Etat puisse se saisir de terrains disponibles dans ces quartiers et construise à la place des collectivités territoriales ».

     

    Multiplication des zones de non droit ?

    On rappellera d’abord que la loi de 2013 sur la mobilisation du foncier public permet déjà de quintupler les pénalités financières des communes n’atteignant pas leur quota de HLM. Certes, en plafonnant la pénalité à 7,5 % du budget de la commune. Au grand désespoir d’ailleurs des associations comme la Fondation Abbé Pierre, dont le délégué général adjoint Christophe Robert regrettait vendredi que certaines pénalités n’aient « pas été quintuplées mais seulement doublées ».

    Mais surtout, le gouvernement devrait commencer par se demander pourquoi certains maires préfèrent depuis des années payer des amendes plutôt que de construire des HLM sur leur commune. Même s’il est plus facile de faire payer à d’autres les pots cassés de la politique d’immigration délirante et du laxisme judiciaire observés depuis trop longtemps dans notre pays.

    Frank Deletraz  http://fr.novopress.info/