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social - Page 421

  • Retraites : les cinq inégalités qui divisent les générations

    Montant des retraites, hausse des cotisations, temps passé à la retraite... les Français, suivant leur date de naissance, ne profitent pas pareillement du système de retraite.

    Jeunes, moins jeunes, retraités... les générations de Français sont-elles égales devant la retraite? Tout dépend des critères de comparaison choisis, répond en substance le secrétariat général du Conseil d'orientation des retraites (COR), dans des documents de travail dont Le Figaro a eu connaissance. Les plus vieux ont profité de taux de cotisation plus faibles, les plus jeunes d'un temps passé à la retraite plus long que les quadras...

    État des lieux d'un système, qui a dû être profondément et douloureusement réformé ces quinze dernières années, afin de faire face aux crises économiques et au vieillissement de la population.

    • Rapporté au dernier salaire, le montant de la retraite a baissé, et baissera encore

    La pension de retraite moyenne a régulièrement baissé, rapportée au dernier salaire, pour les générations nées entre 1940 et 1950. Typiquement, un cadre du privé né en 1940 bénéficie d'une retraite se montant à 75% de son dernier salaire, contre 61% pour celui né en 1990, et si aucune réforme supplémentaire n'est mise en place - ce qui est peu probable. C'est la prise en compte des 25 meilleures années de salaire, plutôt que des 10 meilleures comme auparavant, qui explique cette baisse.

    Cela peut paraître paradoxal, mais ce n'est pas parce que la pension moyenne a baissé par rapport au dernier salaire qu'elle a baissé tout court. En effet, «la pension moyenne relative à 68 ans a cru régulièrement pour l'ensemble des assurés au sein de chaque génération (+5 points entre les Français nés en 1940 et ceux nés en 1950)». Il faut y voir l'effet de l'amélioration des carrières des femmes, de mesures de surcote et de relèvement des minima de pensions entre autres.

    • Les cotisations ont grimpé

    Dans le cas d'un cadre du privé, le taux de cotisation moyen par génération a bondi de 16,4% pour la génération née en 1932, à 28% pour celle née en 1990. Cette hausse est alimentée à la fois par les contributions au régime général (Caisse nationale d'assurance vieillesse - CNAV, retraite de base) et aux retraites complémentaires Agirc et Arrco. Les premières ont notamment doublé, passant de 8,5% en 1967 à 17,75% aujourd'hui.

    Ce n'est pas tout. «Les taux de cotisation légaux ne donnent qu'une vision partielle des contributions financières des assurés au système de retraite, ajoute le COR, notamment parce que ces contributions peuvent passer par d'autres canaux que les cotisations: part de la CSG affectée aux retraites et taxes affectées.»

    • L'âge moyen de départ à la retraite se stabilisera à terme

    Si aucune réforme ne repousse les bornes d'âge à la retraite - ce qui est peu probable vu la situation financière des régimes - «l'âge moyen de départ à la retraite se stabiliserait légèrement au-dessus de 64 ans à partir des générations nées dans les années 1980»... Après avoir fortement augmenté pour les générations des décennies précédentes.

    • Un temps passé à la retraite inégal

    Toutes les générations ne sont pas égales face au temps passé à la retraite. «La durée de retraite moyenne relative à la durée de vie totale reste dans une fourchette de variation de plus ou moins 3 à 4% entre les générations 1943 et 1990, le maximum étant atteint pour la génération née en 1950 (durée de retraite égale à 30,6% de la durée de vie dans le scénario central de mortalité de l'INSEE) et le minimum pour la génération née en 1974 (28,6%)», observe le COR. Cette évolution, particulièrement défavorable à la génération née en 1974, comme le souligne L'Opinion, s'explique par le report rapide de deux ans des bornes d'âge entre les générations 1955 et 1955 et l'augmentation de la durée requise de cotisation, suite aux dernières réformes des retraites.

    • Cotiser plus pour toucher moins: le sort peu envié des salariés

    Le rendement du système de retraite pour les salariés du privé a dégringolé ces dernières décennies. Pour la seule partie complémentaire (Agirc et Arrco), les réformes successives depuis 1970 ont divisé par deux le rendement. Le même mouvement, de moindre ampleur toutefois, s'observe pour la retraite de base de la CNAV. Ceci s'explique par un double mouvement de hausse des cotisations et de baisse relative des prestations. En clair, les salariés du privé d'aujourd'hui cotisent plus pour toucher une pension moindre.

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukApAkVVEBIdKzFAj.shtml

  • Enfin une bonne grève !

    Un service dit "public" qui s’arrête pendant plus de trois semaines sans déranger personne n’a aucune raison d’être.

    Je parle, bien sûr, de celle de Radio France, qui démontre qu’un service dit « public » qui s’arrête pendant plus de trois semaines sans déranger personne n’a aucune raison d’être. Je n’entends que ça autour de moi : « Radio France, qu’est-ce que c’est bon quand ils la ferment ! » Et il faut bien dire que leurs musiques de remplacement est excellente… Il y a près d’un an, une bouffée d’air pur nous était parvenue avec la disparition de l’émission de Daniel Mermet sur France Inter « Là-bas si j’y suis », dont l’engagement gauchiste systématique à une heure de grande écoute parvenait, fait remarquable, à irriter jusqu’à ses commensaux du quai Kennedy !

    Lire la suite

  • Gaspillage: le Sénat autorise la distribution d’invendus alimentaires

    Après plusieurs mois de débat, le Sénat a autorisé vendredi les supermarchés à distribuer leurs invendus alimentaires. La mesure doit permettre d’éviter le gaspillage.

    Les sénateurs ont adopté, sous les applaudissements, un amendement centriste défendu par Nathalie Goulet permettant aux magasins de commerce de détail, d’une surface supérieure à 1000 mètres carrés, de «mettre en place une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues encore consommables au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire».

    Un amendement UMP similaire a été retiré. Pour que cette disposition puisse entrer en vigueur, il faut qu’elle soit également votée à l’Assemblée nationale. «Chaque jour 20 à 40 kg de nourritures sont jetés par chaque supermarché alors que des gens, en France ne peuvent pas, faute de moyens, se nourrir», a déclaré la sénatrice de l’Orne.

    Elle a souligné qu’un élu de Courbevoie (Hauts-de-Seine), Arash Derambarsh, a mené une expérience dans sa ville où il a pu distribuer chaque jour plus de 500 euros de nourriture. [...]

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Un succès en trompe l'œil de la CGT

    Ce 9 avril la CGT organisait une journée théoriquement intersyndicale de grèves et de manifestations "contre l'austérité".

    Il est loin le temps où la CGT cherchait, ou feignait de chercher, à se rapprocher de la CFDT. Ni celle-ci, ni les trois autres syndicats réformistes, la CFTC, la CFE-CGC, et l'UNSA ne s'associent plus aux soi-disant démarches "unitaires" lancées par les cégétistes.

    Il ne semble donc pas inutile de considérer les alliés avec lesquels Martinez entend conduire la lutte politico-syndicale de son mouvement : aux côtés de la CGT, étroitement liée au parti communiste on trouve naturellement la FSU, scission communiste devenue majoritaire il y a 20 ans dans l'Éducation nationale, mais on trouve aussi le mouvement clairement gauchiste "Solidaires". Cette union interprofessionnelle revendique quelque 90 000 adhérents. Elle "entend mettre en œuvre un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salariés et transformation de la société. Un syndicalisme de lutte pour la construction de réels rapports de forces pour contrer les politiques libérales."

    Il convient d'évoquer dès lors la position de Force Ouvrière qui confirme de plus en plus, sous la direction de Jean-Claude Mailly, son virage trotskiste-lambertiste, plus discret à l'époque Blondel. Certes FO continue de recruter des militants qui critiquent encore, ou affectent de rejeter les liens de leur centrale d'origine avec le PCF. La scission de 1947 demeure l'acte fondateur de ce qui n'est plus qu'une bureaucratie. Mais l'objectif de "réunification du mouvement ouvrier", c'est-à-dire, en clair, de réconciliation des ex-trotskistes avec les ex-staliniens, reste sous-jacent à tous les actes de cette direction, en décalage total, faut-il le souligner, avec les vrais problèmes actuels de la France en général et des salariés français en particulier. Comment s'étonner dans de telles conditions, si le mot d'ordre de grève interprofessionnelle lancé par Mailly en février au congrès de Tours de sa centrale, n'a reçu aucun écho.

    La ligne de mobilisation définie par le nouveau chef cégétiste (1)⇓"contre l'austérité, pour les salaires, les services publics, l'emploi, la protection sociale" se révèle au bout du compte purement politique. Les références syndicalistes ne figurent que pour la forme. "Le mot d'ordre, a-t-il déclaré à l'AFP, c'est : contre l'austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef, revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu'on puisse développer l'emploi."

    Dès lors on ne s'étonnera pas non plus si, pour impressionner les foules et redonner le moral à des troupes sérieusement troublées par l'affaire Le Paon, Martinez a tout misé sur le rassemblement parisien, affrétant plus de 250 cars afin de faire converger vers la capitale 18 000 permanents et militants, soit probablement le tiers des manifestants, le reste étant alimenté, en grande partie, par les fonctionnaires et autres employés municipaux. Le secteur privé restait comme toujours infinitésimal, en dépit de l'affirmation, non démontrée, selon laquelle les personnels de "800 entreprises privées et publiques" participaient au défilé. Les calicots et les drapeaux rouges démontraient l'écrasante domination des cégétistes dans le cortège.

    Martinez revendique sans hésiter 120 000 manifestants, la réalité étant plus proche de la moitié. Il parle ainsi d'un "succès retentissant" et prépare ce qu'il appelle un "1er mai unitaire", ayant en vue la consolidation de sa direction qui devrait intervenir en avril 2016, dans le cadre du prochain congrès cégétiste qui se tiendra à Marseille.

    Contrepartie de la démonstration parisienne CGT les rassemblements en région se comptent en recul par rapport à la journée équivalente de 2014, déjà organisée conjointement avec FO, la FSU et Solidaires, passant de 140 le 18 mars 2014 à 86 ce 9 avril.

    Selon la police 7 000 personnes défilaient à Marseille, 4 000 à Toulouse, 4 700 à Bordeaux, 4 200 à Lyon.

    Quand la direction de la CGT parle de 300 000 manifestants dans toute la France elle se moque donc du monde.

    L'audience du mot d'ordre grève lancé pour la même journée est demeurée strictement marginale. Elle s'est limitée à des corporations significatives, enseignants, contrôleurs aériens, Radio France, la Tour Eiffel et le musée du Louvre. Aucun préavis n'ayant été déposé à la RATP et à la SNCF, les transports en commun n'ont pas été perturbés. A La Poste, on a compté moins de 7 % de grévistes.

    Tout cela manifestait surtout une préoccupation politique. Il s'agit pour le PCF de fédérer ce qu'on appelle encore "la gauche de la gauche". On passe aux choses sérieuses, le dernier bastion du Val-de-Marne ayant été préservé, après le 29 mars, grâce au vote, le 2 avril, de l'intégralité des conseillers socialistes. (2)⇓

    Le but du jeu pour l'appareil stalinien consiste à montrer à ses sympathisants qu'il se désolidarise totalement de la politique gouvernementale.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. à son sujet la Chronique des événements courants de l'Institut d'Histoire sociale du 4 février "Le stalinien Martinez à la tête de la CGT" 
    2.  cf. "PCF Val-de-Marne : qui trompe qui ?".

    → Pour être tenu au courant de nos chroniques, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion de L'Insolent en adressant un message à : <courrier.insolent-subscribe@europelibre.com>

    http://www.insolent.fr/

  • Poursuite de la grève à Radio France… malgré des avantages considérables pour les salariés

    Après trois semaines de grève à Radio France, le conflit s’enlise

    Pourtant, la semaine dernière, la Cour des comptes a publié un rapport au vitriol sur Radio France (photo) : vacances abondantes, primes en tous genres, avantages en nature, placards inutiles…  Les conditions de travail sont “très favorables” au sein des radios publiques.

    Exemples :

    Les journalistes ont droit jusqu’à 68 jours de congés par an.
    La Radio rembourse les amendes de ses salariés.
    Les syndicats pèsent 8 % des effectifs, et exercent un chantage permanent à la grève. Résultat : la direction cède aux conflits pour y mettre fin par « l’octroi de mesures catégorielles : primes spéciales, avancements garantis ».
    Enfin, plusieurs services sont pointés du doigt pour leurs sureffectifs, comme la communication (100 personnes). Radio France ne compte pas moins de 582 techniciens du son !

    Et ces journalistes donnent des leçons à tout le monde !

    La réponse à cette gabegie ? Pour Dominique Wolton, chercheur sur les médias (invité très régulièrement sur Radio France et payé par le CNRS), plutôt que de chercher à réaliser des économies : “Si on veut sauver Radio France, il faut augmenter la redevance”. Alors qu’elle va déjà augmenter en 2015 !

    Radio Courtoisie, elle, est nettement mieux gérée. Et sans subventions ni publicités.

    http://fr.novopress.info/

  • La CGT en perte de vitesse

    Alors que le syndicat marxiste appelle à la grève aujourd'hui, un article du Figaro pointe ses défaites électorales :

    "SNCF, La Poste ou encore la RATP. Trois grandes entreprises françaises et autant de défaites pour la CGT lors des dernières élections professionnelles. Alors certes, la CGT y est toujours la première force syndicale mais les écarts se réduisent avec ses concurrents. Ce n'est en revanche plus le cas à Air France, véritable bastion de la CGT qui y a subi un échec cuisant.Premier syndicat de la compagnie aérienne, la CGT y a non seulement perdu son trône mais a reculé jusqu'à la quatrième place, devancé par la CFE-CGC, FO et Unsa. Idem chez Orange où la CGT a subi également un revers historique.

    Michel Janva

  • La nouvelle affiche de Robert Ménard

    Après l'affiche mettant en valeur le "nouvel ami" des policiers municipaux de Béziers, Robert Ménard, soutenu par le FN, s'en prend à la propriétaire des Galeries Lafayette dont le magasin va fermer dans la cité de l'Hérault alors qu'elle s'apprête à en ouvrir un au Qatar...

    CCDSgigWIAMIv2y

    Marie Bethanie

  • Comment le gouvernement compte libéraliser le marché du travail

    Gouvernement et partenaires sociaux se sont penchés sur la dernière réforme du marché du travail 2013, qui a ébauché une "flexi-sécurité" à la française.

    Syndicats, patronat et gouvernement se sont penchés ensemble vendredi sur la dernière réforme du marché du travail de 2013, pour en amorcer le bilan, alors que la perspective de possibles nouvelles mesures autour du contrat de travail hérisse les syndicats. La loi de juin 2013 qui a ébauché une "flexi-sécurité" à la française, est "une bonne loi", se sont félicités dans un communiqué les ministres de l'Emploi François Rebsamen et de l'Economie Emmanuel Macron, à l'issue de cette première "conférence sociale thématique".

    La loi de sécurisation de l'emploi "a initié un mouvement de fond" pour permettre aux entreprises de "s'adapter aux chocs de la conjoncture" et améliorer les droits des salariés. À l'issue du bilan que les partenaires sociaux vont mener jusqu'en mai sur cette réforme, fruit d'un accord signé par le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC), "nous examinerons ensemble les correctifs législatifs ou réglementaires qu'il pourrait être nécessaire d'apporter", ont indiqué les ministres. Le ministre du Travail a annoncé un nouveau "rendez-vous" en mai.

    "Bilans contradictoires"

    Pour Philippe Louis (CFTC), "c'est là que les choses sérieuses vont commencer" et "si on doit toucher à l'équilibre de l'accord, ça demande une renégociation". Selon le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, la rencontre a permis de dresser le constat que "l'accord produisait des résultats" comme sur la négociation des plans sociaux, qui a diminué les contentieux. Mais il a noté aussi des échecs, comme la taxation de certains CDD qui n'a pas réduit la précarité. 

    Jean-Claude Mailly (FO) a évoqué de son côté "des bilans contradictoires", tandis que Philippe Martinez (CGT) jugeait les conséquences de la réforme "souvent dramatiques" pour les salariés en matière de licenciements économiques notamment. Les deux syndicats ont réclamé un rendez-vous consacré à la "question du pouvoir d'achat et des salaires".

    Parmi les ajustements en vue, le gouvernement s'est déjà prononcé pour un assouplissement de la durée des accords de maintien de l'emploi, qui permettent de moduler travail et salaires pendant deux ans dans les entreprises en difficulté. Ces accords ne fonctionnent pas, seulement dix ont été recensés par le ministère. Le patronat, lui, réclame des accords "offensifs", ouverts à toutes les entreprises en quête de compétitivité. Mais pour Jean-Claude Mailly, "le dossier est réglé", le ministre de l'Économie ayant, selon lui, "confirmé qu'il n'y en aura pas" avant la réunion.

    La "Porte fermée" au nouveau CDI

    Le contrat de travail, qui focalise l'attention depuis que le Medef a proposé un "CDI sécurisé" pour l'employeur, plus facile à rompre, n'était pas au menu, mais a tout de même été évoqué, selon plusieurs participants. Avant la réunion, les syndicats s'y étaient opposés avec véhémence. Laurent Berger est sorti rassuré, le gouvernement ayant, selon lui, indiqué "qu'il n'y aurait pas de nouveau contrat de travail". François Asselin (CGPME) a "senti que, pour l'instant, la porte était plutôt fermée du côté du gouvernement", mais pour Jean-Claude Mailly, "cela ne veut pas dire que ça ne reviendra pas par la fenêtre".

    Le représentant du Medef Jean-François Pilliard, lui, semblait n'avoir pas entendu la même chose, assurant qu'"à ce stade, il n'y a eu aucune conclusion". Le Premier ministre, Manuel Valls, a lui-même alimenté le débat en n'excluant pas de "réform(er) le contrat de travail" pour les petites et moyennes entreprises (PME) afin de "lever" leur "peur de l'embauche".

    De fait, une autre conférence thématique, sur l'emploi dans les PME, est prévue en juin en vue d'une loi. Dans un sondage, 56 % des Français estiment que le fait de "rendre plus flexible" le contrat de travail permettrait de créer des emplois. Le président François Hollande a répété vendredi que "des mesures seront prises en juin pour le soutien à l'embauche" dans les PME, assurant que "donner plus de souplesse" aux entreprises ne signifiait pas "créer de la précarité pour les salariés".

    Contrairement aux trois grandes conférences sociales qui se sont tenues depuis 2012, seules les organisations représentatives avaient été invitées, au grand dam de la FNSEA, l'UDES, l'UNAPL qui ont jugé leur mise à l'écart "regrettable".

    afp via le Point :lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklEuukVZwCKMtdam.shtml

  • La piste du corporatisme.

    Dans le cadre d'un prochain entretien sur le corporatisme organisé par le Cercle Henri Lagrange(du nom de ce jeune militant royaliste d'Action Française, devenu « le prince du Quartier Latin » avant d'aller mourir sur le front en 1915), je me suis plongé dans les archives de la presse royaliste « sociale » et dans la documentation, au-delà du petit monde monarchiste, sur ce qu'ont été les corporations et les idées corporatistes dans l'histoire, en France comme chez certains pays voisins : c'est à la fois passionnant et très instructif, même s'il reste encore beaucoup à étudier et à dire sur ces sujets-là, en fait peu connus du grand public mais aussi des militants monarchistes eux-mêmes.

     

    Pourquoi ce manque d'intérêt sur le corporatisme, alors même qu'il peut apparaître, mieux qu'une « troisième voie », comme une juste voie sociale, conciliant production de richesses et protection des producteurs, en particulier des ouvriers et des paysans mais aussi des chefs d'entreprise, harmonisant le souci environnemental avec la qualité du travail et de ses fruits matériels, et évitant les pièges d'un libéralisme sans frein et ceux d'un étatisme stérilisateur ? Bien sûr, il y a l'histoire propre de la France et le sentiment que les corporations appartiennent trop à l'Ancien Régime pour pouvoir fournir une réponse aux problèmes économiques et sociaux contemporains. Mais il y a aussi, comme le fait remarquer l'économiste Alain Cotta, cette fâcheuse récupération du terme par les régimes totalitaires en Italie comme en Allemagne : pourtant, ces corporatismes d’État n'ont rien à voir avec la nature même des corporations telles qu'elles existaient en France avant 1791 et du corporatisme tel que le prônait et le définissait La Tour du Pin, véritable théoricien du monarchisme social et corporatiste au XIXème siècle, monarchisme qu'il défendit jusqu'à sa mort en 1924 sans toujours être compris de ses lecteurs comme de ses contempteurs... Pourtant, il eut quelques héritiers : il se dit parfois que le général de Gaulle lui-même y trouva quelque inspiration, désireux de ne rien céder ni au capitalisme débridé (qu'il méprisait) ni au socialisme étatique, et que son idée de la Participation n'aurait pas déplu à La Tour du Pin, associant les salariés aux bénéfices de la production des biens et des richesses.

    Le Groupe d'Action Royaliste, héritier de La Tour du Pin et d'Albert de Mun.

     

     Il faut rappeler que, aujourd'hui, le terme de corporatisme est utilisé comme un repoussoir sur le plan social comme les termes de nationalisme, protectionnisme, et, dans une certaine mesure, de socialisme auquel la Gauche de gouvernement préfère la formule de social-démocratie, voire de social-libéralisme pour les plus « progressistes ». L'actuel ministre de l'économie, M. Macron, n'a pas hésité à pourfendre, en octobre dernier, « les trois maladies de la France » qui seraient, selon lui, « la défiance, la complexité et le corporatisme » : ce à quoi le dirigeant du syndicat Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a répondu, après une évocation critique du fascisme italien (d'ailleurs fort réductrice, y compris sur le plan historique), que « Quand le gouvernement veut déréglementer on cite toujours le mot de corporatisme, comme on cite le populisme, ça fait partie de la com », ce qui n'est pas faux ! Le corporatisme est souvent employé comme un « élément de langage » par les libéraux pour dénoncer les résistances, dont toutes ne sont pas illégitimes, de certaines professions ou catégories socio-professionnelles, qu'il s'agisse des notaires, des chauffeurs de taxis ou des fonctionnaires. M. Macron, nouveau Le Chapelier, veut en finir avec tout ce qui constitue un obstacle au libre marché et à la « liberté du travail », celle qui, selon le mot célèbre, se définit en une formule simple : « le renard libre dans le poulailler libre »... Maurras, quant à lui, parlait de « liberté de mourir de faim », rappelant que la liberté du travail était d'abord et avant tout celle du détenteur de capitaux avant que d'être « imposée » aux travailleurs qui n'avaient guère les moyens de la refuser, n'ayant alors aucune (ou si peu...) de protection sociale réelle depuis le décret d'Allarde de mars et la loi Le Chapelier de juin 1791.

     

    Au moment où les Français se sentent désarmés, pour nombre d'entre eux, face à une « économie sauvage » et une mondialisation peu favorables aux droits des travailleurs et des producteurs de base, repenser le nécessaire équilibre entre les libertés économiques et les droits légitimes du monde du travail s'avère indispensable. En passer par un « corporatisme associatif » tel que le souhaitait La Tour du Pin (mais aussi Schumpeter au sortir de la guerre) ne serait sans doute ni scandaleux ni inutile, n'en déplaise à MM. Macron, Attali et autres « libéralistes » sans scrupules...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1209:la-piste-du-corporatisme&catid=49:2015&Itemid=60

  • Le Marché des Familles

    Image001Le Marché des Familles estune centrale d'achat associative à but non lucratif dédiée aux familles. L’association a été créée par des professionnels bénévoles et des parents qui, au sein de leurs paroisses et associations respectives, constatent avec un sentiment d’impuissance les difficultés matérielles rencontrées par les familles.

    L’objectif est de repérer pour vous des « bons plans » dans tous les domaines où des fournisseurs de produits et/ou services peuvent offrir une qualité et des prix imbattables.

    Entre QUALITE et PRIX il n’y a pas à choisir, le Marché des Familles s’occupe des deux !

    Chaque semaine, de nouvelles promotions sont proposées au sein des rubriques disponibles :

    Alimentation, Cave des Familles (mariage et réceptions familiales), fournitures scolaires (service de livraison de colis individuels des fournitures pour l'année suivante directement à l'école), uniformes (pantalons, jupes, pulls, tabliers).. L'équipe du Marché des Familles étudie toutes les demandes:  contact@marchedesfamilles.fr

    Les produits alimentaires sont livrés à domicile pour l'instant seulement aux familles de l’ouest parisien; l’objectif est d’élargir à terme ce service à d'autres régions de France.

    Pour accéder au Marché des Familles, il suffit de créer son compte sur le site au moment de passer sa commande.

    Pour renforcer sa logique d’entraide, le Marché des Familles permet par son fonctionnement d’aider, anonymement, les familles qui sont le plus en difficulté. Il suffit de choisir une des solutions proposées lors de la validation du panier !

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html