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social - Page 429

  • Nouveau pic de destruction d’emplois en France

    L’économie française continue de plonger. Entre juillet et septembre 2014, la France a connu 55 000 destructions d’emplois. C’est un pic depuis le deuxième trimestre 2009, dans les pires moments de la crise mondiale. La France était alors en récession.

    La population active salariée retombe en fait à son niveau de 2004. L’emploi intérimaire comprend près de la moitié de ces destructions d’emplois. Le secteur des travaux et du BTP est particulièrement touché. Cela témoigne d’un nouvel affaiblissement de l’industrie qui perd 11 300 postes.

    Ces nouveaux chiffres interviennent alors que la loi Macron est âprement discutée. Cette loi a suscité de vifs remous dans le camp socialiste. Le maire de Lille et ancien chef du parti socialiste, Martine Aubry, s’est fendu d’une tribune dans la presse pour exprimer sa vive opposition au travail le dimanche. Elle rejoint sur ce point la discrète opposition de l’Eglise catholique qui a longtemps fait du dimanche un enjeu social de premier ordre. Il faut enfin signaler la manifestation de 30 000 à 50 000 juristes à Paris. Les notaires et les avocats se sont unis pour s’opposer à la réforme de leurs statuts.

    http://fr.novopress.info/

  • Gattaz, Valls et Macron ou la loi des nouveaux esclavagistes : le MEDEF en rêvait, le PS l’a fait !

    Le MEDEF demandait depuis plusieurs années de libéraliser le travail du dimanche au nom de l’emploi et de la croissance. La loi Macron est en passe d’accorder le démantèlement du repos dominical.

    MPI avait déjà traité de ce sujet, et comme je l’avais écrit dans ce précédent article, si les Français n’ont pas d’argent, ils n’iront pas en dépenser d’avantage si les magasins sont ouverts le dimanche ! Eventuellement ils feront le dimanche les courses qu’ils ne feront plus en semaine ! Le seul objectif de ce projet est d’esclavagiser un peu plus la main d’œuvre, la rendant corvéable 7 jours sur 7 et 24h/24.

    L’argument de M. Gattaz est de dire que les touristes qui sont en France consomment le dimanche, et que s’ils ne peuvent pas consommer, alors nous perdons de la richesse. Ce type d’argument est assez révélateur de l’état d’esprit de ceux qui nous gouvernent. N’en déplaise à M. Gattaz,

    • La vie ne se résume pas à produire et à consommer
    • Si les magasins sont fermés le dimanche, les touristes attendront le lundi
    • La richesse passe après le bonheur et l’équilibre des familles et des individus dont le repos dominical est une composante essentielle.

    Non, les salariés n’ont pas à faire les frais d’un système qui les enferme dans une compétitivité économique sans frein, et toute les promesses de compensation n’existeront plus quand le dimanche sera devenu un jour de travail comme les autres.

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  • Syndicats : moins d'adhérents, toujours plus d'argent ...

    Le gouvernement se prépare, en toute discrétion, à augmenter de 10 millions d'euros le financement des syndicats par les entreprises à partir de 2015.

    Pour l'instant, rien n'est officiel. Mais les projets de décret sont d'ores et déjà écrits. De quoi s'agit-il ? De la majoration des cotisations sociales payées par les employeurs, à partir du 1er janvier 2015, pour financer les organisations syndicales et patronales. Non seulement l'État va leur verser 30 millions d'euros chaque année, une étrange innovation en période de supposée baisse des dépenses publiques, mais les entreprises devront, de leur côté, leur consacrer une cotisation plus élevée que prévu.

    Le taux retenu avait été fixé dans un premier temps à 0,014 % de la masse salariale, soit environ 70 millions d'euros par an. Finalement, la loi Sapin sur la formation professionnelle votée en mars dernier aboutit à un décret d'application plus généreux. Ce sera non pas 0,014 mais "0,016 % des paies versées". Avec une masse salariale annuelle supérieure à 500 milliards, ces deux millièmes pour cent font grossir l'enveloppe de plus de 10 millions d'euros. 

    À quoi va servir tout cet argent ?

    Alors que les syndicats perdent chaque année des adhérents, il est paradoxal de leur offrir une gratification supplémentaire. Il se trouve à peine un salarié sur vingt, dans le secteur privé, pour faire acte d'adhésion. Dans certaines organisations, la manne dispensée par l'argent public et les cotisations des entreprises représentera bien davantage que les cotisations. C'est donc à une sorte de participation financière obligatoire que sont soumis beaucoup de Français, à la fois comme salariés - les cotisations payées par les entreprises, c'est autant qui ne va pas dans leurs poches - et comme contribuables.

    À quoi va servir tout cet argent ? À la CGT, Thierry Lepaon a fait preuve de créativité, mais le modèle qu'il a mis en place n'a pas fait l'unanimité. Nul doute qu'il trouvera de dignes successeurs, qui feront s'envoler les belles paroles du gouvernement sur le strict contrôle des sommes allouées.

    Sophie Coignard

    Le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuElEAuZFuWHwvwrDQ.shtml

  • Royaume-Uni : La faim hante le pays

    Le nombre de personnes contraintes de faire appel aux banques alimentaires a presque triplé en un an au Royaume-Uni. Selon un rapport parlementaire, c’est surtout le régime des aides de l’État, plus strict qu’auparavant, qui pousse les Britanniques vers la pauvreté.

    Un rapport parlementaire sur la faim dans le pays, financé par l’Église, accuse la politique d’austérité de pousser les personnes vulnérables à être contraintes de faire appel aux banques alimentaires,selon The Guardian.Entre 2013 et 2014, plus de 913.000 personnes – dont un tiers d’enfants – ont reçu des aliments d’urgence d’une banque alimentaire pendant au moins trois jours, contre 346.000 personnes entre 2011 et 2012.

    En effet, le rapport intitulé Feeding Britain (Nourrir la Grande-Bretagne), qui doit être publié aujourd’hui, souligne que “le pays est hanté par la faim, causée par les bas salaires, les inégalités qui se creusent, un régime impitoyable de sanctions [infligées aux bénéficiaires d’aides d’État qui ne remplissent pas les nouvelles conditions] et la désintégration du tissu social“.

    Augmentation du salaire minimum

    La première réaction du Parti conservateur au rapport a été “hostile”, selonThe Guardian.Matthew Hancock, l’un des ministres du gouvernement, aurait déclaré que “la hausse des appels aux banques alimentaires était due à la plus grande visibilité de celles-ci“. Le rapport risque de générer “le clivage le plus important depuis des décennies entre l’Église et le Parti conservateur“, selon le journal.

    Les auteurs du rapport, issus de tous les partis, appellent le gouvernement à changer le système des sanctions, mettre en place un réseau de banques alimentaires plus important avec un soutien public et créer un nouvel organisme public dans lequel opéreraient huit ministres pour combattre la faim.

    De plus, ils appellent à une augmentation du salaire minimum, et, dans les écoles, à élargir la politique des repas gratuits aux vacances scolaires pour les enfants défavorisés. Enfin, ils incitent les supermarchés à faire de sorte que les surplus alimentaires ne soient plus jetés.

    Allocation coupée sans avertissement

    Le régime des sanctions est “la principale raison pour laquelle les pauvres se tournent vers les banques alimentaires“, explique le journal. Par exemple, une personne qui ne se présente pas à un entretien d’embauche risque de ne plus recevoir son allocation de chômage.

    Selon The Times,les centres d’allocations devraient en effet “mieux expliquer la nature des sanctions aux personnes les plus vulnérables“. Le quotidien estime néanmoins que “les sanctions ont bel et bien encouragé des personnes à se mettre plus sérieusement à la recherche d’un emploi“.

    Le vice Premier ministre Nick Clegg (libéraux-démocrates) a admis qu’”il y a des preuves que certaines personnes ayant fait l’objet de sanctions finissent par avoir recours temporairement à des banques alimentaires [...]. Nous devrions mettre en place un système [...] pour que certaines sanctions ne soient pas infligées du jour au lendemain comme c’est parfois le cas aujourd’hui.

    Le danger d’un “agenda gauchiste”

    The Daily Telegraph défendquant à lui la politique gouvernementale actuelle. “Le danger, c’est que le besoin de lutter contre ce problème coïncide avec un agenda gauchiste incitant le gouvernement ‘insensible’ à faire davantage pour aider les pauvres.

    Certes, “c’est scandaleux que dans un pays aussi riche et prospère que la Grande-Bretagne des personnes n’aient pas de quoi se nourrir [...]. Mais augmenter les aides de l’État ne constitue pas une réponse au problème de la faim sur le long terme“, estime le journal conservateur.

    En réalité, les ministres ont déjà fait énormément de choses pour aider : ils ont augmenté les seuils d’impôt sur le revenu, créé des centaines de milliers de postes et mis en place des réformes des aides de l’État pour inciter les personnes concernées à sortir de la dépendance [aux allocations] et à trouver un travail.

    The Independent salue avant tout la proposition de limiter le gaspillage alimentaire. “C’est une bonne idée de mettre plus de pression sur les supermarchés et les chaînes alimentaires pour qu’ils donnent plus de nourriture aux banques alimentaires et aux associations caritatives au lieu de la jeter ou de l’incinérer“, note le journal. “L’année dernière, [la chaîne de supermarchés] Tesco (28 % du marché national) a révélé que 30.000 tonnes de nourriture avaient été jetées au cours des six premiers mois de l’année.

    Courrier International

    http://fortune.fdesouche.com/367941-royaume-uni-la-faim-hante-le-pays#more-367941

  • Fin du repos dominical : les longs dimanches d’agonie…

    Défendre le repos dominical va bien plus loin que la vulgate simpliste de se retrouver en famille, entre amis ou pour vaquer à ses loisirs.

    Dès le mois d’octobre, par un tweet, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron avait prévenu : « Il faut simplifier le travail le dimanche et en soirée à trois conditions : volontariat, accord majoritaire et compensation de salaire. » Ce mercredi, cette mesure sera présentée en Conseil des ministres. Elle est comprise dans un projet de loi plus vaste embrassant, notamment, la fin des monopoles des professions réglementées (notaires, huissiers, pharmaciens, dentistes, etc.). Ou comment faire sauter les dernières digues protectrices contre les vents violents de la mondialisation.

    Décidément, rien ne ressemble plus à un ministre socialiste qu’un autre ministre UMP, voire un cadre dirigeant du MEDEF. Interchangeables à volonté, les mêmes, inconscients de la monstruosité de leurs connivences idéologiques, ne cessent de hurler haro sur le baudet populiste quand on prétend, à bon droit, les jeter dans le même sac d’opprobre « UMPS ».

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  • La reprise en Espagne … 34% des travailleurs espagnols ne gagnent pas plus de 752 euros par moi

    Plus d’un tiers des travailleurs espagnols gagnent le salaire minimum du pays, le « SMI » fixé à 9 034 euros par an, soit 752 euros par mois, indiquent des chiffres que le ministère espagnol du Travail a publiés cette semaine. Les trois quarts des salariés de moins de 25 ans (74,7% précisément) sont rémunérés au SMI. Pour les moins de 18 ans, cette proportion grimpe même jusqu’à 86%.

    Dans le groupe d’âge des 26-35 ans, le nombre de personnes rétribuées au salaire minimum passe à 38%. Les données du ministère des Finances montrent également que 7,7 millions de salariés espagnols gagnent 1 000 euros par mois au plus. Dans le pays, on leur a donné le surnom de «mileuristas »

    En 2013, le salaire moyen en Espagne s’est établi à 18 505 euros annuels, soit 1 542 euros par mois, soit 1,4% de moins que celui de l’année dernière.

    En septembre, l’OCDE avait averti l’Espagne OCDE que la baisse des salaires mettrait la reprise en péril en générant de la déflation et en réduisant la consommation. Cependant, d’un autre côté, le FMI a encouragé l’Espagne à baisser ses salaires. En Décembre 2013, le pays avait gelé son salaire minimum. Selon les syndicats, les familles ont perdu 5,5% de pouvoir d’achat par rapport à 2010.

    Le salaire minimum de l’Espagne est légèrement supérieur à celui de la Grèce (683,76 euros), mais plus faible que celui de l’Italie (880 euros), ou de la France (1430 euros). Le Portugal est le  pays d’Europe occidentale avec le salaire minimum le plus faible (565 euros).

    En Belgique, le salaire minimum est 1 501 euros pour les employés âgés de plus de 21 ans. Outre les trois pays du Benelux, il n’y a qu’au Royaume-Uni, en Irlande et en France, que le salaire minimum dépasse les 1.000 euros par mois.

    En Allemagne, il existe désormais aussi un salaire minimum, fixé à 8,5 euros de l’heure.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/363239-la-reprise-en-espagne-34-des-travailleurs-espagnols-ne-gagnent-pas-plus-de-752-euros-par-mois

  • La préférence nationale se confond avec la République

    Rien ne justifie, dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, que des étrangers puissent bénéficier du minimum vieillesse, après 10 ans sur le territoire, de la même façon que des Français.

    Trop souvent, les mots sont malmenés, falsifiés, truqués par la novlangue. Il en va ainsi du terme « République » ; ce mot issu du latin « res publica », soit la « chose publique », désigne un régime politique où les fonctions du chef de l’État ne sont pas héréditaires mais découlent d’une élection. En outre, un tel régime a pour objectifs l’intérêt général et le « bien commun » des citoyens de la nation dont les institutions sont républicaines.

    Les nationaux bénéficient des droits attachés à la citoyenneté et doivent se soumettre aux lois de l’État. Par essence, une nation républicaine pratique donc la « préférence nationale ». C’est d’ailleurs bien de la sorte que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 fut rédigée, contrairement aux abusives interprétations récentes du Conseil constitutionnel. L’esprit du texte consiste en l’affirmation de l’État de droit et de la souveraineté de la nation. Des droits universels sont attribués aux hommes, mais ils ne sauraient être confondus avec les avantages spécifiques que peut procurer la nationalité.

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  • Le travail dominical coûtera davantage que ce qu'il pourrait rapporter

    Communiqué de Jean-Frédéric Poisson, président du PCD :

    "Avec le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité, la libéralisation du travail dominical revient sur le devant de la scène. Avec les mêmes arguments, les mêmes approximations et les mêmes poncifs qu’en 2009.

    A l’époque, le Parlement avait adopté une loi qui prenait acte des situations existantes, et permettait aux zones touristiques d’élargir les autorisations sur leurs périmètres, à la demande des maires.

    Ce texte est équilibré. Il repose sur une décision démocratique qui appartient aux élus municipaux, et qui doit être ratifiée par l’Etat.

    Les points durs qui avaient motivé notre mobilisation il y a cinq ans demeurent entiers : on ne peut pas davantage qu’hier garantir le volontariat des salariés. Personne n'est capable de chiffrer réellement le montant de la richesse créée. Et par-dessus tout, personne n’est capable de dire ce que coûtera le fait de privilégier une fois de plus la consommation par rapport à la vie familiale et sociale ainsi qu'à la gratuité des relations humaines. Malheureusement, et en dépit de certaines apparences, la libéralisation du travail dominical coûtera davantage à notre pays que ce qu'il pourrait lui rapporter.

    Si le problème est parisien, son règlement doit être parisien. Et il appartient aux commerçants et aux entreprises de Paris de presser autant que de besoin sur les élus locaux pour obtenir satisfaction, même si par ailleurs il y a lieu de s'inquiéter sur le sort des salariés et de leurs familles en cette matière.

    Si quelques responsables de l’UMP pensent qu’en soutenant les futures lois socialistes, ils prennent la bonne direction, c’est plus que regrettable, et cela ne va pas dans le sens de ce qu’attendent les Français.

    Nous pensions déjà en 2009 que la loi n’était pas la bonne solution : elle ne l’est pas davantage aujourd’hui. Les Français et leurs familles ne doivent pas être l'otage des arbitrages internes au Parti socialiste ni de la difficulté qu'éprouve la majorité parisienne à appréhender la réalité de son territoire."

    Michel Janva