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social - Page 427

  • Comment les villes pratiquent la chasse aux SDF

    Les bancs grillagés d'Angoulême ne sont pas une exception. Beaucoup de villes, de droite comme de gauche, tentent de décourager les sans-abri de s'allonger sur les bancs publics ou de s'installer à certains endroits.

    Si l’action de la municipalité d’Angoulême choque, la cité poitevine n’est pas la première à avoir pris des mesures controversées contre les SDF. Il y a deux semaines, c’était la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, qui s’était retrouvée sous le feu des critiques. Le bailleur social Saint-Ouen Habitat Public avait en effet distribué des tracts à ses locataires les menaçant de les expulser s’ils laissaient dormir des SDF dans le hall de leurs immeubles ou s’ils les nourrissaient.

    Cette mesure rappelait celle prise par la municipalité d’Argenteuil en 2007. A l’époque la mairie UMP de Georges Mothron s’était procuré un répulsif à l’odeur nauséabonde appelé «Malodore» pour chasser les SDF du centre-ville. La mairie avait demandé à ses agents de voirie d’utiliser ce répulsif dans les lieux habituellement occupés par des SDF. Mais conscients de la toxicité de ce produit irritant, les employés municipaux avaient refusé de le faire. C’est donc les agents d’entretien de la galerie marchande à côté de laquelle squattaient les sans-abri qui s’étaient chargés de répandre le répulsif là où ces derniers avaient l’habitude de se rendre.

    «Toutes ces mesures ne sont pourtant que la partie émergée de l’iceberg», nuance Philippe Gargov. Pour ce géographe, fondateur d’un cabinet de conseil en prospective urbaine, cela fait longtemps que les municipalités mènent la vie dure aux personnes sans domicile fixe. «En général on se contente de les empêcher de dormir, ou de s’asseoir sur les bancs, dit-il. Toutes les méthodes sont bonnes. Souvent les municipalités font semblant de réaménager les bancs et engagent des travaux autour pour en éloigner les SDF. Mais ce sont des politiques insidieuses, qui ne disent pas leurs noms.»

    Des politiques dont les 28 800 sans-abri dénombrés dans l’agglomération parisienne en 2012, par l’Insee, font parfois les frais. Parmi eux, Xavier, 51 ans, SDF depuis six ans. Assis sur un banc de la place de la République, entre deux cabats plastifiés et un réchaud, le cinquantenaire passe ses après-midi en compagnie de Marcel, 60 ans et Philippe, 51 ans, sans-abri eux aussi. « On ne peut pas s’installer n’importe où. Il y a de plus en plus de plots métalliques comme ceux de la rue du Faubourg du Temple, constate-t-il, pointant du doigt les rangées de plots verts dressés devant les vitrines de l’autre côté de la rue. La ville met des accoudoirs au milieu des bancs pour ne pas qu’on se couche. C’est dur de trouver un endroit où dormir. » Et Marcel d’ajouter : « On nous enlève aussi les bancs du RER. »

    Florent Guéguen, directeur de la FNARS, la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, déplore que l’air du temps soit au repli sur soi. «Face à la crise, une forme de fatalisme malsain est en train de se développer, regrette-t-il. Les gens sont résignés, ils acceptent ces situations qui sont pourtant dramatiques.» Un phénomène qui s’explique aussi politiquement selon lui. «Par rapport à l’année dernière, le nombre de places ouvertes par les municipalités dans les centres d’accueil a été divisé par deux», détaille-t-il. Pour lui, la vague bleue UMP qui a submergé la France lors des municipales de mars 2014 n’est pas étrangère à cette situation. «Certains maires se sont clairement fait élire sur le refus de la mixité sociale», dénonce-t-il. «A Clamart, Jean-Didier Berger a fait campagne contre les logements sociaux» s’indigne l’ancien conseiller de Bertrand Delanoë (PS).

    Une position quelque peu partisane que Philippe Gargov tient à tempérer: «Ce n’est pas lié à un clivage gauche-droite. Les mesures les plus explicites, les plus choquants viennent de droite. Mais les mairies de gauche font la même chose, de manière plus discrète et moins assumée. La mairie de Paris sa targue par exemple d’aider les sans-abri mais dans la rue on peut voir des dizaines de mesures prises par des particuliers contre les plus démunis: piques, galets contondants collés à même le ciment etc. La RATP elle-même a mis en place des dispositifs pour empêcher les gens de s’allonger. Elle a ajouté des accoudoirs, ou a construit des bancs assis-debout» Un blog recense d’ailleurs toutes les mesures architecturales anti-SDF recensées dans les villes.

    Un constat partagé par Ian Brossat, l’adjoint à la maire de Paris en charge du logement et de l’hébergement d’urgence. Si l’élu communiste regrette le manque de marge de manœuvre dont pourrait disposer la mairie sur les copropriétés, il ne veut pas accabler la RATP. «La mairie de Paris n’est pas du tout solidaire de ce genre de dispositifs, mais il ne faut pas oublier que la RATP fait beaucoup pour les SDF, le Recueil social par exemple.»

    Chaque soir, des agents de la RATP vont en effet à la rencontre des laissés-pour-compte qui peuplent le métro parisien pour leur proposer de les accompagner vers des centres d’accueil. Pour Florent Guéguen, le patron de la FNARS, ces mesures sont pourtant insuffisantes.

    «Ils envoient les SDF au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre, le CASH. Beaucoup refusent d’y aller. C’est une structure assez précaire, et ils ont souvent l’impression qu’on n’y respecte pas leur dignité.»

    Que les villes soient de gauche ou de droite, un constat s’impose. Le nombre de SDF a augmenté de 50% depuis 2001. Il y en aurait environ 150 000 en France. Et deux tiers des appels au 115 restent sans réponse.

    Léo Mouren et Maud Lescoffit

    source : Libération

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEAykVAEptBgVXcSt.shtml

  • Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    C’est avant-hier matin tôt, à Grenoble, que le coup d’envoi de la mission de Noël 2014 de l’association humanitaire Solidarité Kosovo a été donné. L’équipe de huit bénévoles venus des quatre coins de l’hexagone a mis le cap sur le Kosovo-Métochie. Distribuer autant de vivres que d’espoir au plus grand nombre de familles chrétiennes qui font face à l’hostilité des musulmans, telle est la promesse de cette nouvelle mission de Noël qui se déroulera jusqu’au 3 janvier 2015.

    Toujours plus ambitieux et efficaces

    Partie le matin à la « fraîche », l’équipe de Solidarité Kosovo est en ordre de marche pour le séjour humanitaire qui l’attend au Kosovo pour le dixième hiver consécutif. Au moment même où l’équipe française s’élançait sur les routes d’Europe pour un long périple de 2.000 kilomètres, sur place à Gračanica les permanents humanitaires, Milovan et Père Serdjan, réceptionnaient les 30m3 de colis-cadeaux acheminés depuis la France par poids lourd (en Une photo avant son départ).

    Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

    En effet, quelques jours plus tôt, à l’heure des derniers achats de Noël, tout le matériel humanitaire recueilli ces derniers mois à l’entrepôt isérois de Solidarité Kosovo a été conditionné, palettisé (photo ci-contre) puis chargé à bord d’un poids lourd afin d’être convoyé en amont du départ des bénévoles français pour le Kosovo. Cette solution logistique assure un gain de temps et d’efficacité considérable évitant à l’équipe d’être immobilisée aux postes de frontières à l’occasion des nombreuses heures d’attente incongrues.

    Il faut dire qu’il n’y a pas de temps à perdre pour les bénévoles qui disposent d’à peine sept jours pour dispatcher les dix tonnes de matériel récolté. Et à ce premier défi en matière de distribution s’ajoute un second de taille : équiper cinquante foyers d’un poêle à bois.

    Équiper les foyers pour lutter contre le froid glacial de l’hiver

     

    Pour la première fois depuis dix ans et en complément de ses distributions humanitaires, Solidarité Kosovo a choisi d’intervenir en faveur de l’amélioration de la salubrité des habitats chrétiens.
    C’est le Père Serdjan qui a tiré la sonnette d’alarme lors de la préparation de la mission de Noël : « De nombreux foyers chrétiens ne disposent pas de chauffage et sont en proie aux hivers rigoureux qui paralysent le Kosovo. »
    Ce sont justement ces familles vulnérables, préalablement sélectionnées par l’Église, qui recevront ces prochains jours la visite des bénévoles de Solidarité Kosovo. Cinquante poêles à bois seront installés dans les logis les plus nécessiteux. Cet équipement de chauffage élémentaire sera acheté sur place dans les commerces serbes et permettra à cinquante familles chrétiennes de célébrer leur premier Noël au chaud.

    Il est encore temps de participer au financement de l’achat des derniers poêles à bois. Solidarité Kosovo vous invite à contribuer par votre générosité au Noël des chrétiens du Kosovo en envoyant un don dès aujourd’hui.
    Solidarité Kosovo rappelle aux bienfaiteurs que les dons versés ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant. Pour participer c’est ici.
    A la veille de leur arrivée dans les Balkans, l’équipe des bénévoles de Solidarité Kosovo vous adresse par avance ses chaleureux remerciements pour la générosité dont vous témoignerez et qui lui permettra de combler des foyers chrétiens du Kosovo-Métochie.

    http://fr.novopress.info/180368/solidarite-kosovo-cest-parti-10eme-mission-noel-au-kosovo-metochie/#more-180368

  • Compte pénibilité : pour en finir avec les usines à gaz

    L’écotaxe est le paradigme de toutes ces mesures idéologiques inapplicables. On pourrait y ajouter la loi Duflot et la réforme des rythmes scolaires.

    Le parcours qui a créé et qui va défaire l’écotaxe et le compte pénibilité, avant même qu’ils ne soient mis en œuvre, est révélateur de la faillite de nos élites. Et riche d’enseignements pour ceux qui seraient tentés (et bientôt contraints) de réformer le pays.

    À l’origine, comme toujours, il y a une belle idée : prendre en compte la pénibilité pour accorder des compensations en termes de retraite. Le gouvernement laisse les partenaires sociaux discuter. La CFDT frétille à l’idée d’arriver à un accord avec le patronat. Patronat qui, toujours un œil sur les comptes, s’efforce d’encadrer la mesure. Et de cela naît une nouvelle usine à gaz

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  • Bancs publics grillagés : la compassion n’exclut pas l’action !

    Le maire UMP d’Angoulême a fait retirer « provisoirement » les grillages qui avaient été installés autour de neuf bancs publics pour, selon ses opposants, empêcher les sans domicile fixe de s’y asseoir (lefigaro.fr).

    Et beaucoup de crier victoire comme s’ils avaient gagné la guerre contre la pauvreté !

    […]

    C’est grotesque, honteux, de faire croire à une solidarité quand d’un côté il y a misère, dénuement, violence, alcool et drogue et que de l’autre il y a simplement le confort d’une empathie abstraite, verbalement généreuse et radicalement stérile.

    Le maire a justifié sa démarche par « une alcoolisation récurrente » et le trafic de drogue dans ce secteur. Même plausibles, il est évident que ses explications seront vouées aux gémonies tant le scandale est délicieux à proclamer quand il n’exige rien de vous.

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  • La famille Merah part faire le djihad en Syrie grâce aux allocations familiales

  • [Rennes] Fraternité royaliste pour les plus humbles

    Des militants de la section AFE Rennes et de l’Action Royaliste Rennaise se sont relayés toute la nuit de Noël afin de distribuer une "soupe du Roi". Cette fraternité royaliste met en évidence un soucis d’offrir un Noël même aux plus démunis.

  • Cadeau de Noël du gouvernement : nouveau record du chômage

    Les chiffres du chômage continuent d’exploser, avec 27.400 nouveaux demandeurs d’emploi supplémentaires rien que pour le mois de novembre, soit quasiment 1000 de plus par jour !

    Si on compte le nombre de jours qui reste avant la fin du mandat de Hollande, cela devrait nous emmener à 1 million de chômeurs supplémentaires à la fin du quinquennat !!!

    Il est vrai que l’info est passée inaperçu, le gouvernement ayant le courage d’annoncer ces chiffres un 24 décembre…courageux jusqu’au bout ! Joyeux Noël de la part de Normal 1er !

    Au fait, qui a dit que le Front National serait une catastrophe économique ?

    http://www.medias-presse.info/cadeau-de-noel-du-gouvernement-nouveau-record-du-chomage/21353

  • Travail du dimanche : l’expérience danoise.

    Les socialistes font preuve d’une grande schizophrénie dans l’affaire du « travail du dimanche » : opposés à son principe même quand ils étaient dans l’opposition, voici que c’est le Pouvoir socialiste qui, de MM. Macron et Fabius (les plus acharnés à l’ouverture dominicale et nocturne des magasins à Paris et dans les grandes villes) à MM. Valls et Hollande (les actuels « tauliers » de la République), décide de « libéraliser » les dimanches, au risque d’abîmer un peu plus les liens sociaux et familiaux déjà bien éprouvés par cet individualisme de masse qui est le meilleur moyen mais aussi fondement de la société de consommation.

    Bien sûr, il y a la résistance de nombreux socialistes dont certains issus d’une tradition catholique ou d’une tradition socialiste ouvriériste, voire proudhonienne, mais une résistance qui risque de s’effacer devant la peur de la déconvenue électorale en cas de dissolution de l’Assemblée, chantage d’un exécutif aux abois, soumis aux pressions de Bruxelles et de Berlin pour mener des réformes dites « nécessaires » et réduire un endettement public devenu un boulet pour tout gouvernement, mais aussi (et surtout ?) un argument pour tous ceux qui veulent réduire le politique à la soumission au seul domaine économique...

    Or, il est quelque chose qui m’interpelle depuis un bon moment : comment se fait-il, au regard des discours « libéralisateurs » sur le travail dominical, que ceux qui les avancent oublient de rappeler que l’Allemagne, première puissance économique de l’Union européenne, n’use pas de cette ouverture des magasins le dimanche, comme on peut le constater en Bavière, première région économique du pays et au plus haut revenu moyen par habitant en Allemagne ? D’ailleurs, à lire et écouter Angela Merkel, ce n’est pas vraiment la réforme la plus immédiate qu’elle demande à la France ! Je me trompe peut-être, mais il ne me semble pas l’avoir entendu une seule fois évoquer cette question-là, alors que les changements qu’elle demande, parfois peu poliment au regard de notre fierté nationale (qui n’est rien d’autre qu’un amour-propre bien placé et raisonné qui ordonne un sentiment bien naturel), visent bien plutôt la Dépense publique !

    De plus, les promoteurs du travail dominical oublient de regarder l’expérience récente du Danemark qui, depuis octobre 2012, a légalisé cette ouverture des magasins le dimanche : les résultats ne se sont pas faits attendre, et sont significatifs de ce qu’il adviendrait, concrètement, si la France cédait aux sirènes d’un libéralisme qui ne croit pas vraiment en la liberté mais aux profits que l’on peut en tirer, dans la seule logique franklinienne du « Time is money »... Le quotidien La Croix (mardi 2 décembre 2014) évoque cette expérience danoise sous le titre explicite « Place nette pour les enseignes à bas prix » : « Dans d’autres communes du royaume, petites ou grandes, bon nombre de boulangeries, épiceries, magasins de vêtements, d’électronique mettent la clé sous la porte. La concurrence est devenue trop rude face aux grandes structures qui, elles, peuvent se permettre d’embaucher du personnel pour profiter des possibilités données par la loi depuis le 1er octobre 2012. [...]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travail-du-dimanche-l-experience

  • CGT l'argent par les fenêtre

    Le patron de la CGT a détaillé son train de vie.

    Lepaon a bien touché du comité régional CGT de Basse Normandie une indemnité de départ de 31 000 euros correspondant à :

    • 26 500 € sur la base de 1 mois par ancienneté sur la base de la rémunération nette moyenne des 6 derniers mois (ndlr : soit 4441 € net mensuel)
    • 1 025 € part du treizième mois pour le 1er trimestre 2013
    • 3 325 € de congés payés en 2013.

    Montreuil a pris à sa charge en 2012, des frais exceptionnels de septembre à décembre d’une hauteur de 8400 € (soit une moyenne de 2 100 euros de frais mensuels, pour des restaurants, tabac…)

    En 2013, les salaires et cotisations de Thierry entre janvier et mars, période où il était à la confédération et toujours payé par le Comité Régional pour 26 600 €. Soit plus de 6 827 euros brut par mois.

    Outre d’importants frais, Thierry Lepaon, révèle en second lieu qu’il s’est fait payé rubis sur l’ongle une voiture par la confédération.

    Son salaire avait été fixé initialement par la confédération à 5200 €. Il a demandé à ce qu’il soit ramené à 4000 euros.  Avec un treizième mois.

    Le secrétaire général a avoué avoir fait acheter des "vélos" à la confédération. Selon une source interne, chaque bicyclette aurait coûté 1 500 euros.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html