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social - Page 480

  • Les Bonnets Rouges Belgique ont mené leur première action

    Medias Presse Info évoquait, il y a quelques jours, l’apparition de Bonnets Rouges en Belgique. Ils ont mené ce matin leur première action à Charleroi. Ils étaient une petit centaine. Ils semblaient satisfait du nombre pour une première fois et ils prévoient déjà d’autres actions.

    bonnets rouges belgique10

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  • Christophe Guilluy, géographe : « La France périphérique représente 60% de la population, mais elle est invisible aux yeux des élites »

    Reçu début octobre à l’Elysée par François Hollande pour évoquer les “Fractures françaises” (sujet de son ouvrage paru en 2010), Christophe Guilly revient pour nous sur cette “France fragile” éloignée des grandes villes et victime de la mondialisation.

    Courrierdesmaires.fr. Vous travaillez sur la géographie sociale et, en particulier les classes populaires. Quel est votre constat ?

    Christophe Guilluy. Pour la première fois de l’histoire, les classes populaires ne sont pas intégrées au projet économique et social des dirigeants. Contrairement à ce qui a prévalu jusque-là, elles ne résident plus dans les territoires où se crée la richesse, mais dans une France périphérique, à l’écart des grandes métropoles. Celle des territoires ruraux, des petites villes moyennes, et d’une partie du périurbain. Ouvriers, employés, les jeunes et les retraités issus de ces catégories, les petits paysans constituent ce qu’on peut appeler les nouvelles classes populaires. Elles habitent désormais dans des territoires éloignées du marché de l’emploi. La France périphérique représente 60 % de la population, mais elle est invisible aux yeux des élites.

    Pourquoi cette invisibilité ?

    C. G. Elles le sont d’une part parce qu’on a abandonné « la question sociale » dans les années 80, mais aussi parce que ces catégories vivent dans cette France périphérique éloignée des métropoles d’où proviennent les élites.

    Loin de Paris, mais aussi des grandes villes qui sont les premières bénéficiaires de l’économie mondialisée et d’une société ouverte. Mécaniquement, les politiques publiques se sont de plus en plus concentrées sur les grandes villes, qui rassemblent désormais 40 % de la population, en délaissant la nouvelle question sociale naissante dans la France périphérique.

    Outre son invisibilité, quelles sont les caractéristiques de cette population ?

    C. G. On ne peut pas dire qu’elle ait une conscience de classe. Mais cette France périphérique représente désormais un continuum socioculturel où les nouvelles classes populaires sont surreprésentées. Elles ont en commun d’être des victimes de la mondialisation. Elles habitent loin des territoires qui comptent et qui produisent le PIB national. Si les ouvriers étaient au cœur du système productif et donc dans les villes, aujourd’hui, les nouvelles classes populaires sont au cœur d’un système redistributif de moins en moins performant.

    Dans vos travaux, vous parlez de France intégrée et de France fragile. La crise que traverse la Bretagne peut-elle s’expliquer à l’aune des deux France ?

    C. G. Oui. Regardez, la crise en Bretagne ne se déroule pas à Rennes, Brest, ou Nantes, ce que j’appelle la France intégrée. Mais bien dans les périphéries, dans les petites villes, les zones rurales où se cumulent les effets de la récession mais aussi la raréfaction de l’argent public.

    Cette crise en Bretagne rend visible cette nouvelle classe populaire où les ouvriers, les employés, les petits patrons se retrouvent ensemble à manifester

    Dans cette France fragile, il n’y a pas de création d’emploi. On comprend bien la rage de ces manifestants face à la fermeture des entreprises. D’autant que les personnes dans ces territoires ne sont pas mobiles, ne serait-ce que pour des questions de logement. Cette crise en Bretagne rend visible cette nouvelle classe populaire où les ouvriers, les employés, les petits patrons se retrouvent ensemble à manifester. C’est d’autant plus déstabilisant que cela se déroule en Bretagne, une région qui a priori va bien – contrairement au Nord-Pas-de-Calais par exemple.

    Cela aura-t-il des conséquences pour les élections municipales de mars 2014 ?

    C. G. La défiance des classes populaires vis-à-vis des responsables politiques gagne maintenant les maires, qui sont considérés comme impuissants face au délitement du territoire et eux-mêmes victimes des décisions et des représentations portées par les élites.

    Politiquement, ces nouvelles classes populaires sont désormais très éloignées des grands partis, c’est pourquoi elles constituent l’essentiel des abstentionnistes et des électeurs du Front national.

    Une partie de la France fragile vit également dans les métropoles, et notamment dans les banlieues. Vous écrivez que la société est « sur le chemin d’un modèle communautaire »…

    C. G. Oui, bien que les élus refusent de l’admettre publiquement, les grandes métropoles sont les territoires les plus inégalitaires où cohabitent des classes populaires immigrées et des classes supérieures dominantes. La diversité culturelle participe au brouillage des différences entre classes. La lutte des classes pour l’égalité sociale laisse ainsi la place à un combat pour la diversité qui quelque part légitime les inégalités.

    La question sociale se déplace vers la question ethnoculturelle sans être toutefois assumée par les élus qui ont tendance à laisser aux fonctionnaires de terrain le soin de gérer les tensions communautaires.

    Le Courrier des maires et des élus locaux

    http://fortune.fdesouche.com/336869-christophe-guilluy-geographe-la-france-peripherique-represente-60-de-la-population-mais-elle-est-invisible-aux-yeux-des-elites#more-336869

  • France : Le chômage à son plus haut niveau depuis 1997

    Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a augmenté de 0,1 point au troisième trimestre en France, pour atteindre 10,5 % en France métropolitaine, son plus haut niveau depuis fin 1997, et 10,9 % avec les départements d’outre-mer, selon les données publiées, jeudi par l’Insee.

    Sur un an, sa hausse est de 0,6 point. Calculé selon la méthode BIT, le nombre de chômeurs atteignait 3 011 000 au troisième trimestre.

    Ces chiffres sont meilleurs que ceux anticipés par l’institut, qui tablait en octobre sur 10,6 % en métropole (11 % outre-mer compris) au 3e trimestre. Il prévoyait alors ensuite une stabilisation du chômage au quatrième trimestre 2013 à ce niveau, sans entrevoir l’inversion promise par François Hollande.

    En hausse depuis mi-2011, le chômage est à un niveau inégalé depuis plus de quinze ans, mais n’atteint pas le record absolu de 10,8 %, enregistré en 1994 et 1997.

    • Le taux de chômage des 15-24 ans est stable, à 24,5 %, sur le trimestre comme sur un an.
    • Celui des 25-49 ans est lui aussi stable sur le trimestre et en hausse de 0,5 point sur un an, à 9,5 %.
    • Celui des 50 ans et plus a augmenté de 0,5 point sur le trimestre, à 8 %, en hausse de 1,1 point sur un an.

    Le deuxième « thermomètre » du chômage, celui du nombre d’inscrit à Pôle emploi, a été publié le 28 novembre. Le nombre des demandeurs d’emploi sans activité en métropole a nettement baissé en octobre, tout en restant à un niveau historiquement élevé (3,27 millions).

    François Hollande y a vu le signe que l’inversion promise de la courbe du chômage avant la fin de l’année est « amorcée ». En incluant les chômeurs exerçant une activité réduite, la tendance restait toutefois fortement négative le mois dernier : avec 39 600 inscrits supplémentaires, un nouveau record de 4,88 millions a été enregistré par Pôle emploi en métropole.

    LeMonde.fr

    http://fortune.fdesouche.com/336965-france-le-chomage-son-plus-haut-niveau-depuis-1997#more-336965

  • Contestations fiscales et harmonies sociales

    131202131130bLe désarroi du pays devant le délitement du pouvoir politique devient de plus en plus préoccupant. Il amène, à ce qu'il paraît, la croyance en une perspective d'explosion sociale. Un récent sondage Ifop (1)⇓ tend à démontrer que "76 % des Français s'attendent à une explosion sociale". La moitié des Français (49 %) jugeraient ainsi "probable que la France connaisse une explosion sociale dans les mois qui viennent" et plus d'un quart (27 %) l'estimeraient même "certaine". Bigre.

    Mais attention : ceux qui la "jugent probable" ne la considèrent pas nécessairement comme "souhaitable". Encore moins se préparent-ils à mettre la main à la pâte pour faire exploser le dispositif...

    On doit, en effet, toujours se méfier de ce type de pronostics. Lorsqu'on regarde un peu plus le détail de l'étude, on découvre que les électeurs supposés les plus convaincus que "ça va craquer" se retrouvent voter pour l'UDI. Ce public, même convaincu de l'imminence de la crise, reste probablement encore fort peu déterminé à faire face aux charges des gardes républicains place de la Concorde.

    Remarquons aussi que personne ne sait au fond ce que veut dire "explosion sociale". Dans les années 1960 on prétendait qu'une telle déflagration se produirait inéluctablement si le taux de chômage atteignait 3 %.

    Le gros des mécontentements, après un an de malaises et de manifestations autour de la loi Taubira, s'est déplacé en partie vers la question fiscale. Mélenchon a encore cherché à exhumer le fantôme de la "révolution fiscale" de Piketty : or, le 1er décembre, on a enregistré moins de manifestants à Paris pour le front de gauche que pour les bonnets rouges à Carhaix.

    La vérité de tous ces remous, la leçon de toutes ces études récentes sur l'opinion des Français tend surtout à prouver l'universalité de leur mécontentement et le choc insoluble des intérêts corporatifs gérés par l'État.

    Même si le concept d'une "explosion sociale" future reste flou, on ne peut donc que déplorer cette "implosion nationale". L'État ne peut évidemment plus rien gérer de manière satisfaisante. Et, de plus, il ne dispose d'aucun critère d'arbitrage accepté entre les intérêts figés, qui se considèrent tous comme prioritaires, cela va de soi, de l'École avec un grand É à la Santé avec un grand S, en passant par l'Intégration, etc.

    La seule manière recevable d'apporter des solutions consiste dès lors à élargir le libre choix des gens : libre entreprise, liberté du travail, libre échange, liberté du commerce et de l'industrie, etc.

    Ceci rend plus actuelle que jamais la pensée la plus fine et la mieux élaborée parmi celles des fondateurs français de cette défense des libertés : Frédéric Bastiat.

    On connaît, ou plutôt on ne connaîtra jamais assez le Bastiat pamphlétaire. C'est celui de "Ce que voit et ce qu'on ne voit pas". (2)⇓ Sa mordante ironie déjoue tous les "Sophismes économiques". (3)⇓

    Son honnêteté intellectuelle lui permet de répondre de façons convaincante à tous ses contradicteurs. Signalons à cet égard sa correspondance avec Proudhon, sur la question du crédit gratuit en particulier.

    À la fin de sa vie il dressera une approche théorique complète de son regard sur l'économie politique. Il fait regretter que cette formulation, malgré son brio et sa clarté reste la partie la moins connue de son œuvre.

    Bien avant l'école autrichienne des disciples de Carl Menger (1840-1921) il s'est, en effet, détourné des conceptions matérialistes de la production sur lesquelles reposait largement la pensée des "classiques". C'est en effet à leur suite que Karl Marx développa sa théorie erronée de la valeur travail. Celle-ci ne fait que systématiser les approches rustiques de cette économie politique anglaise qu'il entend assaisonner de socialisme français et de philosophie allemande pour bâtir ce qu'il appelle "socialisme scientifique".

    C'est donc à cela que répondent les "Harmonies sociales".

    Le volume des "Harmonies sociales" vient d'être réédité : il fait suite à celui "Harmonies économiques". Dernier texte publié du vivant de l'auteur, il constituait un véritable petit manuel mettant les théories de propriété privée et de liberté économique à la portée de tous.

    Ces "Harmonies sociales" (4)⇓ conclusion posthume de son œuvre, rédigée à Rome et publiée en 1851, forment le véritable testament intellectuel de Frédéric Bastiat. Elles répondent à la question des causes des "dissonances", ces tensions observables dans la société réelle et qui résultent de l'action du Spoliateur, – ce que nous pouvons analyser aujourd'hui à partir des excès du fiscalisme.

    Voici comment l'auteur les présente :

    "Nous avons vu toutes les Harmonies sociales contenues en germe dans ces deux principes : propriété, liberté. Nous verrons que toutes les dissonances sociales ne sont que le développement de ces deux autres principes antagoniques aux premiers : spoliation, oppression.
    Et même, les mots propriété, liberté n'expriment que deux aspects de la même idée. Au point de vue économique, la liberté se rapporte à l'acte de produire, la propriété aux produits.
    Et puisque la valeur a sa raison d'être dans l'acte humain, on peut dire que la liberté implique et comprend la propriété.
    Il en est de même de l'oppression à l'égard de la spoliation.
    Liberté ! Voilà, en définitive, le principe harmonique.
    Oppression ! Voilà le principe dissonant ; la lutte de ces deux puissances remplit les annales du genre humain.
    Et comme l'oppression a pour but de réaliser une appropriation injuste, – comme elle se résout et se résume en spoliation, c'est la spoliation que je mettrai en scène.
    Notre tâche ne sera donc accomplie que lorsque nous aurons fait la complète monographie de la spoliation." (Frédéric Bastiat)

    Il revient aux défenseurs de la liberté de terminer cette tâche aujourd'hui.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/12/contestations-fiscales-et-harmonies-sociales.html

    Apostilles

    1) commandé par "Ouest France Dimanche"
    2) titre du recueil publié il y a 30 ans par les éditions Romillat disponible sur le site des Editions du Trident.
    3) réédités aux Belles Lettres. D'excellentes Œuvres choisies avaient été publiées aux PUF. A noter que les Editions Charles Coquelin préparent une édition future des œuvres complètes
    4) disponibles sur le site des Editions du Trident
  • Le dimanche sans soleil

    Le rapport Bailly enterre encore un peu plus le congé dominical

    « Travailler plus pour gagner plus » scandait Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007, excitant la convoitise de quelques-uns et la frustration de beaucoup.

    Deux ans plus tard, la loi du 10 août 2009 autorisait, par la grâce du préfet, les entreprises de commerce et de distribution installées dans les zones d’intérêt touristique ou à l’intérieur de périmètres d’usage de consommation, une ouverture sept jours sur sept. On jurait alors que le dimanche d’autrefois restait la règle, le travail dominical l’exception. Et on moquait les petits clercs qui osaient s’offusquer, oubliant un peu vite que la loi Lerolle du 13 juillet 1906 avait érigé en règle, dans un contexte clairement anticlérical, une relâche hebdomadaire fixée le dimanche, au nom du repos et de la famille.

    Quelque années ont passé depuis et l’alternance politique n’a pas altéré l’esprit de la loi libéralisant le travail dominical, tant s’en faut. Au nom de l’égalité, le pouvoir « socialiste » entend désormais étendre les zones et périmètres visés par la loi de 2009, afin que ceux qui en sont exclus ne puissent alléguer d’une inégalité de traitement. Lundi dernier, l’ancien directeur de La Poste, Jean-Paul Bailly, a donc remis ses conclusions au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, accompagné de suggestions qui, nous prévient-on déjà, en toucheraient une sans faire bouger l’autre. Le jour dominical resterait donc naturellement sanctuarisé, mais les dérogations restrictives aux effets parfois déloyaux devraient être assouplies. En un mot, une loi viendra remettre à plat le système et augmenter le quota d’autorisations annuelles d’ouvertures le dimanche, qui plus est au plus grand nombre. [...]

    Théophane Le Méné - La suite sur Causeur

  • Jurisprudence Frigide Barjot pour 5 adjoints de Delanoë ?

    5 adjoints du maire de Paris vivent dans des logements sociaux à Paris, où ils payent des loyers 2, voire 3 à 4 fois inférieurs au prix du marché. Une sixième adjointe habite de son côté un logement de fonction dans une école maternelle dont elle n’est plus directrice depuis 2002. Ces maires adjoints sont rémunérés environ 5 500 euros brut par mois. Certains d’entre eux ont des activités et donc des ressources complémentaires.

    Subiront-ils ce qu'a subi Frigide Barjot ? Une expulsion médiatisée ?

    Michel Janva

  • 84 impôts ont été votés en deux ans en France

    Avec les mesures décidées par Nicolas Sarkozy et François Hollande, le taux de prélèvements obligatoires a atteint 46,2% du PIB en 2013, contre 42% en 2009.
    L'information prend tout son sens à quelques semaines de la présentation du projet de loi de finances 2014. En trois ans, le taux de prélèvements obligatoires (impôts, taxes, cotisations sociales) est passé de 42% à 46,3% du Produit intérieur brut. En tout, 84 impôts ont été créés par Nicolas Sarkozy et François Hollande entre 2011 et 2013, note "Le Monde" (article payant) mardi 3 septembre.
    La faute à la gauche ? En 2011, le gouvernement Fillon a fait voter 10,8 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les entreprises, rappelle le quotidien, notamment via une annualisation des allègements de charges sociales, "l'exit tax" sur les assurances, la hausse des tarifs de la contribution au service public de l'électricité, et des suppressions ou réductions d'exonérations de cotisations employeurs.
    La précédente majorité a également perçu cette année-là 6,1 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les ménages, en premier lieu via la taxation des contrats d'assurance-vie, la hausse de la TVA sur les box internet-téléphone-télévision, et la taxe sur les contrats d'assurance maladie solidaires et responsables. Nicolas Sarkozy avait enfin décidé cette année une baisse d'impôts de 0,7 milliard d'euros, de telle sorte qu'au total, il y a eu 16,2 milliards d'euros de recettes supplémentaires en 2011 via ces nouvelles mesures.
    La majorité socialiste a pris le relais
    C'est moins qu'en 2012, année durant laquelle il y a eu 19,3 milliards d'euros de recettes supplémentaires grâce à de nouveaux prélèvements, dont 15,4 milliards imputables à Nicolas Sarkozy (10,7 milliards sur les ménages, 4,7 sur les entreprises), et 7,6 milliards à François Hollande (4 sur les ménages, 3,6 sur les entreprises). Il y a eu par ailleurs 3,7 milliards de baisses d'impôts décidées par Nicolas Sarkozy. Enfin en 2013, il y a eu 22,1 milliards d'euros de recettes supplémentaires, dont 1,6 grâce aux mesures décidées par Nicolas Sarkozy et 20,3 milliards via celles décidées par François Hollande.
    De quoi atteindre le "ras-le-bol fiscal" qu'évoque le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici ? Les entreprises ont contribué à hauteur de 21 milliards d'euros supplémentaires, les ménages à hauteur de 29 milliards, (sans tenir compte des mesures de baisses de prélèvements obligatoires (6,2 milliards en tout) ni du changement de rendement de certains impôts déjà existants). Au total, sur cette période, Nicolas Sarkozy est responsable pour près de 29 milliards d'euros de recettes et François Hollande pour près de 28 milliards.

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlyEuFuAyNtIjJNLa.shtml

  • Vieillissement : 2 tendances que les démographes n’ont pas vu venir et leurs 4 conséquences sociales

    « Cela a commencé ici en Angleterre, il y a environ 250 ans. On appelle cela la transition démographique, et cela correspond au passage entre des sociétés majoritairement jeunes à des sociétés majoritairement vieilles. Il a fallu 150 ans à l’Europe pour effectuer cette transition, mais maintenant, dans le Sud, les pays connaitront la même transition dans environ 25 ans », a expliqué le Dr. Sarah Harper , une gérontologue britannique qui a fondé l’Institut du Vieillissement de la population d’Oxford, au cours d’un récent débat organisé par le New York Times.

    D’après Harper, les démographes n’ont pas vu venir deux phénomènes qui ont changé la donne en matière de prévisions démographiques :

    ✔ Personne n’avait anticipé une chute aussi rapide et aussi brutale du taux de natalité en Europe mais aussi en Asie. La Corée du Sud, Singapour, l’Inde urbaine et la Malaisie ont maintenant des taux de fécondité inférieurs au seuil de renouvellement des générations de deux enfants par femme. D’une part c’est une bonne chose, car cela signifie que les prédictions apocalyptiques telles qu’une population mondiale de 24 milliards d’individus sur la planète ne se réaliseront pas, et que la population mondiale va se stabiliser à 10 ou 11 milliards d’individus.

    Mais cela signifie aussi que cette baisse de la fécondité est si rapide qu’elle peut avoir un effet domino sur notre économie.

    ✔ Personne n’avait vu non plus l’augmentation spectaculaire de notre espérance de vie. En 1850, la moitié de la population anglaise était morte à l’âge de 45 ans. Maintenant, la moitié de la population est encore vivante à 85 ans et nous pouvons extrapoler que bientôt, la moitié de la population sera encore vivante à 100 ans. « Ma fille est née en 1996 : il y a une bonne chance qu’elle connaisse le 22ème siècle», dit Harper.

    Quelles seront les conséquences pour nos sociétés ? Il y en a 4 principales :

    ✔ Le concept de l’héritage est remis en question. Que se passe-t-il en effet si l’on n’hérite plus de ses parents avant l’âge de 80 ans ?

    ✔ Notre vie professionnelle est appelée à changer. Sera-t-il encore possible à l’avenir de ne passer que quelques années à se former, une courte période à travailler, et plusieurs décennies à la retraite? Nous devrons changer la manière dont nous menons nos existences. « Mon père a pris sa retraite à l’âge de 54 ans. Il a maintenant 84 ans. Désormais, il a touché sa pension pendant plus longtemps qu’il n’a touché un salaire, et il en est très fier.

    Mais il n’est pas question que moi, ou mes sœurs, ou quiconque dans ma famille, ou la plupart d’entre vous, puissiez connaître ce type de pension ou être capable de prendre sa retraite à 54 ans », commente Harper.

    ✔ Le contrat entre les générations est mis sous pression. Dans la plupart des sociétés, la norme veut que l’on s’occupe de ses enfants, et que lorsque l’on devient vieux, ils s’occupent de nous.

    Mais nous nous dirigeons vers un monde où les personnes âgées qui ont eu moins d’enfants et vivent plus longtemps devront davantage s’assumer seules.

    ✔ Le quatrième défi est celui de la santé publique. Nous repoussons les limites de la mortalité, mais nous demeurons des mortels, et nous connaitrons tous la fin de vie. Les initiatives en matière de santé publique pour nous permettre de rester en bonne santé tout au long de notre vie seront de plus en plus nécessaires.

    « Je pense que nos sociétés finiront par s’adapter. Je ne crois pas que les économies vont s’effondrer, mais il se pourrait que cela aboutisse à plus d’inégalité dans nos sociétés », conclut Harper.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/336565-vieillissement-2-tendances-que-les-demographes-nont-pas-vu-venir-et-leurs-4-consequences-sociales#more-336565

  • Conférence: "Crise ou offensive du capital?" le 14/12/13 dans le Nord

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