"Les oubliés de nos campagnes", une exposition du Secours catholique (1) qui prend au ventre et qui montre la pauvreté et la précarité de Français que personne ne cite, sans doute peu porteurs de suffrages intéressants. Témoignages sonores ici (2). Une série de photos sur le site du Monde.
On peut y ajouter ces 6 millions de Français menacés par la malbouffe et par ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui l'insécurité alimentaire.
Le changement pour ces pauvres qui se cachent et ces miséreux dont le nombre ne cesse d'augmenter, ce n'est pas pour maintenant.
Et pourtant, le Saint-Père nous y invite :
"Dans ce cadre on comprend la demande de Jésus à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37), ce qui implique autant la coopération pour résoudre les causes structurelles de la pauvreté et promouvoir le développement intégral des pauvres, que les gestes simples et quotidiens de solidarité devant les misères très concrètes que nous rencontrons.
Le mot “solidarité” est un peu usé et, parfois, on l’interprète mal, mais il désigne beaucoup plus que quelques actes sporadiques de générosité. Il demande de créer une nouvelle mentalité qui pense en termes de communauté, de priorité de la vie de tous sur l’appropriation des biens par quelques-uns" (Pape François, Evangelii Gaudium ch 188).
http://www.lesalonbeige.blogs.com/
1) http://www.oubliesdenoscampagnes.org/
2) http://www.oubliesdenoscampagnes.org/
social - Page 483
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Car ce sont eux aussi, la France
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François Hollande brouille son message sur le recul du chômage
PARIS (Reuters) - François Hollande a réaffirmé jeudi sa volonté d’inverser la courbe du chômage mais instillé le doute sur la possibilité d’y parvenir comme annoncé avant la fin de l’année.
A quelques heures de la publication des chiffres du chômage pour le mois d’octobre, le président a tenu à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) un discours qui relance les interrogations sur la réponse du pouvoir au problème numéro un des Français.
"Ça sera une bataille, c’est une bataille que nous avons engagée, elle se fera mois par mois, elle s’est faite mois par mois, et nous devons y travailler sans cesse et ça prendra tout le temps qui est nécessaire, ce mois-ci comme les autres mois, mais ce qui compte c’est cette tendance que nous devons maintenant imposer, c’est que le chômage doit cesser d’augmenter", a-t-il déclaré lors d’une table ronde.
Un peu plus tard, le chef de l’Etat a rappelé son objectif d’inverser la courbe en rappelant la difficulté de la tâche.
"Nous allons y arriver à cette inversion de la courbe mais avant que ça rentre dans la perception de nos concitoyens, il conviendra de montrer à des hommes et des femmes que leur vie a changé", a-t-il dit.
Interrogé par des journalistes sur le maintien de la date de la fin de l’année pour modifier la tendance, le chef de l’Etat a toutefois répondu ultérieurement "oui".
"L’objectif de la courbe du chômage à la fin de l’année est maintenu, bien évidemment", a assuré son entourage.
"L’idée est d’être à l’horizontale à la fin de l’année ensuite d’avoir une pente descendante", a-t-on ajouté.
Interrogé sur ce thème dans la cour de Matignon, le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a mis en garde contre "une espèce de dramatisation sur la date, le calendrier".
"Il ne faut pas nous créer nous mêmes je ne sais quelle contrainte sur le jour, la semaine, le mois à partir duquel nous pourrons constater cette inversion de la courbe du chômage", a-t-il dit avant un entretien avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. "L’essentiel, c’est qu’elle ait lieu et que les Français puissent constater que nos efforts sont payants et que ces efforts amènent des résultats".
Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse - News Yahoo
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Francois-Hollande-brouille-son
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Cherbourg : Le « Made in France a l’accent roumain »
Pour honorer la commande de 30 bateaux au Mozambique, les CMN font appel à de la main-d’œuvre étrangère.Un contrat de 30 bateaux pour 200 millions d’euros. C’est l’aubaine qu’avait saluée le 5 septembre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, accompagné de Nicole Bricq (Commerce extérieur) et de Bernard Cazeneuve (Budget), en visite sur le chantier naval des Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) de Cherbourg, en difficulté depuis plusieurs mois.
Le triomphe du made in France et du made in Cherbourg a, depuis, vécu. Pour honorer la commande du Mozambique, soit 24 navires de pêche et 6 patrouilleurs militaires, les CMN viennent en effet de faire appel, dans le cadre de contrats de sous-traitance ou d’intérim, à de la main-d’œuvre étrangère, roumaine et lituanienne.
Une situation aussitôt dénoncée par les syndicats CGT et CFDT de l’entreprise. Aujourd’hui, après une vive polémique locale, ils se bornent à dénoncer « les dures règles liées à la concurrence qui amènent à cette stratégie de “dumping social” ».
Côté direction, la justification est portée sur le terrain économique. « La commande est à réaliser dans une enveloppe financière et des délais très serrés imposés par le client, assure Pierre Balmer, le président du chantier naval cherbourgeois. Pour les respecter, les CMN n’ont pas d’autres solutions que de recourir à des sociétés étrangères, dont les coûts de production sont très inférieurs aux coûts français. »Une situation sociale bien connue dans la région. Une procédure est toujours en cours devant le tribunal de Cherbourg à propos du chantier de l’EPR de Flamanville. « Le recours à ces détachements de salariés étrangers est exponentiel », souligne Renaud Dorchies, responsable du service contre le travail illégal à l’Urssaf de Basse-Normandie. Cela concerne des petits comme des grands chantiers. Nous faisons face à des montages très bien huilés. »
Et, pour honorer le contrat, outre le recours à de la main-d’œuvre étrangère, 16 chalutiers sur 24 seront finalement construits en Roumanie.
Pour mémoire, salaire minimum brut :
France: 1430 euros par mois.
Lituanie: 290 euros par mois.
Roumanie: 179 euros par mois.http://fortune.fdesouche.com/335765-cherbourg-le-made-france-laccent-roumain
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Logement : La bataille des classes moyennes [Archive]
Comment se loger à Paris? C’est le cauchemar des classes moyennes. Au fil des ans et de la spéculation immobilière, Paris est devenue l’une des capitales les plus chères au monde: plus de 8.500 euros le m² dans l’ancien, jusqu’à 21.000 euros dans certains arrondissements, comme à Saint-Germain-des-Prés.
Dans ces conditions, certains sont prêts à accepter n’importe quoi pour se loger: une cave aménagée dans un hôtel particulier du XVIe, une ancienne clinique réaménagée sommairement en logement ou encore une cohabitation forcée à quatre dans une chambre de bonne. Profitant de la pénurie, certains ont fait de la gestion de ce marché de l’immobilier de crise, un métier… Nous avons visité ces « logements » hors de prix. Nous avons pu rencontrer l’un de ces « profiteurs de crise ».
Pour éviter la fracture entre le Paris des riches et le Paris des pauvres, le maire Bertrand Delanoë a lancé une politique de mixité sociale: installer, dans des HLM au cœur des beaux quartiers, des familles à revenus modestes… Nous l’avons constaté en suivant l’une de ces familles: l’expérience n’est pas toujours facile.
Autre solution, brandie par la ministre du Logement, Cécile Duflot: les réquisitions d’immeubles vides. La mesure a déjà été appliquée en 1995 et 2001. Près de 20 ans après, nous avons retrouvé les immeubles réquisitionnés à l’époque et avons pu interroger leurs occupants.
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Les Sanofi chante la Salsa du pognon
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DUCROS/MORY: 5000 EMPLOIS MENACES 22/11/13
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Peut-on encore devenir riche ? L'édito de Myret Zaki
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Le surprenant succès des Jeunes UDC
L'acceptation de l'initiative des Jeunes UDC bernois en faveur d'un durcissement des conditions de naturalisation a surpris la droite et crée la consternation de la gauche.
Personne ne s'attendait à un tel résultat. Sa mise en oeuvre pourrait être problématique. Cette initiative, qui prive les délinquants et les bénéficiaires de l'aide sociale du droit de cité, a été acceptée dimanche par 55,8% des votants. Même l'arrondissement bilingue de Bienne, qui vote traditionnellement à gauche, a soutenu cette modification de la constitution cantonale.
Appel au rejet
A l'exception de l'UDC, tous les partis politiques ont appelé au rejet de cette initiative, mais sans pour autant se mobiliser. Le comité interpartis en faveur du non est resté discret durant la campagne.
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Olivier Delamarche : « Des pays comme la Grèce ne rembourseront pas »
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Qui se cache derrière le Jour de Colère ?
Réponse de Louis Dumont, interrogé par Nouvelles de France :
"Le Jour de Colère est une plate-forme logistique sur laquelle tout mouvement de contestation peut venir se greffer, pour peu qu’il se retrouve dans tout ou partie de notre manifeste. Elle a été mise en place et animée par des citoyens (qui sont pour la plupart aussi des contribuables), libres de toute attache politique et syndicale, excédés par la politique menée par ce gouvernement mais aussi héritée des précédents, conduisant à la ruine de notre pays, économique et morale. Même si certains membres du collectif ont fait leurs armes lors des grandes manifestations de l’année dernière, ils ont été rejoints par d’autres depuis. Les uns comme les autres ont pris acte du fait que les anciens clivages idéologiques étaient caducs. La coagulation prend forme : familles, contribuables, victimes de l’injusice et de l’insécurité… À l’exemple des Bretons, des ponts sont franchis et les barrières sautent. Patrons de PME et syndicalistes défilaient main dans la main pour sauvegarder leurs intérêts communs, à savoir leur emploi, et donc la capacité de vivre dignement du fruit de leur travail. L’équipe de « Hollande-Dégage » participe activement à la communication du Jour de Colère. Celle-ci a déjà prouvé son efficacité et sa force de frappe logistique et médiatique par la tournée des plages de la banderole aérienne « Hollande Démission » cet été. Celle-ci a d’ailleurs été revue récemment à Quimper, lors de la grande manifestation des Bonnets Rouges. La plateforme n’a pas de représentant ni de porte-parole officiel. Les mouvements qui la rejoignent n’ont pas d’étiquette et refusent toute récupération politique. L’heure n’est plus aux querelles byzantines, mais à une prise de conscience collective de l’impasse dans laquelle la France se trouve à cause des lâchetés successives des politiques de gauche comme de droite. Ce n’est que tous ensemble que nous pourrons redresser la situation par un changement de cap radical et faire évoluer ce système à bout de souffle, incarné par un régime en pleine décomposition."
Jour de Colère organise une manifestation nationale le 26 janvier à Paris.
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