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[JDC] Les futurs gavés refusent la notification
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Pourquoi Jour De Colère est un succès politique
Communiqué du Jour de Colère :
"Le Jour de Colère est un succès, et en premier lieu un succès politique, car il a posé publiquement la seule question qui intéresse aujourd’hui plus de 80% des Français, qui désapprouvent l’action de François Hollande à la tête de l’Etat. Cette question a aujourd’hui sa réponse : la mise en œuvre de l’article 68 de la constitution donne pouvoir au parlement, réuni en Haute Cour de justice, d’engager la procédure de destitution du Président de la République.
Cette disposition constitutionnelle soulève à la fois des espoirs et des interrogations. Espoirs pour le peuple, interrogations pour la représentation nationale. En effet, le dernier baromètre CEVIPOF du 13 janvier 2014 a révélé que 87% des français ne font plus confiance à leurs élus. Or la constitution prévoit que c’est à eux, députés et sénateurs, qu’est confiée la responsabilité de mettre en œuvre la procédure de destitution.
La France vit donc aujourd’hui une crise politique extrêmement grave, où les citoyens désavouent massivement à la fois le chef de l’Etat et la classe politique. Le Jour de Colère adresse son ultimatum à cette minorité, protégée et complice, de droite comme de gauche : soit elle respecte le peuple souverain et met en jeu, de ce fait, ses privilèges et ses avantages, soit elle refuse de l’écouter et creuse alors plus profondément le fossé qui la sépare des électeurs. Les élus seront-ils responsables ou autistes ?
Pour les aider à faire ce choix, Béatrice Bourges se tient depuis hier soir à proximité de l’Assemblée Nationale afin de leur expliquer la responsabilité qui pèse sur eux au nom du peuple français. Elle a a été rejointe aujourd’hui dans son jeûne par une autre militante du Jour de Colère, qui a décidé faire entendre ce message à ses côtés. Le sens de ce jeûne est d’obtenir de la représentation parlementaire qu’elle réponde à l’appel. Il suffit pour cela que des élus fassent preuve de responsabilité et abordent avec résolution la saisine que le peuple leur demande. Le Jour de Colère va lancer une pétition en ce sens.
Dans bien des pays, l’intervention des citoyens pour contrôler le travail des élus est une réalité. En 2003, le Gouverneur de Californie a été chassé de son poste par un vote sanction des californiens. Dix ans plus tard, le pouvoir socialiste semble préférer l’insurrection… en Ukraine. Le Ministre des Affaires Etrangères a apporté son soutien aux émeutiers de Kiev.
En fera-t-il autant pour les Français en colère ?
C’est précisément cette politique du « deux poids-deux mesures » que les français ne supportent plus : la taxation des PME, mais la gabegie de l’Etat, le racket fiscal des ménages, mais l’entretien des maîtresses présidentielles sur les fonds publics, les rafles policières pour délit d’opinion, mais l’impunité des délinquants…
Pour éviter que la situation ne s’aggrave, François Hollande doit partir."
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Arrestations en fin de manifestation et garde à vue : témoignage d'un journaliste
"Paris, 26 janvier : 250 personnes en garde à vue. Comment la police en est-elle venue à opérer des arrestations massives après une manifestation autorisée ? Enquête d'un journaliste qui a eu le tort d'oublier sa carte de presse...
« C'est une rafle ». L'officier de police qui marche dans le couloir du commissariat ne mâche pas ses mots. Il fait écho à plusieurs agents croisés avant lui, qui ne trouvaient d'autres termes pour désigner l'arrestation massive survenue hier, dans le 7ème arrondissement de Paris. Dimanche soir, près de deux-cents cinquante personnes ont été interpellées, fouillées puis placées en garde à vue pour une nuit ou plus, suite à la manifestation organisée par le collectif "Jour de colère". Pour combien de condamnations ? On ne le sait encore.
Dimanche, 17 h 30, à l'arrivée de la manifestation.
Les organisateurs n'ont pas fini de crier leurs revendications au micro que, au loin, des dizaines de cars de CRS sont prêts à intervenir. Toutes les issues menant à la place Vauban, où se trouvent l'estrade et la sono, sont bouclées. Pour y parvenir, on est obligé de palabrer devant un barrage de CRS. Sur scène, les intervenants égrènent leurs reproches et demandent la démission du gouvernement. Béatrice Bourges, du "Printemps français", annonce un « jeûne ». Une partie de la foule présente - quelques dizaines de milliers de personnes - commence à se disperser. La journée explosive qu'attendaient certains observateurs n'a pas eu lieu.
Très vite, quelques pétards éclatent. Un fumigène est allumé. Une trentaine d'ultras tentent d'enflammer la soirée [des témoignages faisant état d'agents provocateurs déguisés commencent à circuler sur le net - NDLR]. Mais la pluie tombe, il n'y a plus grande affluence et l'ambiance est à la discussion. Jets de gros pétards et (sans doute) de quelques bouteilles constitueront l'essentiel des échauffourées, qui dureront une grosse demi-heure. Les agitateurs, peu nombreux, sont concentrés sur un seul barrage de police. Quelques barrières mobiles sont déplacées. A cinquante mètres de là, un vendeur ambulant de sandwiches continue de faire tourner ses saucisses. Des sorties violentes d'agents en civil ramènent définitivement le calme.
L'étau impressionnant de CRS se referme sur ceux qui n'ont pu ou n'ont pas osé sortir de la place. « Pu..., c'est quoi ce guet-apens ?! », s'exclame un manifestant quand il découvre qu'il est encerclé. La soirée ne fait que commencer..." (suite).
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Du ras-le-bol populaire à la revanche des peuples
Vendredi, c’est un accueil sans chaleur que le pape François a réservé à François Hollande au Vatican. Comment pouvait-il en être autrement eu égard à l’activisme des socialistes et de leurs complices depuis 2012 ? La liste des griefs est longue : mariage et adoption pour les couples de même sexe, offensive des réseaux socialo-maçonniques en faveur de la PMA, de la recherche sur les embryons, de l’euthanasie, modification de la loi Veil sur l’IVG… Pour ne rien dire du silence des autorités sur les profanations d’églises et de l’impunité laissée aux Femen. Un Hollande pataud et mal à l’aise face au chef de l’église catholique, qui comme nous le notions en fin de semaine, a achevé de détruire le petit capital de sympathie qui était encore le sien avec son communiqué lapidaire, d’une sécheresse bien maladroite, annonçant la répudiation de Valérie Trierweiler qui en deviendrait presque sympathique…L’électorat féminin –mais pas que- appréciera. Des Français qui, plus largement, sont sans illusions sur l’annonce qui sera faite aujourd’hui par l’exécutif sur les chiffres du chômage, nouvelle occasion de tordre le cou à la réalité pour se livrer aux bidonnages habituels. Qui peut encore le (les) croire ?
Tromperies et menées nocives d’une gauche agressive dans tous les domaines que Marine Le Pen est venue dénoncer samedi lors de son intervention au colloque baptisé «L’universel déni des identités ». Celui-ci était organisé Maison de la Chimie à Paris par la petite formation affiliée au RBM, Souveraineté Indépendance et Libertés (SIEL) de Paul-Marie Coûteaux, en présence notamment de Béatrice Bourges, Alain de Benoist, Christian Vanneste, Renaud Camus, Olivier Dejouy , Henri de Lesquen, Wallerand de Saint Just, le professeur Gilles Lebreton, l’abbé de Tanoüarn….
Une image d’unité, au-delà de leurs sensibilités respectives, des opposants au socialisme et des défenseurs de nos identités , qui contrastait fortement avec celle d’une UMP tiraillée entre des aspirations contraires, en pleine guerre des chefs (et des sous-chefs), à l’occasion de son Conseil national qui se tenait le même jour dans la capitale.
Si le FN n’avait pas appelé officiellement à y participer, la manifestation de ce dimanche contre Hollande et sa politique, baptisée Jour de colère, était aussi le grand évènement politique de cette fin de semaine. Ce rassemblement hétéroclite de 17 000 personnes selon la police (chiffre à l’évidence très sous-estimé), 160 000 selon les organisateurs, a démontré par son hétérogénéité même, la profondeur et l’étendue du rejet du hollandisme.
Le temps exécrable n’a pas découragé militants d’extrême droite, manifestants néophytes, habitués des Manifs pour tous (en tour de chauffe en attendant la grand manifestation du 2 février) , soutiens de Dieudonné , bourgeois, ouvriers, patrons, mères de famille, jeunes (très nombreux) , chômeurs, ruraux, banlieusards, commerçants, artisans, opposants au fiscalisme confiscatoire et/ou à l’immigration , défenseurs de la liberté d’expression et/ou des valeurs catholiques …Bref, la France dans toute sa diversité était présente, pluralité qui n’est pas sans rappeler celle de l’électorat fronto-mariniste.
Electeurs nationaux, patriotes, souverainistes, défenseurs de nos libertés essentielles qui s’apprêtent à envoyer un grand coup de massue dans le mur de l’Etablissement si l’on en croit le dernier sondage Ifop/ JDD réalisé entre le 14 et le 17 janvier.
Confirmant l’enquête précédente publiée au mois d’octobre, le Front National devancerait les deux principales formations européistes avec 23% des suffrages, contre 21% pour l’UMP et 18% pour le PS. En quatrième position, l’alliance des partis bruxellois centristes, UDI et Modem, totaliserait 11 % des voix, les altermondialistes d’Europe Ecologie Les Verts 7 %, les altermondialistes eurosceptiques ( ?) du Front de Gauche recueillerait 9 % des intentions de vote, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) 2 %.
Si ce résultat se confirmait en juin dans les urnes, malgré la propagande européiste éhontée des démagogues de la caste politico-médiatique, il s’agirait bien, affirme Bruno Gollnisch, d’un véritable tsunami à l’échelle européenne. La dictature même des cénacles bruxellois, sans légitimité démocratique, en serait forcément ébranlée, signant le sursaut, la revanche des peuples européens bien décidés à secouer leur joug.
Car d’autres enquêtes d’opinion soulignent que les listes dites eurosceptiques ont le vent en poupe chez nos cousins européens. « En Allemagne rapporte l’Afp, le plus grand pays de l’UE qui enverra 96 députés européens, les Eurosceptiques d’Alternative für Deutschland (AfD) pourraient réaliser un bon score. Les sondages leur accordent 7 à 8 % des intentions de vote, soit deux à trois points de plus que leurs 4,8 % réalisés en septembre lors des élections au Bundestag ».
«Aux Pays-Bas, le parti eurosceptique Parti de la Liberté (PVV) est donné par le dernier sondage à 17 % des voix, tandis que les eurosceptiques de gauche du Parti Socialiste obtiendraient 11 % des voix ». En Italie, le mouvement eurosceptique (de Beppe Grillo) Mouvement 5 Etoiles, est donné à 22 % des intentions de vote. En Grèce les anti-bruxellois d’extrême gauche (Syriza) et d’extrême droite (Aube Dorée), totaliseraient un tiers des suffrages (respectivement 22% et 10% des intentions de vote).
Au Royaume-Uni, le dernier sondage crédite le parti anti-bruxellois UKIP de 26 % des intentions de vote, derrière le Labour mais devant les Conservateurs, eux aussi gagnés par l’euroscepticisme. Le gardien du dogme Jean-Marie Colombani, ex directeur général du Monde, s’effraye ce lundi dans son éditorial du quotidien gratuit Direct Matin de la contagion anti-bruxelloise qui gagne les élites britanniques. Il garde cependant un motif d’espoir : «le gouvernement américain a fait sèchement savoir (au premier ministre David Cameron, NDLR) qu’il souhaitait que la Grande-Bretagne reste dans l’Union (européenne) » écrit-il.
Evidemment si Washington, déjà favorable à l’adhésion de la Turquie dans l’UE, l’exige…
http://gollnisch.com/2014/01/27/du-ras-le-bol-populaire-la-revanche-des-peuples/
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Les usines françaises malades du sous-investissement
Ça crisse. Ça chuinte. Ça cliquette… A Fromelennes, un petit village des Ardennes, l’usine de cuivre va pouvoir continuer à résonner du bruit des machines. Au moins pour un an. Il s’en est fallu de peu. Depuis des mois, le site et ses 350 salariés étaient menacés. Mis à mal par la crise, l’italien KME, propriétaire des lieux, avait décidé de fermer une des unités-clés de Fromelennes, la fonderie. Une installation ancienne, déficitaire et un peu trop souvent en panne. « Ce n’est pas là que KME a investi, c’est clair », explique un salarié. Or, sans fonderie, le personnel ne donnait pas cher des ateliers de transformation. Cela aurait signé la fin d’un site historique, ex-Pechiney, où l’on travaille le cuivre depuis 1817.
Mais le 15 janvier, bonne surprise : la procédure de fermeture est annulée. « Ce n’est pas un miracle, commente Rachid Belkebir, le représentant de l’intersyndicale CFDT-CGT. Après l’annonce de la fermeture, on a réorganisé le travail, traqué les économies possibles, et amélioré la productivité de 30 % en six mois ! Cela a amené la direction à revoir ses plans ». D’autant que le personnel s’est engagé à gagner de nouveau 5 % en productivité cette année. Fromelennes est – provisoirement – sauvé.
Ça craque. Ça crisse. Ça coince… Fromelennes résume les dangers qui guettent de plus en plus d’usines françaises. Des sites souvent anciens, mal organisés, sous-utilisés, peu rentables. Les premiers menacés en cas de difficultés. Pour le dire en un mot, vétustes.
L’HÉRITAGE DES « TRENTE GLORIEUSES »
Ce mot, Christophe de Margerie, le PDG de Total, a été l’un des premiers à oser l’employer. Le système industriel français est « globalement vétuste », c’est « une évidence » qu’il faut « accepter d’entendre », affirme-t-il au détour d’un entretien aux Echos, le 28 août 2013. Venant du premier industriel de France, ce diagnostic-choc prend un relief particulier.
A l’époque, le patron de Total prépare le terrain pour son propre groupe : quelques jours plus tard, il annonce son intention de fermer à terme la principale unité du complexe chimique de Carling, en Moselle. Un site assez représentatif, lui aussi, de l’outil industriel français. Créé dans les années 1950 pour exploiter le charbon lorrain, il est relativement petit, éloigné des ports et des raffineries. Dans ce contexte, Total a préféré depuis des années investir ailleurs, sur des sites géants à Anvers (Belgique) ou Jubail (Arabie saoudite). Jusqu’au jour où la question du maintien de Carling s’est posée.
Mais le constat dépasse Total. La France compte certes des usines dernier cri, comme celle que le fabricant de tracteurs Massey Ferguson a inaugurée à Beauvais (Oise) en novembre 2013. Mais l’essentiel des sites date soit d’avant-guerre, soit des années de forte croissance, entre 1945 et 1975. « C’était aussi une époque où la France acceptait encore de construire des usines, sans que le moindre projet soit l’objet de recours », note le consultant Denis Florin, de Lavoisier Conseil.
Depuis ces « trente glorieuses », peu d’unités totalement neuves sont sorties de terre. Quant aux équipements, eux aussi accusent souvent un certain retard. Un exemple ? Kem One. Sur les quatre usines de chlore de l’ancienne filiale d’Arkema, « une seule peut être considérée comme moderne », soulignaient en 2013 les experts de Bercy. « Deux sont fortement consommatrices d’énergie, et une est condamnée à horizon 2020 pour des raisons d’environnement ». Un gros chantier en vue pour les repreneurs qui se sont lancés dans l’aventure…
LA FRANCE EN QUEUE DE PELOTON DANS L’UE
« On paie vingt ans de sous-investissement », résume Robin Rivaton, auteur de plusieurs notes sur l’industrie pour le think tank libéral Fondapol. « Les marges des petites entreprises ont tant baissé qu’elles ont rogné sur toutes leurs dépenses, et les groupes mondiaux ont investi plutôt ailleurs, notamment dans les pays émergents », renchérit un industriel français. Confessant, sous le sceau de l’anonymat : « Moi aussi, j’ai sous-investi ».
Selon la Banque européenne d’investissement, la France est, avec l’Irlande, le pays d’Europe qui, en proportion, a consacré le moins d’argent à son outil industriel entre 1995 et 2002. De l’ordre de 5 % du produit intérieur brut (PIB), contre plus de 8 % en Belgique et en Italie.
« Oui, les marges écrabouillées se sont traduites par un vieillissement des installations et une perte de compétitivité, confirme Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif. Les années Sarkozy ont été un désastre sur ce plan ».
L’exemple des robots est particulièrement parlant. En 2013, la France ne comptait que 33.000 robots industriels dans ses usines, contre 58.600 en Italie et… 165.800 en Allemagne, le pays de la mécanique, selon l’International Federation of Robotics. Un écart de 1 à 5 entre les deux rives du Rhin. « Et cet écart avec nos concurrents européens s’accroît », souligne M. Rivaton : seuls 2.900 robots ont été installés en France en 2013, quand l’Allemagne en ajoutait six fois plus. Dans le même temps, la Grande-Bretagne, longtemps à la traîne, se met elle aussi à s’équiper.
En France, aucun signe de redressement n’est en vue. Après une remontée en 2010 et 2011, les commandes de machines-outils et autres équipements de production sont reparties à la baisse depuis la mi-2012. Elles ont chuté de 25 % en 2013, estime le Syndicat des entreprises de technologies de production (Symop). Au même moment, les commandes des industriels japonais sont, elles, à leur plus haut niveau depuis cinq ans.
Faute d’investir, les sociétés françaises font de plus en plus durer leurs machines. Selon l’Insee, le nombre d’entreprises ne déclassant aucun équipement dans l’année est ainsi passé de 18 % sur la période 1991-1996 à 33 % en 2013.
Chez les fabricants de papier, par exemple, les machines ont en moyenne plus de vingt ans d’âge, contre une quinzaine d’années en Allemagne. Dans certains secteurs peu rentables et mal aimés comme la forge ou la fonderie, « on trouve encore du matériel qui date de la sortie de la guerre », constate M. Rivaton.
« Quand on est sollicités pour acheter des entreprises, on est souvent effrayés par l’état des usines », reconnaît un patron de la mécanique.
Le phénomène dépasse l’industrie lourde. Certains pans de l’agroalimentaire, comme les exploitations porcines, souffrent aussi d’un retard d’investissement. Les services ne sont pas épargnés. La Redoute, par exemple, doit une partie de ses difficultés à un empilement obsolète de systèmes informatiques et à une plate-forme logistique jugée préhistorique par certains salariés.
Car ce sous-investissement, qui se double souvent d’une organisation loin d’être optimale, est lourd de conséquences. Au-delà des problèmes de rentabilité, un outil peu performant empêche de monter en gamme et de s’adapter aux demandes de plus en plus mouvantes des clients. « Les donneurs d’ordre ont de plus en plus besoin de petites séries, relève M. Rivaton. Certaines usines sont bien en peine pour y répondre » Comme Caddie à Drusenheim, un site conçu pour fabriquer 10.000 ou 15.000 chariots à la suite. Or, à présent, les commandes dépassent rarement quelques centaines d’unités.
PENDANT CE TEMPS, LES ALLEMANDS…
A quoi ressemble un site ancien ? Pas forcément à du Zola. Prenez le stockage pétrolier de Coignières, dans les Yvelines. Treize énormes bacs appartenant à la société Raffinerie du Midi permettent d’approvisionner la région parisienne en essence, gazole, etc. Tous ont été construits la même année, en 1970. Tous ont donc quarante-quatre ans, âge vénérable pour une installation industrielle.
« Pourtant, le dépôt est en parfait état, et il peut encore fonctionner sans problème des dizaines d’années ! », assure le chef d’établissement, Philippe Pégouet, en faisant le tour du propriétaire.
Tous les dix ans, chaque bac fait l’objet d’une inspection approfondie. Vidé, dégazé, nettoyé, il est contrôlé en détail, avec une radioscopie des soudures pour en mesurer la corrosion. « Vous voyez le bac 13 ? On vient de l’arrêter pendant quatre mois, et on a effectué les travaux nécessaires ». Il est reparti pour dix ans. En quelques années, toutes les cuvettes de rétention ont aussi été refaites, pour les doter d’un fond en béton.
Un stockage irréprochable, donc. Mais Marc Richomme, l’un des dirigeants de la société, l’admet : « Aujourd’hui, si on devait reconstruire cette installation, on utiliserait une technologie plus récente, celle de la double enveloppe ». Une couche de béton s’ajouterait au bac en acier. Une sécurité supplémentaire en cas de problème. « Cette technologie de la double enveloppe est déjà assez employée en Allemagne, où des bacs ont été construits plus récemment… » Le même raisonnement pourrait être tenu pour les centrales nucléaires, dont EDF veut pousser l’exploitation bien au-delà de quarante ans.
DES ACCIDENTS DE PLUS EN PLUS FRÉQUENTS
Dans certains cas, toutefois, ce vieillissement du parc industriel tricolore pose des questions de sécurité. Ces dernières années, une série de trois accidents a provoqué un électrochoc au sein des pouvoirs publics. En 2007, un bac s’est ouvert dans un dépôt pétrolier, polluant les berges de la Garonne sur près de 40 kilomètres. En 2008, la fuite de canalisations à Donges (Loire-Atlantique) a nécessité trois mois de travail pour nettoyer les berges de la Loire et les côtes atlantiques. L’année suivante, la rupture d’une canalisation a souillé plusieurs hectares du parc régional de la Crau.
Le gouvernement a alors engagé un « plan vieillissement ». Au menu, mobilisation des industriels et multiplication des inspections sur site. Environ 300 par an. « Ce sujet va rester une priorité de nos services de contrôle au moins jusqu’en 2017 », annonce Patricia Blanc, la directrice générale de la prévention des risques au ministère de l’écologie.
Le lancement de ce plan n’a pas empêché de nouveaux accidents. Comme la fuite très spectaculaire d’une cuve de « liqueur noire » dans l’usine de pâte à papier de Smurfit-Kappa au fond du bassin d’Arcachon, en juillet 2012. « Globalement, les incidents et accidents liés au vieillissement des installations sont de plus en plus fréquents », reconnaît-on au ministère, avec une certaine inquiétude.
Car un autre effet de l’ancienneté des usines, c’est que les populations s’en rapprochent. « Un lotissement est à 260 mètres des usines de phosgène de Pont de Claix, dans l’Isère », s’alarme Jacky Bonnemains, de l’association Robin des bois. En croisant les doigts…
http://fortune.fdesouche.com/326534-les-usines-francaises-malades-du-sous-investissement#more-326534
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Béatrice Bourges en grève de la faim
Le rassemblement du collectif "Jour de colère" a réuni 17.000 personnes selon la police, 160.000 personnes selon les organisateurs, sous une pluie battante aux cris de "Hollande démission". Des incidents entre quelques manifestants et les forces de l’ordre ont émaillé cette manifestation.
Rassemblés à l’appel du collectif "Jour de colère", plusieurs milliers d’identitaires, de membres du "Printemps français", de Civitas, des partisans de la Manif pour Tous et des soutiens de l’humoriste controversé Dieudonné ont manifesté à Paris, sous une pluie battante, aux cris de "Hollande démission".
Des incidents entre quelques manifestants et les forces de l’ordre ont par ailleurs émaillé cette manifestation au cours de laquelle 17.000 personnes selon la police, 160.000 selon les organisateurs, sont venues réclamer le départ de François Hollande. Au moins 150 personnes ont été interpellées dimanche soir au cours de la dispersion de la manifestation.
"Ça va péter, ça va péter" [...]
La suite sur TF1
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Beatrice-Bourges-en-greve-de-la
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Paris: des heurts à la fin de la manifestation anti-Hollande
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« Jour de colère » : grand succès de la manifestation anti-Hollande !
Une foule considérable a défilé ce dimanche, pour la manifestation intitulée « Jour de Colère », dans une ambiance déterminée et enjouée, en dépit d’un temps très hostile et d’un parcours fort long.
Le cortège global, en accéléré :
La police, et certains « merdias », ont annoncé le chiffre aberrant de 17 000 participants, mais l’on peut au moins tabler sur 50 000 manifestants (les organisateurs parlent de 120 000 à 160 000 personnes).
Cette manifestation s’est traduite par un cortège particulièrement hétéroclite, composé de groupes nombreux aux thématiques variées : défenseurs de la famille, de la souveraineté et de l’identité nationale, de la liberté d’expression (avec une foule bigarrée de « dieudonnistes »), entrepreneurs et rackettés fiscaux, etc.
Un message pertinent, du mouvement Renouveau français :
Un grand succès donc, pour cette manifestation organisée hors des grands circuits politiques, et sans le soutien d’un quelconque parti politique.
A l’arrivée, des discours se sont succédés : souvent bons en dépit de quelques dérapages républicains, ils traduisaient les différentes raisons pour lesquelles le peuple est légitimement mécontent – voire furieux – du comportement de François Hollande, et exige la démission de cet individu calamiteux.
Quelques video-clips hilarants furent diffusés entre les discours : nous espérons vous les proposer ici bientôt.
En dépit de la relative radicalité du ton, une partie non négligeable des manifestants, très motivés, a été un peu déçue de la conclusion : les organisateurs annonçant solennellement recourir à … l’Assemblée nationale pour obtenir la destitution d’Hollande…
Et Béatrice Bourges, l’un des meneurs de cette mobilisation, d’annoncer pour sa part débuter une grève de la faim (elle logera dans une tente sur le Champ de Mars près du « Mur de la paix », où l’on peut aller lui témoigner son soutien) jusqu’à ce que la procédure parlementaire soit engagée.Bref, pas d’opération spectaculaire ce dimanche soir.
Après la fin de la manifestation, des heurts ont éclaté entre quelques centaines de manifestants et la police de Valls, celle-ci usant rapidement d’une violence inadmissible, comme les opposants au gouvernement (contrairement aux racailles) y ont de plus en souvent droit. Ces affrontements ont duré quelques heures et se sont traduits par près de 150 arrestations (!) et quelques blessés de part et d’autre :Plus tard dans la soirée, quelques dizaines de jeunes nationalistes ont bloqué le Carrefour Odéon, incendiant des pneus avant d’être, au bout d’un long moment, délogés par la police (quelques arrestations).
Ce « Jour de Colère » marque une étape intéressante dans l’opposition à Hollande et à son gouvernement d’idéologues fanatiques.
Regroupant des mécontents d’horizons variés, bien organisés, avec des discours moins « nunuches » que ceux des « Manifs pour tous », il témoigne que la résistance se porte bien : nombre et détermination.
On est encore loin de l’Ukraine et il en faudra plus, en termes de colère, pour se débarrasser de l’immonde clique au pouvoir.
Mais l’espoir grandit.PS : des militantes gouvernementales antichrétiennes Femen sont venues s’en prendre à la manifestation, à son début, mais ont été rapidement embarquées par la police, qui voulait surtout leur éviter de passer un très sale quart d’heure (video ci-dessous).
Quelques dizaines « d’antifas », violents extrémistes de gauche au service du Système, ont regretté d’être venus provoquer (casqués et armés) d’un peu trop près les manifestants. -
Jour de Colère - 160 000 manifestants !
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Des milliers de Français en colère demandent la destitution de Hollande
17 000 manifestants selon la police (soit plus que les chiffres annoncés lors de la Marche pour la vie) 120 000 selon les organisateurs, des milliers de manifestants ont défilé de la place de la Bastille à la place Vauban cet après-midi, dans un assemblage hétéroclite. Des catholiques de Civitas et d'ailleurs, aux bonnets rouges, en passant par les soutiens de Dieudonné, aux Enfants des terreaux, aux organisation régionalistes, ces Français étaient tous en colère avec un seul point commun : Hollande démission !
Pas de char, pas de ballon, pas d'organisation structurée : les manifestants marchaient derrière l'une des 8 banderoles exprimant leur colère face aux délirs du gouvernement : familles en colère, catholiques en colères (présence du père Argouar'c de Riaumont et de quelques prêtres), salariés en colère etc. Chaque cortège était libre de ses slogans, donnant lieu à un mélange de revendications, pas toujours politiquement correctes, mais qui avaient l'avantage de laisser les participants libres de manifester leur colère.
Les Hommens ont fait une entrée remarquée :
A l'issue, place Vauban, après les dicours, François Billot de Lochner a demandé au Parlement de prononcer la destitution de François Hollande. Puis Béatrice Bourges a annoncé « jeûne complet » jusqu’à l’ouverture de la procédure de destitution du Président.
Communiqué du Jour de Colère :
"C’est une foule considérable de 160.000 français en colère qui a défilé cet après-midi à Paris. Partis de la Place de la Bastille à 14h, le cortège s’étalait plus de 2, 5 Km à 15h15, heure à laquelle les derniers manifestants ont quitté la Bastille. Outre les provocations de la milice socialiste « Antifa » sur le pont d’Austerlitz et celle des Femens Boulevard Saint Marcel, les manifestants du Jour de Colère ont aussi dû supporter des violences policières dès le début de l’après-midi. Gaz lacrymogènes et tirs de flash-ball ont été utilisés contre des manifestants pacifiques et un passant de 70 ans a été jeté au sol sans raison par des policiers. Place Vauban, ils étaient attendus par des canons à eau et des pelleteuses blindées.
Manuel Valls a déployé des moyens dignes de l’Ukraine, en attendant peut-être utiliser ceux employés à Damas. Sans s’arrêter ces provocations, les manifestants ont délivré leurs messages de manière résolue et non-violente. La colère fiscale, le ras-le-bol du chômage ou des entraves que subissent les artisans, les commerçants et les paysans ont été les premiers slogans du Jour de Colère. Le cortège massé derrière la banderole « Liberté d’expression » était un des plus importants. Il a rapidement entrainé la totalité des manifestants à reprendre ses slogans : « François, casse-toi ! » ou « Hollande, dictateur ! », soutenus par le chant de la Marseillaise. C’est donc un mouvement de colère inédit qui a explosé aujourd’hui et qui n’arrêtera plus de se répandre. Il ne reste qu’une issue à cette crise : les parlementaires doivent immédiatement prendre les responsabilités que la constitution de la Vème République leur confie. Selon l’article 68 de la constitution, il appartient aux élus des deux assemblés de se constituer, par un vote, en Haute Cour de justice, afin d’engager la procédure de destitution du Président de la République pour « manquement grave » à l’exercice de ses fonctions. La ruine à laquelle il a conduit la France, alors qu’il ne se préoccupe lui-même que de ses turpitudes privées, ne lui permet plus de se parer du titre de Président de la République. Le Jour de Colère exige solennellement des députés et des sénateurs qu’ils engagent cette procédure de destitution immédiatement. Le peuple, souverain de notre démocratie, leur adresse cet ultimatum et saura le leur rappeler dans les semaines qui viennent.