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social - Page 481

  • Chronique de la France rebelle

    Cliniques, chirurgiens, généralistes, dentistes, kinés, opticiens... 15 groupements ont rejoint le "collectif de mars", qui a promis des "actions dures" partout en France à partir du 17 mars, avant les municipales, pour lutter contre l'"étatisation" du système de santé. Jérôme Marty, président de l'Union française pour une médecine libre (UFML, ex-médecins "pigeons") a répété :

    "Nous ne pouvons plus accepter", "nous ne laisserons pas faire".

    "Les professionnels de santé avec les opticiens (...) nous allons nous battre pour empêcher que la France lâche un système qui faisait d'elle le meilleur système du monde. Aujourd'hui ce système est en train d'être massacré. Nous ne laisserons pas faire".

    M. Marty a résumé le moteur du collectif : défendre "la liberté de choix pour le patient et la liberté d'action pour le médecin". La première ligne de leur manifeste évoque une union "face à l'étatisation annoncée du système sanitaire français". Parmi les griefs, le souhait du gouvernement de généraliser le tiers payant chez les médecins, à l'image des pharmacies. Le collectif y voit un "assujettissement des professionnels de santé" aux financeurs, assurance maladie et complémentaires.

    Michel Janva

  • Le parti socialiste contre les salariés

    Le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault veut une nouvelle fois s’attaquer aux salariés. Le rapport remis au premier ministre par l’ancien patron de La Poste Jean-Paul Bailly ce 2 décembre 2013, vise à élargir encore un peu plus le travail le dimanche. Et pourtant, comme le note le rapport, ce sont déjà 6,5 millions de salariés qui travaillent le dimanche.

    Les arguments sont toujours les mêmes : apporter plus de souplesse pour mieux payer les salariés et favoriser l’économie. Deux arguments entièrement faux pour les raisons suivantes :

    -         on sait que si les salariés travaillant le dimanche sont dans un premier temps un peu mieux payés, très vite, une telle disposition disparaît et le travail le dimanche devient même, dans beaucoup de cas, une contrainte et une obligation sous peine, soit de ne pas être embauché, soit même d’être licencié.

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  • Simplifier la fiscalité

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "La dernière lubie de « notre » gouvernement est donc, tout simplement, une « remise à plat de la fiscalité ». [...]

    Mais, après tout, profitons de l’occasion qui nous est ainsi offerte pour poser les principes d’une réelle remise à plat de la fiscalité – en espérant que 2017 nous offre la possibilité de chasser le pouvoir socialiste et d’appliquer une vraie réforme fiscale. Selon moi, une réforme fiscale doit reposer sur deux principes clairs pour être légitime. Tout d’abord, elle doit être simple. Ensuite, elle doit être au service de l’intérêt général. Aujourd’hui, la fiscalité est au service du clientélisme et d’une complexité terrifiante. Pour la simplicité, il est clair qu’il serait bon d’en finir avec les « niches fiscales ». Mais, pour que cela soit défendable, il faut aussi en finir avec l’État qui s’occupe de tout – qui s’intéresse pêle-mêle à la politique du logement, à la vie associative ou à l’emploi à domicile. Cet impôt simple et léger existe : c’est ce que les Américains appellent la flat tax, un impôt proportionnel sur le revenu, qui a été expérimenté avec succès dans nombre de pays. J’entends d’ici le choeur des pleureuses nous dire qu’un impôt proportionnel serait une catastrophe sociale. À cela, je réponds que la progressivité est une invention récente ; qu’elle a des conséquences désastreuses sur l’investissement et l’esprit d’entreprise (car, enfin, on peut le regretter, mais ce sont toujours les « riches » qui investissent !) ; et qu’en plus, elle est fondamentalement injuste. En outre, ce n’est pas parce que nous aurions une flat tax que nous laisserions mourir de faim les malheureux. Simplement, nous ne multiplierions plus les allocations – qui font souvent qu’il est plus intéressant d’être assisté que de travailler et qui représentent des gaspillages prodigieux. Il suffirait de prévoir que cette flat tax soit doublée d’un impôt négatif (c’est-à-dire que toute personne percevant moins de telle somme par mois, au lieu de payer un impôt, recevrait une somme du fisc). Cela nous éviterait de jeter l’argent de la « redistribution » dans le tonneau des Danaïdes. [...]

    À côté de cette flat tax, il faudrait natuellement un impôt sur la consommation, qui existe déjà : c’est l’actuelle TVA. Mais il conviendrait d’en augmenter le taux de quelques points pour supprimer l’ensemble des charges sociales dont meurent nos entreprises. Et je crois que l’on pourrait sans crainte supprimer tous les autres impôts, plus archaïques les uns que les autres."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Jacques Sapir : « Les Français s’attendent à une explosion sociale »

  • Faut-il défendre le modèle agricole breton ?

    L’agriculture en France, qu’elle soit bretonne ou d’autres régions, est organisée sur un modèle hérité de l’après seconde guerre mondiale. Plusieurs années encore après la fin de la guerre, les français utilisaient des tickets de rationnement pour se procurer des denrées alimentaires de base.

    L’Etat a donc développé une politique productiviste, qui avait pour seul but de répondre à ce problème de pénurie alimentaire. Force est de constater que la politique mise en place a permis de relever ce défi, et ceci grâce à une très importante mobilisation du monde rural et agricole lui-même : le mouvement coopératif s’est développé à vive allure, les animateurs ruraux se sont multipliés, portés par les syndicats ou par des mouvements comme la JAC (Jeunesse Agricole Catholique). Ils vulgarisaient l’intensification de la production basée en augmentant la mécanisation, l’utilisation de semences et d’engrais plus performants, d’herbicides et de pesticides pour diminuer les temps de travail.

    Bien que les défis du pays aujourd’hui n’aient plus rien à voir avec les défis de la France au sortir de la guerre, les grandes lignes de notre système de production sont restées les mêmes : les différents gouvernements – ou est-ce le régime lui-même ? – ont montré leur incapacité à s’adapter au réel. Aujourd’hui, il n’y a plus de sous-production alimentaire en France mais il y a pénurie d’emplois, désastres environnementaux, désertification du monde rural, pertes de biodiversité, famines dans les pays du Sud, malbouffe et problèmes de santé publique dans notre pays. Mais l’agriculture reste productiviste. Le syndicat agricole dominant s’est accaparé la question du modèle agricole et pourtant : le choix du type d’agriculture impacte toutes ces questions ! De nombreux autres acteurs devraient être impliqués dans les débats sur le modèle agricole.

    En faisant le choix de la spécialisation régionale (cochons en Bretagne, blé en Beauce, soja au Brésil) voire nationale (avec le quasi abandon en France de la culture des oléo-protéagineux), la stratégie productiviste mise en œuvre visait un rationalisme tayloriste. Mais la réalité naturelle, biologique, a été oubliée : la monoculture, quasi sans rotation, n’est pas possible durablement si l’on vise des rendements élevés. L’ajout toujours plus fort d’engrais chimiques peut un temps les faire croitre, la sélection et les bricolages génétiques peuvent également concourir à les augmenter, il vient un moment où l’on doit incorporer des gènes de bactérie à une plante (OGM) pour tenter de les maintenir : mais aujourd’hui, malgré tout, les rendements des céréales baissent en France. Nous avons consommé le capital productif de nos sols, laissant à nos enfants des substrats pollués et inertes là où nous avons reçu des terres que les générations précédentes avaient préservé, en y rapportant le fumier de leurs étables, en y alternant les cultures.

    Le développement de l’économie libérale a contribué à enfermer les producteurs dans un modèle dont ils sont devenus prisonniers. Les producteurs peuvent ils faire des choix techniques librement quand ils sont surendettés pour acheter un tracteur toujours plus gros, pour faire baisser toujours plus de charges de main d’œuvre ? Les entreprises de l’amont et de l’aval, dans l’économie mondialisée, n’ont cessé de se concentrer : quelle est la marge de manœuvre d’un producteur qui n’a quasiment plus le choix dans l’achat de ses intrants (5 entreprises tiennent le marché mondial des semences) ni le choix du débouché ? Le producteur se trouve étranglé et le système de la PAC (Politique Agricole Commune) qui consomme environ 1/3 du budget de l’Union Européenne vient maintenir artificiellement en activité les producteurs pour assurer la production alimentaire. Les producteurs sont donc d’une certaine façon les blanchisseurs d’un système mafieux transformant l’impôt des européens en recettes pour les multinationales de l’amont et de l’aval de l’agriculture. Les fournisseurs peuvent augmenter leurs prix, les clients peuvent baisser les leurs, ils prennent de plus en plus du fruit du travail du producteur sous perfusion de l’Europe. Autre "dommage collatéral" : le système produit des excédents alimentaires, qui loin de nourrir les pauvres comme le voudrait l’idéologie de la mondialisation, vient les appauvrir (jusqu’à faire mourir de faim un certain nombre d’entre eux). Le paysan sénégalais ne peut pas être compétitif face au lait en poudre qui inonde son marché ; lait produit grâce à des subventions. Le paysan comorien ne peut pas développer son élevage de poulets quand des bas morceaux de volailles arrivent surgelés de Bretagne, les productions ayant été subventionnées de multiples façons.

    Pourtant, un autre modèle d’agriculture est possible et connu. Beaucoup d’innovations sont testées depuis 20 ans, notamment autour des agricultures biologiques, pour développer une agriculture qui répondrait au défi de l’emploi, de la qualité de l’environnement que nous laisserons à nos enfants, à la transmission de la biodiversité que nous avons reçue en héritage, de la quantité produite bien sûr, de la santé de tous, ... Les financements conséquents de l’Union Européenne à l’agriculture pourraient être une opportunité pour diversifier les modèles de production, en donnant plus de place aux modèles agricoles au service de la vie des territoires. Mais tant que la force des lobbys (notamment semenciers, agro et agri-industriels) fera toujours plus les politiques que les acteurs des territoires, le ministre de l’agriculture aura beau parler d’agro-écologie à tout bout de conférence de presse, rien ne changera, surtout si les paysans eux-mêmes, au bout du rouleau, se laissent gagner par le syndrome de Stockholm.

    Michel Collin, ingénieur agricole -L’AF 2874

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Faut-il-defendre-le-modele

  • chômage: Explosion des radiations administratives

    Vrais chiffres chômage octobre 2013, 55900 chômeurs en + malgré 285900 radiés

    Explosion des radiations administratives ( les punis ) : + 25.8% en 1 mois, + 34,5% en 1 an.

    Des petits kapos se sont bien lâchés, c’est pas bien grave si quelques suicides de + au passage, ou si un jour un agent se fera probablement buter, les médias diront que la personne était dérangée psychologiquement ces derniers temps.

    111 020 offres d’emplois (majoritairement précaires) pour environ 9 500 000 chômeurs et travailleurs précaires et intermittents, y compris les invisibles (détails en bas de page)

    Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indémnité de Pole emploi.

    Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour “reprise d’emploi déclarée”

    Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Octobre 2013 :
    - Défauts d’Actualisation : 185 500, 41,4 % des sorties des listes.
    - Radiations Administratives (les punis) : 52 600, 11,7 % des sorties.
    - Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 47 800 et 10,7 % des sorties.

    soit 285 900 radiés des listes (63,8 %) pour autres motifs que :
    - Stages parking : 37 300, 8,3 % des sorties.
    - Arrêts maladie, maternité etc : 32 200, 7,2 % des sorties.

      - Reprises d’emploi déclarées : 92 500, ne représentent que 20,7 % des sorties des listes de pôle emploi.
    Demandeurs d’emploi par catégories :

    A : 3 275 200 -0,6 % ( + 6 % sur 1 an )
    B : 651 200 +3,7 % ( + 8,7 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures
    C : 946 600 +4 % ( + 8,5 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures
    D : 279 200 +3,1 % ( + 7,9 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc
    E : 366 700 +2,2% ( + 2,8 % sur 1 an ) contrats aidés etc

    TOTAL : 5 528 900 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 6,6 % sur 1 an, soit 55 900 chômeurs de + par rapport à Septembre.
    TOTAL, dom-tom compris : 5 946 600 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )

    Quelques chiffres qui parlent :
     
    Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 16,5 % sur 1 an

    Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 17,6 % sur 1 an

    Chômage des 50 ans et +, + 11,4 % sur 1 an

    + d’1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,5 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER …)

    Offres d’emploi dispo, dernier chiffre connu : 111 020

    Le + scandaleux,LES INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques
    Ne sont pas comptés dans ces 5 946 600 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
    1 362 800 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 230 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 867 200 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein, donc si on parle en nombre d’individus c’est pire.
    + 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d’ accès à emploi adapté.
    + d’1 million de SANS-DROITS, principalement :
    - des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe)
    - des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d’allocation chomage, ou 790€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 621€ par mois, si vous ètes NON SDF.

    - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable

    - des bénéficiaires de pensions de reversions (veufs, veuves) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA, et qui n’ont pas encore l’age pour prendre la retraite ou encore percevoir le minimum vieillesse “ASPA” ( 67 ans) ASPA récupérable sur le patrimoine, au décès.

    - des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

    - on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voir gratuits)
     
    - on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.
     
    Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9 MILLIONS demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
     
    Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p…

    Source

    http://francelibre.tumblr.com/post/68448677357/chomage-explosion-des-radiations-administratives#.Up2TBo2XVXY

  • 1000 manifestants ont réclamé la démission d'Hollande à Colmar

    La contestation gronde dans toutes les villes de France.

  • Le parti socialiste contre les salariés

    Le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault veut une nouvelle fois s’attaquer aux salariés. Le rapport remis au premier ministre par l’ancien patron de La Poste Jean-Paul Bailly ce 2 décembre 2013, vise à élargir encore un peu plus le travail le dimanche. Et pourtant, comme le note le rapport, ce sont déjà 6,5 millions de salariés qui travaillent le dimanche.

    Les arguments sont toujours les mêmes : apporter plus de souplesse pour mieux payer les salariés et favoriser l’économie. Deux arguments entièrement faux pour les raisons suivantes :

    -         on sait que si les salariés travaillant le dimanche sont dans un premier temps un peu mieux payés, très vite, une telle disposition disparaît et le travail le dimanche devient même, dans beaucoup de cas, une contrainte et une obligation sous peine, soit de ne pas être embauché, soit même d’être licencié.

    -         Le travail le dimanche ne favorise en rien l’économie : si les Français ont en moyenne chacun 1500 € par mois à dépenser, que les magasins soient ouverts ou non ne fera pas que la somme dont ils disposent augmente comme par miracle.

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