
Samedi dernier, Sébastien Béraud, cet agriculteur qui n’a pas sa langue en poche, tenait un discours sur la mobilisation paysanne trahie par les syndicats.
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Samedi dernier, Sébastien Béraud, cet agriculteur qui n’a pas sa langue en poche, tenait un discours sur la mobilisation paysanne trahie par les syndicats.


90 % des Français soutiennent les agriculteurs dans leur mouvement, et ils font partie des professions préférées des Français en temps normal.
Cela explique sans doute la compréhension (relative) du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à leur égard.
Le 25 janvier sur TF1, il disait comprendre « le coup de sang légitime » de personnes qui « travaillent » et justifiait les consignes données aux préfets : « Est-ce que les agriculteurs s’en prennent aux policiers et aux gendarmes ? Est-ce qu’ils s’en prennent aux bâtiments publics ? Est-ce qu’ils mettent le feu aux bâtiments publics ? Ce n’est pas le cas. [...] on ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS. »

« Tout a été dit et fait, et aucune littérature ne peut dépasser le cynisme de la réalité. On ne soûle pas avec un verre celui qui a déjà bu une barrique ».
Anton Tchekhov
Synthèse nationale
Le 17 avril 1964, deux ans après la mise en place de la politique agricole commune (PAC) – et la fin dramatique de l’« Algérie française » -, François Brigneau (1) écrit un article intitulé Paysans, il vous a déjà compris ; le « il » en question étant, bien sûr, le général De Gaulle dont le journaliste s’employait alors à pourfendre les « impostures »… 60 ans plus tard, il nous paraît intéressant de publier des extraits de ce texte qui n’a rien perdu de sa profondeur et de son actualité… Il suffit juste de remplacer le général De Gaulle par Emmanuel Macron et Ben Bella par l’Ukraine ou « le Zambèze »…

Aujourd’hui, des milliers de tracteurs ont assiégé Bruxelles et diverses manifestations ont eu lieu dans le quartier européen, autour du Parlement européen : une centaine d’agriculteurs ont jeté des bouteilles et des œufs sur le siège, à l’entrée principale située place de Luxembourg. Les policiers, alignés en tenue anti-émeute derrière les barrières positionnées sur tout le périmètre, ont actionné les canons à eau.
