« Une société sans aristocratie et où tout se ferait par le vœu de la majorité retournerait à la grossièreté. » (Robert Poulet).
Pourquoi cette citation en tête de mon article ? Juste pour rappeler que la majorité n’a pas toujours raison, que le poncif « un homme, une voix » est une ineptie et que la démocratie grecque, celle de Solon entre autres, était basée sur un scrutin censitaire. Avec le dossier des retraites, notre « démo-crassie » digne d’une république bananière, est en train de montrer ses limites : on s’insulte au Parlement, on bafouille au Gouvernement, on cafouille au Sénat, et les syndicats – rouges ou roses – prennent les travailleurs en otage. Quant à l’avorton présidentiel, il promet des milliards à quelques états africains « et en même temps », il explique aux Français qu’il va manquer quelques milliards pour financier nos retraites. Macron méprise le peuple et ne s’en cache même pas !