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tradition - Page 146

  • La Manif Pour Tous est bien vivante

    Ludovine de La Rochère a été interrogée sur Radio Notre-Dame :

    Que reprochez-vous à la politique française concernant la GPA ?

    Une politique européenne aussi ambiguë sur la GPA? Cette mobilisation intervient alors que deux députés ont proposé deux lois entérinant l'illégalité de la GPA... Après les grandes Manifs, qu'est-ce que la Manif pour Tous aujourd'hui ?

    Michel Janva

  • JULIUS EVOLA OU LA MYSTIQUE DU DÉTACHEMENT

    À mi-chemin entre le métaphysicien et le samouraï, Julius Evola a élaboré une vision de la politique et de la Tradition qui l’éloigne de la plupart des théoriciens politiques et des tenants du traditionalisme. Son approche repose sur un principe intangible : se détacher du monde tel qu’il est.

    À l’âge de vingt-trois ans, alors qu’il est décidé à mettre fin « librement » à ses jours, à la façon des philosophes Otto Weininger et Carlo Michelstaedter, Julius Evola a une illumination en lisant un texte du Majjhima Nikaya : « Celui qui prend l’extinction comme extinction, qui pense l’extinction, qui pense à l’extinction, qui pense ‘L’extinction est mienne’ et se réjouit de l’extinction, celui-là, je le dis, ne connaît pas l’extinction. » Evola comprend que la liberté par laquelle il désire en finir est encore un lien, une ignorance opposée à la vraie liberté. Dès lors, il sent naître en lui une « fermeté capable de résister à toute crise » existentielle et, plus largement, à la crise du monde moderne.

    Julius Evola soumettra ainsi ses connaissances et expériences, si diverses, à cette seule discipline : le détachement ferme. Lorsqu’il sera victime d’un bombardement à Vienne, qui lui causera une lésion partielle et une paralysie des membres inférieurs, il ne se sentira pas particulièrement touché par cette incapacité physique, son activité spirituelle et intellectuelle n’en étant en aucune façon compromise. Il manifestera également très tôt une insensibilité, voire une certaine froideur d’âme, envers la manière de vivre de ses contemporains. Son souci de considérer les arts, la philosophie, la politique, le sacré, malgré son détachement intérieur, s’expliquent par ce qu’il appelle son « équation personnelle » : une impulsion, dès sa prime jeunesse, vers la transcendance ; et une disposition de kshatriya, terme hindou désignant un type humain « guerrier », enclin à l’action et à l’affirmation, par opposition au brahmâna, type sacerdotal ou contemplatif. Ces deux tendances détermineront entièrement Evola dans son rapport au monde.

    • De l’Individu absolu à la Tradition

    On retrouve nettement dans ses écrits l’influence de trois philosophes : Carlo Michelstaedter, sur la question de l’autonomie de l’être (Phénoménologie de l’Individu Absolu) ; Otto Weininger, sur sa lecture de la déviation matriarcale de la spiritualité (Révolte contre le monde moderne) ; et enfin Friedrich Nietzsche, dans sa vision antibourgeoise de l’homme différencié (Chevaucher le tigre).

    Si Evola naît dans une famille catholique et bourgeoise, il en rejette rapidement ces deux aspects. Le catholicisme, moral et sentimental, lui semble étranger à une véritable sacralité et une haute ascèse, loin de l’idéal « viril et aristocratique » du bouddhisme aryen. Son mépris de la vie bourgeoise lui fait refuser une chaire universitaire.

    En marge de l’existentialisme, Evola développe une phénoménologie complexe de l’Individu absolu. Introduction philosophique à un monde non philosophique, il s’agit d’un retour à l’être transpersonnel, « sous le signe de la liberté réelle et de la puissance ». Selon Evola, la philosophie, qui culmine dans l’idéalisme transcendantal, fait inévitablement banqueroute dans l’idéalisme magique. Son idée consiste donc à penser à un développement qui, sans retomber dans la philosophie, fait franchir un pas, le dernier pas, à la spéculation occidentale. La théorie de l’Individu absolu est une sorte d’existentialisme positif. L’homme n’y est pas brisé par sa situation métaphysique.

    Après un intérêt vif pour le tantrisme et le paganisme, Julius Evola découvre l’œuvre de René Guénon. Si son équation personnelle l’éloigne de l’orientation essentiellement intellectuelle de Guénon, il comprend néanmoins l’intérêt d’une critique cartésienne du monde moderne, le monde anormal, et la contre-partie positive de cette critique : le monde normal au sens supérieur, celui de la Tradition. Le monde de la Tradition, dont les différentes traditions particulières pré-modernes sont des émanations, des reflets ou des adaptations, désigne la civilisation organique, hiérarchisée, où toutes les activités humaines sont orientées vers le haut, avec à sa tête une élite qui incarne l’autorité légitime et impersonnelle. Dès lors, Evola cherche non seulement à concilier l’idée de l’Individu absolu, « sans lois, destructeur de tout lien », avec l’idée de Tradition, qui lui semble opposée ; mais aussi à recourir davantage dans son œuvre à l’idée de mythologie, à travers l’origine nordique, hyperboréenne, de la Tradition primordiale.

    Evola emprunte à Johann Jakob Bachofen sa lecture de la morphologie des civilisations, en rejetant l’aspect évolutionniste, y préférant la thèse involutive de Guénon. Tout au long de l’histoire connue, on a assisté à une altération du monde de la Tradition, avec notamment la dissociation entre autorité spirituelle et pouvoir temporel, inséparables aux origines. La civilisation, à l’origine, est patriarcale, héroïque, solaire, olympienne, virile ; elle se détériore sous les influences altératrices de la civilisation matriarcale, lunaire, tellurique, chtonienne, et aboutit à l’âge sombre, au kali-yuga.

    • De la révolte à l’apoliteia

    Pour Evola, l’idée de Tradition est, surtout au sein du monde moderne, proprement révolutionnaire. S’il a d’abord vu dans le fascisme et le national-socialisme de possibles moyens d’expression des valeurs de la Tradition hyperboréenne, il ne ménage guère ses critiques envers les deux tendances. Dans un ouvrage au titre amusant, Le fascisme vu de droite, il ira même jusqu’à leur reprocher, outre leur nationalisme étriqué et leur racisme biologique, leur culte typiquement plébéien du travail. Après un procès dans lequel on l’accuse d’être le maître à penser de mouvements activistes néo-fascistes, Evola, relaxé, rédige un ouvrage dans lequel il transpose politiquement les idées de la Tradition. Son objectif est de promouvoir la formation d’un rassemblement de Droite authentique (au sens spirituel, pas uniquement politique), par rattachement aux principes contre-révolutionnaires. Cependant, malgré la bonne réception de l’ouvrage au sein de la droite radicale, Evola ne croit plus en la solution politique.

    Son ouvrage Chevaucher le tigre est un bilan de ses expériences, et un constat de réalisme ferme : rien ne peut être fait, ni artistiquement, ni religieusement, ni politiquement, pour provoquer un bouleversement positif au sein du monde moderne. Le seul horizon, c’est le chaos. Ce livre s’adresse aux hommes différenciés, ceux qui n’appartiennent pas intérieurement au monde moderne, qui sont de l’autre civilisation. Selon une image extrême-orientale, « si l’on réussit à chevaucher un tigre, on l’empêche de se jeter sur vous et, […] en outre, si l’on ne descend pas, si l’on maintient la prise, il se peut que l’on ait, à la fin, raison de lui. » Evola s’adresse aux « convives de pierre », aux Individus absolus, ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas se détacher du monde actuel, et qui sont prêts à y vivre « sous les formes les plus paroxystiques ». Evola y examine, sous formes d’orientations existentielles, les possibilités d’émancipation totale de l’être par la mise en confrontation avec les processus destructeurs du monde moderne.

    Mais surtout, on retrouve là, comme magnifiée, la constante du cheminement spirituel et intellectuel de Julius Evola, le détachement, expression parfaite de son équation personnelle : inclination à l’action, détachement affectif. Pour Evola, l’homme différencié doit faire ce qui doit être fait, de façon impersonnelle, sans égard pour la victoire ou la défaite d’une action, sans le souci d’être approuvé ou désapprouvé. Une « action sans désir ». Dans Chevaucher le tigre, Evola recourt au principe d’apoliteia, « l’irrévocable distance intérieure à l’égard de la société moderne et de ses valeurs ». Le refus du « moindre lien spirituel ou moral » avec elle. Avant d’être un penseur de la Tradition et un théoricien politique, Julius Evola est avant tout un apôtre de la mystique du détachement.

    Thomas Julien

    Source : PHILITT

    Via le Front de la Contre-Subversion

    https://la-dissidence.org/2016/06/08/julius-evola-ou-la-mystique-du-detachement/

  • Tugdual Derville : « La famille représente l’écosystème de base »

    A l’occasion de la parution de son dernier ouvrage, Le Temps de l’homme (Plon),Tugdual Derville a accordé un entretien très intéressant à FigaroVox. L’ancien porte-parole de La Manif pour tous défend l’idée d’une révolution de l’écologie humaine afin d’éviter l’avènement d’« une société atomisée, d’individus errants, sans racines ».

    Tugdual Derville définit alors ce qu’il entend par écologie humaine :

    L’écologie humaine vise à protéger «tout l’homme et tous les hommes» : c’est-à-dire l’homme dans toutes ses dimensions et les hommes dans leur diversité, des plus forts aux plus fragiles. C’est un humanisme intégral. Son domaine d’application s’étend à toutes les activités humaines, de l’agriculture à la culture, en les reliant par un même souci: servir l’homme. Personne ne doit être traité ni comme un objet, ni comme une variable d’ajustement. L’écologie humaine est le défi du millénaire parce que l’homme a réussi à mettre le doigt sur la vie. L’embryon transgénique n’est pas loin. La responsabilité de l’humanité n’est plus seulement de léguer aux générations futures une planète habitable ; il nous faut transmettre aux hommes de demain les repères anthropologiques et désormais «génétiques» dont nous avons tous bénéficié.

    Pour le délégué général de l’association Alliance VITA, la famille doit demeurer l’élément fondamental d’une société :

    La famille représente l’écosystème de base. Quand l’homme naît, il ne débarque pas dans la nature mais en premier lieu dans une culture, qu’on nomme maternelle, et qui commence par une culture du soin et de l’amour. Cet écosystème familial est à l’origine de toute société. Le village est une famille de familles. Le «pays», au sens de territoire de proximité, est une famille de familles de familles… Notre nation met à l’honneur le beau mot de «fraternité» dans sa devise: il manifeste combien le lien familial est la référence première de toute vie en société. Je ne nie pas qu’il puisse également être un lieu de souffrance.

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  • PAGANISME/LES CONFRÉRIES INITIATIQUES ET CULTURELLES : LES VAROUS

    Les Francs, les Saxons et les Scandinaves sont venus s'installer sur nos cotes et dans l'intérieur de nos terres, on pense généralement qu'ils oublièrent très rapidement leurs anciennes traditions. Il s'agit là de conceptions simplistes ; les Traditions ne sont pas une mode que l'on change au gré du temps et des vents. Nos Traditions sont éternelles ; elles sont au plus profond de nous même. Nos Ancêtres les ont exprimées suivant leurs instincts et leurs aspirations profondes. Elles nous conviennent parce que liées à notre tempérament. Si elles sont momentanément étouffées, elles sont latentes en nous et ressurgiront car notre Etre est éternel et ne peut être modifié dans son essence profonde. Le Peuple les a maintenues avec obstination alors que leur sens était oublié, mais leur maintien était un besoin impératif ; quelquefois elles se manifestent inconsciemment. Nos Traditions sont nos façons de concevoir le monde et de vivre en harmonie avec lui.

    Ainsi, les Vikings ne purent être aussi facilement « assimilés » qu'on le dit - l'assimilation totale est impossible car il y a toujours des caractères irréductibles incompressibles, ce qu'on appelle le « tempérament normand ».

    Arrivés dans une population en fait peu différente, puisque sur le vieux fond originel étaient venus se greffer les Celtes, puis les Saxons et les Francs, de même origine et Civilisation que les Scandinaves, nos Vikings défendirent leurs traditions. Rioulf se souleva avec les Normands de l'Ouest contre la dynastie ducale et fut défait avec ses troupes au Pré-de-la-Bataille en 935 après avoir fait le siège de Rouen, un siècle plus tard Guillaume écrasait les Cotentinais et Bayeusins révoltés. Ils transmirent bien autre chose à leurs descendants qu'un « tempérament » et une pigmentation à dominante « claire ».

    Ils marquèrent de leur empreinte les noms de champs, le vocabulaire agricole et maritime et, surtout, ils transmirent à leurs descendants une partie de leur mythologie et de leurs croyances religieuses. Pour qui sait chercher on peut trouver dans nos traditions normandes des traces de l'ancienne religion nordique ; à notre connaissance cette question n'a encore jamais été étudiée d'une manière sérieuse et approfondie. Jusqu'à présent quelques rares publications ont examinées les faits folkloriques en tâchant de leur donner un certain nombre d'explications. Nous procéderons d'une manière plus logique - en étudiant l'origine de nos Traditions, puis en examinant leurs survivances.

    Parmi les traditions normandes, en feuilletant les recueils de contes et légendes, nous découvrons des histoires de Varous. Ce nom d'origine germanique désigne un « homme-loup » et correspond exactement au danois moderne varulv, werwolf en allemand, (wair/wer : homme, wolf/ulf/ulv : loup). Il s'agit donc là d'une tradition Scandinave qui a traversé les siècles.

    Les antiques confréries...

    Dans la Germanie (C XLIV), l'historien latin Tacite nous donne la plus ancienne mention d'une confrérie guerrière, celle des Harii (dont le nom signifie probablement les « guerriers ») : « Quant aux Haries, leur âme farouche enchérit encore sur leur sauvage nature en empruntant les secours de l'art et du moment : boucliers noirs, corps peints ; pour combattre, ils choisissent des nuits noires ; l'horreur seule et 1'ombre qui accompagnent cette année de lémures suffisent à porter l'épouvante, aucun ennemi ne soutenant cette vue étonnante et comme infernale, car en toute bataille les premiers vaincus sont les yeux ».

    Dans un autre passage, Tacite présente des traditions analogues adoptées par tout un peuple, celui des Haltes (les ancêtres des hessois actuels) - « dès qu'ils sont parvenus à l'âge d'homme, ils laissent pousser cheveux et barbe et c'est seulement après avoir tué un ennemi qu'ils déposent un aspect pris par vœu et consacré à la vertu. Sur leurs sanglants trophées ils se découvrent le front, alors ils croient avoir enfin payé le prix de leur naissance, être dignes de leur patrie et de leurs parents ; les lâches et les poltrons restent dans leur salelé. Les plus braves portent en outre un anneau de fer, ce qui est ignominieux chez cette nation, en guise de chaîne, jusqu'à ce qu'ils se rachètent par la mort d'un ennemi (C. XXXI)».

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  • Lancement de la Phalange Saint-Martial en Aquitaine !

    «Le plus grand des malheurs pour un siècle ou pour un pays, c’est l’abandon ou l’amoindrissement de la vérité. On peut se relever de tout le reste ; on ne se relève jamais du sacrifice des principes.»
    In. Panégyrique de saint Hilaire (prononcé dans la cathédrale de Poitiers, le 19 janvier 1873).

    Notre appellation :

    Le nom de saint Martial est invoqué pour honorer un évêque, apôtre des Gaules, qui est en particulier celui de l’Aquitaine depuis la ville de Limoges. Notre saint en chef, car il est à l’Aquitaine ce que saint Denis est au Royaume de France et à l’Île-de-France, ora pro nobis !
    Et le terme de Phalange évoque l’idée d’unité, comme le fait d’être unis comme les cinq doigts de la main, mais également multiplicité, ce qui contient une vocation militante, celle même de constituer un véritable faisceau d’énergie. Ce mot n’est pas sans rappeler le Phalangisme espagnol de José-Antonio Primo de Rivera, ou encore le mouvement de la Contre-Réforme Catholique de l’abbé fascisant Georges de Nantes.

    Notre emblème :

    L’emblème est repris sur celui de la section nationale française de Deus Vult. Une fleur de lys (royaume de France) alliée au Sacré-Cœur de Jésus (royaume céleste). La fleur de lys noire originelle a été changée en jaune pour coller avec les couleurs aquitaines et ibériques du jaune et du rouge. Au passage, il faut dire que les blasons provinciaux historiques sont toujours à préférer aux logos régionaux, n’ayant quant à eux, aucune référence charnelle en plus de ne pas être très esthétiques.

    Notre devise :

    «Pro Deo, Pro Familia, Pro Patria» (pour Dieu, la famille et la Patrie). Elle incarne ce qui fait notre bien charnel supérieur. Honorant le premier et le quatrième Commandements des Tables de la Loi «Tu honoreras le Seigneur ton Dieu» & «Honores ton père et ta mère» ; le fait d’honorer la patrie étant le prolongement du second. Dans la lignée de saint Augustin disant «Aime tes parents et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul». Une devise contre révolutionnaire, utilisée en latin, afin de se montrer gardien de l’héritage de la Rome impériale, que portent fortement les terres du sud-ouest (patrie romane) ; en plus de celui de l’Église catholique (romaine également). Bien que ça ne soit pas tout à fait la devise pétainiste, il n’est point omis l’importance du travail, ressource suprême de la patrie et des Français. La patrie est d’ailleurs cet assemblage de familles françaises élargies qui constitue notre nation. Tout se tient !

    Notre geste :

    Le salut brandi. Pour éviter toute ambiguïté, il est issu du mouvement scout et s’effectue : bras droit tendu, avec les trois doigts mis en avant (symbole christique évoquant la Sainte Trinité). Il s’agit d’une main ouverte, une main de justice et d’honnêteté adressée à tous nos membres. Un symbole d’unité et d’amitié fraternelle donc, en opposition avec le poing tendu de haine (communiste) ou de encore la main cachée dans la veste (franc-maçonne).

    Notre hymne :

    Le chant de section est «Se canto», ce beau chant datant de l’époque médiévale est en langue d’oc, composé par le seigneur et chasseur ibérique Gaston III, véritable troubadour dans l’âme. Cela ne nous empêchera pas d’utiliser en chœur les chants de tout le répertoire scout, militaire, nationaliste ou royaliste pour autant.

    Notre historique :

    Nous reprenons le territoire de l’Aquitaine actuelle selon le regroupement des régions du début d’année 2016 pour raison pratique, en restant parfaitement lucides, quant à la vile volonté des politiques démocrates qui était d’éloigner de la population, les postes de pouvoir de chacun des conseils régionaux précédemment plus proche de cette dernière.
    Au travers de nos articles, nous faisons l’éloge de cette province d’Aquitaine dans son caractère historique et dans ce qu’il a de bon, pour un minimum de fierté provinciale, ce qui n’empiétera pas sur le fait d’être fièrement Français et Européen (n’est bon Européen que celui qui est bon Français et n’est bon Français que celui qui est bon Provincial).
    L’Aquitaine est une province conservant encore un grand terroir, qui bénéficie de rapprochements culturels et métrologiques avec l’Espagne par ses frontières, passé à de multiples reprises sous contrôles anglais, sinon franco-anglais. Et bien sûr, reliée non sans honneur, à la France éternelle depuis la mort de Richard Cœur de Lion et les conquêtes (et appropriations territoriales) par nos rois de France, dont Philippe Auguste et par Saint-Louis ; quand le royaume des Francs mutait alors en royaume de France !

    Le Limousin est une région plus indépendante, en partie à différencier de l’Aquitaine historique, et à prendre dans sa version accomplie, c’est-à-dire accouplée à la Marche, l’ancienne province sœur qui fait office de frontière avec le Pays d’Oïl (Nord de la France).
    La région est, à notre grand regret, vieillissante et fortement déchristianisée, essentiellement à cause d’une forte emprise maçonnique et socialo-marxiste depuis deux siècles (et  même protestante lors de la Réforme). La franc-maçonnerie sous la IIIe république y a osé l’effacement du catholicisme, puis au XIXe siècle, l’accueil favorable des sophismes du socialisme, de l’anarchisme et du communisme n’ont pas arrangé les choses. Ajoutons à cette partie sombre, la rude mentalité paysanne du coin, qui donne parfois au Limousin le surnom d’être une «Corse en plein centre de la France». Point positif malgré lui et qui ne durera qu’un temps, le communisme étant très peu accueillant (tout comme dans l’ancienne Europe de l’Est), il s’agit de la dernière ville à avoir subi les afflux migratoires massifs en «Gaule».

    Paradoxalement, la capitale départementale Limoges est historiquement une capitale religieuse dans le Midi, le Limousin en général est d’ailleurs qualifié de «terre de saints» durant la glorieuse période médiévale, et restait un passage obligé des comtes de Toulouse reliés au Languedoc (capitale politique) ; pendant que Bordeaux fait toujours office de capitale économique dans le coin. Deus Vult Lémovice en avant ! (pour reprendre le nom de la tribu gauloise fondatrice du Limousin).

    Notre principe :

    Provincial : identitaire de sorte à exalter ce qui est local, sans pour autant nier le socle national. C’est-à-dire sans être ni séparatiste, ni uniformisateur. Le problème de l’occitanisme, en plus de son origine gauchiste, est qu’il mène aux doubles erreurs du régionalisme séparatiste antifrançais et à l’uniformisation de tout le Pays d’Oc ; ce qui en vient à nier les différences régionales. Dans le Septentrion il existe des mouvements similaires, menant à un schéma d’opposition binaire, entre de deux blocs sans grands fondements (du Nord et du Sud), que nos rois ont unifiés à travers l’histoire. Le régionalisme séparatiste est né de son extrême opposé, le jacobinisme étatiste (républicain et centralisateur) qui écrase les provinces ; les deux restent cependant des leurres.
    Un type de néo-fédéralisme qui reviendrait à une féodalité ne serait pas acceptable non plus, car ce serait revenir à des sources de conflits permanents (entre duchés et comtés), des oppositions systématiques. Nous ne ferons pas le jeu de la Nouvelle droite néo-païenne qui reprend ce principe fédéral antinational. Nous respectons les provinces historiques comme étant reliées à l’entité nationale avec une simple autonomie culturelle et non politique (souvent indépendantiste).
    Nos deux références premières sont, Golfiers de Lastours, le croisé participant à la conquête de la Terre Sainte ; et le duc Eudes d’Aquitaine de la Reconquèsta méridionale sur les sarrasins mahométans (origine de la Reconquistaespagnole). Il importe d’abord agir à son échelle : pour la reconquête de l’Aquitaine et par là de la France, et pourquoi pas, de l’Europe !

    National : la nation est le cercle qui réunit toutes les communautés familiales dans un même destin. Pour ça, en sommes, il faut avoir la famille, les amis, les voisins, la province (département et région), la patrie et Notre-Seigneur au cœur. Le groupe est national dans ses résolutions, social et corporatif dans son état, jeune d’esprit et chrétien dans l’âme. Et pour se donner un corpus doctrinal, la pensée thomiste est recommandée à la lecture et à l’appréhension. Nous travaillons a ce que la France soit dirigée par une élite aristocratique, celle de l’intelligence,  nationale et catholique ; et que la population blanche française soit au cœur de nos attentions.
    Tout en défendant chacune des composantes de la nation en particulier : de la religiosité (catholique traditionaliste, comme seule Religion de Vérité et possibilité de Salut) et de la race (au sens de lignée et biologique bien comprise), car il nous faut l’aimer avec fierté et justesse, sans l’idolâtrer ou la diviniser comme l’enseignait S.S. Pie XI.
    Défendre notre héritage commun, en résumé, c’est essentiellement être : celtique racialement, hellénique spirituellement, romain religieusement et franc politiquement.

    Européen : la phalange n’est pas hostile à l’idée du rétablissement d’un Saint-Empire, comme il existait sous saint Charlemagne, afin de retrouver son unité chrétienne via une croisade des fascismes, ce qui ferait peser à nouveau le Vieux Continent dans le monde, entre l’état étasunien et russe (qu’il soit soviétique ou non !).
    La vocation impériale, c’est être partisan d’une sorte de «fédéralisme européen» composé d’États-nations centralisateurs, et parce que non démocratique, décentralisateur tant qu’il est bon de déléguer les tâches à des échelons inférieurs de la société (provinces et corporations par exemple). Tout en étant soucieux de la conservation ethnique de nos différents peuples d’Europe. Ça n’est ni faire le jeu du fédéralisme de l’Union européenne ni celui des États-Unis d’Amérique qui caricature le principe (comme le mondialisme caricature le catholicisme), que de repenser la France dans sa mission civilisatrice et spirituelle, se réalisant par sa vocation d’enseignement et de formation des intelligences et des âmes (comme une nouvelle Athènes pour Rome) ; et que de vouloir à nouveau un Saint-Empire romain germanique pour la France et l’Europe continentale. Nous sommes avant tout Européen de civilisation, blancs et chrétiens, et non de nation.

    Universel : défendre nos intérêts en vue du bien commun de tous, nos familles qui font notre lignée et la patrie comme bien supérieure, certes, mais aussi dans le respect de celles des autres qui sont autant l’expression de la richesse humaine.
    Universel et donc catholique (antimoderniste évidemment). Le but supérieur étant de mener le combat pour la foi et être garant de l’Ordre naturel. Dieu est premier servi, ce qui implique de tout instaurer dans le Christ, mais encore faut-il revenir en politique sur la loi de 1905 afin de réconcilier l’État et la Religion en redonnant toute sa place à l’Église. L’intérêt général est sans doute de retrouver la suprématie européenne sur le monde, et concernant le renouvellement d’un Empire français, via un retour à la présence française en Afrique toujours d’actualité (en restant parfaitement lucide sur le fait que la vocation des populations allogènes -extra européennes- et de quitter notre sol pour retrouver leurs terres que cela plaise ou non, c’est une question de survie populaire).
    En conclusion nous sommes par notions identitaires et par principe de suppléances : universel, européen, nationaux, provinciaux, et même communaux. Nous avons la volonté de défendre cet ensemble de fondements humains et divins, qui prendra l’aspect d’une monarchie (royale ou de principe) débarrassée du libéralisme et du socialisme, tous deux matérialiste et destructeur pour l’âme humaine.

    Notre militantisme :

    Le militantisme peut se traduire par diverses actions classiques de mouvement : des cours de sport de combat, des chants groupés, des bivouacs en nature, des collages, des visites du patrimoine, des réunions-conférences, des rédactions d’articles, etc.
    L’association de fait est métapolitique, c’est-à-dire politique, mais hors système (donc en dehors de la démocratie électoraliste), tout en restant généraliste, c’est-à-dire en traitant de tout : culturel, politique, religieux, etc. L’alliance des exercices manuels, sportifs, intellectuels et spirituels y est fortement recommandée à l’instar de la règle monastique de saint Benoît. Notre combat passe par la reconquête des esprits, de notre peuple, ce qui ne nous fait pas omettre non plus, l’idée de reconquérir les institutions, cause de notre décadence dans l’état actuel des choses.
    À la fois cercle d’amitié, association culturelle et groupe politique, la Phalange s’oppose au régime libéral, démocratique et capitaliste ; gangréné par la franc-maçonnerie et le judaïsme sioniste, messianique et shoahtique. Revendiquant à la fois le sérieux et l’humour dans ses productions, et jeune dans l’esprit, ce qui n’implique pas l’âge et n’empêche pas la sagesse ; toujours dans l’idée de remettre à l’honneur cette âme qui brûle.
    La Phalange compose une structure locale (comme il en existe d’autres, et dont le centre militant ici est sur Limoges), au sein de Deus Vult France, alliée aux structures étrangères et européennes du même nom, toutes ralliées sous une même bannière : celle du Christ Roi des Nations.

    Contact

    «Grouper des êtres, agir sur eux, ou plus exactement imaginer avec eux, organiser sa troupe avant de s’élancer à la conquête du monde.»
    In. Notre cher Péguy.

    Source

    http://reconquetefrancaise.fr/lancement-de-la-phalange-saint-martial-en-aquitaine/

  • Verdun : l’affaire du rappeur Black M., une provocation d’État

    Programmer Alpha Dialo, alias Black M, rappeur africain musulman d’origine togolaise, membre du groupe Sexion d’Assaut,  aux célébrations du centenaire de la bataille de Verdun le 29 mai ne fut nullement de la part du maire de cette ville, Samuel Hazard, une gaffe, une erreur de casting, mais un choix délibéré de provocation, avec l’aval de l’Élysée. Il a dû reculer et annuler le concert  devant l’énorme mobilisation des protestataires sur les réseaux sociaux. Il pense à sa réélection. 

    L’erreur d’analyse de Pascal Bruckner

    Pascal Bruckner dénonce à juste titre l’idée complètement saugrenue d’organiser un concert de rap à Verdun :« aux grandes douleurs, il faut de la grande musique  » (Le Figaro 21–22/05. 2016). Il accuse le festivisme, la superficialité, l’esprit de confusion nihiliste de notre époque : « on ne célèbre pas la bataille de Verdun dont le poids symbolique est immense avec une musique de variété. Convertir le tragique en festif est le péché originel de la gauche depuis Mitterrand. Ce gouvernement est, hélas, insensible. Il n’a pas vu l’outrage fait à la mémoire française qu’était cette invitation de Black M. »  Mais bien sûr que si, il l’a vu, naïf Pascal Bruckner qui n’avez rien compris !

    Bruckner commente : « et pour rajouter la sottise à l’aveuglement, voilà qu’il crie au fascisme face à l’annulation du concert ». En réalité, il n’y a ni sottise ni aveuglement ! Seulement un plan lucide bien préparé, déjà depuis longtemps. Il s’inscrit dans la volonté de saper, d’ébranler,  de dessouder comme on arrache une dent l’idée de patrie française ethniquement enracinée et celle de mémoire historique nationale. Nos voisins européens connaissent le même problème mais avec moins de gravité. L’affaire de Verdun n’est qu’un épisode d’une entreprise globale qui passe aussi par la démolition de l’Éducation nationale et l’encouragement de l’immigration invasive. Essayons de comprendre cette affaire.   

    Un test pour voir jusqu’où ira la tolérance de l’opinion

    Au départ, il y a ce rappeur d’origine togolaise qui a produit des ”chansons” non seulement antifrançaises mais aussi antisémites et homophobes, s’en prenant aux « youpins » et aux « pédés ». Mais les péchés capitaux de racisme, d’antisémitisme et d’homophobie sont parfaitement pardonnés aux Noirs et aux musulmans en général, qui bénéficient d’un privilège d’exemption leur permettant de cracher à leur guise sur les Juifs, les homos, les Blancs, la France, les femmes, etc..       

    Dans les paroles de ce Noir islamisé, on note l’expression : « France, ce pays de kouffars » (”méprisables mécréants” en arabe) ; ainsi que l’appel au meurtre des homosexuels :« Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent ». Dans le morceau « Le ghetto s’exprime  », on remarque l’expression : « baiser cette conne de France ». Sans compter les incessantes  allusions hostiles aux « youpins », c’est-à-dire aux Juifs.

    Ce Black M., rappeur africain raciste anti-Français, musulman antisémite, « lui, et pas un autre, avait été choisi pour donner un concert à l’issue de la cérémonie internationale, en présence de François Hollande, d’Angela Merkel et de 4.000 jeunes venus de toute la France et des seize Länder allemands » remarque Solange Bied–Charreton (Valeurs actuelles, 19–25/05/2015). Le maire de Verdun, Samuel Hazard, avait, dès 2014, recueilli l’approbation de François Hollande, au cours d’une visite à l’Elysée, pour faire venir le rappeur. Il s’agit d’une provocation préméditée. Validé par François Hollande, ce choix hallucinant de M. Hazard n’est pas le fruit du hasard. Il ne s’agit ni d’une bourde ni d’une erreur de casting, mais d’un choix volontaire, d’un test. Oui, le pouvoir a voulu tester la capacité de résistance de l’opinion à une énormité, à une provoc qui franchit la ligne jaune.

    D’autant que l’autre scandale était le coût du concert au bénéfice du rappeur ”franco”–togolais : 150.000 €, dont 67.000 payés par la Mission du Centenaire. Le test provocateur a été négatif : le maire a reculé et annulé le concert sous la pression des protestations dans les réseaux sociaux. Mais, obstiné, Hollande voulait quand même le maintenir ! En promettant une protection de la police (« mettre les moyens ») cette même police qui a ordre de ne pas protéger les habitants de Calais des exactions et agressions des clandestins. Cerise sur le gâteau : pour tenter de faire rétablir son concert, le rappeur ”franco”–togolais a sorti ce gros bobard : un de ses aïeux, ”tirailleur sénégalais”, aurait combattu à Verdun. Pourquoi pas à Alésia ?

    L’oligarchie vertueuse contre le peuple pécheur

    Intéressantes sont les réactions scandalisées du pouvoir et de l’oligarchie à l’ampleur de ces protestations populaires sur les réseaux sociaux. Mme Azoulay, ministre de la Culture, évoque, en langue de bois, le « retour d’un ordre moral nauséabond » et une « capitulation devant le FN » – alors que ce dernier ne fut pas à l’origine de la fronde sur Internet. (1) Le secrétaire d’État aux Anciens Combattants a osé parler de « préfiguration du fascisme ». Le maire de Verdun, toujours inspiré et furieux de l’échec de sa provocation,  a évoqué  un « déferlement de haine et de racisme » et a justifié son projet au nom d’un « éclectisme de commémoration ». Quant à l’éléphant trotskiste Cambadélis, patron du PS, il a dénoncé : « la police de la pensée du FN, de Ménard et des réacs Républicains ». Le magazine L’Obs, organe officiel de l’idéologie dominante, a déploré : « une victoire de la  fachosphère ».

     Autrement dit, refuser qu’un Noir musulman antifrançais, antisémite et homophobe, insulte la France et soit payé 150.000€ pour chanter ses inepties à Verdun au centenaire de la bataille, ce serait du racisme et du fascisme. On marche sur la tête ? Non : on est dans une logique étatique de sidération, de culpabilisation, de destruction de l’identité nationale très bien organisée. Avec son volet culturel et son volet migratoire et démographique (voir autre article de ce blog sur l’ethnocide français et européen).

     Robert Ménard, Maire de Bézier, a, lui, compris la manœuvre : « cette idée d’un concert de rap est bien le reflet d’une réécriture de l’histoire de France que met en place l’idéologie de gauche depuis des années sous la pression des lobbies immigrés ».

    Samuel Hazard a confié au Figaro : « Black M. représente la diversité de notre pays, c’est l’artiste préféré des Français en 2016, il est adulé par les jeunes ». Précision sur ce mensonge : il n’est nullement l’ ”artiste préféré des Français”, mais, comme il est Noir, militant musulman, antifrançais et antisémite, il est effectivement adulé par les jeunes arabo-musulmans et afro-musulmans. C’est pour cela qu’il a été invité à Verdun par ce collabo 2.0 de Samuel Hazard après autorisation de François Hollande. 

     Hélas pour eux, le peuple de souche, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, a résisté et a fait reculer cette alliance des lobbies immigrés, des islamiques et de l’oligarchie étatique et médiatique collabos, dans cette petite affaire de Verdun mais tellement symbolique. Dans la guerre civile ethnique qui s’annonce, il faut savoir que le peuple, le vrai, aura comme ennemi l’appareil d’État et ses alliés.  L’État – de concert avec les médias officiels– est en conflit avec le peuple originel ; il veut démontrer sa ”fermeté”, non pas contre les envahisseurs mais contre les résistants.  L’État contre la Nation.

    (1) Les protestations ont été notamment relayées par site de Boris Le Lay, militant breton, réfugié politique au Japon car condamné à deux ans de prison ferme en France par contumace  pour des prétendus délits de propos racistes.  

    http://www.gfaye.com/verdun-laffaire-du-rappeur-black-m-une-provocation-detat/

  • Attaques contre la famille : un déni d'écologie humaine

    Tugdual Derville est interrogé dans Le Figaro, suite à la parution de son dernier livre, Le temps de l'Homme , pour une révolution de l'écologie humaine. Extrait :

    "[...] La famille représente l'écosystème de base. Quand l'homme naît, il ne débarque pas dans la nature mais en premier lieu dans une culture, qu'on nomme maternelle, et qui commence par une culture du soin et de l'amour. Cet écosystème familial est à l'origine de toute société. Le village est une famille de familles. Le «pays», au sens de territoire de proximité, est une famille de familles de familles… Notre nation met à l'honneur le beau mot de «fraternité» dans sa devise: il manifeste combien le lien familial est la référence première de toute vie en société. Je ne nie pas qu'il puisse également être un lieu de souffrance.

    Aujourd'hui, malgré les fragilisations qu'elle a subies, la famille résiste: encore 70 % des Français mineurs vivent avec leurs deux parents. C'est un repère plébiscité par les français: 80 % considèrent qu'un enfant a besoin, pour son meilleur épanouissement, de vivre avec son père et sa mère. Il n'est pas juste que les politiques érigent en modèles équivalents certains types de configurations issues d'une rupture ou d'un deuil toujours douloureux. La séparation des parents reste une source de souffrance pour tout enfant. Najat Vallaud-Belkacem peut bien dire le contraire, en laissant entendre devant des collégiens que le divorce ne les fait plus souffrir… C'est un déni d'écologie humaine.

    Comme Lionel Jospin, il faut rappeler que l'humanité est faite d'hommes et de femmes. C'est cette parité fondamentale qui est à défendre. En Grande-Bretagne, il est désormais légal de concevoir artificiellement un enfant à trois parents, l'enfant d'un homme et de deux femmes, dont l'une «donne» son ADN mitochondrial. On casse un repère anthropologique structurant. La parité homme femme, que les déconstructeurs veulent abolir, doit être protégée dans l'engendrement.

    La compulsion libertaire a engendré beaucoup de souffrances familiales, en ridiculisant notamment la fidélité sexuelle. Elle reste pourtant une valeur précieuse pour la majorité des français. Mai 68 a consacré la précarité affective, surtout au dépens des femmes et des enfants, laissant accroire que ses formules adolescentes comme «jouir sans entraves» ou «il est interdit d'interdire» libéraient. En réalité, la régulation des désirs, même les plus légitimes, est indispensable pour instaurer une société de confiance, de sécurité et de protection des faibles.

    Je montre dans Le temps de l'Homme jusqu'où va la logique des déconstructeurs qui n'hésitent pas à plaider pour que sautent les «derniers tabous sexuels» de l'inceste à la zoophilie. Au fond, c'est l'abolition de tous les repères, l'arrachage de toute les racines et la liquéfaction de la société qu'il faudrait acter. La révolte anthropologique est légitime. [...]"

    Michel Janva

  • Academia Christiana du 15 au 21 août : L’identité contre la nouvelle tour de Babel

    Academia Christiana, "think tank catholique de la jeunesse" propose pour sa 4eme édition un débat autour de la mondialisation : « L’identité contre la nouvelle tour de Babel ». La mondialisation n'est pas un phénomène entièrement nouveau. Mais les techniques contemporaines telles qu'internet, l'automobile ou le transport aérien ont permis une intensification qualitative des flux, flux migratoires, flux d'informations, de capitaux, de marchandises etc. Cette mondialisation n'est pas innocente car elle transforme en profondeur notre monde, non seulement en réduisant l'espace et le temps mais surtout en détruisant les frontières et en uniformisant les cultures sur un unique modèle.

    Academia Christiana propose cet été d'analyser la mondialisation avec un œil nouveau : en tant que catholiques nous ne pouvons pas écarter cette question, car comme partisans d'une religion universelle nous pourrions involontairement devenir aussi les partisans du mondialisme, c'est à dire d'une idéologie, qui à l'image de celle du "gender", faisant abstraction des cultures, des hiérarchies et des sexes, détruit toutes les identités particulières. Si le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles, peut-on encore être catholique sans propager ces idées folles ?

    Réservez dès maintenant votre place pour cet été en cliquant ici.

    L'université d'été aura lieu à Sées (61) du 15 au 21 août. Il est aussi possible d'y participer pour une durée plus courte.

    Michel Janva