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tradition - Page 143

  • La lumière septentrionale de nos origines par Thierry DUROLLE

    En ces heures sombres où le révisionnisme historique des peuples albo-européens fait rage, le dernier livre en date de Jean-Paul Demoule étant un bon exemple (1), il devient nécessaire de se tourner vers notre plus longue mémoire pour nous la réapproprier et surtout la transmettre à nos enfants. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Pourquoi sommes-nous ainsi ? Ces questions, Hans F.R. Günther, les aborde dans un synthétique ouvrage qui se focalise sur les Indo-Européens. 

    Hans F.R. Günther est l’un de ces hommes que l’histoire selon les vainqueurs a voué aux gémonies. Comme le fait remarquer Robert Steuckers, traducteur, auteur de la préface et des deux annexes du présent ouvrage, ce philologue « jouit d’une réputation détestable, celle d’être “ l’anthropologue officiel ” du Troisième Reich d’Hitler », rien que ça ! Certes Günther suscita l’intérêt de plusieurs dignitaires nationaux-socialistes par la qualité de ses livres de raciologie, surtout ceux dont le sujet était la race nordique. Mais l’homme, comme il l’écrira à la fin de sa vie (2), était tout sauf un fanatique du nazisme, lui qui voyait d’un mauvais œil ces grands mouvements de masse, sans parler de sa méfiance vis-à-vis du régime hitlérien. Günther suscita également l’intérêt de l’auteur italien Julius Evola – une présentation de ce dernier est d’ailleurs inclue dans cet ouvrage, traduit de l’italien par Philippe Baillet – qui évoquait le travail de Günther dans son livre Le Mythe du sang (3) et l’influença très certainement lors de la rédaction de l’excellentSynthèse de doctrine de la race (4). 

    Pour commencer, qu’entend Günther par « religiosité européenne » ? « Ce que je définis en tant que religiosité indo-européenne, c’est toujours cette religiosité propre aux époques de l’histoire des peuples indo-européens, où l’âme de la race nordique pouvait s’exprimer dans toute sa force ». Son « but est donc de saisir la religiosité indo-européenne dans son moment le plus dense et le plus pur. Un tel moment peut se retrouver, par exemple, dans la poésie hellénique d’Homère à Pindare et Eschyle ». L’élément indo-européen ne se borne pas uniquement à l’Europe : sa présence est attesté en Inde et en ancienne Perse. « Ainsi, la mystique des Perses devenus musulmans, nommée “ soufisme ”, constitue un retour de la religiosité indo-européenne dans le cadre d’une religion au départ étrangère et imposée de force ». René Guénon ne contredirait sans doute pas cette dernière affirmation… Mais, de toute évidence, Günther, en bon Allemand de son époque, n’a d’yeux que pour la partie nordique. C’est en quelque sorte son moyen de discriminer les éléments inférieurs, c’est-à-dire indo-européens, des éléments qui leur sont supérieurs. « Je ne considérerai pas comme indo-européenne n’importe quelle représentation religieuse découverte parmi l’un ou l’autre peuple de souche indo-européenne car ces peuple, précisément, étaient divisés en strates raciales, de telle façon que seuls les éléments dominants appartenaient principalement à l’humanité nordique. » Il ajoute que « souvent, il est question, chez un même peuple, d’une “ mythologie inférieure ” opposée à une “ mythologie supérieure ”. En règle générale, cette “ mythologie inférieure ” n’a aucune relation avec la “ mythologie supérieure ”. […] La religiosité indo-européenne doit être exclusivement recherchée dans les pratiques culturelles et les croyances des aristocraties paysannes, gérées selon le droit patriarcal, constitués de sujets de race nordique dominant une population non nordique ». Ce concept d’aristocratie paysanne sera longuement développé par l’un des lecteurs de Günther, à savoir Walther Darré du mouvement Blut und Boden, dans son livre La Race (5). Néanmoins, l’auteur n’opère pas à une analyse matérialiste et naturaliste, mais à une analyse métaphysique au sens de la Tradition Primordiale. C’est donc bel et bien la « race de l’âme » et la « race de l’esprit » – conceptualisé par Julius Evola – qui sont passées au crible. 

    Hans F.R. Günther base principalement son exposé sur l’opposition de la religiosité indo-européenne et celle des monothéismes abrahamiques, le peuple des forêts contre le peuple des déserts en quelque sorte. La crainte du divin, le rapport créateur/créatures, le pêché, la rédemption ou encore le fatalisme sont autant exemples ontologiquement étrangers à la religiosité indo-européenne. 

    On l’aura bien compris, il n’est pas ici question de race au sens strictement biologique du terme mais d’une tentative de définition de la race « intérieure » des Indo-Européens. Cette ébauche n’est sans doute pas parfaite – Günther le sait bien – mais elle a néanmoins le mérite d’aborder les choses sous un angle singulier pour l’époque. C’est aussi cette sensation de socle commun aux peuples européens qui se dégagent de l’analyse de Hans Günther et qui fit défaut à l’Allemagne hitlérienne. Depuis, beaucoup ont mis en évidence ce socle commun – d’Europe Action à l’Institut Iliade – dans le but à la fois de dépasser les nationalismes étriqués, hérités du XIXe siècle, et aussi de savoir qui nous sommes vraiment. Voilà les conditions sine qua non à un réveil des consciences endormies et à l’érection d’une véritable « Europe cuirassée », autant dans les cœurs qu’aux remparts de notre grande cité. 

    Thierry Durolle 

    Notes 

    1 : Jean-Paul Demoule, Mais où sont passés les Indo-Européens ? Aux origines du mythe de l’Occident, Le Seuil, 2014. 

    2 : Hans Günther, Mon témoignage sur Adolf Hitler, Pardès, 1990. 

    3 : Julius Evola, Le Mythe du sang, Éditions de L’Homme libre, 1999. 

    4 : Julius Evola, Synthèse de doctrine de la race, Éditions de L’Homme Libre, 2002.

    5 : Walther Darré, La Race. Nouvelle noblesse du sang et du sol, Nouvelles Éditions latines, coll. « Histoire – Étude », 1939. 

    • Hans Günther, Religiosité indo-européenne, Les Éditions du Lore, 2013, 124 p., 16,90 €.

    http://www.europemaxima.com/

  • Louis de Bonald, l’antimoderne oublié, le retour du Vicomte

    9 juillet 2016  Causeur

    Louis de Bonald ! Voici un nom qu’on n’a plus l’habitude de lire, à part dans les manuels d’histoire des idées où les auteurs lui consacrent quelques lignes, à la rubrique des contre-révolutionnaires. Le plus souvent, on associe Bonald à son contemporain Joseph de Maistre, l’autre héraut francophone de la critique des Lumières et de la Révolution. Hélas, aussi bien Maistre a la réputation d’écrire merveilleusement, aussi bien Bonald a celle d’écrire laborieusement, sans éclat ni génie. C’est pourquoi l’un continue d’être lu et figure toujours dans les librairies (Pierre Glaudes a réuni ses principaux textes dans un volume de la collection « Bouquins », en 2007), tandis que l’autre n’intéresse plus que les spécialistes et n’a quasiment pas été réédité.

    Une douloureuse réputation littéraire

    De fait, qui serait assez courageux pour se plonger aujourd’hui dans des volumes engageants comme Essai analytique sur les lois naturelles de l’ordre social(1800), Théorie du pouvoir politique et religieux (1796) ou Démonstration philosophique du principe constitutif de la société (1830), tous longs de plusieurs centaines de pages ?

    Et pourtant, ces textes austères sont la source majeure de la pensée traditionaliste du XIXe siècle. « Ce n’est pas Joseph de Maistre, ni, encore moins, Châteaubriand ou Lamennais, qui ont été les vrais inspirateurs de la pensée antidémocratique du siècle dernier, mais bien Louis de Bonald », dit Koyré dans ses Etudes d’histoire de la pensée philosophique. Taine, Comte, La Tour du Pin, Maurras, tout ce pan de la culture politique vient en ligne droite du Vicomte de Millau, dont la douloureuse réputation littéraire a fait oublier l’importance. Bien conscients de sa place majeure dans l’histoire, les savants continuent de lui consacrer des recherches, en France comme en Europe, ainsi qu’en témoigne leBonald de l’historien piémontais Giorgio Barberis. Clair, bien conçu, ce livre est peut-être la meilleure introduction disponible à la pensée de Bonald. Barberis y montre bien comment le rejet bonaldien de la Révolution, loin d’être une réaction éruptive de barbon d’Ancien Régime, est la conséquence d’un système intellectuel solide où s’articulent une métaphysique, une anthropologie, une théologie, une conception de l’histoire.

    De Bonald à Rivarol

    Evidemment, vu de 2016, la pensée politique de Bonald – un ordre instauré d’en haut, appuyé sur la religion, organiciste et antilibéral – a quelque chose d’extraterrestre. Mais justement : c’est cette distance avec nous qui lui donne son actualité, le point de vue le plus éloigné de nos façons de penser étant le meilleur pour bien les comprendre. Sur ce plan, cette belle traduction (où on ne déplore que deux ou trois fautes de syntaxe – « la théorie dont il avait fait allusion », « une conception à laquelle s’ensuit »...) n’a pas qu’une utilité historique ou documentaire, elle permet aussi de mettre en perspective des notions comme le progrès, l’individualisme, le pouvoir, la légitimité, etc. Quant au procès fait à Bonald sur son style, les nombreux extraits cités par l’auteur indiquent qu’il est peut-être abusif et que le vieux Vicomte, pour n’avoir pas la plume facile, n’en était pas moins capable parfois de bonnes formules.

    Je profite de cet article pour dire aussi un mot d’un contemporain de Bonald (à un an près), Antoine de Rivarol : Maxence Caron réédite en effet ses Œuvres complètes dans un épais volume de la collection « Bouquins » où, par souci sans doute de le rendre plus digeste et plus attrayant, il l’associe aux aphorismes de Chamfort et à ceux Vauvenargues (je dis « réédite », il faudrait dire « édite » : la plupart des tentatives précédentes d’éditer Rivarol ont apparemment comporté des lacunes). D’une certaine façon, au plan du style, Rivarol est l’anti-Bonald : ce dernier compose des traités pesants, laborieux, répétitifs, alors que Rivarol virevolte et sautille sans jamais finir un livre, disséminant ses réflexions dans des textes courts, légers, ironiques. Bonald est besogneux et grave, Rivarol, facile et drôle ; cette différence des tempéraments se retrouve au plan des idées politiques. Tous deux critiquent en effet la Révolution, mais pas de la même manière ; à l’idéologie révolutionnaire, Bonald oppose l’idéologie théocratique – système contre système ; Rivarol, lui, y oppose un rejet de l’idéologie, une méfiance à la Burke pour les délires abstraits. Chantal Delsol explique tout cela dans une préface lumineuse de 40 pages, qui justifie à elle seule l’acquisition de ce superbe volume. 

    Louis de Bonald, ordre et pouvoir entre subversion et providence, Giorgio Barberis, traduit de l’italien par André Questiaux, Desclée de Brouwer, 2016.

    L’art de l’insolence, Rivarol, Chamfort, Vauvenargues, Robert Laffont, « Bouquins », 2016.

    Bernard Quiriny

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Enquête sur la monarchie, de Charles Maurras

    Point besoin de présenter Charles Maurras. On sait qui est l’homme, on sait sa qualité de figure indépassable du courant monarchiste, et l’on sait qu’il vaut mille théoriciens et penseurs politiques contemporains. On reconnaitra sans mal qu’à notre époque, plus de cent cinquante ans après le renversement du dernier roi de France (ou, plus spécifiquement dans son cas, des Français), le monarchisme peut sembler quelque chose de parfaitement vain, et pour certains, un vœu pieux. Mais le monde dans lequel nous vivons est dans un état si catastrophique, au point de connaître pour la première fois une réelle menace d’extinction, qu’il serait malavisé de négliger toute voie, y compris celle-ci, si impraticable la restauration semblât-elle. Après tout, l’Histoire est remplie de surprises...

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    C’est sur Enquête sur la Monarchie, le huitième livre de Charles Maurras, publié en 1900, que se penche le présent article. En 1924, Maurras, alors au sommet de son influence et de sa gloire, se lamente que l’on réimprime ce "vieux livre" : pour lui, sa réimpression "accuse la longueur de la crise et l’ignorance du seul topique approprié". Les gigantesques bouleversements du premier quart du 20ème siècle et leurs millions de morts n’ont pas "fait varier d’un iota le problème central de la vie publique française, sa faiblesse de direction". En résumé, la dégringolade institutionnelle continue (et elle continue encore de nos jours, réduisant l’écart susmentionné entre nos époques !), et il n’y a personne pour éteindre le moteur. Il va sans dire que Maurras, déjà partisan du rétablissement de la monarchie, en sort davantage persuadé de l’inanité des gouvernements républicains, paralysés par le jeu politique, et donc de la capacité de la République, mais aussi de la démocratie républicaine, à garantir l’ordre et la sécurité du peuple français face aux bouleversements à venir, dont il ne doute pas un seul instant. "En fait, on se demande toujours, et de plus en plus : oui ou non, l’institution d’une monarchie n’est-elle pas de salut public ?"

    Après le limpide Mes idées politiques, on tient là la pierre angulaire de la pensée politique de Maurras. Car l’homme propose un système. De nombreux intellectuels de l’époque le voyaient d’ailleurs comme le seul homme de droite dont le positionnement se caractérisait par AUTRE CHOSE que son opposition systématique à la gauche — inspirant au Socle la nécessité de la critique positive qui caractérise son action. Le passé et le présent continuent de se confondre : cette droite en crise d’identité, ne la connaissons-nous pas par cœur, aujourd’hui ? Cette droite que l’on a tendance à chercher, à la substance oblitérée, tout comme à gauche, par l’idéologie sociale-libérale ? [....]

    La sute sur Le Socle

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Enquete-sur-la-monarchie-de

  • Université d’été du Centre Charlier du 2 au 9 août : Patriotisme et chrétienté

    oici le programme :

    Mardi 2 août :

    14 h à 17 h : accueil des participants. Retrouvailles

    17 30 : séance plénière : présentation des participants.

    18 h :

    -        « le Centre Charlier, Chrétienté-Solidarité, l’Institut du Pays Libre, hier, aujourd’hui, demain au service de l’Amitié Française et des résistances chrétiennes », par Cécile Montmirail.

    -        « Continuité et changement », par Bernard Antony.

    -        Propos d’Hortense Sauveur, Pierre Henri, Laurent Bonnet. Échanges.

    19 h 30 : Apéritif suivi du dîner.

    21 h : Veillée : concert de violon de Didier Rochard. Jérôme Triomphe, prestidigitateur.

    22 h 30 : Prière du soir.

    Mercredi 3 août :

    8 h : petit déjeuner.

    8 h 45 : Conférences (suivies de questions et pause) :

    -        « Simone Weil, la mystique et la philosophe de l’enracinement », par Olivier Figueras.

    -        « Enfers et paradis fiscaux contre les patries », par Cécile Montmirail (vice-présidente de l’AGRIF).

    -        11 h 30 : messe (toutes les messes sont célébrées dans le rite traditionnel).

    12 h 30 : Déjeuner.

    Après-midi libre : au gré des participants : plage – sport – chorale…

    17 h : Table ronde : Chrétienté-Solidarité-Persécutions, avec Yvonne Soleil et Laurent Bonnet.

    18 h : « Pourquoi j’ai quitté la franc-maçonnerie », par Serge Abad-Gallardo (auteur de « J’ai frappé à la porte du temple »). Débat animé par Bernard Antony.

    19 h 30 : Apéritif. Dîner.

    21 h : Veillée.

    22 h 30 : Prière du soir.

    Jeudi 4 août :

    Mêmes heures de messe, repas et veillée.

    8 h 45 :

    -        « Cultures et catholicité », par Monsieur l’abbé Christian Gouyaud.

    -        « Chesterton, poète du patriotisme charnel », par Jeanne Smits (vice-présidente de l’AGRIF.

    Après-midi : comme la veille.

    17 h : table ronde : l’AGRIF face au « racisme-anti », perspectives avec les dirigeants de l’AGRIF  et les avocats.

    18 h : « Le droit, fondement de la civilisation », par Jérôme Triomphe (avocat de l’AGRIF).

    Veillée : « Juges d’instruction, salles d’audience, traquenards et tribunaux ».

    Vendredi 5 août :

    8 h 45 :

    -        « Le patriotisme lorrain », par Yann Baly.

    -        « Le Patriotisme chrétien face au néo-totalitarisme », par Bernard Antony.

    17 h : « L’idée de patrie chez Saint Augustin », par Marc Froidefont.

    18 h : « Le jacobinisme, perversion du patriotisme », par Mathieu Lenoir (journaliste et chroniqueur). Débat animé par Pierre Henri.

    Samedi 6 août :

    8 h 45 :

    -        « Y a-t-il une convergence des dissidences de droite et de gauche sur les questions sociales », par Pierre Henri (politologue).

    -        « Être chrétien au Pakistan : le patriotisme en islam ?», par Yves Daoudal (« Blog d’Yves Daoudal », Reconquête).

    Déjeuner : accueil de Marek Jurek, député polonais (droite catholique) au Parlement Européen, ancien président de la Diète.

    17 h : table ronde : Quel avenir en France pour le syndicalisme ? avec Christophe Bouquin.

    17 h 30 : conférence de Marek Jurek : « Patriotisme polonais et solidarité de Chrétienté ». Échanges avec Jeanne Smits, Olivier Figueras et l’assistance.

    Dimanche 7 août :

    10 h : Grand-messe célébrée par l’abbé Gouyaud à l’église Saint François de Paule 104 cours Lafayette à Toulon. (Missionnaires de la Miséricorde divine, abbé Loiseau). Chorale du centre Charlier.

    Apéritif à la sortie de la messe, puis retour à La Castille.

    Déjeuner à 13 h.

    17 h : « Livres choisis », par Anne Brassié (critique littéraire).

    18 h : « Y a-t-il une convergence des dissidents de droite et de gauche sur les questions sociales ? », par Pierre Henri.

    Lundi 8 août :

    8 h 45 :

    -        « Les libertés scolaires face à la machine totalitaire de l’Education Nationale : les expériences d’écoles réellement libres », par une fondatrice d’école nouvelle.

    10 h : messe de la Saint Dominique par Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.

    11 h : Conférence de Monseigneur Rey. Réponses aux questions.

    12 h 30 : Apéritif. Déjeuner. Toasts.

    14 h 30 : Poursuite des échanges.

    17 h : « Extrême-Orient : les catholiques entre communisme et islam », par Didier Rochard.

    18 h : « Le monde, les chrétiens, l’islam : l’impératif de lucidité ». Introduction par Bernard Antony. Débat présidé par Pierre Henri.

    Mardi 9 août :

    Matin : conférence de Bernard Antony : « Octobre 1917 – octobre 2017 : cent ans d’abominations communistes. Devoir de mémoire ».

    -        Projets 2017, avec Pierre Henri.

    -        Décisions.

    Déjeuner d’au revoir.

    Compte tenu de nouvelles capacités d’accueil, possibilité de demande de participation jusqu’au 20 juillet.

    Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 PARIS.

    Michel Janva

  • Samedi 3 et dimanche 4 septembre : CHIRE FETE SES 50 ANS !

    1689050032.jpg

    Depuis 50 ans, est installée à Chiré-en-Montreuil, près de Poitiers, une petite maison d'éditions qui a effectué (et qui effectue toujours) un énorme travail. Il s'agit de Diffusion de la pensée française, plus connue sous le nom de "Chiré". Cinquante ans de combat, sans interruption, c'est remarquable. Surtout lorsque l'on connait les difficultés que l'on rencontre pour diffuser les idées non conformes aux diktats de la pensée dominante.

    DPF est une maison de sensibilité catholique et contre révolutionnaire affirmée qui a toujours refusé l'ostracisme à l'encontre des autres composantes de la famille nationaliste et identitaire. C'est tout à son honneur. Voilà pourquoi c'est avec plaisir que Synthèse nationale sera présent aux journées chouannes (les 46e du genre) qui marqueront, les 3 et 4 septembre prochain, ce cinquantième anniversaire des "éditions de Chiré". 

    Voir le film publicitaire cliquez ici 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le nouveau numéro de Terre et Peuple Magazine (n°68) est sorti

    L'éditorial : Les assassins sont dans la maison

    Pierre Vial

    322495870.jpgDès la maternelle, on apprend aux enfants que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et surtout quand il a la peau sombre et les cheveux crépus ou qu’il s’appelle Mohamed. Ce sont nos frères et nos sœurs, ou au moins nos cousins (puisque tous les hommes sont semblables et donc interchangeables). En rentrant chez eux les enfants reçoivent le même message dans les dessins animés que débite la télévision, tout en s’empiffrant de sucreries et de coca-cola qui en feront de jeunes obèses, incapables d’efforts physiques qu’ils perçoivent d’ailleurs comme d’injustes et inutiles brimades. Comment pourraient-ils penser autrement quand ils voient leur père vautré sur un divan, une canette de bière à la main (le pack de réserve n’est pas loin), célébrant à grands coups de gueule les mérites de footballeurs colorés qui gagnent en un mois plus qu’un Gaulois en vingt ans de travail ? Allez les Bleus ! D’autant qu’ils sont d’un bleu très sombre, comme le commentent avec enthousiasme les journaleux de service.

    Donc tout baigne. Certes on grogne, pour le principe, parce que tout de même la vie n’est pas facile. Mais on s’apprête aux joies des grandes vacances : les bouchons sur des routes surchargées qui rappellent de façon sympathique (on n’est pas dépaysés) les embouteillages des grandes villes qu’on vient de quitter ; les tournées à répétition de pastis avec les voisins du camping, en ayant en fond sonore les radios portables grand modèle qui débitent les braillements des « chanteurs » de hip-hop ; les séances de cuisson de la viande étalée sur les plages, avec les mémères dont les seins nus qui s’écroulent sont d’efficaces remèdes contre l’amour. Ah, la France sera toujours la France et il ne nous manque qu’un Maurice Chevalier pour mettre tout cela en chanson.

    Et puis changement de décor. Retour au réel. Tous les media l’annoncent en boucle : un policier a été lardé de coups de couteau devant chez lui et sa femme a été égorgée dans sa maison, devant son fils de trois ans. Atterrés, les braves gens s’interrogent : comment cela est-il possible ? Et l’assassin dont la photo apparaît sur les écrans ? « Il avait l’air bien convenable, bien gentil » disent ses voisins. On évite de s’appesantir sur les origines de ce « Français ». Avec sa tronche de croque-mort le ministre de l’Intérieur, porte-parole du Robespierre au petit pied de Matignon et du joyeux drille de l’Elysée, dit sa stupéfaction indignée : il ne faut pas que de telles choses existent dans notre belle et pure République. Il ne faut pas…

    De même qu’il ne faut pas que des casseurs s’attaquent à un hôpital Necker où des enfants sont en train d’être opérés. Il ne faut pas… Mais surtout on ne dit pas ce qui est pourtant une évidence : si on ne veut plus de casseurs il faut casser les casseurs. Les paysans le savent bien : quand on veut se débarrasser d’animaux nuisibles, de prédateurs, il n’y a pas trente-six solutions.

    Aïe ! Je vais encore m’attirer les foudres des bien-pensants, des gens bien convenables qui trouvent qu’il y a des choses qu’il ne faut pas dire. Il ne faut pas dire que les assassins sont dans la maison parce qu’on leur a ouvert la porte. Les fous d’Allah savent que l’Occident, cette chose molle et veule, est un fruit trop mûr prêt à tomber. Alors ils secouent l’arbre. Pour voir. Et ils voient : une population anesthésiée par un individualisme bourgeois qui sévit même dans les rangs de ce qu’il est convenu d’appeler « la droite nationale ». Où on a peur d’appeler un chat un chat (il paraît que c’est du racisme). Où on veut bien applaudir les discours musclés. Mais quand il est question d’agir, il n’y a plus personne. S’engager ? Militer ? C’est fatigant. Et puis, nous disent des « philosophes », cela ne sert à rien.

    Nous, nous choisissons de mettre les pieds dans le plat. Et de dire aux assassins : si vous voulez entrer dans notre maison cela va vous coûter cher. Très cher.

    Dans ce numéro : un entretien avec Roland Hélie

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  • Laurence Rossignol invente "l'idéologie de la famille"

    Du Député Jacques Bompard :

    "Laurence Rossignol était sur BFMTV hier. Comme à l’habitude, ce passage n’a pas marqué les esprits. Ce qui est parfaitement malheureux tant la gravité des propos mérite d’être relevée. Pour la ministre, « l’aide médicale à la procréation ne pose plus aucun problème aujourd’hui », une nécessité au jour où il faudrait «  lutter contre l’idéologie de la famille », une idéologie inacceptable puisqu’il faudrait accepter toutes les situations au moment «  de toutes façons les femmes le font quand même ».

    Rappelons que cet entretien fait suite à de nombreuses provocations de ce parangon de l’idéologie libertaire : elle veut que l’Etat « redéfinisse le cadre de l’exercice de l’autorité parentale », qu’un statut du beau parent soit imposé, mais aussiqu’une lutte soit menée contre «  les forces conservatrices et ultra réactionnaires ». Un combat qui s’est très dangereusement accentué avec la loi Egalité et Citoyenneté qui revient sur les libertés scolaires. Il faut dire que ces militants du désordre reçoivent le soutien de certains Républicains, telle NKM qui voulait la veille lutter contre l’hypocrisie des défenseurs de la vie.

    Encore une fois, l’idéologie emporte tout sur son passage. Jusqu’aux avis du Comité consultatif national d’éthique, pourtant loin d’être un vaillant défenseur de l’ordre naturel, et qui s’opposait à l’ouverture de la PMA pour les couples de lesbiennes. La ligue du Sud s’indigne donc de cette nouvelle atteinte faite à l’Homme et sur ces nouveaux crimes qui seront commis contre des enfants.

    Cet Etat intrusif et corrompu cherche à accentuer sa violente politique antifamiliale avec le soutien silencieux de la direction du Front National et de la majeure partie de la rue de Vaugirard. A quand un retour aux fondamentaux de la politique ?"

    Michel Janva

  • Politique magazine, un numéro d'été exceptionnel : « Aujourd’hui, le royalisme »

    1401604080.jpgDécouvrez le numéro d'été ! 

    Où en est, 146 ans après l’établissement de la République, l’idée royale en France ?

    Quelle est aujourd’hui  sa signification et sa portée ? Qui sont les royalistes ? Chroniques, entretiens, reportage au cœur de l’Action Française, Politique magazine mène l’enquête jusqu’ au domaine royal de Dreux où réside l’héritier des rois de France.

    Dossier  

    Retrouvez  les  analyses de Jean Sévillia, historien et rédacteur en chef adjoint au Figaro, Frank Ferrand, historien et animateur sur Europe 1 et France TV ,Jacques Trémolet de Villers, avocat et écrivain,  Christian Franchet d’Esperay, rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Universelle,  Philippe Ménard, rédacteur en chef de l’AF 2000

    Un entretien exclusif avec le prince Jean d’Orléans : « La monarchie s’incarne dans la famille  »

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

    Commander ce numéro ou s’abonner à Politique magazine

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  • Naissance du CLAP

    De Francis Bergeron dans Présent :

    "Vous l’ignorez peut-être, mais votre quotidien Présent est historiquement la propriété d’une association de collaborateurs et amis du journal, réunis sous le nom de Présent-Militant.Cette association était présidée par notre ami Raphaël Dubrule, décédé en mars dernier. J’ai accepté de reprendre cette présidence.

    Et la première décision du bureau de l’association, qui s’est réuni pour la première fois sans Raphaël Dubrule, a été le changement du nom de l’association. Nous parlerons désormais du CLAP, ouClub des Lecteurs et Amis de Présent.

    Tous ceux qui se sentent en forte sympathie pour Présent et pour son équipe sont invités à lire désormais avec attention la rubrique : « Nouvelles du CLAP ». Dans cette rubrique, nous vous tiendrons régulièrement informés de la situation de votre journal ; nous évoquerons les questions et débats que nous font remonter les lecteurs ; nous vous inviterons aux conférences animées par des journalistes de Présent ; nous vous proposerons des rencontres avec la rédaction, à l’occasion de stands dans des manifestations où Présent est invité ; nous vous solliciterons pour des voyages animés par des rédacteurs du journal, comme celui prévu en Espagne du 18 au 22 octobre 2016 ; nous vous obtiendrons (je l’espère) des offres promotionnelles sur certains produits ou services… [...]"

    Michel Janva

  • Civitas en politique : le débat sera "plus animé et plus libéré"