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tradition - Page 204

  • Pâques, la trahison et la résurrection

    Dans son édition de ce 18 avril, vendredi saint, la feuille la plus répandue parmi les Franciliens prétendait répondre pour le lendemain à la question "que faire à Paris ?" Et elle nous indiquait que le véritable événement se déroulerait place des Abbesses. (1)⇓

    Le lieu paraît particulièrement bien choisi.

    C'est sur cette colline, en effet, qu'en 1534 Ignace de Loyola et ses sept premiers compagnons prononcèrent leurs vœux incluant le projet de se rendre à Jérusalem pour y convertir les musulmans. Vocation spirituelle de la France, dédicace ancienne de la colline de Montmartre, qu'êtes-vous devenues ?

    Si notre société manifestait, en effet, le moindre respect des valeurs fondatrices de notre civilisation elle évoquerait, pendant cette semaine au moins, les récits évangéliques.

    Les fidèles des églises chrétiennes les ont, avec plus ou moins d'intensité, relus, réentendus, remémorés pendant cette semaine, et tout au long de la Quarantaine qui l'a précédée. (2)⇓

    Or, un aspect de ce drame antique a tourmenté la conscience des croyants pendant des siècles : la trahison d'un des disciples.

    Il ne faut pas, pourtant, voir dans cette dénonciation la cause de la condamnation et du supplice de Jésus de Nazareth. (3)⇓

    Le dénonciateur, celui que l'on surnomme "l'Iscariote" n'a été qu'un agent, sinon mineur, du moins "fongible" d'un projet bien identifié, dont on ne peut pas le considérer comme l'auteur. Autrefois on soulignait dans les catéchismes élémentaires que sa damnation définitive ne tient pas à son acte, dont il aurait pu se repentir, mais à son suicide. (4)⇓

    Sa trahison ne résulte pas d'une quelconque prédestination, elle appartient au champ de sa liberté et de sa responsabilité. Si l'on entre dans les récits évangéliques on découvre que le Maître souligne lui-même, qu'ayant choisi les Douze, il déplore que l'un d'eux se révèle un "démon". La traduction du mot n'est pas indifférente. "Un être démoniaque", ou plutôt un "possédé" sonnerait mieux en français contemporain. Il s'agit d'un homme perverti par une forme de haine, et néanmoins, chose essentielle aux yeux du christianisme, toujours rachetable. Qu'on me permette d'insister, de me référer à ce mystérieux épisode évangélique du "possédé gérasénien". Les lecteurs de Dostoïevski peuvent remarquer qu'il voisine, avec un poème de Pouchkine, en exergue de son grand roman "les Démons", titre traduit justement dans la tradition intellectuelle française par "les Possédés". Tout cela veut dire qu'à nos yeux le dernier des hommes vaut toujours mieux qu'un troupeau de cochons et qu'il reste libre de retrouver la voie juste.

    Mais de quelle nature relève, dans le récit de la Passion, cette "possession", à quoi s'identifie sa passion destructrice ?

    Une certaine exégèse contemporaine s'emploie curieusement à l'identifier à une cause qui, finalement, l'excuserait peu ou prou, celle des zélotes. On nous affirme ainsi que le surnom "Iscariote", équivaudrait aux "sicaires" c'est-à-dire à ces "dissidents extrémistes" qui entreprirent "d'expulser les Romains et leurs partisans", par la violence "au moyen de l'assassinat."

    Cette thèse pourrait se parer de tous les avantages de la séduction, si elle ne souffrait d'un cruel défaut d'anachronisme par rapport à la mort de l'adhérent supposé. On ne trouve d'ailleurs aucune trace d'un tel soupçon dans les évangiles. (5)⇓

    L'Écriture et la Tradition assignent, en effet, à cette trahison une cause beaucoup plus simple, vieille comme le monde et les passions humaines : l'appât de l'argent, cette malédiction qui frappe autant les pauvres que les riches.

    Resurrection2Oublions donc les traîtres, les assassins et les indifférents. Rappelons en effet aujourd'hui à tous les amis, même agnostiques, même incrédules, le point essentiel, l'événement pascal, la Résurrection.

    Elle doit annoncer pour chacun d'entre nous la montée sacrificielle vers l'Absolu, vers la Vérité, vers la vie, dans la liberté.

    Désormais, pour toute personne libre et responsable qui se respecte, "plus est en nous", toutes les médiocrités peuvent être effacées, tout le poids du passé disparaît. Cette certitude millénaire a façonné l'âme de nos peuples. Et c'est elle qui donne tout son sens à l'exclamation joyeuse des croyants au temps pascal : "le Christ est ressuscité — Il est vraiment ressuscité."

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Je laisse à mes lecteurs le soin d'en découvrir, sur le site du journal le bon goût et l'opportunité.
    2.  Rappelons à ce sujet que la durée de 40 jours se calque sur celle du début de l'action publique du Christ. Elle évoque la période de 40 ans au Désert. Elle reprend une idée centrale de la foi judéo-chrétienne : la Terre ne sera donnée qu'à un peuple purifié.
    3.  Tout ceci est parfaitement expliqué par les quatre témoignages dont nous disposons. Elle découle de la volonté des autorités politico-religieuses du royaume hérodien de désigner comme bouc émissaire à l'occupant romain "un seul homme pour sauver tout un peuple". Celui-ci ne comprend pas la manœuvre, il "s'en lave les mains", ce que la Mémoire lui reproche depuis deux mille ans. En même temps elles entendaient se débarrasser d'un gêneur dans lequel on commence à voir le restaurateur du Royaume de David. Je me dispense aujourd'hui, par respect, de donner les références scripturaires. Je précise simplement pour le lecteur peu familier de ces aspects historiques que les Actes des Apôtres nous montre les piliers de l'Église naissante identifiant encore l'œuvre messianique à ce projet politique ethnocentrique, alors que les dernières paroles [Mt 28,17] leur disent exactement le contraire, en leur enjoignant de "prêcher toutes les nations" et de les baptiser. 
    4.  Ce geste de désespoir est strictement condamné par la foi chrétienne, qui aujourd'hui n'accepte de l'excuser que comme manifestation dramatique des cas de pathologie mentale incluant ce qu'on appelle aujourd'hui la "dépression nerveuse". Tout en respectant, bien évidemment, les victimes de cette affreuse maladie contemporaine, j'avoue m'interroger sur l'efficacité des traitements "psychologiques" ou pharmaceutiques de ce qu'on l'on devrait avoir le droit de considérer, aussi, comme des "Maladies spirituelles", ce qu'explore Jean-Claude Larchet dans sa "Thérapeutique des maladies spirituelles" (Cerf, 1997). En tout état de cause, dans la culture occidentale, aucun chrétien ne peut en conscience trouver la moindre exemplarité à un cri de désespoir, qui relève au mieux de la pitié.
    5.  On pourra, pour une fois, se référer à l'article de "l'encyclopédie" fantaisiste "Wikipedia" qui fait tant de mal. http://www.insolent.fr/2014/04/paques-la-trahison-et-la-resurrection.html
  • Julius Evola : "La culture contemporaine"

    Étant donné ce que la culture et l’intellectualité signifient dans le monde contemporain, on est en droit de s’opposer à leur surévaluation. Le culte qu’on leur voue au point d’en faire les traits distinctifs d’une classe supérieure, presque d’une aristocratie – l’ « aristocratie de la pensée » qui serait la seule authentique et aurait le droit de supplanter les formes antérieures d’élite et de noblesse –, dénote un préjugé caractéristique de l’époque bourgeoise dans ses aspects d’humanisme libéral. La vérité est au contraire que cette culture et cette intellectualité ne sont que des produits de dissociation et de neutralisation par rapport à un tout.
    […] Normalement, la vision du monde n’est pas quelque chose d’individuel, mais procède d’une tradition ; elle est la résultante organique des forces auxquelles un type de civilisation doit la forme qui lui est propre. En même temps, a parte subjecti, elle apparaît comme une sorte de "race intérieure", de structure existentielle. Dans toutes les civilisations, autres que la civilisation moderne, a existé précisément une "vision du monde", et non pas une "culture", qui pénétrait les couches les plus diverses de la société. Et là où il y eut une culture et une pensée conceptuelle, elles n’avaient pas la primauté ; elles étaient de simples moyens d’expression, des organes au service de la vision du monde. [...] Dans les civilisations prémodernes, [les formes d'expression] consistaient plutôt en images évocatrices, en symboles au sens propre du terme, en mythes. Aujourd’hui, les choses peuvent se présenter différemment, à cause de l’hypercérébralité de l’homme occidental. Mais il importe de ne pas troquer l’essentiel contre l’accessoire ; il faut que les vrais rapports soient reconnus et maintenus, que, là où existent la "culture" et l’"intellectualité", elles servent d’instrument et d’expression à quelque chose de plus profond et de plus organique, qui est précisément la vision du monde. Et la vision du monde peut être plus précise chez un homme sans instruction que chez un écrivain, plus ferme chez le soldat, le membre d’une souche aristocratique ou le paysan fidèle à la terre, que chez l’intellectuel bourgeois, le "professeur" ou le journaliste.
    […] Ces évidences ont été systématiquement méconnues par la pensée libérale et individualiste. Une des pires conséquences de la "libre culture" mise à la portée de tous et soutenue par cette pensée est que des esprits incapables de discriminer selon un jugement droit, des esprits qui n’ont pas encore une forme propre, une "vision du monde", se trouvent, sur le plan spirituel, fondamentalement désarmés, face à des influences de tous genres. Cette inquiétante situation délétère, qualifiée de conquête et de progrès, résulte d’un postulat diamétralement faux : on estime qu’à la différence de celui qui vivait aux époque dites "obscurantistes", l’homme moderne est spirituellement adulte, donc capable de juger et d’agir par lui-même. (C’est sur la même prémisse que se fonde la polémique de la "démocratie" moderne contre tout principe d’autorité.) Il s’agit là d’infatuation pure : jamais il n’y a eu, autant qu’aujourd’hui, d’individus amorphes, ouverts à toutes les suggestions et à toutes les intoxications idéologiques, au point qu’ils deviennent les succubes, souvent sans s’en douter le moins du monde, des courants psychiques et des manipulations engendrés par l’ambiance intellectuelle, politique et sociale dans laquelle nous vivons.

    Julius Evola,

    Extrait de "Les Hommes au milieu des ruines" (1984)

    http://la-dissidence.org/2014/04/16/julius-evola-la-culture-contemporaine/

  • Faire sa révolution intérieure :

    Le système sait bien que rien ne bouleversera son pouvoir tant que la société de consommation « noiera » le peuple dans un conformisme entraînant l’abdication lente de nos spécificités citoyennes et humaines. « Mais si certaines sociétés et certaines nations ont donné le spectacle, à maintes époques, de l’ordre sage, de l’équilibre et de la prospérité, il faut donc que le triomphe du bien soit possible, il faut donc que l’homme ait le pouvoir de vaincre le mal ou du moins de limiter ses méfaits. Et ainsi, pour que, depuis 1789, les doctrines de sagesse et d’ordre n’aient jamais eu d’influence, que celles de mort aient continûment triomphé, pour que tous les sursauts en faveur des résurrections aient été étouffés ou voués à l’échec, il faut que l’effort des « réactionnaires » ait été, quelque peu, ou irrationnel, ou maladroit, ou désorganisé, ou mené trop faiblement, car la nocivité même des doctrines triomphantes aurait dû les annihiler bien souvent, malgré les formidables moyens de succès mis à leur service. » (M-M. Martin)

    Tant que le pain sera sur la table, symbolisé par l’époque romaine « du pain et des jeux », les rayons des supermarchés pleins, la télévision en fonction, l’essence disponible, de l’énergie et de l’eau dans les robinets ainsi qu’un minimum d’argent distribué pour vivre et consommer, rien ne bougera. Seule une crise changera les choses, lorsque l’on aura faim et froid, plus d’argent, lorsque l’on aura plus rien, Alors le peuple réfléchira et remettra peut être en cause ce qui jusqu’à maintenant l’a entraîné dans un doux esclavage. Il remettra peut être en cause ses erreurs, son subjectivisme, son laisser–aller, son hédonisme.

    Alors que faire en attendant ?

    Réveiller ceux qui donnent des signes de résistance et de libertés. Créer des réseaux d’information, d’alternative au monde consumériste, agir avec son porte-monnaie en sélectionnant ses achats en fonction des relations communautaires, éviter les grands réseaux de distribution. Nous écrivions dans la revue « Brisez vos chaînes » que le système génère des assistés afin de mieux les contrôler. La télévision, les portables, consoles, internet…etc., sont également des facteurs qui forcent les gens à rester chez eux, en privilégiant la virtualité, plutôt que de chercher à avoir de vrais contacts humains. S’en suit alors tout un monde virtuel qui s’établit dans leur quotidien, ne les mettant nullement à l’épreuve, donc sans combativité pour affronter les difficultés de la vie réelle. La machine est au service de l’homme et non l’inverse. Privilégiez la rue ! Sortez. Allez dans les cafés, les bars, faites des activités associatives et sportives. Votre indépendance et liberté mais aussi votre santé doit passer par le choix de votre alimentation, celle-ci est essentielle à votre survie et à ceux qui vous entourent. Comment peut-on imaginer se nourrir de produits gazés chimiquement et traité sans à aucun moment ne pas subir et quelquefois sur une autre génération les conséquences néfastes de la chimie ? Comment êtes-vous assez inconscient pour vous nourrir de produits n’ayant quelquefois plus le goût d’antan où manger des animaux ne voyant que la lumière artificielle, ne pouvant plus se déplacer et vivant dans des conditions telles, que l’esprit s’il ne se voilait la face condamnerait par simple humanisme. Il vous faut donc comprendre qu’il n’y a d’alternative que dans le contact avec les producteurs directement et ainsi vous éloigner des centres commerciaux, fer de lance du mondialisme, chez qui nous nous soumettons chaque jour ! Court-circuitez les réseaux de distribution, ce sera d’ailleurs plus sain pour vous et vos enfants, en apprenant à connaître des petits producteurs (viandes, fruits et légumes...), achetez directement chez eux. Vous retrouverez de vrais contacts avec le « Pays Réel », retissez des liens efficaces avec le sens de la parole et la qualité. Concrètement ensuite, faire en sorte sur le plan de la santé d’éviter les pièges des trusts pharmaceutiques qui, loin du serment d’Hippocrate, nous endorment de médicaments et calmants afin de faire de nous les cobayes de multinationales pour mieux nous manipuler demain. Non qu’il faille se détourner de la médecine mais plutôt d’une certaine médecine plus orientée vers le gain que la santé des citoyens. Les travaux jadis du Docteur Paul Carton avaient largement montré combien l’observation de chaque corps, comme les remèdes suivant les personnes pouvaient être différents. Les remèdes dits de « Grand-mères », même s’ils avaient quelques lacunes, avaient prouvé sur le temps leur redoutable efficacité naturelle. D’autant que nous ne connaissons pas toujours les effets secondaires des médicaments, qu’à grands coups de publicité, la finance désire nous faire absorber chaque jour…

    Cela veut dire que même dans ce domaine, méfiance nous devons garder et je prends pour l’illustrer l’affaire de la grippe aviaire, l’obligation à tous alors de se faire vacciner, où en sommes-nous aujourd’hui ? Faudrait-il parler de l’affaire du sang contaminé, responsables mais pas coupables, les familles subissant des pressions pour se taire, afin de permettre à des responsables de trôner encore aujourd’hui dans les allées du pouvoir. La justice est à deux vitesses ! C’est cela la vraie résistance…La politique du « chacun pour soi» n’a jamais rien engendré de bon et brise les liens entre les personnes…Cet individualisme a également pour conséquence d’engendrer, un repli sur soi ou chacun n’a le souci que de sa petite personne sans égards aux autres et gros problèmes qui ruinent les forces de notre pays. Il s’en suit alors un esprit fataliste ou personne ne souhaite s’engager, préférant la facilité de considérer que tout est perdu d’avance et la naïveté de croire à ce qui est donné «gratuitement » par les médias.

    A suivre...

    Frédéric Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/bibliotheque-du-gar/etre-royaliste/1344-faire-sa-revolution-interieure-

  • Réveil des consciences : nos évêques verront-ils les signes des temps ?

    De Jean-Marie Guénois dans Le Figaro Magazine :

    "L'Eglise de France traîne une mauvaise conscience. Elle ­regrette d'avoir «perdu» la classe ouvrière au cours du XXe siècle… Mais aujourd'hui, elle pourrait bien avoir perdu sa propre jeunesse! La cécité d'une partie des évêques à ne pas lire ce que leur vocabulaire appelle pourtant les ­ «signes des temps» est accablante. Depuis des mois, en ­effet, des catholiques de base, jeunes ou vieux, essentiellement des ­familles, se sont mobilisés par centaines de milliers face à des évolutions de société voulues par le pouvoir socialiste. Cependant certains prélats, et non des moindres, font mine de ne pas voir ce mouvement…

    Une partie des évêques a certes compris et accompagné cette indignation massive en encourageant ouvertement la résistance, et en allant même manifester en personne. Mais une autre, dont l'actuelle direction de l'épiscopat français, est restée sur la réserve. En considérant que l'enjeu-la survie ou la disparition de la cellule familiale composée d'un homme et d'une femme et de ses enfants-ne ­valait pas ce dérangement. Pour trois raisons. L'Eglise, selon eux, avait d'abord tout à perdre, en termes d'image, dans ce combat «perdu d'avance» et d'arrière-garde, parce qu'il importerait, aujourd'hui, de «faire avec» l'évolution de la société. En s'engageant, l'Eglise risquait ensuite, d'après eux, de se faire récupérer, dans un combat purement politique, par la droite et l'extrême droite. Certains évêques, enfin, plutôt bienveillants pour le gouvernement socialiste, ne voulaient pas gêner son action, considérant la question du mariage homosexuel comme un débat de société mineur.

    Seul problème : en composant avec le politiquement correct, ces évêques perdent leur crédit chez une partie des catholiques, surtout chez les jeunes qui, loin d'être «réacs», sont devenus d'authentiques «rebelles». Des insoumis «intérieurs» qui n'entrent dans aucune catégorie politique, encore moins celles de l'extrême droite. Mais qui comprennent mal pourquoi la hiérarchie catholique est si réticente à s'engager franchement sur les grands sujets de société, préférant se réfugier dans le non-dit plutôt que de mettre sur la table les désaccords qui divisent entre eux les évêques. [...]

    La discussion franche de Lourdes, le 8 avril, n'a rien changé. Si les évêques partent du même constat - la famille classique est battue en brèche par les évolutions de société -, les uns, comme les cardinaux Vingt-Trois et Barbarin et beaucoup d'évêques, tels Mgr Brouwet et Mgr Rey, pensent que c'est une raison de ne pas baisser les bras ; d'autres, comme Mgr Brunin, estiment que l'Eglise ne doit plus privilégier une vision unique de la famille, mais prendre en compte toutes ses formes en les mettant sur même plan. Cette prudence, voire cette peur, la jeune génération des catholiques français ne la comprend pas.

    Michel Janva

  • 40 Days for Life : 661 enfants à naître sauvés de l’avortement

    C'est le dernier chiffre obtenu, quelques jours après la fin de la campagne de veilles organisées par les 40 Days for Life.

    Michel Janva

  • Européennes : LMPT va interroger les candidats

    La Manif Pour Tous va envoyer un questionnaire aux candidats, intitulé "Principes européens pour la famille", sous le label "Europe for family". Issus du Grenelle de la famille, mais adaptés au contexte européen, les principes sont soumis aux candidats pour qu'ils s'engagent à promouvoir ces principes au sein du Parlement européen.

    Il est aussi demandé aux candidats s'ils sont prêts à faire partie d'un groupe parlementaire pro-famille.

    Ces principes sont les suivants :

    • le mariage est homme/femme ;
    • tout enfant est né d'un H et d'une F et a droit d'être élevé par ses parents ;
    • l'enfant n'étant la propriété de personne, il ne peut être l'objet d'aucun commerce ni d'aucun don...;
    • les parents sont libres de déterminer l'éducation de leur enfant ;
    • les membres de la famille se doivent respect et assistance, l'Etat doit soutenir ce principe et l'Europe doit le respecter ;
    • l'Europe doit respecter la subsidiarité dans le domaine de la politique familiale ;
    • l'identité de genre n'a pas être promue par l'UE sous couvert d'égalité.

    Les réponses seront publiés en ligne, permettant aux électeurs de connaître les positions et de voter en conséquence. Un bilan sera publié le 15 mai, Journée internationale de la famille.

    Michel Janva

  • Force Vie versus FN... Ou quand les fondamentaux s’invitent dans le débat européen

    Les dernières positions du FN font réagir et alerter Christine Boutin au nom des candidats Force Vie

    « Derrière la dédiabolisation du FN mode « Bleu Marine », il y a un abandon des fondamentaux sur la vie et la dignité humaine. Une succession d’incohérences et d’ambiguïtés… »

    Le Front National mode « Bleu Marine » veut faire croire aux français qu’il peut défendre la famille, la nation, le patriotisme, et donc une juste économie, sans tenir l’exigence première de la défense de la vie et de la primauté de la dignité de toute personne humaine. C’est une incohérence qu’il faut dénoncer.

    Le refus de Marine Le Pen de prendre part aux grandes manifestations du Printemps dernier pour défendre le mariage comme union d’un homme et d’une femme en est l’aveu le plus flagrant. Cette absence et son silence ambigus sont un criant rejet des principes non négociables que sont la protection de la vie de sa conception à la mort naturelle, la liberté d’éducation, la défense de la famille traditionnelle.

    Voulue par Marine Le Pen, la rupture avec le socle historique sur lequel a pu s’appuyer nombre de votes FN est consommée. Elle est une postmoderne sans profondeur, entourée de technocrates ambitieux, transgressifs en nombre grandissant, qui ont rallié culturellement la pensée unique. Cette mutation explique d’ailleurs la relative dédiabolisation du FN dans la sphère médiatique.

    Par ses ambiguïtés flagrantes sur la défense du mariage, sur la protection de toute personne humaine en début ou fin de vie, sur la définition de la laïcité devenue pour eux laïcisme, Marine Le Pen et Florian Philippot, contrairement à quelques trop rares personnalités de ce parti, épousent les travers qu’ils ne cessent pourtant de dénoncer dans une nouvelle incohérence.

    Au niveau européen, le Front National des Jeunes a noué des alliances avec des partis qui sont souvent soumis aux revendications des lobbies LGBT. C’est par exemple le cas avec le « Vlaams Belang » belge qui justifie par sa détestation de l’Islam la promotion de dérives sexuelles. De surcroit, le Front National siège dans le même groupe qu’un parti ayant fait tomber l’objection de conscience aux Pays-Bas : une ambiguïté de plus annonçant que demain le FN s’alignera sur un PS cherchant à remettre en cause la clause de conscience des médecins après l’avoir refusé aux maires face à l’imposition du mariage pour tous.

    Les prétentions du FN à faire croire que la nation, la protection des travailleurs, le patriotisme décomplexé, thèmes affichés et surlignés, peuvent s’affranchir du combat premier pour la dignité de toute personne humaine sont vaines. Ne pas défendre de tels principes, c’est entrer comme l’a fait et le fera le FN « Bleu Marine » dans un système partisan prêt à toutes les compromissions sur les principes fondamentaux. Sans défense de la Vie, Nation et Patriotisme disparaitront. Sans reconnaissance et défense de l’humanité dans ce qu’elle a de plus sacré, aucun parti politique ne pourra être sérieux dans ses propositions. C’est cette impasse qui rend le « logiciel » des UMP, PS et FN obsolète.

    Élus, les députés Force Vie porteront à Bruxelles une vision cohérente basée sur des principes clairs. Parce que seul le respect intégral de la vie dans toutes ses dimensions permettra d’éviter la crise de civilisation qu’on nous prépare. Sans cela, on poursuivra les mêmes illusions vouées aux mêmes terribles échecs.

    Pour ces élections européennes, Force Vie présente toutes les garanties de cohérences intellectuelles pour un vrai vote de conviction le 25 mai prochain.

    Force Vie

    NDLR : TOUT CELA EST LOIN D’ÊTRE FAUX, ET NOUS L’AVONS ASSEZ RÉPÉTÉ. EN REVANCHE L’ENGAGEMENT EUROPÉEN DE FORCE VIE, FIDÈLE AU PRÉTENDU MESSAGE DES PÈRES FONDATEURS DU MACHIN BRUXELLOIS N’EST PAS LÀ NON PLUS POUR NOUS RASSURER. ENCORE UNE FOIS, SEULE L’ACTION FRANÇAISE SEMBLE CONCILIER TOUTES LES EXIGENCES DE L’INTÉRÊT NATIONAL ET DE LA SAUVEGARDE DE LA SOCIÉTÉ !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Force-Vie-versus-FN-Ou-quand-les

  • A Lyon, les Sentinelles sont toujours présentes


    Sentinelles Lyon
    Comme les hirondelles qui font le printemps, les Sentinelles sont revenus à Lyon, capitale de la Résistance, lundi 14. Quelques tweets dans le week-end auront suffi pour qu’ils se retrouvent une quinzaine à veiller debout. Comme toujours aucun mot d’ordre, mais la volonté de quelques uns de venir chaque soir, de 18 h à minuit, en soutien tangible et visible aux sentinelles de Paris.

    “On ne peut pas se téléporter place Vendôme, confie un veilleur, alors on vient ici, on se sent quand même avec eux”.

    Lundi, tout s’est passé gentiment. Une bonne soirée pour les policiers en faction, qui ont pu dîner et passer la soirée dans leurs cars... L’ancien palais de Justice de Lyon (resté Cour d’Appel et d’Assises), surnommé “les 24 colonnes” est un cadre splendide. Les sentinelles tournent le dos au quai de Saône, maissont visibles des milliers de voitures qui passent. Elles lient conversation avec toutes sortes de touristes et de fêtards, car le Vieux Lyon est un peu le Boul’Mich local. Les Sentinelles lyonnaises semblent déterminées à rejoindre chaque soir leur “vieux palais”. Certains comptent et recomptent les colonnes, d’autres améliorent leur score au 2048, d’autres encore lisent sur leur tablette. Et que lisent-ils ? Le Salon Beige bien sûr !

    Michel Janva

  • Nous serons près du but le jour où les chrétiens connaitront la doctrine sociale de l’Eglise

    Jean Ousset  dans son livre l'Action, répond à l’ambition décourageante et inutile des impatients qui croient nécessaire de former ex nihilo une génération de remplacement pour « prendre le pouvoir ». Par la vertu de l’ordre vrai, la tâche est plus facile pour peu que l’on communique « l’ardeur » et le souci du « bien commun » à ceux qui exercent les responsabilités en prise avec le réel.

    « Nous pensons à ces impatients de « prise de pouvoir » qui se croient réalistes parce qu’ils proposent, sans attendre, de former techniquement les membres du gouvernement qu’ils espèrent constituer...

    Dieu merci, l’emploi d’un appareil si lourd est loin de nous être nécessaire.Nous avons surtout besoin d’une solide formation doctrinale. Et non point tant d’une formation technique de cadres ou chefs pré-désignésEt cela par la vertu de l’ordre vrai.

    • Parce que notre action à nous, bien loin d’être dialectique, se veut unifiante.
    • Parce que nous n’avons pas à révolutionner.
    • Parce que nous n’avons pas à évincer, détruire une catégorie de citoyens au profit d’une autre catégorie.
    • Parce que nous n’avons pas à rayer de la vie sociale les membres d’une tendance ou d’un parti pour confier tous les postes aux leaders d’une autre tendance ou d’un autre parti.

    Car c’est là ce qui constitue, fondamentalement, la dialectique révolutionnaire [l’esprit du monde].

    Et c’est de cela qu’il faut se garder si l’on ne veut pas entrer soi-même dans le jeu auquel on prétend mettre fin.

    Nous avons à considérer toutes les classes, toutes les catégories de citoyens selon la justice même de l’ordre naturel et divin. Chacune à sa place. Chacune ordonnée, jugée selon ses fonctions.

    S’il apparaît que, pour rétablir la Cité dans son ordre vrai, certains « limogeages » peuvent être nécessaires, il est inconvenant de penser qu’on ait à former, artificiellement, les chefs et les cadres de la société. Comme si cette société n’avait pas existé jusque-là. Si l’action politique et sociale que nous devons mener est conduite avec la prudence qui s’impose, cette formation technique est pratiquement inutile. Car dans une société normale, ces cadres, ces chefs existent…

    En conséquence, puisqu’il existe des juristes, des financiers, des militaires, des cadres professionnels, des élites paysannes, des professeurs, etc., il est plus conforme à l’ordre vrai de chercher à gagner et former DOCTRINALEMENTces gens qui sont déjà TECHNIQUEMENT au point.

    Nous avons moins à détruire qu’à ravitailler, réordonner un ordre social pré-existant qui, pour vicié qu’il soit, n’en est pas moins rempli de ressources précieuses qu’il serait criminel d’anéantir ou négliger.

    En vérité il est à la fois juste et faux de dire que nous manquons de cadres. Ces cadres existent, techniquement formés. Pratiquement en place. Cadres et chefs normaux de la société contemporaine.

    Certains, sans doute, sont gagnés à [l’esprit mondain]. Mais combien le sont inconsciemment, superficiellement. Et qu’un bon décrassage (intellectuel, spirituel) suffirait à transformer en ardents et habiles restaurateurs de l’ordre social chrétien.

    Cette action pourrait être plus rapide qu’on ne croit.

    Ne sommes-nous pas plus répandus, dans toutes les sphères de la société, que ces premiers chrétiens dont parlait Tertullien ?

    Le malheur n’est donc point dans le fait d’une non-existence, d’une non-présence des chrétiens dans la Cité, mais dans leur tiédeur, la superficialité de leur connaissance, leur mollesse, leur pusillanimité.

    Et comme nous serions près du but le jour où il serait permis de dire : voici queces chrétiens omniprésents connaissent, non plus sommairement, mais dans le détail et avec enthousiasme, cette doctrine sociale de l’Eglise… Ainsi, grâce à eux, un consensus s’établirait d’un bout à l’autre de la société. Condition et promesse de toute réforme sociale qui se veut profonde, sans être subversive…

    Une formation convenable est donc nécessaire pour apprécier comme il faut l’action possible des divers réseaux. Car il ne suffit pas de pousser à l’action ceux qui souhaitent agir, s’il apparaît que la forme d’action envisagée déracine ou déclasse.

    D’où l’intérêt des formules bien adaptées aux conditions de vie, aux caractères, aux mœurs de chaque réseau. Sans qu’on ait à sacrifier à cette harmonie les intérêts de l’action en général... ».

    A suivre ….

    Lire et télécharger dans son intégralité le chapitre de l'Action de Jean Ousset sur les hommes dans leur réseau.  

    Au moment où des français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige

  • Nous serons près du but le jour où les chrétiens connaitront la doctrine sociale de l’Eglise

    Jean Ousset  dans son livre l'Action, répond à l’ambition décourageante et inutile des impatients qui croient nécessaire de former ex nihilo une génération de remplacement pour « prendre le pouvoir ». Par la vertu de l’ordre vrai, la tâche est plus facile pour peu que l’on communique « l’ardeur » et le souci du « bien commun » à ceux qui exercent les responsabilités en prise avec le réel.

    « Nous pensons à ces impatients de « prise de pouvoir » qui se croient réalistes parce qu’ils proposent, sans attendre, de former techniquement les membres du gouvernement qu’ils espèrent constituer...

    Dieu merci, l’emploi d’un appareil si lourd est loin de nous être nécessaire.Nous avons surtout besoin d’une solide formation doctrinale. Et non point tant d’une formation technique de cadres ou chefs pré-désignésEt cela par la vertu de l’ordre vrai.

    • Parce que notre action à nous, bien loin d’être dialectique, se veut unifiante.
    • Parce que nous n’avons pas à révolutionner.
    • Parce que nous n’avons pas à évincer, détruire une catégorie de citoyens au profit d’une autre catégorie.
    • Parce que nous n’avons pas à rayer de la vie sociale les membres d’une tendance ou d’un parti pour confier tous les postes aux leaders d’une autre tendance ou d’un autre parti.

    Car c’est là ce qui constitue, fondamentalement, la dialectique révolutionnaire [l’esprit du monde].

    Et c’est de cela qu’il faut se garder si l’on ne veut pas entrer soi-même dans le jeu auquel on prétend mettre fin.

    Nous avons à considérer toutes les classes, toutes les catégories de citoyens selon la justice même de l’ordre naturel et divin. Chacune à sa place. Chacune ordonnée, jugée selon ses fonctions.

    S’il apparaît que, pour rétablir la Cité dans son ordre vrai, certains « limogeages » peuvent être nécessaires, il est inconvenant de penser qu’on ait à former, artificiellement, les chefs et les cadres de la société. Comme si cette société n’avait pas existé jusque-là. Si l’action politique et sociale que nous devons mener est conduite avec la prudence qui s’impose, cette formation technique est pratiquement inutile. Car dans une société normale, ces cadres, ces chefs existent…

    En conséquence, puisqu’il existe des juristes, des financiers, des militaires, des cadres professionnels, des élites paysannes, des professeurs, etc., il est plus conforme à l’ordre vrai de chercher à gagner et former DOCTRINALEMENTces gens qui sont déjà TECHNIQUEMENT au point.

    Nous avons moins à détruire qu’à ravitailler, réordonner un ordre social pré-existant qui, pour vicié qu’il soit, n’en est pas moins rempli de ressources précieuses qu’il serait criminel d’anéantir ou négliger.

    En vérité il est à la fois juste et faux de dire que nous manquons de cadres. Ces cadres existent, techniquement formés. Pratiquement en place. Cadres et chefs normaux de la société contemporaine.

    Certains, sans doute, sont gagnés à [l’esprit mondain]. Mais combien le sont inconsciemment, superficiellement. Et qu’un bon décrassage (intellectuel, spirituel) suffirait à transformer en ardents et habiles restaurateurs de l’ordre social chrétien.

    Cette action pourrait être plus rapide qu’on ne croit.

    Ne sommes-nous pas plus répandus, dans toutes les sphères de la société, que ces premiers chrétiens dont parlait Tertullien ?

    Le malheur n’est donc point dans le fait d’une non-existence, d’une non-présence des chrétiens dans la Cité, mais dans leur tiédeur, la superficialité de leur connaissance, leur mollesse, leur pusillanimité.

    Et comme nous serions près du but le jour où il serait permis de dire : voici queces chrétiens omniprésents connaissent, non plus sommairement, mais dans le détail et avec enthousiasme, cette doctrine sociale de l’Eglise… Ainsi, grâce à eux, un consensus s’établirait d’un bout à l’autre de la société. Condition et promesse de toute réforme sociale qui se veut profonde, sans être subversive…

    Une formation convenable est donc nécessaire pour apprécier comme il faut l’action possible des divers réseaux. Car il ne suffit pas de pousser à l’action ceux qui souhaitent agir, s’il apparaît que la forme d’action envisagée déracine ou déclasse.

    D’où l’intérêt des formules bien adaptées aux conditions de vie, aux caractères, aux mœurs de chaque réseau. Sans qu’on ait à sacrifier à cette harmonie les intérêts de l’action en général... ».

    A suivre ….

    Lire et télécharger dans son intégralité le chapitre de l'Action de Jean Ousset sur les hommes dans leur réseau.  

    Au moment où des français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

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