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tradition - Page 208

  • Pérou : la plus grande marche pro-vie d’Amérique latine

    Pour la troisième année, Lima a accueilli la grande Marche pour la vie et cette année, les Péruviens sont entrés dans l’histoire en réalisant probablement la plus grande manifestation pro-vie de l’histoire de l’Amérique latine avec la participation de 150.000 à 300.000 personnes.

    Des enfants, des jeunes, des adultes ont marché dès 9h du matin le samedi 22 mars. Ils se sont réunis au croisement des avenues Brasil et Javier Prado et ont marché jusqu’au Campo de Marte .

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    Les photos sont impressionnantes mais cela n’a pas empêché des articles défavorables comme celui de l’agence Andina, qui titrait ridiculement « Une centaine de personnes se sont mobilisées dans les rues de Lima ».

    Les photos aériennes nombreuses qui peuvent se voir sur le site Facebook des organisateurs ne sont pas reprises dans la majorité des journaux péruviens qui ont minimisé la participation et utiliser des photos de petits groupes.

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  • Isabelle des Antigones: « Les mois et les années à venir verront certainement une diversification progressive de nos actions »

    antigones-300x182.jpgOn parle beaucoup des mouvements féministes et pourtant depuis un peu plus d’un an, un mouvement féminin, sortant du schéma habituel, a fait son apparition sous le nom des Antigones.  Souvent discrédité par les grands médias traditionnels, il tente cependant de proposer une autre voie, basée sur la réflexion et l’action. Isabelle, une membre des Antigones, a bien voulu répondre à nos questions…

    1) Antigones, c’est un nom original, pourquoi l’avoir choisi ?

                Le nom d’Antigones a été choisi pour le symbole qu’il représente : l’héroïne de Sophocle incarne la résistance aux lois positives injustes, en vertu de lois non écrites qui renvoient à une transcendance, et dépassent les contingences de la vie politique d’un lieu et d’un jour. Aujourd’hui, nous nous élevons contre les dérives idéologiques de la vie politique occidentale – on peut penser par exemple aux différentes idéologies du genre, dans l’actualité récente – et souhaitons refonder les débats sur l’homme et la femme dans une anthropologie respectueuse de la nature, du passé et du sacré.

    2) On vous oppose souvent aux Femen à qui vous avez déclaré la guerre, en quoi vous différenciez-vous ? Comptez-vous élargir votre champ d’action ?

                Nous n’avons pas « déclaré la guerre » à Femen, mais notre rassemblement est parti en effet d’une confrontation avec ce groupuscule « sextrémiste ». Iseul Turan, l’initiatrice de notre rassemblement, avait été interpellée et choquée par les actions des Femen. Elle a voulu les comprendre de l’intérieur, les a infiltrées, et a été profondément choquée par les pratiques dont elle a été témoin, la façon dont les militantes étaient traitées, l’idéologie régnante et l’absence de réflexion. Antigones est en partie le fruit de cette expérience : Femen impose à ses membres une idéologie préexistante – nous n’avons pas d’idéologie toute faite, mais construisons ensemble, jour après jour, une réflexion qui se veut au plus près de la vérité. Femen impose son idéologie par la violence et par l’insulte – nous voulons agir dans le dialogue et le respect. Femen prône la guerre des sexes – nous voulons repenser la complémentarité entre l’homme et la femme. Femen profane tout ce qui est sacré – notre discours est ouvert sur le religieux et sur la sacralité. Femen détruit – nous construisons, nous tissons jour après jour nos réflexions, nous voulons élaborer des solutions concrètes et positives pour les femmes. On pourrait multiplier encore ces effets de symétrie inversée.

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  • Face au « salon de l’érotisme » (sic), des jeunes patriotes interviennent

    Nous lisons sur son site que la section parisienne du Renouveau français est allée déployer une banderole et distribuer des tracts devant cette dégradante réunion (annoncée à grand renfort d’affiches dans Paris). Bravo les jeunes ! Ci-dessous le compte rendu.
    Signalons au passage que ce mouvement nationaliste organisait il y a quelques jours son université d’hiver annuelle, au programme alléchant.

    « On asservit plus facilement les peuples avec la pornographie qu’avec les miradors » A. Soljenitsyne

    Ce dimanche 23 mars, des militants de la section du Renouveau Français Paris se sont donnés rendez-vous pour tracter devant le salon de l’érotisme du Bourget.

    Dans un monde qui rejette la religion catholique sous prétexte de liberté de la femme, on assiste via le développement de l’industrie de la pornographie, à l’avilissement de cette image de la femme, présentée comme esclave d’une certaine sexualité masculine.

    La pornographie fausse et va jusqu’à détruire les relations sentimentales, annihile toute forme de dignité et anéantit le corps en le transformant en « viande » à consommer.

    C’est contre de telles dérives que les jeunes militants ont déployé une banderole sur les lieux avec inscrit : « Porno = Théorie, Viol = Pratique »

    http://www.contre-info.com/

  • "Non omnis moriar..." : Jean-François Mattéi vient de nous quitter...

     

    "Eadem velle, eadem nolle, ea est vera amicitia" : entre Jean-François Mattéi et nous, c’était bien sûr l’amitié d’esprit qui régnait. Mais pas seulement, et beaucoup plus : pour certains, l’amitié personnelle remontait même aux premières années, à l’époque de l’enfance et de la jeunese dans cette ville d’Oran, dans cette Algérie où il était né...

     

    En ce moment pénible, on ne peut, simplement, que lui dire "A Dieu" et, aussi "Merci". Oui, "Merci" car, s’il fut un ami fidèle, qui jamais ne déçut ni ne fit défaut, il fut aussi un Maître, et il nous enseigna...

    Avec ses leçons, c’est l’image de son sourire franc et chaleureux que nous voulons garder au moment où, nous associant à la douleur des siens, nous présentons à son épouse Anne, à ses trois enfants et à ses petits-enfants, nos condoléances les plus sincères.

    "Le meilleur d’entre nous subsiste, lorsque le matériel disparaît tout entier" (Charles Maurras).

    La Faute à Rousseau

    Il avait participé à plusieurs réunions d’Action française ainsi qu’au colloque Maurras, 60 ans après. Nous nous rappelons tous de son allocutation lors de notre Carrefour Royal du 18 janvier dernier.

    L’ACTION FRANÇAISE PRÉSENTE À SES PROCHES SES PLUS SINCÈRES CONDOLÉANCES

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Non-omnis-moriar-Jean-Francois

  • La Manif Pour Tous félicite tous les signataires de sa charte (ré)élus dès le 1er tour !

    Communiqué de LMPT :

    "Comme Philippe Brillault et Franck Meyer, porte-parole nationaux du mouvement, de nombreux signataires de la charte de La Manif Pour Tous pour les municipales 2014 ont été élus, ou réélus, dès le premier tour.

    C’est notamment le cas des quatre maires d’arrondissements de Paris élus dès le 1er tour : Claude Goasguen, Brigitte Kuster, Jean-Pierre Lecoq et Jean-François Legaret. Ils avaient tous signé la charte de La Manif Pour Tous. De nombreux parlementaires sont également concernés, notamment Etienne Blanc, Philippe Cochet, Charles de Courson, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Christophe Fromantin, Philippe Gosselin, Céleste Lett, Philippe Marini, Hervé Mariton, Olivier Marleix, Jacques Bompard, Christian Cambon, Patrick Balkany, Jean-Pierre Door, Joël Billard, François de Mazières, Jacques Kossowski, Alain Moyne-Bressand, Yannick Moreau, Jacques Myard, Laurent Wauquiez, Eric Woerth, Hugues Portelli… A leurs côtés, de nombreux nouveaux-venus en politique, jeunes pour la plupart, signataires aussi de la charte, siègeront dans ces conseils municipaux. Cette nouvelle génération de conseillers municipaux, issue de la mobilisation contre la loi Taubira et ses conséquences, renouvelle l'engagement politique.

    « La Manif Pour Tous le souligne régulièrement : les Français plébiscitent largement la famille, socle fondamental de la société, source de toutes ses richesses humaines et économiques et lieu irremplaçable d’éducation, de dignité et de solidarité. En toute logique, ce 1er tour des municipales atteste que les citoyens Français savent reconnaître ceux qui défendent la famille et assument leurs convictions » analyse Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. 

    La Manif Pour Tous suivra attentivement le 2e tour des municipales. Elle appelle les Français à voter pour les candidats qui ont signé la charte de La Manif Pour Tous en faveur de la famille, exprimant ainsi leur refus d'une société fondée sur l'individualisme. C’est ainsi que se lèvera une nouvelle génération d’élus, hommes et femmes de convictions, à la recherche du bien commun."

    Michel Janva

  • Naissance et mort font le roi...

    Lors de mes pérégrinations militantes ou d’interventions sur la toile, de nombreuses questions me sont posées sur ce que pourrait être la monarchie que je souhaite mais aussi sur les risques qu’elle pourrait rencontrer (et qu’elle a parfois rencontrés dans son histoire) et, par la même occasion, faire courir à l’institution et à la France même. Je vais essayer de répondre à quelques objections et interrogations sur certaines de ces questions à travers les lignes suivantes.
    « La monarchie a pour principe de base qu'une personne non sélectionnée pour ses qualités propres, mais bien pour son sang, gouverne ? Si le nouveau roi est atteint d’un désordre mental ou à des opinions très laxistes... dans le 1er cas, la nation pourrait avoir du mal à s'identifier et donc s'unir derrière cette personne. Dans le 2ème cas, le pouvoir pourrait changer, comme sous Louis XVI ici ou Nicolas II à l'Est », m’écrit une internaute.
    Effectivement, le roi n’est pas issu d’une sélection électorale et ses qualités propres ou ses compétences, quelles qu’elles soient par ailleurs, ne sont pas prises en compte pour son accession à la magistrature suprême de l’Etat : c’est la naissance et la mort qui lui ouvrent les portes du Pouvoir. Naissance, car il est le fils du roi régnant, l’aîné dans la tradition française ; mort, car c’est la mort du père roi qui « fait » roi le fils. La mort qu’aucun fils ne souhaite à son père : de la tragédie humaine et familiale sort le nouveau monarque, entre deuil et devoir. Aucun choix là dedans : le hasard ou la providence, seulement… Mais, au lieu d’être un handicap, il me semble que c’est plutôt un avantage car le roi ne doit son trône qu’à cette double histoire particulière, à la fois joyeuse et tragique. La naissance ne s’achète pas, l’heure de la mort (a priori) ne se décrète pas, sauf exception dramatique.
    C’est la naissance qui donne au nouveau roi son indépendance : il ne doit rien à personne, n’étant pas l’élu d’un clan contre un autre, n’ayant pas eu à promettre pour monter sur le trône ni de campagne électorale à faire dont on sait combien elle peut diviser l’opinion au point de la fracturer en camps irréconciliables.
    Ce ne sont pas ses compétences qui importent, en fait, mais bien plutôt cette indépendance consubstantielle à son mode de désignation, ce qui n’empêche pas, bien sûr, qu’il ne soit pas indifférent aux débats en cours et aux arguments des uns ou des autres : pour être roi « au dessus des partis », comme le soulignent de nombreux constitutionnalistes, il n’en est pas moins un être sensible et pensant, parfois sujet de sentiments et de contradictions… D’autre part, c’est cette indépendance statutaire qui lui permet de choisir - parfois en s’aidant des indications que lui donne le suffrage universel ou, dans d’autres cas, dans l’urgence d’une situation qui nécessite des hommes d’exception (sans être forcément providentiels..) ou reconnus par le monde économique ou la classe politique comme tels – ceux qui peuvent dénouer les crises ou, simplement, gouverner au mieux des intérêts de la nation. L’histoire de la monarchie française en a donné quelques exemples fameux, en d’autres temps, même si le choix de Louis XIII en faveur d’un cardinal de Richelieu impopulaire en son temps reste le plus célèbre et, peut-être, le plus judicieux, au regard de ses conséquences heureuses pour la pérennité de notre puissance politique et historique…
    Néanmoins, la question de la faiblesse ou de la maladie mentale du roi se pose, comme, d’ailleurs, elle peut se poser pour tout homme et, si l’on scrute l’histoire de la République, pour le président lui-même comme ce fut le cas de Paul Deschanel en 1920. Ainsi, le roi Charles VI, au moment de la guerre de Cent ans, souffrit d’épisodes de démence qui faillirent emporter la France et lui donner un maître anglais : mais le peuple continua à lui être fidèle, voyant à travers sa folie le symbole des malheurs qui touchaient le royaume, comme si la souffrance du roi était l’incarnation la plus « parfaite » de l’état de la nation… « Terre et Roi ne font qu’un », entend-on dans le film Excalibur dans la bouche de Merlin l’enchanteur, et cette formule résume le mieux l’état d’esprit du moment.
    Aujourd’hui, la situation est évidemment différente et, s’il arrivait par malheur que le roi, ou son dauphin, soit atteint par une maladie qui l’empêcherait d’exercer sa fonction dans de bonnes conditions, il serait tout à fait logique qu’il abdique dans le respect des règles successorales, laissant donc sa place au « suivant » dans la lignée dynastique. D’ailleurs, les récentes abdications de la reine des Pays-Bas et du roi des Belges dans l’année 2013, abdications qui n’avaient pas le motif de la maladie mais plutôt d’une vieillesse qu’ils considéraient comme désormais incapacitante, ouvrent la voie à une certaine extension de cette possibilité sans changer la logique de la succession dynastique qui est la principale force de la Monarchie et de sa légitimité.
    (à suivre)
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1135:naissance-et-mort-font-le-roi&catid=48:2014&Itemid=59

  • [Nantes] Cercle d’études du 29 mars : L’Empirisme organisateur

    Le prochain cercle d’étude de l’AFE de Nantes et de l’URBVM aura lieu le samedi 29 mars et aura comme thème : L’Empirisme organisateur.

     

    Pour tout renseignement : urbvm@hotmail.fr

    nantes.etudiants@actionfrancaise.net

  • Le Cardinal Burke persiste et signe

    Les  lecteurs de Médias Presse Info se souviennent peut-être de cet article expliquant que le Cardinal Raymond Burke, ancien archevêque de Saint Louis (Missouri) avait été limogé de la Congrégation des Evêques en raison notamment de ses positions conservatrices. Il lui était reproché essentiellement de clamer à tous vents que les politiciens catholiques ayant voté en faveur de l’avortement ne pouvaient plus s’approcher de la Sainte Communion. Cela concernait par exemple Hillary Clinton, intermittente du catholicisme, et surtout Nancy Pelosi, porte-parole du gouvernement américain. Mais aussi des dizaines de politiciens de tous bords. Idem pour ceux qui se déclaraient en faveur de l’homosexualité.

    Le Cardinal Burke malgré la sanction dont il a fait l’objet, récidive et va plus loin encore. Dans une interview publiée à l’origine en polonais par Polonia Christiana magazine, il déclare sur cette question : « Le prêtre qui refuse de donner la Sainte Communion fait un acte premier de charité en aidant la personne concernée à éviter de faire un sacrilège et en protégeant les autres fidèles du scandale… Ces personnes sont en état de péché grave. Ce n’est pas une affaire de punition mais de discipline». Il a rappelé le Droit Canon 915 qui précise que tout fidèle qui persiste dans un péché grave ne peut recevoir la Communion.

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  • Cardinal Vingt-Trois : le mariage n'est pas un combat perdu

    Extrait de l'entretien donné par le cardinal Vingt-Trois le 13 mars dans Le Figaro :

    "[...] La persistance du mouvement de la Manif pour tous, au-delà du vote de la loi du mariage pour les personnes homosexuelles, démontre d’ailleurs que le débat ne se cristallise pas sur une loi particulière. Bon nombre de Français ont le sentiment que l’on est en train de les conduire vers un mode de vie qui ne correspond pas à ce qu’ils sont et à ce qu’ils pensent être bon pour la société.

    Ce combat semble pourtant perdu…

    Je ne le pense pas. C’est au contraire une épreuve très positive. Beaucoup de gens pensaient qu’il suffisait de vivre dans son coin sans rien dire. Ils ont découvert l’existence d’un corps social dont nous sommes tous responsables. Les réformes en cause touchent en effet des points tellement sensibles de l’écosystème de la vie humaine que tout le monde est concerné. Je suis admiratif de ce dynamisme qui s’est révélé, en particulier chez les « veilleurs » comme chez les jeunes adultes qui prennent conscience que l’on est en train de leur fabriquer un monde qui n’est pas celui qu’ils veulent. Ils s’éveillent à une conscience politique avec une vraie capacité de s’engager. L’objectif n’est pas un combat politique contre le gouvernement actuel, mais c’est une lutte pour un modèle de vie. [...]

    Il y a de multiples registres, mais le premier est le combat culturel et sociétal. De ce point de vue, j’ai été déçu de la faiblesse d’expression de nombreux politiques, intellectuels, médecins, sur toutes ces questions. On aurait dit que cela n’était pas leur affaire ! Trop de ceux qui auraient dû parler se sont tus. On traite de questions qui touchent à la vie et à la mort et ils n’auraient rien à dire ? D’accord ou pas d’accord, il faut que ces gens s’expriment. Il est nocif de donner l’impression qu’il n’y a pas à débattre, que tout va de soi. [...]

    Que doivent voter les « cathos » dans tout cela ?

    Ils n’ont qu’à suivre leur conscience !

    Il n’y a pas de sujets non négociables pour eux ?

    Il est évident que si un candidat affirme qu’il est pour l’euthanasie, je n’ai pas besoin de dire, une fois de plus, que c’est non négociable, tout homme de bon sens le sait. Mais la vie politique est par définition l’art de se mettre d’accord."

    Michel Janva