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tradition - Page 201

  • Le Dr Dor à Rome à l'occasion des Congrès et Marche pour la vie

    DLe Dr Dor s’est rendu à Rome à l'occasion des Congrès et Marche pour la vie. Il y a eu deux congrès différents, le premier est le International Pro-Life Conference organisé par LifeSiteNews.com, dans lequel le docteur a fait une brève intervention traduite par Virginia Coda Nunziante. Ce Congrès donnait une place particulière au Cardinal Burke qui a longuement parlé et que le docteur a salué à la fin.

    Le deuxième Congrès auquel le docteur a participé est le Convegno Nazionale per la Vita, où il a fait une allocution plus longue, et où lui a été remis un Prix spécial en reconnaissance pour sa longue lutte contre l'avortement.

    Enfin le dimanche a couronné le week-end avec la Marcia Nazionale per la Vita, qui s'est terminée Place Saint Pierre, avec un mot d'encouragement du Pape François à l'adresse des quarante à cinquante mille manifestants venus de tous les pays.

    Michel Janva

  • Défilé d’hommage à Jeanne d’Arc et Saint Louis

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    Ce dimanche avait lieu à Paris le défilé annuel en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc organisé par l’institut Civitas. Une dédicace spéciale était faite à Saint Louis en raison du 800ème anniversaire de sa naissance que nous célébrons cette année.

     
    Une invitée de marque était présente en la personne de Farida Belghoul présidente des JRE,  à savoir les Journées de Retrait de l’Ecole, initiative qui consiste à retirer de l’école ses enfants une fois par mois sur un jour fixé à l’avance pour protester contre l’enseignement de la théorie du genre, rebaptisé ABCD de l’égalité, au sein du système éducatif Français.
     
    Banderole des JRE

    Banderole des JRE

    Alain Escada et Farida Belghoul se trouvaient côte à côte derrière la banderole en tête de cortège en signe de soutien réciproque dans le combat mené pour la défense de la famille et l’intégrité des enfants.
     
    Alain Escada et Farida Belghoul

    Alain Escada et Farida Belghoul

    Alain Escada a déclaré que : »La France retrouvera la force pour éliminer la décadence morale lorsqu’elle sera en mesure de retrouver ses racines catholiques.« , tandis que Farida Belghoul après avoir fait un rappel sur les représailles subies par les familles lors des JRE a remémoré que « Dieu vomissait les tièdes » et a appelé à « mouiller la chemise pour sauver les enfants, que ce salut des enfants sera le salut de l’humanité toute entière, que les croyants doivent jouer le rôle qui est le leur qui est leur mission sacré sur cette terre, et qu’il doivent dans la sphère publique apparaître avec le nom de Dieu dans la bouche pour sauver les garçons et les filles de l’humanité.« 
     
    Le défilé s’est ensuite déroulé dans le calme entre la place St Augustin et la place des Pyramides. Jeanne d’Arc et ses chevaliers ouvraient le cortège suivis de la statue de St Louis. Puis venait un Pipe Band représentant le contingent d’Ecossais engagé aux côté des Français durant la bataille d’Orléans en 1429.
     
    Jeanne d'Arc et ses chevaliers

    Jeanne d’Arc et ses chevaliers

    Ecossais

    Ecossais

    Défilé sur la rue de Rivoli

    Défilé sur la rue de Rivoli

    Arrivés sur la place des pyramides, Alain Escada et Farida Belghoul ont déposé conjointement une gerbe de fleur au pied de la statue de Jeanne d’Arc.
     
    Dépôt d'une gerbe de fleur devant la statue de Jeanne d'Arc

    Dépôt d’une gerbe de fleur devant la statue de Jeanne d’Arc

    A la fin du défilé le président de l’institut Civitas après avoir apporté son soutien à la prochaine journée de retrait de l’école annoncée pour le lundi 12 mai, a fait un discours.
  • Immanquable 12 : Farida Belghoul annonce un nouveau mouvement de parents d'élèves

    dans un entretien donné à Politique Magazine.

    Quel avenir pour la JRE ?

    La prochaine aura lieu le 12 mai et, je vous l'annonce, elle sera spectaculaire. La suivante, qui sera aussi la dernière sous cette forme, est programmée en juin. Nous lancerons à cette occasion des assises nationales pour la création de la Fédération autonome de parents d'élèves courageux, la Fapec, qui ne sera pas une fédération de parents d'élèves comme les autres. Grâce à la Fapec, entre autres actions, nous formerons les parents à la méthode syllabique et à l'enseignement explicite. Nous organiserons également des initiatives autour du thème de l'alliance : entre l'homme et la femme, entre les classe sociales, entre le ciel et la terre. J'ai également créé une maison d'édition destinée aux enfants pour lutter contre la diffusion du gender. Notre premier livre vient de paraître (Papa porte un pantalon et maman porte une robe, éditions Reid, 15 euros).

    Dans cet entretien, elle souligne le manque de soutien de la part de plusieurs mouvements, dont on aurait pu attendre davantage davantage de mobilisation.

    Vous n'avez pas rencontré le soutien que vous escomptiez ?

    C'est le moins que l'on puisse dire. A l'exception de quelques personnalités comme Alain Escada  - de Civitas -, Béatrice Bourges ou Christine Boutin, tout le monde s'est dégonflé après les premiers encouragements. A commencer par la Manif pour tous dont les instances dirigeantes nationales m'ont empêché de prendre la parole lors de la manifestation du 2 février dernier à Lyon. Des consignes pour ne pas soutenir nos actions ont été données aux comités locaux et aux comités Vigi-gender qui en sont l'émanation. Il paraît que je sentirais la poudre du fait de mon appartenance - totalement fantasmée ! - à l'extrême-droite. Mais même le FN a refusé de se solidariser avec nous. En quoi la JRE est-elle radicale ? J'ai même interdit les rassemblements publics pour éviter tout débordement. La JRE, c'est tout simplement des parents qui gardent leurs enfants à la maison une journée par mois. C'est radical ? Le fond du problème, c'est que, comme la marche des Beurs a été une arnaque du Parti socialiste en direction des quartiers populaires, la Manif pour tous a été une manipulation de l'UMP en direction des Catholiques.

    Vous ne pouvez donc compter sur personne ?

    Aujourd'hui, personne ne nous soutient : ni les élites musulmanes, ni le clergé catholique, ni les mouvements de défense de la famille. C'est un comble ! Chez les imams, dans les fédérations de parents d'élèves, le lobby LGBT dicte sa loi. J'ai été invité par l'UOIF au salon du Bourget. Ils m'ont déprogrammé pour finalement me reprogrammer sous la pression de leur base... ce qui m'a permis de découvrir, au cours d'un débat houleux, l'existence d'un lobby LGBT musulman. Je suis tombée de haut !

    Paula Corbulon

  • Ottawa : 25.000 personnes marchent pour la vie

     

     

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    Canada – La marche nationale pro-vie d’Ottawa a réuni hier plus de 25.000 personnes. 

    Au moment où l’archevêque de Québec lisait une lettre de soutien du Pape, des extrémistes Femen ont une fois de plus cherché à attirer l’attention des médias. En choquant par ailleurs les enfants présents sur place.

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    http://medias-presse.info/ottawa-25-000-personnes-marchent-pour-la-vie/9706

  • Pierre Sidos : "Le salut romain"

    La civilisation c’est d’abord la politesse. Tout le monde s’accorde pour dire qu’être poli est la marque d’un civilisé. Être civilisé correspond donc, en premier lieu, à observer les usages du savoir-vivre, d’éducation et de courtoisie. Le salut et les salutations, soit par la parole, l’écrit ou le geste, constituent ainsi les premiers indices de la bienséance, du respect, de la déférence.

    Saluer quelqu’un ou quelque chose, c’est rendre hommage à un être, une œuvre, un principe. Parmi les saluts ceux de la tête ou de la main sont les plus courants. Depuis des millénaires, chaque fois qu’un homme s’engage à servir, jure de dire la vérité, promet de tenir parole, affirme son honnêteté, rencontre un ami ou exprime sa gratitude, il lève naturellement le bras droit plus ou moins haut avec la main bien ouverte. Ce signe d’engagement, de bienvenue, d’amitié, est incontestablement le symbole le plus répandu de l’humanité civilisée.

    Du légionnaire de Rome au barde celtique, de l’athlète olympique au chevalier médiéval, du fédéré du Champ de Mars au soldat vers le drapeau, du témoin devant le tribunal au sportif sur le stade, le bras droit levé paume de la main visible fut et demeure le geste rituel de l’humanité authentique, de celle qui croit, travaille, lutte et joue franc-jeu.

    Quant à l’emploi systématisé de ce geste dans le monde politique contemporain, du début de l’Italie mussolinienne à l’achèvement de l’Espagne franquiste, en France même, il faut savoir que la main ouverte brandie répondait à la main fermée, au poing haineusement tendu, des marxistes de toutes obédiences ; et aussi s’opposait à l’image de la main cachée, qui désigne l’alliance des forces occultes dirigeantes et des puissances du gros argent corrupteur.

    La main droite ouverte dressée vers le ciel, reflétant spirituellement l’image du soleil vers la terre, n’est pas un monopole national ou partisan, mais une part du patrimoine indivis de la civilisation. Vouloir réduire son usage à un pays en particulier ou à une seule catégorie idéologique, en prétendant mettre dans le même sac indistinctement tous ceux qui l’on utilisé ou qui le font encore, c’est le but commun intéressé des tenants de la main fermée et de la main cachée, alors que présentée ou tendue la main ouverte a toujours été un signe universel de paix et d’amitié. Pour les Français, le fait est que sous des formes variées, le salut à la romaine ou olympique a été utilisé de la monarchie du roi Saint-Louis à l’État national du maréchal Pétain, y compris dans l’entre-deux grandes guerres du siècle dernier lors de la 8ème olympiade, en 1924 à Paris, et de la 11ème en 1936 à Berlin où toute l’équipe nationale française participante salua unanimement de la sorte la tribune officielle.

    Le salut militaire français, par sa présentation de l’intérieur de la main droite, est le témoin persistant de ce geste de sincérité et de droiture.

    Pierre Sidos, (29 Mars 2011)

    Source : Lorraine Nationaliste

    http://la-dissidence.org/2014/04/30/pierre-sidos-le-salut-romain/

  • Dimanche 25 mai 2014 : mobilisez-vous pour la Journée Nationale pour la Vie


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    Dimanche 25 mai,
    se tiendra la Journée Nationale pour la Vie qui a lieu chaque année le jour de la fête des mères.

    Cette journée avait été demandée en 2000 par le Pape Jean-Paul II.

    Cette journée est l'occasion de sensibiliser les médias, les politiques et le grand public à l'accueil de la Vie et la grandeur de la maternité.

    Des affiches, tracts, autocollants sont à votre disposition ainsi qu' un livret expliquant ce qu'est cette journée nationale pour la Vie et les actions à mener ce jour là.

    N'hésitez pas à en demander à [email protected]

    Michel Janva

  • Farida Belghoul défilera en l'honneur de Ste Jeanne d'Arc

    Elle l'annonce sur son site :

    "Sauver la pudeur et l’intégrité des enfants c’est aussi sauver les principes de la France chrétienne. Les JRE et Farida Belghoul seront présents ce dimanche 11 mai dans le défilé en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc, avec dédicace à saint Louis, dans les rangs de CIVITAS. Venez nombreux pour bouter la théorie du genre hors de France! Rendez-vous dimanche 11 mai à 14h30, place Saint Augustin à Paris."

    Par ailleurs, la prochaine Journée de Retrait de l'Ecole est fixée au 12 mai.

    Michel Janva

  • Sur l'égalitarisme moderne

    Réponse de Robert Steuckers à un étudiant dans le cadre d’un mémoire de fin d’étude

    Quelle différence entre Nietzsche et Marx quand on se place du point de vue de l’égalitarisme moderne? Pour Marx, l’injustice provoque l’inégalité, pour Alain de Benoist, en ce sens post-nietzschéen, l’injustice s’instaure justement parce que nous vivons dans une ère égalitaire…

    (Robert Steuckers, mai 1998)

    Votre question s’inscrit dans une problématique d’ordre sémantique. Vous cherchez à y voir clair dans la manipulation tous azimuts de “grands mots” du débat politico-social: justice, liberté, égalité, etc., toutes dévalorisées par les “discours-bâteaux” de la politique politicienne. Essayons ici de clarifier ce débat.

    1. Pour Marx, effectivement, l’injustice sociale, la non redistribution harmonieuse des revenus sociaux, la concentration de capitaux en très peu de mains provoquent une inégalité entre les hommes. Il faut donc redistribuer justement, pour que les hommes soient égaux. Ou ils seront égaux quand ils ne seront plus victimes d’aucune injustice d’ordre matériel (bas salaires, exploitation du travail humain, enfants compris, etc.).

    2. Pour la tradition dite “inégalitaire” dont s’est réclamé de Benoist au début de sa carrière “métapolitique”, l’injustice, c’est que les individus d’exception ou surdoués ne reçoivent pas tout leur dû dans une société qui vise l’égalité. En ce sens, “égalité” signifie “indifférenciation”. Cette équation est sans doute plausible dans la plupart des cas, mais ne l’est pas toujours. Alain de Benoist craint surtout le nivellement (par le bas).

    Ces opinions se développent au niveau de la vulgate, de la doxographie militante.

    Pour approfondir le débat, il faut récapituler toute la pensée de Rousseau, son impact sur le socialisme naissant, sur le marxisme et sur les multiples avatars de la gauche contestatrice. Néanmoins, dans le débat actuel, il convient de souligner ce qui suit:

    a) Une société équilibrée, consensuelle, harmonieuse, conforme à une tradition crée d’elle-même la justice sociale, elle la génère spontané­ment, elle est travaillé par une logique du partage (des risques et des biens) et, partiellement, du don. Elle évite les clivages générateurs de guerres civiles, dont les inégalités trop flagrantes en matières économiques. La Rome antique nous donne de bons exemples en la matière, et pas seulement dans les réformes des Gracches (auxquelles se réfèrent les marxistes). Les excès de richesses, les accumulations trop flagrantes, les spéculations les plus scandaleuses, l’usure étaient réprimés par des amendes considérables, réinvesties dans les festivités de la ville. On s’amusait a posteriori avec l’argent injustement ou exagérément accumulé. Les amendes levées par les édiles couroules et plébéiennes taxaient ceux qui contrevenaient à la frugalité paradigmatique des Romains et le peuple en tirait profit. L’accumulation exagérée de terres arables ou de terres à pâturages étaient également punie d’amende (multo ou mulcto).

    b) La pratique de la justice est donc liée à la structure gentilice et/ou communautaire d’une société.

    c) Une structure communautaire admet les différences entre ses citoyens mais condamne les excès (hybris, arrogance, avarice). Cette condamna­tion est surtout morale mais peut revêtir un caractère répressif et coercitif dans le chef des autorités publiques (le multo réclamé par les édiles de la Rome antique).

    d) Dans une structure communautaire, il y a une sorte d’égalité entre les pairs. Même si certains pairs ont des droits particuliers ou complémen­taires liés à la fonction qu’ils occupent momentanément. C’est la fonction qui donne des droits complémentaires. Il n’y a nulle trace d’inégalité ontologique. En revanche, il y a inégalité des fonctions sociales.

    e) Une structure communautaire développe simultanément une égalité et des inégalités naturelles (spontanées) mais ne cherche pas à créer une égalité artificielle.

    f) La question de la justice est revenue sur le tapis dans la pensée politique américaine et occidentale avec le livre de John Rawls (A Theory of Justice, 1979). Le libéralisme idéologique et économique a généré dans la pensée et la pratique sociales occidentales un relativisme culturel et une anomie. Avec ce relativisme et cette anomie, les valeurs cimentantes des sociétés disparaissent. Sans ces valeurs, il n’y a plus de justice sociale, puisque l’autre n’est plus censé incarner des valeurs que je partage aussi ou d’autres valeurs que je trouve éminemment respectables ou qu’il n’y a plus de valeurs crédibles qui me contraignent à respecter la dignité d’autrui. Mais, dans le contexte d’une telle déperdi­tion des valeurs, il n’y a plus de communauté cohérente non plus. La gauche américaine, qui s’est enthousiasmée pour le livre de Rawls, a vou­lu, dans une deuxième vague, restaurer la justice en reconstituant les valeurs cimentantes des communautés naturelles qui composent les Etats et les sociétés politiques. Reconstituer ces valeurs implique forcément un glissement à “droite”, non pas une droite militaire ou autoritaire, mais une droite conservatrice des modèles traditionnels, organiques et sym­biotiques du vivre-en-commun (merry old England, la gaieté française, la liberté germanique dans les cantons suisses, etc.).

    g) La contradiction majeure de la “nouvelle droite” française est la suivante: avoir survalorisé les inégalités sans songer à analyser sérieusement le modèle romain (matrice de beaucoup de linéaments de notre pensée politique), avoir survalorisé les différences jusqu’à accepter quelques fois l’hybris, avoir simultanément chanté les vertus de la communauté (au sens de la définition de Tönnies) tout en continuant à développer un discours inégalitaire et faussement élitiste, ne pas avoir vu que ces communautés postulaient une égalité des pairs, avoir confondu l’égalité des pairs et l’égalité-nivellement ou ne pas avoir fait clairement la différence, avoir produit des raisonnements critiques sur l’égalité sans prendre en compte la valeur “fraternité”, etc. D’où l’oscillation de de Benoist face à la pensée de Rousseau: rejet complet au début de sa carrière, adhésion enthousiaste à partir de la fin des années 80 (cf. intervention au colloque du GRECE de 1988). Avec la percée de la pensée communautarienne américaine (cf. Vouloir n°7/NS et Krisis n°16), qui se réfère à la notion de justice théorisée par Rawls, la première théorie néo-droitiste sur l’égalité vole en éclat et n’est plus reprise telle quelle par la nouvelle génération du GRECE.

    h) L’égalité militante, leitmotiv qui a structuré les démarches de toutes les pensées politiques dominantes en France, est une égalité qui vise l’arasement, la mise au pas des mentalités et des corps (Foucault: “surveiller et punir”), le quadrillage du territoire, qui agit par le déploiement d’une méthode systématique pour transformer la diversité grouillante de la societas civilis en une “Cité géométrique” (Gusdorf). Dans une telle démarche les communautés et les personnalités sont disciplinées, se voient imposer l’interdiction d’exprimer et leur spontanéité et leur spécificité et leur génie créatif. La volonté de restaurer cette spontanéité, cette spécificité et ce génie créatif passe par un refus des méthodes d’arasement “égalitaires”, mais n’interdisent pas de penser l’égalité en termes d’égalité des pairs et en termes de “phratries” communautaires et de fraternité au sens général (troisième terme de la triade révolutionnaire française, mais laissée pour compte dans quasi toutes les pratiques politiques post-révolutionnaires). La ND française (contrairement à ses pendants allemand et italien) a mal géré cette contradiction entre la première phase de son message (anti-égalitariste obsessionnel) et la seconde phase (néo-rousseauiste, démocratiste organique, communautarienne et citoyenne, intérêt pour la théorie de la justice chez Rawls). Elle est toujours perçue comme anti-égalitariste obsessionnelle dans les sources historiographiques les plus courantes, alors qu’elle développe un discours assez différent depuis environ une douzaine d’années, discours dont les principaux porte-voix sont de Benoist lui-même et Charles Champetier.

    http://robertsteuckers.blogspot.fr/2014/05/sur-legalitarisme-moderne.html