Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 201

  • Le mouvement « Les Mères Russes » apporte son soutien à la Journée de Retrait de l’Ecole (JRE)

    Le mouvement « Les mères russes » vient de faire savoir son soutien au mouvement français Journée de Retrait de l’Ecole (JRE) ainsi qu’au mouvement allemand « Parents Inquiets ». Des contacts sont pris en vue de coordonner une structure internationale pour la protection des enfants face aux entreprises mondiales de sexualisation des enfants dans les établissements scolaires.

  • Éric Dardel et « L’homme et la terre » par Aristide NON-CONFORME

    Attention, géographe non conforme.

    Éric Dardel peut être présenté comme un mal aimé pour son temps, ou devrions-nous plutôt dire « un ignoré ». Né en 1899, mort en 1967, Éric Dardel fut un professeur d’histoire géographie qui appréciait la philosophie, mais fut également un homme de foi, vivant « authentiquement » son protestantisme. C’est donc tout naturellement qu’il édifia un ouvrage géographique imprégné de philosophie et d’humanité.

    Paru et aussitôt oublié en 1952, L’homme et la terre présente « des courants de pensée novateurs de la géographie contemporaine, celui de la phénoménologie, des perceptions et des représentations par les hommes de leur environnement terrestre » (septième de couverture).

    Pourquoi cet auteur fut-il oublié et en quoi est-il au final une des clefs de voûte de la pensée géographique actuelle ?

    La question peut se poser, compte tenu du fond et de la forme de ce livre.

    I - Un ouvrage de géographie ou de philosophie ?

    À vrai dire, pour y répondre, il faut admettre le fait qu’Éric Dardel se place, dans ce livre, autant en géographe qu’en philosophe et en expérimentateur d’existence.

    À ce sujet, on pourra noter que la géographie n’est absolument pas incompatible avec la philosophie.

    Kant en fut la preuve vivante puisqu’avant d’être le philosophe réputé que l’on connaît et que l’on étudie encore beaucoup aujourd’hui, il fut professeur de géographie physique (Physische Geographie, 1802, – condensé des quarante-neuf cycles de cours à la géographie physique qu’il a a donné entre 1756 et 1796).

    Par ailleurs, faut-il rappeler toutes les réflexions philosophiques qu’entoure la question de l’espace, notamment à travers les travaux de Leibniz pour qui « l’espace est quelque chose d’uniforme absolument; et sans les choses y placées, un point de l’espace ne diffère absolument en rien d’un autre point de l’espace (1) » (pour résumer : l’espace est un tout immuable qui existe indépendamment des choses et des hommes – et de leur point de vue -) et de Kant pour qui « l’espace n’est rien autre chose que la forme de tous les phénomènes des sens extérieurs, c’est-à-dire la condition subjective de la sensibilité sous laquelle seule nous est possible une intuition extérieure […] Nous ne pouvons donc parler de l’espace, de l’être étendu, etc., qu’au point de vue de l’homme (2) » (pour résumer : l’espace est construit subjectivement par l’homme, il est à travers le point de vue de l’homme).

    Dardel a un parcours philosophique fidèle aux grandes évolutions philosophiques de son temps. Il est à ce point héritier de Kant, et très proche de la pensée existentialiste et phénoménologique d’Heidegger surtout et de Merleau-Ponty.

    Les questions entre autre posées par ces philosophes sont les suivantes : comment se place l’homme dans l’inventaire fait de toutes les choses du monde ? Comment est-on soi-même ?

    En phénoménologie, l’homme n’est pas un spectateur extérieur du monde. L’homme est dedans, et ce dès qu’il le perçoit – la perception entraînant alors tout le registre de la sensibilité (que l’on retrouve beaucoup dans le style employé par Dardel dans son ouvrage).

    Éric Dardel, suivant ces préceptes, semble l’un des premiers à voir ce que la géographie peut tirer de la phénoménologie et de l’existentialisme, à entrevoir le lien qui noue toute personne avec son environnement, sur les relations existentielles que nouent l’homme et la terre.

    Cette approche permet à Dardel d’apporter une vision totalement novatrice, mais ignorée à l’époque, sur la géographie.

    La structure même de son livre permet d’entrevoir les grandes lignes de son approche, à savoir d’abord les différents types d’espace, puis le fait que la géographie n’est pas la nature, mais la relation entre l’homme et la nature, ce qui entraîne une relation à la fois théorique, pratique et affective (du terrestre dans l’humain, et non de l’humain au terrestre). C’est cette seconde partie qui est réellement le cœur de cette nouvelle approche géographique.

    Avec ce livre, Éric Dardel a posé les bases de la géographie des perceptions. Il se place comme le porte flambeau de la « géographie de plein vent », expression inventée par Lucien Febvre et qui s’oppose à la « géographie de cabinet », celle qui se fait dans les bureaux grâce à des statistiques, des comptes rendus de voyage, des cartes, etc.

    Cette géographie peut être aussi assimilée aux cours en plein air, la « géographie de terrain », du spécialiste de la géographie régionale André Cholley (1886-1968).

    En outre, pour reprendre un passage très percutant du géographe Claude Raffestin – auteur d’une étude toute en finesse de Dardel, de son œuvre et aussi et surtout du Pourquoi n’avons-nous pas lu Éric Dardel ? (3), – on peut dire que Dardel fut un véritable avant-gardiste victime de sa clairvoyance :

    « Le drame de Dardel est d’avoir été en avance d’un paradigme sur ses contemporains. Formé au paradigme du “ voir ”, il a écrit au moment où triomphait celui de l’« organiser» alors qu’il postulait celui de l’« exister ». Dardel n’assure aucune transition, il n’est pas à une charnière, il anticipe… et il est seul ou presque. Il est même d’autant plus seul que ses références géographiques le desservent en partie auprès des jeunes géographes et que paradoxalement celles de nature historique, philosophique et littéraire appartiennent dans les années cinquante à un courant qui s’estompe… mais qui réapparaîtra un quart de siècle plus tard, juste hier et aujourd’hui (4). »

    II - Quelle géographie ressort de l’œuvre de Dardel ?

    Et bien ce n’est pas à proprement parlé une géographie, mais des géographies.

    Ce qui importe le plus à Dardel, c’est « de suivre l’éveil d’une conscience géographique, à travers les différents éclairages sous lesquels est apparue à l’homme le visage de la Terre. Il s’agit donc moins de périodes chronologiques que d’attitudes durables de l’esprit humain vis-à-vis de la réalité environnante et quotidienne, en corrélation avec les formes dominantes de la sensibilité, de la pensée et de la croyance d’une époque ou d’une civilisation. Ces « géographies » se rattachent chaque fois à une certaine conception  globale du monde, à une inquiétude centrale, à une lutte effective avec le « fond obscur » de la nature environnante (5) ».

    Au fond donc, ce qui anime le projet de Dardel, c’est de montrer les relations multiples et complexes, mais hautement colorées, qui existent entre des peuples, des hommes, ou une personne, avec son environnement. Et cette relation est de l’ordre de l’affectif.

    Ainsi, lorsqu’il parle de « géographie mythique », il évoque une « relation existentielle [qui] commande quantité de rites et d’attitudes mentales (6) ».

    Pour cette géographie mythique, il emprunte beaucoup à Mircea Eliade et notamment son ouvrage Traité d’histoire des religions. Concrètement, donc, la terre, la mer, l’air, le feu, pour reprendre des thèmes chers à Gaston Bachelard, sont au cœur du processus d’échange et de cœxistence entre la terre en sens large et les hommes. D’ailleurs notons que les « hommes » pris en exemple sont souvent des peuplades aux rapports très privilégiés avec leur environnement, qui est souvent peu maniable (nordicité, aridité, forêt sempervirente).

    « Puisque la Terre est la mère de tout ce qui vit, de de tout ce qui est, un lien de parenté unit l’homme à tout ce qui l’entoure, aux arbres, aux animaux, aux pierres même. La montagne, la vallée, la forêt, ne sont pas simplement un cadre, un “ extérieur ”, même familier. Elles sont l’homme lui-même. C’est là qu’il se réalise et qu’il se connaît (7). »

    Le mythe joue un rôle primordial dans l’élaboration d’un dialogue entre cette nature, cet environnement, et les hommes. Ces mythes permettent d’ailleurs de faire le lien entre une Terre « berceau » ou « origine », et une Terre qui est présence actuelle.

    « La Terre se manifeste comme actualisation sans cesse renouvelée en vertu de la fonction éternisante du mythe (8). »

    Il n’y a donc pas de rupture, pas de discontinuité entre le mythe et le discours, entre le religieux et la logique (Raffestin, p. 476), mais bien une « totalité ». Dardel parle du mythe comme d’un absolu, absout du temps comme date et moment (9).

    III - Quel usage faire de ces propos avec la géographie ? Que peut en retenir la géographie ?

    L’aspect novateur des idées développées par Dardel est de mettre en avant la tension qui existe entre le vécu et le connu. Il amène dans la géographie l’importance, non pas du décryptage de la Terre, mais du décryptage des relations mutuelles entre la Terre et les hommes.

    Dardel oscille donc « entre géographie de plein vent et géographie scientifique ». Ici, la géographie de plein vent serait cette perception de la Terre et ses relations avec et en l’homme. La géographie scientifique serait surtout fondée sur une méthodologie et une problématique.

    On le sait bien aujourd’hui que la géographie est le fruit des évolutions épistémologiques de ce dernier gros siècle et demi (depuis le milieu du XIXe siècle).

    Dardel, qui fut redécouvert dans les années 70 – 80 par les géographes sensibilisés par les nouvelles thèses philosophiques, sociologiques et anthropologiques (pensons à Levi-Strauss et le structuralisme, Morin et l’approche systémique, Foucault et Derrida et le déconstructionnisme), a apporté le subjectivisme dans l’approche géographique. Cette dernière n’en était pas totalement à son premier coup d’essai puisque le géographe Armand Frémont avait déjà initié la géographie à l’« espace vécu » (La région, espace vécu, 1976). Mais, Dardel reste clairement en avance de vingt-cinq ans, soit une génération.

    Cette subjectivité permet à la géographie d’aborder aujourd’hui les questions de l’exister dans un espace donné, d’habiter un territoire, et de saisir les liens et les relations multiples qui existent entre les acteurs ou actants, et ces espaces donnés (et cela à toutes les échelles d’analyse).

    Enfin, il faut reconnaître à Dardel une plume qui se fait rare dans le monde de la géographie, et même de façon générale dans le monde scientifique. À croire que la rigueur scientifique ne peut s’exprimer que par une austérité du style.

    En somme donc, le plaisir de lire Dardel va de pair avec la richesse conceptuelle qu’il ressort de son livre.

    À lire.

    Aristide Non-Conforme

    Notes et ouvrages

    1 : G. W. Leibniz, Troisième écrit. Ou Réponse ou seconde réplique de M. Clarke, in Œuvres, Paris, Éditions Aubier-Montaigne, 1972, p. 416.

    2 : E. Kant, Critique de la raison pure, Paris, P.U.F., 1944, pp. 58-59.

    3 : Claude Raffestin, « Pourquoi n’avons-nous pas lu Éric Dardel ? », in Cahiers de géographie du Québec, 1987, vol. 31, n° 84, pp. 471-481. Disponible sur http://archive-ouverte.unige.ch/unige:4356.

    4 : Ibid., p. 473.

    5 : Éric Dardel, L’homme et la terre, p. 63.

    6 : Ibid., p. 65.

    7 : Ibid., p. 66.

    8 : Ibid., p. 69.

    9 : Ibid., p. 69.

    Quelques indications biographiques complémentaires

    Dardel est né le 21 février 1899 et est mort le 19 janvier 1967. Sa famille est originaire de la Suisse par son père, et de Strasbourg par sa mère. Il est donc issu d’une famille protestante.

    En 1925, il est reçu septième à l’agrégation d’histoire et géographie, est fut nommé successivement professeur aux lycées de Sens, de Rouen (où il côtoie Simone de Beauvoir puis Jean-Paul Sartre, mais, semble-t-il, « sans jamais vraiment les rencontrer »), de Janson de Sailly à Paris. Il fut également le meneur et premier proviseur d’un lycée à Montmorency (le lycée expérimental Jean-Jacques-Rousseau).

    Parallèlement à sa carrière d’enseignant, Dardel a participé, comme nous l’avons vu, au monde de la recherche. Il a publié dans les Annales de Géographie des articles consacrés à la pêche. Il en fera d’ailleurs sa thèse de doctorat ès-lettres : « La pêche harenguière en France, étude d’histoire économique et sociale », soutenue en 1941; une autre thèse secondaire suivra, consacrée à un « État des pêches maritimes sur les côtes occidentales de la France au début du XVIIe siècle d’après les procès-verbaux de visite de l’inspecteur des pêches Le Masson de Parc (1723-1732) ».

    Cependant, ses travaux ne lui permirent pas vraiment de faire carrière dans le monde universitaire. D’ailleurs, d’après Philippe Pinchemel – auteur de la biographie d’Éric Dardel qui figure à la fin de   L’homme et la terre – Éric Dardel était plus attiré par d’autres champs de recherche, comme l’histoire et la philosophie, ainsi que la théologie protestante (on notera un certain nombre de recensions d’ouvrages et d’articles consacrés à la religion). Ce sont vraiment les domaines de l’histoire des idées et des mythes qui ont animé l’essentiel de ses travaux.

    Les deux ouvrages publiés indépendamment de ses travaux sur la pêche sont en 1946, L’Histoire, science du concret, et en 1952,  L’homme et la terre, nature de la réalité géographique.

    Ce sont les géographes anglo-saxons qui ont, les premiers, retrouvé et cité L’homme et la terre.

    Concernant sa vie privée, il a épousé une des filles du missionnaire et ethnologue Maurice Leenhardt, avec qui il eut sept enfants.

    • D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 2 mars 2014.

    http://www.europemaxima.com/

  • Européennes 2014 – Le grand Meeting de Force-Vie – Des candidats pour la Vie, la Famille et les racines chrétiennes de l’Europe.

    forcevie1

    Ce samedi matin se tenait à Paris le meeting national de Force-Vie dans le cadre de la campagne pour les élections européennes qui se dérouleront dimanche prochain.

    Devant une salle comble les orateurs qui se sont succédés ont brillamnent démontrés de leurs convictions et de leur attachement indéfectible à la Vie, à la famille et aux racines chrétiennes de l’Europe.

    Emmenés par différentes personnalités politiques connues pour leur crédibilité et leur engagement de bon sens au service des valeurs fondamentales et chrétiennes de notre civilisation, les listes Force-vie ont une particularité que l’on peut résumer par un profond souci du Bien Commun.

    Avec Jean-claude Martinez, Antoine Renard (AFC) et les autres têtes de listes, Christine Boutin a rappelé que  « le respect intégral de la Vie est le rempart contre l’objetisation et la marchandisation de la personne humaine ».

     L’accent a également été mis sur la défense de la famille et la mise en valeur des racines chrétiennes de l’Europe.Par ailleurs tous les sujets sont abordés sans les tabous du politiquement correct: Euro, Europe des Nations, Traité transatlantique, chômage, immigration

    Lire la suite

  • Appel à l'aide d'une jeune fille enceinte

    Annonce urgente :

    "Une personne cherche un accueil de 2 mois (mai et juin) à Paris 12ème ou région parisienne pour une jeune fille enceinte âgée de 15 ans qui veut garder son bébé, mais que son père met à la porte si elle n’avorte pas ! Elle a juste besoin de trouver un toit pour finir son année scolaire, car elle a une solution pour la suite. Elle est soutenue par sa mère et, bien sûre, nous allons la rencontrer. Merci à l’avance de ce que vous pourrez proposer." 

    Merci pour elle et son enfant !

    Contact : http://www.meredemisericorde.org / 0 800 746 966

    Michel Janva

  • A l’ONU : Nouvelle défaite des anti-familles

    La Commission des Nations Unies sur la population et le développement s’est réunie à l’occasion des 20 ans de la Conférence internationale sur la population qui s’est tenue au Caire en 1994.

    La « célébration » a commencé très fort. Une majorité s’est dégagée d’emblée pour rejeter le projet de définir et donner « des droits spécifiques pour les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes » (sic). Par un curieux raccourci un représentant du Fonds de l’ONU pour l’aide à la population (UNFPA) a protesté en disant que ce rejet était une atteinte aux droits sexuels de la femme. A priori on aurait plutôt pensé le contraire. Il y eut bien sûr un délégué pour affirmer qu’il y avait une confusion manifeste. En réalité la jonction était faite par le regard LGBT : au nom de la promotion de l’homosexualité on passait des hommes aux lesbiennes puis aux droits des femmes. D’autres délégués ont argué qu’il y avait plus urgent à s’occuper que de ce genre de débats : ceci nous rappelle le cas de la France avec Hollande préférant s’occuper du « mariage gay » que du chômage.

    Finalement, samedi dernier, la conférence n’a pas reconnu l’avortement comme un droit non plus que des « droits sexuels », l’orientation et l’identité du genre. Il faut dire que cette affaire dure depuis 20 ans ; et régulièrement les pays riches considérés comme de gauche (même s’ils sont politiquement « de droite ») se voient battus à plates coutures. Un certain nombre de pays comme la Norvège se sont lamentés de cet échec.

    Lire la suite

  • Sud de l’Amérique : 75 % des cliniques d’avortement sur le point de disparaître

    La chaîne de télévision MSNBC diffuse des informations en continu vers les États-Unis et le Canada. C’est la plus ancienne de ce type. Elle est classée à gauche et politiquement correcte (pléonasme !). En effet elle déplore que les lois pro-vie qui sont progressivement votées par une série d’Etats vont aboutir à la fermeture de 75 % des avortoirs.

    Rappelons que les avortements sont effectués dans des cliniques autonomes. L’Etat fédéral d’Obama fait tout pour neutraliser ces lois au fur et à mesure qu’elles sont prises. Ceci concerne surtout la partie sud de l’Amérique. Prenons un exemple d’une de ces lois. Dans le Mississipi, il est exigé que les avortements soient effectués par un spécialiste en gynéco-obstétrique. Résultat il ne reste plus qu’une seule clinique d’IVG, elle-même menacée. L’idée a fait école dans plusieurs autres Etats du Sud. Ceci concernerait déjà 21 millions de femmes. Une telle situation s’explique par le fait que les juges de ces régions seraient devenus progressivement « conservateurs » dit MSNCB. Ils le seraient de plus en plus déplore la chaîne de télévision. Ce qui est partiellement faux. Ils sont en réalité de plus en plus « anti-avortement ».

    Toujours selon la chaîne de télévision, au Texas un tiers des cliniques d’avortement ont disparu. Mais si les tribunaux ne bloquent pas la transformation des avortoirs en mini-hôpitaux, il n’en restera que six. Dans le Mississipi, un tribunal a bloqué la décision de fermeture des 3/5ème de ces cliniques mais il ne le pourra plus longtemps. La Nouvelle Orléans, l’Oklahoma et la Louisiane ont voté des lois de fermeture similaires. Selon l’institut de surveillance Guttmacher favorable à l’IVG, il faut s’attendre à une chute de plus de 100.000 avortements ; soit la moitié du nombre de ceux qui sont pratiqués en France.

    En réalité l’avortement ne peut être interdit en raison de la fameuse décision de la Cour Suprême Roe versus Wade. Mais les opposants pro-vie s’attaquent aux cliniques elles-mêmes en commençant par les plus insalubres.

    A noter que la majorité des Américains est désormais opposée aux IVG. Elle est de plus en plus puissante.

    http://medias-presse.info/sud-de-lamerique-75-des-cliniques-davortement-sur-le-point-de-disparaitre/9686

  • « Le lobby LGBT dicte sa loi partout ! »

    Porte-parole de la deuxième Marche pour l’égalité et contre le racisme, en 1984, Farida Belghoul s’investit aujourd’hui dans la lutte contre le gender. En janvier dernier, elle lançait la Journée de Retrait à l’Ecole (JRE) qui invite les parents, une journée par mois, à garder leurs enfants à la maison pour protester contre la diffusion de la théorie du genre à l’école. Ce qui lui vaut de subir les foudres de l’establishment et des médias mainstream. Mais, à l’entendre, elle doit aussi faire face à des oppositions plus inattendues…

    La théorie du genre est-elle enseignée à l’école ?
    Farida

    C’est une évidence. Elle est rentrée à l’école, notamment sous couvert des ABCD de l’égalité, mais pas uniquement. Le gender n’est, certes, pas enseigné formellement, mais l’idéologie qui le sous-tend imprègne les textes officiels de manière diffuse. Ce qui rentre totalement dans l’objectif assigné à l’école par le gouvernement socialiste. L’ancien ministre de l’Education nationale, l’inénarrable Vincent Peillon, l’avait dit au recteur en janvier 2013 : il s’agit de « changer les mentalités ».

    Dès leur plus jeune âge, on s’emploie donc à bouleverser l’identité sexuelle des enfants et à déconstruire – en fait, à détruire – la complémentarité naturelle homme/femme. Sont mises en œuvre des séances qui s’attachent à promouvoir l’égalité fille/garçon, à lutter contre les « stéréotypes de genre », à combattre l’homophobie et même… la « LGBTphobie » ! Ainsi diffuse-t-on sournoisement la théorie du genre à l’école sous couvert d’égalité et de lutte contre les discriminations. On est en train d’insinuer aux enfants – parce qu’il s’agit d’insinuer – que leur corps sexué est une chose, mais que leur genre en est une autre. Aux enfants de comprendre qu’ils ont le choix de leur genre puisque celui-ci serait différent de leur sexe biologique.

    Vous avez lancé la Journée de retrait à l’école. Pour quel résultat ?

    Cela a été une réussite. La preuve : grâce à la JRE, les sites officiels et certains documents, comme ceux de la ligne azur, ont été nettoyés. Il n’empêche que les projets demeurent, en particulier là où la résistance est moindre. Mais la refonte des programmes a été reportée et Peillon n’a pas été reconduit dans le nouveau gouvernement. C’est une petite victoire, mais une victoire quand même, au moins symbolique. Quand un ministre déclare peu ou prou que l’Etat est propriétaire des enfants au travers de l’Education nationale, tous les gens de bon sens, et pas seulement les Catholiques et les Musulmans, devraient se révolter ! Malheureusement, beaucoup parmi nos compatriotes sont complices du gender même quand ils prétendent le combattre.

    Vous n’avez pas rencontré le soutien que vous escomptiez ?

    C’est le moins que l’on puisse dire. A l’exception de quelques personnalités comme Alain Escada – de Civitas -, Béatrice Bourges ou Christine Boutin, tout le monde s’est dégonflé après les premiers encouragements. A commencer par la Manif pour tous dont les instances dirigeantes nationales m’ont empêché de prendre la parole lors de la manifestation du 2 février dernier à Lyon. Des consignes pour ne pas soutenir nos actions ont été données aux comités locaux et aux comités Vigi-gender qui en sont l’émanation. Il paraît que je sentirais la poudre du fait de mon appartenance – totalement fantasmée ! – à l’extrême-droite. Mais même le FN a refusé de se solidariser avec nous. En quoi la JRE est-elle radicale ? J’ai même interdit les rassemblements publics pour éviter tout débordement. La JRE, c’est tout simplement des parents qui gardent leurs enfants à la maison une journée par mois. C’est radical ? Le fond du problème, c’est que, comme la marche des Beurs a été une arnaque du Parti socialiste en direction des quartiers populaires, la Manif pour tous a été une manipulation de l’UMP en direction des Catholiques.

    Vous ne pouvez donc compter sur personne ?

    Aujourd’hui, personne ne nous soutient : ni les élites musulmanes, ni le clergé catholique, ni les mouvements de défense de la famille. C’est un comble ! Chez les imams, dans les fédérations de parents d’élèves, le lobby LGBT dicte sa loi. J’ai été invité par l’UOIF au salon du Bourget. Ils m’ont déprogrammé pour finalement me reprogrammer sous la pression de leur base… ce qui m’a permis de découvrir, au cours d’un débat houleux, l’existence d’un lobby LGBT musulman. Je suis tombée de haut !

    Les Musulmans aurait dû davantage s’investir dans la lutte contre les lois « sociétales » et la diffusion de la théorie du genre ?

    Oui, car contrairement à ce qui s’est dit, les Musulmans se sont peu mobilisés. Partout où je suis allée, notamment dans les mosquées dont on me ferme aujourd’hui les portes, je les ai culpabilisé sur cette question en leur expliquant que, s’ils s’étaient mobilisés en masse avec les Catholiques, la loi Taubira aurait été retirée. Même chose, dans l’autre sens, pour le gender. Comprenez-moi bien : je n’ai aucune chapelle à défendre. Je sais juste que les enfants sont en danger, en particulier ceux des quartiers populaires qui sont les plus vulnérables et qui servent aujourd’hui de cobayes à une expérimentation qui sera bientôt généralisée partout. Et personne ne se lève pour s’opposer à ce scandale, personne ne veut faire le boulot ! Certains apparaissent dans les médias pour avoir une audience institutionnelle qui leur donne le sentiment d’exister. Ils se font instrumentaliser et ils ne s’en rendent pas compte. C’est grave ! Cessons de bavarder et agissons.

    Quel avenir pour la JRE ?

    La prochaine aura lieu le 12 mai et, je vous l’annonce, elle sera spectaculaire. La suivante, qui sera aussi la dernière sous cette forme, est programmée en juin. Nous lancerons à cette occasion des assises nationales pour la création de la Fédération autonome de parents d’élèves courageux, la Fapec, qui ne sera pas une fédération de parents d’élèves comme les autres. Grâce à la Fapec, entre autres actions, nous formerons les parents à la méthode syllabique et à l’enseignement explicite. Nous organiserons également des initiatives autour du thème de l’alliance : entre l’homme et la femme, entre les classe sociales, entre le ciel et la terre. J’ai également créé une maison d’édition destinée aux enfants pour lutter contre la diffusion du gender. Notre premier livre vient de paraître (Papa porte un pantalon et maman porte une robe, éditions Reid, 15 euros).

    Il n’y aura donc plus de JRE ?

    Pas sous la forme qu’elle a prise cette année. Elle reviendra à la rentrée de septembre, mais sous forme d’actions ponctuelles et sous l’égide des comités Fapec locaux. Il faut se rendre compte de ce que les parents, qui ont participé à la JRE, ont subi. Que l’on me diabolise, je m’en fiche totalement. Mais, pour les parents, c’est une expérience éprouvante, voire traumatisante. Il faut beaucoup de courage et de ténacité pour résister à la pression de l’appareil d’Etat, des médias et des associations de parents d’élèves. Pensez que même les associations catholiques ne les ont pas soutenus ! C’était pourtant leur intérêt. La JRE est la seule action efficace pour lutter contre la diffusion de la théorie du genre à l’école.

    http://jre2014.fr
    Source: Politique Magazine

  • Le Dr Dor à Rome à l'occasion des Congrès et Marche pour la vie

    DLe Dr Dor s’est rendu à Rome à l'occasion des Congrès et Marche pour la vie. Il y a eu deux congrès différents, le premier est le International Pro-Life Conference organisé par LifeSiteNews.com, dans lequel le docteur a fait une brève intervention traduite par Virginia Coda Nunziante. Ce Congrès donnait une place particulière au Cardinal Burke qui a longuement parlé et que le docteur a salué à la fin.

    Le deuxième Congrès auquel le docteur a participé est le Convegno Nazionale per la Vita, où il a fait une allocution plus longue, et où lui a été remis un Prix spécial en reconnaissance pour sa longue lutte contre l'avortement.

    Enfin le dimanche a couronné le week-end avec la Marcia Nazionale per la Vita, qui s'est terminée Place Saint Pierre, avec un mot d'encouragement du Pape François à l'adresse des quarante à cinquante mille manifestants venus de tous les pays.

    Michel Janva

  • Défilé d’hommage à Jeanne d’Arc et Saint Louis

    civitas1

     

    Ce dimanche avait lieu à Paris le défilé annuel en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc organisé par l’institut Civitas. Une dédicace spéciale était faite à Saint Louis en raison du 800ème anniversaire de sa naissance que nous célébrons cette année.

     
    Une invitée de marque était présente en la personne de Farida Belghoul présidente des JRE,  à savoir les Journées de Retrait de l’Ecole, initiative qui consiste à retirer de l’école ses enfants une fois par mois sur un jour fixé à l’avance pour protester contre l’enseignement de la théorie du genre, rebaptisé ABCD de l’égalité, au sein du système éducatif Français.
     
    Banderole des JRE

    Banderole des JRE

    Alain Escada et Farida Belghoul se trouvaient côte à côte derrière la banderole en tête de cortège en signe de soutien réciproque dans le combat mené pour la défense de la famille et l’intégrité des enfants.
     
    Alain Escada et Farida Belghoul

    Alain Escada et Farida Belghoul

    Alain Escada a déclaré que : »La France retrouvera la force pour éliminer la décadence morale lorsqu’elle sera en mesure de retrouver ses racines catholiques.« , tandis que Farida Belghoul après avoir fait un rappel sur les représailles subies par les familles lors des JRE a remémoré que « Dieu vomissait les tièdes » et a appelé à « mouiller la chemise pour sauver les enfants, que ce salut des enfants sera le salut de l’humanité toute entière, que les croyants doivent jouer le rôle qui est le leur qui est leur mission sacré sur cette terre, et qu’il doivent dans la sphère publique apparaître avec le nom de Dieu dans la bouche pour sauver les garçons et les filles de l’humanité.« 
     
    Le défilé s’est ensuite déroulé dans le calme entre la place St Augustin et la place des Pyramides. Jeanne d’Arc et ses chevaliers ouvraient le cortège suivis de la statue de St Louis. Puis venait un Pipe Band représentant le contingent d’Ecossais engagé aux côté des Français durant la bataille d’Orléans en 1429.
     
    Jeanne d'Arc et ses chevaliers

    Jeanne d’Arc et ses chevaliers

    Ecossais

    Ecossais

    Défilé sur la rue de Rivoli

    Défilé sur la rue de Rivoli

    Arrivés sur la place des pyramides, Alain Escada et Farida Belghoul ont déposé conjointement une gerbe de fleur au pied de la statue de Jeanne d’Arc.
     
    Dépôt d'une gerbe de fleur devant la statue de Jeanne d'Arc

    Dépôt d’une gerbe de fleur devant la statue de Jeanne d’Arc

    A la fin du défilé le président de l’institut Civitas après avoir apporté son soutien à la prochaine journée de retrait de l’école annoncée pour le lundi 12 mai, a fait un discours.