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tradition - Page 279

  • Ils nous croyaient effacés (mai 3013)

    Ils sont en mode panique.

    Nous ne devions plus exister. Nous étions présumés enfouis, tous, et volontairement enfouis, la tête couverte de cendres à l’idée d’être les derniers représentants de cette France qu’ils veulent réactionnaire, d’arrière-garde, dépassée, conservatrice, ringarde. Nous ne pouvions être qu’en voie de disparition, derniers témoins d’une culture en phase terminale, qui n’intéresserait bientôt plus que l’Histoire. Ils avaient gagné la bataille des idées, dans laquelle ils ont jeté toutes leurs forces, politiques, médiatiques et artistiques.

    La gauche était l’avenir, le progrès, la jeunesse. Et puis aussi le Bien.

    Mais stupeur : ils sont là. Des jeunes. Plein de jeunes. Des jeunes partout. Des jeunes en première ligne, des jeunes aux manettes. Et ils ont même le front d’y être paisiblement et avec le sourire. Ca n’était pas prévu. Surtout pas sur ce débat, qui contenait tous les éléments pour les réduire au silence et au premier chef l’imputation d’homophobie.

    Alors la gauche enquête.

    Le 2 mai dernier, j’étais invité dans l’émission Service Public, de France Inter, pour une exploration de la France conservatrice. De notre côté, nous avons exploré la radio publique de gauche. Et rien que la composition du plateau était édifiante : face aux invités (le député Jean-Marc Nesmes, Béatrice Bourges, du Printemps Français, et moi), un chercheur était là, pour apporter les gages de la science et éclairer l’auditeur sur ce que nous étions vraiment, au-delà ou malgré ce que nous disions.

    Ce chercheur, Emmanuel Terray, est anthropologue. Il aurait pu s’agir d’un politologue ou d’un sociologue mais, en l’occurrence, c’est un anthropologue. Presqu’un ethnologue. Il explore cette tribu étrangère comme il s’est penché sur d’autres peuplades. Etrangère, car Emmanuel Terray est un anthropologue mélenchonniste, pour lequel François Hollande est déjà de droite et même Staline a un « tempérament de droite ». C’est incontournable puisque le Bien est à gauche : le massacreur ne peut qu’être de droite. De fait, à le lire ou l’entendre, la droite ne propose pas la moindre valeur positive, ni même humanisme. Tout y est désincarné, déshumanisé, froid. Ignorant totalement l’inspiration chrétienne d’une partie d’entre elle, et éclairée uniquement par sa gauche, la pensée de droite ne peut que rester à moitié dans l’ombre. L’émission, non dénuée d’intention de comprendre, n’échappera pas aux clichés, avant de s’y répandre sans nuance avec l’incontournable chroniqueuse sexe qui explique que ces gens-là « n’aiment pas le sexe », ils ne savent pas se servir de leurs corps. Parce que voilà, dans leurs petites cases, la gauche ne se contente pas de détenir le Bien, mieux encore, à gauche, on fait même mieux l’amour qu’ « eux ». Leur idéologie jusque dans nos draps.

    Le même jour, le Nouvel Observateur sort en kiosque. Il compte un article, de Marie Lemonnier, revêtu du label « L’enquête de l’Obs ». Une enquête… Mais Marie Lemonnier est visiblement l’un de ces journalistes nombrilaires : l’essentiel dans son article est manifestement l’on perçoive sa réprobation. Cela la conduit à ne quitter temporairement le domaine du cliché le plus éculé que pour étaler sa condescendance et finir – c’était inéluctable, avec un tel esprit – par aligner les erreurs factuelles les plus criantes.

    Déconstruire l’ensemble des clichés et insinuations fallacieuses de cet article ferait l’objet d’un billet à lui seul. Contentons-nous d’un mot sur cette morgue journalistique – bien secondée en cela par Christine Pedotti – et de la collection d’erreurs de son article.

    Le ton est donné dès le chapeau : cette jeunesse qu’elle méprise n’a pu que trouver les manifestations « plus excitantes que les rituelles JMJ ». N’allons surtout pas y voir l’expression de convictions fondamentales, il ne peut s’agir que de s’encanailler. Et puis, dès la troisième ligne de l’article, notre journaliste décrit « une grappe de caqueteuses » qui s’approche de l’entrée de l’église de Saint Germain des Près. Une « grappe de caqueteuses »… Comment mieux signifier un mépris arrogant que par une telle expression ?

    Par la suite, Marie Lemonnier n’a qu’un objectif : décrire une action occulte de ces catholiques. Alors, au Nouvel Obs, on saupoudre une absence d’enquête de « secret » à chaque paragraphe, contre toute évidence. Pour ne prendre que les trois paragraphes qui me concernent, ses développements sur le web catholique sont une accumulation d’erreurs. C’est que le mépris pour son sujet doit rarement conduire à un travail journalistique de qualité.

    N’allons pas lui rappeler que la crise de la pédophilie, c’est 2010 et non 2009, c’est une broutille. Mais lisons.

    Elle nous dit que la blogosphère catholique…

    « est aujourd’hui en pleine effervescence avec les débats sur le mariage pour tous.

    Au « top ten » des blogs les plus consultés, on peut citer Koztoujours, de l’avocat d’affaires Erwan Le Morhedec, 35 ans ; Edmond Prochain, créé par le tout jeune journaliste (…) également coauteur de la première minisérie de catéchisme humoristique, « le Cathologue » ; le quotidien d’actualités le Salon beige ; ou encore le collectif les Sacristains, le « site qui sonne les cloches ».

    Sous l’égide de Mgr Giraud, chargé des communications sociales, un collectif tout à fait confidentiel, sans site ni page internet, baptisé la Fraternité des Amis de Saint Médard, se réunit tous les deux mois pour faire le point sur les initiatives. Fer de lance de la communication web de l’Eglise, il rassemble les 100 twittos et blogueurs cathos les plus suivis. »

    Passons aussi sur le fait que je ne peux pas avoir 35 ans tous les ans et que, tout catholique que je sois, je vieillis aussi.

    Et reprenons, avec un grand jeu : révèle le #PlanSecret en cliquant sur les « + » !

    Au top ten des blogs les plus consultés, on peut citer (...) Edmond Prochain
    Au top ten des blogs les plus consultés, on peut citer (...) les Sacristains

    Le deuxième paragraphe témoigne plus encore de l’absence de la moindre enquête, même de la plus simple, celle qu’on réalise assis sur sa chaise de bureau, devant son ordinateur.

    La FASM, un collectif tout à fait confidentiel, sans site ni page internet, qui fait le point sur les initiatives
    Fer de lance de la communication web de l'Eglise, il rassemble les 100 twittos et blogueurs cathos les plus suivis
    Sous l'égide de Mgr Giraud

    S’il y a quelques éléments réels dans cette « enquête », l’accumulation rare d’erreurs en un si petit nombre de lignes dès que l’on approche le factuel devrait donner une assez bonne idée de la qualité de cette « enquête ».

    *

    Cet intérêt soudain des medias de gauche, cet empressement à convoquer les préjugés, est toutefois une bonne nouvelle.

    Tout d’abord, parce que lorsqu’ils veulent « plonger dans la galaxie catho-réac-décomplexée », ils ne rencontrent que des jeunes, signe d’une vitalité nouvelle.

    C’est également une bonne nouvelle, parce que c’est le témoignage d’une première victoire : ils s’inquiètent.

    Et elle est tellement manifeste, cette inquiétude, chez Marie Lemonnier ! Elle perce dans cette formule :

    « On les croyait effacés, et de fait ils nous étaient devenus invisibles »

    Quel double sens ! On les croyait « effacés ». On les croyait discrets, enfouis, disparus. Mais aussi : ils nous croyaient définitivement effacés. Rayés du paysage. Et de fait, non : « depuis six mois, on les découvre par centaines de milliers ».

    Alors la guerre idéologique doit reprendre, il faut se ressaisir : les catholiques sont aux portes ! On reconvoque les poncifs, la morgue et le mépris. Mais ce sont de vieux outils aujourd’hui inutiles. Nous avons acté que nous sommes minoritaires (à tout le moins pour les pratiquants) et c’est dos au mur que nous nous engageons. Aujourd’hui, cette morgue et ce mépris ne nous surprennent plus : nous sommes nés avec et, si nous continuons d’espérer mieux, nous n’attendons pas autre chose. Cela ne nous a pas empêchés de devenir ce que nous sommes aujourd’hui, car nous nous sommes construits ailleurs que dans les lieux où ils officient. Cela ne nous a pas dissuadés d’affirmer nos convictions, sans illusions sur l’accueil que nous recevrions, et cela ne nous empêchera pas de le faire demain.

    Oui, nous croyons en un autre monde. Un monde, par exemple, dans lequel la conclusion n’est pas si significativement laissée à la chroniqueuse sexe. Un autre monde que celui dans lequel la sexualité s’exhibe pour tenter de compenser sa vacuité intellectuelle et sa désespérance. Un monde du « développement intégral de l’Homme », dans sa nature, sa culture, ses aspirations profondes. C’est, selon la formule consacrée, le développement de chaque Homme, et le développement de tout l’Homme, c’est-à-dire de l’Humanité toute ensemble, solidaire et collective, posant une « option préférentielle pour les pauvres » de toutes les pauvretés, toutes les fragilités.

    Ces aspirations, nos enquêteurs de gauche les ignorent, aveuglés par leurs a priori et trop pressés de porter le discrédit. C’est pourtant cette vision globale, sereine et aimante que nous portons au cœur et dans les tripes. C’est cette cohérence qui donne une force paisible et déterminée à cette jeunesse porteuse d’espérance.

    Et qui n’a pas fini d’avoir l’audace d’exister.

    http://www.koztoujours.fr/ils-nous-croyaient-effaces

  • Défendez la liberté de conscience face à l'inique loi Taubira

    De Catholiques en campagne :

    "Après l’adoption de la « loi » Taubira, les maires et les adjoints des plus de 36 000 communes françaises risquent d’être confrontés à des demandes de mariage de la part de paires homosexuelles. Se pose alors la question de la liberté de la conscience, déjà prégnante pour les professions médicales, et qui se posera demain pour les notaires à qui on demandera aussi l’union d’individus de même sexe, pour les professeurs qui devront enseigner la théorie du genre, pour les parents qui devront envoyer leurs enfants à des cours sur la théorie du genre et pour tant d’autres...

    Concernant les maires, ce que montrent les premiers cas, c’est que celui qui est seul face aux lobbys, aux médias et au préfet, sans bien connaître ni ses droits ni les risques encourus, est démuni et risque fort de céder. En revanche celui qui est bien informé, préparé et soutenu peut opposer des parades légales.

    Une fronde (assez) massive ne sera possible que si les maires de bonne volonté connaissent leurs droits et se soutiennent les uns les autres. C’est dans cette optique que deux associations peuvent les aider :

    L’association pour la liberté de la conscience en France est une association de juristes prêts à soutenir, conseiller et défendre les maires réfractaires :

    Association pour la liberté de la conscience en France (APLCF) BP 26 103 – 75 061 PARIS Cedex 02 07 71 03 76 34 http://www.objectiondelaconscience.org

    Le collectif Maires pour le droit naturel est une association de maires réfractaires, qui tient à disposition des maires et adjoints un vade mecum sur les possibilités légales et administratives de résistance :

    Collectif des maires pour le droit naturel secretaire.mdf@gmail.com http://mairespourledroitfamilial.org

    Ce que nous vous demandons, en cette fin d'été où vont débuter les combats de la rentrée, c’est de diffuser les coordonnées de ces deux associations, de manière ciblée, aux maires et adjoints qui seraient susceptibles de chercher du soutien pour ne pas être les instruments de cette « loi » scélérate. Vous pouvez aussi écrire à vos propres élus, s’ils se sont opposés au « mariage pour tous », pour les inciter à aller au bout de leur démarche. (retrouvez les coordonnées de votre maire en 1 clic sur notre site)"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manuel Valls est un intégriste de l'effacement de notre identité

    Communiqué de Jacques Bompard :

    "Manuel Valls qui se rêve d'un destin à la Sarkozy a endossé le rôle médiatiquement porteur de l'homme d'Etat luttant sans faiblesse contre la délinquance et osant même à l'occasion affirmer qu'il faudra un jour en finir avec l'immigration et notamment le regroupement familial. Mais la réalité des actes de Manuel Valls est, hélas, toute autre que ses déclarations. Dans la réalité, l'immigration est en hausse. Dans la réalité, les naturalisations augmentent. Pour parvenir à ces naturalisations de masse, les critères sont revus à la baisse. Un ancien immigré entré chez nous illégalement peut devenir Français. Une femme portant le voile islamique peut être naturalisée comme en juin dernier à Auxerre. A Orange, des militaires naturalisés français se sont mariés au milieu d'une foule de drapeaux algériens et marocains...

    Ce n'est pas de cette « intégration » que veulent les Français. Car cette fausse intégration se fait à leurs dépends. L'immigration de masse, concentrée dans certaines communes, crée une situation contraire : ce sont les Français qui, de gré ou de force, sont contraints de s'intégrer au nouveau paysage de leur ville. Restreint un temps à quelques départements, c'est désormais la France entière qui est touchée par ce phénomène. Nonobstant ces faits, le Ministre de l'Intérieur affirme sans rire qu'il faut plus de naturalisation pour plus d'intégration. La réalité, là encore, est que Manuel Valls veut plus de naturalisation pour avoir plus d'électeurs. Quand le peuple ne vote plus à gauche, on change le peuple. C'est à l'immigration de masse que François Hollande doit sa victoire de 2012. C'est d'elle, renforcée, que la gauche espère la victoire en 2017. Loin d'être le républicain qu'il prétend être, Manuel Valls est le nouveau fourrier du remplacement du peuple français. Il est un intégriste de l'effacement de notre identité."

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  • Meeting "Le Printemps des libertés" à Lyon le 31 août

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    Après un mois d’accalmie sur le front de la contestation au mariage gay, ses opposants organisent un meeting de rentrée dans le centre-ville de Lyon.

    Le gouvernement pensait avoir tourné la page et cloué définitivement le bec aux adversaires du mariage gay, mais il s’avère qu’après un printemps brûlant l’automne s’annonce également très chaud.

    Alors que l’incarcération de Nicolas B est encore dans toutes les têtes, plusieurs organisations battent le rappel de leurs troupes pour un meeting qui se déroulera samedi 31 août 2013 sur la place Carnot.

    Avec apéro pour tous à la clé.

    Le Printemps des libértés donne RDV samedi 31 août à 16h30, place Carnot 

  • Veilleurs : Nous irons bien de la Défense à la Concorde samedi

    RDV comme prévu ce samedi 31 aoûtà 17h30 à la Défense et à 21h30 place de la Concorde pour l'arrivée de la Marche. Venez comme vous êtes, sans signe ou vêtement distinctif, en simple veilleur.

    "Nous sommes dans un État de droit, je me déplace librement dans notre pays. Ce n'est pas une manifestation. J'estime n'avoir besoin de l'autorisation de personne pour lire des textes de Camus ou Bernanos dans la rue. Nous ne troublons en aucun cas l'ordre public, nous sommes sur la chaussée, simplement sur les places publiques. Samedi nous irons sur le parvis de la Défense et la place de la Concorde comme prévu."

    "Nous rappelons la résolution 1947 du 27 juin 2013 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui rappelle à la France que "la liberté de réunion et d'association, y compris lors de manifestations non organisées et non autorisées, est un droit essentiel dans une démocratie, garanti par l'article 11 de la convention européenne des droits de l'homme" et que "des manifestations se déroulent souvent de façon non organisée, dont les participants se coordonnent entre eux au moyen des médias sociaux".

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  • Portrait du pilote de l'ULM "Hollande démission"

    Lu dans Le Figaro :

    "Comme la plupart de ces nouveaux militants, il n'avait jamais manifesté avant le grand rassemblement du 24 mars 2013 contre le mariage pour les couples de même sexe ; ne s'était jamais engagé en politique. Agé d'une trentaine d'années, brillant - il est diplômé de polytechnique et d'une grande école de commerce -, c'est pourtant un idéaliste. La meilleure partie de sa vie, raconte-t-il: l'armée, quelques mois en Côte d'Ivoire où, après la fin de la guerre civile, il a travaillé auprès d'organismes de désarmement. «J'avais l'impression d'être utile, comme maintenant.»

    Il a fallu les gaz des CRS et quelques heures en garde à vue pour que tout change: le jeune entrepreneur est devenu l'un des plus ardents militants contre le mariage pour tous. Avec les amis qu'il a rencontrés sur le pavé, les idées fourmillent: le «Camping pour tous»: un sit-in devant le Sénat, 70 gardes à vue, c'est eux. Puis, le 14 juillet, nouvelle provocation: ils achètent 150 sifflets pour que le Président soit copieusement hué lors de son passage sur les Champs-Elysées. Ça marche un peu trop bien… La police le repère. En essayant de lui arracher sa caméra, les agents lui cassent un pouce, dit-il. David Van Hemelryck a quelque chose du paysan breton: calme et têtu comme une mule. Il est vexé et ne va pas s'arrêter là. L'idée de la banderole naît ce jour-là. «Nous voulions dépasser le cadre de l'engagement contre la loi Taubira, inciter les gens à se mobiliser contre ce Président impopulaire et incompétent» explique Agnès Berthéol, une mère de famille qui s'est mobilisée à temps plein pour le succès de l'opération.

    En quelques jours, le jeune homme et son équipe de choc, une dizaine de bénévoles ultraconnectés, vont monter l'opération. Soit: obtenir le brevet nécessaire pour piloter un ULM, fabriquer la banderole, acheter un avion… Sans le sou, il se fait prêter près de 30 000 € par des amis. Le vendredi 9 août, il achète sa machine, le lendemain il survole sa première plage. On a jasé sur les serviettes de plage au passage de la banderole: c'est drôle, c'est stupide, laissez-nous bronzer en paix… David Van Hemerlyck et ses amis ont obtenu ce qu'ils voulaient: réveiller les dormeurs. Sur la route, il y a eu quelques contrariétés: de l'eau mystérieusement introduite dans le réservoir, un pneu crevé, une sortie de piste, les multiples contrôles de police, des difficultés pour trouver un aérodrome où atterrir qui remettent chaque jour toute l'intendance en question. Mais les vents contraires semblent renforcer sa détermination.

    Car David Van Hemelryck n'est pas aussi seul qu'il en a l'air. Arrive bientôt derrière lui une adorable petite famille, boucles blondes et robes à fleurs. Des sympathisants qui l'ont hébergé pour la nuit. Ils sont comme ces dizaines d'anonymes qui se sont relayés pour accueillir le jeune pilote épuisé, le nourrir, laver ses vêtements, lui fournir de l'essence et le raccompagner le lendemain matin. Depuis son départ de Pau, il a ainsi remonté tout le littoral ouest aux commandes de son petit avion, banderole déployée: quarante heures de vol, 2 800 kilomètres parcourus, 12 étapes. La plaisanterie potache s'est transformée en un marathon harassant…"

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  • Une nouvelle génération prête à l'action politique

    Lu dans Le Figaro :

    "Réunis en université d'été, les deux cents étudiants d'Acteurs d'avenir découvrent le goût de la réflexion politique. [...] Ils ont 22 ans de moyenne d'âge, il y a autant de filles que de garçons, et tous ou presque sont inscrits en grandes écoles. Des futurs cadres, donc. Mais s'ils sont réunis dans ce creuset, c'est pour réfléchir «en tant que catholique» à leur «engagement» dans la société. Et certains pensent sérieusement à… la politique.

    Plus encore après cet hiver, ou plutôt ce printemps de la Manif pour tous. À l'évidence, ces événements ont engendré une nouvelle génération décidée de jeunes catholiques. Ce qui annonce - ce n'est plus une simple hypothèse - un retour tous azimuts des «cathos» dans l'arène publique. Cette conséquence durable, potentiellement cuisante pour la gauche, a pris sa source dans la carence de débat qui imposa le mariage pour tous et la répression violente contre les manifestants. Cette génération, choquée, s'est indignée. Elle apparaît aujourd'hui comme éveillée à l'action politique.

    [...] L'abbé Pierre-Hervé Grosjean, 35 ans, bientôt dix ans d'ordination, col romain et prêtre du diocèse de Versailles, [...] a créé il y a quatre ans cette université d'été avec ce nom emblématique «Acteurs d'avenir, des décideurs chrétiens pour demain». «Notre intuition, explique-t-il, est de mettre en contact des responsables de tous les domaines de la société qui ne cachent pas leur foi chrétienne avec des jeunes, pour leur montrer qu'il est possible d'avoir des responsabilités importantes tout en ayant la foi. La foi n'est pas un frein, elle ne va pas brider leur ambition, mais va l'orienter vers le service des autres. L'Église est pleinement là dans son rôle d'éveil des consciences.»

    [...] Après deux journées consacrées à l'engagement dans le monde économique, puis dans la vie associative, mercredi était consacré à la vie politique. [...] Les politiques présents étaient d'ailleurs de tous bords: Bernard Poignant, maire PS de Quimper et conseiller du président de la République [et opposé à la loi Taubira, NDMJ], Laurent Wauquiez, député maire UMP du Puy-en-Velay, Dominique Potier, député PS de Meurthe-et-Moselle, qui a débattu avec Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, et Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP. [...]"
  • Les veilleurs pacifiques à Nantes

    N
    Face aux voyous :

     

    V

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  • La Manif Pour Tous prépare la mobilisation 2013-2014 avec vous

    La Manif pour Tous lance une grande consultation.

    Compte-tenu de la diffusion actuelle du concept non scientifique du « gender » (qui consiste à remettre en cause l'identité sexuelle homme/femme), origine de la loi Taubira, et compte-tenu des conséquences de cette loi (notamment l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe... pour laquelle une proposition de loi a été déposée au Sénat le 19 juillet), La Manif Pour Tous prépare la suite de ses actions.

    C'est pourquoi elle vous sollicite pour répondre au questionnaire qui suit : il s'agit de savoir ce que vous êtes prêt à entreprendre. Le questionnaire est en ligne.

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