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tradition - Page 275

  • CMRDS 2013 et manifestation du Printemps français à Lyon : les premières photos

    Il est tard et après un semaine de formation et de préparation à l’action militante au château d’Ailly dans le pays Roannais et la participation de l’Action Française à la manifestation publique du Printemps Français Place Carnot à Lyon ce samedi 31 août, voici quelques photos, en attendant un reportage plus complet.

    Une partie des campeurs durant une conférence...

    Maître Pichon, fondateur du Collectif des Avocats Contre la Répression Policière (CARP), à la veillée du vendredi 30 août au CMRDS

    LE LENDEMAIN,...

    L’ancien député, Christian Vanneste, président du RPF, ouvre le meeting en appelant à la mobilisation contre Hollande et la fausse droite.

    Maître Pichon évoque la répression policière et salue Nicolas Bernard-Busse en invitant l’assemblée à se lever contre l’arbitraire et un système nihiliste qui préfère nous faire courir le risque d’une guerre au services du Qatar que d’assurer l’avenir de la société française.

    Isabelle Fradot des Enfants des Terreaux invite à des actions militantes décalées et efficaces

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, conclut le rassemblement en déclarant qu’ IL EST TEMPS, DÉSORMAIS, DE RENVERSER LE SYSTÈME !

    ET SALUONS LES VEILLEURS PARISIENS DE LA CONCORDE HARCELÉS PAR VALLS ET SES SBIRES.

    ONLR !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?CMRDS-2013-et-manifestation-du

  • État traditionnel et État totalitaire

    « Le principe d’une autorité centrale inattaquable se « sclérose » et dégénère lorsqu’il est affirmé à travers un système qui contrôle tout, qui enrégimente tout et qui intervient partout selon la fameuse formule « Tout dans l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État ». Si l’on ne précise pas en quels termes on doit concevoir cette inclusion, une formule de ce genre ne peut valoir que dans le cadre d’un étatisme de type soviétique, étant donné les prémisses matérialistes, collectivistes et mécanicistes de celui-ci : non pour un système de type traditionnel reposant sur des valeurs spirituelles, sur la reconnaissance du sens de la personnalité et sur le principe hiérarchique. C’est pourquoi, dans la polémique politique, on a pu concevoir un commun dénominateur en parlant d’un totalitarisme de Droite et d’un totalitarisme de gauche : ce qui est une véritable absurdité.

    L’État traditionnel est organique, mais non totalitaire. Il est différencié et articulé, il admet des zones d’autonomie partielle. Il coordonne et fait participer à une unité supérieure des forces dont il reconnaît cependant la liberté. Précisément parce qu’il est fort, il n’a pas besoin de recourir à une centralisation mécanique : celle-ci n’est réclamée que lorsqu’il faut contrôler une masse informe et atomique d’individus et de volontés, ce qui fait, d’ailleurs, que le désordre ne pourra jamais être vraiment éliminé, mais seulement contenu provisoirement. Pour reprendre une heureuse expression de Walter Heinrich, l’État authentique est omnia potens, non omnia facens, c’est-à-dire qu’il détient au centre un pouvoir absolu qu’il peut et doit faire valoir sans entraves en cas de nécessité ou dans les décisions ultimes, au-delà du fétichisme de l’ « État de droit » ; mais il n’intervient pas partout, il ne se substitue pas à tout, il ne vise pas à imposer une vie de caserne (au sens négatif), ni un conformisme niveleur, au lieu de la reconnaissance libre et du loyalisme ; il ne procède pas à des interventions impertinentes et imbéciles du domaine public et de l’ « étatique » dans le domaine privé. L’image traditionnelle, c’est celle d’une gravitation naturelle de secteurs et d’unités partielles autour d’un centre qui commande sans contraindre, agit par son prestige, par une autorité qui, certes, peut avoir recours à la force, mais qui s’en abstient le plus possible. La preuve de la force effective d’un État est donnée par la mesure de la marge qu’il peut concéder à une décentralisation partielle et rationnelle. L’ingérence systématique de l’État ne peut être un principe que dans le socialisme d’État technocratique et matérialiste.

    Par contraste, la tâche essentielle de l’État authentique est de créer un certain climat général, immatériel en un certain sens, selon ce qui fut propre à tous les régimes de l’époque précédente. Telle est la condition nécessaire afin qu’un système où la liberté est toujours le facteur fondamental prenne forme de manière pratiquement spontanée et fonctionne de façon juste, avec un minimum d’interventions rectificatrices. »

    Julius Evola, « Le fascisme vu de Droite ».

    http://dhdc2917.eu/page/4/

  • Entretien avec Jacques Marlaud (le renouveau païen).

    Entretien avec Jacques Marlaud (le renouveau païen).
    Entretien avec Jacques Marlaud, auteur du Renouveau païen dans la pensée française (préface Jean Cau) (éditions L’Æncre)
    (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

    Pourquoi aborder un sujet à la fois aussi vaste et aussi controversable ?
    Le paganisme comme objet d’étude historique, littéraire et esthétique est aujourd’hui moins controversable qu’il l’était autrefois, même si, comme le constatait déjà Jean Cau dans la préface qu’il m’a accordé, jamais les « valeurs » chrétiennes laïcisées ne se sont autant épanouies à travers la novlangue humaniste, les grand-messes de la « Démocratie » hypostasiée. « Rouges, noirs ou roses, mais tous se proclamant frères en Humanité, jamais les prêtres ne furent aussi nombreux. Christianisme pas mort, Humanité et Humanitarisme suivent. Chasse au Grand Pan toujours ouverte. Tirer à vue ! » Le phénomène de laïcisation est ancien et les « prêtres », les vecteurs de morale humanistoïde contre lesquels s’insurgent mes sujets d’étude (Montherlant, Louis Pauwels, Jean Cau et Pierre Gripari principalement) officiaient depuis longtemps dans les amphithéâtres d’université et dans les médias plutôt que dans les églises où, au contraire, se sont maintenus parfois certains rites pagano-chrétiens, par exemple à travers le culte des Saints, hérité de celui des dieux et des héros qui prévalait dans l’univers païen antique.
    Le paganisme que vous préconisez n’a pourtant rien à voir avec une quelconque pratique religieuse telle qu’on la trouve chez certains druides ou odinistes contemporains…
    D’abord, je ne préconise rien. Je recherche, comme un fil conducteur, un certain état d’esprit qui caractérise ce qu’on peut appeler la philosophie et la littérature « païennes » mais aussi la musique, la sculpture, la peinture et les beaux-arts en général, voire la politique ou « métapolitique ». Or, un survol « païen » de la littérature, comme celui qui compose la dernière partie de mon ouvrage montre que celle-ci, tout comme les autres domaines artistiques, est essentiellement païenne et seulement marginalement chrétienne. Ce constat peut d’ailleurs s’appliquer à bien des auteurs d’obédience chrétienne comme un Péguy, un Claudel ou un Bernanos qui, sous le vernis de leur croyance, révèlent d’authentiques instincts païens.
    Quant aux néo-païens, sans vouloir les mettre tous dans le même sac, je souscris à l’analyse d’Oswald Spengler qui voit en eux les pratiquants d’une religiosité seconde : ils se marginalisent eux-mêmes en prétendant revivre une religion morte dont nous connaissons très peu de choses et dont ils ne peuvent reprendre que les aspects superficiels, extérieurs. Rien à voir avec la recherche d’une philosophie païenne qui imprègne tout un pan de notre pensée européenne à condition d’oser ouvrir grands nos yeux et oreilles.
    Quel usage peut-on faire du paganisme aujourd’hui s’il ne peut, comme vous dites, être vécu religieusement ?
    Individuellement ou en petits cercles, la conception païenne de la vie peut nous donner une très grande force grâce à la poésie de la contemplation et de l’affirmation du monde au lieu de sa négation nihiliste actuelle (dont le misérable art contemporain est l’expression la plus visible). Mais au-delà de cette initiation salutaire, la vision polythéiste du monde nous sera d’un grand secours pour sortir de la vision binaire, du véritable manichéisme états-unien et atlanto-européen qui oppose le Bien au Mal, l’Occident aux barbares, les démocraties au terrorisme, etc. Dans un récent ouvrage qui porte ce titre, l’ancien ministre chrétien libanais Georges Corm se fait l’avocat d’une lecture profane des conflits qui cesserait de privilégier leur dimension religieuse ou ethnique pour prendre en compte « les facteurs démographiques, économiques, géographiques, sociaux, politiques, historiques, mais aussi l’ambition des dirigeants, les structures néo-impériales du monde et les volontés de reconnaissance de l’influence de puissances régionales » (cf. Le Monde Diplomatique, février 2013).
    Une telle approche multifactorielle et multipolaire du champ de forces internationales est éminemment politique, au sens de Carl Schmitt, et païenne en ce qu’elle donne toute sa place à la pluralité des valeurs, des peuples, des intérêts et des ambitions qui s’affrontent (au Mali, comme en Syrie, en Palestine ou en Asie centrale…). Le raccourci, de la littérature aux affaires internationales, peut paraître fulgurant, et pourtant, une bonne dose de païennie littéraire pourrait aider nos décideurs à cesser de voir le vaste monde à travers la lorgnette dé(sin)formante de l’Occident américanocentré.
    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFZZZZEZZlVoanGZju.shtml
    Le renouveau païen dans la pensée française de Jacques Marlaud, Préface de Jean Cau, 283 pages, 27 euros, éditions L’Æncre, collection « Patrimoine des religions », dirigée par Philippe Randa.

  • Ils nous croyaient effacés (mai 3013)

    Ils sont en mode panique.

    Nous ne devions plus exister. Nous étions présumés enfouis, tous, et volontairement enfouis, la tête couverte de cendres à l’idée d’être les derniers représentants de cette France qu’ils veulent réactionnaire, d’arrière-garde, dépassée, conservatrice, ringarde. Nous ne pouvions être qu’en voie de disparition, derniers témoins d’une culture en phase terminale, qui n’intéresserait bientôt plus que l’Histoire. Ils avaient gagné la bataille des idées, dans laquelle ils ont jeté toutes leurs forces, politiques, médiatiques et artistiques.

    La gauche était l’avenir, le progrès, la jeunesse. Et puis aussi le Bien.

    Mais stupeur : ils sont là. Des jeunes. Plein de jeunes. Des jeunes partout. Des jeunes en première ligne, des jeunes aux manettes. Et ils ont même le front d’y être paisiblement et avec le sourire. Ca n’était pas prévu. Surtout pas sur ce débat, qui contenait tous les éléments pour les réduire au silence et au premier chef l’imputation d’homophobie.

    Alors la gauche enquête.

    Le 2 mai dernier, j’étais invité dans l’émission Service Public, de France Inter, pour une exploration de la France conservatrice. De notre côté, nous avons exploré la radio publique de gauche. Et rien que la composition du plateau était édifiante : face aux invités (le député Jean-Marc Nesmes, Béatrice Bourges, du Printemps Français, et moi), un chercheur était là, pour apporter les gages de la science et éclairer l’auditeur sur ce que nous étions vraiment, au-delà ou malgré ce que nous disions.

    Ce chercheur, Emmanuel Terray, est anthropologue. Il aurait pu s’agir d’un politologue ou d’un sociologue mais, en l’occurrence, c’est un anthropologue. Presqu’un ethnologue. Il explore cette tribu étrangère comme il s’est penché sur d’autres peuplades. Etrangère, car Emmanuel Terray est un anthropologue mélenchonniste, pour lequel François Hollande est déjà de droite et même Staline a un « tempérament de droite ». C’est incontournable puisque le Bien est à gauche : le massacreur ne peut qu’être de droite. De fait, à le lire ou l’entendre, la droite ne propose pas la moindre valeur positive, ni même humanisme. Tout y est désincarné, déshumanisé, froid. Ignorant totalement l’inspiration chrétienne d’une partie d’entre elle, et éclairée uniquement par sa gauche, la pensée de droite ne peut que rester à moitié dans l’ombre. L’émission, non dénuée d’intention de comprendre, n’échappera pas aux clichés, avant de s’y répandre sans nuance avec l’incontournable chroniqueuse sexe qui explique que ces gens-là « n’aiment pas le sexe », ils ne savent pas se servir de leurs corps. Parce que voilà, dans leurs petites cases, la gauche ne se contente pas de détenir le Bien, mieux encore, à gauche, on fait même mieux l’amour qu’ « eux ». Leur idéologie jusque dans nos draps.

    Le même jour, le Nouvel Observateur sort en kiosque. Il compte un article, de Marie Lemonnier, revêtu du label « L’enquête de l’Obs ». Une enquête… Mais Marie Lemonnier est visiblement l’un de ces journalistes nombrilaires : l’essentiel dans son article est manifestement l’on perçoive sa réprobation. Cela la conduit à ne quitter temporairement le domaine du cliché le plus éculé que pour étaler sa condescendance et finir – c’était inéluctable, avec un tel esprit – par aligner les erreurs factuelles les plus criantes.

    Déconstruire l’ensemble des clichés et insinuations fallacieuses de cet article ferait l’objet d’un billet à lui seul. Contentons-nous d’un mot sur cette morgue journalistique – bien secondée en cela par Christine Pedotti – et de la collection d’erreurs de son article.

    Le ton est donné dès le chapeau : cette jeunesse qu’elle méprise n’a pu que trouver les manifestations « plus excitantes que les rituelles JMJ ». N’allons surtout pas y voir l’expression de convictions fondamentales, il ne peut s’agir que de s’encanailler. Et puis, dès la troisième ligne de l’article, notre journaliste décrit « une grappe de caqueteuses » qui s’approche de l’entrée de l’église de Saint Germain des Près. Une « grappe de caqueteuses »… Comment mieux signifier un mépris arrogant que par une telle expression ?

    Par la suite, Marie Lemonnier n’a qu’un objectif : décrire une action occulte de ces catholiques. Alors, au Nouvel Obs, on saupoudre une absence d’enquête de « secret » à chaque paragraphe, contre toute évidence. Pour ne prendre que les trois paragraphes qui me concernent, ses développements sur le web catholique sont une accumulation d’erreurs. C’est que le mépris pour son sujet doit rarement conduire à un travail journalistique de qualité.

    N’allons pas lui rappeler que la crise de la pédophilie, c’est 2010 et non 2009, c’est une broutille. Mais lisons.

    Elle nous dit que la blogosphère catholique…

    « est aujourd’hui en pleine effervescence avec les débats sur le mariage pour tous.

    Au « top ten » des blogs les plus consultés, on peut citer Koztoujours, de l’avocat d’affaires Erwan Le Morhedec, 35 ans ; Edmond Prochain, créé par le tout jeune journaliste (…) également coauteur de la première minisérie de catéchisme humoristique, « le Cathologue » ; le quotidien d’actualités le Salon beige ; ou encore le collectif les Sacristains, le « site qui sonne les cloches ».

    Sous l’égide de Mgr Giraud, chargé des communications sociales, un collectif tout à fait confidentiel, sans site ni page internet, baptisé la Fraternité des Amis de Saint Médard, se réunit tous les deux mois pour faire le point sur les initiatives. Fer de lance de la communication web de l’Eglise, il rassemble les 100 twittos et blogueurs cathos les plus suivis. »

    Passons aussi sur le fait que je ne peux pas avoir 35 ans tous les ans et que, tout catholique que je sois, je vieillis aussi.

    Et reprenons, avec un grand jeu : révèle le #PlanSecret en cliquant sur les « + » !

    Au top ten des blogs les plus consultés, on peut citer (...) Edmond Prochain
    Au top ten des blogs les plus consultés, on peut citer (...) les Sacristains

    Le deuxième paragraphe témoigne plus encore de l’absence de la moindre enquête, même de la plus simple, celle qu’on réalise assis sur sa chaise de bureau, devant son ordinateur.

    La FASM, un collectif tout à fait confidentiel, sans site ni page internet, qui fait le point sur les initiatives
    Fer de lance de la communication web de l'Eglise, il rassemble les 100 twittos et blogueurs cathos les plus suivis
    Sous l'égide de Mgr Giraud

    S’il y a quelques éléments réels dans cette « enquête », l’accumulation rare d’erreurs en un si petit nombre de lignes dès que l’on approche le factuel devrait donner une assez bonne idée de la qualité de cette « enquête ».

    *

    Cet intérêt soudain des medias de gauche, cet empressement à convoquer les préjugés, est toutefois une bonne nouvelle.

    Tout d’abord, parce que lorsqu’ils veulent « plonger dans la galaxie catho-réac-décomplexée », ils ne rencontrent que des jeunes, signe d’une vitalité nouvelle.

    C’est également une bonne nouvelle, parce que c’est le témoignage d’une première victoire : ils s’inquiètent.

    Et elle est tellement manifeste, cette inquiétude, chez Marie Lemonnier ! Elle perce dans cette formule :

    « On les croyait effacés, et de fait ils nous étaient devenus invisibles »

    Quel double sens ! On les croyait « effacés ». On les croyait discrets, enfouis, disparus. Mais aussi : ils nous croyaient définitivement effacés. Rayés du paysage. Et de fait, non : « depuis six mois, on les découvre par centaines de milliers ».

    Alors la guerre idéologique doit reprendre, il faut se ressaisir : les catholiques sont aux portes ! On reconvoque les poncifs, la morgue et le mépris. Mais ce sont de vieux outils aujourd’hui inutiles. Nous avons acté que nous sommes minoritaires (à tout le moins pour les pratiquants) et c’est dos au mur que nous nous engageons. Aujourd’hui, cette morgue et ce mépris ne nous surprennent plus : nous sommes nés avec et, si nous continuons d’espérer mieux, nous n’attendons pas autre chose. Cela ne nous a pas empêchés de devenir ce que nous sommes aujourd’hui, car nous nous sommes construits ailleurs que dans les lieux où ils officient. Cela ne nous a pas dissuadés d’affirmer nos convictions, sans illusions sur l’accueil que nous recevrions, et cela ne nous empêchera pas de le faire demain.

    Oui, nous croyons en un autre monde. Un monde, par exemple, dans lequel la conclusion n’est pas si significativement laissée à la chroniqueuse sexe. Un autre monde que celui dans lequel la sexualité s’exhibe pour tenter de compenser sa vacuité intellectuelle et sa désespérance. Un monde du « développement intégral de l’Homme », dans sa nature, sa culture, ses aspirations profondes. C’est, selon la formule consacrée, le développement de chaque Homme, et le développement de tout l’Homme, c’est-à-dire de l’Humanité toute ensemble, solidaire et collective, posant une « option préférentielle pour les pauvres » de toutes les pauvretés, toutes les fragilités.

    Ces aspirations, nos enquêteurs de gauche les ignorent, aveuglés par leurs a priori et trop pressés de porter le discrédit. C’est pourtant cette vision globale, sereine et aimante que nous portons au cœur et dans les tripes. C’est cette cohérence qui donne une force paisible et déterminée à cette jeunesse porteuse d’espérance.

    Et qui n’a pas fini d’avoir l’audace d’exister.

    http://www.koztoujours.fr/ils-nous-croyaient-effaces

  • Défendez la liberté de conscience face à l'inique loi Taubira

    De Catholiques en campagne :

    "Après l’adoption de la « loi » Taubira, les maires et les adjoints des plus de 36 000 communes françaises risquent d’être confrontés à des demandes de mariage de la part de paires homosexuelles. Se pose alors la question de la liberté de la conscience, déjà prégnante pour les professions médicales, et qui se posera demain pour les notaires à qui on demandera aussi l’union d’individus de même sexe, pour les professeurs qui devront enseigner la théorie du genre, pour les parents qui devront envoyer leurs enfants à des cours sur la théorie du genre et pour tant d’autres...

    Concernant les maires, ce que montrent les premiers cas, c’est que celui qui est seul face aux lobbys, aux médias et au préfet, sans bien connaître ni ses droits ni les risques encourus, est démuni et risque fort de céder. En revanche celui qui est bien informé, préparé et soutenu peut opposer des parades légales.

    Une fronde (assez) massive ne sera possible que si les maires de bonne volonté connaissent leurs droits et se soutiennent les uns les autres. C’est dans cette optique que deux associations peuvent les aider :

    L’association pour la liberté de la conscience en France est une association de juristes prêts à soutenir, conseiller et défendre les maires réfractaires :

    Association pour la liberté de la conscience en France (APLCF) BP 26 103 – 75 061 PARIS Cedex 02 07 71 03 76 34 http://www.objectiondelaconscience.org

    Le collectif Maires pour le droit naturel est une association de maires réfractaires, qui tient à disposition des maires et adjoints un vade mecum sur les possibilités légales et administratives de résistance :

    Collectif des maires pour le droit naturel secretaire.mdf@gmail.com http://mairespourledroitfamilial.org

    Ce que nous vous demandons, en cette fin d'été où vont débuter les combats de la rentrée, c’est de diffuser les coordonnées de ces deux associations, de manière ciblée, aux maires et adjoints qui seraient susceptibles de chercher du soutien pour ne pas être les instruments de cette « loi » scélérate. Vous pouvez aussi écrire à vos propres élus, s’ils se sont opposés au « mariage pour tous », pour les inciter à aller au bout de leur démarche. (retrouvez les coordonnées de votre maire en 1 clic sur notre site)"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manuel Valls est un intégriste de l'effacement de notre identité

    Communiqué de Jacques Bompard :

    "Manuel Valls qui se rêve d'un destin à la Sarkozy a endossé le rôle médiatiquement porteur de l'homme d'Etat luttant sans faiblesse contre la délinquance et osant même à l'occasion affirmer qu'il faudra un jour en finir avec l'immigration et notamment le regroupement familial. Mais la réalité des actes de Manuel Valls est, hélas, toute autre que ses déclarations. Dans la réalité, l'immigration est en hausse. Dans la réalité, les naturalisations augmentent. Pour parvenir à ces naturalisations de masse, les critères sont revus à la baisse. Un ancien immigré entré chez nous illégalement peut devenir Français. Une femme portant le voile islamique peut être naturalisée comme en juin dernier à Auxerre. A Orange, des militaires naturalisés français se sont mariés au milieu d'une foule de drapeaux algériens et marocains...

    Ce n'est pas de cette « intégration » que veulent les Français. Car cette fausse intégration se fait à leurs dépends. L'immigration de masse, concentrée dans certaines communes, crée une situation contraire : ce sont les Français qui, de gré ou de force, sont contraints de s'intégrer au nouveau paysage de leur ville. Restreint un temps à quelques départements, c'est désormais la France entière qui est touchée par ce phénomène. Nonobstant ces faits, le Ministre de l'Intérieur affirme sans rire qu'il faut plus de naturalisation pour plus d'intégration. La réalité, là encore, est que Manuel Valls veut plus de naturalisation pour avoir plus d'électeurs. Quand le peuple ne vote plus à gauche, on change le peuple. C'est à l'immigration de masse que François Hollande doit sa victoire de 2012. C'est d'elle, renforcée, que la gauche espère la victoire en 2017. Loin d'être le républicain qu'il prétend être, Manuel Valls est le nouveau fourrier du remplacement du peuple français. Il est un intégriste de l'effacement de notre identité."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Meeting "Le Printemps des libertés" à Lyon le 31 août

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    Après un mois d’accalmie sur le front de la contestation au mariage gay, ses opposants organisent un meeting de rentrée dans le centre-ville de Lyon.

    Le gouvernement pensait avoir tourné la page et cloué définitivement le bec aux adversaires du mariage gay, mais il s’avère qu’après un printemps brûlant l’automne s’annonce également très chaud.

    Alors que l’incarcération de Nicolas B est encore dans toutes les têtes, plusieurs organisations battent le rappel de leurs troupes pour un meeting qui se déroulera samedi 31 août 2013 sur la place Carnot.

    Avec apéro pour tous à la clé.

    Le Printemps des libértés donne RDV samedi 31 août à 16h30, place Carnot 

  • Veilleurs : Nous irons bien de la Défense à la Concorde samedi

    RDV comme prévu ce samedi 31 aoûtà 17h30 à la Défense et à 21h30 place de la Concorde pour l'arrivée de la Marche. Venez comme vous êtes, sans signe ou vêtement distinctif, en simple veilleur.

    "Nous sommes dans un État de droit, je me déplace librement dans notre pays. Ce n'est pas une manifestation. J'estime n'avoir besoin de l'autorisation de personne pour lire des textes de Camus ou Bernanos dans la rue. Nous ne troublons en aucun cas l'ordre public, nous sommes sur la chaussée, simplement sur les places publiques. Samedi nous irons sur le parvis de la Défense et la place de la Concorde comme prévu."

    "Nous rappelons la résolution 1947 du 27 juin 2013 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui rappelle à la France que "la liberté de réunion et d'association, y compris lors de manifestations non organisées et non autorisées, est un droit essentiel dans une démocratie, garanti par l'article 11 de la convention européenne des droits de l'homme" et que "des manifestations se déroulent souvent de façon non organisée, dont les participants se coordonnent entre eux au moyen des médias sociaux".

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  • Portrait du pilote de l'ULM "Hollande démission"

    Lu dans Le Figaro :

    "Comme la plupart de ces nouveaux militants, il n'avait jamais manifesté avant le grand rassemblement du 24 mars 2013 contre le mariage pour les couples de même sexe ; ne s'était jamais engagé en politique. Agé d'une trentaine d'années, brillant - il est diplômé de polytechnique et d'une grande école de commerce -, c'est pourtant un idéaliste. La meilleure partie de sa vie, raconte-t-il: l'armée, quelques mois en Côte d'Ivoire où, après la fin de la guerre civile, il a travaillé auprès d'organismes de désarmement. «J'avais l'impression d'être utile, comme maintenant.»

    Il a fallu les gaz des CRS et quelques heures en garde à vue pour que tout change: le jeune entrepreneur est devenu l'un des plus ardents militants contre le mariage pour tous. Avec les amis qu'il a rencontrés sur le pavé, les idées fourmillent: le «Camping pour tous»: un sit-in devant le Sénat, 70 gardes à vue, c'est eux. Puis, le 14 juillet, nouvelle provocation: ils achètent 150 sifflets pour que le Président soit copieusement hué lors de son passage sur les Champs-Elysées. Ça marche un peu trop bien… La police le repère. En essayant de lui arracher sa caméra, les agents lui cassent un pouce, dit-il. David Van Hemelryck a quelque chose du paysan breton: calme et têtu comme une mule. Il est vexé et ne va pas s'arrêter là. L'idée de la banderole naît ce jour-là. «Nous voulions dépasser le cadre de l'engagement contre la loi Taubira, inciter les gens à se mobiliser contre ce Président impopulaire et incompétent» explique Agnès Berthéol, une mère de famille qui s'est mobilisée à temps plein pour le succès de l'opération.

    En quelques jours, le jeune homme et son équipe de choc, une dizaine de bénévoles ultraconnectés, vont monter l'opération. Soit: obtenir le brevet nécessaire pour piloter un ULM, fabriquer la banderole, acheter un avion… Sans le sou, il se fait prêter près de 30 000 € par des amis. Le vendredi 9 août, il achète sa machine, le lendemain il survole sa première plage. On a jasé sur les serviettes de plage au passage de la banderole: c'est drôle, c'est stupide, laissez-nous bronzer en paix… David Van Hemerlyck et ses amis ont obtenu ce qu'ils voulaient: réveiller les dormeurs. Sur la route, il y a eu quelques contrariétés: de l'eau mystérieusement introduite dans le réservoir, un pneu crevé, une sortie de piste, les multiples contrôles de police, des difficultés pour trouver un aérodrome où atterrir qui remettent chaque jour toute l'intendance en question. Mais les vents contraires semblent renforcer sa détermination.

    Car David Van Hemelryck n'est pas aussi seul qu'il en a l'air. Arrive bientôt derrière lui une adorable petite famille, boucles blondes et robes à fleurs. Des sympathisants qui l'ont hébergé pour la nuit. Ils sont comme ces dizaines d'anonymes qui se sont relayés pour accueillir le jeune pilote épuisé, le nourrir, laver ses vêtements, lui fournir de l'essence et le raccompagner le lendemain matin. Depuis son départ de Pau, il a ainsi remonté tout le littoral ouest aux commandes de son petit avion, banderole déployée: quarante heures de vol, 2 800 kilomètres parcourus, 12 étapes. La plaisanterie potache s'est transformée en un marathon harassant…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/