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tradition - Page 282

  • Benoist Apparu (UMP) a demandé à rencontrer les Veilleurs et a cru pouvoir leur vendre du rêve

    Bien sûr, ça ne prend pas : il serait temps de comprendre qui est cette génération de mai 2013.

    Communiqué :

    "Questions au député UMP Benoit Apparu sur son vote POUR le mariage pour tous

    Le député UMP Benoist Apparu a rencontré les veilleurs de Châlons-en-Champagne le 29 juillet 2013.

    M. Apparu est l’un des deux députés UMP à avoir voté POUR la loi Taubira, pour le mariage et l’adoption pour tous.

    A quelques mois des municipales pour lesquelles il vient d’annoncer sa candidature à Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu a demandé à rencontrer les responsables des veilleurs de Châlons. 

    Sa position : il est POUR le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe. Il pense qu’il y a une barrière qui n’est pas prête d’être franchie en faveur de la GPA-PMA pour les couples homosexuels, puisque ces droits ne sont pas ouverts aux couples hétérosexuels. Il assure qu’un président normalement « vertébré » (je cite) ne fera pas passer cette réforme avant la fin de son mandat en 2017. Réforme qui d’après M. Apparu prendra 10 ou 20 ans car pour lui, un changement de civilisation se réalise sur un temps qui se compte en décennies. Il relie les lobbies de la théorie du genre à la chute du communisme pour dire que leur influence est décroissante depuis une vingtaine d’années. 

    Notre avis : Nous aimerions partager son optimisme mais nous ne le pouvons pas. Que fait-il de la proposition de loi déposé le 19 Juillet dernier par 5 sénateurs socialistes pour « ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou ‘sociale’ ». On voit bien là que la « barrière » qu’il pense ne pas pouvoir être franchie vole en éclats ! Encore une fois, l’influence de LGBT n’est pas loin puisque le dépôt de cette proposition intervient au lendemain de la rencontre, le 18 juillet, entre l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) et Dominique Bertinotti. La ministre déléguée chargée de la famille affirmait alors que « la PMA ne sera pas renvoyée aux oubliettes ».

    Inutile de se voiler la face : le gouvernement avance vers la PMA et la GPA pour tous. On ne lâche rien !

    Notre demande à M. Apparu : M. Apparu, allez-vous reconnaître que le mariage pour tous entraîne la PMA et la GPA ? Allez-vous reconnaître votre erreur d’avoir voté ce texte qui marque un changement de civilisation ? Allez-vous vous opposer publiquement à la PMA pour tous et à la diffusion subreptice de la théorie du genre, notamment à l’école ? Nous l’espérons".

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  • CAMP MAXIME REAL DEL SARTE 2013 et GRANDE RÉUNION PUBLIQUE DU SAMEDI 31 AOÛT À LYON

    CAMP MAXIME REAL DEL SARTE 2013 : DEMANDEZ LE PROGRAMME ET INSCRIVEZ-VOUS : IL EST ENCORE TEMPS !

    Avec :

    Bernard LUGAN, Philippe MESNARD, François MARCILHAC, Sylvain ROUSSILLON, Michel MICHEL, François DAVIN.

    Le samedi 31 août, l’université se clôturera par une réunion publique, dans le centre de Lyon, organisée par le Cercle Anthinéa, qui aura lieu de 14 à 18h. Le thème ?

    "DU PRINTEMPS FRANÇAIS À LA PRISE DU POUVOIR".

    avec :
    - Béatrice Bourges (Le Printemps Français)
    - Frédéric Pichon (Collectif des Avocats contre la Répression Policière)
    - Isabelle Fradot (Les Enfants des Terreaux)
    - Frédéric Rouvillois (Constitutionnaliste)
    - Stéphane Blanchonnet (Action Française)
    - Olivier Perceval (Centre Royaliste d’Action Française)

    Un banquet de l’AF Lyon suivra (avec la participation des intervenants de la réunion publique). Le prix est de 25 €.

    Réservations et inscriptions obligatoire pour la réunion et le banquet : lyon@actionfrancaise.net

    Inscrivez-vous, faites inscrire vos proches, amis et familles.

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  • Les Veillées de la semaine

    LUNDI 5 AOUT 
    Luxembourg : 21h devant la Bibliothèque nationale
    Mazamet : 20h sq. Tournier
    Villefranche-sur-Saône : 21h pl. des Arts

    MARDI 6 AOUT
    Beauvais : 21h30 devant la Mairie
    Bourg-en-Bresse : 21h30 devant la Grenette
    Bourges : 20h45 près de la Mairie 
    Carcassonne : 21h sq. Gambetta
    Carpentras : 21h devant Saint-Siffrein
    Chambéry : 19h sur les marches du Château 
    Cholet : 21h pl. Travot
    Gap : 21h pl. Alsace-Lorraine
    Jérusalem : 19h30 devant le Consulat
    Limoges : 21h pl. d'Aine
    Luçon : 21h15 pl. Sochet des Touches
    Mâcon : 20h45 quai Lamartine
    Metz : 21h place d'Armes
    Moulins-sur-Allier : 21h pl. d'Allier
    Orléans : 21h30 devant la Mairie
    Périgueux : 20h30 bd Montaigne sur la place entre BNP et LCL
    Saintes: 21h pl. M. Foch
    Saumur : 20h30 pl. Bilange

    MERCREDI 7 AOUT
    Cognac : 21h pl. François Ier
    Grenoble : 21h pl. de Verdun
    Les Sables d'Olonne : 21h devant le Palais de Justice
    Marseille : 21h devant l'Hôtel de Ville (Vieux Port)
    Morlaix : 21h30 devant la Mairie
    Niort : 21h15 : en haut pl. de la Brèche
    Saint-Raphaël : 20h30 espace Delayen en bord de mer
    Toulouse : 21h30 derrière le Capitole
    Valence : 21h près de la Mairie / Halles si pluie

    JEUDI 8 AOUT
    Alençon : 20h30 pl. de la Magdelaine
    Annecy : 21h30 pl. de la Mairie
    Avignon : 21h30 pl. du Palais des Papes
    Brie-Comte-Robert : 19h30 devant la Mairie
    Châteauneuf de Galaure : 20h45 devant la salle des fêtes
    Le Puy-en-Velay : 21h pl. Cadelade
    Montélimar : 21h sur les Allées Provençales
    Pau : 21h pl. Clémenceau
    Romans-sur-Isère : 21h Kiosque, pl. Jules Nadi
    Saint-Nazaire : 21h en bord de mer face Sous Préfecture
    Toulon : 21h pl. de la Liberté
    Vannes : 21h au pied des Remparts

    VENDREDI 9 AOUT
    Aiguilles-en-Queyras (05) : 21h30 pl. du 19 mars 1961
    Ajaccio : 21h cours Napoléon
    Bordeaux : 21h30 pl. Pey-Berland
    Boulogne-sur-Mer : 21h jardin éphémère devant la Mairie
    Caen : 21h45 pl. Saint-Pierre
    Chartres : 21h portail sud Cathédrale
    Cherbourg : 20h30 sur les marches du Théâtre
    Colmar : 21h Koïfhus
    Fréjus : 21h bord de mer, face passage du Micocouliers
    Le Havre : 21h30 pl. Perret
    Londres : 21h30 Hyde Park près de l'Ambassade
    Nîmes : 21h30 face à la Maison Carrée
    Saint-Brieuc : 21h devant centre commercial des Champs
    Saint-Dizier : 21h pl. de l'Hôtel de Ville
    Sélestat : 21h devant la Mairie

    SAMEDI 10 AOUT
    Tréguier : 21h pl. de la Cathédrale

    DIMANCHE 11 AOUT
    Ancenis : 21h près du pont/statue Joachim du Bellay
    Dijon : 20h30 pl. de la Liberté
    Dreux : 20h30 devant la Sous-Préfecture
    Vernon : 21h devant la Mairie

    NB1 : Si vous avez des précisions à apporter ou souhaitez annoncer une veillée, merci d'écrire à veilleurs.paris@gmail.com ou dans les commentaires.

    NB2 : gardez le contact avec les Veilleurs en vous inscrivant à la newsletter : http://www.les-veilleurs.eu/wp/formulaire-newsletter/

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  • Entretien avec Bruno Gollnisch : hommage à Jean Madiran, affaire Méric, Eduardo Rihan Cypel

  • Jean Madiran est mort

    Jean Madiran s’est éteint, hier mercredi 31 juillet, à l’âge de 93 ans.

    Disciple indéfectible de Maurras, combattant de la cause nationale tout au long de sa vie, c’est une grande perte pour notre famille de pensée.

    L’Action française adresse à ses proches, ainsi qu’à toute la rédaction du quotidien Présent, dont il fut le fondateur, ses plus sincères condoléances.

    Nous renvoyons ci-dessous à l’hommage de l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur Métablog ainsi qu’à celui de Philippe Maxence.

    Voir également l’article de Jeanne Smits dans Présent

    Les obsèques de Jean Madiran seront célébrées, ce lundi 5 août à 10 h en la chapelle Notre-Dame des Armées (Impasse des Gendarmes) à Versailles, par Dom Louis-Marie, Père Abbé du Barroux.

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  • Solidarité avec les maires attachés à leur liberté de conscience / On ne lâche rien

    La Manif pour tous communique :

    "Tous solidaires des maires et maires adjoints attachés à leur liberté de conscience

    Le Collectif des maires pour l’enfance, association membre du collectif La Manif Pour Tous, a saisi le Conseil d’Etat d’une demande d’annulation de la circulaire du ministre de l’intérieur relative aux sanctions applicables aux officiers d’état civil qui refuseraient de marier deux personnes de même sexe.

    La Manif Pour Tous est partenaire de cette saisine et invite tous les maires et les maires adjoints à la soutenir également.

    La Manif Pour Tous invite tous ses militants et sympathisants à aller voir leurs maires et adjoints pour qu’ils participent à cette action.

    L’Objectif ?

    Obtenir la reconnaissance du droit à l'objection de conscience 

    • C’est un témoignage de mémoire : nous avons entendu ce que François Hollande a dit à propos de la liberté de conscience lors du dernier congrès des maires à Paris !
    • C'est un témoignage de la mobilisation toujours active des maires !
    • Et c’est un témoignage de solidarité aux officiers d’état civil confrontés à un cas de conscience !

    Comment soutenir ?

    C’est très simple : il s’agit d’inviter les maires et maires adjoints (et eux seuls) à déposer un mémoire dit « en intervention. »  

    Le mémoire est déjà rédigé. Pour les maires et leurs adjoints, il n’y a qu’à signer la dernière page :

    ·         C’est gratuit,

    ·         C’est facile (pas besoin de solliciter une délibération du conseil municipal. La qualité de maire ou adjoint suffit),

    ·         C’est une démarche personnelle (elle n’engage pas l’ensemble du conseil municipal),

    ·         C’est sans risque (pas de sanction possible) et cela ne préjuge pas de la décision qui sera prise si une demande de mariage est déposée dans la commune. 

    D’ores et déjà, plus de 300 officiers d’état civil ont signé ce mémoire, dont Franck Meyer, porte parole du collectif des maires pour l’enfance et porte parole de La Manif Pour Tous, Philippe Brillault, maire du Chesnay et porte-parole de La Manif Pour tous, Xavier Lemoine, Maire de Montfermeil, Jean-Michel Colo, maire d’Arcangues, Jean-Yves Clouet, maire de Mésanger, Clotilde Lebreton, maire de Challains la Potherie et Michel Villedey, maire de Thorigné d’Anjou.

    Quelle marche à suivre ?

    • Télécharger le mémoire en cliquant ici
    • Le maire ou l'adjoint signe, date et tamponne le mémoire. (Un exemplaire par personne)  
    • Envoyer très rapidement le mémoire, soit par courrier (MPE, BP 110, 92253 La Garenne-Colombes cedex), soit par fax (02 35 87 88 46), soit par mail (scanné) : appel@mairespourlenfance.fr  
    • Informer le pôle élus de La Manif Pour Tous lorsqu’un maire ou un adjoint signe le mémoire : elus@lamanifpourtous.fr

    MERCI A TOUS. ON NE LÂCHE RIEN !

    IMPORTANT :

    Nous ne souhaitons pas que les mémoires arrivent directement au Conseil d'Etat, d'où les coordonnées indiquées. Cela permet de garder une visibilité sur le nombre des mémoires déposés, d’identifier les maires mobilisés sur ce sujet, et de s’assurer que les mémoires sont complets et dans les bonnes formes"

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  • Vers un nouveau militantisme (Partie 2)

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    Personne ne prétend ici révolutionner le nationalisme français, la dissidence révolutionnaire et le militantisme en général. Nous n’inventons rien. Nous n’avons pas de solution magique. Et si nous en avions une, encore faudrait-il qu’elle soit appliquée patiemment, méticuleusement, systématiquement, et sur le long terme.

    Plutôt qu’une doctrine militante, nous proposons ici un ensemble de reflexes organisationnels et militants, qui peuvent éventuellement contribuer à changer la donne et à surprendre le système totalitaire auquel nous faisons face.

    UNE DISPOSITON MENTALE
    Avoir un objectif clair et commun.

    Le militant doit savoir ce qu’il veut. Assez précis pour être énoncé clairement, assez commun pour ne pas être sectaire et pouvoir englober plusieurs tendances. Par exemple :
    « Je milites pour :

    - le renversement, par tous les moyens, de la Vème République

    -l’instauration en France d’un Etat fort, indépendant, contrôlant l’économie, basé sur le mérite et la responsabilité politique des français, respectant et préservant l’identité et l’unité de la France. »
    C’est là une définition dans laquelle presque tous les nationalistes, et beaucoup de français peuvent se retrouver, quel que soit leur tendance.
    [Cela a été le succès de la doctrine communiste, qui a connu des dissensions parmi ses intellectuels, mais presque jamais parmis ses militants. L’ouvrier chinois et le guérillero péruvien étaient capables de résumer, en quelques phrases, la même idéologie et les mêmes objectifs (l’instauration d’une société communiste-collectiviste, l’abolition des classes, etc).]
    L’avantage d’un objectif clair, c’est que vous pouvez militer librement avec tous ceux qui partagent essentiellement le même objectif final que vous, même énoncé différemment. Il ne faut jamais confondre la ligne politique et l’étiquette politique. Certains « communistes » ou militants de « gauche » peuvent avoir une ligne politique beaucoup plus proche de la nôtre, contrairement à certains « patriotes » atlantistes et libéraux, et il faut éviter de se faire berner par leur étiquette.

    Au final, une parade au sectarisme mental et à l’enfermement dans le « ghetto faf ».
    Il faut avoir l’esprit le plus large possible et envisager la scène politique, associative, culturelle, économique, comme un échiquier comportant autant de pions qui sont des véhicules de nos idées, de notre vision du monde, de notre combat et de notre victoire.
    Autrement dit, si vous refusez de parler ou de travailler avec tous les gens qui ne sont pas ultranationalistes français, blancs, catholiques et habillés en militaires, vous n’accomplirez jamais rien. 

    Réserver ses cartouches pour l’ennemi :

    -La personne ou l’organisation en question est elle réellement nuisible, dans les faits, à notre but, à nos objectifs?
    -Si non, foutez-leur la paix à défaut de mieux. C’est le Statut Quo.

    -Si oui, est-ce par définition (le NPA trotskyste est par définition mondialiste) ou par récupération (la CGT ou certains mouvements patriotes) ?
    -Si c’est par nature, combattez ce mouvement.
    -Si c’est par récupération, allumez des contre-feux ou réinvestissez ce mouvement vous-même.

    UNE ORGANISATION DIFFERENTE

    On peut imaginer des alternatives aux éternels partis nationalistes traditionnels ::

    -Penser des structures qui se construisent du bas vers le haut (une section de nationalistes locaux, qui s’organise sur une base de coopération locale et de travail concret avec des objctifs de solidarité, quitte à fédérer cette section avec sa voisine, dans la ville voisine ou encore dans la région la plus proche).
    Fini les petits chefs autoproclamés et leurs ultimatums.

    -Si chef il y a, il doit se désigner sur le mérite, c'est-à-dire à la fois sur son efficacité, sur ces accomplissements, et sur l’unanimité du groupe qui décide de le suivre.
    Un intello ne fait pas forcément un bon chef. Un bon organisateur n’est pas forcément un grand théoricien. Il faut donc répartir les tâches selon les capacités de chacun. Çà peut paraître naturel, mais les nationalistes ne le font presque jamais.

    Une autre solution consiste, pour échapper au caporalisme, à se diviser en cellules non officielles (donc inexistantes sur le papier) de 4 ou 5 membres maximum. Ces cellules autonomes peuvent décider plus facilement, par unanimité, avec qui elles travailleront, ou, quand, comment. Moins de membres = moins de conflits de gestion et plus de transparence.
    La transparence, dans le travail de groupe, est essentielle.
    Une ligne de conduite, définie par notre camarade Lénine, résumait bien le fonctionnement idéal :
    « Liberté complète dans la discussion, discipline complète dans l’action ».
    A l’exemple de la section normande de 3ème Voie, toute action ou décision politique était débattue lors de la réunion mensuelle. Il y avait des règles strictes.
    Un chef de réunion proposait un ordre du jour. Personne ne parlait en même temps, chacun son tour. On arrivait finalement à l’unanimité générale, car toutes les questions avaient trouvé une réponse, toutes les suggestions avaient été écouté. Le militant qui désaprouvait radicalement annonçait d’avance qu’il ne participerai pas, et on savait dés lors sur qui compter, exactement, pour telle ou telle action.
    Une fois que l’on s’était mis d’accord, il n’y avait plus de place pour le manque de discipline, l’improvisation, la déconnade. Le militant indiscipliné, provocateur, bourré, en retard, etc, n’avait aucune excuse, et il ne pouvait pas dire « le chef ne m’aime pas ».
    Il faut se rappeler qu’un militant ne sera jamais un soldat. Il n’est pas payé, il est volontaire, et sur le côté, il a le plus souvent un emploi et une vie de famille. On ne peut donc le traiter éternellement comme de la merde et l’obliger à participer à des coups de buzz dont il sera la victime, ou à des actions qui ne le concernent pas.
    Un mouvement révolutionnaire se souciant du peuple, construit localement, và privilégier la mobilisation sur des thèmes qui impliquent directement les travailleurs français sur le plan local. Et ce seront le plus souvent des thèmes socio-économiques, licenciements, etc.
    Avec un petit nombre d’hommes déterminés, des structures de collecte, de distribution de bouffe ou de solidarité diverses peuvent être mis en place. C’est moins romantique que de défiler en uniforme paramilitaire, mais le vrai nationalisme commence comme cela.
    Concernant l’idéologie : un groupe de travail local, à objectif social, ne doit pas, ne PEUT pas être sectaire, ni ridiculement folklorique. L’idéologie ne doit pas passer en premier. D’abord la mobilisation, ensuite le message. Sinon c’est du prosélytisme, et le français déteste cela.

    Pour autant, cela est loin d’être suffisant.
    Deux organisations nationalistes ont fait le pari de s’organiser différemment. Le MAS (Mouvement d’Action Sociale) et les Nationalistes Autonomes.

    Le MAS survit tel un réseau fantomatique à l’origine de très bonnes initiatives. Mais ce n’est pas suffisant. La revue Rébellion ou la radio Méridien Zéro sont de bons outils, mais il s’agit d’intellos fafs qui parlent à des intellos fafs avant tout. Bref, peu de prise sur le populo et peu de capacité de nuisance ou de contre-attaque face au système.
    Les nationalistes autonomes, très bon concept qui voulait copier les black blocks, ont eux aussi soufferts de l’arrivée de petits chefs qui ont mené à des querelles. Leur amateurisme, leur indiscipline et leurs limites géographiques ont réduit leur marge d’action.
    Ces deux mouvements ont toutefois été des expériences très intéressantes, et il faut s’en inspirer.
    Une organisation de nationalistes sans partis, sans chefs, divisée en cellule, doit faire face à plusieurs dangers :
    -se désagréger faute de ciment idéologique (d’où l’utilité d’un programme clair, court et commun).
    -sombrer dans le n’importe-quoi.

    -sombrer dans l’invisibilité et l’inaction.
    -devenir sectaire

    Pour illustrer un peu, on peut imaginer une sorte de « MAS » national, non-existant officiellement, au programme social et national clair, compréhensible et assez large pour englober de droite à gauche des ultranationalistes charnels (tendance Œuvre Française) et des syndicalistes ouvriers, comme des français lambdas…
    Cette organisation se mobiliserait avant tout dans le quotidien, rebâtissant des organisations sociales qui prendraient le relais d’un Etat disparaissant et démissionnaire (exemple du Hezbollah, le parti chiite libanais et premier fournisseur d’emplois dans son pays, possédant une branche militaire et ses propres hôpitaux, crèches, écoles, ateliers, etc).
    Au-delà, les membres de ce parti investiraient au maximum toutes les manifs et les champs de revendication politiques, sur le terrain. En s’y rendant naturellement, de manière autonome, car se serait non un ordre venu d’en haut mais un réflexe militant, une part de leur formation.
    Ainsi, quelle que soit la manif (contre le mariage gay ou contre la réforme des retraites), il s’y trouverait un bloc « rouge & noir » solide, combattif, autonome mais aussi discipliné et lucide, qui serait présent pour combattre et non pour se défouler. Ce serait l’ébauche d’une vraie force révolutionnaire et réellement dangereuse pour le système en place.

    Guillaume Lenormand http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    Source: Rouge & Noir

  • Jean Raspail : « La hache des steppes »

    Avec sa moustache arverne et sa prunelle wisigothique, Jean Raspail évoque irrésistiblement ces grands guerriers dont le poil blond virait au roux à la lueur des incendies joyeusement allumés. Surgis de leurs forêts et de leurs marécages, ils ne brûlaient des monastères que pour élever des cathédrales… Leur sang bouillonnant et contradictoire incite leur héritier à se proclamer « catholique romain » tout en se découvrant – et un peu plus chaque jour – « mystique- païen ».

    Curieux personnage que ce Languedocien qui fêtera cette année, avec ses cinquante ans, son treizième livre. Au lendemain de la guerre, il ressemble à ces jeunes gens impatients du film de Becker, Rendez-vous de juillet : il veut devenir explorateur. Comme on prétend que tous les paysages sont inventoriés, il s’intéresse aux tribus. Le voici ethnologue. Mais pas du genre pontifiant. Il ne dissèque pas la mentalité primitive au bistouri freudomarxiste. Il se contente de vivre au milieu des populations parquées à l’écart de la société industrielle. Il n’en conclut pas à leur supériorité ni à la nôtre. Il découvre seulement une évidence : prenant les peuples dits « sauvages » pour ce qu’ils sont, on ne peut que désirer soi-même redevenir ce que l’on est. Jean Raspail, sur le terrain, à la dure, loin de Saint-Germain-des-Prés et de l’UNESCO, découvre que l’homme universel et partout semblable n’est qu’une dangereuse fumisterie. L’éminente dignité de la personne humaine, c’est, au contraire, l’individualisme irréductible des ethnies et des hommes. Jean Raspail s’élève donc contre la colonialisation de l’univers « sauvage » par notre civilisation. Mais il dénonce tout autant la colonialisation du monde civilisé par la « sauvagerie », ce qui est certes un péché capital aux yeux des renégats de l’Occident. « Défenseur de toutes les races menacées, y compris la race blanche » voici une bien explosive étiquette à coller sur sa carte de visite !

    Connu pour des romans, des nouvelles et des récits de voyage, Jean Raspail fait scandale, il y a deux ans, avec Le camp des saints. Il faut bien avouer que cet ethnologue romantique reste un incorrigible naïf. Poser clairement le problème qui, selon lui, va dominer les décennies futures, dérange tous les conformismes. S’il n’a que sarcasme pour les progressistes de salon, Jean Raspail n’éprouve que mépris pour les néo-racistes de brasserie : le monde des sectaires et des idéologues lui est étranger.

    Ce voyageur solitaire nous donne dans son dernier livre, La hache des Steppes1, une nouvelle approche de son univers sentimental.

    Autant Le camp évoquait quelque épopée dérisoire et hallucinante, autant La hache s’en tient à l’univers intime de l’auteur. C’est dire que l’on y voyage autour de sa chambre et que l’on y vagabonde à travers le vaste monde. En quelque sorte, ce roman foisonnant est une sorte de riposte individuelle à l’invasion du délire universel. Il nous montre où se trouve véritablement notre prochain : non pas dans le monde horizontal qui nous enchaînerait à quelques milliards d’humanoïdes, mais dans le monde vertical qui nous unit à nos ancêtres. Ils ne sont pas si nombreux que nous puissions ignorer leur présence et leur message.

    Jean Raspail s’attache à la pérennité de l’homme : « Vers l’avenir, c’est le vide sidéral, peuple de foules en suspens, livré aux plèbes… Tandis qu’à l’opposé, combien la chaîne se révèle solide, si toutefois on veut bien s’aviser de son existence ». Il s’interroge sur cette chaîne qui unit chaque homme à ses ancêtres : « En cinquante générations seulement, nous avons rejoint Charlemagne et ses successeurs immédiats, le Débonnaire, le Chauve et le Bègue, et nous ne sommes pas encore des Français ! Cinquante ancêtres dont le petit homme ni personne ne savent rien et vous allez me dire qu’il a toutes les excuses ! Il est inexcusable. Cinquante, c’est peu, avouez-le. Dans sa vie quotidienne, le petit homme connaît au moins cinquante personnes par leur nom, avec quelque chose autour, métier, famille. Et pourquoi pas cinquante ancêtres ? Pour une mémoire normale, je ne vois pas la différence ».

    Ce passage illustre bien le propos de Jean Raspail et la « philosophie » de son livre. Il n’est pas possible de le raconter ni de le résumer. Il suffit de savoir qu’il se passe en différentes parties du monde et qu’on y retrouve une certaine hache qui est bien aujourd’hui le plus nécessaire des bâtons de pèlerins.

    Jean Mabire, Éléments n°8-9, 1974.

    1. Jean Raspail, La Hache des Steppes, Robert Laffont, 1974.

    http://grece-fr.com