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tradition - Page 295

  • Robert Ménard à Béziers pour mettre fin à un système

    De Christian Vanneste :

    "La candidature de Robert Ménard pour les municipales de Béziers peut revêtir l’ampleur d’un séisme. La forte personnalité de l’homme, son courage, son combat incessant en faveur de la Liberté de la Presse et donc de la liberté d’expression en font un personnage hors du commun. [...] Ce qu’on attend de lui à Béziers, c’est de faire souffler un vent de liberté, non pas de proposer une alternance classique et superficielle, mais de réussir une alternative au système paralysant qui limite l’offre politique à l’ump et au ps. La France est bloquée depuis 1981 entre de réformes idéologiques de gauche et la peur de la droite de les remettre en cause. Au niveau local, le passage d’un camp à l’autre ne se traduit pas par un changement politique : le socialisme municipal, des dépenses excessives pour soutenir une démagogie catégorielle, perdurent au-delà des alternances partisanes.  [...]

    La candidature de Robert Ménard à la mairie de Béziers, ce sera l’affrontement dérangeant entre un paradoxe et une imposture. Ménard est, en effet, un candidat qui a une stature nationale, et même internationale en raison de son activité de journaliste et de Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières, et cependant, il va être Maire à plein temps d’une ville dans laquelle il a vécu auprès de ses parents, lorsque ceux-ci on quitté l’Algérie Française en 1962, pour s’installer dans le quartier populaire de la Devèse à Béziers. Il aura à affronter une quadruple imposture : comme l’a indiqué sans vergogne la responsable ump de la circonscription, un « chabada politique » va tenter de contrer l’offensive de Robert Ménard. Dans la mesure où la gauche est divisée à Bèziers, la « droite » va essayer de se maintenir en douceur en soutenant les maires en place dans quatre ou cinq communes des environs, notamment Sauvian. A l’évidence, il ne s’agit pas d’un accord de bonnes volontés en vue du Bien Commun mais simplement d’une entente de connivence afin de préserver un pouvoir. Contrairement à ce qu’avait annoncé le député récemment réélu, le cumul des mandats nationaux et locaux se perpétuera en cas de maintien de l’équipe en place : un député-maire et un sénateur et président de l’agglomération. Cette situation fera, comme l’a dit sans ambages le maire sortant du député-maire un maire annexe, député voué localement au quotidien tandis que le président d’agglomération se réservera les projets. Enfin, on voit dans le double discours de l’ump une quatrième imposture. Les affiches parlent de reconquête comme si les municipales s’inscrivaient dans une sorte de guerre civile où chacun des camps devait planter son drapeau sur des fiefs. Et on se rend compte à travers cet exemple que les élus sont prêts à toutes les compromissions avec l’adversaire pour se maintenir au pouvoir.

    Robert Ménard lance aujourd’hui une opération pilote. Soutenu par de nombreux Biterrois, rejoint par Debout la République, par le RPF et par le FN, il casse un système qui consistait à faire monter les voix du FN, tout en maintenant les votes de 20% des Français dans une zone d’exclusion. En réunissant tous les Français, Robert Ménard bouscule le système et se dote d’une force de frappe électorale capable de réveiller la Belle Endormie qu’est Béziers, et de choisir entre les folies dépensières de Frèche à Montpellier et l’immobilisme de Couderc à Béziers, une troisième voie, celle d’un dynamisme réaliste et responsable."

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  • La reconnaissance de cette caricature ouvre la porte à toutes les unions possibles

    Lu dans Politique Magazine à propos de la dénaturation du mariage:

    0"Quoi qu'on pense de sa forme juridique, son imitation du mariage hétérosexuel n'appartient pas au mode de la reproduction, mais au mode de la simulation. Pour une raison qui est plus biologique que sémantique : il est impossible que deux personnes de même sexe parviennent à reproduire un être humain. À défaut de réussir cette reproduction réelle, elles en sont réduites à une simulation virtuelle. De ce fait, le « mariage homosexuel », cet étrange oxymore, reste sous la dépendance du mariage hétérosexuel, ce curieux pléonasme. Loin d'assurer leur liberté aux couples homosexuels, qui ont déjà la possibilité de vivre ensemble et de s'aimer, la juridicisation de leur lien affectif sous la forme d'un mariage les soumet au modèle dominant du mariage hétérosexuel. À la différence des personnages de contes de fée qui, après bien des vicissitudes, se marient à la fin du récit et ont beaucoup d'enfants, les homosexuels qui, après bien des efforts, obtiendront le mariage gay n'auront connu qu'un simulacre d'union civile puisqu'ils ne pourront pas avoir d'enfants.

    On pervertit à la fois la nature, la logique et le droit en admettant un « mariage pour tous » qui est en réalité une « parenté pour personne ». Un homosexuel ne peut être un véritable « parent » puisque le terme de « parent », issu du verbe latin parere, désigne celui ou celle qui « enfante ». Aussi les partisans du mariage généralisé substituent-ils au terme de « parenté » le nouveau terme de « parentalité ». Mais le changement de mot ne fait rien à l'affaire. La parenté restera l'affaire des hétérosexuels qui peuvent engendrer, et la prétendue « parentalité » ne sera que l'imitation stérile de la véritable « parenté ». Le droit de se marier ne sera suivi du droit d'élever des enfants qu'à la condition qu'une union hétérosexuelle étrangère au couple homosexuel intervienne. Où se situe alors la différence sexuelle recherchée par les partisans du « mariage pour tous » sinon dans la différence sexuée que ne peuvent assumer les homosexuels ? 

    La reconnaissance de cette caricature de mariage ouvre la porte à toutes les unions civiles possibles. Pourquoi ne pas légaliser la polygamie et l'inceste ? N'importe quel homme et n'importe quelle femme auraient le droit de se marier avec n'importe qui en bouleversant toutes les filiations. Ce mariage nouveau conviendrait à tous les êtres vivants ou non. Internet indiquait récemment qu'un Australien catholique, Joseph Guizo, s'était marié avec son labrador, Honey. Émily Mabou, au Ghana, s'était déjà mariée avec son chien de 18 mois en présence d'un prêtre en juillet 2009. Quant à Hermione Wayle, une Anglaise de 24 ans, elle a tenté sans succès de se marier, le 31 janvier 2010, avec son ordinateur MacBook nommé Alex.

    Si la réalité est source de droits, la virtualité ne l'est pas puisqu'elle emprunte les droits qu'elle réclame à la réalité. Les homosexuels mariés civilement ne pourront fonder une famille qu'en faisant usage de la Procréation médicalement assistée et de la Gestation pour autrui, à un père géniteur et à une mère porteuse. Mais ils ne pourront se passer d'une reproduction biologique pour compenser leur simulation juridique. Loin de donner des droits réels aux couples homosexuels par la simulation d'un mariage et d'une famille virtuels, le mariage entre deux personnes de même sexe les mettra sous la dépendance de personnes de sexes différents. On a beau jouer, enfant, au papa et à la maman, on n'échappe pas, adulte, à la nécessité de reproduire réellement une humanité qui ne sera pas virtuelle."

    Vous trouverez dans ce numéro un entretien avec sur blog préféré.

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  • Ludovine de la Rochère : Nous sommes entrés en résistance !

    Ancienne responsable des relations médias et des campagnes de communication de la Conférence des évêques de France, Ludovine de la Rochère est aujourd’hui présidente de la Manif pour tous. Tentatives de récupération politique, rapports avec les pouvoirs publics, actions en justice, elle revient pour Politique magazine sur huit mois de mobilisation et détaille les actions qui vont être menées par son association dans les mois qui viennent.

    Comment est née la Manif pour tous ?
    Plusieurs associations défendant la famille et l’enfant se sont rencontrées l’année dernière lorsque François Hollande a annoncé son programme où figuraient les projets de loi contre la Famille. Nous avons alors écrit à tous les candidats aux législatives pour les alerter. à la rentrée, une rencontre a été organisée, réunissant associations et spécialistes de l’enfance. Frigide Barjot, qui avait fondé le collectif pour l’humanité durable, Albéric Dumont, organisateur de la marche pour la vie, et moi souhaitions organiser le plus rapidement possible une manifestation qui ne soit ni politique, ni confessionnelle afin de l’ouvrir au plus grand nombre. Le nom Manif pour tous s’est donc imposé naturellement. La manifestation du 17 novembre à Paris n’a été qu’une première étape. Par la suite, d’autres événements ont eu lieu dans toute la France, notamment à Lyon, une ville qui s’est très vite mobilisée.

    Aujourd’hui que la loi est passée, l’essoufflement se fait-il sentir ? [...]
    La suite sur Politique Magazine
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  • L’identité nationale contre les peuples par Georges FELTIN-TRACOL

    Dans son édition du 14 novembre 2009, Le Monde rapporte les propos du député français au Parlement européen, le socialiste Vincent Peillon : « L’identité nationale française ne se définit pas par rapport à l’étranger, l’immigration, la race ou le sol, elle se définit par rapport à l’école (1). » Si cela est avéré, gageons que l’identité française se trouve dans le même coma dépassé que le système scolaire hexagonal… Ce débat sur l’identité nationale est d’abord une manœuvre électorale du parti au pouvoir et de son chef qui, craignant de recevoir une raclée magistrale aux prochaines régionales, racolent les électorats conservateur, droitier et national. Il s’inscrit ensuite dans un sentiment général, quoique diffus, ainsi résumé : « Qu’est-ce qu’être Français au terme de la première décennie du XXIe siècle ? » La question mérite d’être posée. En revanche, les réponses ne doivent pas se focaliser sur les seules problématiques de l’immigration et de l’islam. Certes, l’identité nationale se doit de répondre au phénomène migratoire et au défi musulman. Il ne faut cependant pas oublier d’autres interrogations connexes telles que « L’identité nationale est-elle compatible avec la mondialisation libérale ? », « Peut-elle se mouler dans le processus européen en cours ? », « Ne nuit-elle pas à la renaissance des régions et aux mesures décentralisatrices ? », « Ne contrarie-t-elle pas la politique des genres, l’exercice des “ reconnaissances ”, les actions anti-discriminatoires et le caractère “ multiculturel ” des sociétés post-industrialisées ? ». On peut même se demander si l’identité nationale est encore possible après les grandes messes médiatiques du “ Grenelle de l’environnement ” et de la conférence de Copenhague… Si l’identité nationale française est en crise, c’est parce que l’unité politique de la France, l’État, doute maintenant de lui-même. Sans remonter à l’œuvre des Capétiens, disons que les violentes querelles qui stimulèrent et fortifièrent la République (affaire Dreyfus, séparation entre l’État et l’Église, cristallisation du clivage droite – gauche, anticommunisme et anti-fascisme parfois élargi à l’anti-gaullisme du R.P.F.) et la mission intégratrice de l’école, de la conscription, des élections régulières, des syndicats, de la colonisation, de la presse, de l’essor économique avec la promesse du plein emploi et de l’industrialisation comme projet de vie meilleure, modelèrent les mentalités et favorisèrent un homme français dont l’acmé coïncide avec la présidence de Georges Pompidou (1969 – 1974). Aujourd’hui, la suppression du service militaire obligatoire, la perte des colonies, le naufrage de l’enseignement, la désindustrialisation massive, le chômage élevé, les délocalisations incessantes, la crise du syndicalisme, de l’information, des partis politiques et de la représentation témoignent d’une indéniable mutation dont seule une certaine vision de l’identité nationale semble ne pas vouloir entériner, car elle repose sur le mythe de la République qui a tendance dans les discours à se substituer à la France. Héritière des Lumières dont nous entrevoyons les dernières lueurs, la République française n’est pas une res publica telle que la concevaient les Romains ou l’envisageait Machiavel. Cette République-là est une divinité vorace, un Moloch, qui n’accepte que des zélateurs et dont les limites idéales correspondent à celles du monde. « L’identité française se résume pour l’essentiel à l’idée républicaine, affirme Maurice Szafran (2). » C’est une idéologie totale qui sacralise le citoyen rationnel délié de toutes ses appartenances et de tous ses héritages, y compris et surtout spirituels, d’où une grande défiance envers toute forme de sacré, en particulier quand se rassemblent dans un même lieu, pas forcément privatif, les membres d’un même groupe afin de partager un vivre-ensemble commun (communier). Pour Maurice Szafran, « l’identité nationale républicaine, c’est la laïcité […], c’est la relégation du religieux dans la sphère familiale et privée […], c’est l’affirmation du principe égalitaire contre le principe héréditaire (3). » La République ne reconnaît par conséquent que des individus et leur addition hypothétique en l’Humanité. Elle se fiche du destin des patries incarnées et de leurs personnes. Son message se veut messianique; il se concentre sur le seul épanouissement de l’individu, épanouissement garanti par des droits de l’homme désormais érigés en dogme théocratique, qu’il lui sied, celui du matérialisme profane, sans dessein anagogique. Il en résulte le refus répété des autorités de reconnaître les cultures vernaculaires et d’accepter les manifestations religieuses hors de l’intimité. L’identité nationale française s’est construite contre les peuples et leur foi. Naguère, notre pays était la terre des hommes libres. La République qui valorise la Liberté broie ces libertés profuses. Mais le bagne qu’elle est n’arrive pas à étouffer les revendications venues des profondeurs de l’histoire. Désormais sur la défensive, la République et ses laudateurs montrent d’irréfutables signes de crispation pathologique. En témoignent les diverses tentatives de légiférer le port du voile musulman ou de restreindre les nouveaux mouvements religieux sous le prétexte que ce serait des « sectes » dont les membres n’apprendraient pas à leurs enfants qui est Zidane ! Les prises de position anti-musulmanes reposent bien trop souvent sur une haine de la religiosité et des légitimes différences. Ainsi, le Grand-Maître du Grand Orient de France, Jean-Michel Quillardet, dit qu’il est « pour l’interdiction de la burqa, pas au nom de l’identité nationale mais au nom de l’universalité (4) ». Il se désintéresse de la submersion démographique issue des flux migratoires qui accélèrent le remplacement des populations autochtones par de nouveaux habitants allogènes. Il veut poursuivre l’arasement des cultures et l’édification d’un Pandémonium planétaire qui serait une juxtaposition anarchique de collectivités d’égo soumises au Diktat du Marché et de l’hyper-consommation, bref, tout le contraire d’une authentique complexité communautaire spirituelle et ethno-culturelle agencée. Trop régulièrement, la lutte contre l’islam, le christianisme ou les « sectes » exprime, au-delà des justifications féministes, égalitaristes, nationistes ou droit-de-l’hommistes, un ressentiment, une haine, envers tout ce qui est spirituel. « La spiritualité, voilà l’ennemi ! », estime notre classe politique faillie. Or, s’il manque à l’identité nationale un esprit, car être Français, ce n’est pas que vivre en France ou bénéficier de ses largesses sociales, notre époque, par chance, n’en manque pas; il gît dans les solidarités sensibles, les communautés concrètes et les identités tangibles, dans ces structures de vivre-ensemble alternatives qui préparent l’avènement du pluralisme (ou polythéisme) des valeurs. Malgré les incantations de quelques élus qui veulent interdire les drapeaux étrangers lors des mariages (5) parce qu’« à l’heure de ce grand rendez-vous, il faut choisir : ou bien l’on décide de s’unir à l’être aimé lors d’un mariage, uniquement drapé aux couleurs de la République (et l’on épouse alors tous les principes [serait-ce donc un appel à la polygamie ?]), ou bien on l’y renonce, en toute liberté (sic !) (6) », le quidam ne croit plus en une uniformité inefficiente, paralysante et mortifère. Et les politicards n’y pourront rien ! L’ère de l’homogène et de l’unitaire s’achève et « empiriquement, l’hétérogénéité reprend force et vigueur. Réaffirmation de la différence, localismes divers, spécificités langagières et idéologiques, rassemblement autour d’une commune origine, réelle ou mythifiée. Voire exacerbation de convictions religieuses », relève Michel Maffesoli (7). L’État-nation éclate, se disloque, se fragmente, se désagrège : les polémiques autour de l’immigration et de la burqa n’en sont que les symptômes les plus visibles ! L’identité nationale est à refonder et donc à reformuler en prenant acte de l’individualisme exacerbé, du déracinement de masse accompli et de la menace mondialiste du métissage, ce métissage que vante Nicolas Sarközy dans Le Monde du 9 décembre 2009. Loin d’être la panacée espérée, le métissage se comprend comme l’effacement des différences au profit d’une morale républicaine à finalité universelle. Repenser l’identité nationale implique de se défaire de ce fétichisme politique qu’est l’État national souverain. « Il est dangereux, au nom d’une conception quelque peu vieillissante de l’unité nationale et d’une identité figée, de ne pas reconnaître la force du pluralisme, la conjonction d’identifications diverses, souligne Michel Maffesoli (8). » Il ajoute plus loin que les communautés (ou « tribus ») « soient sexuelles, musicales, religieuses, sportives, culturelles, importe peu, ce qui est certain, c’est qu’elles occupent l’espace public » (9). Que surgissent donc ces ensembles variés qui redonneront aux Français de racines européennes, parmi d’autres, l’appartenance à un peuple façonné par sa langue ! « Encore faut-il, naturellement, qu’il y ait un peuple, c’est-à-dire des communautés vivantes et enracinées, tout ce que l’État centraliste n’aime pas et a toujours combattu, note Dominique Venner (10). » Cela suppose de mettre l’identité française, identité linguistique (11) et historique, en résonance avec les identités régionales d’une part et avec l’identité européenne matricielle d’autre part. Cela implique en outre de redéfinir la vision de l’État et, « après tout, pourquoi ne pas envisager que la “ chose publique ” (res publica) s’organise à partir de l’ajustement, a posteriori, de ces tribus électives ? […] Le centre de l’union peut se vivre dans la reliance, a posteriori, de valeurs opposées, énonce Michel Maffesoli (12) ». Cette vision de l’organisation sociale s’appelle l’Empire ! Et, n’en déplaise à MM. Peillon, Szafran, Gallo, Besson et Sarközy, « il faut avoir l’audace intellectuelle de savoir penser la viridité d’un idéal communautaire en gestation » (13). Avec les « tribus » post-modernes, c’est à la fin de la modernité que nous assistons et à l’émergence d’une nouvelle sapience. La France se métamorphose et adopte des caractéristiques plus européennes, plus culturalistes, plus bigarrées et plus effervescentes. L’hiver stato-national s’en va tandis que nous parviennent les premières senteurs printanières. Alors, « dans la grisaille quotidienne, l’existence s’empourpre de couleurs nouvelles, traduisant ainsi la féconde multiplicité des enfants des dieux (14) ». Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com Notes 1 : À l’émission « Questions du mercredi », organisée par France Inter, Le Monde et Dailymotion, du 11 novembre 2009. 2 : in Marianne, 31 octobre – 6 novembre 2009. 3 : Idem. Dans Le Figaro du 30 octobre 2009, Max Gallo évoque « Les dix points cardinaux de l’identité française » : le droit du sol, l’égalité, l’État, la citoyenneté, l’école, la laïcité, l’éclatement (le risque permanent de), la langue française, l’égalité des femmes et l’universalisme. Hormis pour le huitième point et, avec des réserves, le quatrième, nous sommes en désaccord complet avec son propos. 4 : in Le Nouvel Observateur, 5 – 11 novembre 2009. 5 : Il est vrai que dans de nombreuses communes françaises, les samedis après-midi sont perturbés par l’entourage bruyant des nouveaux mariés qui n’hésite pas à brandir des drapeaux provenant rarement d’Europe centrale ou d’Océanie… En revanche, rares ont été les réactions, suite au pavoisement de voitures et d’immeubles aux couleurs algériennes dans l’Hexagone au moment de la qualification de ce pays à la Coupe du monde de football en Afrique du Sud. Ce déferlement inouï de couleurs verte et blanche est bien plus grave que la question du « foulard islamique ». 6 : Proposition de loi du député U.M.P. de l’Hérault, Élie Aboud, cité par Le Monde, 9 décembre 2009. Les arguments sont proprement totalitaires. La loi actuelle oblige déjà les futurs mariés à passer d’abord en mairie avant que leur union soit célébrée par un prêtre. Toujours ce carcan laïque sur les croyances… 7 : Michel Maffesoli, « Communautés ou communautarisme ? », in Le Figaro, 21 décembre 2009. 8 : Idem. 9 : Id. 10 : Dominique Venner, « Souveraineté et identité », in Le Figaro, 1er février 1999. On lira aussi l’entretien qu’il accorde à Jean-Paul Angelelli, « Europe, identité et souveraineté », in Rivarol, 19 février 1999. 11 : On ne peut qu’être surpris par l’absence dans ce débat du moindre questionnement autour de la langue française qui est moins menacée par la résurgence nécessaire des langues dites régionales que par le sabir anglophone d’aéroport, l’emploi toujours plus banalisé du franglais et l’appauvrissement lexical des locuteurs. Une véritable discussion devrait au préalable traiter de son rôle fondamental dans la construction de l’identité nationale. 12 : Michel Maffesoli, « Communautés ou communautarisme ? », art. cit. 13 : Idem. 14 : Id.

  • La démocratie totalitaire.



    Non pas simplement démocrate, mais très profondément démocrate, au point d’être illuminé par la révélation, comme Moïse sur le Mont Sinaï lorsque Dieu lui dit : « Tu seras démocrate et tu enseigneras les nations ».

    Nous devons prendre conscience en effet que nous vivons des temps extraordinaires où culmine une lueur fondamentale : le voile nocturne dont l’humanité souffrait depuis des siècles s’est brusquement déchiré, tel le voile du Temple, pour que les rayons de la Vérité puissent caresser à nouveau nos esprits endormis.

    Pourtant, la sagesse populaire semble bien éclairée quand elle affirme : « qui trop embrasse, mal étreint », car le trop-plein de conviction démocratique fait douter, à terme, de la sincérité des chantres, dont le but n’est pas nécessairement la qualité du principe, mais très probablement l’efficacité idéologique, la manipulation des valeurs permettant d’occulter la réalité d’un régime et de tromper in fine l’électeur.

    De réalité vécue, le principe démocratique s’est progressivement transformé en un épouvantail dérisoire pour protéger le pré carré du Système contre les contradicteurs dont la pertinence des critiques et la justesse des vues ne cessent d’inquiéter.

    Il y aurait ainsi les bons et les mauvais ; le bien total et le mal absolu, ainsi que des échelons intermédiaires étant mesurés à l’aune d’un bonus malus politicien déterminant le degré de religiosité démocratique des différents protagonistes.

    Ainsi, dans un Etat phagocyté par des clans, se développe l’idée saugrenue selon laquelle des partis - en place depuis trop longtemps- représenteraient seuls et jalousement l’Idéal tant convoité, alors que d’autres le mettraient en péril, ces autres qui ne doivent surtout pas accéder au pouvoir, car l’observatoire qui veille au bon fonctionnement de cet état de choses, et qui n’est pas nécessairement composé d’élus du peuple, en a décidé ainsi. Mais la réalité démocratique est toute autre. La démocratie est un système où le peuple exerce une souveraineté qui s’établit entre autres par le passage aux urnes.

    Une démocratieforte et fondée par la conviction, la diversité et la volonté d’un peuple, et la santé de ce type de régime, se mesure à l’ouverture du débat et à la liberté de contradiction.

    L’absence de volonté populaire, l’indifférence et la cécité souhaitées de l’électeur, induisent a contrario l’inévitable dérive vers la partitocratie, les querelles de palais et son corollaire dramatique, la corruption.

    Pensée Unique, langage stéréotypé, conformisme dans l’attitude concourent à faire glisser dangereusement notre système dans la réalité d’un totalitarisme mou gardant une forme rassurante et acceptable : l’emballage démocratique.

    Le Peuple ne doit pas se faire d’illusions : son absence et son silence continueront à consolider cette dérive, et la volonté populaire exprimée aux élections sera manipulée à nouveau -comme elle l’a déjà été lors des scrutins passés- si les voix se dirigent encore et toujours vers les partis adoubés par le régime.

    Dans cet esprit, l’émergence de partis neufs, neutres, blancs ou « indignés » pouvait sembler encourageante car elle affaiblissait inévitablement cet édifice, mais le vide de l’imagination politique en l’alignement sur les grands principes éculés de la vitrine politique, les a conduit au néant.

    Si vide il y a, il sera vite comblé, soit par le pouvoir ce qui est mauvais, soit par de nouvelles forces ce qui est bon ; car on ne peut fonder une politique sur l’unique thème des dysfonctionnements, des disparitions ou viols d’enfants, des conséquences du mondialisme ou des crises financières et économiques, aussi dramatiques fussent-ils.

    Les voies sont tracées, le peuple doit en prendre conscience car il devra choisir demain démocratiquementceux qu’il chargera d’assumer son destin.

    Pour nous nationalistes, nos choix sont faits et nous serons à l’écoute de toutes celles et de tous ceux qui s’inquiètent et s’interrogent.

    Pieter KERSTENS. http://club-acacia.over-blog.com/

  • Troisième voie » et « Jeunesses nationalistes révolutionnaires, Les dissolutions sont désormais officielles

    Le Conseil des ministres a dissous aujourd’hui les groupes « Troisième voie » et « Jeunesses nationalistes révolutionnaires » ainsi que l’association « Envie de rêver », a annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

    Cette dissolution a été prononcée sur proposition du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a-t-elle indiqué. Ces trois structures « présentaient les caractéristiques de milices privées » incitant à « la discrimination et à la haine ».

    http://www.contre-info.com/

  • Etienne Chouard - Arretez de voter !!!

    http://www.youtube.com/watch?v=sM0Cafj1oy0

  • Les veilleurs debout ne lâchent rien

    Lu dans Le Figaro :

    "Mardi soir, alors que la trentaine de «veilleurs debout» place Vendôme apprenait la libération de Nicolas, la quasi-totalité d'entre eux, après un soupir de soulagement, reprenait immédiatement la pose. «La liberté pour Nicolas, c'est juste normal: nous, on reste pour toutes les autres injustices!, s'enflamme Timothée, étudiant. Il y a encore d'autres procès en cours, comme celui de l'Hommen qui a perturbé Roland-Garros. Et puis la PMA, la GPA… on ne lâche rien!» Devant le ministère de la Justice, encadrés par une poignée de policiers en civil et deux fourgons, ils répètent, citant Montesquieu, qu'«une injustice faite à un seul est une menace faite à tous». Étudiante infirmière, Sibylle raconte avoir été interpellée 16 fois, «car je restais avec ma trousse après chaque manif, pour soigner des manifestants si besoin». Timothée renchérit: «Moi, je filmais un policier en train de faire acte de violence envers un manifestant ; il m'a forcé à effacer mes photos de vacances! Ce n'est peut-être pas très grave, mais c'est le fait que chacun d'entre nous ait subi des brimades, que cela se banalise tellement, qui nous désole». [...]

    «C'est monstrueux cette haine des gens de gauche contre les gens de droite, les valeurs, la famille, l'identité!», lance Cyril, un médecin venu «directement après avoir entendu parler de ­Nicolas à la télé. Cela me fait peur: ce sont eux les fascistes! Je suis d'autant plus en colère que j'ai voté Hollande…». [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Courant pour une écologie humaine vise un retournement culturel

    Tugdual Derville présente à Zenit son courant pour une écologie humaine. Extraits :

    E"L’écologie humaine, c’est d’abord une réalité que vit un jour ou l’autre toute personne : il s’agit de prendre soin de l’être humain. De le protéger dans son environnement mais aussi de protéger l’homme lui-même, à commencer par le plus fragile. Expérimenter l’écologie humaine, c’est donc comme faire de la prose : nous pouvons espérer qu’elle est pratiquée chaque jour dans les familles, les entreprises, les associations, les maisons de retraite, par tous ceux qui prennent soin les uns des autres. C’est d’ailleurs le propre de l’être humain. Il n’a pas seulement besoin d’un environnement porteur et sécurisant, comme les animaux ; il éprouve aussi un besoin spécifique : celui d’être reconnu comme une personne irremplaçable, à la fois unique, précieuse et fragile. Tout être humain a besoin de se sentir accueilli inconditionnellement avec ses forces et ses faiblesses. Et il est d’ailleurs signifiant que cet homo sapiens que nous situons au sommet de la création soit de nature si fragile comparé aux animaux, avec une telle dépendance à la nature, à la culture et à autrui ! Il nous faut de l’eau pure (si possible fraîche !) et de l’amour pour vivre. Pas si facile à trouver… Sérieusement, l’écologie humaine est simplement une réalité universelle, vitale et intemporelle. [...]

    Nous allons déployer des processus de participation sous forme de groupes, de réunions, de travail, d’écrits, qui constitueront les prémices des futures Assises de l’écologie humaine. Notre idée est de faire remonter des témoignages, de les partager, de faire en sorte que soient favorisées les actions déjà existantes au service des plus fragiles dans tous les domaines, et à terme, d’être une vitrine des réalités belles, bonnes et bienfaisantes qui protègent l’être humain. Le Courant pour une écologie humaine doit être un encouragement intellectuel, psychologique et personnel, à participer à un retournement culturel."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La jeunesse insolente, indignée et éprise de justice a changé de camp

    De Gabrielle Cluzel :

    "Nicolas est enfin sorti de prison. Pour tous les opposants à la loi Taubira, c’est un grand moment de soulagement. Car Nicolas était devenu le frère, le fils, le cousin pour tous. Même pour ceux qui ne le connaissaient pas personnellement. [...]

    Nicolas sera resté près de trois semaines en prison. Trois semaines qui auront été le point d’orgue de plusieurs mois de répression arbitraire à l’encontre de la résistance au mariage dit pour tous. Trois semaines durant lesquelles la droite naturellement respectueuse de l’ordre et des institutions aura achevé sa révolution copernicienne : pour la première fois, elle aura posté une lettre à destination de Fleury-Mérogis. Sa confiance en la justice est rompue. La rupture avec les forces de l’ordre est consommée. Dans certains établissements scolaires cotés et sans histoire de quartiers bourgeois, on croisait ces derniers temps plus d’interpellés et de gardés à vue que dans bien des établissements « chauds » de banlieue.

    De la même façon que Nicolas sera probablement marqué à vie par son passage en prison, ce sera toute une génération à droite de l’échiquier politique qui aura changé d’état d’esprit : plus méfiante, plus résistante, prête à supporter l’opprobre, moins en recherche de respectabilité. Quelles en seront les conséquences concrètes à l’avenir ? Je l’ignore. Mais il y en aura coup sûr.

    Soit, ce verdict en appel n’est qu’une semi-victoire. Car il permet, en condamnant malgré tout Nicolas à 3.000€ d’amende dont 1.500 avec sursis pour faits d’« attroupement et manifestation », de sauver la mise : si Nicolas avait été acquitté, il aurait fallu l’indemniser pour ces trois semaines de prison. Qu’importe, Nicolas retourne chez lui. Et au-delà du traitement ubuesque réservé aux manifestants pour tous (Nicolas a été mis à l’isolement à côté de Redoine Faïd !) et du malaise patent régnant au sein de la police (un policier a retiré in extremis sa plainte, par fax, transmise à la cour…), ce procès a révélé que la jeunesse insolente, indignée et éprise de justice a changé de camp.

    Tandis que la gauche s’est muée en censeur implacable et tatillon, qui ne transige pas avec SA morale… Sans l’ombre d’un scrupule : interrogée sur la peine de prison ferme de Nicolas Buss quelques heures avant ce verdict en appel, Ségolène Royal a souri : « Ça lui fera une expérience. » Un stage étudiant comme un autre, en somme. La prison, c’est très enrichissant, on ne le dit pas assez à toutes les victimes d’erreurs judiciaires qui se plaignent stupidement…""

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