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tradition - Page 297

  • Croire, obéir et combattre

    Cette semaine, j’ai réussi à réveiller la conscience d’un ami sur certaines réalités. Pas toutes les réalités, mais disons certaines réalités assez dérangeantes. Ce n’était pas une tâche facile, loin de là. L’esprit humain a une capacité de résilience énorme lorsqu’il est bousculé. En abordant des sujets épineux, je percevais dans son regard troublé comme une sorte d’angoisse existentielle mélangée à de l’espoir mystique. À travers lui, je me revoyais, quelques années plus tôt, avec le même regard, et cela apaisait mon âme. Mais pas le temps de me reposer sur mes lauriers, car la marche de l’histoire n’attend pas. Pour quelques brebis sauvées, combien de vaines paroles perdues dans le désert ?

    Gare à l’autosatisfaction primaire, le militant nationaliste n’est pas un prophète. Pas encore. Il n’en a pas le pouvoir, et pourtant devenir prophète doit être notre objectif. Nous sommes tout au plus une lanterne légèrement plus éclairée que les autres, qui tente, avec ses maigres moyens, d’étendre la portée de sa lueur. Notre but doit être tourné vers la recherche de la perfection et la propagation de la Vérité.

    Ce constat m’a fait réfléchir sur la complexité de la psychologie humaine. Je ne vais pas vous parler ici de la psychologie moderne déviante des coreligionnaires de Freud. Ce genre de procédé finit toujours par les mêmes conclusions. À savoir qu’au final on vous ressort la même réplique rédhibitoire, qui consiste à faire croire aux individus, qu’ils veulent inconsciemment pénétrer leur parent de sexe opposé, pour mieux tuer celui de leur propre sexe. Navrant de stupidité. Et dire que ces préceptes sont à la base de la psychologie moderne et gonflent abondamment les portefeuilles de ces gourous malicieux que sont les « psys ».

    Ici s’arrête ma digression. Je vais être plus consensuel. L’idée est juste d’établir une sorte de classification, volontairement simplifiée, des différentes catégories psychologiques dans lesquelles s’enferment les hommes. Le but est simple : combattre plus efficacement nos deux principaux ennemis que sont le déni et l’ignorance.

    Vous êtes arrivé sur cet article avec vos convictions, vos doutes, votre expérience et vos connaissances. Lorsque l’on prétend chercher la vérité, il convient généralement de se servir de ces attributs (peu importe qu’ils soient des forces ou des faiblesses, seule la volonté de s’améliorer importe) pour augmenter son érudition. La mauvaise méthode consiste à s’appuyer uniquement sur ses acquis, ou à nier une évidence qui pourrait raviver nos doutes, ou nous plonger dans une situation intellectuelle inconfortable. Aussi, je ne peux que conseiller au lecteur que vous êtes, d’essayer au maximum de faire le vide dans son esprit. Ce n’est pas une chose facile, j’en conviens, mais c’est primordial.

    De la même manière, prenez aussi en compte que votre interlocuteur n’est pas forcément aussi ouvert que vous l’êtes. Beaucoup de personnes sont prêtes à refuser des réalités criantes pour conserver leur confort intellectuel ou leur routine. Les gens ne se remettent pas en question, ou très peu. Quelle hérésie de croire que l’autre est prêt à douter, pour caresser un espoir de vérité, diront certains.

    À vrai dire, que ce soit lors d’échanges privés, de correspondances diverses ou même de débats sur des réseaux sociaux, j’ai pu répertorier grossièrement 3 types de personnalités typiques. Il en existe bien d’autres.

    Le premier type d’individu est celui qui ne se pose aucune question. De nature individualiste et égocentrique, il se complaît dans son train-train quotidien et ne cherche simplement qu’à jouir comme il peut de l’instant présent. Lorsqu’il est amené de force à un débat qu’il aurait volontiers refusé, il répète machinalement les dogmes de la pensée unique. Il prêche aveuglément sans prendre le temps de mesurer la portée de ses paroles ou privilégiant la passion à la raison. Pour information, l’attitude qui consiste à faire passer son cœur avant son cerveau est le terreau fertile sur lequel repose le sophisme destructeur.

    Qu’on se le dise, la proportion de ce fragment de la population n’est pas aussi élevée que ce que l’Engeance voudrait nous faire croire. Verre à moitié plein ou verre à moitié vide, notre perception des choses ne dépend que de notre pugnacité à vouloir inverser la tendance. Pour être parfaitement honnête, j’affirme sans aucun détour, ni aucun calcul, qu’une orientation guidée vers les contradictions énormes qui pullulent dans ce système pourri, peut suffire à bousculer leurs consciences. D’ailleurs, au départ, ne sommes-nous pas tous passés par cette étape douloureuse avant d’entrevoir la lumière ? Je ne connais personne qui, dès la naissance, a eu le culot d’affirmer connaître tous les pièges que nous tend l’Engeance. Le Système tente de nous décourager et de nous faire croire que notre extinction est une fatalité immuable. Pourtant, ôter les masques est possible, puisque nous l’avons fait. Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

    Le second stéréotype, plus rare, mais très dangereux, est celui de l’éclairé calculateur. Lui a compris les pièges qui découlent du Système, par expérience ou par intelligence. Son vécu l’a poussé à reconsidérer ses positions, non dans le but de parfaire son érudition, mais pour profiter malicieusement des failles d’un système, uniquement à des fins personnelles. Comprenant que, dans son intérêt matériel, par volonté de conserver son intégration sociétale ou par aspiration d’une élévation sociale, il est préférable de tenir des faux discours ou de répandre des semi-vérités (donc des semi-mensonges), il ne cherche surtout pas à détruire les inepties républicaines, car il en vit. Il pousse parfois le bouchon jusqu’à se présenter comme un dissident intellectuel persécuté, galvaudé par le surplus d’égo que lui procure le fait de se présenter comme rebelle, alors même que sa doctrine n’est en rien anticonformiste. Il s’agit au mieux d’une façade éphémère destinée à attirer les égarés non avertis, ou, au pire, d’un conformisme politique avoué, destiné à rehausser son désir de respectabilité. Inutile de dire qu’il est pratiquement impossible de raisonner ces derniers. Ils n’agissent que pour leurs aspirations personnelles et sont prêts à valider toutes les compromissions, même les plus folles, afin de prolonger leur présence publique agréable.

    Le troisième et dernier comportement est de loin le plus intéressant. Je veux bien sûr parler de l’homme érudit et intègre. Lui, ne cherche pas à satisfaire ses envies personnelles ou à briller sur les plateaux de télévision. Seule la quête éternelle de la Sainte Vérité le préoccupe. Et c’est cette force qui l’a amené à démystifier les attrape-nigauds déversés volontairement par le pouvoir, sur la route qui mène à la connaissance. La perfection n’étant pas de ce monde, il se peut tout de même qu’il n’ait pu éviter, dans son passé, de glisser sur toutes les peaux de banane qu’on lui a jetées. Mais, à chaque fois qu’il s’est rendu compte de la supercherie, il a pris ses distances.

    C’est la catégorie à laquelle nous devons tous aspirer, si ce n’est pas encore le cas. Si vous êtes sur propagandes.info, c’est probablement votre cas. En effet, il n’y a rien à gagner physiquement en adoptant une doctrine radicale et pure. Les seules récompenses que récoltent généralement les plus intègres sont les diffamations, les coups et le mépris. Tel est le prix de la réelle dissidence. Mais de ces considérations ils n’ont que faire, puisqu’ils savent qu’ils sont dans le vrai, ou très proche de ce dernier.

    Lorsque l’on pense appartenir à cette catégorie, il est de notre devoir de tout faire pour élever au maximum son niveau de conscience ainsi que celui de son entourage, tout en gardant une humilité exemplaire. C’est d’ailleurs la maxime qui anime l’Œuvre Française : « militer est un devoir au service de notre idéal ». Ne dit-on pas qu’il n’y a rien de plus dangereux pour le Système qu’un homme sûr de ses convictions ?

    C’est aussi la position que partage Hervé RYSSEN dans son dernier ouvrage de très grande qualité, La Guerre eschatologique. Et puisque l’on parle de son essai, notons aussi que l’auteur explique pourquoi il est important de garder les pieds sur Terre. Je m’explique. Il met judicieusement en garde ceux qui pêchent par excès d’orgueil ou par frustration et qui traitent avec mépris ceux dont le niveau est plus modeste, voire carrément faussé. Voici un court extrait de sa pensée qui force le respect :

    « Tous les espoirs sont permis, à condition d’avoir une foi absolue dans la victoire. Dans cette perspective, le mitant nationaliste n’est pas un « initié » qui « médite » seul en « haut des cimes », mais un prêtre, dont le devoir est d’aller au peuple, d’instruire le peuple, de trouver dans le peuple celles et ceux qui vont comprendre le monde, rayonner autour d’eux et marcher avec nous en entraînant les autres. Il est certes beaucoup plus simple de mépriser son prochain que de l’affranchir de ses servitudes. Mais nos compatriotes méritent un peu d’indulgence : ce ne sont que des pauvres goys trompés par une propagande insidieuse et omniprésente, et non pas des « veaux » comme on l’entend trop souvent, dans la bouche de tous ceux qui ont déjà renoncé à la victoire. » (1)

    Je sais combien il est difficile des fois de garder la tête froide, surtout lorsque l’on se confronte au déni le plus évident. Moi-même, je l’avoue honteusement, mon manque de patience m’a amené à adopter la mauvaise réaction (que celui qui n’a jamais pêché me jette la première pierre). Pourtant, il est de notre devoir de multiplier en toutes circonstances les révolutions intellectuelles, aussi difficile que cela soit à mettre en œuvre.

    Je voudrais terminer là-dessus, car c’est peut-être ça le militant parfait : inaltérable dans sa soif de perfection, intraitable sur les principes, infatigable dans sa volonté de convaincre. C’est peut-être aussi la solution à une énigme dont un internaute m’a fait part il y a quelques jours. Pour replacer dans le contexte, mon interlocuteur, conscient du fait que les Européens disparaîtront dans peu de temps si rien n’est fait, me demandait de choisir entre deux positions : agir dans la hâte ou prendre le temps de planifier. Ma réponse l’a quelque peu étonné. Je lui ai répondu : « les deux ! ». Puisque nous ne pouvons rien contre la course du temps, déployons toutes nos énergies et nos forces pour utiliser ce temps précieux au service de notre idéal. Soyons des soldats politiques parfaits, formés idéologiquement, présents sur le terrain et dans les consciences, partout où nous le pouvons. À ceux qui tremblent devant le fait qu’une journée ne dure que 24 heures, cessez de contempler passivement la course du sablier. Utilisez votre âme et vos tripes pour faire qu’à chaque grain de sable écoulé, cela se concrétise par une victoire pour la Cause. Si chacun adopte cette stratégie, notre idéal triomphera vite et avec un éclat sans précédent.

    Haut les cœurs ! La victoire est à portée de main. Tout ce que nous avons à faire, c’est la saisir !

    Pierre Petrus http://pierrepetrus.wordpress.com/

    (1) Hervé RYSSEN, La Guerre eschatologique, Éditions Baskerville, p.175.
    Si vous désirez le commander, voici le lien : http://herveryssen-leslivres.hautetfort.com/. Il s’agit du livre le plus radical et le plus authentique du moment. Un vrai régal !

  • Entretien avec les Jeunesses Nationalistes de la section Moselle, par Pierre PETRUS

    Pierre Petrus : Bonjour et merci de m’accorder cet entretien. Pouvez-vous présenter votre mouvement “Jeunesses Nationalistes” au niveau national ainsi que votre section présente en Moselle ?
    Jeunesses Nationalistes Moselle :
    Bonjour Pierre, merci à vous de nous avoir convié à cet entretien.

    À l’échelle nationale, les Jeunesses Nationalistes ont été fondées en octobre 2011 par Alexandre Gabriac, conseiller régional Rhône-Alpes, lors du XIVème Forum de la Nation, à Lyon. Nous avons comme objectif de rassembler tous les jeunes nationalistes désireux de se regrouper et de s’investir dans une structure à la doctrine solide, cohérente, claire, saine, et intransigeante sur les principes.

    Nous pouvons dire sans mentir que notre mouvement s’est bâti sur les ruines du Front National mariniste, devenu un parti se rabaissant à traquer ses propres militants, afin d’en exclure les plus intelligents et déterminés. En ces deux années d’existence, nous avons vu rejoindre en notre sein des centaines d’orphelins, non pas de doctrine mais de socle intellectuel capable de les accueillir et de les former comme il se doit.

    Aux Jeunesses Nationalistes, nous défendons la véritable France, celle qui est éternelle. Rien ni personne ne pourra jamais entraver notre inébranlable désir de reconstruction nationale. Nous subissons depuis 1789 l’immonde perfidie d’une Engeance de mort, qu’elle sache que nous ne voulons pas de son monde, celui de la déraison et du chaos. Les Français ne seront bientôt plus traités comme des étrangers sur leur propre sol, ils ne seront plus jamais de simples consommateurs serviles et interchangeables, nous en faisons le serment. Rebâtir une nation fondée sur un ordre nouveau, sur des valeurs immuables, voilà notre but suprême. La révolution nationale salvatrice que nous appelons vise à la sauvegarde de notre grande civilisation ancestrale, qui, une fois rétablie, donnera enfin à notre peuple la dignité qui lui est due. Le bien commun supplantera à tout jamais l’intérêt particulier, seul fondateur d’avenir millénaire. Les lois d’airain de la nature, si bafouées en ces temps modernes, verront alors leur résurrection !

    Cela va sans dire, créer un État nationaliste entraînera inéluctablement l’anéantissement total de la démocratie. Moteur de destruction civilisationnelle, cette abomination satanique sans précédent n’a que trop vécu. Si elle persiste encore quelques décennies, notre disparition pourrait être plus proche qu’on ne le pense. Il faut agir, et vite.

    Venons-en à la Moselle, notre section. Nous étions au départ deux militants, nous nous sommes rencontrés sur internet et notre idéal commun, notre foi viscérale en nos convictions et notre indéfectible détermination en l’avenir nous ont menés à vouloir participer au Salut de la France, notre France. Nous avons créé cette structure militante le 16 décembre 2012 après l’approbation d’Yvan Benedetti et d’Alexandre Gabriac, qui sont venus nous rencontrer à Metz. Aujourd’hui, 7 mois plus tard, notre section a grandi et a vu naître des militants de qualité, tous plus motivés les uns que les autres pour reprendre notre région et notre pays en main. Vers l’avenir, fidèles au passé, nous nous inscrivons comme le maillon d’une longue chaîne historique, et allions la fougue et le dynamisme de la jeunesse, à la sagesse, la rigueur doctrinale et l’expérience des militants nous ayant précédés.

    Chloroformés par des années de propagande démocratique anti-naturelle des plus exécrables, les masses n’ont plus aucune aspiration à la vie, elles se retrouvent amorphes et sans destinée. Notre objectif à l’échelle locale comme nationale est d’enflammer les esprits et de révolutionner les âmes. L’œuvre qui nous incombe est en même temps le plus sain des devoirs : former une minorité inaccessible au découragement, capable d’aller jusqu’au bout pour leur Patrie !

    P.P. : Quels sont les évènements et les références qui vous ont poussés à vous intéresser à la cause nationale ?
    JN Moselle :
    Il n’y a pas vraiment eu d’événements spécifiques, ni de déclic, cela s’est fait naturellement par un processus d’éveillement et de compréhension du monde. Ce qui nous a poussés dans ce combat, c’est la constatation que notre pays n’est plus aux mains de Français authentiques. Il nous est apparu évident de constater cette politique létale visant directement à notre élimination en tant que race et nation. Le fait de voir des masses allogènes en constante augmentation, amenées sur notre sol par un judaïsme politique toujours plus puissant visant au remplacement de notre population, nous force à ouvrir les yeux. L’observation de nos contemporains, l’abrutissement et la décadence dans laquelle les jeunes sont plongés et encouragés à y rester, ne peuvent que pousser les esprits sains vers le combat nationaliste.

    En effet, lorsque l’on comprend la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays, cela ne peut déboucher que sur un engagement politique. Il en est fini de se complaire dans la médiocrité, nous tiendrons debout malgré la répression que nous subissons, malgré les gardes à vue et les procès ! Si nous ne le faisons pas, qui d’autre le fera ?

    Nous encourageons quiconque à s’investir sur le terrain et à se former intellectuellement par la lecture, l’un n’allant pas sans l’autre. Les livres permettant d’évoluer sont nombreux, nous n’allons pas faire de liste par peur d’en oublier. D’excellents journaux sont également à disposition pour se former comme il se doit, tels Militant et RIVAROL.

    P.P. : Le département mosellan, autrefois rayonnant économiquement dans les périodes où le secteur secondaire ne s’était pas encore trop frotté avec la concurrence mondialiste inéquitable, est en chute libre. La désindustrialisation massive et la paupérisation généralisée s’inscrivent dans un contexte social déprimant, aussi bien au niveau régional que national. Êtes-vous de ceux qui pensent que ces symptômes déprimants sont le fruit d’un système à bout de souffle en voie d’extinction à court terme, ou croyez-vous qu’il s’agit de dérèglements temporaires que le système pourra résorber pour repousser son futur effondrement ?

    JN Moselle : Les récents événements de notre région à ArcelorMittal nous ont permis de constater la politique désastreuse d’un gouvernement conduisant nos industries au bord du gouffre. Ce sont les conséquences d’un monde sans frontières, d’un monde où le libre-échange est un dogme imposé par la grande finance apatride. Liberté de circulation des hommes, des marchandises, des moyens de production et des capitaux ; cette paupérisation de nos régions est due aux politiques mortifères de nos élites, partisanes du projet mondialiste, dans le but de causer notre effondrement social.

    Seul l’avenir nous dira ce qu’il adviendra de cette politique subversive. Pour le moment, nous espérons de toutes nos forces qu’une crise hors du commun survienne, car il nous faut toucher le fond afin d’espérer avoir l’impulsion nécessaire pour pouvoir remonter. Nous contemplerons dès lors le premier symptôme d’une longue liste, d’un système à bout de souffle. Il ne pourra plus repousser sa fin indéfiniment, l’autodestruction certaine de cet état moribond sera bientôt inévitable, et la révolution des âmes et des cœurs éclatera.

    Pour l’instant une chose est sûre, tant que le peuple de France aura le réfrigérateur plein à craquer, tant que les supermarchés seront remplis, tant que la télévision remplira la vie de cette masse endormie, il y aura peu de chance qu’un État nationaliste prenne place. C’est pourtant la seule solution, car lui seul propose de défendre le peuple face à la violence du libéralisme destructeur et de la tentative hégémonique du mondialisme comme plan politique.

    P.P. : Autrefois islamophile et tolérant à outrance façon SOS Racisme, le judaïsme militant s’est revêtu d’un habit nouveau, nettement plus à droite depuis la seconde Intifada des années 2000. En effet, les mêmes qui nous expliquaient qu’il fallait favoriser l’insertion, l’intégration et l’assimilation des allogènes retournent leurs vestes pour dénoncer l’islam politique, sans jamais évoquer la source de ce problème. Je veux bien sûr parler du danger de l’immigration-invasion et du rôle prépondérant des élites juives dans la planification massive de cette dernière. Le but inavoué et à long terme est d’amener les Français à tolérer (voire apprécier) l’immigration extra-européenne, à condition que les candidats prennent leurs distances avec ces barbus qui causent tant de tracas à l’entité sioniste, tout en faisant fi de la centrale question raciale. Malheureusement, ce stratège – fort bien huilé – de nos ennemis semble avoir contaminé bon nombre de nos camarades. Comment expliquez-vous ce triste succès ?
    JN Moselle :
    Il ne faut pas s’y tromper, le judaïsme politique n’est en aucun cas une doctrine suivant rigoureusement une quelconque ligne idéologique. Pas plus à droite qu’à gauche, cette Engeance est opportuniste. Les limites de son “magnifique” projet de paix mondial ne sont pas déterminés par les moyens, seul le résultat leur est important. C’est pourquoi nous retrouvons ce mode de pensée dans tous les courants politiques, et se présente comme la racine de tous les maux de notre civilisation : communisme, libéralisme, capitalisme…

    Comme d’innombrables autres mesures se voulant universelles, telles l’avortement, l’homosexualité ou le métissage, l’immigration-invasion a en effet toute sa place dans notre disparition programmée. Faire passer l’inacceptable, voilà l’objectif primordial. Comment cette oligarchie procède-t-elle ? Par de la propagande omniprésente conditionnant totalement ses victimes. Elle ne s’arrêtera que lors de l’achèvement de sa quête messianique, qui signifiera bien entendu notre mort.

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement. C’est de cette façon que les conditions socio-économiques d’aujourd’hui sont imposées sur la durée, elles provoqueraient une révolution si elles étaient appliqués brutalement.

    Force est de constater l’emprise effroyable détenue par cette élite ! Les conséquences de leurs succès sont le principal vecteur de notre déchéance, elles doivent être combattues impitoyablement. Cependant, chacune d’entre elles ne pourraient constituer l’alpha et l’oméga du combat nationaliste, comme le font par exemple certains mouvements à l’égard de l’Islam, par erreur de jugement. À l’inverse, nous ne devons pas exercer la politique “du moins pire”, et pactiser avec l’entité prenant place dans notre pays afin de se réconcilier et de lutter avec main dans la main contre l’ennemi consanguin, cela va de soi.

    P.P. : Outre votre présence dans la sphère intellectuelle et la formation de vos membres, vous affirmez aussi votre force – et c’est tout à votre honneur – sur le terrain. Je crois d’ailleurs que vous participerez à un prometteur camp nationaliste sous peu. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet et aussi indiquer aux internautes comment vous contacter et rejoindre votre mouvement ?
    JN Moselle :
    En effet, nous organisons régulièrement des rencontres et des journées militantes. Nous participons également dès que nous le pouvons aux sorties nationales, la prochaine étant comme vous dites le camp de Jeune Nation, qui se déroulera du 10 au 14 juillet. Pour entrer en contact avec notre mouvement, il suffit de contacter notre secrétariat au numéro suivant : 07.62.84.04.35. Pour notre section (Moselle) vous pouvez directement nous envoyer un message privée sur notre profil facebook : www.facebook.com/JNmoselle ou par e-mail : JNmoselle@live.fr.

    Afin que notre idéal puisse voir le jour, chaque Français non-renié se doit de participer avec ses propres moyens au combat. Nous vous exhortons à sortir de vos caves (comme disait le Maréchal Pétain) et à rejoindre la section des Jeunesses Nationalistes la plus proche de chez vous. Notre militantisme politique est la seule résistance possible aujourd’hui à ce système, d’ailleurs il ne s’y trompe pas : il veut nous dissoudre !

    Pierre Petrus
    http://pierrepetrus.wordpress.com/

    http://www.propagandes.info

  • L'Université d'été pour Tous

    Après le soulevement populaire et spontané des derniers mois, il est temps de se former en profondeur afin de répondre aux nouveaux enjeux politiques et sociaux qui s'annoncent. Une semaine de formation du dimanche 25 août au dimanche 1er septembre est organisée à Lignières dans le Cher (18160). L'Université d'Été Pour Tous est un moment d'amitié, où une jeunesse animée d'une même conviction va se retrouver, échanger et tisser des liens durables.

    Parmi les intervenants : Gérard Leclerc, Béatrice Bourges, Frédéric Pichon, Philippe Ariño, François-Marin Fleutot, Robert Ménard, Philippe Champion, Samuel Lafont, Gabrielle Cluzel, Henri Hude...

  • La pression intolérable exercée par le ministre de l’Intérieur

    Madame Clotilde Lebreton, maire de Challain la Potherie dans le Maine-et-Loire, a été saisie d’une demande de « mariage », en application de la « loi » Taubira. La paire concernée avait poussé le militantisme et la manipulation jusqu’à demander une messe (des défunts) le jour de leur « union » civile, logiquement refusée par le diocèse d’Angers (communiqué du 17 juin).

    Madame Lebreton a lu hier publiquement un communiqué dans lequel elle donne les raisons de sa revendication de l’objection de conscience et de son refus de « célébrer » une parodie de mariage. Le communiqué a été lu en présence d’une foule nombreuse venue soutenir madame Lebreton, des représentants LMPT 49 et 44, d’un représentant de l’association Objection et de nombreux officiers d’état civil (dont neuf maires) : Messieurs Michel Villedey maire de Thorigné d’Anjou (49), Jean-Yves Clouet maire de Mésanger (44), Jean-Daniel Lécaillon maire de  St Sulpice des Landes (44), Daniel Gendry maire de Niafles (53), Stéphane Belley, maire de Peuton (53), Marcel Pichavant de Bécon les Granits (49), Hubert Derouet  maire de Chazé sur Argos (49), Christian Baron maire de St Augustin des bois (49)  accompagné d’une adjointe, monsieur Stéphane Bouillé, adjoint de Challain la Potherie et monsieur Eric Gilles conseiller municipal d’Angrie (49) et madame Maryline Boivin maire de La Jaille-Yvon (49), empêchée.

    Communiqué du maire :

    "Le 17 juin 2013, un dossier a été déposé à la mairie, en vue d’obtenir des officiers d’état civil de notre commune une « célébration de mariage », selon les nouvelles dispositions prévues par le texte promulgué le 17 mai dernier. Cette demande est régulière au regard des conditions fixées par la « loi Taubira ». Elle me pose cependant en ma qualité d’officier d’état-civil un douloureux problème de conscience. Je pourrais me taire mais je me sens redevable, vis-à-vis de vous, mes concitoyens, et de vous tous aujourd’hui présents, d’une explication transparente que vous méritez, sur mon objection de conscience s’agissant d’une telle union, que je ne peux consentir à célébrer. Je veux rester fidèle aux principes les plus fondamentaux de ma conscience, que le Président de la République avait, devant les maires de France, officiellement promis de protéger. Il ne s’agit pas là d’une simple opinion ou d’émotions passagères et encore moins d’un jugement sur les personnes qui ont déposé la demande. Il s’agit de justifications rationnelles et objectives qui me conduisent à réaffirmer aujourd’hui ma fidélité au mariage, union d’un homme et d’une femme, qui a pour première finalité l’accueil et l’éducation d’enfants, dont la conception relève naturellement de l’altérité sexuelle des époux.

    Parmi les élus régulièrement présents en conseil municipal aucun n’a pu ou n’a souhaité célébrer ce mariage. La liberté de conscience est garantie par notre Constitution. Cette liberté devrait donc me permettre aujourd’hui d’user de mon droit inaliénable à l’objection de conscience. Pour la demande du 13 juillet, c’est finalement l’un de mes adjoints, à son initiative et pour m'éviter des sanctions, opposé lui-même à la « loi Taubira », qui accepte de « célébrer » cette union, compte tenu de la pression intolérable exercée par le ministre de l’Intérieur. Cela n’empêchera pas les officiers d’état-civil de continuer à revendiquer résolument la liberté d’objection de conscience. Pour ma part, et avec tous les officiers d’état civil qui partagent mes opinions, je continuerai à prendre une part active aux actions qui seront organisées afin que la liberté d’objection de conscience soit reconnue pour tous, dans le respect des opinions de chacun. Par respect pour le mandat qui m’a été confié, cette communication m’a paru indispensable pour que ma position soit connue et comprise de tous."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’hommage d’un Italien à un samouraï d’Occident par Gabriele ADINOLFI

     

    Lorsque Mishima Yukio s’est donné la mort le 25 novembre 1970, nous n’avons pas entendu les mêmes horreurs que ces derniers jours, peut-être parce qu’il n’y avait alors pas d’Internet pour encourager la diarrhée des opinions, ou peut-être, parce que les gens étaient plus instruits.

     

    Habitués aux divers forums de discussion, érigés en juges autoproclamés de tout et de tous, les incontinents du clavier ne manqueront pas une occasion de délirer et de salir des gens qui, pourtant, leur sont mille fois supérieurs.

     

    À cela s’ajoutent les ennemis idéologiques, les détracteurs, les bourgeois bien-pensants, qui cherchent, sciemment cette fois, à priver de crédibilité et de respect quiconque devient une figure exemplaire.

     

    Le hara kiri de Notre Dame

     

    Même dans ce contexte, malgré les tirs croisés des salauds et des imbéciles, l’acte du samouraï stoïque que fut Dominique Venner, n’appelle que le respect, l’admiration et l’étonnement.

     

    Sentiments qui prévalent, à juste titre, sur la mesquinerie humaine et les trivialités du rationalisme.

     

    Il ne sert à rien de comprendre ou d’être d’accord avec le geste, ni d’avoir toujours été d’accord avec Venner, pour en comprendre la portée.

     

    Permettez-moi de préciser que moi-même, je n’ai pas toujours partagé les opinions de cet homme.

     

    Celui-ci pensait que la civilisation européenne n’avait cessé d’être l’objet d’attaques, surtout de l’intérieur, et il a cru qu’il fallait avoir recours aux forces de la Tradition pour lutter contre la subversion. Tradition qui, comme il l’a explicité dans sa dernière lettre, ne doit pas être confondue avec une forme traditionnelle ou religieuse. Je pense que la réponse tient plus du défi de briser des cycles, c’est-à-dire que la lutte contre cette subversion réside plus dans la révolution que dans la conservation. On parle ici d’une différence d’orientation, la sienne plus « junkerienne », la mienne plus nationale-révolutionnaire.

     

    Comme au temps de Dreyfus

     

    Je dis cela afin de clarifier des équivoques, afin de contribuer ainsi à dissiper certains doutes, évoqués ou tacites. La question principale qui pourrait poindre serait de savoir si cela valait vraiment le coup de se tuer pour s’opposer au mariage homosexuel ?

     

    Je pense que nous devons comprendre que ce qui se passe en France, est quelque chose qui n’a rien à voir avec les catégories sexuelles et encore moins avec l’homophobie. De nombreux militants nationalistes français, catholiques comme païens, sont homosexuels, mais s’engagent eux-mêmes contre le « mariage pour tous ». Ils ont probablement compris que, derrière cette loi pour les droits de certaines minorités, se cache en réalité un projet de destruction définitive de la société.

     

    Ils sont peut-être conscients que la sphère privé n’a pas toujours besoin de vitrine. Peut-être se sont-ils habitués depuis des temps immémoriaux à une société qui n’est pas homophobe, ce qui fait qu’ils ne se sentent pas le besoin de se déclarer soudainement homophiles ou homocrates. Le fait est qu’en France, des événements d’une grande portée se sont produits ces derniers mois, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi.

     

    Après des dizaines d’année d’attaque contre la langue, la culture, la démographie, une bonne  moitié des Français s’est dressée contre ce mariage gay avec le sentiment qu’un des dernier ciments de la société, l’institution de la famille, est menacé. Aurait-il fallu réagir plus tôt ou sur d’autres thèmes ?

     

    Laissons là ces questions rhétoriques.

     

    Ce sont d’irrésistibles pulsions psychologiques et mobilisatrices qui déterminent, avec une force irrationnelle, les grands tournants historiques.

     

    Deux France s’affrontent aujourd’hui comme au temps de l’affaire Dreyfus et c’est sur l’autel de cette bataille que Venner a décidé d’accomplir son geste sacrificiel, prenant bien garde aussi de mettre l’accent sur des éléments bien plus larges que ce mariage, parlant de génocide, de mort culturelle, d’abandon métaphysique, de remplacement des populations.

     

    Guerre et guerrier

     

    Je crois qu’il est clair que je ne cache pas mes opinions, que je ne cherche pas à être approuvé par de quelconques intellectuels, ni à être politiquement correct. Si j’étais homophobe, je ne me gênerais pas pour le dire. Si c’était l’homophobie qui faisait bouger la France en ce moment, je ne le cacherais pas. Je me montrerais fidèle au principe fasciste, malheureusement un peu désuet, du « me ne frego ».

     

    De fait, c’est à une véritable guerre pour la survie à laquelle on assiste. Cette même guerre que certaines minorités sont prêtes à déclarer aussi en Italie. Dans cette guerre luttait un guerrier, qui avait atteint un âge où l’on peut se donner la mort, au lieu de se laisser aller à la décrépitude physique. Ce guerrier a décidé d’accomplir un acte sacré, un geste violent pour produire un électrochoc.

     

    Nous et les Français

     

    Reparlons de cet homme, un guerrier transalpin pour nous Italiens, de cette France dont parfois nous nous moquons stupidement. Le fascisme, ils l’ont mis en incubation, nous l’avons réalisé. Ils sont restés en marge et nous avons pris le pouvoir et fait une révolution. Nous nous vantons de notre créativité latine et de notre plasticité, mais nous devrions scruter un peu plus en profondeur.

     

    Nous devrions comprendre ce qui, dans la nature, ralentit l’improvisation et freine les bonds en avant. Nous découvririons que ce furent des Français qui ont empêché Staline de prendre Berlin un 1er mai. Nous découvririons que plus de 10 % des Français continuent de voter depuis trente ans pour un parti que le Système a écarté du Parlement, mais qui ne renoncent pas en disant que « cela ne sert à rien ».

     

    Nous pourrions réaliser aussi qu’outre Dominique Venner, d’illustres Français comme Pierre Drieu La Rochelle ou Alain Escoffier ont déjà pratiqué ce suicide rituel.

     

    Nous, Italiens, plus proches de la mamma et du confessionnal, ne nous tuons pas pour donner l’exemple. Nous nous contentons de juger le suicide d’un autre.

     

    Alors que la France s’apprête à mener peut-être la dernière bataille, nous nous faisons démembrer par le haut, sans même nous en rendre compte.

     

    Il y a des moments où il faut avoir recours à l’impétuosité et la légèreté italienne, d’autres qui nécessitent les qualités du caractère gaulois.

     

    Être Europe. C’est ce que demandait Venner !

     

    Gabriele Adinolfi http://www.europemaxima.com/

     

    • Hommage écrit le 23 mai 2013.

     

    N.D.L.R. : Il importe de lire le testament politique de Dominique Venner, Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, Pierre-Guillaume de Roux, 2013, 317 p., 23 €. Europe Maxima y reviendra bientôt.

  • Carton plein pour la Fête de la Ligue du Midi

    C'est près d'une centaine d'adhérents et sympathisants de la Ligue du Midi qui se sont retrouvés dans les Cévennes ce dernier week-end de Juin, dans la convivialité et la bonne humeur, pour clôturer une année politique riche en évènements.
    Venus de tout le sud (Provence, Languedoc, Gascogne, Toulousain...) et de beaucoup plus loin (Bretagne, Italie...) les participants ont pu profiter d'un week-end enchainant les activités: conférences, hommages, débats, activités culturelles, collations enracinées (anchoyade, saucisses de porc, fruits de saison...) et autres festivités.
    Les militants identitaires s'étaient donné rendez-vous dès le samedi soir pour une veillée en hommage à Dominique Venner. Réunis autour du bûcher, plusieurs camarades de combat de Dominique, dont Richard Roudier,  André Troise et Guy Rolland ont pris la parole afin de rappeler à tous, et notamment aux plus jeunes, ce qu'est une vie exemplaire, une vie d'abnégation et de courage jusque dans la mort. Si la disparition de Dominique Venner restera un moment douloureux, elle n'en est pas moins un formidable exemple de volonté et d'espérance.
    La journée de Dimanche, au-delà du caractère festif, fut une véritable journée de travail et de réflexion avec trois conférences entrecoupées de débats sur des sujets très divers. La première de ces allocutions intitulée « L'enracinement, remède au Football Bizness», réalisée par Cyril S. jeune militant identitaire, amena une critique constructive du football moderne français et européen. Ce sport populaire devenu le symbole de la décadence de l'Europe sous les coups du mondialisme, de l'argent et d'un multiculturalisme qui n'est plus si joyeux, peut aussi être source de fierté et d'enracinement comme le montre l'exemple du Club de l'Athletic Bilbao dont la totalité des joueurs est Basque.
    Richard ROUDIER (à gauche) organisateur de la journée
    La deuxième prise de parole de la matinée porta sur le conflit syrien. Réalisée par Antoine Carceller, titulaire d'un master Défense, cette conférence eut pour objectif de démonter la désinformation flagrante d'un système politico-médiatique, de comprendre les tenants et aboutissants de ce conflit et enfin d'analyser les intérêts géopolitiques et géostratégiques des différents acteurs, qu'ils soient locaux, régionaux ou internationaux. Loin de l'image que nous renvoient les médias, ce conflit est devenu aujourd'hui, une véritable guerre par procuration des grandes puissances et le nouveau terrain de jeu des islamistes les plus radicaux.
    Après le repas et un début d'après-midi laissé au farniente, afin que les participants puissent profiter du soleil du Languedoc et du cadre naturel exceptionnel, la journée s'est conclue par l'intervention de Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, sur le thème de la régression des libertés publiques aujourd'hui en France. Depuis plus d'un an notre pays connait un diktat socialiste: les libertés et les droits les plus fondamentaux sont sans cesse bafoués, des milliers de personnes ont été interpelées parce qu'elles portaient un sweat-shirt représentant une famille, des manifestations furent interdites, le jeune Nicolas, qui fête ses 22 ans en prison, a été emprisonné pour avoir refusé de donner son identité et Esteban Morillo risque de passer les plus belles années de sa vie en détention préventive parce qu'il a eu le malheur de se défendre alors qu'il était tombé dans un guet-apens. Voilà le visage de ceux qui se prétendent humanistes et défenseurs des droits de l'Homme. 
    Les participants, qui furent nombreux à adhérer à la Ligue, se sont quittés au terme d'une journée riche en enseignements, en se promettant de se retrouver très bientôt sur le terrain afin de faire face aux défis que nous réserve l'avenir. Plus que jamais, nous jurons de ne rien lâcher tant que nous ne serons pas maîtres chez nous !¢
    Ligue du Midi
    Membre du Réseau-identités
    www.liguedumidi.com
    www.reseau-identites.org
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2

    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Pour une politique d'autonomie :

    Nous n'avons pas à définir les institutions illusoires ou virtuelles qu'un prince définirait lui-même lors de l'instauration monarchique salutaire, suivant la situation du moment. Nous exprimerons quelques souhaits quand à certains domaines de notre vie citoyenne. Le mot employé qui caractériserait le mieux la démophilie royale, inspiré de l'histoire est : autonomie...

    Nous sommes conscients que le productivisme est destructeur et qu'il génère inlassablement l'esclavage des peuples par l'arbitraire de la soumission professionnel, des délocalisations et la détention des moyens de production.  L'heure est au retour de la tradition, par l'observation écologique des lois de la vie, question de survie pour l'espèce humaine dans la gestion de l'environnement. La nature doit être sauvegardée, que ce soit le monde animal ou végétal. Notre nourriture, première médecine pour notre santé doit être débarrassé du parasitivisme chimique qui nous pollue, pour le plus grand profit des multinationales qui, au passage détruisent les abeilles et tuent la terre, comme notre alimentation qui en découle.

    Autonomie dans le travail, par la saine organisation libre des professions et corps de métier, débarrassés de la pression politique partisane qui manipule les syndicats, pour le plus grand profit de la finance internationale. Les impératifs écologiques exigent un changement d'orientation dans la gestion de l'économie. Ce nouveau concept remet au goût du jour la doctrine traditionnelle d'hommes comme La Tour du Pin. Cette pensée, défendue par les royalistes, disant que l'économie est au service de l'homme et non l'inverse. Ainsi donc, il est important de repositionner la dimension humaniste de notre société. Débarrassons l'économie du productivisme pour sauver nos vies et celles qui suivrons. Redynamisons l'agriculture pour le plus grand profit de notre santé et des riches paysages de  notre belle France. Redonnons aux agriculteurs l'autonomie de leur profession, débarrassé des dictas européens. Empêchons les produits étrangers à bon marché d'inonder notre pays par des barrières fiscales protectrices. Libérons le travail en France de la dictature fiscale. Empêchons les délocalisations qui mettent à la rue des familles entières et exporte notre savoir faire ailleurs, transformant notre pays en Disneyland pour riches. Encourageons et développons l'agriculture biologique.

    Autonomie pour les familles, en redonnant la dimension citoyenne de la participation directe dans la vie de tous les jours, famille, commune, métiers...Décider de tous ce qui se passe près de chez soi, sans passer par une bureaucratie centralisée, comme certains cantons suisses d'ailleurs. Libérons la femme du carcan féministe qui l'oblige à quitter son foyer pour "singer" l'homme par le travail obligatoire et laissons-lui le choix. C'est cela la libération des femmes, le choix, celui d'aller travailler ou non, d'élever ses enfants si elle le désire mais avec en plus le droit à un salaire maternel et une retraite, la voilà la révolution essentielle. Permettre aux femmes qui désirent travailler ou continuer à faire des études, d'obtenir un aménagement d'horaire, 80, 60,40 %, etc...
    L'obtention de logements prioritaires pour les grandes familles avec des parents âgées et non construire systématiquement des logements ne permettant pas d'y être en famille nombreuse. C'est cela la solution des retraites pour demain... 
    Développer les aides pour mères seules, bref retisser les liens de vie communautaires que l'individualisme détruit. Développer l'adoption et se pencher sur la misère morale, vivier de nombreux suicides dans notre pays et offrir d'autres horizons qu'un monde gris de chômage et de virtuel à la jeunesse. Il faut savoir offrir de l'aventure et développer l'apprentissage à une jeunesse éprise d'idéal. Il y a des arbres à planter pour empêcher le désert d'avancer. C'est aussi une révolution intérieure que de résister à l'emprise médiatique des émissions abrutissantes.

    Autonomie dans les provinces par la libération nationale d'abord, c'est à dire du roi instauré. La monarchie ne craint pas l'autonomie et la diversité régionale, l'histoire le prouve. Les rois acquirent les provinces et l'unité du royaume, essentiellement par un grand esprit d'ouverture, assurant à chacun l'autogestion. Le roi en ses conseils et le peuple en ses états ou le roi des républiques. Ce que l'historien Funk Brentano résumait en disant que la France était hérissée de libertés...
    Chaque région doit retrouver, une participation populaire dans ses traditions, économies locales et particularités. C'est une question de survie identitaire face aux dangers du mondialisme. Doit-on accepter en Provence des santons fabriqués à Taiwan ?

    Autonomie dans la francophonie, par l'aide aux pays du tiers monde francophones qui attendent un geste de notre pays. Nous possédons la science et la technique pour envoyer des techniciens capables d'aider à construire, tant des puits que des écoles. Soutenons notre langue dans le monde face à la dictature du tout anglais, dont certaines de nos entreprises s'assujettissent au détriment des québécois qui défendent "bec et ongles" toute intrusion anglo-saxonne, notamment avec la loi 101... Développons l'entente latine des pays du sud et l'entente gaëlique des pays du nord, Ecosse et Irlande, pays historiquement frères. Quel programme et aventure fantastique, nous pourrions avoir de nouveau. On comprend ainsi comment dans notre histoire, une poignée d'hommes tenaient des milliers de kilomètres sous influence française...
    Il faut dire que l'intégration française était absolue aux dires des amérindiens qui regrettèrent notre départ....

    Voilà ce qu'un roi peut apporter, c'est peu ou beaucoup. Lui seul, donne cette possibilité de libertés face au mondialisme esclavagiste se profilant dans notre décadence contemporaine. Un Etat minimum pour un maximum de libertés. Un moindre mal, qu'un Etat à visage humain. Tout régime apportant des contraintes, celui-ci semble être aujourd'hui, après plus de deux cent ans de dégradations républicaines, une ultime chance de libertés. C'est pour cela que nous travaillons et œuvrons pour le Roi...

    F. Winkler http://www.actionroyaliste.com

  • Le Printemps Français prépare la rentrée

    Le mouvement s'essouffle, la contestation faiblit, les manifestants se lassent, LMPT trépasse ?... Non ! Au contraire. Les actions se multiplient, les mouvements aussi.
    Nicolas est en prison, nous sommes au taquet. Les veilleurs sont debout, les bloggeurs se surpassent, Taubirator s’énerve et François fait genre qu’on n’est plus là mais Paris est quadrillé comme jamais.
    Cet été, on ne lâche rien : on se forme (à la Sorbonne, « Engagements et résistances » ou à la Rose blanche, « L’Église et les Nations »), on colle des autocollants, on regarde sur le site du Printemps Français les mouvements installés en province et à Paris, on imagine des actions à partir de la boite-à-idées (elle va se remplir), on lance un atelier T-shirt en téléchargeant le logo, bref on s’échauffe, on rassemble ses forces et on prépare la rentrée en testant toutes les bonnes idées, en s’informant et en discutant avec son voisin de plage, le collègue qui ne part qu’en août, l’épicier qui n’a pas fermé ou celui qui vient d’ouvrir. L’été aussi sera français !
    Nous vous souhaitons bonne lecture.