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Les Hommen s'invitent sur le Tour de France
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L'Université d'été pour Tous
Après le soulevement populaire et spontané des derniers mois, il est temps de se former en profondeur afin de répondre aux nouveaux enjeux politiques et sociaux qui s'annoncent. Une semaine de formation du dimanche 25 août au dimanche 1er septembre est organisée à Lignières dans le Cher (18160). L'Université d'Été Pour Tous est un moment d'amitié, où une jeunesse animée d'une même conviction va se retrouver, échanger et tisser des liens durables.
Parmi les intervenants : Gérard Leclerc, Béatrice Bourges, Frédéric Pichon, Philippe Ariño, François-Marin Fleutot, Robert Ménard, Philippe Champion, Samuel Lafont, Gabrielle Cluzel, Henri Hude...
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La pression intolérable exercée par le ministre de l’Intérieur
Madame Clotilde Lebreton, maire de Challain la Potherie dans le Maine-et-Loire, a été saisie d’une demande de « mariage », en application de la « loi » Taubira. La paire concernée avait poussé le militantisme et la manipulation jusqu’à demander une messe (des défunts) le jour de leur « union » civile, logiquement refusée par le diocèse d’Angers (communiqué du 17 juin).
Madame Lebreton a lu hier publiquement un communiqué dans lequel elle donne les raisons de sa revendication de l’objection de conscience et de son refus de « célébrer » une parodie de mariage. Le communiqué a été lu en présence d’une foule nombreuse venue soutenir madame Lebreton, des représentants LMPT 49 et 44, d’un représentant de l’association Objection et de nombreux officiers d’état civil (dont neuf maires) : Messieurs Michel Villedey maire de Thorigné d’Anjou (49), Jean-Yves Clouet maire de Mésanger (44), Jean-Daniel Lécaillon maire de St Sulpice des Landes (44), Daniel Gendry maire de Niafles (53), Stéphane Belley, maire de Peuton (53), Marcel Pichavant de Bécon les Granits (49), Hubert Derouet maire de Chazé sur Argos (49), Christian Baron maire de St Augustin des bois (49) accompagné d’une adjointe, monsieur Stéphane Bouillé, adjoint de Challain la Potherie et monsieur Eric Gilles conseiller municipal d’Angrie (49) et madame Maryline Boivin maire de La Jaille-Yvon (49), empêchée.
Communiqué du maire :
"Le 17 juin 2013, un dossier a été déposé à la mairie, en vue d’obtenir des officiers d’état civil de notre commune une « célébration de mariage », selon les nouvelles dispositions prévues par le texte promulgué le 17 mai dernier. Cette demande est régulière au regard des conditions fixées par la « loi Taubira ». Elle me pose cependant en ma qualité d’officier d’état-civil un douloureux problème de conscience. Je pourrais me taire mais je me sens redevable, vis-à-vis de vous, mes concitoyens, et de vous tous aujourd’hui présents, d’une explication transparente que vous méritez, sur mon objection de conscience s’agissant d’une telle union, que je ne peux consentir à célébrer. Je veux rester fidèle aux principes les plus fondamentaux de ma conscience, que le Président de la République avait, devant les maires de France, officiellement promis de protéger. Il ne s’agit pas là d’une simple opinion ou d’émotions passagères et encore moins d’un jugement sur les personnes qui ont déposé la demande. Il s’agit de justifications rationnelles et objectives qui me conduisent à réaffirmer aujourd’hui ma fidélité au mariage, union d’un homme et d’une femme, qui a pour première finalité l’accueil et l’éducation d’enfants, dont la conception relève naturellement de l’altérité sexuelle des époux.
Parmi les élus régulièrement présents en conseil municipal aucun n’a pu ou n’a souhaité célébrer ce mariage. La liberté de conscience est garantie par notre Constitution. Cette liberté devrait donc me permettre aujourd’hui d’user de mon droit inaliénable à l’objection de conscience. Pour la demande du 13 juillet, c’est finalement l’un de mes adjoints, à son initiative et pour m'éviter des sanctions, opposé lui-même à la « loi Taubira », qui accepte de « célébrer » cette union, compte tenu de la pression intolérable exercée par le ministre de l’Intérieur. Cela n’empêchera pas les officiers d’état-civil de continuer à revendiquer résolument la liberté d’objection de conscience. Pour ma part, et avec tous les officiers d’état civil qui partagent mes opinions, je continuerai à prendre une part active aux actions qui seront organisées afin que la liberté d’objection de conscience soit reconnue pour tous, dans le respect des opinions de chacun. Par respect pour le mandat qui m’a été confié, cette communication m’a paru indispensable pour que ma position soit connue et comprise de tous."
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L’hommage d’un Italien à un samouraï d’Occident par Gabriele ADINOLFI
Lorsque Mishima Yukio s’est donné la mort le 25 novembre 1970, nous n’avons pas entendu les mêmes horreurs que ces derniers jours, peut-être parce qu’il n’y avait alors pas d’Internet pour encourager la diarrhée des opinions, ou peut-être, parce que les gens étaient plus instruits.
Habitués aux divers forums de discussion, érigés en juges autoproclamés de tout et de tous, les incontinents du clavier ne manqueront pas une occasion de délirer et de salir des gens qui, pourtant, leur sont mille fois supérieurs.
À cela s’ajoutent les ennemis idéologiques, les détracteurs, les bourgeois bien-pensants, qui cherchent, sciemment cette fois, à priver de crédibilité et de respect quiconque devient une figure exemplaire.
Le hara kiri de Notre Dame
Même dans ce contexte, malgré les tirs croisés des salauds et des imbéciles, l’acte du samouraï stoïque que fut Dominique Venner, n’appelle que le respect, l’admiration et l’étonnement.
Sentiments qui prévalent, à juste titre, sur la mesquinerie humaine et les trivialités du rationalisme.
Il ne sert à rien de comprendre ou d’être d’accord avec le geste, ni d’avoir toujours été d’accord avec Venner, pour en comprendre la portée.
Permettez-moi de préciser que moi-même, je n’ai pas toujours partagé les opinions de cet homme.
Celui-ci pensait que la civilisation européenne n’avait cessé d’être l’objet d’attaques, surtout de l’intérieur, et il a cru qu’il fallait avoir recours aux forces de la Tradition pour lutter contre la subversion. Tradition qui, comme il l’a explicité dans sa dernière lettre, ne doit pas être confondue avec une forme traditionnelle ou religieuse. Je pense que la réponse tient plus du défi de briser des cycles, c’est-à-dire que la lutte contre cette subversion réside plus dans la révolution que dans la conservation. On parle ici d’une différence d’orientation, la sienne plus « junkerienne », la mienne plus nationale-révolutionnaire.
Comme au temps de Dreyfus
Je dis cela afin de clarifier des équivoques, afin de contribuer ainsi à dissiper certains doutes, évoqués ou tacites. La question principale qui pourrait poindre serait de savoir si cela valait vraiment le coup de se tuer pour s’opposer au mariage homosexuel ?
Je pense que nous devons comprendre que ce qui se passe en France, est quelque chose qui n’a rien à voir avec les catégories sexuelles et encore moins avec l’homophobie. De nombreux militants nationalistes français, catholiques comme païens, sont homosexuels, mais s’engagent eux-mêmes contre le « mariage pour tous ». Ils ont probablement compris que, derrière cette loi pour les droits de certaines minorités, se cache en réalité un projet de destruction définitive de la société.
Ils sont peut-être conscients que la sphère privé n’a pas toujours besoin de vitrine. Peut-être se sont-ils habitués depuis des temps immémoriaux à une société qui n’est pas homophobe, ce qui fait qu’ils ne se sentent pas le besoin de se déclarer soudainement homophiles ou homocrates. Le fait est qu’en France, des événements d’une grande portée se sont produits ces derniers mois, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi.
Après des dizaines d’année d’attaque contre la langue, la culture, la démographie, une bonne moitié des Français s’est dressée contre ce mariage gay avec le sentiment qu’un des dernier ciments de la société, l’institution de la famille, est menacé. Aurait-il fallu réagir plus tôt ou sur d’autres thèmes ?
Laissons là ces questions rhétoriques.
Ce sont d’irrésistibles pulsions psychologiques et mobilisatrices qui déterminent, avec une force irrationnelle, les grands tournants historiques.
Deux France s’affrontent aujourd’hui comme au temps de l’affaire Dreyfus et c’est sur l’autel de cette bataille que Venner a décidé d’accomplir son geste sacrificiel, prenant bien garde aussi de mettre l’accent sur des éléments bien plus larges que ce mariage, parlant de génocide, de mort culturelle, d’abandon métaphysique, de remplacement des populations.
Guerre et guerrier
Je crois qu’il est clair que je ne cache pas mes opinions, que je ne cherche pas à être approuvé par de quelconques intellectuels, ni à être politiquement correct. Si j’étais homophobe, je ne me gênerais pas pour le dire. Si c’était l’homophobie qui faisait bouger la France en ce moment, je ne le cacherais pas. Je me montrerais fidèle au principe fasciste, malheureusement un peu désuet, du « me ne frego ».
De fait, c’est à une véritable guerre pour la survie à laquelle on assiste. Cette même guerre que certaines minorités sont prêtes à déclarer aussi en Italie. Dans cette guerre luttait un guerrier, qui avait atteint un âge où l’on peut se donner la mort, au lieu de se laisser aller à la décrépitude physique. Ce guerrier a décidé d’accomplir un acte sacré, un geste violent pour produire un électrochoc.
Nous et les Français
Reparlons de cet homme, un guerrier transalpin pour nous Italiens, de cette France dont parfois nous nous moquons stupidement. Le fascisme, ils l’ont mis en incubation, nous l’avons réalisé. Ils sont restés en marge et nous avons pris le pouvoir et fait une révolution. Nous nous vantons de notre créativité latine et de notre plasticité, mais nous devrions scruter un peu plus en profondeur.
Nous devrions comprendre ce qui, dans la nature, ralentit l’improvisation et freine les bonds en avant. Nous découvririons que ce furent des Français qui ont empêché Staline de prendre Berlin un 1er mai. Nous découvririons que plus de 10 % des Français continuent de voter depuis trente ans pour un parti que le Système a écarté du Parlement, mais qui ne renoncent pas en disant que « cela ne sert à rien ».
Nous pourrions réaliser aussi qu’outre Dominique Venner, d’illustres Français comme Pierre Drieu La Rochelle ou Alain Escoffier ont déjà pratiqué ce suicide rituel.
Nous, Italiens, plus proches de la mamma et du confessionnal, ne nous tuons pas pour donner l’exemple. Nous nous contentons de juger le suicide d’un autre.
Alors que la France s’apprête à mener peut-être la dernière bataille, nous nous faisons démembrer par le haut, sans même nous en rendre compte.
Il y a des moments où il faut avoir recours à l’impétuosité et la légèreté italienne, d’autres qui nécessitent les qualités du caractère gaulois.
Être Europe. C’est ce que demandait Venner !
Gabriele Adinolfi http://www.europemaxima.com/
• Hommage écrit le 23 mai 2013.
N.D.L.R. : Il importe de lire le testament politique de Dominique Venner, Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, Pierre-Guillaume de Roux, 2013, 317 p., 23 €. Europe Maxima y reviendra bientôt.
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Carton plein pour la Fête de la Ligue du Midi
C'est près d'une centaine d'adhérents et sympathisants de la Ligue du Midi qui se sont retrouvés dans les Cévennes ce dernier week-end de Juin, dans la convivialité et la bonne humeur, pour clôturer une année politique riche en évènements.Venus de tout le sud (Provence, Languedoc, Gascogne, Toulousain...) et de beaucoup plus loin (Bretagne, Italie...) les participants ont pu profiter d'un week-end enchainant les activités: conférences, hommages, débats, activités culturelles, collations enracinées (anchoyade, saucisses de porc, fruits de saison...) et autres festivités.Les militants identitaires s'étaient donné rendez-vous dès le samedi soir pour une veillée en hommage à Dominique Venner. Réunis autour du bûcher, plusieurs camarades de combat de Dominique, dont Richard Roudier, André Troise et Guy Rolland ont pris la parole afin de rappeler à tous, et notamment aux plus jeunes, ce qu'est une vie exemplaire, une vie d'abnégation et de courage jusque dans la mort. Si la disparition de Dominique Venner restera un moment douloureux, elle n'en est pas moins un formidable exemple de volonté et d'espérance.La journée de Dimanche, au-delà du caractère festif, fut une véritable journée de travail et de réflexion avec trois conférences entrecoupées de débats sur des sujets très divers. La première de ces allocutions intitulée « L'enracinement, remède au Football Bizness», réalisée par Cyril S. jeune militant identitaire, amena une critique constructive du football moderne français et européen. Ce sport populaire devenu le symbole de la décadence de l'Europe sous les coups du mondialisme, de l'argent et d'un multiculturalisme qui n'est plus si joyeux, peut aussi être source de fierté et d'enracinement comme le montre l'exemple du Club de l'Athletic Bilbao dont la totalité des joueurs est Basque.La deuxième prise de parole de la matinée porta sur le conflit syrien. Réalisée par Antoine Carceller, titulaire d'un master Défense, cette conférence eut pour objectif de démonter la désinformation flagrante d'un système politico-médiatique, de comprendre les tenants et aboutissants de ce conflit et enfin d'analyser les intérêts géopolitiques et géostratégiques des différents acteurs, qu'ils soient locaux, régionaux ou internationaux. Loin de l'image que nous renvoient les médias, ce conflit est devenu aujourd'hui, une véritable guerre par procuration des grandes puissances et le nouveau terrain de jeu des islamistes les plus radicaux.Après le repas et un début d'après-midi laissé au farniente, afin que les participants puissent profiter du soleil du Languedoc et du cadre naturel exceptionnel, la journée s'est conclue par l'intervention de Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, sur le thème de la régression des libertés publiques aujourd'hui en France. Depuis plus d'un an notre pays connait un diktat socialiste: les libertés et les droits les plus fondamentaux sont sans cesse bafoués, des milliers de personnes ont été interpelées parce qu'elles portaient un sweat-shirt représentant une famille, des manifestations furent interdites, le jeune Nicolas, qui fête ses 22 ans en prison, a été emprisonné pour avoir refusé de donner son identité et Esteban Morillo risque de passer les plus belles années de sa vie en détention préventive parce qu'il a eu le malheur de se défendre alors qu'il était tombé dans un guet-apens. Voilà le visage de ceux qui se prétendent humanistes et défenseurs des droits de l'Homme.Les participants, qui furent nombreux à adhérer à la Ligue, se sont quittés au terme d'une journée riche en enseignements, en se promettant de se retrouver très bientôt sur le terrain afin de faire face aux défis que nous réserve l'avenir. Plus que jamais, nous jurons de ne rien lâcher tant que nous ne serons pas maîtres chez nous !¢Ligue du MidiMembre du Réseau-identitéswww.liguedumidi.comwww.reseau-identites.orgBP 1-711430912 – Nîmes cedex 2Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
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Pour une politique d'autonomie :
Nous n'avons pas à définir les institutions illusoires ou virtuelles qu'un prince définirait lui-même lors de l'instauration monarchique salutaire, suivant la situation du moment. Nous exprimerons quelques souhaits quand à certains domaines de notre vie citoyenne. Le mot employé qui caractériserait le mieux la démophilie royale, inspiré de l'histoire est : autonomie...
Nous sommes conscients que le productivisme est destructeur et qu'il génère inlassablement l'esclavage des peuples par l'arbitraire de la soumission professionnel, des délocalisations et la détention des moyens de production. L'heure est au retour de la tradition, par l'observation écologique des lois de la vie, question de survie pour l'espèce humaine dans la gestion de l'environnement. La nature doit être sauvegardée, que ce soit le monde animal ou végétal. Notre nourriture, première médecine pour notre santé doit être débarrassé du parasitivisme chimique qui nous pollue, pour le plus grand profit des multinationales qui, au passage détruisent les abeilles et tuent la terre, comme notre alimentation qui en découle.
Autonomie dans le travail, par la saine organisation libre des professions et corps de métier, débarrassés de la pression politique partisane qui manipule les syndicats, pour le plus grand profit de la finance internationale. Les impératifs écologiques exigent un changement d'orientation dans la gestion de l'économie. Ce nouveau concept remet au goût du jour la doctrine traditionnelle d'hommes comme La Tour du Pin. Cette pensée, défendue par les royalistes, disant que l'économie est au service de l'homme et non l'inverse. Ainsi donc, il est important de repositionner la dimension humaniste de notre société. Débarrassons l'économie du productivisme pour sauver nos vies et celles qui suivrons. Redynamisons l'agriculture pour le plus grand profit de notre santé et des riches paysages de notre belle France. Redonnons aux agriculteurs l'autonomie de leur profession, débarrassé des dictas européens. Empêchons les produits étrangers à bon marché d'inonder notre pays par des barrières fiscales protectrices. Libérons le travail en France de la dictature fiscale. Empêchons les délocalisations qui mettent à la rue des familles entières et exporte notre savoir faire ailleurs, transformant notre pays en Disneyland pour riches. Encourageons et développons l'agriculture biologique.
Autonomie pour les familles, en redonnant la dimension citoyenne de la participation directe dans la vie de tous les jours, famille, commune, métiers...Décider de tous ce qui se passe près de chez soi, sans passer par une bureaucratie centralisée, comme certains cantons suisses d'ailleurs. Libérons la femme du carcan féministe qui l'oblige à quitter son foyer pour "singer" l'homme par le travail obligatoire et laissons-lui le choix. C'est cela la libération des femmes, le choix, celui d'aller travailler ou non, d'élever ses enfants si elle le désire mais avec en plus le droit à un salaire maternel et une retraite, la voilà la révolution essentielle. Permettre aux femmes qui désirent travailler ou continuer à faire des études, d'obtenir un aménagement d'horaire, 80, 60,40 %, etc...
L'obtention de logements prioritaires pour les grandes familles avec des parents âgées et non construire systématiquement des logements ne permettant pas d'y être en famille nombreuse. C'est cela la solution des retraites pour demain...
Développer les aides pour mères seules, bref retisser les liens de vie communautaires que l'individualisme détruit. Développer l'adoption et se pencher sur la misère morale, vivier de nombreux suicides dans notre pays et offrir d'autres horizons qu'un monde gris de chômage et de virtuel à la jeunesse. Il faut savoir offrir de l'aventure et développer l'apprentissage à une jeunesse éprise d'idéal. Il y a des arbres à planter pour empêcher le désert d'avancer. C'est aussi une révolution intérieure que de résister à l'emprise médiatique des émissions abrutissantes.Autonomie dans les provinces par la libération nationale d'abord, c'est à dire du roi instauré. La monarchie ne craint pas l'autonomie et la diversité régionale, l'histoire le prouve. Les rois acquirent les provinces et l'unité du royaume, essentiellement par un grand esprit d'ouverture, assurant à chacun l'autogestion. Le roi en ses conseils et le peuple en ses états ou le roi des républiques. Ce que l'historien Funk Brentano résumait en disant que la France était hérissée de libertés...
Chaque région doit retrouver, une participation populaire dans ses traditions, économies locales et particularités. C'est une question de survie identitaire face aux dangers du mondialisme. Doit-on accepter en Provence des santons fabriqués à Taiwan ?Autonomie dans la francophonie, par l'aide aux pays du tiers monde francophones qui attendent un geste de notre pays. Nous possédons la science et la technique pour envoyer des techniciens capables d'aider à construire, tant des puits que des écoles. Soutenons notre langue dans le monde face à la dictature du tout anglais, dont certaines de nos entreprises s'assujettissent au détriment des québécois qui défendent "bec et ongles" toute intrusion anglo-saxonne, notamment avec la loi 101... Développons l'entente latine des pays du sud et l'entente gaëlique des pays du nord, Ecosse et Irlande, pays historiquement frères. Quel programme et aventure fantastique, nous pourrions avoir de nouveau. On comprend ainsi comment dans notre histoire, une poignée d'hommes tenaient des milliers de kilomètres sous influence française...
Il faut dire que l'intégration française était absolue aux dires des amérindiens qui regrettèrent notre départ....Voilà ce qu'un roi peut apporter, c'est peu ou beaucoup. Lui seul, donne cette possibilité de libertés face au mondialisme esclavagiste se profilant dans notre décadence contemporaine. Un Etat minimum pour un maximum de libertés. Un moindre mal, qu'un Etat à visage humain. Tout régime apportant des contraintes, celui-ci semble être aujourd'hui, après plus de deux cent ans de dégradations républicaines, une ultime chance de libertés. C'est pour cela que nous travaillons et œuvrons pour le Roi...
F. Winkler http://www.actionroyaliste.com
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Le Printemps Français prépare la rentrée
Le mouvement s'essouffle, la contestation faiblit, les manifestants se lassent, LMPT trépasse ?... Non ! Au contraire. Les actions se multiplient, les mouvements aussi.Nicolas est en prison, nous sommes au taquet. Les veilleurs sont debout, les bloggeurs se surpassent, Taubirator s’énerve et François fait genre qu’on n’est plus là mais Paris est quadrillé comme jamais.Cet été, on ne lâche rien : on se forme (à la Sorbonne, « Engagements et résistances » ou à la Rose blanche, « L’Église et les Nations »), on colle des autocollants, on regarde sur le site du Printemps Français les mouvements installés en province et à Paris, on imagine des actions à partir de la boite-à-idées (elle va se remplir), on lance un atelier T-shirt en téléchargeant le logo, bref on s’échauffe, on rassemble ses forces et on prépare la rentrée en testant toutes les bonnes idées, en s’informant et en discutant avec son voisin de plage, le collègue qui ne part qu’en août, l’épicier qui n’a pas fermé ou celui qui vient d’ouvrir. L’été aussi sera français !Nous vous souhaitons bonne lecture. -
Le mariage pour tous et la Fin de l’Histoire
Le mariage pour tous, les Google babies, le tout-robotique, la dissolution des nations et des sexes montrent au moins une bonne chose : l’espèce humaine est à bout de souffle et se sent, à l’exception de la minorité chrétienne, dans la nécessité d’être remplacée. C’est pourquoi je ressens le besoin de reprendre la plume pour évoquer à nouveau Kojève et sa "Fin de l’Histoire".
En dépit des guerres et des crises financières qui nous menacent de tous côtés, l’expression Fin de l’Histoire a fait le tour du monde. Elle n’est pas de Francis Fukuyama, mais de son inspirateur, un russe blanc émigré à Paris, Alexandre Kojève, esprit universel du niveau de Nabokov, professeur de sanscrit et auteur des meilleurs commentaires de la philosophie de Hegel. Fonctionnaire à la CEE vers la fin de sa vie, choix qui relevait chez lui d’un apostolat, Kojève s’est efforcé de comprendre pourquoi nous allions vivre des temps si ennuyeux. Voici comment il définit la Fin de l’Histoire dans ses notes célèbres sur Hegel, écrites en 1946.
« En fait la fin du Temps humain ou de l’Histoire signifie tout simplement la cessation de l’Action au sens fort du terme. Ce qui veut dire pratiquement : - la disparition des guerres et des révolutions sanglantes... Mais tout le reste peut se maintenir indéfiniment ; l’art, l’amour, le jeu, etc., etc. ; bref, tout ce qui rend l’Homme heureux. -Rappelons que ce thème hégélien, parmi beaucoup d’autres, a été repris par Marx. »
Ce bonheur de l’homme de la Fin de l’Histoire a aussi été prédit par Nietzsche dans "Zarathoustra" (« le dernier homme qui a inventé le bonheur ! ») et par Tocqueville dans des pages célèbres et magnifiques : « Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. »
Kojève ne nie pas le danger inhérent à cette Fin de l’Histoire : l’homme risque en effet de devenir un petit animal heureux, « un oiseau construisant son nid ou une araignée tissant sa toile ». Il redeviendrait même un jeune animal joueur, comme dans les films de Walt Disney ! Par une vision géniale, Kojève pressent même le devenir de l’espèce humaine livrée à la technologie, au téléphone et aux réseaux. C’est un avenir d’insecte communiquant.
« Les animaux de l’espèce Homo sapiens réagiraient par des réflexes conditionnés à des signaux sonores ou mimiques et leurs soi-disant "discours" seraient ainsi semblables au prétendu "langage" des abeilles... Car il n’y aurait plus, chez ces animaux post historiques, de connaissance du Monde et de soi. »
Sur le plan historique et en pleine guerre froide, Kojève remarque plus tard que finalement Russes et Américains ne s’opposent pas. Or on est en 1959 ! Le but est le même, le confort matériel et le bonheur de tous. Pour lui les jeux sont faits depuis Napoléon et la Révolution française. Ce n’est pas pour rien que Kant avait troublé sa promenade à l’annonce de la prise de la Bastille, ni que Hegel avait parlé d’âme du monde à la vue de l’empereur en 1806.
« En observant ce qui se passait autour de moi et en réfléchissant à ce qui s’est passé dans le monde après la bataille d’Iéna, j’ai compris que Hegel avait raison de voir en celle-ci la fin de l’Histoire proprement dite. Dans et par cette bataille, l’avant-garde de l’humanité a virtuellement atteint le terme et le but, c’est-à-dire la fin de l’évolution historique de l’Homme. Ce qui s’est produit depuis ne fut qu’une extension dans l’espace de la puissance révolutionnaire universelle actualisée en France par Robespierre-Napoléon. »
Kojève relativise alors tout le vécu moderne, même le plus tragique : la colonisation, les deux guerres mondiales, le nazisme, le communisme, la décolonisation, le tourisme, l’ONU, le centre commercial, tout annonce la réalisation de la Fin de l’Histoire ! Cette Fin de l’Histoire suppose un triomphe du modèle américain, mais pas pour des raisons politiques. Car pour Kojève l’Amérique est la terre de la Fin de l’Histoire et même la réalisatrice du marxisme ! C’est le feuilleton Happy days !
« On peut même dire que, d’un certain point de vue, les Etats-Unis ont déjà atteint le stade final du "communisme" marxiste, vu que, pratiquement, tous les membres d’une "société sans classes" peuvent s’y approprier dès maintenant tout ce que bon leur semble, sans pour autant travailler plus que leur coeur ne le leur dit... J’ai été porté à en conclure que l’American way of life était le genre de vie propre à la période post-historique, la présence actuelle des Etats-Unis dans le Monde préfigurant le futur "éternel présent" de l’humanité tout entière. »
L’expression d’éternel présent a été reprise par Guy Debord et les situationnistes pour caractériser la société spectaculaire contemporaine. Plus loin Kojève ajoute même ces lignes propres à choquer un marxiste-léniniste des années 1950 : « les Russes et les Chinois ne sont que des Américains encore pauvres, d’ailleurs en voie de rapide enrichissement. »
Il fallait le dire, en plein maoïsme !
Le seul (petit) salut qui viendrait à l’homme, si l’on voulait éviter cette entropie de la médiocrité et du petit bonheur, serait le modèle japonais. Pour Kojève en effet le modèle japonais avait connu trois expériences de Fin de l’Histoire. Au cours de ces périodes le Japon avait développé une civilisation harmonieuse, une culture artistique très personnelle : et Kojève de citer le théâtre Nô, la cérémonie du thé et l’art des bouquets de fleurs. Presque optimiste, Kojève prévoit alors un devenir-artiste de l’Humanité en 1959 :
« Ce qui semble permettre de croire que l’interaction récemment amorcée entre le Japon et le Monde occidental aboutira en fin de compte non pas à une rebarbarisation des Japonais, mais à une "japonisation" des Occidentaux (les Russes y compris). »
Kojève, que je soupçonnerais presque d’être un agent de la CIA, de l’impérialisme et du Mikado (!!!), théorise donc un futur en deux branches : un futur animal de consommation de masse, de type américain ; et un autre de type aristocratique et artistique, de type nippon. La fin du communisme économique en Chine, en Russie et dans le reste du monde, l’américanisation culturelle et technologique de la planète, le développement de la communication et de l’individualisme festif, la culture du snobisme universel (prophétisée sous Victoria par Thackeray) ont donné raison à ses analyses étonnantes.
Ce bonheur d’homme creux est-il supportable ? Car l’humanité adulte vue par Kant et par Hegel retombe en une festive enfance en vieillissant très vite. Et on comprend pourquoi elles avaient suscité, ces prévisions, une forte hypocondrie chez Hegel, entre sa vingt-cinquième et sa trentième année. Et Kojève de terminer sur ces lignes tristes et belles :
« Mais, finalement, Hegel a surmonté cette "Hypochondrie". Et, devenant un Sage par cette acceptation dernière de la mort, il se réconcilie définitivement avec tout ce qui est et a été, en déclarant qu’il n’y aura jamais plus rien de nouveau sur terre. »
Allons bon ! L’oncle Sam, faute d’envoyer un nouvel homme dans l’espace, lâchera bien une bombe sur Téhéran ! Mais pour Kojève, ce sera toujours de la Fin de l’Histoire. Le show américain, ce n’est plus de l’Histoire.
Alexandre Kojève, "Introduction à la lecture de Hegel", Gallimard.Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info -
L'ONU affirme qu'il n'existe pas de "droit" à l'avortement
Bonne nouvelle rapportée par C-Fam, l'ONG pro-famille présente à l'ONU :
"Dans une importante résolution sur les femmes, la paix et la sécurité, le Conseil de sécurité de l’ONU a opposé une fin de non-recevoir aux suggestions selon lesquelles les victimes de viol en temps de guerre seraient titulaires d’un droit à l’IVG. [...]
Le Conseil de sécurité a également refusé d’inclure les droits des personnes homosexuelles dans sa résolution. Les institutions onusiennes ont invariablement refusé de reconnaître l’existence de droits spéciaux pour les personnes homosexuelles."
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Des magistrats dénoncent l'illégalité de l'arrestation de Nicolas
Le Figaro relève l'initiative d'une vingtaine de magistrats qui dénoncent la police politique :
"L'étudiant de 23 ans et sympathisant de la Manif pour tous a été condamné à deux mois de prison ferme pour «rebellion» envers les forces de l'ordre. Une vingtaine de magistrats contestent le fondement juridique de son interpellation.
Alors que le procès en appel du jeune Nicolas Bernard-Buss, membre de la Manif pour tous incarcéré depuis le 19 juin à Fleury-Mérogis, se tient mardi prochain devant la cour d'appel de Paris, un collectif de magistrats s'est constitué pour dire son indignation et contester le fondement juridique de l'interpellation du jeune homme. «Le traitement policier et judiciaire qui a suivi a amorcé un mouvement de fond qui secoue non seulement l'opinion mais également la magistrature elle même», explique Jean-Paul Garraud, magistrat et ancien député UMP. Une vingtaine de magistrats en colère se sont tournés vers l'homme public -secrétaire national de l'UMP à la Justice- pour diffuser leur tribune sous la signature syndicale de la nouvelle Association Professionnelle des Magistrats, présidée par Jean-Paul Garraud. «C'est très intéressant car c'est un mouvement spontané de leur part, et non syndical, commente Jean-Paul Garraud. Je suis leur porte-voix car ils sont tenus à une obligation de réserve».«Indignés, nous voulons souligner que cette décision (interpellation et condamnation de Nicolas, NDLR) et le contexte dans lequel elle a été rendue soulèvent au moins trois questions essentielles, sur le strict plan juridique d'abord», disent les magistrats dans la tribune. Ils rappellent que le droit de manifester n'est pas soumis en France à un régime d'autorisation préalable, mais seulement de déclaration préalable. La simple participation à une manifestation non déclarée ou interdite n'est pas répréhensible, seul l'organisateur encourt les foudres de la loi dans cette hypothèse (article 431-9 du Code pénal). «À défaut d'identifier l'organisateur d'une manifestation qui lui déplaît», le pouvoir politique a donc, selon eux, cherché à donner une nouvelle qualification juridique au mouvement qui se déroulait. C'est ainsi qu'est sortie la notion «d'attroupement» qui, susceptible de causer un trouble à l'ordre public, constitue une infraction dès lors que la sommation de se disperser reste sans effet». Selon les magistrats, la préfecture de police s'est dispensée de ces sommations, ce qui n'est possible que lorsque les policiers sont attaqués ou menacés, ce qui n'était pas le cas. Aussi, en l'absence d'infraction, l'interpellation de Nicolas Bernard-Buss et de ses amis est irrégulière, selon eux. «Pour reprendre une jurisprudence constante de la Cour de cassation, si l'interpellation est infondée, tous les actes qui suivent (ceux qui n'auraient pas existé sans celle-ci) ne sont pas plus fondés. Ils sont irréguliers. Il n'y alors plus ni rébellion puisque les policiers n'ont pas agi dans un cadre légal, ni refus de prélèvement ADN puisque ce prélèvement ne peut être effectué qu'auprès de suspects interpellés légitimement», rappelle les magistrats du collectif" (suite).