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tradition - Page 321

  • La police du nouvel ordre mondial et les familles françaises

    Alors les requins arrivèrent et mangèrent
    les femmes et les enfants d’abord.

    Jean-Charles

    Certains trouvent à l’étranger qu’il est difficile de savoir ce qui se passe en France et pourtant les choses sont très simples : le mariage et l’adoption gay imposés par les Bilderbergs, les lobbies et les médias sous contrôle ne sont pas très populaires, comme les politiques de famine des gouvernements sociaux et libéraux qui se succèdent ici ou là. Le dynamisme de la communauté catholique française, communauté traditionnelle à la fois dynamique sur le plan démographique, intellectuel et spirituel, se heurte donc à la police planétaire de la pensée, dont le vice-président US Joe Biden, a rappelé les origines.

    Les médias et les services secrets trafiquent les images des manifestations et les données. On a vu la même chose à Moscou, où la police russe est restée impeccable ; en Syrie bien sûr et dans presque tous les épisodes du faux printemps arabe, partiellement tournés dans les studios de la télé qatari. Google collabore bienveillamment à ces truquages éhontés qui transforment un million de personnes en 150 000 manifestants ; des policiers déguisés en délinquants et des voyous infiltrés au service de la police, comme dans un banal épisode de Vidocq ou d’Orange mécanique, achèvent de donner aux manifestations le caractère hérétique, homophobe, odieux réac voulu par les médias et l’ordre nouveau mondial ; ordre nouveau dont la clé ultime est le Google baby, le bébé sur commande fabriqué et Inde et conçu en Israël et aux USA, bébé-produit qui remplacera dans un avenir plus ou moins proche l’enfant à naître de nos vieilles familles mal vues par la communauté trans-humaine.

    Le 27 mai, la police socialiste ou mondialiste ou fasciste rose, c’est selon, a brutalement arrêté des dizaines de Français venus protester à l’occasion de la visite de Hollande au lycée Buffon. Quel signe, Buffon le naturaliste ! Quel signe encore, la plupart des parents ont été arrêtés rue de l’Evangile par des flics disposés à n’importe quelle vilenie pour préserver leurs 35 heures ou leurs RTT. Cochin nous avait déjà prévenus que l’héritier du coupeur de tête de la Révolution, que l’héritier du violeur et de l’assassin de septembre 92 ce serait le rond-de-cuir. Taine et Cochin rappellent aussi les origines étrangères des bourreaux de la Révolution. Les métèques ou colons bigarrés sont toujours plus insensibles quand il s’agit de liquider les populations autochtones jugées rétives ou réactionnaires. Voyez l’Amérique avec les Indiens.

    Il ne faut de toute manière pas oublier que la république laïque s’est imposée en France (grâce aux Allemands, c’est comme pour la Russie) après un demi-siècle de persécutions anticatholiques à partir des années 1870. Arrestations, expulsions, confiscations, persécutions tous azimuts sont déjà passées dans ce pays et dans un aussi grand silence que la honteuse destruction par les bolcheviks et Kaganovitch de l’Eglise Saint-Sauveur en 1931. Dans la foulée Roosevelt décida d’établir des liens avec un régime aussi antichrétien que le sien. C’était déjà une conspiration (respirer ensemble, en latin !) du nouvel ordre mondial.

    Le même jour que l’on laisse les enfants et les bébés sur le trottoir pour emmener et tabasser les papas et les mamans qui portent le sweat-shirt fautif (notre nouvelle étoile jeune ?), on offre des armes et des sucettes aux tueurs syriens baptisés les rebelles par la novlangue orwellienne et chargés de tuer les chrétiens orthodoxes et les minorités musulmanes là-bas ; ou l’on a le culot de menacer le petit Vietnam pour protéger je ne sais quel combattant des droits de l’homme. Pendant ce temps à Paris, alors qu’on a laissé en rigolant les voyous immigrés des banlieues (tout en accusant les cathos, mais pourquoi s’arrêter ?), on enferme des centaines de personnes accusées d’être trop blanches, trop raffinées, trop cultivées, trop chrétiennes.

    Car ce nouvel ordre mondial c’est la fabrication à l’échelle planétaire du nouvel orque de synthèse. Je crois que les gens qui comme moi aiment bien le "Seigneur des Anneaux" avaient compris vers quel monde nous nous dirigions.

    L’insensibilité est une donnée de l’opinion actuelle ; l’UMP pense comme le PS sur à peu près tous les sujets motivants. Il faut liquider la nation, la famille, les patrimoines des classes moyennes, il faut liquider la culture, la foi chrétienne et l’humanisme. Il faut une société de clones unisexe planétarisés et politiquement corrects, qui dénoncent des complots là où ils n’y en a pas, et les ignorent là où il y en a.

    On vient d’apprendre que la Commission européenne va s’en prendre au jardin potager, coupable de ne pas reconnaître assez le droit de l’antéchristique Monsanto et des boîtes américaines à accaparer le vivant breveté par nos brillants juristes, savants fous et experts en bioéthique. Je crois moi aussi que le katholik park n’aura même pas droit au chapitre sur le plan local et politique ; car même cela, le système fou ignoré par les beaufs qui votent pour lui sans savoir ce qu’ils font ne le tolérera pas.

    Enfin, comme disaient les premiers chrétiens avant d’être bouffés par les lions, l’important est de ne pas désespérer. Nous sommes les derniers chrétiens, et nous sommes les défenseurs du jardin potager, de la famille et de la liberté vraie. C’est déjà beau de savoir que nous avons raison et que les païens ont tort.

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • S’engager jusqu’où ? Lui a compris qu’il n’y avait pas de limite

    Titre de l'article de Famille Chrétienne : La Manif dans la peau. Dans le n°1845 de Famille Chrétienne (25 au 31 mai 2013), Clotilde Hamon dresse le portrait d’Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous. Extrait :

    A[…] Comment ce fils de notaire parisien a-t-il pu se retrouver à 21 ans au cœur de l’organisation ? Son expérience de l’événementiel associatif : JMJ, Jamborees scout, Marches pour la vie… Redoutable organisateur né, il a été capable de diriger 8000 personnes, de négocier en direct avec le préfet de police et le ministre de l’Intérieur, de répondre aux interviews techniques de l’AFP, de gagner le respect des gradés venus l’aider, comme le général Bruno Dary, cinq étoiles, ancien gouverneur de Paris…

    Tout le monde s’est extasié sur la maturité de ce garçon sympa et franc, capable de se faire obéir sans jamais se la jouer petit chef. Il minimise, en ironisant sur ce pays où il faut avoir 40 ans et une bordée de diplômes pour qu’on vous confie la moindre responsabilité.

    S’engager : oui, mais jusqu’où ? La question obsède sa génération. Lui a compris qu’il n’y avait pas de limite. Il y aura sacrifié sa troisième année de droit au Panthéon-Assas, sa vocation de commissaire de police (compromise par cette notoriété), une vie sentimentale, les copains et la famille entre parenthèses. […]

    Un mot sur la primaire UMP pour la mairie de Paris : « Franchement, est-ce que vous croyez qu’on peut s’identifier à NKM ? ». Comme ses pairs, il se dit « sans représentant », adepte de la « ré-information » sur les réseaux sociaux. Il évoque un « ras-le-bol de la langue de bois » avec une cruelle lucidité sur les aînés, qui ont toujours « loupé le coche » sur les questions essentielles.

    « La loi Taubira a réveillé une génération qui ne s’arrêtera jamais, dit-il en évoquant les milliers de bénévoles. Il faut que la classe politique comprenne que l’avenir, ce sont les jeunes. On pourra faire avec ou sans. Sauf que sans, ce sera la défaite. »

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Tout à gauche, des recettes pour la résistance

    Les jeunes qui sont descendus dans la rue pour dire non à la dénaturation du mariage veilleurs, campeurs ou autres, ont montré leur efficacité et leur créativité militante. Et pourquoi ne pas puiser aussi des idées et des recettes dans le champ d'expérience de l'ultra-gauche ?
    Le pouvoir démocratique, dans son déni de la réalité, dans son adhésion brutale au marché, dans sa mainmise totalitaire sur la production médiatique de masse, a provoqué depuis longtemps des résistances organisées : l'époque est aujourd'hui favorable à l'émergence d'une version « catho de droite » pérenne et décomplexée.
    À ce titre, l'extrême gauche représente un laboratoire intéressant puisque, hormis le meurtre, tout y est toléré et faiblement réprimé par le pouvoir. Cette tolérance est le fruit de la collusion entre la gauche extrême et les corps intermédiaires (syndicats, partis, médias) et de la « victoire morale » de la gauche bourgeoise sur la droite bourgeoise, qui lui amène un flot continu de personnalités (politiques, scientifiques, universitaires, intellectuels, histrions...), comme caution médiatique et gage de financements.
    Mais l'extrême gauche vit aussi alternativement selon d'autres modalités, moins spectaculaires, dans une résistance quotidienne, intellectuelle et communautaire - qui risque d'ailleurs de finir par transformer les gauchistes en affreux réacs, façon « révolution moulée à la louche » et « contestation à l'ancienne, garantie faite main ». Résistance communautaire, dans la reconnaissance mutuelle et la capacité à oublier très régulièrement les divergences théoriques au profit d'actions concertées: mise à disposition du réseau, forte implication des militants, affichage égalitaire des différents groupuscules organisateurs...
    Investir les médias collaboratifs
    Résistance intellectuelle, dans la capacité à réfléchir en permanence la société, à critiquer sans relâche les pouvoirs en place, quels qu'ils soient, sans prétendue et illusoire concession tactique, à proposer en continu séminaires, colloques, universités d'été, à créer des médias alternatifs (sites, revues et blogs) riches en contenus, mais surtout à investir les médias collaboratifs : Wikipédia, blogs asiles dans les plateformes de presse, site à la « rue89 », longs commentaires dans les forums, etc.
    Par comparaison, si la révolution digitale réactionnaire est bien en route - avec une faiblesse dans le collaboratif -, il lui manque sans doute encore un véritable écosystème éditorial, capable de proposer une offre culturelle complète (le réactionnaire est individuel, farouche et vétilleux : difficile de lancer avec lui une librairie-imprimerie coopérative).
    Un terrain d'expérimentation riche en perspectives militantes
    Résistance quotidienne, enfin, dans ses modes de vie. Si la vocation catholique a tendance à interdire les réflexes identitaires, qui seraient une abdication, la résistance au marché et à ses sbires, dans l'esprit de non-violence des veilleurs, autorise en revanche des comportements communautaires de refus et de survie : utilisation intelligente du chômage pour donner des cadres bénévoles aux mouvements, constitution de groupements de production/consommation (comme les AMAP), habitat collectif raisonné (ne serait-ce que saisonnier), préférence pour les acteurs économiques acquis à la cause, la gamme est large qui permet de constituer un « entre soi » économique tout en promouvant un « vivre ensemble » universel. Les jeunes générations, économiquement sacrifiées, digitalisées à outrance et biberonnées au tribal ont devant elles un terrain d'expérimentation riche en perspectives militantes. Pour ne rien lâcher.
    Hubert Champrun Monde & Vie mai 2013

  • L’Action Française occupe la rue pour défendre le mariage !

     

    L’Action Française occupe la rue pour défendre le mariage !

    Nous ne lâcherons rien ! Ni intimidation ni arrestations arbitraires ne nous feront reculer jusqu’à la victoire finale !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Manif pour tous: fin de la saison 1

    COMMUNIQUÉ de la Ligue du Midi

    L’appel à la mobilisation lancé sur les différents sites du Réseau et relayé par des groupes amis a porté ses fruits puisque, en ce dimanche 26 mai, ce sont une centaine de patriotes militants ou sympathisants qui formaient le cercle à proximité du Jardins des Plantes autour du Réseau Identités : solidaristes, identitaires, royalistes etc...
    Venus de toutes nos provinces: du Nord, de Normandie, de Bretagne, d’Aquitaine, de Provence, des Alpes, d’Auvergne avec une délégation occitane, forte quant à elle, de plus de 30 membres, adhérents de la Ligue du Midi. Richard Roudier et les autres dirigeants du Réseau défilaient, encadrés par le drapeau de la Ligue et par un portait de Dominique Venner sur un velours noir. Celui qui s’était donné la mort il y a quelques jours dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avait écrit dans sa dernière lettre : “Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation”.
    Il est évident qu’une telle grandeur d’âme ne pouvait convenir aux petits Kapos du service d’ordre de cloportes de la “manif pour tous” qui intervenaient sournoisement pour tenter d’arracher le portrait tant haï.
    Quelques horions plus tard, qui ont permis à nos amis –même les vétérans- de démontrer leurs vertus pugilistiques, l’ordre des choses pouvait reprendre son cours avec une série de slogans radicaux : “Un père, une mère, c’est identitaire”, “Hollande cass’toi, ta loi on n’en veut pas”, et le désormais incontournable: “Taubira démission”.
    L’attitude des organisateurs et de leurs valets, démontre, s’il en était besoin, que le rideau doit tomber sur cette première saison de la “Manif pour tous”. Les palinodies de “la Frigide”, la connivence entre les organisateurs et la préfecture de police –les cortèges ne doivent pas faire la jonction!-, les flics déguisés en gentils organisateurs, les rafles de militants... tout cela entretient un profond malaise et fait le lit du pouvoir via Manuel Valls pour décimer, à coup de Garde à Vue et de comparutions immédiates, les organisations patriotes. La cerise sur le gâteau étant la place donnée sur le podium aux islamistes et leurs voilées.
    Nonobstant, malgré ces tentatives de découragement, les familles, les femmes, les enfants étaient présents. C’est un signe : quand les mères, malgré la crainte qu’elles pourraient avoir pour leur progéniture, décident malgré tout de manifester, c’est que la colère est profonde et la détermination forte.
    Cette formidable mobilisation ne doit pas être un point d’orgue, mais le socle, le début d’une reconquête de notre histoire, de notre mémoire et d’un nouveau départ vers l’avenir. En route pour la saison 2 !

    Ligue du Midi
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
     
    La vidéo de la Ligue du Midi/Réseau Identités
  • Antigone, au-delà de la démocratie représentative.

    Ce dimanche 26 mai 2013 était à nouveau l’occasion d’une démonstration de force de la Manif pour tous, opposée au mariage gay, et elle fut, si l’on en croit « Le Parisien », un succès : bien embarrassant pour le gouvernement en place mais aussi pour les partis politiques qui n’y retrouvent pas leurs petits, et se trouvent confrontés à un mouvement à la fois inédit et insaisissable, en tout cas difficilement récupérable. Comme me disait un vieux Camelot du Roi au milieu du bruit assourdissant des sirènes, des chants et des hurlements, alors même que les premières lacrymogènes rebondissaient sur le sol en nous enfumant, « Antigone n’a pas de parti parce qu’elle n’est pas exactement démocrate, elle est mieux et plus que cela » : ce qu’il voulait signifier, c’est que la légitimité incarnée par l’héroïne triste et brave évoquée par Sophocle ne trouve pas son compte dans les jeux partisans et dans une légalité qui doit trop aux querelles et aux manœuvres politiciennes pour pouvoir prétendre répondre à la fois aux aspirations exprimées par les manifestants du jour et aux exigences de cette civilisation humaniste à laquelle nous sommes, lui et moi, attachés.

    Des colères de la rue... d'hier à aujourd'hui.

    Effectivement, ce qui ressort de ces événements des derniers mois, c’est la dichotomie entre ce pays légal issu des urnes et des partis, celui qui doit son pouvoir à la démocratie représentative aujourd’hui magistralement bloquée, et un pays réel qui, à force d’être moqué, méprisé et, même, réprimé, se rebiffe en clamant haut et fort son refus d’un renversement de civilisation que Mme Taubira avouait initier comme si ce projet était anodin ou naturel…

    La grande question de la légitimité mais aussi celle de la décision politique – et de ses obligations, risques et travers- se trouvent posées, d’une certaine manière, par le mouvement de la Manif pour tous : la relecture de l’Antigone de Sophocle, tout compte fait, ne doit pas rester au niveau d’une simple étude littéraire, mais pourrait bien participer, d’une manière ou d’une autre, à cette « reconstruction d’un esprit politique », celui qui ne doit rien aux systèmes idéologiques actuels mais plonge ses racines dans l’histoire, non pour se perdre dans un passéisme malsain et vain mais plutôt pour se nourrir de ce qui fût pour faire advenir ce qui doit être.

    Que les partis soient désarçonnés devant un tel mouvement, à la fois « civilisationnel » (sans doute plus que simplement « sociétal », ce dernier terme évitant, pour ceux qui l’emploient, de penser en termes politiques au sens fort et complet de cette dernière formule) et, pourtant, de masse alors qu’il ne s’agissait pas, croyait-on jadis, d’une affaire susceptible d’intéresser les Français et encore moins d’embraser les passions, est la preuve d’une défiance envers la démocratie représentative décevante et si démobilisatrice ces dernières années… Ce désaveu envers la démocratie parlementaire ne doit pas sombrer dans un nihilisme ou un repli communautaire, fut-il catholique, qui seraient pires que le mal : au contraire, il doit permettre de refonder une pensée de la Cité, éminemment politique et profondément humaniste, face aux dangers d’une idéologie à la fois individualiste et technophile qui nie l’humanité pour créer « son » homme nouveau, aboutissement d’une « science sans conscience » fort dangereuse pour la liberté de l’homme réel comme de son esprit.

    Ne l’oublions pas, comme le rappelle Maurras dans un beau texte intitulé « Antigone, Vierge-mère de l’Ordre », ce n’est pas elle qui menace l’ordre de la cité et sa pérennité mais bien plutôt celui qui a alors le Pouvoir et qui croit être « la loi » quand il n’est plus, selon la formule mitterrandienne, que « la force injuste de la loi » : ce Créon qui porte aujourd’hui le nom du président Hollande et paraît comme le véritable « anarchiste destructeur de la cité » est, d’ailleurs, désigné par les foules de ce printemps 2013 comme celui qui a fauté… et qui doit partir ! Sans doute n’est-ce pas si simple mais, et sans attendre 2017, faut-il rappeler encore et toujours que ce qui fonde une cité est plus important que les lois de convenance et de circonstance destinées à satisfaire un électorat ou un groupe de pression au détriment du sens et de l’intérêt communs…

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • "Les Français nous ont élus pour..." : le "parler faux" d'Harlem Désir, alors que l'insincérité des scrutins est à tous les niveaux, du "cantonal" au "présidentiel"...

    erwann binet,mariage gay,vingt-trois,bfm tv        On savait qu'il avait été condamné (comme son premier ministre d'ailleurs, bien que, pour ce dernier, ce soit beaucoup plus ancien, mais quand même...); on vient de découvrir une nouvelle facette d'Harlem/Jean-Philippe : celle de quelqu'un qui a peur, et qui n'hésite pas à dresser les Français les uns contre les autres, excluant de la vie publique ceux qui "votent Front national". 

    Nous ne sommes ni "de droite", ni "du centre", ni "de gauche", puisque nous ne sommes pas "dans" le Système, pas "du" Système, et que nous pronons la Royauté - qui, elle, peut fédérer - est qui est précisément l'alternative au Sytème. 

    Il ne nous appartient donc pas, comme le fait Harlem/Jean-Philippe, le condamné, de décider de quel parti doit faire quoi, avec qui, s'allier ou non avec qui, etc... 

    Cependant, on ne peut laisser passer sans réagir les propos haineux - et peureux - tenus par le premier secrétaire du PS, au lendemain du grand succès de la dernière manif pour tous.

           En substance, Harlem, courroucé de voir que la rue se levait contre ses "nuées", a dit deux choses : d'abord qu'il était hors de question pour "la droite" de s'allier avec l'extrême droite; ensuite, "les Français nous ont élus pour...".

           Commençons par rappeler qu'en son temps le précédent Comte de Paris (Henri VI) avait créé un certain émoi (doux euphémisme !...) dans les milieux conservateurs, en déclarant qu'on ne pouvait exclure de l'effort national 25% des Français sous prétexte qu'ils votaient communiste. Les injures et quolibets fusèrent de maints endroits, alors que le Comte de Paris avait, évidemment, pleinement raison...

            Le même raisonnement vaut aujourd'hui - inversé, en quelque sorte - pour le Front national : on ne voit pas pourquoi il faudrait exclure de l'effort national entre 20 et 40% des Français, sous prétexte qu'ils votent Marine Le Pen. 

            Mais, en fait, c'est là qu'on comprend le mélange de courroux et de peur du condamné Harlem/Jean-Philippe : car il sait très bien ce qui se passerait si droite et extrême-droite s'alliaient : la gauche, qui gagne toutes les élections, à tous les échelons, les perdrait toutes, tout simplement, et à tous les échelons, de la commune et du canton à la Présidence...

           Parlons-en, en effet, de cette "majorité à François Hollande" que revendique le condamné/condamnateur...

           Alexis Brézet (dans Le Figaro magazine du 22 juin) l'avait déjà noté : "52% des sièges, c'est beaucoup; mais quand se lève la tempête, 16,5 des inscrits (29% des suffrages exprimés pour le PS au premier tour) c'est fort peu..."

             Encore Alexis Brézet ne parlait-t-il pas des 9 à 10% de non-inscrits sur les listes électorales, c'est-à-dire, tout de même entre 4 millions et 4 millions et demi de Français...

            On peut tortiller et torturer les chiffres tant et comme on voudra : hier, comme le disait la marquise de Sévigné, c'était le papier qui souffrait tout, aujourd'hui, évolution technologique oblige, c'est le micro ! Il n'empêche, la réalité est bel et bien là : ceux qu'Harlem nous présente comme "majoritaires" ("les Français nous ont élus..."), ne le sont tout simplement pas, majoritaires...

            Certes, ils ont gagné toutes les élections, d'une façon parfaitement légale, mais ces victoires souffrent d'un défaut de représentativité : si l'on ajoute les Français non inscrits, les abstentionnistes, les votes blancs et nuls, on est bien loin d'arriver, avec les résultats du PS, à une majorité vraie de l'opinion...

            Encore et surtout faut-il ajouter, à ce défaut de représentativité, celui de l'insincérité des scrutins : les choses ne se passent pas, en France, comme dans tous les autres pays dits "démocratiques" du monde; une police  de la pensée autoproclamée, toute puissante sur les ondes, y fait règner un terrorisme intellectuel et un "politiquement correct" qui aboutit, dans les faits, à changer les résultats : si, comme aux États-Unis, en Allemagne ou ailleurs, toutes les composantes "des droites" s'opposaient à toutes les composantes "des gauches", il est clair que, comme nous l'avons dit, non seulement les socialistes ne gagneraient pas toutes les élections, mais qu'ils les perdraient, sinon toutes, du moins presque toutes.

            On rétorquera peut-être que les Français n'ont que ce qu'ils méritent, puisqu'ils laissent faire une telle incongruité, ce qui est juste.

            On rétorquera peut-être aussi - et ce sera juste, également - que les jeux internes du Pays légal ne nous concernent pas, puisque, c'est bien connu, et nous l'avons dit en commençant, nous ne plaçons pas nos espoirs dans des changements de majorités, mais dans un changement de Système, comme nous le rappelions récemment avec l'excellent texte de Léon Daudet, racontant ses quatre ans et demi de député : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2012/07/17... .

             Et que, toujours pour reprendre Léon Daudet, nous ne croyons pas à "l'amélioration électorale de la peste républicaine".....

            Il n'en demeure pas moins que nous ne sommes pas des extra terrestres; nous ne vivons pas sur Sirius, et nous ne nous désintéressons pas des réalités, au milieu desquelles, bien loin de les ignorer, nous voulons inscrire notre action aujourd'hui; ici et maintenant.

            Et la première des choses que nous pouvons faire - lorsqu'on entend un chef de parti, condamné, dire n'importe quoi - est de mettre en évidence les deux tares dont souffre l'actuelle représentation nationale : son défaut de représentativité et son insincérité.

    ps : et, puisqu'on parle d'Harlem Désir... Question pour un champion.pps

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • 1er juin à Bordeaux : manifestation d’hommage à Ste Jeanne d’Arc

    C’est la manifestation nationaliste annuelle à Bordeaux.

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  • Violence LGBT à Lille contre les veilleurs

    Communiqué des veilleurs de Lille :

    "Le mouvement « des veilleurs » est né d’une initiative de jeunes manifestants parisiens de la Manif pour tous. Son déploiement est exponentiel dans toutes les villes de France (plus d’une centaine depuis mars dernier). Il reçoit le soutien du collectif La Manif Pour Tous. Hier, le mouvement des veilleurs lillois avait décidé de se retrouver pour une 13ème veillée pacifique et dans le calme pour défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère. Alors qu’ils débutaient leur veillée, assis, une bougie à la main, un groupe d’une cinquantaine d’individus sont venus les agresser."

    Témoignage :

    "« Je m’appelle Benoit, j’ai 30 ans et suis père de deux enfants. (…) Mardi soir pour la 13ème nuit des veilleurs, l’organisateur des veilleurs m’a demandé si je voulais bien animer, ce que j’ai bien sûr accepté (…) Après l’arrivée des quelques retardataires, nous décidons de démarrer la veillée, nous sommes une vingtaine. A ce moment, les contestataires se ruent sur nous en hurlant, certains partant dans une danse en chantant du Michel Sardou. Un contestataire arrive en courant, s’empare des drapeaux au sol, renverse les bougies et s’enfuit. Nous chantons l’Espérance en rallumant les bougies. Plusieurs pétards éclatent, très proches de nous (1 mètre) mais heureusement sans toucher personne. Nous avons peur. La police est prévenue. Dès que nous commençons à parler, les contestataires reprennent leurs chants, leurs slogans, leurs insultes, afin de couvrir notre voix. Dès que nous faisons silence, ils tournent autour de nous, menaçants, l’un d’eux vient me susurrer à l’oreille que « j’avais une bonne gueule de catho », un autre commence à éteindre nos bougies, puis décide de nous les prendre « parce que je n’en ai plus chez moi ». (…) Admirablement, les veilleurs font face, en silence, ne répliquent pas. Pour certains, c’est très difficile et je le vois sur leur visage. Les insultes continuent, les slogans fusent, un groupe de contestataires tient une banderole que je n’arrive pas à lire et tourne autour de nous, en chantant et en dansant. Le drapeau des veilleurs nous est relancé, déchiré et sali. (…) Vers 21h45, la police arrive, d’abord 4 ou 5 policiers, puis un second fourgon rejoint le premier(…). 30 minutes durant, nous subissons moqueries, hurlements, bruits de casseroles et de tambours, insultes, sans réagir. Le tintamarre continue. Le groupe de musique joue pendant des périodes de plusieurs minutes, de la musique uniquement de percussions. Dès que la musique s’arrête, nous reprenons le chant de l’Espérance. Et leur réaction est immédiate : moqueries, cris, insultes, pour couvrir notre chant (…)

    Nous négocions avec la police pour rester jusque 22h15. A l’heure dite, je conclus en remerciant tout le monde. Nous choisissons de partir tous ensemble, escortés par la police. De cette soirée, je retiens plusieurs choses : D’abord, nous avons eu l’occasion, pour la première fois à Lille, de prouver que notre calme, notre paix et notre détermination sont à toute épreuve, même parmi un environnement particulièrement hostile. Par ailleurs, malgré leurs cris de victoire quand nous avons quitté la place, il me semble que nous avons remporté la bataille. A leur provocation, leurs insultes, leur agressivité, ils n’ont eu pour retour que le calme et le silence, seules armes des veilleurs »

    Autre témoignage :

    "Une horde d'individus cagoulés nous ont attaqué (...). Ils ont déchiré nos banderoles et le bruit des pétards ont résonné dans toute la ville. Ils nous ont jetés des préservatifs, et nous ont arrosés de lubrifiant Durex".

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Intoxication dès l'école primaire

    Communiqué du PCD :

     

    Sans-titre"Le Parti Chrétien-Démocrate s’élève contre la tentative des lobbys homosexuels et du gouvernement de s’attaquer à nos enfants pour faire passer leurs idéologies. 

     

    Avez-vous lu le dernier fascicule que le FSU met à la disposition de ses enseignants pour éduquer vos enfants à la tolérance ? Si non, vous le trouverez à ce lien. Nous ne pouvons nous laisser faire ! Non contents de manipuler la loi, ils veulent désormais faire de nos enfants les « petits-soldats » du gender sous couvert de lutte contre l’homophobie. Cette pratique est digne des idéologies les plus sombres de notre histoire !"

     

    Une fois de plus nous vous appelons à ne pas vous laissez faire ! Ensemble, résistons !"

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/