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tradition - Page 320

  • La Révolution est née dans la révocation des lois

    Lu sur France Catholique

    Parfois il suffit de trois lignes écrites par un ami, fut-il à 5.000 kilomètres, pour ressentir une joie pure et sainte, et de se dire qu’il n’est pas inutile de se battre à coups multipliés de pauvres mots indigents et lancés dans les airs comme d’invisibles bouteilles à la mer.

    Depuis novembre mes neurones se sont surtout concentrés sur ce combat nécessaire, dont l’un des enjeux est la sauvegarde de toutes les familles, le bien des enfants à naître, rien d’autres ici que leur droit enfin et pleinement reconnu de vivre et non d’être anéantis ; leurs droits d’être entourés d’un vrai père, d’une vraie mère et non déclaré dès sa naissance orphelins de père ou de mère ; leur droit d’être éduqués par ceux qui les ont donné la vie et non par des ministres aux mœurs peut-être répréhensibles, des éducateurs idéologisés, tous soumis aux modes du temps comme aux loufoqueries éventuelles de hauts-fonctionnaires distingués… La confiance ne peut plus être accordée automatiquement.

    Que m’écrit Fernand ? Qu’il est d’accord avec ce que je dis, avec ce que je fais, si laborieusement que ce soit. Il est un grand poète donné à notre langue par le Québec qui est aussi celle de nos cousins là-bas…

    « Cher Dominique, je suis toujours tes écrits dans France Catholique. On est vraiment gouverné par une bande de déracinés. À la fois sur le plan de la conscience religieuse et de la conscience culturelle.

     » Imagine que je continue mon travail d’écriture poétique à près de quatre-vingt-trois ans. N’est-ce pas ridicule ? Alors, lorsque je vois que des cours en anglais seront donnés en France dans certaines universités, j’ai l’impression, comme Québécois, de recevoir de la part de ma propre mère un coup de couteau dans le dos, ou dans l’esprit.

     » Décidément l’état de notre monde actuel va faciliter ma mort. Le quitter sera moins pénible.

     » Amicalement,

    Fernand  »

    Il y a trois heures, Natacha m’a révélé que le président Hollande, au cours d’une visite dans un lycée, avait prononcé un discours aux élèves qui le fréquentent et dans ce discours lancé le mot « résistance », victime selon lui d’une indignité, car ce mot était interdit d’usage depuis la dernière guerre, surtout quand il s’agit « de défendre de ces idées » que je défends, que nous sommes pourtant des millions à défendre, « et qui d’ailleurs, a-t-il ajouté, ne sont même pas des idées ! ».

    Ah, quel coup de coup de pied de l’âne en pleine figure ! Réveillons-nous, Français, nous ne combattons pas avec les mêmes armes que cet homme et ces complices.

    Je n’ai aucun mépris pour lui, quoiqu’il emploie des arguments assassins : il ne peut en effet qu’être un pauvre parmi les pauvres, un errant balbutiant dans les labyrinthes d’un Pouvoir dont il ne saisit pas la nature ni les dangers : ni les mérites ni les abîmes, et pas plus découvrir à quel point il n’est qu’une marionnette entre des mains expertes dont la seule caractéristique est qu’elles sont occultes.

    Il démontre par l’évidence qu’il ne sait rien, qu’il ne comprend rien à tout ce qu’ont écrit les écrivains de ce bord, parfois chrétiens, parfois non ; les journalistes chrétiens de France Catho, des Manants du Roi, du Salon beige, des chroniqueurs de KTO et des nombreux autres petits médias où ils se retrouvent nombreux ; les membres du Collectif de la « Manif-pour-tous », les évêques de France accompagnés de nombreux théologiens ; les philosophes parfois de droite, parfois de gauche, les penseurs juifs et musulmans qui ont fait chorus avec nous tous ! [...]

    Dominique Daguet - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Valls doit démissionner – Communiqué du RF

    autoc-adoption.jpgCommuniqué du Renouveau français :

    « Alors qu’ils se rendaient naturellement à la manifestation du dimanche 26 mai, un peu avant 14h, notre directeur et une dizaine de militants du RF ont été arrêtés arbitrairement dans la rue, puis emmenés illégalement au commissariat suite à ce contrôle d’identité, alors que chacun avait pu justifier de son identité !
    Ils sont restés 5 heures détenus, dans la plus parfaite illégalité, avant de pouvoir rejoindre leurs camarades aux Invalides.

    Après avoir pu constater l’immense succès de cette mobilisation populaire de la France réelle face aux délires d’une oligarchie perverse, ils ont aussi constaté l’attitude inacceptable de la police aux ordres de Manuel « Gaz », comme en témoignent diverses videos visibles sur internet.
    Les centaines de gardes à vue de ces jours derniers sont elles aussi inadmissibles.

    Devant cette avalanche de scandales – témoins d’un régime qui perd pied et qui s’en prend logiquement mais intolérablement à ses véritables ennemis, les nationalistes -, Valls doit démissionner immédiatement !
    Et il doit aussi présenter ses excuses au Renouveau français.

    Le Renouveau français considère que le nombre et la détermination des manifestants de dimanche sont un motif de consolation et de réjouissance en ces temps sordides.
    Les « heurts » sur l’esplanade des Invalides ont aussi montré que la force du Système et de ses nervis réside dans notre faiblesse, dans notre attitude parfois trop timorée et dans notre manque d’unité.
    Le combat ne fait que commencer. »

    http://www.contre-info.com

  • Manuels Valls réveillé à Bordeaux ce matin

    Sur le Figaro

    "Quelque soixante opposants au mariage gay, dont des militants du Printemps français et de la Manif pour tous, ont tenté ce matin à Bordeaux de "réveiller" le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui avait passé la nuit à la préfecture. Munis de sifflets, les manifestants s'étaient donné rendez-vous vers 5h45, via réseaux sociaux et textos, pour tenter de "réveiller" le ministre, qui logeait à la résidence préfectorale, dans le centre-ville, après un déplacement hier en Gironde et avant son départ pour Marseille".

    Sur info-Bordeaux qui propose une vidéo : 

    "Le ministre de l’intérieur était en déplacement à Bordeaux et logeait cette nuit à l’hôtel de la préfecture. Vers 05h30 ce matin, plusieurs dizaines de jeunes sont venus le réveiller avant son départ pour Marseille, aux cris de « Valls démission », « Hollande ta loi on n’en veut pas » ou encore « dictature socialiste ».

    Les forces de l’ordre étaient en nombre, et dirigées par le commissaire Jean-Claude Borel-Garin (photo), elles avaient bouclé tout le quartier. Ce dernier n’a pas hésité à faire sortir les gazeuses face à des manifestants totalement pacifiques.

    Face à la pression des anti « mariage pour tous », les sorties en province des ministres sont désormais couvertes par d’importants dispositifs policiers. Le signe d’un gouvernement de plus en plus coupé du peuple ?"

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mères Veilleuses : Soyez nos Jeanne !

    Par Baudy Bod. 

    Quelle fut la surprise de tous ces hommes aguerris au combat lorsque se présenta devant eux cette jeune fille à la conviction marquée ! Quelle fut leur stupeur lorsqu’elle s’adressa à eux, non comme aux chefs qu’ils étaient, mais tel un général haranguant ses troupes ! Quelle fut leur incrédulité lorsqu’ils la virent mener la charge sur les remparts d’Orléans ! Pourtant, ils auraient dû savoir eux, ces conseillers militaires, ces stratèges des premières heures, que la conviction d’agir pour la Vérité est le fondement du courage.

    Toutes ces années ils étaient là, entourant le dauphin Charles qui ne savait plus s’il devait lutter pour sa couronne ou se résigner et demeurer un Roi sans sacre. Car, en France, si la mort du précédent entraine l’avènement du suivant au cri du célèbre « le Roi est mort, vive le Roi ! », pour se revendiquer bras armé de Dieu, il doit être oint. Plus qu’une histoire guerrière, c’est un ode au courage qui germe avec Jeanne la pucelle. Elle est la voix de l’espérance, lorsqu’armée de son fanion elle défie crânement l’ennemi pour aller planter l’étendard fleur de lysé sur les remparts d’Orléans. Elle est de ceux qui d’une parole, d’un geste ou d’un regard vous font comprendre que la bataille est gagnée, quelle qu’en soit l’issue. Elle est de ces héros qui encaissent les coups avec le sourire, parce qu’ils savent que leur résistance forcera l’admiration de leur bourreau.

    Aujourd’hui Mères Veilleuses je vous le dis : Soyez nos Jeanne ! Vous êtes par votre maternité, par votre statut de mère, les boxeurs des temps nouveaux. Vous avez durant toute votre vie encaissé tous les coups. Acceptant de mettre entre parenthèses une carrière prometteuse pour donner la vie. Continuant votre passion sans jamais oublier votre nouvelle mission de mère. Multipliant concessions et sacrifices, pour l’amour d’une vie. Oui, vous êtes ces boxeurs capables d’encaisser tous les coups en gardant le sourire… Mais comme dans tout combat, vient l’heure de la riposte : vous savez que votre heure est venue.

    Mères veilleuses

    Cette lutte ancrée dans votre maternité a un sens beaucoup plus grand qu’un simple combat de boxe. Vous entrez en guerre pour l’enfant. Pour le droit de chaque enfant à grandir dans les bras d’une mère et d’un père. Une guerre pour le féminisme moderne, où la femme existe aussi comme dépositaire de la maternité. Alors saisissez l’étendard rose de votre mouvement, ceignez l’écharpe blanche, symbole de votre détermination pacifique, brandissez la flamme de votre maternité pour défendre cette filiation ! Oui, nous sommes tous des dauphins en mal de couronnement. Oui, nous avons pu grandir dans une famille où la figure du père croisait celle de la mère. Parfois par intermittence il est vrai, mais toujours en lien avec nos origines. Luttez pour que la continuité des liens biologiques prime ! Boutez hors de France l’idéologie du Gender, venue de cette nouvelle Angleterre comme une histoire qui se répète !

    Et lorsque votre regard croisera celui de vos fils, maris, ou amis faites leur comprendre que lorsque les mères en sont réduites à descendre dans la rue c’est que l’heure est grave et que chaque homme doit désormais vous épauler. Faites-leur comprendre que votre courage n’a de sens que s’il galvanise leurs convictions. Faites-leur comprendre que chaque écrit, chaque veillée, chaque manifestation est un coup de bélier dans le rempart du Gender. Et lorsque certains vous traiteront de folles, souvenez-vous qu’il n’existe pas de plus belle vocation que celle de défendre sa famille comme vous le faites.

    http://latableronde.wordpress.com/

  • Rappel aux forces de l’ordre de l’interdiction d’exécuter des ordres illégaux

    Rappel aux forces de l’ordre de l’interdiction d’exécuter des ordres illégaux

    L’AGRIF communique :
    L’AGRIF et ses avocats constatent les faits suivants :
    Un peu partout, des forces de police et de gendarmerie sont détournées par le gouvernement Hollande à des fins de répression idéologique contre l’immense mouvement d’objection de conscience morale face à la loi radicalement antihumaine imposée par la dictature LGBT-OGM. (AGRIF)
    Le pouvoir provisoirement en place emploie contre ce mouvement de défense de la dignité humaine toute la panoplie des moyens des régimes totalitaires :
        – Déshonorante tentative d’instauration d’un climat de peur par le ministre des Gaz et Matraques, Manuel Valls, pour essayer, en vain, de dissuader les familles de venir clamer leur détermination de ne pas accepter une loi de désintégration de l’humanité ;
        – Arrestations nombreuses, incessantes et totalement arbitraires de personnes pacifiques, pour simple « délit de bonne gueule », ou par exemple pour simple port de vêtements siglés « la Manif pour tous », voire pour simple port d’un drapeau français, manifestement non prisés par les ministres de la dictature socialiste et de l’écologie subvertie ;
        – Cas de mères de famille attendant leurs enfants à la sortie des écoles, ignoblement embarquées dans les fourgons par de pauvres exécutants sans souci des droits des personnes et du sort des enfants ;
        – Placements sur écoutes, filatures, arrestations, rétentions, mises en garde à vue à des fins d’intimidation et de fichage et en violation flagrante du droit se succèdent ainsi comme aux époques annonciatrices des persécutions jacobines, nazies et communistes.
    Cependant, la police et la gendarmerie ne font plus face à la délinquance grandissante dont on occulte des faits très graves. Et rien n’est fait contre les actes de profanation d’églises et de cimetières qui se multiplient et contre lesquels, malgré les plaintes de l’AGRIF, les enquêtes ne sont pas diligentées.
    Les dirigeants et avocats de l’AGRIF constatent, comme des millions de Français, que l’actuel gouvernement, imposant une loi immorale de déni d’humanité par tous les moyens de manipulation et de violation d’une authentique démocratie respectueuse de la loi morale naturelle et éternelle, s’est enfermé dans l’illégitimité et sombre désormais dans l’illégalité la plus grossière. Ils vont riposter à cette situation d’iniquité par tous les moyens de justice et de droit encore subsistants et en appellent aux magistrats protecteurs de la défense des libertés.
    Les forces de l’ordre sont aujourd’hui employées à des missions de répression et d’intimidation des honnêtes gens qui ne réclament que de pouvoir s’exprimer.
    Elles savent pourtant que prévaut désormais fermement depuis 1945 dans le droit international et national la doctrine dite des « baïonnettes intelligentes ». Celle-ci dispose que les agents de l’Etat sont responsables pénalement s’ils exécutent des ordres manifestement illégaux (article 122-4 du Code pénal), notamment les atteintes arbitraires à la liberté individuelle qui sont réprimées par l’article 432-4.
    Ce dernier article fait encourir 7 ans d’emprisonnement aux auteurs et aux donneurs d’ordre portant atteinte arbitrairement à la liberté individuelle.
    Des dizaines de plaignants, notamment soutenus par l’AGRIF et assistés par ses avocats, et bien d’autres encore en concertation avec eux, vont saisir dans les prochains jours les instances judiciaires de plaintes contre les atteintes aux droits les plus fondamentaux de la personne humaine.
    Bernard Antony

    antonyb@wanadoo.fr
    28/05/2013  http://www.polemia.com

    Pris sur le vif sur l’Esplanade des Invalides :

    – « Là on voit les motivations de Vals : 30 arrestations au Trocadero…350 à la Manif du mariage pour tous …cela démontre que les casseurs venant des banlieues non rien a craindre avec ce gouvernement ….deux poids deux mesures….on s’en rappellera aux prochaines élections..n’ayez crainte… »

    Voir aussi : 

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/28-05-2013/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-apres-la-rafle-des-champs-elysees-du-25-mai-2013

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/29-05-2013/25-mai-2013-la-rafle-des-champs-elysees-ou-comment-un-pere-de-famille-sest-fait-placer-en-garde-a-vue-pendant-24-heures-pour-une-simple-ballade-sur-la-plus-belle-avenue-du-monde

  • Dominique Venner ou la fondation de l’avenir par Georges FELTIN-TRACOL

    Le 21 septembre 1972, jour de l’équinoxe d’automne, se suicidait Henry de Montherlant. C’est au lendemain de la Pentecôte chrétienne qui marque la montée du Christ au Ciel, un mardi – jour de Mars – et au mois de la Vierge Marie – mai -, que Dominique Venner s’est donné la mort dans « un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre Dame de Paris que je respecte et admire », précise-t-il dans son testament politique.

     

    À 78 ans, Dominique Venner a librement choisi de se retirer définitivement de ce monde dont il voyait poindre l’avènement du nihilisme triomphant. Il est mort comme il a toujours vécu : en homme  debout qui ne plia jamais face à l’adversité. Toute sa vie, il a montré, il a été l’exemple même de la virilité, et pratiqué cette virtu chère à Machiavel et aux vieux Romains. La verticalité faisait sens en lui et a ordonné son existence jusqu’à la fin.

     

    Le jeune parachutiste volontaire qui traquait le fellagha dans le djebel, l’expert renommé des armes, l’activiste pro-Algérie française qui rêvait de renverser par l’opération « Gerfaut » la Ve République naissante, le militant politique qui sut renouer et réinscrire la tradition française dans la continuité européenne, le chasseur réputé dont le patronyme se rapproche si symboliquement de la vénerie, l’écrivain et l’historien à la riche bibliographie, le fondateur et responsable d’Enquête sur l’Histoire, puis de La Nouvelle Revue d’Histoire, l’homme privé, père et grand-père heureux, représentent diverses facettes qui, loin de se contredire, expriment en réalité une cohérence intérieure d’une rare intensité.

     

    En observateur attentif de la longue durée des peuples, Dominique Venner s’inquiétait des signes chaque jour plus visibles de la langueur mortifère de ses compatriotes autochtones. Ce guetteur de l’imprévu historique désirait les voir se réveiller le moment venu. C’est dans cette perspective salvatrice qu’il commit en pleine lucidité un acte ultime.

     

    Par cette action sacrificielle, il a voulu secouer la psyché des Européens, car toute guerre est d’abord psychologique, culturelle, idéologique. Il savait que ce serait le don de soi absolu, l’affranchissement total des siens, de leur amour et de leur amitié, et l’acceptation sereine que son sang vienne, tel un nouveau Saint Chrême, oindre une mémoire collective pas encore amnésique.

     

    « Dans toute guerre, des hommes sont volontaires pour des missions sacrifiées, note-t-il dans Le cœur rebelle (p. 85) ». Cette décision héroïque, Dominique Venner l’a nourrie, méditée, réfléchie patiemment. Dans son billet du 23 avril 2013, « Salut à toi, rebelle Chevalier ! », interrogeant, après Jean Cau, la superbe gravure d’Albrecht Dürer Le Chevalier, la Mort et le Diable, il conclut que « l’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas cessé de m’insurger contre la laideur envahissante, contre la bassesse promue en vertu et contre les mensonges élevés au rang de vérités. Je n’ai pas cessé de m’insurger contre ceux qui, sous nos yeux, ont voulu la mort de l’Europe, notre civilisation millénaire, sans laquelle je ne serais rien ». Il comprend que, au-delà de l’adoption du mariage contre-nature, s’opère un changement d’essence civilisationnelle contre lequel seule peut contrecarrer une ardente et ferme résolution.

     

    S’il a commis le geste irréparable devant l’autel de Notre Dame de Paris, lui le païen qui ne se sentait aucune affinité avec le monothéisme, c’est peut-être parce qu’il a saisi l’urgence du Katékhon, cette figure eschatologique qui retient l’Antéchrist afin de maintenir l’ordre normal du cosmos.

     

    « Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. » Il ajoute dans son ultime billet, « La manif du 26 mai et Heidegger », mis en ligne sur son blogue ce mardi 21 mai dans la matinée qu’« il faudra certainement des gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes ». Il y souligne en outre qu’on trouvera « dans mes écrits récents la préfiguration et les explications de mon geste ».

     

    Dominique Venner n’était pas un désespéré. Il en était même aux antipodes. Déjà, dans Le cœur rebelle, il insistait, lui l’admirateur de Maurice Pinguet, auteur de La mort volontaire au Japon, sur la haute figure du samouraï et de sa dernière métamorphose historique, le kamikaze, le combattant d’assaut qui, au nom de ses principes, se dépasse une dernière fois. « Mourir en soldat, avec la loi pour soi, exige moins d’imagination et d’audace morale que de mourir en rebelle solitaire, dans une opération suicide, sans autre justification intime que l’orgueilleuse certitude qu’on est le seul à pouvoir accomplir ce qui doit être fait (Le cœur rebelle, p. 85) ». Dans des circonstances qu’il a estimées propices, il a proclamé qu’« il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un “ autre monde ”. C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien ». « Je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable », répond-il par avance à tous ses détracteurs.

     

    « On ne meurt pas chacun pour soi, mais les uns pour les autres, ou même les uns à la place des autres (p. 57) » rappelle Georges Bernanos dans Le Dialogues des Carmélites. L’altruisme héroïque, combattant et radical défendu par Dominique Venner se concrétise par un acte décisif qui transcende toute une œuvre d’écriture et de réflexions pour rejoindre les antiques préceptes des vieux Romains, en particulier ceux du stoïcien Sénèque pour qui « bien mourir, c’est échapper au danger de mal vivre ». Or, ce mal vivre, par-delà la simple condition personnelle, affecte toute la société française et européenne. Arrive le temps que, « le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes ». Dans ce contexte mortel pour l’esprit et pour les âmes, « apprendre aux gens à bien mourir est la grande affaire du stoïcisme, écrit Gabriel Matzneff (« La mort volontaire chez les Romains » dans Le Défi, p. 147) ».

     

    Gabriel Matzneff distingue par ailleurs qu’« il y a ceux qui se tuent au nom d’une certaine idée qu’ils se font de la morale privée et publique, au nom d’une certaine idée qu’ils se font de l’homme : ils quittent un monde où les valeurs à quoi ils sont attachés n’ont plus cours et où partout triomphent celles qu’ils méprisent (pp. 164 – 165) ». Dominique Venner appartient à ces derniers. Il récuse en effet avec vigueur l’antagonisme artificiel et fallacieux entre le postmodernisme sociétal hyper-individualiste et le holisme conquérant de communautés allogènes, parfois musulmanes, sur notre continent. Il s’élève contre cette submersion migratoire qui bouleverse la physionomie européenne habituelle. « Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge contre le crime visant au remplacement de nos populations. »

     

    En mettant fin à ses jours, Dominique Venner témoigne qu’une troisième voie autochtone identitaire française et européenne est la seule apte à préserver nos traditions plurimillénaires. Non, ce n’est pas en entérinant l’institution de l’homosexualité, de la famille monoparentale et de l’avortement de masse qu’on fera reculer l’islam et l’immigration extra-européenne. Et ce n’est pas en acceptant l’implantation de minorités étrangères aux mœurs exotiques qu’on rétablira les principes traditionnels de l’Être européen. C’est en les affrontant simultanément que les Européens ne sombreront pas dans le néant de l’histoire. Mais il faudra beaucoup de force morale pour mener de front ce double combat.

     

    Dominique Venner n’a pas manqué de force morale. En allant, une arme à la main, jusqu’au chœur d’un espace consacré, depuis longtemps profané par des masses de touristes, il a resacralisé le lieu. Avait-il en ses derniers instants le souvenir du seppuku du Japonais Yukio Mishima en novembre 1970, et des immolations anti-communistes du Tchèque Jan Palach en janvier 1969 et du militant solidariste français Alain Escoffier en février 1977 ? Plus que marquer l’opinion, Dominique Venner qui savait que toute fondation pérenne exige un sacrifice préalable a surtout semé par sa disparition assumée les germes d’un renouveau continental et poser les assises d’un nouveau cycle boréen au XXIe siècle.

     

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/

  • Jacques Bompard interpelle Manuel Valls sur les arrestations arbitraires et les violences policières

    Avec 2 questions :

    "M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les arrestations abusives qui ont eu lieu depuis le lundi 27 mai 2013. Alors que monsieur le Président de la Républiques se rendait le 27 mai dernier au lycée Buffon, un certain nombre de personnes ont souhaité exercer leur droit démocratique de manifestation. La réponse de la police a été sans appel : 97 personnes ont été emmenées au commissariat de la rue de l'Evangile dans le 18ème arrondissement pour un contrôle d'identité qui aurait pu être effectué sur place. D'autres personnes ont été enfermées dans un établissement de restauration rapide et empêchées d'en sortir par les forces de l'ordre. Là encore, témoignages, photos et vidéos prouvent ces faits. Le 29 mai 2013, six personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre et embarquées dans un camion de la police dans l'intention de les amener jusqu'à un commissariat. Ces personnes ont été interpellées devant le palais de justice, alors qu'ils venaient d'assister à une audience, comme tout Français en a le droit. L'intervention d'avocats présents sur place a incité les forces de l'ordre à effectuer sur place les contrôles d'identité. Monsieur Jacques Bompard demande à monsieur le ministre de l'Intérieur ce qu'il compte faire pour empêcher ces arrestations arbitraires, assurer aux Français le droit de circuler et de s'exprimer librement dans l'espace public."

    "M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les violences commises par les forces de l'ordre à l'encontre des manifestants. À l'issue de la manifestation du 26 mai pour la protection des droits de l'enfant et contre la dénaturation du mariage, plusieurs centaines de personnes sont demeurées sur l'esplanade des Invalides. Les témoins ont alors assisté à des scènes surréalistes qui mettent gravement en cause les ordres donnés aux forces de l'ordre. Des vidéos largement diffusées montrent qui un CRS lançant une bouteille en verre sur des manifestants, qui d'autres CRS insultant copieusement des manifestants interpellés, qui des manifestants ayant le visage en sang, dont un jeune homme d'une quinzaine d'année. Monsieur Jacques Bompard demande à monsieur le ministre de l'Intérieur de lui préciser les actions qu'il compte entreprendre pour enquêter sur ces agissements démontrés par de nombreuses images, et faire en sorte que les droits individuels ne continuent pas à être bafoués."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La France réveillée et le retour du drapeau français

    C’est déjà l’heure de nous réveiller du
    sommeil, car maintenant le salut est plus
    près de nous que lorsque nous avons cru.

    Rom, 13, 11

    Un journaliste célèbre pour son passé gauchiste, son souci du jour et ses importants revenus s’est montré inquiet de la trop importante présence de blancs dans les manifestations contre le "mariage pour tous". Il en devenait vert de peur, ayant perdu l’habitude. Cela me donna à penser et je fouillais dans mes souvenirs parisiens qui s’estompent.

    C’était en 2006, pendant la coupe du monde de football. Je marchais avenue Foch quand je croisai un petit groupe de joyeux lurons d’une quinzaine d’années, de petits Français donc qui fêtaient joyeusement la finale de leur équipe. Ils croisent à leur tour un couple, un de ces couples d’incomparables vieux bourgeois du seizième arrondissement, en voie de disparition maintenant dans cette capitale vendue aux quatre coins du monde. La digne vieille dame ne s’en laissa pas conter par ce qu’elle estimait être une débauche de patriotisme mal placé et dit aux petits jeunes : - Encourager l’équipe de France... pour ce qu’il y a de Blancs dans cette équipe !

    Et l’un des deux gamins, guilleret comme jamais et joyeusement cynique : - Madame, on a dit allez les bleus ! On n’a pas dit allez les blancs !

    Si cela se trouve ces deux gamins pleins d’esprit si français font aujourd’hui partie des cohortes de raflés de la police mondialiste qui agit aux ordres. Les CRS, cette corporation toujours à l’honneur, qui préfère frapper des mères ou se faire humilier par la racaille que désobéir aux ordres, ne sont d’ailleurs plus dans les slogans des SS mais des collabos, ce qui prouve bien que l’on est en France et que les victimes sont françaises cette fois.

    C’est Tocqueville qui l’écrit à propos de l’Ancien Régime : rien n’est plus insupportable au tyran qui s’approche que ce qui survit de l’ancienne société. C’est ce qui explique l’extermination du christianisme en 1792-94, c’est ce qui explique le génocide ukrainien aussi, car on se supporte pas que ce qu’on pensait avoir détruit, la classe paysanne slave par exemple, ait pu encore survivre à la "moudernité". En France c’est la Vendée, Lyon, Toulon qui firent les frais de cette même vue de l’esprit. La république est entrée dans nos cerveaux à coups de mitrailles, cette continuation de la philosophie par d’autres moyens.

    Rue de Rennes j’ai pu voir grâce aux images du Salon Beige des drapeaux français, mais d’un balcon. Pendant la rafle froide des mamans, deux jeunes filles belles et bien habillées comme toutes les jeunes filles qui sont allées protester contre la loi de remplacement de l’humanité (et pas seulement du peuple français) agitèrent de leur balcon bourgeois et bien français deux beaux drapeaux bien français. D’où venaient ces drapeaux ? Ne sont-ils pas interdits ? C’est en tout cas le retour de Marianne, d’un peuple parisien qui proteste et qui revendique ses racines, sa jeunesse et son génie (j’en ai assez du mot identité, qui pue l’UMP). Je n’ai pas su si les CRS sont montés pour tabasser ces jeunes femmes et les coffrer au nom de la liberté pour trois couples sur dix mille d’acheter des Google babies au marché mondial de l’offre et de la demande. Mais comme disent les politiques les plus malins, c’est secondaire à côté de la question du social... Il n’y aura décidément jamais un parti pour en sauver un autre.

    J’ai vu aussi une scène superbe. Un groupe de jeunes chrétiens, presque tous euphoriques, d’une beauté médiévale, qui enfermés dans un camp de déconcentration (j’ai le droit de parler comme ça ?) pour on ne sait combien de temps, et qui ne gaspillaient ni leur temps, ni de leur talent (ils chantaient Santiano de Hugues Aufray, chanson d’ailleurs très populaire parmi nos amis russes !) et ils faisaient de l’exercice comme un bon commando. Assis au sol, ils laissaient passer sur leur tête un ou une de leurs camarades, prouvant par là leur coordination, leur résistance, leur esprit de corps. Le système n’en a pas encore terminé avec eux. Ils peuvent veiller tout la nuit, ils chantent comme des anges, et ils jouent même de la cornemuse. Si en plus ils se reproduisent comme des... latins, la police du pré catalan et des Bilderbergs va se faire des cheveux blancs.

    Rien n’est plus beau qu’un peuple endormi et même souillé qui retrouve sa foi en lui et sa conscience de soi. Dans cet asile psychiatrique de l’Europe et de la mondialisation, c’est comme si un fou reprenait conscience. C’est aussi ce que dit Stendhal au début de la "Chartreuse". Relisons ces lignes géniales qui décrivent le réveil de l’Italie à l’entrée des troupes de Bonaparte :

    « Un peuple tout entier s’aperçut que tout ce qu’il avait respecté jusque-là était souverainement ridicule et quelquefois odieux. Le départ du dernier régiment marqua la chute des idées anciennes : exposer sa vie devint à la mode ; on vit que pour être heureux après des siècles de sensations affadissantes, il fallait aimer la patrie d’un amour réel et chercher les actions héroïques. »

    Au lieu d’ailleurs d’affronter les CRS - c’est-à-dire de se faire charger par eux après quelques provocations concertées - sur la Concorde, certains athlètes feront mieux de faire leur entrée à l’Automobile Club de France si voisin : c’est que se réunit le club le Siècle, d’extraction socialiste et libérale, ou chrétienne-démocrate, ou post-gaulliste (c’est tout un) qui a vendu la France aux plus offrants. C’est la crème de la modernité progressiste, profitez-en.

    C’est ici que le bât blesse pour la république et son mondialisme de laboratoire et de pacotille : c’est elle qui a vieilli et recourt au matraqueur et au savant fou en quête d’actionnaire pour renouveler son électorat et tuer l’ancienne France qui n’a jamais été si jeune et si dynamique (car c’est la France de Mai 68 qui grisonne, ce n’est pas la nôtre). On voit que les femmes aiment les barricades, que les jeunes échappent à la poigne caparaçonnée de la maréchaussée aux abois, on voit que les enfants éveillés et chrétiens raisonnent mieux que les journalistes arrogants qu’on leur a envoyés pour qu’ils dénoncent leurs parents. C’est d’ailleurs écrit dans l’Evangile qu’un enfant peut être éveillé par l’Esprit, et pas seulement gavé par la télé et par les sucreries (il y a autant d’enfants obèses que de chômeurs adultes dans le sud de l’Europe) :

    « Et tous ceux qui l’entendaient s’étonnaient de son intelligence et de ses réponses. »

    On voit, on a vu en tout cas que nos frères et nos soeurs Français dans la rue sont prêts à souffrir pour leur idéal. Ce qui se passe en France c’est autre chose que le non à Wall Street. Ce qui se passe en France en ce moment c’est le retour de l’exception française et d’une certaine idée de la France. Je reprends une vieille image : c’est le retour de Jeanne d’Arc et le départ de Lara Croft.

    On a compris aussi qu’il ne reste qu’une arme aux socialistes pour terminer leur mandat : utiliser les rebelles syriens. Ils les ont déjà armés, et pour le même propos : la liquidation des chrétiens. Ils les utiliseront contre nous avec autant d’inconscience et de bonne conscience que contre les Syriens. On verra.

    « Et tous ceux qui l’entendaient s’étonnaient de son intelligence et de ses réponses. »

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • La bourgeoisie catho-libérale me donne de l’urticaire !

    Frigide Barjot a abandonné le combat. Au revoir et merci pour le travail accompli ; les dérapages de ces dernières semaines n’effacent pas la formidable mobilisation qu’on lui doit.

    Mais Frigide la déjantée a fait – avec fracas — le même choix que nos bourgeois bien comme il faut qui, eux aussi, ont déposé les armes après une, voire deux manifestations. Ces gens-là, je les connais bien : j’en suis issu ! Cette bourgeoisie catho-libérale qui donne furieusement envie d’attenter à la charité, plus attachée au qu’en-dira-t-on qu’à la force des convictions ; ces gens que je ne dois pas juger, mais qui parfois… provoquent des crises d’urticaire !

    En 1975, l’avortement, c’était mal. Paralysée par la trouille, l’Église n’a pas bougé. Simone Veil s’en souvient encore. Chez ces gens-là, on n’a pas bougé non plus. Oh, certes, on condamnait la chose, mais il n’était pas question de descendre dans la rue. Et puis, quand la petite Unetelle réglait discrètement un embarras passager, c’était bien triste, mais toujours préférable à ce qu’elle soit fille mère, ou pire, épouse l’ouvrier qui l’avait engrossée… Hypocrites !

    En 2013, quand leurs enfants et petits-enfants s’en vont défiler pour la vie, ces gens-là considèrent d’un air compassé que ce n’est pas convenable !

    En 1984, pour la défense de l’École libre, alors là, on allait voir ce qu’on allait voir ! Plus de scrupules, l’État était socialiste et les évêques, marqués à la culotte par les associations familiales, ont un peu haussé la voix. On connaît la suite : 2 millions de personnes dans la rue, le retrait du projet, la victoire ! Quelques années plus tard, le projet sorti par la porte rentrait par la fenêtre, et les accords Lang-Cloupet faisaient de l’enseignement privé l’annexe du public. Lesquels d’entre eux s’en offusquèrent ?

    En 2013, quand leurs enfants s’adressent aux écoles hors contrat, ils les traitent d’intégristes…

    En 1999, lors du débat sur le PACS, ils ont manifesté.

    En 2012, ils votent les yeux fermés pour des candidats qui ont retourné leur veste sur ce sujet.

    En janvier 2013, ils sont descendus dans la rue pour protester contre la loi Taubira. Besoin de s’encanailler en bonne compagnie ? Plaisir de monter ensemble dans le car affrété par la paroisse ? En tout cas, c’était très bien porté.

    En mai 2013, la loi promulguée, ils passent à autre chose. Et ils continueront de voter, les yeux fermés, pour Copé et ses copains, parce qu’ils ont toujours fait ça ; parce que réfléchir les distrairait de leurs occupations importantes ; parce qu’ils ne veulent pas se compromettre avec des « extrémistes », comme ils le lisent dans Le Monde de M. Bergé.

    Alors, quand nous continuerons, ils souriront d’un air indulgent. Puis ils s’offusqueront discrètement. Et, un jour, ils nous considéreront comme des excités, ou nous traiteront de fachos. Nous, leurs enfants.

    C’est ainsi. C’est tout ce que nous pouvons attendre de la bourgeoisie libérale. En fait, pas grand-chose !

    François Teutsch  http://fr.altermedia.info