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tradition - Page 318

  • L’Extrême droite ou la geôle médiatique imprenable…

    La dictature du relativisme.
    Certains se retrouvent épinglés sur « le mur des cons », d’autres sont matraqués par un agglomérat incertain, apostillés d’ « extrême droite », et les moins chanceux subissent les deux tourments à la fois, et bien d’autres encore.
    Vous considérez que le mariage entre un homme et une femme est la base de la société, le lien avec notre histoire et le pont vers l’avenir ? Vous êtes d’extrême droite !
    Vous pensez que la France est l’enfant de valeurs et de traditions nobles, vous revendiquez la pensée grecque et la chrétienté comme fondatrices de notre culture européenne ? Vous êtes d’extrême droite !
    Attention, parler de « culture européenne », c’est déjà un peu douteux !
    Toute votre énergie cérébrale et sensible se destine à la recherche de celui qui a tué votre enfant et vous êtes un fasciste stupide.

    Parler du monde réel, c’est risquer d’être taxé d’extrémisme
    Nous ne pouvons plus accepter d’être taxés d’extrémisme dès que l’on parle du monde réel. Dans l’univers idéologique, mondialiste actuel, la reconnaissance des richesses de notre histoire et de ses valeurs enracinées est jugée, par contraste, identitaire et nationaliste. En cela, elle est imperceptible au plus grand nombre.
    Toute tête qui dépasse, en famille ou dans les médias, toute personne qui se lève et ne partage pas l’idéologie bobo et cotonneuse de Benetton est décapitée, par une lame efficace et affûtée qui lance la tête et son cerveau de l’autre côté du visible et de l’audible. Gestes quotidiens accompagnés d’une belle huée, d’une clameur en chœur : « Extrême droite » ! Pourquoi diable leur « humanisme » et  leur grand cœur affichés ne les poussent-t-ils pas à expulser l’extrême gauche et le communisme qui ont fait tant de morts et continuent à verser le sang et à briser encore des libertés de nos jours ?

    Inversion des valeurs, relativisme : armes de destruction massive
    L’objectif des grands manitous de la finance est de faire un monde homogène, où brouteraient  des troupeaux léthargiques. Leur gémellarité assurerait, aux enseignes marionnettistes, l’économie d’une unique stratégie commerciale.
    Pour atteindre ce but, elles brouillent des réalités pourtant évidentes, ainsi : les femmes et les hommes sont identiques, les victimes deviennent coupables, les coupables sont des victimes, les races et les cultures sont en définitive  insignifiantes…
    Leur arme redoutable est le relativisme. L’inversion des valeurs ne peut, en définitive, qu’aboutir à leur destruction.
    Si la différence sexuelle est une vue de l’esprit, si les races n’existent pas, l’homme se détache de la nature, de sa nature.
    Mais, et là cela devient vertigineux, si l’Européen n’est pas déterminé par son histoire, si l’Antiquité grecque et les vingt siècles de chrétienté doivent être oubliés, l’Européen se détache aussi de sa culture.
    Ce n’est pas l’Europe de Bruxelles, financière, atone et souffreteuse qui peut lui transmettre une identité singulière et enracinée.
    Alors, que va devenir l’Européen ? Un usager parfaitement lobotomisé, sans aspérités, lisse, centré sur lui, individualiste, recroquevillé dans un cercle bien étroit bordé par des gardiens qui éradiquent le moindre mouvement débordant, déjà jugé « extrémiste ».
    Les gardiens du mondialisme veillent à ce que l’Européen soit ignorant des grandeurs de son histoire afin qu’ils puissent dissoudre, sans difficulté aucune, les valeurs de celle-ci dans un avenir cosmopolite diffus.
    Voilà une curieuse conséquence du délitement des frontières !

    Lorsque l’individualisme faiblit la conscience renaît
    Notez comme les adversaires des opposants au Mariage pour tous ne comprennent pas les raisons de ces manifestations. Ils considèrent, en effet,  que l’on ne retire aucun avantage à personne. A l’ère de l’individualisme outrancier il est bien difficile d’envisager qu’un égo puisse réagir alors qu’il n’est pas lui-même lésé.
    Il faut profiter de cet éveil en cours et éviter que les coups de matraque étiquetés « extrême droite » renvoient ces consciences alertées au pays des songes idéologiques.
    Il serait intéressant de demander à ces détenteurs du fil à plomb de la vérité absolue, bavards et assourdissants, ce que signifie pour eux, à notre époque, le fait d’être « d’extrême droite ». En écoutant les médias, il semble que cette expression serve, essentiellement, de déchetterie où se jettent, négligemment ou avec violence, les signes et les turbulences du monde réel susceptibles de froisser leur utopie idéologique.
    Il est moins grave d’être taxé « d’extrême droite » que de taire la réalité du monde réel. C’est pourquoi il nous faut dénoncer cette chasse aux sorcières, qui nuit à toute réflexion singulière, à toute distance avec l’idéologie dominante,  détentrice du périmètre de la pensée acceptable, même si nous prenons le risque d’être ostracisés par les « Saint-Just » contemporains.

    Dominique Venner a voulu nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste
    Il faut dire, haut et fort, que Dominique Venner était un grand historien qui n’a jamais émis l’idée de la supériorité d’un peuple sur l’autre. Il défendait la richesse de la tradition européenne comme tout enfant doit défendre sa famille et, par là-même, en assurer la force et la pérennité. Il la défendait avec l’honnêteté de l’expert et avec la recherche attentive de la vérité.
    Dominique Venner, avec l’intelligence lucide et forte qui est la sienne, a voulu, par son acte extrême, nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste pour nous projeter vers le monde réel ; projeter ceux qui sauront assumer sans sourciller les étiquettes d’extrême droite que l’on jettera  sur eux et sur leurs sépultures ; nous projeter vers la réalité du choix qui s’impose.
    Ce choix, il le dépose au pied de l’autel. Il en appelle à l’Eglise. Sa dernière lettre est claire.
    L’Europe est en danger, cernée par de multiples périls dont le plus redoutable est l’islam.
    L’Église ne doit pas être bridée par l’image d’une certaine forme de charité, qui se métamorphose trop souvent, dans le monde médiatique, en sensiblerie qui inhibe toute démarche politique et salvatrice.
    Pour  limiter cette immigration massive qui anémie la richesse des pays d’origine et atrophie la portée de l’histoire des pays accueillants, les bons interlocuteurs sont les politiques et les décideurs.
    Dominique Venner, qui n’était pas croyant, savait l’importance de l’Eglise catholique, co-fondatrice de l’histoire européenne. Il est, bien sûr, impossible d’éviter la subjectivité de l’interprétation personnelle, mais le contexte fortement symbolique choisi par Dominique Venner, nous incite à dépasser ce type de réticence et nous engage à réfléchir au sens de son acte.
    Si Dominique Venner n’était pas désespéré comme nous sommes nombreux à le penser à travers ses écrits et ses paroles, son suicide prend alors une dimension historique et politique qui nous engage. Cet homme exceptionnel a choisi, en toute conscience, la radicalité de cet acte pour symboliser, avec le plus grand réalisme qui soit, la gravité de la situation de notre société.
    Dominique Venner, qui insistait tant sur l’importance de l’action, a fait de sa mort un acte, afin qu’il puisse se perpétuer en nous et aiguiser, ainsi, notre motivation à agir ; un geste destiné aux personnes qui portent les valeurs et le sens de l’humanité et particulièrement à ceux qui doivent les défendre à travers les évangiles : les  catholiques de France.

    Un germe sur une terre pétrie d’histoire
    Dominique Venner était un semeur. Il vient de déposer un germe sur une terre pétrie d’histoire et d’éveil potentiel. Il sollicite ainsi la réaction de ceux qui ont la foi. Cette foi en l’humanité qui cherche l’élévation de l’homme, contrairement à l’humanisme en vogue qui cherche son contrôle. Cette foi des bâtisseurs des cathédrales. Cette foi que l’on retrouve  dans le regard de ce païen à l’âme noble  qui grandit dans les forêts de France, et confie l’extrémité de son espérance, où commence notre devenir, devant l’autel de Notre-Dame.
    Les catholiques doivent se souvenir qu’ils sont garants de la singularité européenne.
    Mettons notre foi au service de notre courage afin de briser l’hypocrisie du chant médiatique. Chant des sirènes qui, en vantant le multicolore des identités sexuelles, culturelles et raciales, piétine la poésie de l’amour qui ne peut être légalisée, nie la famille comme base de la société, bafoue la richesse des différences culturelles, et, dans une toute-puissance achevée, croit dominer la biologie, le mystère de la vie et son temps impénétrable. Cet humanisme-là est l’achèvement du désir imbécile du contrôle de l’homme sur un univers qui lui échappe. C’est le début de l’horreur.
    Les catholiques de France et, plus largement, les Français de cœur doivent éviter la non-assistance à civilisation en danger. Il est temps d’exprimer une position claire et de résister à l’avancée périlleuse de la dilution des valeurs qui nous mène vers le champ des larmes.
    Laurence Maugest, 29 mai 2013 http://www.polemia.com

  • Droitisation de l’UMP : Laurent Wauquiez n’a rien trouvé à redire sur l’occupation de Solférino par Génération identitaire

    PARIS (NOVOpress) - Laurent Wauquiez, vice-président de l’UMP –  meneur de la motion “Droite sociale” et ardent soutien de François Fillon durant la campagne des primaires qui a déchiré l’UMP -, a réagit dimanche dernier sur BFMTV sur la Manif Pour Tous du 26 mai, et plus particulièrement à l’occupation pacifique de la terrasse du siège du PS par des militants de Génération identitaire. Geste symbolique pour lequel Harlem Désir a demandé une condamnation ferme et la dissolution de Génération identitaire.

     

    Laurent Wauquiez a tenu à rappeler que Harlem Désir a eu des façons de manifester bien plus violentes dans son passé et que mettre gentiment une banderole “Hollande Démission” sur le siège du PS n’était finalement pas bien grave. Des propos qui ont entraîné des cris d’orfraie du PS.

    Une UMP qui compte par ailleurs de beaux jours de déchirement devant elle. En effet, les militants devront voter oui ou non pour savoir si ils doivent réélire un nouveau président en septembre. Sans parler du spectacle pitoyable que montre la primaire pour les municipales 2014 à Paris.

    En matière de “droite la plus bête du monde”, l’UMP vient de franchir un nouveau pas !


    BFM Politique: l'interview de Laurent Wauquiez... par BFMTV

    http://fr.novopress.info/

  • Mariage pour tous : le droit de l’enfant l’emportera-t-il ?

    Alors qu'un collectif de hauts fonctionnaires interpelle le Président de la République, la question du mariage pour tous, même voté, reste encore dans le débat et crée une fracture dans la société française.

    Pour modéliser le problème, il convient de voir plus loin que le mariage et de se pencher sur l'adoption, la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui.

    Plus que le problème de l'union des personnes de même sexe, il s'agit du droit de l'enfant.

    Sommes-nous prêt à sacrifier le droit de l'enfant, devant le droit de l'adulte en mal d'enfant ?

    "Homophobe ! Crétin ! Débile ! Arriéré ! Catho !" Je vois déjà les noms d'oiseaux que l'on donne aux personnes contre le mariage pour tous, néanmoins, une partie non négligeable de la population est dans ce cas. Il convient de distinguer, ceux qui fondent leur position sur la peur, de ceux qui fondent leur position sur des arguments (et surtout de distinguer tout cela de Frigide Barjot, de l'abbé du coin de la rue...)

    Certains arguments laisseront perplexes les indécis, voire même, certains convaincus :

    En ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, la loi ouvre de facto le champ ouvert à l'adoption, la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui. En effet, les couples d'hommes auront le droit de recourir à la gestation pour autrui sur le principe d'égalité, du fait que les femmes auront droit à le procréation médicalement assistée.

    Concernant l'adoption : L'adoption est à la base, le droit pour un enfant d'avoir des parents qu'il n'a pas eu. L'adoption n'est pas le droit des parents d'adopter un enfant. Le droit de l'enfant, selon les conventions internationales priment toujours. Et ce collectif de hauts fonctionnaires défend la position suivante : "l'enfant adopté par deux hommes ou deux femmes sera doté d'éducateurs, d'adultes référents, mais privé de parents car ces parents de même sexe ne peuvent lui indiquer une origine, même symbolique. Il sera en réalité deux fois privé de parents : une première fois par la vie, une seconde fois par la loi".

    En plus d'amener l'enfant dans une position délicate, privé de toute référence symbolique à l'origine biologique de son origine, n'a-t-on pas peur du mercantilisme qui va commencer à graviter autour de l'enfant ?

    Déjà que les organisateurs de mariage se frottent les mains, le sujet plus grave de la gestation pour autrui entre en compte :

     

    Sommes-nous prêts, dans un futur proche, à ce que des cliniques privés vendent des bébés à des couples de même sexe en mal d'enfant ?

    Notre droit civil dispose en son article 16 que le corps humain, ses éléments et ses produits sont indisponibles. Ce qui signifit qu'il n'est pas possible de contracter sur le vivant, en tant qu'être humain. Alors sommes-nous prêt à lever l'indisponiblité du corps humain ? Et donc ensuite, en plus de pouvoir vendre des bébés, pourquoi ne pas vendre son rein pour financer le prêt de sa nouvelle maison non ?

    En plus du problème de la gestation pour autrui se lève le problème de la bisexualité :

    En effet, pourquoi une personne d'orientation bisexuelle n'aurait pas le droit de se marier à un homme et à une femme ? Ils aiment les deux... alors bon... deux mariage non ?

    Ce qui nous amènerait, avec l'imposition de la théorie du genre et la suppression de la distinction homme/femme, à de la polygamie pure et simple... Alors sommes-nous prêt à supprimer le délit de polygamie ?

    Et cette fameuse théorie du genre, qui veut nous faire croire que les hommes et les femmes sont pareils n'est-elle pas un fantasme ? Comment vouloir unisexiser une société qui est fondée sur l'union d'un homme et d'une femme ?

    Tant de question qui méritent d'être tranchées par l'avis des français par un référendum afin de ne pas creuser un peu plus la division qui peut commencer à se ressentir entre les français.

    Surtout qu'au fond, beaucoup le savent... Votre mariage pour tous est un joli écran de fumée pour masquer le reste du bordel et occuper la scène... Des sujets bien plus facheux sont à éviter...

    Lg  http://www.agoravox.fr

  • Des divergences à l'échec

    Dans le numéro 842 des Inrockuptibles (18 janvier 2012), le comte de Paris Henri d'Orléans disait sa lassitude envers les factions royalistes qui, pour capter toute son attention, barrent l'accès des forces vives du pays au prince. Elles s'imposent comme l'unique médium entre lui et le peuple, jusqu'à mieux savoir que quiconque quoi dire et taire en public. Il est aussi des "secrétariats" qui débitent des avis ou communiqués de leur propre allant, comme celui qui sert de relais au prince Louis de Bourbon et dont les cuirs sont parfois réjouissants.

    Derniers barrages en date, d'un côté, le Cercle de l'Œillet blanc refuse l'épouse du comte de Paris à la messe, de l'autre côté, le secrétariat de l'Institut Duc d'Anjou rejette d'emblée la demande faite au prince par l'excellent trimestriel La Toile pour un article sur le développement durable. L'a-t-on consulté ? j'en doute. Le storytelling de sa biographie publiée sur le site institutionnel dévoile une certaine autonomie de la Cour dans sa créativité.
    Ca fait deux siècles que dure le cirque royaliste pour le résultat que l'on sait. Positions effondrées, invisibilité, pénurie d'argent, querelle dynastique et divisions subalternes, éclosions fantaisistes de sous-groupuscules divisibles, ridicule de certaines postures.

    Au centre, la piste ! S'y sont de tout temps pavanés les dresseurs de prétendants à la chambrière, qui à défaut d'impressionner les pères firent courir les fils. Et voilà que l'Institut de la Maison de Bourbon accapare l'orphelin, désobéissant aux conseils de sa mère qui lui disait de s'en méfier ; et voici la Restauration nationale qui prend fait et cause pour le jeune prince Jean, disqualifiant le vrai prétendant d'Orléans au motif de moeurs coupables à leurs yeux, et ignorant superbement le lignage qui désigne François. Puis le Bourbon déploie ses ailes et monte son propre club promotionnel, comme son alter ego d'Orléans qui reprend les choses en main dans son parti et devient patron. Le piéton veut bien dispenser son distingué lectorat du paragraphe interminable qui devrait suivre, contant par le menu l'affranchissement des titulaires de leurs chaînes courtisanes... pour aller à la conclusion.

    Les disputes, à se prendre à la gorge parfois, sont vaines à deux motifs. A l'intérieur de la sphère royaliste elles ne servent que d'exutoire à un dépit de notoriété de la cause que chacun défend, et aucun ne changera d'idée. Pourquoi se disputer sur la couleur de la mer ? A l'extérieur, les arguments des uns et des autres passent à cent coudées au-dessus de l'attention disponible de l'Opinion, car ils apparaissent gratuits ! A quoi servirait-il au peuple de prendre parti ? La paix d'Utrecht pour les mieux informés n'eut pour effet tangible que la cession du rocher de Gibraltar à la couronne britannique. Le reste est... bidon aujourd'hui pour  le vulgum pecus.

    Et si on parlait des institutions, une minute ?

    Faut-il un troisième motif de déshérence de la cause royaliste, c'est le décalage entre l'offre institutionnelle des différents partis ou agences (comme on disait jadis) et la perception qu'a l'Opinion du rôle d'un roi (ou d'une reine d'ailleurs). La distance est grande. Le roi du sondage BVA-Alliance royale ne désignait pas un touche-à-tout fébrile à la Sarkozy ou quelque César génial, mais un roi digne et populaire, du modèle visible dans l'actualité. Très peu d'organes royalistes comblent ce fossé entre les dogmes et leur défaut de perception, et le Rassemblement démocrate pour la monarchie de Jean-Marie Wante est l'un de ces happy fews. Qu'il en soit salué. Ce n'est quand même pas pour rien que les princes donnent leur avis. Mais si, mais si ! Après la monarchie hors-sol, on veut nous vendre la monarchie sans-prince. Que disent-ils et pourquoi leur avis est-il convergent ?
    Louis de Bourbon part sur une monarchie constitutionnelle à l'espagnole dans ses interviews, en faisant le projet de rassembler jusqu'aux républicains. Et Henri d'Orléans est, on ne peut plus, clair :
    « Dans une royauté moderne, soit constitutionnelle et parlementaire, un Premier ministre gouverne, les Assemblées légifèrent et le roi règne. C'est le cas en Grande-Bretagne, en Espagne, en Belgique, dans l'Europe du Nord... Pourquoi régner, et comment ? Parce que le roi incarne l'identité de la nation, qu'il doit demeurer accessible à tous, qu'il ramasse en sa personne l'histoire et les racines du pays. Il est aussi là pour tempérer les excès des uns et des autres, droite ou gauche. L'homme politique ne peut plus rêver de toute puissance : il a un souverain au-dessus de lui ».
    Pourquoi convergent-ils ? Ce sont des hommes responsables qui peuvent être appelés à assumer une charge écrasante, aussi convoquent-ils leurs fidèles au "possible" afin qu'au bout du bout, il ne puisse pas être dit en cas d'échec que l'affaire n'était pas jouable parce qu'utopique. La monarchie constitutionnelle du modèle éprouvé dans ce siècle est un projet faisable. En fait, ils y croient !
    Si les royalistes étaient conséquents, ils devraient s'en tenir là, apprendre par cœur la formule du comte de Paris et travailler sur ces axes. Au lieu de quoi, on fouille greniers et grimoires à la recherche d'un monde disparu dans ses codes non écrits, plaquant sur le pays des dogmes déconnectés des réalités, mais avec la certitude perverse que la perte de temps de ces travaux de vulgarisation d'idées échouées ne portera de toute façon aucun préjudice à une cause il y a longtemps perdue. C'est de l'autoprédiction. Je tue le projet pour constater qu'il est mort. A dire vrai, et je voulais le faire dans le billet des 1001 nuits, depuis dix ans que mes activités professionnelles relâchées m'ont permis de revenir à la promotion de la cause monarchiste, j'en serais presque à partager l'avis des princes : le problème, c'est les royalistes !

    La solution n'est pas ailleurs que dans la prise de commandement du mouvement par le prince. Le "royalisme" ce n'est que ça, finalement. La publication d'une note hebdomadaire d'Henri d'Orléans sur le site du CRAF est une contribution enrichissante, mais surtout positionne le prince au bon endroit. A bon entendeur, salut.

    http://royalartillerie.blogspot.fr

  • La jeunesse française et le catholicisme tellurique

     

    Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la [puissance] spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes.

    Ephésiens, 6, 10

    Deux éléments m’ont frappé dans les combats qui nous occupent, et qui opposent notre jeune élite catholique au gouvernement mondialiste aux abois :d’une part la Foi, car nous avons là une jeunesse solide (la solidarité vraie contre la liquidité des gens et des marchés) et fidèle, audacieuse et tourmentée à la fois par l’Ennemi et la cause qu’elle défend ; la condition physique d’autre part, qui ne correspond en rien avec ce que la démocratie-marché, du sexe drogue et rock’n’roll, des centres commerciaux et des jeux vidéo, attend de la jeunesse.

    L’important est la terre que nous laisserons à nos enfants ; mais l’avenir c’est surtout les enfants que nous laisserons à la terre. Cela les soixante-huitards et leurs patrons des multinationales l’ont oublié. On a ainsi vu des dizaines milliers de jeunes Français - qui pourraient demain être des millions, car il n’y a pas de raison pour que cette jeunesse ne devienne mimétique, pour reprendre un terme girardien - affronter la nuit, le froid, la pluie, les gaz (que le petit ministre invente un autre mot), l’attente, le temps, l’insulte, la grosse carcasse du CRS casqué nourri aux amphétamines, aux RTT et aux farines fonctionnaires. Et ici encore le système tombe sur une élite physique qu’il n’avait pas prévue. La mondialisation abrutit et inhibe physiquement - je l’ai vu partout - des millions si ce n’est des milliards de jeunes par la malbouffe, la pollution, la destruction psychique, le reniement de la famille, de la nation, des traditions, toutes choses très bien analysées par Tocqueville à propos des Indiens :

    « En affaiblissant parmi les Indiens de l’Amérique du Nord le sentiment de la patrie, en dispersant leurs familles, en obscurcissant leurs traditions, en interrompant la chaîne des souvenirs, en changeant toutes leurs habitudes, et en accroissant outre mesure leurs besoins, la tyrannie européenne les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu’ils n’étaient déjà. »

    Et bien les Indiens c’est nous maintenant, perclus de besoins, de faux messages, de bouffes désastreuses, de promotions, et oublieux de l’essentiel.

    ***

    Et voici qu’une jeunesse montre des qualités que l’on croyait perdues jusqu’alors, et surtout dans la France anticléricale et libertine à souhait ; des qualités telluriques, écrirai-je en attendant d’expliquer ce terme. Ce sont des qualités glanées au cours des pèlerinages avec les parents ; aux cours des longues messes traditionnelles et des nuits de prières ; au cours de longues marches diurnes et des veillées nocturnes ; de la vie naturelle et de la foi épanouie sous la neige et la pluie. On fait alors montre de résistance, de capacité physique, sans qu’il y rentre de la dégoûtante obsession contemporaine du sport qui débouche sur la brutalité, sur l’oisiveté, l’obésité via l’addiction à la bière. On est face aux éléments que l’on croyait oubliés, comme des Américains qui croyaient voir des extra-terrestres au cours d’une fameuse nuit d’extinction des feux quand il n’y avait là-haut dans l’espace ouvert (et ce n’est déjà pas si mal) que des étoiles et des constellations, qu’il n’y pas si longtemps alors nous savions tous déchiffrer - au point que ce furent ces constellations qui décidèrent de l’emplacement ici de nos Notre-Dame au Moyen Age.

    Ces qualités peuvent être dites cosmiques, puisqu’elles s’inspirent des pères de l’Eglise (je pense à Jean Damascène) et de la réflexion des Grecs et sur les astres, elles sont aussi telluriques, parce que cette résistance, ce courage physique et cette patience aussi, digne du soldat chrétien de saint Paul, dont cette jeunesse a fait preuve durant les épreuves, relèvent du tellurisme appris par les parents et par la foi, qui a continué de respecter l’héritage immortel de l’Eglise. Cela c’est le cadeau, cela c’est la gifle pour l’adversaire qui croyait en avoir fini avec notre jeunesse avec sa culture jeune. Mais ce n’est pas notre faute si Jeanne d’Arc a la vie plus dure que Lara Croft.

    ***

    Je relis un écrivain marxiste émouvant et oublié, Henri Lefebvre, dénonciateur de la vie ordinaire (et Dieu sait qu’elle est nulle) dans le monde moderne. Lefebvre est un bon marxiste antichrétien mais il sent cette force. D’une part l’URSS crée par manque d’ambition politique le même modèle de citoyen petit-bourgeois passif attendant son match et son embouteillage ; d’autre part la société de consommation crée des temps pseudo-cycliques, comme dira Debord et elle fait aussi semblant de réunir, mais dans le séparé, ce qui était jadis la communauté. Lefebvre rend alors un curieux hommage du vice à la vertu ; et il s’efforce alors à plus d’objectivité sur un ton grinçant :

    « Le catholicisme se montre dans sa vérité historique un mouvement plutôt qu’une doctrine, un mouvement très vaste, très assimilateur, qui ne crée rien, mais en qui rien ne se perd, avec une certaine prédominance des mythes les plus anciens, les plus tenaces, qui restent pour des raisons multiples acceptés ou acceptables par l’immense majorité des hommes (mythes agraires). »

    Le Christ s’exprime par images agraires, il ne faut jamais l’oublier. Il est lié au sol et nous sommes liés à son sang. Ce n’est pas un hasard si Lefebvre en pleine puissance communiste s’interroge sur la résilience absolue de l’Eglise et de notre message :

    « Eglise, Saint Eglise, après avoir échappé à ton emprise, pendant longtemps je me suis demandé d’où te venait ta puissance. »

    Oui, le village chrétien qui subsiste avec sa paroisse et son curé, cinquante ans après Carrefour et l’autoroute, deux mille ans après le Christ et deux cents ans après la Révolution industrielle et l’Autre, tout cela tient vraiment du miracle. C’est que comme dit l’Autre ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort...

    Le monde postmoderne prône lui une absence de nature, une vie de banlieue, une cuisine médiatique et de fastfood. Enfermé dans un studio à mille euros et connecté dans l’espace virtuel du sexe, du jeu, de l’info. Et cela donne l’évangélisme, cette mouture de contrôle mental qui a pris la place du christianisme dans pas mal de paroisses, surtout hélas en Amérique du Sud. Ce désastre est lié bien sûr à l’abandon par une classe paysanne de ses racines telluriques. Je me souviens aux bords du lac Titicaca de la puissance et de la présence catholique au magnifique sanctuaire de Copacabana (rien à voir avec la plage, mais rien) ; et de son abandon à la Paz, où justement on vit déjà dans la matrice et le conditionnement. Mais cette déchristianisation par l’évangélisme avait été programmée en haut lieu, comme me le confessa un jour le jeune curé de Guamini dans la Pampa argentine.

    ***

    J’en viens à un autre auteur, Carl Schmitt, qui cherchait à s’expliquer dans un fameux ouvrage, le comportement et surtout les raisons de la force des partisans qui résistèrent à Napoléon, à Hitler, aux puissances coloniales (presque toutes des démocraties postchrétiennes) qui essayèrent d’en finir avec des résistances éprouvées ; et ne le purent pas.

    Schmitt relève quatre critères : l’irrégularité, la mobilité, le combat actif, l’intensité de la l’engagement politique (tout son lexique a des racines latines, ce qui n’est pas fortuit). Toutes qualités de nos jeunes chrétiens qui refusent de baisser les bras ou d’aller dormir ; car on a bien lu l’Evangile dans nos paroisses et l’on sait ce qu’il en coûte de trop dormir.

    Schmitt reconnaît en fait la force paysanne et nationale des résistances communistes ; et il rend hommage à des peuples antinapoléoniens comme le peuple russe et le peuple espagnol : deux peuples telluriques, enracinés dans leur foi orthodoxe et catholique, encadrés par leur clergé, et accoutumés à une vie naturelle et dure de paysan. Ce sont ceux-là et pas les petit-bourgeois protestants qui ont donné du fil à retordre aux armées des Lumières. Notre auteur souligne à la suite du théoricien espagnol Zamora (il faudra un jour réhabiliter la philosophie espagnole, certainement la plus raisonnable du siècle écoulé) le caractère tellurique de ces bandes de partisans, prêts à tous les sacrifices, et il rappelle la force des partisans issus d’un monde autochtone et préindustriel. Il souligne qu’une motorisation entraîne une perte de ce caractère tellurique, même si bien sûr le partisan - ici notre jeune militant catholique - est entraîné à s’adapter et maîtrise mieux que tous les branchés la technologie contemporaine (mais pas moderne, il n’y a de moderne que la Foi, et par définition) pour mener à bien son ouvrage. La surprise des médias de plus en plus crétins (et avec eux nos services ou sévices secrets qui prévoyaient cent mille manifestants au roquet ministre) sur la capacité qu’avaient nos jeunes d’utiliser leur portable ou leur ordinateur a fait la mienne. Ils sont vraiment si bêtes ? O Flaubert et tes bourgeois ! En lisant la presse bourgeoise, Libé, Le Monde, Le Nouvel Obs, Charlie Hebdo, on a l’impression de redécouvrir l’idiotie scientiste de l’époque de Léon Bloy :

    « Autrefois, il y a cinquante ans à peine, la nuit ou, si on veut, les ténèbres du Moyen Age étaient rigoureusement exigées dans les examens. Un jeune bourgeois qui aurait douté de l’opacité de ces ténèbres n’aurait pas trouvé à se marier. »

    C’est tout comme aujourd’hui ! Schmitt reconnaît en tant qu’Allemand vaincu lui aussi en Russie que le partisan est un des derniers soldats - ou sentinelles - de la terre (einer der letzten Posten der Erde) ; qu’il signifie toujours une part de notre sol (ein Stück echten Bodens), ajoutant qu’il faut espérer dans le futur que tout ne soit pas dissous par le melting-pot du progrès technique et industriel (Schmelztiegel des industrielltechnischen Fortschritts). En ce qui concerne le catholicisme, qui grâce à Dieu n’est pas le marxisme, on voit bien que le but de réification et de destruction du monde par l’économie devenue folle (Guy Debord) n’a pas atteint son but. Et qu’il en faut encore pour en venir à bout de la vieille foi, dont on découvre que par sa démographie, son courage et son énergie spirituelle et tellurique elle n’a pas fini de surprendre et d’écoeurer l’adversaire.

    ***

    J’ai un ami père de huit enfants qui a emmené ses quatre aînés trois jours et deux nuits au pèlerinage de Chartres. Je lui dédie ce texte car je sais que c’est lui comme dit le Christ qui a la meilleure part.

    Et si l’on m’a trouvé trop martial, on relira saint Paul. On ne sait jamais, contre un CRS trop casqué, petit-bourgeois et socialiste de surcroît...

    « C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant.

    Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. »

    Ephésiens,6,13-17

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • Nos temps sont difficiles…

    veilleurs-gendarmerie

    Ils le seront bien plus encore dans quelques mois ! Rien de surprenant à cela. Temps d'élections oblige ! Un joli mois de mars « cru 2014 » nous attend. Elections municipales ! Mai 2014 ? Elections européennes ! Soufflerons-nous en 2015 ? Que nenni ! Elections départementales et régionales... A la sauce « parité »... C'est tout cela qui préoccupe les attentionnés politiciens. Tout cela et rien d'autre.

    Une déclaration illustre clairement ce permanent souci du bien commun qui accable nos politiciens élus ou qui rêvent de l'être. Son auteur n'est autre que Roselyne Bachelot.
    «Je ne sais pas ce que va voter Nathalie Kosciuscko-Morizet, mais elle ferait bien de matriculer ses abattis si elle veut être candidate. Parce que c'est ce que j'ai dit à François Fillon. Être « gay friendly », c'est pas une condition suffisante, mais c'est une condition nécessaire. »
    Nul besoin de vous préciser que référence est faite à la candidature de N.T.M. (Oh ! Mille excuses... il s'agit de N.K.M. Nathalie Kosciusko-Morizet. Dommage collatéral de clavier !) à la mairie de Paris... Comment a voté N.K.M ? Evitons d'autres dommages collatéraux de clavier...
    Le vaisseau amiral de l'opposition que veut être l'U.M.P. à des allures de radeau de la Méduse :
    « La loi est votée. La manifestation du 26 mai n'est pas la nôtre. Notre famille est celle de l'ordre républicain, celle qui respecte les textes adoptés par le Parlement » Dixit l'ancien ministre de l'agriculture Bruno Le Maire... L'ordre républicain... Clemenceau doit s'en friser la moustache, lui qui étalait sa fierté d'être le premier flic de France. Un beau modèle pour Manuel Valls...

    clemenceau

    « Cela peut nous empêcher de rassembler le jour venu » aurait claironné François Baroin lors d'un petit déjeuner des responsables du radeau précité...
    Et l'ancien premier ministre de se distinguer par un trait de courage : "... où est le point d'arrivée de ce mouvement et quel est l'objectif de la manifestation du 26 mai ? Où va-t-on ? Pourquoi on manifeste ? Où tout cela se termine ?". Propos rapportés par un de ses fidèles, bien sûr ! Vous avez reconnu François Fillon...
    Tout ce beau monde est-il préoccupé par la véritable question anthropologique qui a été posée ? A-t-il fait sérieusement réponse à Madame Taubira qui avouait, après le vote : "...je suis submergée par l'émotion"?
    Les seules émotions qui traversent ce beau monde ne sont que la résultante de leurs calculs électoraux. Il ne relit pas Aristote, tout particulièrement son « Ethique à Nicomade » :
    « [...] c'est en pratiquant les actions justes que nous devenons justes, les actions modérées que nous devenons modérés, et les actions courageuses que nous devenons courageux. Cette vérité est encore attestée par ce qui se passe dans les cités, où les législateurs rendent bons les citoyens en leur faisant contracter certaines habitudes : c'est même là le souhait de tout législateur, et s'il s'en acquitte mal, son œuvre est manquée, et c'est en quoi une bonne constitution se distingue d'une mauvaise. »
    Mais c'est un autre sujet et nous y reviendrons...

    Le pire qui n'est jamais certain est devant nous. Sous peu les Français vont être choyés par mille promesses, et nous aurons droit à toutes les surenchères sur fond de « moi j'en étais ! »...
    Ce qui tient lieu d'opposition aujourd'hui joue la même carte que l'opposition d'avant... Elle fait le pari que le fruit sera mûr et tombera tout seul... Il y a eu le « Tout sauf Sarkozy », elle rêve au « Tout sauf Hollande » et espère faire son trou autour du gruyère...

    Il y a eu, grâce à une mobilisation sans précédent, des « petits », des « humbles », un retournement d'opinion... Lors d'une dernière enquête Ifop-"Valeurs actuelles", en mai 2013, seuls 36 % des Français disent choisir "la loi Taubira qui autorise le mariage et l'adoption d'enfants pour les couples homosexuels". En avril 2013, un sondage BVA-le Parisien Magazine concluait que 55 % des Français se disaient déjà opposés au "mariage pour tous" (contre 43 % de favorables).
    « Le discrédit apporté à la loi Taubira est cinglant : pas une classe d'âge, pas une catégorie socioprofessionnelle, pas une zone géographique ne se dit majoritairement favorable au projet de loi de "mariage pour tous" voté le 23 avril dernier. Si le rapport est plus serré au sein des 18-35 ans (43 % de favorables contre 46 % d'opposés), il est écrasant chez les plus de 35 ans : 33 % pour, 57 % contre. Le "mariage pour tous" est surtout très largement désavoué au sein des catégories populaires, atteignant son point culminant chez les ouvriers : 56 % d'entre eux lui préfèrent le contrat d'union civile... » La donne était clairement expliquée :
    http://www.valeursactuelles.com/mariage-gay-loi-taubira-rejet%C3%A9e20130507.html

    Sous des formes différentes, toute la classe politique- bien sûr il y a quelque exceptions...- n'a-t-elle pas manifesté son plus profond mépris à l'égard de ce pays réel qui dérange ?
    Et sous peu, nous vous le rappelons, il va falloir voter...

    Pour s'y préparer, nous ne trouvons rien de mieux que de vous faire relire le très beau texte de l'abbé Guillaume de Tanoüarn, paru dans l'Action française en avril 2012. Toujours d'actualité !
    « Ce que j'écris ici n'engage évidemment que moi-même : nous allons être confrontés à des échéances électorales. Nous ne croyons pas aux urnes. Le suffrage universel est le plus souvent un mauvais indicateur, un indicateur abstrait, de la volonté du peuple. Pourtant, la tradition de l'Action Française n'a jamais été de s'abstenir...
    « [...] Quel est l'enjeu d'une élection ? Ultimement, c'est toujours l'intérêt national. Il faut donc se prononcer en fonction de l'intérêt national. On ne vote pas pour une personne, car le jeu électoral est devenu un concours de beauté, qui admet toutes les tricheries. On ne vote pas pour ses propres idées : prétendre que seules les idées sauvent, ce serait entretenir une démarche démocratiste, révolutionnaire (ou contre-révolutionnaire si la contre-révolution n'est que le symétrique de la Révolution). En tant que nationaliste, on vote pour une Patrie, pour préserver ce qui peut l'être, pour gagner du temps, en attendant les divines surprises que le temps ne manque pas de nous ménager si nous savons les saisir. »

    Elections

    Tout lire et relire...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-chronique-de-l-abbe-de-Tanouarn,3125

    Un exercice salutaire afin de nous préparer à de bien douloureux moments... A moins que... A moins qu'un grand Printemps français ne souffle sur nos temps difficiles ! Que nous ayons, tous, le courage d'être des enfants du Printemps français...
    A suivre. http://www.lesmanantsduroi.com/

  • Que se passe-t-il ?

    Des homosexuels ne veulent plus se sentir en marge de la société. Ils veulent se sentir comme tout le monde. Alors, ils réclament les mêmes droits que n’importe quel couple : le droit de se marier, le droit d’avoir des enfants, le droit de fonder une famille.

    Le principe naturel de procréation se fonde sur l’union d’un homme et d’une femme. Mais les avancées médicales et scientifiques permettent de s’en affranchir. Les valeurs de la société sont en mutation pour aller de pair avec cette course au progrès : la ligne de départ a été franchie avec la PMA (Procréation médicalement assistée). Demain, sans aucun doute, sous couvert du principe de précaution, il sera question de manipulations génétiques et pour poursuivre sur la voie de la libération des femmes, il leur sera proposé un développement en couveuse de leurs embryons.

    A l’heure de ce tournant, peut être le plus irrémédiable pour l’avenir de l’humanité (ce qui nous attend est sans doute pire que la projection du film Bienvenue à Gattaca), deux visions s’affrontent avec ferveur :

     

    La première s’appuie sur un courant libertaire. L’Homme doit s’affranchir coûte que coûte de sa condition naturelle. Et il n’est plus question non plus de se laisser limiter par des carcans religieux, moraux ou vertueux. Un couple homosexuel est en droit, s’il le désire, d’avoir un enfant. « Moi aussi, j’y ai droit » : cette revendication égalitaire signifie en réalité « je veux l’enfant dont j’ai toujours rêvé ». A ceux qui se trouvent déjà dans la situation d’avoir des parents homosexuels, on dit : « tu as deux pères » ou « tu as deux mères » ou « tu as deux pères et deux mères ». On leur dit : « pour t’avoir, je suis allée en Belgique où un gentil Monsieur a bien voulu me donner son spermatozoïde. Non, tu ne pourras jamais le connaître. » La légitimé de ce droit repose sur le besoin inconditionnel d’individus de satisfaire l’amour incommensurable qu’ils ont à donner. Un acte d’amour donc. Vraiment ?

    N’est-on pas plutôt en train d’envisager l’enfant comme un sujet de satisfaction égoïste ? Pense-t-on une seule seconde à son bien être ? Se soucie-t-on vraiment de sa personne ? Est-ce d’amour qu'il s'agit ou d’enfant objet que l’on s’approprie ? 

    A l’opposé, des hommes, des femmes, des enfants, des homosexuels aussi qui refusent de laisser croire que tout le monde est d’accord. Un mouvement rapidement catalogué de réac, extrémiste ou catho de base, pour mieux le décrédibiliser. Ces personnes veulent rappeler qu’un enfant n’est pas un droit, qu’un enfant ne nous appartient pas, qu’un enfant ne doit pas naître uniquement d’un désir personnel, qu’un enfant ne se marchande pas sur la table du progrès médical. A la base de cette réaction, une réflexion, une idée de l’humanité, une volonté de réveiller les consciences sur des valeurs fondamentales. Le rappel d’un principe inné qui ne doit pas être bafoué ou galvaudé : oui, c’est certain, un enfant a besoin d’un père et d’une mère. Demandez donc à tous ceux qui en ont été privés s’ils n’en ont pas souffert.

    Marie Vassas http://www.agoravox.fr 

  • Très chers tous...

    Très chers tous,

    Beaucoup d’entre vous étaient présents hier à cette magnifique journée de manifestation qui nous a rassemblés à plus d’un million : comme c’était beau !!!

    Alors qu’un certain nombre, par découragement, pensaient que ce mouvement allait s’essouffler, c’est bien au contraire le réveil d’un peuple qui hier s’est levé pour ne plus jamais lâcher, pour ne plus jamais se taire, quoi qu’il en coûte et quoi que notre gouvernement veuille nous faire penser en anesthésiant nos consciences...

    J’aimerai partager avec vous ce que nous avons vécu hier et cette nuit jusqu’au lever du jour... Nous avons eu la chance immense de vivre des moments d’une très grande force, c’est avec vous tous que nous les avons vécus, en portant avec nous tous ceux qui n’ont pu se rendre à Paris hier.

    Prenez le temps de regarder ces liens, de voir ces images et vidéos :

    http://www.lefigaro.fr/politique/20...

    http://www.lefigaro.fr/politique/20...

    http://www.lefigaro.fr/actualite-fr... ?

    Ce à quoi nous avons assisté après la manif n’avait rien comme l’a dit Valls (qui se cachait comme l’animal dans son terrier, derrière ses écrans, à lire ses papiers pathétiquement creux et dénués de toute crédibilité), de"groupes identitaires qui veulent faire parler d’eux". Mais c’était un peuple poussé au-delà de l’exaspération, qui a fait preuve d’une ténacité et d’une détermination plus fortes que jamais pour défendre ce qu’il a de plus profondemment ancré en lui : les valeurs d’une civilisation. Au coeur de cette violence inouïe - je voyais là le diable s’acharnant sur notre pauvre monde déjà en lambeaux - les groupes de veilleurs se sont mis en place. Nous étions assis, serrés les uns contre les autres pour ne former qu’une seule masse, écoutant des textes magnifiques, des témoignages (comme cet homme qui entamait hier sa 3ème semaine de jeûne intégral) et méditant en profondeur...

    Les hurlements, les fumées, les lacrymogènes, les pluies de projectiles, les girophares, les sirènes hurlantes, les CRS et gendarmes mobiles en quantité innombrable, une marée de fourgons de police et de cars vides, prêts à être remplis pour les interpellations de nos amis qui se battaient pour leurs valeurs... Et nous, veilleurs en silence... Attroupements encerclés par un simple ruban d’hommes et de femmes se tenant la main... Totallement surréaliste !!!!

    Les gaz lacrymogène nous ont atteints, nous restions assis toujours serrés très fort les uns contre les autres - C’est fou la force que l’on peut avoir, quand on est ainsi soudés pour un même combat ! - La tête enrubanée dans nos foulards pour se protéger des gaz, les yeux rouges et remplis de larmes, les gens toussant de plus en plus, notre groupe s’est déplacé plus loin toujours dans le même calme et le même silence. Quelques minutes plus tard nous étions encerclés par une horde de CRS extrêmement tendus, prêts à intervenir sur nous... Nous ne bougions pas, ancrés dans cette paix qui nous remplissait à mesure que nous nous resserions les uns les autres. Nous étions plus de 1000, peut-être même beaucoup plus.

    Et toujours ce contraste saisissant entre le chaos autour de nous et notre groupe immobile, silencieux, paisible. Pour manifester notre soutien pour Axel et Alix (les initiateurs du mouvement des Veilleurs) et au lieu d’applaudir les différents témoignages, nous agitions nos mains levées en l’air. C’est le mode de communication chez les Veilleurs pour ne pas rompre le silence.

    On nous a alors demandé de nous lever et d’avancer, lentement, sûrement et paisiblement, toujours en silence, face à un mur de CRS casqués et cachés derrière leurs armures. Nous savions pertinemment que tout était possible, que nous pouvions être gazés à tout instant ou sommés de nous éparpiller, ou encore emmenés en garde à vue. Mais nous avancions lentement face à eux, murmurant sans cesse notre emblématique chant de l’Espérance.

    Je crois que nous étions tous bouleversés de vivre cet instant historique sur l’esplanade des Invalides... Les Invalides pour notre pauvre civilisation invalide...

    Nous nous sommes assis au pied de la rangée de CRS totalement décontenancés ! Désarmés, nous étions tout petit face à eux, et c’est bien là que résidait toute notre force !

    Et toujours ces hurlements autour de nous, cette image de chaos et le balai incessant des girophares et des sirènes...

    Ont alors surgi les cars de police les uns derrière les autres, remplis de plus de 200 personnes entassées comme des bêtes : nos amis manifestants. En passant devant nous ils ont glissé leurs mains par les fenêtres ouvertes de quelques centimètres, nous ont fait des signes (autant que possible dans le peu d’espace qu’ils avaient - cela devait être irrespirable).

    J’ai pleuré en les voyant passer devant nous. Ils avaient fait preuve de courage et de détermination pour les valeurs de notre monde et de celui de nos enfants, et on les emmenait en garde à vue comme des bêtes... Comme c’est facile de prendre des innocents, et de laisser faire des casseurs et des ultra-violents lors d’une céremonie pour le foot ! Quelle injustice ! Nous avons levé très haut nos mains vers le ciel en les agitant pour leur montrer que nous étions là avec eux et que nous irions jusqu’au bout avec eux. Puis les cars ont disparu. Certaines personnes quittaient peu à peu le groupe des Veilleurs, et au fur et à mesure nous nous serrions toujours plus les uns les autres. Méditant, priant au fond de nos coeurs, murmurant notre Espérance en silence.

    A minuit, les derniers qui ne pouvaient rester sont partis, nous avions maintenant décidé de veiller tous ensemble, toujours unis, jusqu’au lever du jour. Les témoignages se succédaient, le Père Daniel-Ange nous a fait vibrer par ses mots d’une si grande douceur... Certains s’étaient endormis, recroquevillés dans leur sac de couchage. Les cris et hurlements s’étaient atténués car les mouvements de foule s’étaient déplacés et avaient quitté les Invalides.

    Nous avons vu des torches monter dans le ciel comme des lueurs d’Espérance, s’était le groupe des veilleurs de l’avenue de Breteuil : nous étions en communion avec eux...

    Quelques instants plus tard ils arrivèrent pour nous rejoindre (les CRS les avait laissé passer) : c’était si beau ! Ils avançaient, toujours dans cette même paix inébranlable, nous les voyions surgir du noir et des fumées pour se joindre à nous. Nous devions être près de 500. Vers 1h30 du matin, vision encore une fois surréaliste, nous étions seuls au monde : les CRS avaient déserté, plus un fourgon, plus un girophare, plus rien sinon le silence de l’Esplanade des Invalides qui s’offrait à nous. Le calme après la tempête. Un certain nombre s’étaient endormis.

    Quand soudain on nous a dit : "Etes-vous prêts maintenant à faire une action forte, très forte ? Etes-vous prêts à tous vous lever en un instant, toujours en silence, et à nous suivre ?". Nous avons tous levé et agité nos mains pour dire "oui".

    C’était incroyable : nous nous sommes tous levés en une seconde et mus par cette même force nous avons avancé sans savoir où nous allions. Nous avions cependant une petite idés, mais c’était un pari complètement fou !

    Notre cortège a fendu la nuit comme un fantôme à la vitesse d’un éclair, nous avons traversé le pont qui nous séparait... de l’Elysée ! Une voiture de police est alors passée, toute seule comme perdue au milieu de nulle part. En quelques minutes notre cortège était au pied de l’Elysée, encerclé par une myriade de CRS, fourgons et toujours l’eternel car dans lequel nos amis manifestants avaient été embarqués plus tôt. C’était peut-être maintenant à notre tour d’y passer !!!!

    L’Elysée, ce lieu sanctuarisé, totalement surprotégé et formellement interdit, nous y étions symboliquement pour montrer aux gouvernants de notre pays que désormais le peuple ne lâcherait rien, jamais ! Hallucinant !!!

    Nous étions comme dans un autre monde une fois encore surréaliste. Nous nous sommes serrés tous très fort pour conserver notre force et notre courage face aux CRS ; sous leurs yeux médusés nous nous sommes installés pour dormir, enchevétrés, recroquevillés, pour ne faire qu’une seule masse que les CRS ne sauraient par où prendre. C’était absolument incroyable !!! Soudain des projectiles sont venus nous atteindre venant de partout, c’étaient des croissants et petits pains pour nourrir nos estomacs creux, ça volait dans tous les sens, les CRS n’en revenaient pas !!!

    Les organisateurs avaient pensé à tout. Ils ne savaient pas comment allait se dérouler la nuit, mais ils savaient qu’ils pouvaient compter sur un certain nombre pour tenir jusqu’au lever du jour. Nous étions près de 250.

    Le plus incroyable, c’est que nous dormions au pied de l’Elysée sous la protection des forces de l’ordre armées jusqu’aux dents qui gardaient notre sommeil. Au début extrêmement tendus et de nouveau prêts à intervenir, ils se sont décontractés peu à peu. Nos camarades leur ont proposé des croissants, les CRS ont ri, certains écrivaient des SMS, d’autres les mains dans les poches accoudés à un arbre, certains veilleurs sont venus leur parler pour leur expliquer toutes les conséquences de cette loi sur le monde à venir. Médusé par ce qu’il entendait et dont il n’avait jamais été informé, un CRS a dit à l’un de nos camarades : "Arrêtez de m’expliquer tout cela car je crois que je vais prendre votre petite bougie et venir m’asseoir avec vous !". Un prêtre confessait sous les yeux médusés de nos amis les CRS.

    Puis le jour s’est levé sur une nouvelle page de notre histoire. Ceux qui devaient rentrer furent escortés jusqu’à la station de métro voisine. La plupart sont restés.

    Ce que nous avons vécu est une bouffée d’Espérance. Les médias ne relaient rien de tout cela, mais nous sommes nombreux, TRES nombreux !!!!

    Beaucoup de gens partageaient les mêmes valeurs mais ne se trouvaient pas. Hier, tous ces gens - 1 million et tellement plus encore !!! - se sont trouvés.

    Gardons cette force, développons-la et restons tous unis dans ce combat.

    Pardon d’avoir été si longue, merci pour ceux qui m’ont lue jusqu’au bout... J’espère simplement avoir pu transmettre un peu de cette flamme que j’ai reçue hier et cette nuit. Gardons le cap, ne lâchons rien, jamais !!!!

    Delphine http://www.actionfrancaise.net

  • 700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    PARIS (NOVOpress via le Kiosque courtois) - Hier après‑midi se tenait à Paris, une belle cérémonie en l’honneur du grand historien Dominique Venner, qui s’est donné la mort, mardi 21 mai. 700 personnes ont assisté aux émouvants, mais stimulants témoignages de ses amis.

    Cette phrase, citée hier – et tirée de son ouvrage autobiographique “Le Coeur rebelle” -, décrit bien ce qu’il fut et voulut défendre : « La tradition est un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis. Elle me dit que je suis de quelque part. Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint‑Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. »

    Son exemple et son œuvre vivront toujours.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • Groupe des prisonniers politiques

    PpReçu par mail :
    "Le groupe Prisonnier Politique en Partenariat avec Génération Garde à Vue sort un nouveau Badge.
    Les personnes qui ont été injustement en GAV ont droit de le demander gratuitement!

    Une manière de donner un vraie décoration à ceux qui sont prêts à souffrir des privations de Liberté pour faire triompher leurs idéaux et de créer un ordre moral distinct de celui du gouvernement.

    Pour demander son badge "Prisonnier Politique" et envoyer son témoignage : temoignages@prisonnierpolitique.fr
    Envoyer ses Photos en Noir et Blanc à Génération Garde à Vue : generationgardeavue@gmail.com "

    Sur la page Facebook de Génération Garde à Vue : 

    "Les badges Prisonnier politique sont arrivés.

    Toi qui a été injustement en GAV, c'est ton badge de droit...

    toi qui veut soutenir les personnes victimes d'abus de droit,

    toi qui es prêt à souffrir des privations de Liberté pour faire triompher tes idéaux,

    sois fier de porter ce badge, sois fier d'encourager tes proches par cette action concrète..."

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/