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tradition - Page 322

  • Jacques Bompard interpelle Manuel Valls sur les arrestations arbitraires et les violences policières

    Avec 2 questions :

    "M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les arrestations abusives qui ont eu lieu depuis le lundi 27 mai 2013. Alors que monsieur le Président de la Républiques se rendait le 27 mai dernier au lycée Buffon, un certain nombre de personnes ont souhaité exercer leur droit démocratique de manifestation. La réponse de la police a été sans appel : 97 personnes ont été emmenées au commissariat de la rue de l'Evangile dans le 18ème arrondissement pour un contrôle d'identité qui aurait pu être effectué sur place. D'autres personnes ont été enfermées dans un établissement de restauration rapide et empêchées d'en sortir par les forces de l'ordre. Là encore, témoignages, photos et vidéos prouvent ces faits. Le 29 mai 2013, six personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre et embarquées dans un camion de la police dans l'intention de les amener jusqu'à un commissariat. Ces personnes ont été interpellées devant le palais de justice, alors qu'ils venaient d'assister à une audience, comme tout Français en a le droit. L'intervention d'avocats présents sur place a incité les forces de l'ordre à effectuer sur place les contrôles d'identité. Monsieur Jacques Bompard demande à monsieur le ministre de l'Intérieur ce qu'il compte faire pour empêcher ces arrestations arbitraires, assurer aux Français le droit de circuler et de s'exprimer librement dans l'espace public."

    "M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les violences commises par les forces de l'ordre à l'encontre des manifestants. À l'issue de la manifestation du 26 mai pour la protection des droits de l'enfant et contre la dénaturation du mariage, plusieurs centaines de personnes sont demeurées sur l'esplanade des Invalides. Les témoins ont alors assisté à des scènes surréalistes qui mettent gravement en cause les ordres donnés aux forces de l'ordre. Des vidéos largement diffusées montrent qui un CRS lançant une bouteille en verre sur des manifestants, qui d'autres CRS insultant copieusement des manifestants interpellés, qui des manifestants ayant le visage en sang, dont un jeune homme d'une quinzaine d'année. Monsieur Jacques Bompard demande à monsieur le ministre de l'Intérieur de lui préciser les actions qu'il compte entreprendre pour enquêter sur ces agissements démontrés par de nombreuses images, et faire en sorte que les droits individuels ne continuent pas à être bafoués."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La France réveillée et le retour du drapeau français

    C’est déjà l’heure de nous réveiller du
    sommeil, car maintenant le salut est plus
    près de nous que lorsque nous avons cru.

    Rom, 13, 11

    Un journaliste célèbre pour son passé gauchiste, son souci du jour et ses importants revenus s’est montré inquiet de la trop importante présence de blancs dans les manifestations contre le "mariage pour tous". Il en devenait vert de peur, ayant perdu l’habitude. Cela me donna à penser et je fouillais dans mes souvenirs parisiens qui s’estompent.

    C’était en 2006, pendant la coupe du monde de football. Je marchais avenue Foch quand je croisai un petit groupe de joyeux lurons d’une quinzaine d’années, de petits Français donc qui fêtaient joyeusement la finale de leur équipe. Ils croisent à leur tour un couple, un de ces couples d’incomparables vieux bourgeois du seizième arrondissement, en voie de disparition maintenant dans cette capitale vendue aux quatre coins du monde. La digne vieille dame ne s’en laissa pas conter par ce qu’elle estimait être une débauche de patriotisme mal placé et dit aux petits jeunes : - Encourager l’équipe de France... pour ce qu’il y a de Blancs dans cette équipe !

    Et l’un des deux gamins, guilleret comme jamais et joyeusement cynique : - Madame, on a dit allez les bleus ! On n’a pas dit allez les blancs !

    Si cela se trouve ces deux gamins pleins d’esprit si français font aujourd’hui partie des cohortes de raflés de la police mondialiste qui agit aux ordres. Les CRS, cette corporation toujours à l’honneur, qui préfère frapper des mères ou se faire humilier par la racaille que désobéir aux ordres, ne sont d’ailleurs plus dans les slogans des SS mais des collabos, ce qui prouve bien que l’on est en France et que les victimes sont françaises cette fois.

    C’est Tocqueville qui l’écrit à propos de l’Ancien Régime : rien n’est plus insupportable au tyran qui s’approche que ce qui survit de l’ancienne société. C’est ce qui explique l’extermination du christianisme en 1792-94, c’est ce qui explique le génocide ukrainien aussi, car on se supporte pas que ce qu’on pensait avoir détruit, la classe paysanne slave par exemple, ait pu encore survivre à la "moudernité". En France c’est la Vendée, Lyon, Toulon qui firent les frais de cette même vue de l’esprit. La république est entrée dans nos cerveaux à coups de mitrailles, cette continuation de la philosophie par d’autres moyens.

    Rue de Rennes j’ai pu voir grâce aux images du Salon Beige des drapeaux français, mais d’un balcon. Pendant la rafle froide des mamans, deux jeunes filles belles et bien habillées comme toutes les jeunes filles qui sont allées protester contre la loi de remplacement de l’humanité (et pas seulement du peuple français) agitèrent de leur balcon bourgeois et bien français deux beaux drapeaux bien français. D’où venaient ces drapeaux ? Ne sont-ils pas interdits ? C’est en tout cas le retour de Marianne, d’un peuple parisien qui proteste et qui revendique ses racines, sa jeunesse et son génie (j’en ai assez du mot identité, qui pue l’UMP). Je n’ai pas su si les CRS sont montés pour tabasser ces jeunes femmes et les coffrer au nom de la liberté pour trois couples sur dix mille d’acheter des Google babies au marché mondial de l’offre et de la demande. Mais comme disent les politiques les plus malins, c’est secondaire à côté de la question du social... Il n’y aura décidément jamais un parti pour en sauver un autre.

    J’ai vu aussi une scène superbe. Un groupe de jeunes chrétiens, presque tous euphoriques, d’une beauté médiévale, qui enfermés dans un camp de déconcentration (j’ai le droit de parler comme ça ?) pour on ne sait combien de temps, et qui ne gaspillaient ni leur temps, ni de leur talent (ils chantaient Santiano de Hugues Aufray, chanson d’ailleurs très populaire parmi nos amis russes !) et ils faisaient de l’exercice comme un bon commando. Assis au sol, ils laissaient passer sur leur tête un ou une de leurs camarades, prouvant par là leur coordination, leur résistance, leur esprit de corps. Le système n’en a pas encore terminé avec eux. Ils peuvent veiller tout la nuit, ils chantent comme des anges, et ils jouent même de la cornemuse. Si en plus ils se reproduisent comme des... latins, la police du pré catalan et des Bilderbergs va se faire des cheveux blancs.

    Rien n’est plus beau qu’un peuple endormi et même souillé qui retrouve sa foi en lui et sa conscience de soi. Dans cet asile psychiatrique de l’Europe et de la mondialisation, c’est comme si un fou reprenait conscience. C’est aussi ce que dit Stendhal au début de la "Chartreuse". Relisons ces lignes géniales qui décrivent le réveil de l’Italie à l’entrée des troupes de Bonaparte :

    « Un peuple tout entier s’aperçut que tout ce qu’il avait respecté jusque-là était souverainement ridicule et quelquefois odieux. Le départ du dernier régiment marqua la chute des idées anciennes : exposer sa vie devint à la mode ; on vit que pour être heureux après des siècles de sensations affadissantes, il fallait aimer la patrie d’un amour réel et chercher les actions héroïques. »

    Au lieu d’ailleurs d’affronter les CRS - c’est-à-dire de se faire charger par eux après quelques provocations concertées - sur la Concorde, certains athlètes feront mieux de faire leur entrée à l’Automobile Club de France si voisin : c’est que se réunit le club le Siècle, d’extraction socialiste et libérale, ou chrétienne-démocrate, ou post-gaulliste (c’est tout un) qui a vendu la France aux plus offrants. C’est la crème de la modernité progressiste, profitez-en.

    C’est ici que le bât blesse pour la république et son mondialisme de laboratoire et de pacotille : c’est elle qui a vieilli et recourt au matraqueur et au savant fou en quête d’actionnaire pour renouveler son électorat et tuer l’ancienne France qui n’a jamais été si jeune et si dynamique (car c’est la France de Mai 68 qui grisonne, ce n’est pas la nôtre). On voit que les femmes aiment les barricades, que les jeunes échappent à la poigne caparaçonnée de la maréchaussée aux abois, on voit que les enfants éveillés et chrétiens raisonnent mieux que les journalistes arrogants qu’on leur a envoyés pour qu’ils dénoncent leurs parents. C’est d’ailleurs écrit dans l’Evangile qu’un enfant peut être éveillé par l’Esprit, et pas seulement gavé par la télé et par les sucreries (il y a autant d’enfants obèses que de chômeurs adultes dans le sud de l’Europe) :

    « Et tous ceux qui l’entendaient s’étonnaient de son intelligence et de ses réponses. »

    On voit, on a vu en tout cas que nos frères et nos soeurs Français dans la rue sont prêts à souffrir pour leur idéal. Ce qui se passe en France c’est autre chose que le non à Wall Street. Ce qui se passe en France en ce moment c’est le retour de l’exception française et d’une certaine idée de la France. Je reprends une vieille image : c’est le retour de Jeanne d’Arc et le départ de Lara Croft.

    On a compris aussi qu’il ne reste qu’une arme aux socialistes pour terminer leur mandat : utiliser les rebelles syriens. Ils les ont déjà armés, et pour le même propos : la liquidation des chrétiens. Ils les utiliseront contre nous avec autant d’inconscience et de bonne conscience que contre les Syriens. On verra.

    « Et tous ceux qui l’entendaient s’étonnaient de son intelligence et de ses réponses. »

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • La bourgeoisie catho-libérale me donne de l’urticaire !

    Frigide Barjot a abandonné le combat. Au revoir et merci pour le travail accompli ; les dérapages de ces dernières semaines n’effacent pas la formidable mobilisation qu’on lui doit.

    Mais Frigide la déjantée a fait – avec fracas — le même choix que nos bourgeois bien comme il faut qui, eux aussi, ont déposé les armes après une, voire deux manifestations. Ces gens-là, je les connais bien : j’en suis issu ! Cette bourgeoisie catho-libérale qui donne furieusement envie d’attenter à la charité, plus attachée au qu’en-dira-t-on qu’à la force des convictions ; ces gens que je ne dois pas juger, mais qui parfois… provoquent des crises d’urticaire !

    En 1975, l’avortement, c’était mal. Paralysée par la trouille, l’Église n’a pas bougé. Simone Veil s’en souvient encore. Chez ces gens-là, on n’a pas bougé non plus. Oh, certes, on condamnait la chose, mais il n’était pas question de descendre dans la rue. Et puis, quand la petite Unetelle réglait discrètement un embarras passager, c’était bien triste, mais toujours préférable à ce qu’elle soit fille mère, ou pire, épouse l’ouvrier qui l’avait engrossée… Hypocrites !

    En 2013, quand leurs enfants et petits-enfants s’en vont défiler pour la vie, ces gens-là considèrent d’un air compassé que ce n’est pas convenable !

    En 1984, pour la défense de l’École libre, alors là, on allait voir ce qu’on allait voir ! Plus de scrupules, l’État était socialiste et les évêques, marqués à la culotte par les associations familiales, ont un peu haussé la voix. On connaît la suite : 2 millions de personnes dans la rue, le retrait du projet, la victoire ! Quelques années plus tard, le projet sorti par la porte rentrait par la fenêtre, et les accords Lang-Cloupet faisaient de l’enseignement privé l’annexe du public. Lesquels d’entre eux s’en offusquèrent ?

    En 2013, quand leurs enfants s’adressent aux écoles hors contrat, ils les traitent d’intégristes…

    En 1999, lors du débat sur le PACS, ils ont manifesté.

    En 2012, ils votent les yeux fermés pour des candidats qui ont retourné leur veste sur ce sujet.

    En janvier 2013, ils sont descendus dans la rue pour protester contre la loi Taubira. Besoin de s’encanailler en bonne compagnie ? Plaisir de monter ensemble dans le car affrété par la paroisse ? En tout cas, c’était très bien porté.

    En mai 2013, la loi promulguée, ils passent à autre chose. Et ils continueront de voter, les yeux fermés, pour Copé et ses copains, parce qu’ils ont toujours fait ça ; parce que réfléchir les distrairait de leurs occupations importantes ; parce qu’ils ne veulent pas se compromettre avec des « extrémistes », comme ils le lisent dans Le Monde de M. Bergé.

    Alors, quand nous continuerons, ils souriront d’un air indulgent. Puis ils s’offusqueront discrètement. Et, un jour, ils nous considéreront comme des excités, ou nous traiteront de fachos. Nous, leurs enfants.

    C’est ainsi. C’est tout ce que nous pouvons attendre de la bourgeoisie libérale. En fait, pas grand-chose !

    François Teutsch  http://fr.altermedia.info

  • Zoom sur cette étrange nébuleuse qui fait tant de vagues aujourd’hui

    PARIS (via Belle et Rebelle) - On croyait bien qu’ils n’existaient plus, ou presque. Qu’ils ne se résumaient qu’à quelques arriérés complexés qui se cachaient dans les églises une heure chaque semaine, et qui trouvaient encore le moyen de se chamailler. Mais voici qu’on les découvre nombreux, assumés et forts au point de peut-être avoir un poids politique, au point d’être capables de foutre le bazar dans les rues de notre beau pays de France ! Vous l’aurez compris, je veux parler des cathos !

     

    Les cathos donc, vaste partie de la population ignorée, se révèlent encore nombreux, et leur sphère est assez complexe : en effet les tendances cathos sont on ne peut plus diverses et nombreuses, et les querelles de clochers, que l’on croyait oubliées dans cette marée humaine que l’on voyait se déverser dans les rues de Paris, commencent déjà à pointer à nouveau le bout de leur nez.

    Aujourd’hui, pour vous, Mesdames, Mesdemoiselles de Belle et Rebelle, je me suis amusée à essayer de vous faire comprendre un peu plus en quoi consistait la sphère catholique, et à vous dépeindre les différents profils de catho qui existent…

    La catho trad’
    Les cathos trad’ sont les moins nombreux, mais ce sont aussi ceux dont on parle le plus et qui font le plus peur.

    En général la catho trad’ a été éduquée dans un univers très particulier et fermé : elle a été élevée par des parents trad’, puis à l’école avec des enfants trad’, elle n’a que des amies trad’, a eu des professeurs trad’ et a fréquenté des mouvements de scoutisme trad’. Avec tout ça, rien d’étonnant que la catho trad’ se retrouve un peu désaxée dans le moooooooooonde, ce monde affreux qu’on lui a décrit depuis son enfance, et dont Satan est le prince.

    La catho trad’ se réfugiera donc le plus souvent possible dans des milieux où les gens pensent comme elle, où elle peut exprimer son horreur pour notre société laïciste, sans risquer les quolibets de son entourage. C’est aussi pour cette raison que la catho trad’ est souvent assez frileuse : elle ne veut pas s’engager car s’imagine qu’elle sera fichée. C’est pourquoi la catho trad’ se contente de prier. On ne peut rien attendre de ce monde pourri, donc pour le changer il faut prier. Prier, et encore prier

    Agir est inutile et dangereux car on risque de tomber dans “l’activisme” et d’oublier Dieu, alors que cette terre n’est qu’une vallée de larmes, et que notre seul but est d’atteindre le paradis.

    Pourtant, j’ai bien envie de rappeler à la catho trad’ cette petite phrase de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : “Il faut toujours prier comme si l’action était inutile, et agir comme si la prière était insuffisante.”

    La catho chacha
    La catho, tendance charismatique, vit un peu dans un monde de bisounours.

    Elle est joyeuse, agréable à vivre, mais presque trop. Toujours heureuse et exprimant son enthousiasme, elle en devient très facilement fatigante.

    Souvent, la catho chacha fréquente la communauté de l’Emmanuel, et aime à exprimer son amour pour Dieu en dansant et en chantant ce qu’elle a sur le cœur. Elle aime également à parler avec enthousiasme de son amour pour Dieu et pour ses créatures, au point qu’elle peut parfois donner l’impression d’être un peu illuminée.

    C’est qu’il n’est pas rare que la catho chacha revienne de loin : récemment convertie, le feu de sa foi toute récente brûle ardemment et voudrait embraser tout ce qui l’entoure. C’est pourquoi le prosélytisme est régulièrement une caractéristique de la catho chacha : elle cherche à tout prix à vous emmener dans ses groupes de prières, ou aux JMJ, ou à Taizé, et ne vient vous parler quasiment que pour réussir à vous entraîner dans une rencontre avec Dieu.

    De plus, pour la catho chacha, le monde n’est qu’amour, et elle a souvent mal interprété certains préceptes de l’Église catholique, comme la charité fraternelle ou l’universalité de l’Église : de ce fait la catho chacha AIME, elle aime tout, tout le monde et toute chose, quelles qu’en soient les conditions ; elle sera la première à plaindre les immigrés, à vouloir venir en aide aux clandestins, toujours prête à excuser les délinquants etc. Parce qu’elle ne voit du monde que son aspect positif.

    Un petit rappel que j’aimerais faire à la catho chacha : “Charité bien ordonnée commence par soi-même.”

    La catho de bonne famille
    La catho de bonne famille vient bien souvent d’un milieu aisé et bourgeois. Elle a été bien élevée, elle est bien sous tous rapports. Elle a fréquenté les collèges et lycées privés très huppés, a eu son bac avec mention.

    Ensuite elle s’est bien souvent dirigée vers les grandes écoles ou les facs privées (médecine ou droit de préférence). Elle a souvent été guide de France ou d’Europe, et a des connaissances assez fermes en catéchisme. A la fac, elle va à l’aumônerie, où elle pourra se lier d’amitié avec d’autres cathos de bonne famille, qui viennent souvent des mêmes lycées qu’elle. Avec eux, elle pourra sortir dans des rallye et danser le rock, elle pourra également rencontrer de beaux jeunes hommes très chics, en école de commerce ou d’ingénieur, et sans doute trouver son futur mari, avec qui elle fondera une famille de cathos de bonne famille. En général, la catho de bonne famille est pleine de bonnes intentions, mais elle respire le snobisme malgré elle.

    Un peu comme la catho chacha, elle a tendance à se croire dans un monde de bisounours… Pour la simple raison qu’elle ne vit que dans les quartiers huppés, et ne fréquente que les endroits classes, elle ne comprend vraiment pas pourquoi les Français se plaignent autant de la crise, de l’immigration et de l’insécurité.

    La catho bobo, branchée
    Cette catho là n’a qu’une peur, celle d’être assimilée aux cathos intégristes, ou à toute autre sorte d’extrémistes. Elle n’a qu’un credo : faire reconnaître au monde entier que les cathos sont quand même des gens hyper cools, et qu’on peut très bien être catho et stylée.

    La catho bobo montrera cela dans ses codes vestimentaires : elle sera à la mode à tout prix, s’habillera chez Zara ou Promod, en mini jupe, en jean slim, avec des petites tuniques près du corps etc. Elle se liera volontiers d’amitié avec des homosexuels et toute personne issue de la diversité, afin de montrer qu’elle est en phase avec le monde actuel, et qu’elle est open.

    La catho bobo branchée est en général issue d’une famille de cathos de bonne famille, mais c’est quelque chose qu’elle n’assume pas du tout, et elle aura absolument horreur qu’on le lui rappelle.

    Niveau loisirs, la catho bobo branchée se fera un point d’honneur à sortir de la même façon que n’importe quelle personne de son âge : bars, boîtes de nuit, concerts, etc. Surtout, elle voudra à tout prix que cela se sache.

    Au final, la catho bobo branchée sera totalement obnubilée par son image, et de ce fait elle considérera avec mépris tous les cathos qui contrairement à elle ne sont pas capables de se faire aimer par leurs contemporains, et de prouver que la religion catholique peut coexister avec le monde de la bien-pensance.

    Les autres cathos ne trouveront en général pas pire ennemie qu’elle, car elle sera prête à leur cracher dessus si elle juge que sa propre image pourra en tirer bénéfice.

    A la catho bobo branchée j’aimerais rappeler que Jésus, il était peut-être hyper populaire, mais qu’il a quand même fini sur une croix pour sauver les hommes, et qu’il a affirmé: “S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi.”

    La catho qui ne s’assume pas
    En général, la catho qui ne s’assume pas ne vient pas du même milieu que la plupart des cathos (milieu bourgeois, il ne faut pas non plus se voiler la face). Aussi la catho qui ne s’assume pas ne s’entend pas tellement avec les autres cathos : elle n’a pas les mêmes façons de s’habiller, n’a pas les mêmes goûts musicaux, n’a pas les mêmes loisirs.

    La catho qui ne s’assume pas a souvent été à l’école publique, alors que les autres cathos ont fréquenté les collèges privés, elle a ensuite fait un bac pro, pour se lancer par la suite dans un BTS et vu que ses parents n’ont pas de quoi lui payer de supers longues études, elle entre assez vite dans le milieu du travail.

    Parmi ses amis et connaissances, il n’y a que très peu de cathos. En fait non, pire que ça : elle est la seule catho parmi ses connaissances. Ce qui fait qu’elle a un peu l’impression d’être une espèce en voie de disparition, et elle a un peu de mal à l’assumer. C’est pourquoi la catho qui ne s’assume pas ne parle que très rarement de sa foi avec ses amis, qui parfois ne savent absolument pas qu’elle est catho.

    Cette tendance de ne pas s’assumer peut d’ailleurs se retrouver dans les catégories 1, 3 et 4 de cathos : en effet les cathos ont pour beaucoup cette manie de vouloir se montrer ouverts et comme tout le monde, mais ceci en taisant plus ou moins qui ils sont vraiment. Et hop, une petite citation du Christ: “Celui qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.”

    La catho qui n’en a que le nom
    La catho qui n’en a que le nom est souvent un peu du même style que la catho bobo-branchée, mais pas dans le même esprit. En effet la catho qui n’en a que le nom n’est pas spécialement obnubilée par son image. Elle a juste envie de s’amuser, et cela en profitant à fond de tous les plaisirs de la vie.

    Elle a la foi, mais les commandements de Dieu et tout ça, ça la saoule carrément.

    Alors tous les week-ends elle se lance dans des grandes nuits de fêtes endiablées durant lesquelles elle goûte à tous les plaisirs qui horrifieraient la catho trad’. Et au final, la catho qui n’en a que le nom se félicite d’appartenir à une religion aussi pratique que la religion catho où il existe un outil magique pour effacer toutes ses bêtises : j’ai parlé de la confess’ !

    La catho dont vous rêvez !
    La catho sympa, créative, engagée, fière, ouverte et assumée, bref la catho parfaite : si, si, elle existe !

    Et vous en avez de beaux exemples chez les Belles et Rebelles : ouvrez l’œil, c’est tout…

    Marie Vermande http://fr.novopress.info

  • « La modernité à l’épreuve de l’image » de Jure Georges Vujic

    L’obsession visuelle de l’Occident.
    Nouveau livre de Jure Georges Vujic, « La Modernité à l’épreuve de l’image / L’obsession visuelle de l’Occident », aux Editions l’Harmattan.
    A travers la métaphore du « Narcisse » du Caravage, l’auteur nous retrace les dérives de la culture visuelle et numérique contemporaine, en nous livrant les principales matrices philosophiques, sociales et métapolitiques de l’« occidentalo-scopie », à savoir le mental scopique de l’Occident hypermoderne, dans lequel s’est opérée depuis la Renaissance jusqu’à nos jours une vaste mutation du « regardant » collectif et individuel. (l’Harmattan)
    À la suite de son livre Un ailleurs européen-Hestia sur les rivages de Brooklyn ( éditions Avatar) Jure Ggeorges Vujic, écrivain franco-croate non conformiste signe aux Editions l’Harmattan son dernier et nouveau livre  La modernité à l’épreuve de l’image  : A travers la métaphore du « Narcisse » du Caravage, l’auteur nous retrace les dérives de la culture visuelle et numérique contemporaine, en nous livrant les principales matrices philosophiques, sociales et métapolitiques de l’ « occidentalo-scopie », à savoir le mental scopique de l’Occident hypermoderne, dans lequel s’est opéré depuis la Renaissance jusqu’à nos jours une vaste mutation du « regardant » collectif et individuel. Selon l’auteur, il s’agit bien ici de la grimace du regard « occidental » contemporain, à savoir l’image spéculaire et déformante qui a de la sorte aliéné et soumis l’ensemble de l’épistémè de la modernité occidentale à une pulsion scopique généralisée.
    L’auteur nous dévoile à travers de nombreuses références philosophiques, artistiques et sociologiques comment la modernité dans le sillage des Lumières a bouleversé la question de la visibilité. L’hypermodernité contemporaine correspond à une conquête obessionnelle de la sphère symbolique par l’image, ce qui a indéniablement bouleversé les lois de la perception. L’emprise de l’image dans notre culture hypermoderne est révélatrice d’un tournant non seulement iconique dans les nouvelles formes de perception et de représentation, mais aussi d’un tournant épistémologique qui remet en cause les fondements de  la sociologie de l’art comme élément structurant de la réalité sociale et culturelle. L’hypermodernité n’est peut être que le symptôme d’une profonde coagulation socio-culturelle d’un nouveau paradigme post-épistémologico-culturel, lequel sera inévitablement précédé par un vaste processus de décomposition des fondements modernistes de l’art.L’auteur considère que l’Occident constitue  avant tout une dimension mentale, un vécu à la fois collectif et subjectif avant d’être une catégorie politique ou géopolitique. Selon lui, l’Occident représente un gigantesque « Vidéo Corridor » qui relie des écrans de TV superposés á l’expérience interactive de spectateurs qui sont en quelque sorte plongés et imprégnés en temps réeel dans la virtualité télévisuelle, l’illusion de l’interactivité étant elle même générée par l’interpassivité consumériste. Le « simulacre » force « le malin génie de l’image » à accaparer l’espace privé et public. L’événement retransmis en temps réel est en quelque sorte cannibalisé par les stratégies de l’excès. La stratégie de l’excès conduit par conséquent à un univers hyper-visuel absurde, privé de valeur et surtout de hiérarchie, puisque tout est aplati au même niveau, du fait le plus insignifiant au meurtre le plus sanglant.
    Dans la seconde partie de l’ouvrage, l’auteur se livre au jeu des miroirs déformants et tente de démystifier l’opposition entre la modernité et l’antimodernité. En effet, pour l’auteur « L’antimodernisme, tel qu’il nous est légué par la tradition philosophique et intellectuelle représentée par J.Evola, L.Klages, T.S. Eliot, D.H. Lawrence, F.Nietzsche, M.Heidegger, R.Wagner, E.Junger, E.Pound, R.M. Rilke, Ortega et Gasset, bien qu’ancré dans une critique épistémologique du projet révolutionnaire progressiste et illuministe des Lumières, n’en demeure pas moins contaminé de l’intérieur par un systéme de pensée et de valeurs qui appartient éminemment á la modernité. Ainsi, même si l’antimodernisme se réclame de l’héritage intellectuel et spirituel romantique et d’un certain pessimisme tragique á l’égard d’une modernité mobilisatrice, ce courant d’idée, in fine, ne partage pas les affinités passéistes et pré-modernes du courant contre-révolutionnaire ». Vujic, dans une optique néoheideggerrienne, estime que les postures anti-modernes et modernes-progressistes sont illusoires. L’être, tout comme les peuples ont toujours été versés dans le monde du devenir. Dans cette perspective, l’auteur opte pour une supramodernité synthétisante qui conjugue une approche terceriste, historiciste et différentielle du monde.  L’auteur se livre à une critique acerbe et documentée de la «légo-démocratie» et du mythe atlantiste et constuctiviste de la «nation building»         en tant que nouveaux despotismes éclairés. L’auteur déconstruit  tour à tour les mécanismes du nouveau despostisme financialiste néoliberal et plonge les lecteurs dans le méandres de ce qu’il nomme le nouvel «eugénisme libéral» comme figure de proue du «racisme global»: l’auteur d’autre part tente avec courage de réactualiser la posture évolienne du «Chevaucher le tigre» en la soumettant à l’epreuve de l’époque et des  faits contemporains. L’auteur  prend part à une innovation conceptuelle dans le domaine de la réflexion métapolitique et propose un recours à ce qu’il nomme  une nouvelle politique archi-texturale en tant qu’« approche qui  permettrait d’identifier et de rassembler de façon moléculaire dans le monde global uniformisé, la multitude des « devenirs », « des fritures de résistance » dispersées, déterritorialisées, latentes ou manifestes, qui s’opposent à la stratégie globale inflationniste et molaire de la forme capitale et néolibérale, vecteur de marchandisation totale. Cette même stratégie « oblique » constituerait une sorte de « main droite » supramoderne, implosive et postfuturiste néo-évolienne. Un auteur à suivre et un ouvrage de référence pour mieux décrypter notre époque.
    A.L. Mai 2013 http://www.polemia.com/

  • Génération garde à vue

    En opposition à la loi Taubira contre la famille, c'est une nouvelle génération qui s'est levée, une génération qui refuse de se battre uniquement pour des plaisirs et des droits individuels, mais qui souhaite défendre les valeurs fondatrices de la société. Cette génération pacifique a fait de la rue son champ de bataille, et elle est devenue la génération des gardes à vue injustifiées, et des répressions policières ! Le site internet tient à montrer le vrai visage de cette répression policière : pour cela il recueille les photos des gardés à vue et leurs témoignages.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le 26 mai, l’Action française s’engage contre la loi Taubira

    Manif pour tous, 26 mai 2013

    Le 26 mai, l’Action française, fidèle à elle-même, s’engage contre la loi Taubira

    Liberté ! Solidarité !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Intervention magistrale d'Alexandre Gabriac au Conseil régional de Rhône-Alpes

    http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn_indesign/2011-04/2011-04-08/article_0804-GRE-03-GABRIAC.jpg« Nous sommes particulièrement scandalisés par les agissements et les déclarations de ceux qui n’hésitent pas à aller se recueillir sur la tombe de Mussolini, déclarent vouloir "abattre la République, ou à défaut lui casser la gueule", ou encore font référence au Maréchal Pétain ou à Charles Maurras. Rien ne masquera jamais les fondements anti-républicains et autoritaires de l’extrême droite (…) » JJ Queyranne enchaîne en tant que Président de la Région, parle d’élu provocateur, de sa consternation et de sa colère, et enfin indique que le Ministre de l’Intérieur va être saisi pour examiner la question de la dissolution des groupuscules d’extrême droite. Tous les élus FdG, PS, EELV et PRG de l’hémicycle régional se lèvent, applaudissent et quittent la salle.

    Réponse d'Alexandre Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes :

    « Monsieur le président, mes chers collègues,

    Je commencerai ma réponse à votre attaque délibérée par deux définitions :

    Police politique : Utilisée pour maintenir le pouvoir en place au lieu de protéger l’état de droit. Au lieu de faire appliquer les lois comme les simples organismes de police, elle peut fonctionner au-delà et au-dessus de la loi.

    Répression politique : Oppression ou persécution d’un individu ou d’un groupe pour des raisons politiques, particulièrement pour restreindre ou prévenir la possibilité qu’il puisse participer à la vie politique de la société.

    http://www.francetvinfo.fr/image/74vu3h987-823e/570/320/2034694.jpgEn effet, au cours de ces derniers mois, de nombreux français qui manifestaient pacifiquement comme ils en ont le droit ont été arrêtés arbitrairement par la police de Manuel Valls.

    Lundi encore, une protestation contre François Hollande, alors en visite dans un lycée du XVéme arrondissement de Paris n’a pas échappé à un traitement scandaleux.

    Des jeunes filles, des mères de famille, des femmes enceintes et des prêtres ont été embarqués sans ménagement, direction le commissariat.

    http://jeunesses-nationalistes.fr/wp-content/uploads/2013/05/BJGR6kZCYAAY0_4.jpgLauranne, une militante des Jeunesses Nationalistes n’a pas échappée à ce traitement. Elle a même été placée en garde à vue pour « possession d’une arme blanche non classée ».

    La seule chose qui soit blanche, c’est la couleur de sa canne ! Car en effet, notre amie est malheureusement atteinte de cécité. 

    La police a eu le culot de la placer en garde à vue, parce qu’elle possédait sa canne blanche, moyen indispensable à son autonomie et à ses déplacements. 

    « Pas de laxisme » osera dire le policier.

    Je veux rendre hommage ici à tous ces militants courageux, qui continuent malgré la politique de terreur à défier ce système contre nature.

    manifestants gazésCes gazages, ces persécutions politiques, ces passages à tabac, ces fichages, et ses persécutions religieuses que vous êtes d’habitude si prompt à condamner lorsqu’elles visent d’autres communautés sont aujourd’hui effectuées dans l’impunité et le silence le plus total.

    Vous tentez de nous abattre car vous savez que si vous ne le faîtes pas en premier, nous, nous nous chargerons de ce système corrompu et mortifère dont vous êtes les artisans.

    Le combat est loin de s’achever car la route est droite, et elle nous mènera à la victoire, à celle de la France ressuscité, par un beau matin de printemps Français…

    http://4.bp.blogspot.com/-1LjcrPeDdJw/T9sccXC-6PI/AAAAAAAAC58/FFk_qkb7uU8/s1600/MG_6165-52.jpgPour ma relation à la gueuse, la « république » comme vous l’appelez, soyez rassurés, lors du jour béni de la libération ce conseil régional restera ce qu’il a toujours été : un grand théâtre.

    Je vous remercie, et je note que s’il suffit que je prenne la parole pour que les groupes du Front de gauche et des écolos sortent du conseil régional, je la prendrai plus souvent. »

    Source

  • La police du nouvel ordre mondial et les familles françaises

    Alors les requins arrivèrent et mangèrent
    les femmes et les enfants d’abord.

    Jean-Charles

    Certains trouvent à l’étranger qu’il est difficile de savoir ce qui se passe en France et pourtant les choses sont très simples : le mariage et l’adoption gay imposés par les Bilderbergs, les lobbies et les médias sous contrôle ne sont pas très populaires, comme les politiques de famine des gouvernements sociaux et libéraux qui se succèdent ici ou là. Le dynamisme de la communauté catholique française, communauté traditionnelle à la fois dynamique sur le plan démographique, intellectuel et spirituel, se heurte donc à la police planétaire de la pensée, dont le vice-président US Joe Biden, a rappelé les origines.

    Les médias et les services secrets trafiquent les images des manifestations et les données. On a vu la même chose à Moscou, où la police russe est restée impeccable ; en Syrie bien sûr et dans presque tous les épisodes du faux printemps arabe, partiellement tournés dans les studios de la télé qatari. Google collabore bienveillamment à ces truquages éhontés qui transforment un million de personnes en 150 000 manifestants ; des policiers déguisés en délinquants et des voyous infiltrés au service de la police, comme dans un banal épisode de Vidocq ou d’Orange mécanique, achèvent de donner aux manifestations le caractère hérétique, homophobe, odieux réac voulu par les médias et l’ordre nouveau mondial ; ordre nouveau dont la clé ultime est le Google baby, le bébé sur commande fabriqué et Inde et conçu en Israël et aux USA, bébé-produit qui remplacera dans un avenir plus ou moins proche l’enfant à naître de nos vieilles familles mal vues par la communauté trans-humaine.

    Le 27 mai, la police socialiste ou mondialiste ou fasciste rose, c’est selon, a brutalement arrêté des dizaines de Français venus protester à l’occasion de la visite de Hollande au lycée Buffon. Quel signe, Buffon le naturaliste ! Quel signe encore, la plupart des parents ont été arrêtés rue de l’Evangile par des flics disposés à n’importe quelle vilenie pour préserver leurs 35 heures ou leurs RTT. Cochin nous avait déjà prévenus que l’héritier du coupeur de tête de la Révolution, que l’héritier du violeur et de l’assassin de septembre 92 ce serait le rond-de-cuir. Taine et Cochin rappellent aussi les origines étrangères des bourreaux de la Révolution. Les métèques ou colons bigarrés sont toujours plus insensibles quand il s’agit de liquider les populations autochtones jugées rétives ou réactionnaires. Voyez l’Amérique avec les Indiens.

    Il ne faut de toute manière pas oublier que la république laïque s’est imposée en France (grâce aux Allemands, c’est comme pour la Russie) après un demi-siècle de persécutions anticatholiques à partir des années 1870. Arrestations, expulsions, confiscations, persécutions tous azimuts sont déjà passées dans ce pays et dans un aussi grand silence que la honteuse destruction par les bolcheviks et Kaganovitch de l’Eglise Saint-Sauveur en 1931. Dans la foulée Roosevelt décida d’établir des liens avec un régime aussi antichrétien que le sien. C’était déjà une conspiration (respirer ensemble, en latin !) du nouvel ordre mondial.

    Le même jour que l’on laisse les enfants et les bébés sur le trottoir pour emmener et tabasser les papas et les mamans qui portent le sweat-shirt fautif (notre nouvelle étoile jeune ?), on offre des armes et des sucettes aux tueurs syriens baptisés les rebelles par la novlangue orwellienne et chargés de tuer les chrétiens orthodoxes et les minorités musulmanes là-bas ; ou l’on a le culot de menacer le petit Vietnam pour protéger je ne sais quel combattant des droits de l’homme. Pendant ce temps à Paris, alors qu’on a laissé en rigolant les voyous immigrés des banlieues (tout en accusant les cathos, mais pourquoi s’arrêter ?), on enferme des centaines de personnes accusées d’être trop blanches, trop raffinées, trop cultivées, trop chrétiennes.

    Car ce nouvel ordre mondial c’est la fabrication à l’échelle planétaire du nouvel orque de synthèse. Je crois que les gens qui comme moi aiment bien le "Seigneur des Anneaux" avaient compris vers quel monde nous nous dirigions.

    L’insensibilité est une donnée de l’opinion actuelle ; l’UMP pense comme le PS sur à peu près tous les sujets motivants. Il faut liquider la nation, la famille, les patrimoines des classes moyennes, il faut liquider la culture, la foi chrétienne et l’humanisme. Il faut une société de clones unisexe planétarisés et politiquement corrects, qui dénoncent des complots là où ils n’y en a pas, et les ignorent là où il y en a.

    On vient d’apprendre que la Commission européenne va s’en prendre au jardin potager, coupable de ne pas reconnaître assez le droit de l’antéchristique Monsanto et des boîtes américaines à accaparer le vivant breveté par nos brillants juristes, savants fous et experts en bioéthique. Je crois moi aussi que le katholik park n’aura même pas droit au chapitre sur le plan local et politique ; car même cela, le système fou ignoré par les beaufs qui votent pour lui sans savoir ce qu’ils font ne le tolérera pas.

    Enfin, comme disaient les premiers chrétiens avant d’être bouffés par les lions, l’important est de ne pas désespérer. Nous sommes les derniers chrétiens, et nous sommes les défenseurs du jardin potager, de la famille et de la liberté vraie. C’est déjà beau de savoir que nous avons raison et que les païens ont tort.

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • S’engager jusqu’où ? Lui a compris qu’il n’y avait pas de limite

    Titre de l'article de Famille Chrétienne : La Manif dans la peau. Dans le n°1845 de Famille Chrétienne (25 au 31 mai 2013), Clotilde Hamon dresse le portrait d’Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous. Extrait :

    A[…] Comment ce fils de notaire parisien a-t-il pu se retrouver à 21 ans au cœur de l’organisation ? Son expérience de l’événementiel associatif : JMJ, Jamborees scout, Marches pour la vie… Redoutable organisateur né, il a été capable de diriger 8000 personnes, de négocier en direct avec le préfet de police et le ministre de l’Intérieur, de répondre aux interviews techniques de l’AFP, de gagner le respect des gradés venus l’aider, comme le général Bruno Dary, cinq étoiles, ancien gouverneur de Paris…

    Tout le monde s’est extasié sur la maturité de ce garçon sympa et franc, capable de se faire obéir sans jamais se la jouer petit chef. Il minimise, en ironisant sur ce pays où il faut avoir 40 ans et une bordée de diplômes pour qu’on vous confie la moindre responsabilité.

    S’engager : oui, mais jusqu’où ? La question obsède sa génération. Lui a compris qu’il n’y avait pas de limite. Il y aura sacrifié sa troisième année de droit au Panthéon-Assas, sa vocation de commissaire de police (compromise par cette notoriété), une vie sentimentale, les copains et la famille entre parenthèses. […]

    Un mot sur la primaire UMP pour la mairie de Paris : « Franchement, est-ce que vous croyez qu’on peut s’identifier à NKM ? ». Comme ses pairs, il se dit « sans représentant », adepte de la « ré-information » sur les réseaux sociaux. Il évoque un « ras-le-bol de la langue de bois » avec une cruelle lucidité sur les aînés, qui ont toujours « loupé le coche » sur les questions essentielles.

    « La loi Taubira a réveillé une génération qui ne s’arrêtera jamais, dit-il en évoquant les milliers de bénévoles. Il faut que la classe politique comprenne que l’avenir, ce sont les jeunes. On pourra faire avec ou sans. Sauf que sans, ce sera la défaite. »

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/