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tradition - Page 322

  • Très chers tous...

    Très chers tous,

    Beaucoup d’entre vous étaient présents hier à cette magnifique journée de manifestation qui nous a rassemblés à plus d’un million : comme c’était beau !!!

    Alors qu’un certain nombre, par découragement, pensaient que ce mouvement allait s’essouffler, c’est bien au contraire le réveil d’un peuple qui hier s’est levé pour ne plus jamais lâcher, pour ne plus jamais se taire, quoi qu’il en coûte et quoi que notre gouvernement veuille nous faire penser en anesthésiant nos consciences...

    J’aimerai partager avec vous ce que nous avons vécu hier et cette nuit jusqu’au lever du jour... Nous avons eu la chance immense de vivre des moments d’une très grande force, c’est avec vous tous que nous les avons vécus, en portant avec nous tous ceux qui n’ont pu se rendre à Paris hier.

    Prenez le temps de regarder ces liens, de voir ces images et vidéos :

    http://www.lefigaro.fr/politique/20...

    http://www.lefigaro.fr/politique/20...

    http://www.lefigaro.fr/actualite-fr... ?

    Ce à quoi nous avons assisté après la manif n’avait rien comme l’a dit Valls (qui se cachait comme l’animal dans son terrier, derrière ses écrans, à lire ses papiers pathétiquement creux et dénués de toute crédibilité), de"groupes identitaires qui veulent faire parler d’eux". Mais c’était un peuple poussé au-delà de l’exaspération, qui a fait preuve d’une ténacité et d’une détermination plus fortes que jamais pour défendre ce qu’il a de plus profondemment ancré en lui : les valeurs d’une civilisation. Au coeur de cette violence inouïe - je voyais là le diable s’acharnant sur notre pauvre monde déjà en lambeaux - les groupes de veilleurs se sont mis en place. Nous étions assis, serrés les uns contre les autres pour ne former qu’une seule masse, écoutant des textes magnifiques, des témoignages (comme cet homme qui entamait hier sa 3ème semaine de jeûne intégral) et méditant en profondeur...

    Les hurlements, les fumées, les lacrymogènes, les pluies de projectiles, les girophares, les sirènes hurlantes, les CRS et gendarmes mobiles en quantité innombrable, une marée de fourgons de police et de cars vides, prêts à être remplis pour les interpellations de nos amis qui se battaient pour leurs valeurs... Et nous, veilleurs en silence... Attroupements encerclés par un simple ruban d’hommes et de femmes se tenant la main... Totallement surréaliste !!!!

    Les gaz lacrymogène nous ont atteints, nous restions assis toujours serrés très fort les uns contre les autres - C’est fou la force que l’on peut avoir, quand on est ainsi soudés pour un même combat ! - La tête enrubanée dans nos foulards pour se protéger des gaz, les yeux rouges et remplis de larmes, les gens toussant de plus en plus, notre groupe s’est déplacé plus loin toujours dans le même calme et le même silence. Quelques minutes plus tard nous étions encerclés par une horde de CRS extrêmement tendus, prêts à intervenir sur nous... Nous ne bougions pas, ancrés dans cette paix qui nous remplissait à mesure que nous nous resserions les uns les autres. Nous étions plus de 1000, peut-être même beaucoup plus.

    Et toujours ce contraste saisissant entre le chaos autour de nous et notre groupe immobile, silencieux, paisible. Pour manifester notre soutien pour Axel et Alix (les initiateurs du mouvement des Veilleurs) et au lieu d’applaudir les différents témoignages, nous agitions nos mains levées en l’air. C’est le mode de communication chez les Veilleurs pour ne pas rompre le silence.

    On nous a alors demandé de nous lever et d’avancer, lentement, sûrement et paisiblement, toujours en silence, face à un mur de CRS casqués et cachés derrière leurs armures. Nous savions pertinemment que tout était possible, que nous pouvions être gazés à tout instant ou sommés de nous éparpiller, ou encore emmenés en garde à vue. Mais nous avancions lentement face à eux, murmurant sans cesse notre emblématique chant de l’Espérance.

    Je crois que nous étions tous bouleversés de vivre cet instant historique sur l’esplanade des Invalides... Les Invalides pour notre pauvre civilisation invalide...

    Nous nous sommes assis au pied de la rangée de CRS totalement décontenancés ! Désarmés, nous étions tout petit face à eux, et c’est bien là que résidait toute notre force !

    Et toujours ces hurlements autour de nous, cette image de chaos et le balai incessant des girophares et des sirènes...

    Ont alors surgi les cars de police les uns derrière les autres, remplis de plus de 200 personnes entassées comme des bêtes : nos amis manifestants. En passant devant nous ils ont glissé leurs mains par les fenêtres ouvertes de quelques centimètres, nous ont fait des signes (autant que possible dans le peu d’espace qu’ils avaient - cela devait être irrespirable).

    J’ai pleuré en les voyant passer devant nous. Ils avaient fait preuve de courage et de détermination pour les valeurs de notre monde et de celui de nos enfants, et on les emmenait en garde à vue comme des bêtes... Comme c’est facile de prendre des innocents, et de laisser faire des casseurs et des ultra-violents lors d’une céremonie pour le foot ! Quelle injustice ! Nous avons levé très haut nos mains vers le ciel en les agitant pour leur montrer que nous étions là avec eux et que nous irions jusqu’au bout avec eux. Puis les cars ont disparu. Certaines personnes quittaient peu à peu le groupe des Veilleurs, et au fur et à mesure nous nous serrions toujours plus les uns les autres. Méditant, priant au fond de nos coeurs, murmurant notre Espérance en silence.

    A minuit, les derniers qui ne pouvaient rester sont partis, nous avions maintenant décidé de veiller tous ensemble, toujours unis, jusqu’au lever du jour. Les témoignages se succédaient, le Père Daniel-Ange nous a fait vibrer par ses mots d’une si grande douceur... Certains s’étaient endormis, recroquevillés dans leur sac de couchage. Les cris et hurlements s’étaient atténués car les mouvements de foule s’étaient déplacés et avaient quitté les Invalides.

    Nous avons vu des torches monter dans le ciel comme des lueurs d’Espérance, s’était le groupe des veilleurs de l’avenue de Breteuil : nous étions en communion avec eux...

    Quelques instants plus tard ils arrivèrent pour nous rejoindre (les CRS les avait laissé passer) : c’était si beau ! Ils avançaient, toujours dans cette même paix inébranlable, nous les voyions surgir du noir et des fumées pour se joindre à nous. Nous devions être près de 500. Vers 1h30 du matin, vision encore une fois surréaliste, nous étions seuls au monde : les CRS avaient déserté, plus un fourgon, plus un girophare, plus rien sinon le silence de l’Esplanade des Invalides qui s’offrait à nous. Le calme après la tempête. Un certain nombre s’étaient endormis.

    Quand soudain on nous a dit : "Etes-vous prêts maintenant à faire une action forte, très forte ? Etes-vous prêts à tous vous lever en un instant, toujours en silence, et à nous suivre ?". Nous avons tous levé et agité nos mains pour dire "oui".

    C’était incroyable : nous nous sommes tous levés en une seconde et mus par cette même force nous avons avancé sans savoir où nous allions. Nous avions cependant une petite idés, mais c’était un pari complètement fou !

    Notre cortège a fendu la nuit comme un fantôme à la vitesse d’un éclair, nous avons traversé le pont qui nous séparait... de l’Elysée ! Une voiture de police est alors passée, toute seule comme perdue au milieu de nulle part. En quelques minutes notre cortège était au pied de l’Elysée, encerclé par une myriade de CRS, fourgons et toujours l’eternel car dans lequel nos amis manifestants avaient été embarqués plus tôt. C’était peut-être maintenant à notre tour d’y passer !!!!

    L’Elysée, ce lieu sanctuarisé, totalement surprotégé et formellement interdit, nous y étions symboliquement pour montrer aux gouvernants de notre pays que désormais le peuple ne lâcherait rien, jamais ! Hallucinant !!!

    Nous étions comme dans un autre monde une fois encore surréaliste. Nous nous sommes serrés tous très fort pour conserver notre force et notre courage face aux CRS ; sous leurs yeux médusés nous nous sommes installés pour dormir, enchevétrés, recroquevillés, pour ne faire qu’une seule masse que les CRS ne sauraient par où prendre. C’était absolument incroyable !!! Soudain des projectiles sont venus nous atteindre venant de partout, c’étaient des croissants et petits pains pour nourrir nos estomacs creux, ça volait dans tous les sens, les CRS n’en revenaient pas !!!

    Les organisateurs avaient pensé à tout. Ils ne savaient pas comment allait se dérouler la nuit, mais ils savaient qu’ils pouvaient compter sur un certain nombre pour tenir jusqu’au lever du jour. Nous étions près de 250.

    Le plus incroyable, c’est que nous dormions au pied de l’Elysée sous la protection des forces de l’ordre armées jusqu’aux dents qui gardaient notre sommeil. Au début extrêmement tendus et de nouveau prêts à intervenir, ils se sont décontractés peu à peu. Nos camarades leur ont proposé des croissants, les CRS ont ri, certains écrivaient des SMS, d’autres les mains dans les poches accoudés à un arbre, certains veilleurs sont venus leur parler pour leur expliquer toutes les conséquences de cette loi sur le monde à venir. Médusé par ce qu’il entendait et dont il n’avait jamais été informé, un CRS a dit à l’un de nos camarades : "Arrêtez de m’expliquer tout cela car je crois que je vais prendre votre petite bougie et venir m’asseoir avec vous !". Un prêtre confessait sous les yeux médusés de nos amis les CRS.

    Puis le jour s’est levé sur une nouvelle page de notre histoire. Ceux qui devaient rentrer furent escortés jusqu’à la station de métro voisine. La plupart sont restés.

    Ce que nous avons vécu est une bouffée d’Espérance. Les médias ne relaient rien de tout cela, mais nous sommes nombreux, TRES nombreux !!!!

    Beaucoup de gens partageaient les mêmes valeurs mais ne se trouvaient pas. Hier, tous ces gens - 1 million et tellement plus encore !!! - se sont trouvés.

    Gardons cette force, développons-la et restons tous unis dans ce combat.

    Pardon d’avoir été si longue, merci pour ceux qui m’ont lue jusqu’au bout... J’espère simplement avoir pu transmettre un peu de cette flamme que j’ai reçue hier et cette nuit. Gardons le cap, ne lâchons rien, jamais !!!!

    Delphine http://www.actionfrancaise.net

  • 700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    PARIS (NOVOpress via le Kiosque courtois) - Hier après‑midi se tenait à Paris, une belle cérémonie en l’honneur du grand historien Dominique Venner, qui s’est donné la mort, mardi 21 mai. 700 personnes ont assisté aux émouvants, mais stimulants témoignages de ses amis.

    Cette phrase, citée hier – et tirée de son ouvrage autobiographique “Le Coeur rebelle” -, décrit bien ce qu’il fut et voulut défendre : « La tradition est un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis. Elle me dit que je suis de quelque part. Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint‑Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. »

    Son exemple et son œuvre vivront toujours.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • Groupe des prisonniers politiques

    PpReçu par mail :
    "Le groupe Prisonnier Politique en Partenariat avec Génération Garde à Vue sort un nouveau Badge.
    Les personnes qui ont été injustement en GAV ont droit de le demander gratuitement!

    Une manière de donner un vraie décoration à ceux qui sont prêts à souffrir des privations de Liberté pour faire triompher leurs idéaux et de créer un ordre moral distinct de celui du gouvernement.

    Pour demander son badge "Prisonnier Politique" et envoyer son témoignage : temoignages@prisonnierpolitique.fr
    Envoyer ses Photos en Noir et Blanc à Génération Garde à Vue : generationgardeavue@gmail.com "

    Sur la page Facebook de Génération Garde à Vue : 

    "Les badges Prisonnier politique sont arrivés.

    Toi qui a été injustement en GAV, c'est ton badge de droit...

    toi qui veut soutenir les personnes victimes d'abus de droit,

    toi qui es prêt à souffrir des privations de Liberté pour faire triompher tes idéaux,

    sois fier de porter ce badge, sois fier d'encourager tes proches par cette action concrète..."

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Aux sources des consciences et cultures politiques – Par Hervé Juvin

    Qu’est-ce qui fait advenir la culture politique à une nation ou à un pays ? Le culte de la conformité actuelle, le respect des institutions de papier et même un certain nominalisme conduit à poser très peu souvent la question.

    A partir du moment où des institutions sont données, on considère que la réalité de la politique suit. Dites “démocratie”, et l’ensemble de la vie politique d’un pays semble en découler. Ce n’est pourtant absolument pas le cas dans la réalité. Il est alors intéressant d’examiner pays par pays, pour chaque peuple, ce qui a fait advenir la conscience politique.
    Ce qui se passe actuellement pourrait être une manœuvre stratégique pouvant se traduire par une nouvelle étape de la colonisation du monde.


    Aux sources des consciences et cultures politiques par realpolitiktv

    http://fr.novopress.info/

  • [video] Un avocat remet en place des policiers qui violent la loi

    triomphe.jpgLa police profite de l’ignorance des gens et de son impunité pour violer elle-même la loi comme on l’a vu souvent ces temps-ci (voir le communiqué du Renouveau français précédemment, avec son directeur arrêté préventivement !).
    Mais quand un avocat en tenue et en train de filmer leur rappelle la loi, ils finissent par céder, comme on le voit ci-dessous, quand maître Jérôme Triomphe fait libérer des jeunes interpellés pour port d’un sweat « manif pour tous ».

    http://www.contre-info.com/un-avocat-remet-en-place-des-policiers-qui-violent-la-loi#more-27675

  • Quand la République divise, méprise... et réprime !

    Dans les universités comme dans les lycées, les fins d’année scolaire sont toujours éprouvantes parce qu’elles affolent les professeurs soucieux de terminer les fameux programmes officiels quand les élèves, même à la veille du baccalauréat ou de leurs examens et concours, sont beaucoup plus sereins et cherchent à profiter, malgré les échéances proches, des douceurs du printemps : mais cette année est décidément fort particulière ! Jamais il n’a fait aussi froid au mois de mai, jamais le soleil n’a été aussi discret tandis que les rues de Paris et les places de nos villes de France sont le théâtre de manifestations, de veilles, de discussions enflammées, voire de confrontations musclées et, malheureusement, pas toujours pacifiques ni de bon aloi, comme on a pu le constater lors des événements du Trocadéro, au lendemain de la victoire du club du Paris-Saint-Germain, bien loin de la protestation contre la loi Taubira.

    Ainsi, la promesse de M. Hollande de « réenchanter le rêve français » (sic !) a-t-elle tourné au cauchemar et à la division, profonde, de la société française, comme le signalait encore « Le Parisien », ce lundi 27 mai : l’argument ancien avancé par la Gauche d’une fracture due au seul Nicolas Sarkozy est désormais dépassé et si personne ne l’a repris en tant que tel pour M. Hollande jusqu’à ses semaines dernières, c’est bien sa politique matrimoniale et familiale qui a mis le feu aux poudres en ce drôle de printemps et jeté tant de gens sur le pavé, effrayés de la remise en cause de ce qui était, jusqu’à présent, l’une des fondations solides de notre société et, au-delà, de la civilisation dont, que nous le voulions ou non, nous sommes les héritiers plus ou moins fidèles. Il semble bien que notre pays soit arrivé à ce moment délicat où le tissu social est si abîmé qu’il se déchire en haillons et que se multiplient les sujets de mécontentement et de colère : de Florange et des faux espoirs suscités par un candidat socialiste qui, devenu président, s’est empressé d’oublier ceux qui lui avaient fait confiance, aux Invalides qui voient, régulièrement, s’échouer les grandes vagues de la contestation du mariage homosexuel, des Français nombreux, aux aspirations parfois fort différentes, voire antagonistes, clament leur dépit et s’en prennent aux symboles et aux gardiens d’un Etat aujourd’hui confisqué (beaucoup plus qu’assumé…) par une faction politicienne plus préoccupée d’idéologie que de social.

    La grande faute de la République, quel que soit le détenteur de la magistrature suprême sorti des urnes depuis quelques élections, c’est de diviser encore et toujours au lieu, non d’uniformiser, mais de rassembler, d’unir les diversités et les différences au profit d’une synergie nationale, au moment même où les défis de la mondialisation, désormais dangereuse pour les équilibres sociaux et les capacités productives et culturelles de la France, se font de plus en plus pressants, voire oppressants.

    Là où il aurait fallu discuter et permettre à chacun de s’exprimer librement sans céder à la tentation de l’ostracisme pour qui ne partageait pas les vues du gouvernement en place, l’Etat, depuis quelques années, privilégie le passage en force : lorsque les électeurs français, en mai 2005, marquent leur refus d’une Constitution européenne qui semble ignorer les peuples et inscrire dans le marbre des règles économiques qui négligent la justice sociale, leur décision référendaire est méprisée et condamnée par les élites autoproclamées de l’Union européenne, élites qui profitent de l’élection d’un Nicolas Sarkozy pour contourner le vote français et faire adopter, par le Congrès assemblé à Versailles, ce que les urnes avaient rejeté deux ans plus tôt. Dans cette affaire peu honorable, socialistes et libéraux avaient fait cause commune, « au nom de l’Europe », nouvelle terre promise de l’ancien Occident médiéval et de ses marges, mais aussi alibi des renoncements du politique, et MM. Hollande et Sarkozy avaient posé ensemble sur une couverture de magazine, pour défendre la même politique, en somme. Affront terrible fait aux citoyens qui, désormais, ont perdu confiance en une démocratie si peu respectueuse de ceux qu’elle est censée représenter et, éventuellement, défendre…

    Même chose avec cette affaire de mariage homosexuel qui semble être devenu le seul marqueur identitaire d’une Gauche qui, faute d’être capable de résoudre la question sociale, se contente de faire du sociétal dans un sens libéral-libertaire et sans accorder aucune importance aux centaines de milliers de manifestants contestataires de l’automne, puis au million du mois de mars et à celui du 26 mai, au risque de cabrer et radicaliser les plus inquiets des opposants, persuadés d’être les victimes d’un « mépris d’Etat »fort préjudiciable à la confiance minimale nécessaire à l’Etat pour agir et faire accepter par tous son autorité à défaut de ses choix. Aujourd’hui, la désobéissance civique (réaction marquée par l’abstention, le vote protestataire ou la contestation permanente de l’Etat et de ses épigones), couplée à un désaveu moral (et l’affaire Cahuzac a évidemment accentué cette remise en cause de la croyance en la qualité de l’Etat…), fragilise la parole et la capacité à être respecté et simplement écouté, du Pouvoir en place.

    Cette situation est préoccupante et il sera difficile, désormais, de recoudre le tissu français : sans doute, même, faudra-t-il le retisser… Il faudra recréer les conditions de la confiance et, donc, de l’autorité reconnue, à la fois arbitrale et engagée, pour sortir de cette sorte de « guerre civile froide » qui n’est rien d’autre que la crise de la citoyenneté et de ses modes d’expression dans une Europe désincarnée et une France désenchantée parce que trop souvent trompée par des « dirigeants de passage » quandil faudrait des hommes d’Etat, quand il faudrait, d’abord et surtout, un Etat digne de ce nom, libre et attentif…

    Jean-Philippe Chauvin http://www.actionroyaliste.com

  • Dans l'attitude exemplaire du peuple, il y a peut-être cette France « éducatrice des peuples »

    Extrait de l'homélie de l'Abbé Patrick Faure, Curé de St Eugène Ste Cécile, lors de la messe célébrée mercredi à Notre-Dame de Paris :

     

    "Il n’appartient pas à la patrie terrestre de définir et de décider par elle-même, par voix légale, au besoin parlementaire, qui a le droit de vivre et qui ne l’a pas, qui a le droit de connaître ses origines et qui ne l’a pas. A travers la légalisation de l’avortement, et aujourd’hui la légalisation du mariage homosexuel conduisant logiquement tôt ou tard à la procréation artificielle des enfants, le législateur français construit la patrie terrestre sur le meurtre et la blessure des plus petits des siens. Mais ici, à Notre-Dame, les veillées de prière pour la vie rassemblent des fidèles de toute l’île de France, pour demander à Dieu la grâce de mener le combat pour la vie dans la persévérance, l’énergie et la dignité. C’est ici qu’on prend conscience – en ces jours où nous sommes - que l’amour surnaturel pour la France, pour ses grandeurs et pour sa liberté, veut dire très concrètement le même amour égal pour tous ses enfants, y compris les plus faibles dans leur droit à la vie et à leurs origines.

    Beau combat où il faut écouter, argumenter, réfuter, promouvoir. Beau combat où il faut montrer la vraie vie conjugale et familiale, fondée sur la nature des corps, face à ses contrefaçons fondées sur les besoins de l’ego.

    Lors de l’inauguration des célébrations du jubilé, le 8 décembre dernier, le cardinal archevêque de Paris rappelait que le péché originel a défiguré la relation entre Adam et Eve.

    Disons qu’aujourd’hui c’est bien le péché, mensonger dès l’origine, qui voudrait au nom de la loi dénaturer cette relation entre l’homme et la femme, et sa fécondité. Mais la France résiste, plus que d’autres pays. Et elle résistera encore, dans la durée, avec autant de force que d’intelligence, jusqu’au jour où les lames de fond qu’on veut faire passer pour des feux de paille la remettront debout, grandie par ses épreuves.

    Dans son récent discours à l’Académie des Sciences Morales et Politiques, le cardinal archevêque de Lyon relève que les autorités romaines ont été impressionnées par l’attitude des catholiques de France face aux réformes du mariage et de la filiation. Et ces autorités romaines ont remercié les évêques en visite ad limina pour leur appel à la prière, au jeûne et à la réflexion menée avec des juristes, des éducateurs, des philosophes, des psychologues et des représentants des autres religions. Et le cardinal de Lyon de voir que dans cette attitude exemplaire il y a peut-être cette France « éducatrice des peuples », comme l’a nommée le pape Jean-Paul II en 1980.

    [...] Si souvent, mes frères, le regard que nous portons sur notre pays et sur notre église gagne à être élargi par le regard que les autres portent sur la France. Que jamais nous ne perdions cet élan et cet appel qui nous ouvrent à l’Eglise universelle et à la vraie vie. C’est là notre vocation de français.

    Nous serons fidèles à cette vocation aussi longtemps qu’aux pieds de Notre-Dame, en ce lieu le plus visité du monde, nous serons les enfants de l’épouse du Christ qui récapitule en lui tout ce qui est humain et tout ce qui est divin, tout ce qui est sur terre et tout ce qui est au ciel. Nous serons fidèles à notre vocation de français, insufflant à leurs compatriotes l’amour de la vérité, aussi longtemps que nous serons les enfants de celle qui a la Vierge Marie pour mère, l’Ecclesia Catholica. Voilà notre assurance et voilà notre avenir. Que Dieu les bénisse et qu’il fasse de nous ses témoins."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’Œuvre française ou le Nationalisme face au Mondialisme avec Yvan Benedetti

    Entretien du 27 mai 2013 entre Yvan Benedetti, président de L’Œuvre française et Florian Rouanet, afin d’évoquer ce qu’incarne le mouvement en question et la doctrine nationaliste.

    Sujet abordés :
    Parcours politique, Partie Nationalsite, l’OEuvre Française, Pierre Sidos, Marine Le Pen, Front National, affaire Gabriac, LDJ, 6 février, Maréchal Pétain, Napoléon Bonaparte, nationalisme, contre-révolution, extrême-France, helléno-catholicisme, croix celtique, passé et avenir, ordre nouveau, militantisme, étatisme, race, francophonie, études nationalistes, héritage et transmission,les 16 principes de la communauté, régime monarchique, Saint-Exupéry, Sainte Jeanne d’Arc, Hervé Ryssen, André Gandillon, Jérôme Bourbon, Jacques Ploncard d’Assac, Henry Coston, Maurice Bardèche, Jeunesses Nationalistes d’Alexandre Gabriac, mondialisme cosmopolite, judaïsme politique, loges maçonniques, révolution-subversion, démocratie, loi du nombre, marxisme et féminisme, ploutocratie, "mariage homosexuel" et "manif pour tous", identité nationale…

    Site officiel

    Musique de fond : compil. de l’album "Chants de France XI" du Choeur Montjoie Saint-Denis

    http://florianrouanet.wordpress.com

  • La Révolution est née dans la révocation des lois

    Lu sur France Catholique

    Parfois il suffit de trois lignes écrites par un ami, fut-il à 5.000 kilomètres, pour ressentir une joie pure et sainte, et de se dire qu’il n’est pas inutile de se battre à coups multipliés de pauvres mots indigents et lancés dans les airs comme d’invisibles bouteilles à la mer.

    Depuis novembre mes neurones se sont surtout concentrés sur ce combat nécessaire, dont l’un des enjeux est la sauvegarde de toutes les familles, le bien des enfants à naître, rien d’autres ici que leur droit enfin et pleinement reconnu de vivre et non d’être anéantis ; leurs droits d’être entourés d’un vrai père, d’une vraie mère et non déclaré dès sa naissance orphelins de père ou de mère ; leur droit d’être éduqués par ceux qui les ont donné la vie et non par des ministres aux mœurs peut-être répréhensibles, des éducateurs idéologisés, tous soumis aux modes du temps comme aux loufoqueries éventuelles de hauts-fonctionnaires distingués… La confiance ne peut plus être accordée automatiquement.

    Que m’écrit Fernand ? Qu’il est d’accord avec ce que je dis, avec ce que je fais, si laborieusement que ce soit. Il est un grand poète donné à notre langue par le Québec qui est aussi celle de nos cousins là-bas…

    « Cher Dominique, je suis toujours tes écrits dans France Catholique. On est vraiment gouverné par une bande de déracinés. À la fois sur le plan de la conscience religieuse et de la conscience culturelle.

     » Imagine que je continue mon travail d’écriture poétique à près de quatre-vingt-trois ans. N’est-ce pas ridicule ? Alors, lorsque je vois que des cours en anglais seront donnés en France dans certaines universités, j’ai l’impression, comme Québécois, de recevoir de la part de ma propre mère un coup de couteau dans le dos, ou dans l’esprit.

     » Décidément l’état de notre monde actuel va faciliter ma mort. Le quitter sera moins pénible.

     » Amicalement,

    Fernand  »

    Il y a trois heures, Natacha m’a révélé que le président Hollande, au cours d’une visite dans un lycée, avait prononcé un discours aux élèves qui le fréquentent et dans ce discours lancé le mot « résistance », victime selon lui d’une indignité, car ce mot était interdit d’usage depuis la dernière guerre, surtout quand il s’agit « de défendre de ces idées » que je défends, que nous sommes pourtant des millions à défendre, « et qui d’ailleurs, a-t-il ajouté, ne sont même pas des idées ! ».

    Ah, quel coup de coup de pied de l’âne en pleine figure ! Réveillons-nous, Français, nous ne combattons pas avec les mêmes armes que cet homme et ces complices.

    Je n’ai aucun mépris pour lui, quoiqu’il emploie des arguments assassins : il ne peut en effet qu’être un pauvre parmi les pauvres, un errant balbutiant dans les labyrinthes d’un Pouvoir dont il ne saisit pas la nature ni les dangers : ni les mérites ni les abîmes, et pas plus découvrir à quel point il n’est qu’une marionnette entre des mains expertes dont la seule caractéristique est qu’elles sont occultes.

    Il démontre par l’évidence qu’il ne sait rien, qu’il ne comprend rien à tout ce qu’ont écrit les écrivains de ce bord, parfois chrétiens, parfois non ; les journalistes chrétiens de France Catho, des Manants du Roi, du Salon beige, des chroniqueurs de KTO et des nombreux autres petits médias où ils se retrouvent nombreux ; les membres du Collectif de la « Manif-pour-tous », les évêques de France accompagnés de nombreux théologiens ; les philosophes parfois de droite, parfois de gauche, les penseurs juifs et musulmans qui ont fait chorus avec nous tous ! [...]

    Dominique Daguet - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Valls doit démissionner – Communiqué du RF

    autoc-adoption.jpgCommuniqué du Renouveau français :

    « Alors qu’ils se rendaient naturellement à la manifestation du dimanche 26 mai, un peu avant 14h, notre directeur et une dizaine de militants du RF ont été arrêtés arbitrairement dans la rue, puis emmenés illégalement au commissariat suite à ce contrôle d’identité, alors que chacun avait pu justifier de son identité !
    Ils sont restés 5 heures détenus, dans la plus parfaite illégalité, avant de pouvoir rejoindre leurs camarades aux Invalides.

    Après avoir pu constater l’immense succès de cette mobilisation populaire de la France réelle face aux délires d’une oligarchie perverse, ils ont aussi constaté l’attitude inacceptable de la police aux ordres de Manuel « Gaz », comme en témoignent diverses videos visibles sur internet.
    Les centaines de gardes à vue de ces jours derniers sont elles aussi inadmissibles.

    Devant cette avalanche de scandales – témoins d’un régime qui perd pied et qui s’en prend logiquement mais intolérablement à ses véritables ennemis, les nationalistes -, Valls doit démissionner immédiatement !
    Et il doit aussi présenter ses excuses au Renouveau français.

    Le Renouveau français considère que le nombre et la détermination des manifestants de dimanche sont un motif de consolation et de réjouissance en ces temps sordides.
    Les « heurts » sur l’esplanade des Invalides ont aussi montré que la force du Système et de ses nervis réside dans notre faiblesse, dans notre attitude parfois trop timorée et dans notre manque d’unité.
    Le combat ne fait que commencer. »

    http://www.contre-info.com