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tradition - Page 329

  • Interview d'Olivier Tournafond sur le lobby homosexuel :

    De nos jours la France semble vivre à l’heure de l’absurde. Comme écrit le président de CIVITAS Alain Escada, et on lui donne complètement raison, on assiste à « la légalisation de ce qu'on appelle pudiquement la procréation médicalement assistée, puis la gestation pour autrui, qui consiste en réalité à louer les ventres des femmes et à pratiquer la marchandisation de l'être humain pour permettre à des duos homosexuels, par définition stériles, de pouvoir acheter des enfants et de s'en prétendre les parents ». Suite à la tristement célèbre loi Taubira, les fonctionnaires viennent d’élaborer, pour le soumettre à l’Assemblée Nationale, un "Programme d'action gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre". Si ledit programme est appliqué à la lettre la France tournerait à l’ Hôpital Sainte-Anne, à l’asile d’aliéné. Pour comprendre tous les tenants et les aboutissants nous avons fait appel aux compétences d’Olivier Tournafond, professeur de droit à Paris, bien connu pour ses activités au nom des valeurs éternelles d’une France historique et catholique.

    VDLR. M.Tournafond, pourriez-vous nous expliciter ce nouveau texte sorti du creuset de l’administration française. Les enfants doivent-ils maintenant apprendre dès le berceau la différence entre un homosexuel et hétérosexuel. Et qu’est-ce en fait que la théorie du gender ?

    Olivier Tournafond. La théorie du gender n’est pas un canular que j’aurais inventé ; et pourtant je crois qu’elle dépasse l’entendement. C’est une théorie qui a été longuement concocté dans les années 70 dans les milieux gauchistes et féministes. Selon cette théorie les différences sexuelles ne seraient pas le résultat d’une réalité biologique et physiologique mais constitueraient seulement des préjugés sociaux qu’il faudrait éradiquer au nom de l’égalité entre les hommes et les femmes. Evidemment elle contredit la perception naturelle que nous avons tous des hommes et des femmes, ainsi que toutes les observations scientifiques des biologistes, car la différence sexuée touche tout le règne animal. Mais les groupes de pression ont accompli un travail de sape très important depuis maintenant une trentaine d’années. Et dans le régime oligarchique qui est le nôtre et qui porte le nom de « démocratie parlementaire » on sait que les groupes de pression peuvent avoir une influence considérable sur le législateur. Passant outre l’avis des gens sérieux et aussi de la majorité des citoyens, celui-ci a fini par prêter l’oreille à cette théorie pour le moins farfelue. Et elle est effectivement sur le point de devoir être enseignée notamment en France, dans les établissements scolaires, dans les tribunaux, paraît-il, bref, dans un certain nombre d’établissements publics avec en plus des sanctions pénales à la clé pour ceux qui seraient réfractaires… C’est un peu comme si on obligeait les gens à croire que la Terre est plate sous peine des sanctions pénales ! Et encore cette dernière théorie aurait-elle encore l’excuse de l’apparence, ce qui n’est même pas le cas de la théorie du « gender ». J’y vois forcément une nouvelle forme d’obscurantisme. Il serait peut-être intéressant de se pencher sur les causes de ce trouble mental collectif.

    VDLR. Nous avons décortiqué le soi-disant programme d’action et on avait relevé la phrase suivante : « Le fait de conseiller à un homosexuel de se corriger sera considéré comme une attitude sectaire ». Sauriez-vous nous éclairer là-dessus ?

    Olivier Tournafond. Cela relève plus du « droit-fiction » que de ce qu’il est convenu d’appeler « le droit positif ». En effet dans l’état actuel des choses, conseiller à un homosexuel de retrouver une attirance hétérosexuelle ne peut pas être poursuivi devant les tribunaux. Mais on peut imaginer qu’une législation à caractère totalitaire intervienne et c’est sans doute ce à quoi certains travaillent d’arrache pied. Déjà il existe un certain nombre de précédents inquiétants: par exemple le simple fait de critiquer certaines minorités est passible de sanctions pénales. Rappelez-vous le député Vanneste qui, pour avoir dit que le mode de vie homosexuel, était selon lui « inférieur » au mode de vie hétérosexuel parce qu’il ne permettait pas de produire d’enfants, a été poursuivi pendant de très nombreuses années devant les juridictions répressives. Vanneste a finalement été complètement blanchi par la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation, mais après de très longues années de procédure. On sait bien maintenant que l’on ne peut plus parler ouvertement de certaines choses en France parce qu’il y a des lois qui instituent des délits d’opinion.

    VDLR. Vous êtes aussi un fervent défenseur de la culture historique de la France aussi bien que de sa religion. Or le projet de loi Taubira implique que « les nouveaux immigrés se déclarant homosexuels et discriminés pour cette raison dans leur pays d'origine pourront s'établir en France ». Donc la France deviendra un déversoir de tout ce beau monde, c’est bien cela je présume ?

    Olivier Tournafond. Là aussi on pousse le raisonnement à ses conséquences ultimes. Mais l’expérience politique a démontré que les conséquences ultimes arrivaient malheureusement... Pour citer des exemples tirés du passé, on peut évoquer les programmes ahurissants de Lénine et d’Hitler que personne au départ ne prenait aux sérieux. A chaque fois il n’était pas évident que ces idéologues iraient jusqu’au bout de leur logique infernale. On haussait les épaules…Mais finalement ils les mirent bel et bien en application ces programmes ! Et d’autant plus facilement que personne n’y croyait…Et la farce sinistre se traduisit par des millions de morts et la dévastation de la Civilisation europénne ! On peut donc être légitimement échaudé par tous ces précédents et éprouver une inquiétude légitime devant les projets à la fois loufoques et sinistres de certains ministres en mal de reconnaissance. Avec la pression des lobbies et l’ambition politique tout est possible… On peut donc en effet dès maintenant extrapoler un certain nombre de conséquences de ce projet de loi, qui d’ailleurs sont déjà partiellement en application parce qu’il y a je crois déjà à l’heure actuelle la possibilité de demander l’asile homosexuel... Je dois vérifier les textes mais je crois que ça existe. Quoi qu’il en soit, vous avez vu juste, beaucoup de gens de tendance homosexuelle pourront être tentés de venir pour profiter des avantages d’une société, en outre particulièrement généreuse en matière de redistribution et de prestation sociale ! Et ce sera d’autant plus tentant que beaucoup de pays du Moyen Orient, d’Amérique Latine et même d’Europe comme la Russie ont des législation défavorables à l’homosexualité comme à d’autres variantes sexuelles discutables. Je ne cherche pas à porter un jugement moral, car on sait que la sexualité est un univers tout à fait à part qui relève de la vie privée de chacun et de la liberté individuelle. Mais au fond, justement ce que veulent les oligarques qui dirigent la France, c’est aller bien au-delà de cette liberté de la vie privée qui est désormais acquise et imposer ces variantes sexuelles comme de nouveaux modèles sociaux à part entière. Autrement dit, alors que les gens peuvent avoir la vie sexuelle qui leur convient, dans l’indifférence générale et sans être le moins du monde persécutés, on veut maintenant inverser les valeurs et prôner ces phantasmes sexuels comme de nouveaux modèles sociaux dignes d’être défendus par le droit et dans le monde entier. C’est tout simplement grotesque ! C’est comme si je vous disais que désormais les adeptes de sado-masochisme pourront avoir leurs propres mariages, leurs propres institutions, leur reconnaissance sociale et qu’ils pourront recevoir l’asile s’ils sont persécutés dans certains pays. Encore une fois, je ne m’inquiète guère des pratiques sado-masochistes, qu’elles soient « soft » ou « hard », car elles relèvent de fantasmes sexuels qui touchent à la vie intime et peuvent même servir de soupape de sureté. Mais cette facette de la vie privée ne doit pas être consacrée comme un modèle social à imiter. Bref, mon inquiétude est provoquée par ce désir de transformation d’un fantasme en modèle social universel. La réside le mal à mon avis, et non pas tant pas dans les pratiques elles-mêmes. Il est dans la confusion des genres ; dans l’amalgamme de la vie sociale et de la vie intime ; dans la perte de toutes les valeurs collectives.

    VDLR : La France ne frôle plus le désastre. Elle plonge dans les profondeurs abyssales de l’irrationnel idéologique en renonçant à la dignité des sexes, à la dualité de la nature humaine, à son histoire, à sa religion, aux principes de la diplomatie internationale, comme l’intangibilité des frontières. Le pays qui a été le phare de l’humanité ne dépérit même plus. Il pourrit maintenant, en contaminant les pays en voie de développement. Comment peut-on enseigner le respect de la culture française quand le pays entier devient une référence inversée, un cas complètement à part ! Et comble du fanatisme politique, la sénatrice Rossignol a déclaré récemment à la télévision : « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’Etat ». Le Führer doit applaudir dans l’eau-delà, car le projet n’est pas seulement totalitaire mais devient carrément hitlérien. On y refuse à un être humain jusqu’au droit d’être Européen, Chrétien et Parent… Pauvre France !

    Alexandre Artamonov, La Voix de la Russie

    http://www.actionroyaliste.com/

  • Vers un réveil de la société civile française ?

    La question que bon nombre de Français se pose est écrite : 

     

    "À l'instar du mouvement Tea Party aux États-Unis, le peuple va-t-il finir par se lever en masse pour réclamer justice ?"

     

    Une première réponse :

     

    "Certes, la France n’est pas l’Amérique. Mais le temps politique s’accélérant chez nous sous l’influence conjuguée de la faillite de l’État-providence et de l’impuissance grandissante de nos élites déconsidérées, nous assistons, comme aux États-Unis avec le mouvement des Tea Party, au réveil de la société civile française.

    Rien n’est plus noble que le Tea Party, qui, finalement, n’est rien d’autre que l’expression d’une résistance assumée à l’oppression du pouvoir politique dès lors que celui-ci, au mépris des textes et en particulier de la Constitution, tente d’imposer sa tyrannie en outrepassant les limites imposées par la loi fondamentale.

    En France, le Tea Party est ressenti, en particulier au sein de notre classe politique en admiration béate devant Barack Obama, comme un mouvement d’extrême droite alors qu’il s’agit de tout autre chose : la réaction indignée de colonisés contre une tentative de racket légal fomentée en l’occurrence par le colonisateur britannique :

    Le 16 décembre 1773, soixante Bostoniens nommés les Fils de la liberté grimpèrent à bord des trois navires (...) costumés en Amérindiens (...) Silencieusement, entre 18 et 19 heures ils ouvrirent les tonneaux et jetèrent 342 caisses de thé par-dessus bord, puis ils les refermèrent pour les remettre à leur place, vides (Wikipedia).

    Est-il besoin de rappeler, tant cela tombe sous le sens, que l’article 2. de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 stipule : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression" ?" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Français en révolte - Champs Elysées


    Français en révolte - Champs Elysées - 20130525 par Le_Salon_Beige

  • Lettre à un gendarme mobile de service le 26 mai

    Cher camarade,

    Dans quelques jours, tu seras face à moi et aux familles de la « Manif pour tous ». Tu es militaire, fier de ton état et tu as raison. Tu appartiens à l’arme la plus ancienne de l’armée française. Le 14 juillet, tu défiles toujours en tête des troupes et ton drapeau porte au revers : « Valeur et Discipline ».

    Tu as prêté serment, il serait donc malvenu, moi qui suis ton ancien, de te demander de désobéir aux ordres d’un gouvernement qui, du reste, passera aussi vite que les autres. Cependant, cher « moblot » (surnom donné aux gendarmes mobiles), lorsque tu tiendras ton bouclier, bâton au poing, ou ton diffuseur lacry, rappelle-toi simplement que tu as en face de toi des mères, des pères, des enfants, des gens simples comme toi, venus de toutes les régions de France. Des citoyens issus de cette majorité habituellement silencieuse, docile et laborieuse, qui, bannières au vent, crient leur colère de se trouver méprisés par leur Président.

    Ce sont ces gens que tu croises chaque jour, que tu fréquentes parfois, dont tu es le fils, le frère ou l’oncle… Ce sont les mêmes avec qui ta femme papote à la boulangerie ou avec qui ton fils joue dans la cour de récréation. N’oublie pas que ta mission première est de leur porter secours et protection, parfois au péril de ta vie. Ils ont déjà, par millions, manifesté sans casser, sans incendier, sans blesser, toujours d’une manière bon enfant. Ils ne traitent pas de cons les pères dont l’enfant a été assassiné, ils ne brandissent aucun autre drapeau que nos trois couleurs, ils s’excusent facilement et bannissent l’invective.

    Alors si tu as des coups à porter…. Que ta main soit plus douce qu’elle ne le fut avec les casseurs et ton doigt moins crispé sur la queue de détente de ta bombe lacry qu’il ne le fut avec les bandes.

    Quand tu relèveras un manifestant d’un sit-in, vas-y doucement, sans force excessive et glisse lui à l’oreille : « Désolé, moi aussi je suis père, moi aussi je suis français mais j’ai des ordres ! »

    Et si tu es dans l’obligation de l’arrêter, ne le pousse pas brutalement en le faisant monter dans le car mais soutiens-le après une discrète tape amicale.

    Ta fermeté ne sera plus alors empreinte de dureté mais de magnanimité et tu pourras clamer avec fierté et sans retenue… Moi aussi, j’étais à la grande manif du 26 mai !

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://fr.altermedia.info

  • Plutôt que d'exercer une pression morale, que Valls fasse son boulot

    Hervé Mariton sur Atlantico :

    "Je suis consterné par les pressions exercées par Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et d’autres encore, pour empêcher les citoyens de manifester. Dans l’affaire du PSG, le gouvernement a été incapable d’assurer l’ordre public et nous avons déjà eu de nombreuses manifestations contre le mariage pour tous avec zéro vitrine cassée, zéro voiture volées. Je trouve cela ahurissant que l’on impute un crime à des manifestants qui jusqu’à présent ont toujours respecté l’ordre public.

    Les déclarations de Manuel Valls relèvent, soit de la banalité - parce que lorsque l’on fait quelque chose, on réfléchit avant - soit de la pression morale. Et cela est honteux.

    Dans une manifestation, il y a toujours une part de risque, mais il s’agit là de la gestion de l’ordre public et cela relève du travail du ministre de l’Intérieur. Alors plutôt que de prétendre une interdiction morale d’une manifestation, qu’il fasse son boulot.

    Avec un dispositif de 4500 policiers et gendarmes, soit un millier de plus que lors de la manifestation du 24 mars, l’Etat n'a-t-il pas pris les mesures nécessaires ?

    Je ne suis pas ministre de l’Intérieur, c’est en effet la mission de le l’Etat que de garantir l'ordre public. Et je pense que les mesures nécessaires ont été prises. Ces déclarations sont une manière de faire peur aux gens. Cela est profondément méprisant, à la fois de la démocratie, et des gens qui ont, et qui vont, manifester en prouvant leur respect de l’ordre public. C’est consternant ! Le gouvernement essaye de déconsidérer un mouvement social puissant et généreux. Faute de pourvoir plaider sur le terrain du débat, ils plaident sur le terrain de la peur. C’est une atteinte grave à la liberté de manifester. 

    Jean-Marc Ayrault a, de son côté, estimé que les responsables de l'UMP, qui comme vous, appelent à manifester aujourd’hui contre la loi Taubira prenaient "une lourde responsabilité en provoquant la crispation et la radicalisation" de certains manifestants. Ne serait-il en effet pas plus sage de s’abstenir ?

    Plus sage de quoi ? De se taire ? De se résigner ? On ne va pas se taire, parce que la loi Taubira est mauvaise. Comme légalement le gouvernement ne peut pas interdire la manifestation, il table sur une interdiction morale. Par ailleurs de quelle radicalisation parle-t-on ? En effet, des déclarations, que je n'approuve pas, ont été faites. Néanmoins, je ne crois pas qu’il y ait eu des gestes portant atteinte à autrui et de natures à témoigner d’une quelconque radicalisation. Ces déclarations sont de l’ordre de la police morale, d’une interdiction morale de manifester.

    Manuel Valls a également remis en question le sens d’une telle manifestation alors que la loi a été votée par le parlement et ratifiée par le Conseil constitutionnel….

    Je renvoie cette question à la gauche. A l’époque du CPE, elle n’avait pas ce genre d’états d’âme. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a considéré que la loi Taubira n’était pas d’ordre constitutionnel, donc qu’elle n’était pas gravée dans le marbre. Dans une démocratie, ce qu’une loi fait, une autre peut le défaire. Le débat démocratique, c’est effectivement de discuter une loi, de la respecter lorsqu’elle est votée, et si on considère qu’elle est mauvaise, et bien de la changer."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 26 mai : une étape nouvelle pour le Printemps français…

    Nous avons perdu une bataille… Du reste, il ne pouvait en être autrement. Les obstacles juridiques et administratifs devaient sauter un à un sous la volonté farouche d’un pouvoir décidé à mettre en application une idéologie prométhéenne, comme jadis Lyssenko sous Staline voulait mettre au pas les chromosomes réactionnaires.

    Le mariage homosexuel est un nouveau pas vers une vision du monde qui considère que rien, pas même la nature, n’est au-dessus de l’État républicain. De quoi nous inquiéter sur les projets en préparation concernant notamment les manipulations génétiques. Un verrou essentiel ayant sauté sur un principe fondamental de la nature humaine, la voie est libre. Nous aurons droit notamment à la gestation pour autrui et, dans notre société mercantile, tout le « kit » qui va avec. [...]

    Olivier Perceval - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les idéologues du genre ont décidé d’en faire le fer de lance de la mondialisation

    De Mgr Nestor Ngoy Katahwa, évêque de Kolwezi en Rép. Dém. du Congo :

    "L’occasion m’a offert de prendre connaissance de votre récent message à vos diocésains à propos de la "Manif pour tous" du 26 mai. Et je me permets de vous joindre, au nom des diocésains, de toutes les personnes de bonne volonté de Kolwezi et en mon nom propre, pour vous exprimer notre solidarité dans votre prise de position. En effet, ce qui est en train de se jouer dans l’Héxagone n’est pas uniquement le sort de la France mais celui de toute l’Humanité, tant il est vrai que les promoteurs de l’idéologie du GENRE ont décidé d’en faire le fer de lance de la fameuse "mondialisation". Certes, il faut un courage exceptionnel, au sein d’une société polluée d’inversions de valeurs, pour dénoncer de manière aussi limpide que péremptoire des lois injustes promues par des "décideurs qui ... n’ont plus beaucoup l’expérience de ce qu’est le mariage ou la famille". Aussi je salue votre encouragement aux "Veilleurs" et votre propos de "rejoindre" ceux qui vont marcher à la "Manif pour tous" du dimanche prochain. Pour ma part, je me solidarise à l’offrande de ce vendredi comme une journée de jeûne et de prière à l’intention exprimée. Je vous assure de l’union dans la prière."

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le printemps Français devant le Grand Orient de France


    Le Printemps Francais devant le Grand Orient par actuclip

  • Archéologie de Haithabu, port viking

    Haithabu, c'est un ancien port du Schleswig-Holstein qui fut un grand centre commercial à l'époque des Vikings. C'est aujourd'hui un site archéologique de première importance pour comprendre le fonctionnement global du commerce en Europe au cours du premier millénaire de notre ère. Haithabu, écrit Herbert Jankuhn, s'est constitué par le hasard de l'histoire, quand les relations commerciales en Europe du Nord et de l'Ouest se sont progressivement modifiées au contact d'un empire franc dont le poids venait de basculer vers l'Austrasie, autrement dit sa partie septentrionale largement germanisée.
    Avec les Mérovingiens et les Carolingiens, le poids politique de l'ensemble franc se focalise donc sur la côte septentrionale de la Méditerrannée et l'arrière-pays provençal et rhodanien en bénéficie. Les côtes de la Mer du Nord, avoisinant, en Zélande, le delta des fleuves (Rhin, Meuse, Escaut), acquièrent une importance stratégique et économique qu'elles ne perdront plus. Dès la fin du VIème siècle, ce glissement vers le Nord finit par englober la Scandinavie. La presqu'île "cimbrique", c'est-à-dire le Jutland et le Slesvig, bénéficiera de cette évolution, en marche depuis les Romains. Les découvertes archéologiques démontrent que les Germains des côtes frisonnes (néerlandaise et allemande) ainsi que leurs congénères de l'arrière-pays entretenaient des relations commerciales suivies avec l'Empire romain. Les voies de pénétration de ces échanges sont 1) la mer et 2) les grands fleuves (Rhin, Weser, Elbe, Oder, Vistule).
    En traversant l'isthme du Slesvig, le commerce germano-romain touche le bassin occidental de la Baltique. Par l'Oder et la Vistule, il accède au bassin oriental. Entre le cours inférieur de la Vistule et la côte septentrionale de la Mer Noire, les Germains commercent avec les établissements coloniaux grecs. Depuis la préhistoire et depuis les premiers mouvements des peuples indo-européens, ces axes fluviaux existent: avec l'Empire romain, le trafic s'y fait simplement plus intense. Les invasions hunniques, qui réduisent à néant le pouvoir conquis des Goths, établis entre la Baltique et la Mer Noire, éliminent toutes les possibilités d'échanges portées par cet axe fluvial oriental. Plus tard, l'axe central de l'Oder cessera, lui aussi, de fonctionner à cause des Huns. L'axe occidental, celui du cabotage le long des côtes de la Mer du Nord, sera le dernier à s'effondrer. A Vème siècle, le commerce avec la Scandinavie diminue pour connaître son intensité minimale à la fin du VIème siècle. Mais, à la même époque, avec Théodoric le Grand, Roi des Ostrogoths fixés en Italie, l'axe central reprend vigueur, tandis que la littérature épique germanique prend son envol.
    Les produits échangés le long de ces axes fluviaux et maritimes sont essentiellement l'ambre et les fourrures. L'irruption des Avars dans l'espace danubien, vers 565, ruine une seconde fois ce réseau d'échange italo-baltique. Après les Avars, les tribus slaves s'emparent de l'Europe centrale, isolant la zone baltique et coupant les voies d'échange qui, depuis des siècles, voire un ou deux millénaires, reliaient la Baltique à la Méditerranée. Ce blocage par les Avars et les Slaves redonne vigueur à la région flamande-frisone centrée autour du delta des grands fleuves: l'Ile de Walcheren en Zélande (avec le port de Domburg) et Dorestad, au sud-ouest d'Utrecht, prennent, à cette occasion, une dimension nouvelle.
    Ce va-et-vient continuel entre l'Est et l'Ouest, Herbert Jankuhn, auteur d'un ouvrage remarquable sur le site de Haithabu, révèle, finalement, l'importance des grands fleuves (Rhin, Meuse, Escaut) pour l'échange des marchandises entre le Nord scandinave et le Sud gaulois et méditerranéen.
    Et Haithabu, port ouest-baltique, comment acquiert-il son importance? Quand l'ère viking s'amorce officiellement avec le pillage, le 8 juin 793, du monastère anglais de Lindisfarne, la Scandinavie a déjà, pourtant, un passé pluriséculaire, marqué de mouvements migratoires vers le midi. Le territoire de la Scandinavie ne peut accepter une démographie trop dense. Les côtes norvégiennes, ouvertes sur l'Atlantique, ne sont guère propres à l'agriculture intensifiée. La Suède, à l'époque couverte d'épaisses forêts, permet certes une colonisation intérieure, mais clairsemée. Le Danemark possède des terres fertiles à l'Est mais chiches à l'Ouest, où la côte ne permet, de surcroît, la construction d'aucune installation portuaire digne de ce nom.
    Avant César, dès la tragique aventure des Cimbres et des Teutons, ce sont des raisons identiques, d'ordre géographique et démographique, qui ont poussé les Scandinaves à émigrer vers le Sud. Aux VIIème et VIIIème siècles, une nouvelle émigration massive commence: d'abord vers les îles de la Mer du Nord, les Shetlands, les Orkneys et les Hébrides. Elles porteront les Scandinaves partout en Grande-Bretagne, en Irlande, en Normandie, en Sicile et dans les plaines russes.
    C'est donc dans la foulée de ce mouvement migratoire, parfois violent, que Haithabu connaîtra son apogée. La localité est située au fond d'un "fjord" de plaine, sans falaises, situé sur la côte baltique du Slesvig. Le fond de cette baie, la Schlei, devenue navigable à partir du VIème siècle, constitue le prolongement le plus profond de la Baltique en direction de la Mer du Nord. D'Haithabu à celle-ci, la distance est la plus courte qui soit entre les deux mers nordiques sur l'ensemble territorial de la presqu'île du Jutland-Slesvig. Danois, Frisons, Saxons et Wendes/Obotrites (tribus slaves) se juxtaposent dans la région.
    Stratégiquement, la région, depuis l'Eider, petite presqu'île s'élançant dans la Mer du Nord, en face d'Héligoland, en passant par le tracé de la rivière Treene, constituait, sans doute depuis, plusieurs siècles, la zone idéale pour transborder des marchandises et pour couper par voie terrestre, en évitant de contourner le Jutland sans port  -ce qui constitue un risque majeur en cas de tempête-  sur une mer qui, de surcroît, est dominée par de violents vents d'Ouest, provoquant énormément de nauvrages de voiliers.
    Haithabu doit donc son existence au commerce entre la Rhénanie et le Delta friso-flamand et le Gotland suédois. Les Suédois, entretemps, ont pris pied en Finlande, dans les Pays Baltes et dans plusieurs territoires slaves. Des Suédois se fixent au Sud du Lac Ladoga, fondent Novgorod, puis Kiev, et ouvrent les voies du Dnieper et de la Volga, restaurant l'axe gothique perdu lors de l'invasion des Huns et contournant le verrou avar qui bloquait l'espace danubien. Par la maîtrise de ces fleuves, les Scandinaves entrent en contact avec Byzance et l'Islam. Le commerce nord-occidental en direction de ces régions passera dès lors par Haithabu. Du Danemark à Bagdad, s'inaugure une voie commerciale, aussi importante géopolitiquement, sans nul doute, que celle que voulut recréer Guillaume II, Empereur d'Allemagne, en construisant le chemin de fer Berlin-Bagdad. Le souvenir de la gloire d'Haithabu doit nous laisser entrevoir les potentialités d'une connexion du port de Hambourg, héritier d'Haithabu, avec le nouveau Transsibérien soviétique (Cf. VOULOIR no. 31).
    Les sources arabes (Ibn Faldan) nous renseignent sur les modalités de transaction dans l'espace aujourd'hui russe, dominé jadis par les Varègues suédois. Les Scandinaves rencontrent les marchands arabes à Bolgar sur la Volga, capitale du Royaume des Bulgares, et leur fournissent notamment des fourrures qui seront ensuite transportées vers la Mésopotamie par les caravanes de chameaux organisées par les Khazars. A Bolgar aboutit également la route de la soie qui mène en Chine. Les pièces de soie retrouvées en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas et datant de cette époque, proviennent de Chine, via Haithabu et Bolgar. L'âge d'or, pour Haithabu, sera le Xème siècle, celui de la domination varègue en Russie qui permit un intense commerce avec le Sud-Est islamique.
    A partir de l'an 1000, où saute le verrou avar, le déclin commence pour Haithabu. La région perd son intérêt stratégique. De plus les tribus slaves du Holstein oriental s'emparent du site, le pillent et l'incendient. Puis, petit à petit, le nom d'Haithabu disparaît des chroniques. Le livre de Herbert Jankuhn retrace, avec minutie, cette évolution économique et politique, mais, bien sûr, cette relation captivante n'est pas le seul intérêt de son magnifique ouvrage. Il y décrit les fouilles en détail, y compris celles qui ont mis à jour les reliefs du "Danewerk", ce mur défensif érigé par le Roi des Danois entre Haithabu et le cours de la Treene, pour arrêter les poussées slaves. On acquiert, grâce au travail systématique de Jankuhn, une vue d'ensemble sur les types d'échanges commerciaux, le type d'habitation et d'entrepôts d'un port scandinave du Xème siècle, sur les monnaies, les habitants, etc.
    Herbert JANKUHN, Haithabu, Ein Handelsplatz der Wikingerzeit, Wachholtz Verlag, Neumünster, 1986, 260 S. (Format 21 x 25 cm), DM 48.
    (texte paru sous le pseudonyme de "Serge Herremans", Vouloir, 1986). http://robertsteuckers.blogspot.fr

  • Un gouvernement bien pressé : les (mauvaises) réformes au pas de charge...

    Il y a quelques semaines et même encore aujourd’hui, les opposants au mariage gay se plaignaient de la brusquerie du gouvernement dans ce débat, et cela sous les lazzis d’une Gauche qui, au contraire, trouvait que les choses avaient trop traîné, et qui prônait la rapidité « pour passer aux choses sérieuses », comme si ce qui touchait à la nature même de la société et, au-delà, de la civilisation n’était pas important : en soi, un bel aveu, pourrait-on dire, de la légèreté d’une Gauche qui a oubliée depuis longtemps le sens des mots et des valeurs, et qui rechigne à lire Sophocle et Orwell !

    Mais, voilà : ceux qui hier vantaient la méthode gouvernementale par idéologie plus que par discernement et qui, pourtant, ne se reconnaissent pas forcément dans la politique de M. Hollande, se retrouvent à leur tour piégés par les mêmes procédés utilisés pour faire passer la réforme sociétale de Mme Taubira, et découvrent, tout à coup, qu’ils pourraient bien être les prochaines victimes d’un gouvernement qui se comporte en oligarchie sur les (mauvais) conseils de la Commission européenne et de la principale puissance du continent, l’Allemagne !

    Avec Frau Merkel, ça ne rigole plus...

    Ainsi, dans l’édition de « Marianne » du 18-24 mai 2013, Laurent Mauduit écrit-il ce qu’il aurait pu écrire aussi auparavant sur la question du mariage gay, et qu’il est tristement drôle de lire aujourd’hui sous sa plume encolérée : « Est-ce de la désinvolture ? Ou bien de la maladresse ? Voire du cynisme ? En tout cas, le fait est là, stupéfiant : le gouvernement a lancé la prochaine réforme du système des retraites de la plus mauvaise des façons. Comme s’il se moquait éperdument des réactions d’indignation que cela pourrait susciter dans l’opinion et notamment dans les milieux les plus modestes.

    Ce qu’il y a de plus stupéfiant, c’est d’abord la forme retenue par l’Elysée et Matignon pour promouvoir cette réforme. Nulle véritable concertation ! Nul débat approfondi pour tenter de trouver des pistes nouvelles ou originales –il en existe !- qui n’aggravent pas encore davantage la politique d’austérité. C’est à la hussarde que les dirigeants socialistes ont visiblement choisi d’agir. Après le défilé au pas de course, le 13 mai, de tous les dirigeants syndicaux et patronaux dans le bureau du Premier ministre, puis un nouvel et bref échange, les 20 et 21 juin, à l’occasion de la prochaine conférence sociale –qui aura de nombreux autres dossiers à son ordre du jour-, la consultation, si on peut appeler cela ainsi, sera bouclée. Et, en deux temps, trois mouvements, un projet de loi sera couché sur le papier pour être entériné à l’automne par le Parlement. » Changez le thème évoqué, et cela rappelle effectivement ce que le pays a connu avec la loi Taubira, cette même insouciance du gouvernement, qui confine au mépris, à l’égard des représentants des familles, des associations et des communautés religieuses (en particulier de l’Eglise catholique, traitée de façon indigne sous prétexte que la République était « laïque », en fait, plus sûrement, « laïciste », ce qui n’a pas le même sens…), des opposants qualifiés facilement et trop rapidement de « réactionnaires » et, nouvel élément de langage de cette « novlangue » républicaine contemporaine, d’ « homophobes ».

    Mais pourquoi ce gouvernement de la République changerait-il de méthode, puisqu’il se pare d’une légitimité électorale acquise pour un double mandat, présidentiel et législatif, de cinq ans ? Encore quatre ans, donc, sur cette lancée, pourrait-on dire… Sous la Cinquième République, les règles sont claires et la Gauche, qui a tant critiqué le fondateur de cette République et sa création institutionnelle, s’en sert à son tour, sinon avec l’esprit gaullien, du moins avec la légalité démocratique attachée aux institutions… M. Hollande, nouveau Créon, ne cherche pas à incarner l’esprit de la Cinquième mais à se servir de ses instruments : les moyens sont au service d’une fin qui n’est pas exactement celle du général de Gaulle, si hostile à l’esprit de parti et à ses politiciens de carrière.

    Après les élections : les horions...

    Laurent Mauduit n’a pas tort, quoiqu’il en soit, de dénoncer une méthode gouvernementale qui, si elle n’est pas anti-démocratique dans sa pratique, n’est pas forcément très démocratique dans son esprit… Car tous les efforts du gouvernement semblent être d’éviter les débats contradictoires et les pressions populaires, de quelque bord qu’elles viennent et pour quelques (bonnes ou mauvaises, d’ailleurs) raisons qu’elles soient. Dans le même temps, l’équipe de M. Ayrault suit une ligne politique et économique visiblement décidée ailleurs (à Bruxelles ou/et à Berlin) ou motivée par quelques féodalités dont elle est l’obligée (féodalités communautaristes pour la question du mariage, financières pour celle des retraites) : cela n’est guère rassurant, en fait…

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