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tradition - Page 359

  • Printemps français : afin que chacun puisse ouvrir sa gueule

    Alors que le texte sur le mariage pour tous sera de retour devant l’Assemblée nationale mercredi prochain, Béatrice Bourges, le porte-parole du « Printemps français », revient sur la genèse de son mouvement et ses futurs combats au sein de la société.

    Elle en appelle aussi et surtout à l’unité en tendant la main à Frigide Barjot, qui lui a reproché ses actions coup-de-poing.

    Comment présenter le « Printemps français » ?

    C’est un mouvement spontané du peuple, de la France qui ne s’exprime pas, des gens qui sont indignés par ce qu’ils peuvent voir. Ils ont cet objectif commun de préserver la dignité humaine et de protéger l’Homme. À l’occasion de mes conférences et au gré des différentes rencontres que j’ai pu faire dans toutes les régions de France, j’ai senti comme une fracture entre le monde silencieux et le monde de ceux qui nous gouvernent. Ce peuple, longtemps méprisé, est enfin prêt à se lever et à s’élever contre des décisions qui l’humilient. C’est dans cet esprit de ras-le-bol généralisé et de résistance pacifique qu’est né le « Printemps français » ; afin que chacun puisse ouvrir sa gueule. Notre leitmotiv n’est pas de mettre à bas un régime mais de combattre une idéologie de terrorisme intellectuel en vertu de laquelle on ne peut rien dire sans se faire traiter de fasciste. On va dire que Robert Ménard est d’extrême droite, que je suis catholique intégriste et cela suffira pour nous enfermer dans un tiroir à triple tour et nous bâillonner ! Vous savez, les Français ne sont pas des imbéciles et se rendent bien compte qu’ils se font manipuler. Simplement, aujourd’hui, ils n’en peuvent plus et décident de sortir des clous pour se faire entendre. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    Voir également la vidéo de l’émission de Paul Amar où elle est face à un LGBT.

    http://www.actionfrancaise.net

  • La radicalité contre la dictature des minorités -Tribune de Jean-Yves Le Gallou

    La radicalité contre la dictature des minorités -Tribune de Jean-Yves Le Gallou

    Chaud, chaud, chaud ! Le printemps sera chaud. Car les majorités se révoltent contre la dictature des minorités. Dictature des minorités sexuelles, associatives subventionnées, ethniques et religieuses, financières, médiatiques, parlementaires.

    Minorités sexuelles

    Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités !
    En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…

    Minorités associatives subventionnées

    Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.

    Minorités ethniques et religieuses

    Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.

    Minorités financières

    Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.

    Minorités médiatiques

    Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.

    Minorités parlementaires

    Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :

    • - En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !
    • - Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.
    • - Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.

    Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.

    Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.

    Jean-Yves Le Gallou
    14/04/2013

    Voir aussi :
    Eloge de la radicalité (11/2013)

    Source : Polémia – 14/04/2014

    http://fr.novopress.info

    Image : le Printemps français se radicalise, DR

  • [Tribune libre] Et si nous acceptions d’avoir de l’espoir, pour une fois ? Par Marie Vermande

    [Tribune libre] Et si nous acceptions d’avoir de l’espoir, pour une fois ? Par Marie Vermande

    Image ci-dessus : dans une des rues autour du Sénat le 12 avril 2013.

    Dans nos milieux (je veux parler des gens de nature catholique et de droite convaincue), l’on a tendance à observer le monde qui nous entoure avec un regard noir, presque sinistre. On a tendance à prendre du recul face aux événements, à analyser plutôt que de se réjouir, à critiquer plutôt que de participer, et souvent nos discussions s’achèvent dans ce déplorable “C’était mieux avant “ ou quelque chose qui y ressemble.

    Et voilà que c’est reparti ! Lorsque je discute avec des amis sur le parvis de l’église après la messe du dimanche (n’arrêtons pas les clichés), chacun y va de son commentaire, de son analyse apparemment objective de la situation, et j’ai un peu du mal à ne pas sortir de mes gonds. Selon l’un “La loi passera quoiqu’il arrive”, selon l’autre “le mouvement de contestation mourra dans l’œuf”, si l’on écoute quelqu’un d’autre encore “Je ne suis pas pour le référendum : le oui à la loi passerait sûrement”. Bien entendu, toutes ces affirmations sont fortement argumentées dans des grands discours un peu puristes nous expliquant que l’on ne peut pas compter sur la masse, qu’il faut attendre un chef charismatique, que Frigide Barjot n’est pas bien, qu’elle sert son intérêt personnel, et que du coup il ne faut pas s’allier avec elle.

    D’accord. Mais dans ce cas, que fait-on ?

    De mon côté, je veux bien croire que le combat n’est pas gagné d’avance. Que les Français ne vont pas se réveiller du jour au lendemain, se remettre à être fiers de leur histoire, et à vibrer comme avant pour les valeurs défendues par leurs ancêtres. Bien entendu que les Français d’aujourd’hui ne sont pas les guerriers d’autrefois, et que parfois leur résistance un peu naïve peut nous faire sourire. Mais comment rester de glace face à ce qu’il se passe actuellement en France ? Comment ne pas s’enthousiasmer ? La contestation des Français éclate de partout, et ceux-là qui hier encore se contentaient de commenter les événements assis dans leur canapé devant leur télé, ceux là sont dans la rue ! Ils manifestent en bleu et rose, certes, mais aux cris de “Taubira Démission !” et “Hollande, dictature !” Ils veulent demeurer pacifiques mais sont prêts à subir les gaz et les violences policières pour défendre leur cause. Ils sont encore happés par leur train-train quotidien, mais sont prêts à se rassembler en seulement quelques heures, suite à l’appel d’un simple sms !

    Et peu à peu, le peuple de France va jusqu’à faire trembler le gouvernement, qui multiplie les atteintes à la justice, et qui ne fait qu’augmenter la colère et la détermination de ces citoyens que certains pessimistes croient endormis et soumis. Soumis ? Hier fut une belle preuve de l’insoumission de ce pays européen qui n’a pas encore dit son dernier mot, et qui a sans doute encore quelques belles pages d’histoire à écrire !

    Hier à Paris, près de 10 000 manifestants se sont rassemblés autour du sénat. Ils se sont étalés, rue de Rennes, boulevard Saint-Germain, boulevard Saint Michel, rue Vaugirard, rue de Médicis, etc. Dans une ambiance pacifique mais déterminée, les manifestants sont allés jusqu’au Panthéon, pour crier leur colère. Certains même (environ 300), ont atteint l’Elysée qui affolé a essayé de se sécuriser en quatrième vitesse. Et comme de coutume, le gouvernement PS n’a pu répondre à cet appel populaire qu’en envoyant ses gaz.

    Hier à Lyon, environ 500 personnes se sont également rassemblés suite à un sms. Et leur mobilisation est relancée pour le lendemain. Ailleurs en France des manifestants se sont rassemblés de façon spontanée, comme à Nantes, ou à Caen. Et la détermination sera reconduite pour tous les jours suivants : le gouvernement n’a pas fini d’avoir peur. Les Français ne lâcheront rien.

    Alors, pitié, arrêtons le pessimisme, et acceptons d’avoir de l’espoir, pour une fois !

    Marie Vermande pour Novopress
    Rédactrice du webzine féminin Belle et Rebelle

    Crédit image: copie d’écran d’une vidéo sur YouTube, DR.

    http://fr.novopress.info

  • Plusieurs centaines de manifestants contre le “mariage” homo à Bordeaux

     

    Plusieurs centaines de manifestants contre le “mariage” homo à Bordeaux

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Des manifestations ont eu lieu hier dans plusieurs villes contre le mariage homosexuel. A Bordeaux ce sont environ 300 à 400 personnes qui ont manifesté dans les rues, demandant le retrait du projet de loi Taubira, ainsi que la démission des ministres, de la justice et du délégué aux personnes âgées, la bordelaise Michèle Delaunay.

    A l’origine de cette mobilisation, un sms envoyé avant-hier à quelques amis par un étudiant bordelais, donnant rendez-vous le lendemain après-midi place Pey-Berland. Alors qu’il s’attendait à retrouver quelques proches, ce sont plusieurs centaines de personnes qui ont répondu à cet appel.

    Après avoir arpenté la Place Gambetta et le Cours Georges Clémenceau, c’est dans une ambiance très combative que les manifestants sont passés devant le domicile de Michèle Delaunay (rue Duplessy), avant de terminer devant la permanence de celle qui a laissé son siège de député à Vincent Feltesse.

    Scandant « Hollande démission » ou encore « on veut du boulot pas du mariage homo », les manifestants ont promis de multiplier les actions coup de poing dans les prochaines semaines, avant la grande manifestation parisienne du 5 mai prochain.

    Plusieurs centaines de manifestants contre le "mariage" homo à Bordeaux

    Plusieurs centaines de manifestants contre le "mariage" homo à Bordeaux

    Crédit photos : DR. http://fr.novopress.info

  • La revue Synthèse Nationale n°31 est parue

     

    AU SOMMAIRE :
     
    EAu-delà de la manifestation contre le mariage homo, la lutte contre le mondialisme ! Éditorial de Roland Hélie
    EDe la reconquête française... Marc Noé
    ELe présent italien annonce-t-il le futur français ? Patrick Parment
    EItalie : un entretien avec Gabriele Adinolfi
    EL'Europe est-elle une grande puissance ? Bernard Bres
    ELe dernier diable d'Europe... Georges Feltin-Tracol
    ELes Frères musulmans et les services secrets occidentaux : un entretien avec Jean-Loup Izambert
    EUn appel de 10 avocats européens en faveur de la Paix en Syrie
    ELes Juifs d’Israël finiront-ils comme les Blancs d’Afrique du Sud ? Jean-Claude Rolinat
    ELes bourrins ne sont pas tous dans l’assiette ! Marc Vidal
    EL’Abbé Norbert Wallez et Hergé... Lionel Baland
    ENotules pour servir à une théorie de la guerre idéologique et culturelle. Jacques-Yves Rossignol
    EMenteurs et affabulateurs de la shoah, ou la vie rêvée des camps… à propos du nouveau livre d'Anne Kling
    Retrouvez les articles de Philippe Randa, Pieter Kerstens, Francis Bergeron, du Marquis 
    135 pages : 12,00 €
    ABONNEZ-VOUS !
    1 an (6 numéros) : 50,00 €
    Soutien : 100,00 €
    Étranger : 60,00 €
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    Synthèse nationale
    116, rue de Charenton 7512 Paris
    (correspondance uniquement)

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    http://www.francepresseinfos.com/

  • La gare Montparnasse assiégée

    Caroline Fourest revient de Nantes après une épique conférence (elle n'avait pas prononcé un mot que des militants ont scandé dans la salle "Taubira ta loi, on n'en veut pas !"). Elle a retardé le train de 40mn et la police a du disperser les manifestants à coup de gazage (arrosant toutes personnes dans la gare par la même occasion).

    Son train doit arriver vers 21h. La police a déjà bloqué les quais et le métro pour que madame Fourest puisse circuler tranquillement. Si les banlieusards pouvaient avoir chaque jour la même protection...

    A l'extérieur, il y a également un déploiement policier :

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    Une centaine de manifestants dans la gare se mettent à chanter. Les CRS changent de voie toutes les 5mn.

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    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mariage gay : COMMUNIQUÉ de l'Action française sur le coup de force de l'Elysée

    L’ACTION FRANÇAISE DÉNONCE LE COUP DE FORCE DE FRANÇOIS HOLLANDE qui, après l’adoption précipitée du projet de loi Taubira vendredi matin au Sénat dans un hémicycle à moitié vide, a décidé, contre tous les usages, d’avancer la deuxième lecture du texte à l’Assemblée nationale dès mercredi prochain, 17 avril, alors qu’elle était initialement prévue à compter du 27 mai.

    Cette précipitation traduit la panique d’un exécutif discrédité, sur lequel se resserre chaque jour davantage l’étau du mécontentement populaire. La profonde coupure du pouvoir avec le pays réel éclate ainsi au grand jour.

    Comme l’a déclaré le député Philippe Gosselin, défenseur du mariage et de la filiation, devant le Sénat ce vendredi 11 avril au soir : "En accélérant la procédure législative pour échapper à la manifestation prévue par les opposants au ’mariage pour tous’ le 26 mai prochain, le chef de l’Etat et sa majorité sont prêts au pire : c’est une incitation à la guerre civile".

    La panique étant mauvaise conseillère, l’exécutif ne fait ainsi que cristalliser la légitime colère des Français à l’encontre de son imposture et de son incompétence. En incitant à la guerre civile, le chef de l’Etat devient illégitime. Il doit partir.

    C’EST POURQUOI L’ACTION FRANÇAISE APPELLE TOUS SES MILITANTS ET SYMPATHISANTS À PARTICIPER À LA LÉGITIME COLÈRE DU PAYS RÉEL ET À PRENDRE TOUTE LEUR PART DANS LE SURGISSEMENT D’UN PRINTEMPS FRANÇAIS.

    L’ACTION FRANÇAISE http://www.actionfrancaise.net

  • Jean-François MATTEI sur la sous-culture

    Marseille, 6 avril 2013 - Café politique de Lafautearousseau avec Jean-François MATTEI : "L’avènement programmé de la sous-culture..."

    La Faute à Rousseau

  • Gazez-les tous, Hollande reconnaîtra les siens !

     

    Monsieur le président de la République,

     

    Dimanche 24 mars, manifestation contre le mariage et l’adoption par les personnes de même sexe. Que dire Monsieur le président devant un tel mépris de la part de votre gouvernement ? Que dire devant ce silence radio de la République française que vous représentez, face aux Français descendus massivement, et pour la deuxième fois, dans les rues de la capitale exprimer leur désaccord sur le projet de loi Taubira ? Dois-je vous apprendre monsieur le président, qu’une masse volontairement stigmatisée, volontairement méprisée et volontairement refoulée avec une violence inappropriée, ne peut souffrir une telle déconsidération inique de la part du gouvernement de son pays ? Dois-je vous apprendre qu’une exaspération légitime était inévitable ?

     

    Ou sans doute le saviez-vous trop bien ?

     

    Volontairement stigmatisée. Nous serions « une pluie de déjections homophobes » d’après le vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin (à ce propos, la LMPT peut vous fournir en parapluies). Le 13 janvier vous aviez « normalisé » à l’avance le chiffre de 340 000 personnes. Pour le 24 mars, les médias et votre gouvernement avaient grassement répandu l’idée que ce mouvement homophobe contre l’égalité des droits pour les homosexuels s’étouffait dans ses drapeaux roses. Par conséquent, vous ne pouviez avancer un chiffre supérieur à 340 000 pour des raisons purement symboliques, aussi vous êtes-vous entendus collégialement selon la bonne coutume républicaine, sur un ridicule et vexant 300 000. Humilier quelqu’un n’est jamais sans conséquences, monsieur le président, et par ce choix délibéré vous avez humilié et stigmatisé chaque Français et Française présents ce dimanche. Le chiffre de la LMPT est légèrement supérieur : 1 400 000 personnes. Peut-importe le nombre exact, toujours est-il que la différence est de 1,1 millions de manifestants. Où sont-ils passés ? Je n’ai jamais été bon en calcul, monsieur le président, pourtant c’est bien ce que m’assure ma calculatrice. Mais peut-être est-elle homophobe ?

     

    Volontairement méprisée. Les Français présents ce dimanche et le 13 janvier dernier ont un message à vous communiquer monsieur le président. La moindre des choses quand on représente le peuple français et que l’on respecte un tantinet sa fonction de chef d’Etat, était d’écouter les raisons de ce déplacement impressionnant des Français. Face à une forte présence vous avez répondu par une molle absence. Que faisiez-vous ce dimanche ? Vous étiez à je ne sais quelle réunion concernant les intérêts français en République Centrafricaine. Quelle belle leçon de démocratie vous donnez là monsieur le chef d’Etat ! Avez-vous entendu les clameurs des Français juste derrière vos grilles ? Avez-vous ressenti l’exaspération palpable de dizaine de milliers de familles ? Notre message rayonne de la clarté de la vérité ! Mais nous n’étions « qu’une poignée » selon Arnaud Montebourg, réclamant débat et référendum alors que nous aurions tout simplement « perdu la bataille » ricanait le sénateur Jean-Pierre Michel… C’est tellement plaisant de savoir notre pays en de si bonnes mains ! Quelle beauté dans ce message démocratique ! Quelle richesse ! Quelle superbe preuve de tolérance républicaine ! Monsieur le président, nous ne vous le répèterons pas cent fois : faites taire ce silence méprisant !

     

    Volontairement refoulée avec une violence inappropriée. Peut-on considérer, monsieur le président, les familles présentes ce jour-là comme de dangereux militants surentraînés, armés de barres de fers, lançant pavés et verres, construisant barricades, détruisant magasins, voitures, espaces publics, cassant avec rage et violence du CRS ? Une promenade de santé, monsieur le président, une promenade du dimanche qu’ont effectuées les forces de l’ordre le 24 par rapport à ce qu’on connu leurs collègues durant les incidents du CPE. J’ai du mal à croire, monsieur le président, quand j’entends une foule de manifestants scander « CRS avec nous » assis devant un barrage, ou même quand l’on surprend certains représentants des forces de l’ordre esquisser un sourire et plaisanter entre eux ; j’ai du mal à croire qu’ils aient été soumis au même état de stress et d’oppression que durant les manifestations du CPE ou encore les échauffourées dans les banlieues. Mais sans sommations, et sur un ordre évident du ministre de l’Intérieur, ces familles extrémistes homophobes ont essuyé des jets de gaz lacrymogènes. Je fais partie, monsieur le président, de ces gens qui n’ont pas eu le droit de recevoir ces jets de gaz. Aussi je demande solennellement (et selon la logique de M. Valls, qui a considéré chaque manifestant comme attentant à l’ordre public) à pouvoir participer, pour des raisons égalitaires, à ce formidable exercice démocratique qu’a été ce gazage pour tous. Non, monsieur le président, ces gens-là avaient pour seule motivation, aiguillonnée encore une fois par une profonde exaspération, d’accéder aux Champs-Élysées ! Car c’est symbolique, monsieur le président, et lorsque l’on refuse le dialogue, lorsque délibérément on rend les gens muets, lorsque l’on choisit de les parquer comme des bœufs, sachez alors que tout symbole devient combat ! Veuillez prendre note, monsieur le président, qu’une fois dans la plus belle avenue du monde, l’ambiance est restée pacifique et bon enfant. Il n’y a guère que monsieur Manuel Valls pour parler d’ « agressions physiques contre les forces de l’ordre, dégradations de biens publics, jets de boulons ». Que voulions-nous, monsieur le président, si ce n’est prendre la clé des champs pour la remettre symboliquement aux générations futures ; car c’est là tout notre combat : la protection de l’enfant. Ce devrait aussi être le vôtre…

     

    Place aux excuses maintenant monsieur le président de la République. Excuses pour qui, excuses pour quoi.

     

    Si les Femens avaient été gazées, il est probable que le gouvernement se serait platement excusé. Celles présentes ce dimanche n’ont étonnamment pas eu besoin de sortir de mouchoir pour essuyer leurs yeux. Ne vous mentez pas à vous-même monsieur le président, les excuses, vous savez fort bien les présenter! Comment se fait-il que vous ne vous soyez pas encore exprimé au sujet d’une manifestation d’une telle ampleur ? Personne ne connait mieux les chiffres que vous ! Si tant est bien sûr, que vous portez toujours quelques regards sur ce peuple ! Comment se fait-il, monsieur le président, que vous ne vous soyez pas encore manifesté sur les comportements violents de certains CRS (plus de la part des policiers il faut le souligner) : ceux qui ont gazé sans sommation et sans distinction de sexe ni d’âge, des pères, des mères ou des enfants et qui en ont molestés allègrement certains ?

     

    Monsieur Hollande, monsieur Valls, vous avez à rendre des comptes par rapport à l’utilisation abusive et volontaire de gaz lacrymogène sur des familles françaises ; par rapport à une estimation convenue par avance et volontairement vicieuse du nombre de manifestants ; tout cela dans le but de créer une colère générale. Vous espériez des personnes violentes, vous n’avez eu affaire qu’à des gens déterminés. Vous avez par de nombreux moyens tenté d’attiser la colère des manifestants, vous n’avez eu en retour que des débordements pacifiques et des jeunes exaspérés.

     

    Quant à nous, monsieur le président, nous nous excusons : c’est vrai, nous avons tout de même eu le culot d’être nombreux à montrer que nous ne partagions pas votre pensée unique ! Excusez-nous de nous préoccuper du bien-être et de l’avenir des enfants ! Excusez-nous de leur vouloir un père et une mère ! Excusez-nous de considérer que l’enfant n’est pas une marchandise ! Excusez-nous de considérer avec réalisme la théorie du genre comme contre-nature ! Et enfin, monsieur le président, veuillez-nous absoudre de ne pas partager la même vision de l’homme que vous.

     

    Aymeric, 18 ans http://www.printempsfrancais.fr