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tradition - Page 358

  • Mariage pour tous : Marion Maréchal-Le Pen à l’Assemblée Nationale

  • Fiche pratique : la répression

    Fiche pratique : la répression

    Fiche pratique : la répression

    Fiche pratique : la répression

    Cette fiche technique a pour objectif de sensibiliser les volontaires du Printemps Français sur leurs droits et les enjeux de toutes actions. Néanmoins, il n’existe pas de solution parfaite et le système judiciaire n’est nullement monolithique.

    « Nul n’est censé ignorer la loi » … ni un certain sens pratique…

    I. Positionnement dans le cadre d’une manifestation (ou d’une action)

    Chaque action et/ou manifestation a ses objectifs, ses mots d’ordre et ses consignes. Il s’agit de les respecter à la lettre de manière à permettre le bon déroulement de celle-ci.

    1. Ce qu’il faut avoir… ou pas…

    - Avoir une pièce d’identité sur soi ;
    - Effacer de son mobile tous les messages militants ;
    - Privilégier dans votre répertoire téléphonique les prénoms et surnoms ;
    - Un portable, une carte bleue, un pass navigo sont des mouchards ;
    - Ne jamais avoir d’arme blanche (couteau, gazeuse…) ;
    Dans le cadre d’une action, faite confiance aux organisateurs pour prévoir tout le matériel nécessaire.

    2. Organisation

    - Toujours rester en binôme ;
    - Toujours prévoir un lieu neutre où se retrouver (et se compter) après l’action ;
    - Laisser à quelqu’un ses nom et prénom ainsi que les coordonnés de personnes à contacter dans le cadre d’une garde à vue ou hospitalisation (conjoint, famille, etc.) ;
    - Ne pas donner d’informations et de mot d’ordre de la manif à des inconnus.

    II. Confrontation avec les agents des forces de l’ordre

    N’importe quel agent des forces de l’ordre (Policier, gendarme ou douanier) peut :
    - vous demander vos papiers : c'est le relevé ou contrôle d'identité ;
    - vous emmener au poste : la vérification d'identité ;
    - vous interpeller : la garde à vue ;
    S'ils ne sont pas satisfaits des documents présentés, vous pouvez faire l'objet d'une vérification d'identité.

    1. Attitude

    En cas d’interpellation, rester calme. Éviter tous délits supplémentaires qui ne sauraient que vous desservir. Prenez le temps (…beaucoup de temps…) d’obtempérer aux ordres de la police (« Présentez moi vos papiers ») : en 2 minutes, une situation peut beaucoup évoluer. Si votre carte d’identité est entre les mains de la police, la situation devient complexe pour vous, et votre participation à l’action est terminée.

    2. Le relevé ou contrôle d’identité

    Les agents des forces de l’ordre peuvent procéder à un contrôle d'identité sans obligation d’en préciser la raison.

    3. La vérification d’identité

    Les policiers ont 4 heures pour établir votre identité ; au-delà de ce délai, ils doivent vous relâcher ou vous placer en garde à vue.

    NE SIGNEZ LES DIFFÉRENTS DOCUMENTS (procès-verbal, notification des droits, déposition, notification de fin de garde à vue, inventaire et rendu de fouille) QUE SI VOUS ÊTES D’ACCORD AVEC LEUR CONTENU.

    4. La garde à vue

    Avant ou lors de son entretien avec le gardé à vue, l’avocat n’a pas accès au dossier. La durée ne peut-être de plus de 24 heures, renouvelable une fois, à moins d’une enquête sur un acte terroriste (pas au PF, donc !). Les prolongations sont décidées par le Procureur.

    Vos droits en garde à vue

    Vous avez le droit à un médecin, à un avocat et à faire prévenir un proche immédiatement après votre placement en garde à vue. Les policiers sont tenus de vous notifier ces droits moins de trois heures après votre interpellation et de les respecter sous peine de nullité de la procédure. Il est très important d’en faire usage.

    Conseils

    Ne vous laissez pas impressionner : si un policier bluffe en vous disant que votre « camarade » a avoué ! Il existe un « Droit de se taire » et un « Droit de ne pas faire de déclarations à un magistrat avant d’avoir vu un avocat. Ces droits doivent confiner au devoir … particulièrement si vous êtes arrêtés en groupe.

    III. Suite judiciaire

    A la suite de la garde à vue, il existe trois cas de figures :

    1. Vous êtes déféré devant le Parquet

    Vous êtes mis en cellule au dépôt du palais de justice ; vous rencontrez le Procureur ; vous pouvez contacter un avocat ; vous êtes jugé en comparution immédiate : soit vous acceptez et le procès débute dans l'instant, soit vous demandez un délai (fortement recommandé pour préparer correctement votre défense), vous risquez toutefois une détention préventive en attendant le procès. L’audience de jugement est alors renvoyée à une date ultérieure (Entre 2 et 6 semaines).

    2. Vous êtes convoqué, dès la sortie de la garde à vue, à un procès ultérieur

    Vous pouvez, dès à présent, contacter un avocat.

    3. Vous êtes relâché sans convocation

    Trois cas de figures existent :
    - vous pouvez recevoir une convocation pour votre procès dans les trois ans ;
    - vous pouvez être convoqué d’ici quelques semaines à une médiation pénale (vous pouvez payer une amende ou exécuter des travaux d'intérêt généraux) ;
    - vous n'êtes plus soupçonné et il n'y aura, heureusement pour vous, pas de suite !

    4. Perquisition

    Il est bon de noter que, lors d’une perquisition, tout livre un peu orienté peut être saisi, ainsi que tout ordinateur de votre logement. Les policiers ont les moyens techniques de retrouver tout fichier ou mail datant de moins de 6 mois. Le droit de perquisition (comme pour la mise en garde à vue) n’intervient que lors d’une enquête de flagrance ; enfin, en cas d’enquête judiciaire, les pouvoirs policiers sont alors très étendus, la mise sur écoute téléphonique est possible.

    IV. Que faire en cas de violences policières ou abus de pouvoir ?

    Si vous avez été frappé, précipitez-vous à l'hôpital le plus proche (ou chez un médecin) et demandez un examen médical avec certificat. Ce constat pourra vous être très utile dans le cadre de poursuites.

    Crédit photo : Thomas Debesse (cc)

    http://www.printempsfrancais.fr/

  • Nantes : Joyeuse manif’ hier soir des opposants au projet de loi Taubira

    Nantes : Joyeuse manif’ hier soir des opposants au projet de loi Taubira

    NANTES (NOVOpress Breizh) – A Nantes comme dans d’autres régions et à Paris, les anti mariage homosexuel sont infatigables.

    « Hollande, ta loi on n’en veut pas ! » Dans un joyeux concert de sifflets et de cornes de brume, plus d’un millier de manifestants ont parcouru hier soir les rues du centre-ville de Nantes pour dénoncer le projet de loi sur le mariage gay (photos).

    Deux militants LGBT qui voulaient perturber la manifestation ont été interpellés pour des violences sur les forces de l’ordre.

    Répondant à l’appel de la Manif pour tous, une foule nombreuse s’était donnée rendez-vous hier en début de soirée place Viarme. A pied, en vélo, voire en trottinette, les manifestants – en majorité très jeunes – ont ensuite gagné le monument des 50 otages, situé en face de la préfecture, après un parcours au cœur de la cité des Ducs et un passage symbolique devant la mairie chère à Jean-Marc Ayrault.

    Il est d’ailleurs à noter que si, lors de cette soirée, les oreilles de François Hollande et de Christiane Taubira ont dû siffler, l’ancien maire de Nantes fut par contre superbement ignoré par les manifestants. « Preuve, s’il en était encore besoin, de son insignifiance dans la direction actuelle de la France », n’a pas manqué de remarquer un Nantais un tantinet goguenard…

    Arrivée devant le monument des 50 otages, symbole de la Résistance, les opposants au projet de loi ont procédé à l’enterrement de Marianne, symbolisant par ce geste la démocratie bafouée par le Gouvernement. Après une vibrante Marseillaise, la foule s’est dispersée dans le calme.

    Nantes : Joyeuse manif’ hier soir des opposants au projet de loi Taubira

    Signe d’une radicalisation certaine des partisans du projet de loi Taubira désormais minoritaires – selon un récent sondage BVA 57% des Français sont opposés au mariage homosexuel -, deux militants LGBT ont été interpellés par la police, pour des violences sur des policiers, alors qu’ils essayaient, en compagnie de quelques comparses, de contourner les forces de l’ordre pour en découdre. Un comportement agressif inquiétant, qui contrastait avec le calme affiché par les participants de la Manif’ pour tous.

    Crédit photo : Michel/NOVOpress Breizh (cc) et Guillaume/NOVOpress Breizh (cc).

    http://fr.novopress.info

  • Le temps des héros et des saints

    Message de François Billot de Lochner, président de la Fondation de service politique, emmené au poste hier soir avec les veilleurs :

     

    "Esplanades des Invalides, hier soir, vers 22heures.

    Un groupe compact de jeunes-gens, calmes, déterminés, impressionnants .Autour d’eux, des forces de l’ordre, énervées et innombrables. Des chants pacifiques et doux, entrecoupés de longs silences, et soudain, sans la moindre raison, la force brutale, aveugle, stupide d’hommes lourdement équipés.

    Entourés par des forces de l’ordre en surnombre, les jeunes-gens sont conduits sans ménagement dans des cars surpeuplés, emmenés à vive allure au nord de Paris, laissés un long moment, debout, dans leurs cars surchauffés, puis parqués dans une cour grillagée.

    Ils jouent, chantent, discutent, entourés par de nombreux, trop nombreux policiers, qui ne jouent ni ne chantent. Ils sont emmenés par paquets dans des couloirs où ils attendent debout, encadrés par des policiers, qu’ils puissent enfin  décliner leur identité.

    Lorsqu’ils sont relachés, très tard dans la nuit, ils se retrouvent perdus au nord de Paris, jetés sur des trottoirs inconnus…

    Tout au long de cette longue nuit, j’ai vu des forces de l’ordre qui passeront, et une jeunesse qui ne passera pas : cette jeunesse de héros et de saints, par lesquels passera le redressement de la France."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le gouvernement fait un mauvais calcul en croyant que les réactions vont s’éteindre

    Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé, analyse pour Zenit le vote au Sénat:

    "Il s’agit d’un vote précipité qui, tout en respectant les règles juridiques et les procédures, manifeste une manoeuvre politique, pour ne pas dire une manipulation, qui n’est pas à la hauteur des enjeux. Les partisans de cette cause que l’on pourrait qualifier d’infantile, cherchent à éviter l’intelligence des problèmes soulevés par ce « mariage pour tous ». Le « mariage » présenté en des termes aussi mégalomanes est délirant, il se retournera contre les intérêts de la société et des générations à venir. Les sénateurs et les députés de la majorité actuelle veulent imposer par tous les moyens une loi qui ne correspond à aucune nécessité sociale. Puisque le terme est à la mode : il n’est pas « normal » de marier ensemble des personnes de même sexe. C’est effectivement une forme de dictature des moeurs d’une petite minorité active qui cherche à s’emparer des symboles socialisant la sexualité pour laisser entendre que certaines formes de sexualité pourraient être légalisées et devenir une norme. Cette loi est inique et immorale au moment où, paradoxalement, on veut « moraliser » la vie politique. Pendant ce temps-là, les vrais problèmes ne sont pas traités justement parce que le pouvoir politique est dans l’impuissance pour le faire. [...]

    Telles que les choses se présentent, les opposants à cette dénaturation du mariage vont amplifier leur manifestation. Je suis frappé de constater l’intérêt du public en donnant des conférences sur ce sujet aussi bien en France qu’à l’étranger. Selon les lieux, il y a habituellement entre 150 à 1000 personnes qui viennent écouter ces conférences dont certaines ont même dû être placées sous protection policière : c’est dire combien la parole est libre en la matière ! D’ailleurs, peu de médias, à de rares exceptions, ouvrent leurs colonnes à des tribunes mettant en lumière les problèmes posés par cette loi. Le pouvoir politique et certains médias feignent d’ignorer cette montée de l’opposition, étant eux-mêmes le bras séculier du pouvoir politique et du mouvement LGBT pour minimiser, ridiculiser ou passer sous silence le nombre important de jeunes et de jeunes adultes qui se mobilisent contre ce projet délétère. Les manifestations de plus en plus importantes dans toute la France sont significatives d’une aggravation de la situation. Le gouvernement fait un mauvais calcul en croyant que les réactions vont s’éteindre. C’est l’inverse qui risque de se produire. Selon le dernier sondage (BFM TV Le Parisien du 11 avril 2013) 57 % des français sont contre la loi Taubira. Plus les gens réfléchissent et prennent conscience de l’erreur anthropologique de cette loi, et plus ils la rejettent. C’est pourquoi le pouvoir s’affole et veut précipiter violemment le vote définitif d’une loi foncièrement injuste. Et même s’il utilise la force des matraques et des gaz, il n’a jamais gagné contre une révolution morale comme celle qui s’amorce et tout particulièrement chez les générations montantes qui font leur entrée en politique à cette occasion. Donc, même si la loi est votée par l’Assemblée nationale, les manifestations vont se poursuivre jusqu’à son retrait. [...]

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le pays réel ne lâche rien !

    Que retenir de la façon dont le Sénat a voté majoritairement en faveur du projet de loi Taubira ? D'abord, bien sûr, ce constat d'autisme, d'aveuglement et de surdité dont témoignent à tous les étages du pouvoir les politiciens de gauche alors même que la colère ne cesse de gronder à travers tout le territoire. Mais il est aussi nécessaire de pointer du doigt l'attitude de l'UMP et de l'UDI durant ce débat. J'ai pu assister, du balcon du Sénat, aux débats et aux votes de jeudi après-midi. Sur les bancs de l'UMP et de l'UDI ne siégeaient que... 24 sénateurs. Toutes les interventions relevaient d'une mollesse convenue. Aucun sénateur de gauche ne prêtait la moindre attention aux interventions des sénateurs de droite. Et aucun sénateur de droite ou du centre ne s'en offusquait. Tout cela se déroulait dans une ambiance distraite, entre lectures de magazines et journaux, conversations nonchalantes avec l'un ou l'autre collègue et utilisation frénétique de l'indispensable smartphone. Le parlementarisme s'affichait ainsi sans honte dans sa plus caricaturale médiocrité alors que l'on y traitait un point aussi essentiel que le concept de famille, socle de base de la société.
    N'ayons aucune illusion concernant cette mascarade qui met en scène un faux débat gauche-droite : la veulerie s'étend hélas à l'essentiel de la classe politique. Et il faudra conserver à l'esprit de sanctionner tous les élus de droite et du centre qui se seront montrés complices de cette loi infâme portée par les élus de gauche.
    Mais il faut surtout, durant les prochains jours et les prochaines semaines, démontrer une ferme volonté et une sainte colère. Le régime imagine qu'en accélérant la procédure il va obtenir que les défenseurs de la famille se découragent, se résignent et se démobilisent. Ce sera tout l'inverse et il faut le prouver jour après jour. CIVITAS encourage vivement ce mouvement de colère populaire et national qui accueille sous les huées chaque déplacement de ministre. C'est un bras de fer qui s'est entamé. Le pays réel doit le gagner. En réduisant le pays légal à vivre reclus durant les prochaines semaines.
    Résistance et désobéissance à un projet qui, même s'il était demain inscrit dans le code civil, n'en resterait pas moins illégitime parce que contraire au bien commun et à la loi naturelle. Ce gouvernement de plus en plus fragilisé, embourbé dans les scandales, doit être confronté à une fronde qui le dépasse et le submerge.
    Vendredi soir, devant le Sénat, nous avons vu de près, une fois de plus, que ce régime a pris la forme d'une dictature socialiste et cherche à transformer les forces de l'ordre en police politique. Mais la détermination de la foule n'a pas faibli, même lorsqu'à diverses reprises les gaz lacrymogènes et les matraques ont été utilisés. J'ai eu le privilège de faire partie, aux côtés d'un prêtre, des 32 personnes interpelées ce soir-là sans aucune raison valable. Et j'ai eu la joie de voir que pas une de ces trente-deux personnes n'était intimidée. Chants, slogans et prières ont rythmé la durée de cette interpellation. Et chacun en est reparti bien décidé à continuer la bataille au service du Bien.
    Chaque jour, il en est désormais ainsi. Manuel Valls assistait dimanche soir à un concert à Paris et il fallut trente cars de CRS et gendarmes pour accompagner sa sortie conspuée. Plus un jour ne passe sans que des interpellations de défenseurs de la famille soient signalées dans l'une ou l'autre ville de France. Porter un drapeau français dans les Jardins du Luxembourg vaut une interpellation immédiate par des gendarmes aux ordres d'un régime qui préférerait sans doute voir le drapeau arc-en-ciel du lobby homosexuel flotter sur ses institutions. Le pouvoir passe désormais à la garde à vue. Soixante-sept jeunes Français en ont fait les frais dimanche soir après une tentative de camping devant l'Assemblée nationale. Mais aucune de ces tentatives d'intimidation ne parvient à affecter le moral des militants de la vraie France.
    Une belle jeunesse est dressée et ne lâchera rien. Cela a commencé un printemps français. Cela durera plus qu'une saison !
    Alain Escada,
    président de CIVITAS

    Résister, riposter, reconstruire
    Mai 68 reste dans les mémoires comme le déclenchement notoire d'une révolution qui a profondément subverti la société française et débauché les moeurs et dont la loi Taubira n'est qu'une conséquence tardive. Quarante-cinq ans après, peut-on espérer que l'année 2013 s'inscrive comme le déclenchement d'un mouvement de contre-révolution ? C'est en tout cas ce à quoi il faut travailler. Et c'est dans ce contexte que CIVITAS vous convie à un important congrès les 27 et 28 avril prochains. Il y a quelques décennies, les congrès de Lausanne organisés par la Cité catholique réunissaient des milliers de catholiques soucieux du bien commun. Ayons l'ambition de retrouver une telle atmosphère et participons à l'élaboration d'une résistance, d'une riposte, d'une reconstruction !
    Nous vous recommandons de vous préinscrire afin de faciliter les aspects logistiques et cela vous permettra de faire une petite économie sur France Jeunesse Civitas CONGRES DE LA FRANCE CATHOLIQUE - Espace Moncassin, 164 rue de Javel, 75015 Paris (nombreux stands - artisans, librairies et auteurs, associations)
    samedi 27 avril
    14h00 : ouverture des portes
    14h20 : mot d'accueil (Dr JP Dickès, président de l'ACIM)
    Du gender à l'euthanasie : société contre-nature et lois mortifères
    14h30 : table ronde bioéthique entre les Dr Dickès (pdt de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins), Dor (pdt de SOS Touts Petits) et Perrel (pdt de Laissez-les-Vivre), animée par Jeanne Smits (journaliste)
    15h40 : pause
    L'antichristianisme en France aujourd'hui
    16h10 : Recrudescence des profanations et violences antichrétiennes chez nous aujourd'hui (Daniel Hamiche, directeur de l'Observatoire de la Christianophobie)
    16h35 : Etat du droit et traitement judiciaire de l'antichristianisme en France (Maître Jérôme Triomphe)
    17h00 : Plan de Vincent Peillon concernant l'éducation nationale : antichristianisme et subversion (Vivien Hoch, philosophe)
    17h30 : visite des stands avant fermeture
    18h00 : fin de la journée
    dimanche 28 avril
    10h30 : Messe à l'intention du salut de la France catholique célébrée à l'Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet
    14h00 : ouverture
    Communication et médias : sortir de la pensée unique
    14h30 : Les nouvelles technologies de l'information et de la communication à mettre au service du bien commun (Louis-Marie Resseguier)
    14h45 : L'audiovisuel et les catholiques à l'ère d'internet (Pascal Bernardin)
    Répondre aux défis ? Oui, en catholiques !
    15h00 : Face à la décadence, le patriotisme catholique (Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants)
    15h15 : France, fille aînée de l'Eglise : une histoire, des devoirs (JP Maugendre, président de Renaissance Catholique)
    15h30 : Un sain communautarisme ? (Rémi Fontaine, journaliste)
    15h45 : La haine de la Famille, corollaire de la haine de la religion (Alain Escada, président de Civitas)
    16h00 : pause
    Les municipales de 2014, un enjeu à ne pas rater
    16h30 : Pourquoi et comment un catholique peut et doit s'engager à l'échelon municipal ? (Charles Perrot)
    16h50 : L'exemple d'une petite commune (Charles Bertholet)
    17h00 : L'exemple d'une commune moyenne (Frédéric Abraham)
    17h15 : Catholiques, vous avez le devoir d'agir (Abbé Xavier Beauvais)
    17h30 : Résister, riposter, reconstruire (Alain Escada) 18h00 : fermeture des portes

  • Manifestation ce mercredi soir à Paris : provocations UMPistes et nombreux heurts

    Hier à Paris, la « manif pour tous » a réuni plus de 5000 personnes. Un correspondant de Contre-info y était :

    « le cortège a défilé dans une ambiance festive (voire un peu « boite de nuit » même), de Sèvres-Babylone jusqu’aux Invalides, entouré d’un important dispositif policier.
    Les références républicaines (notamment des bonnets phrygiens, de sinistre mémoire, qui défiguraient de jolis minois) étaient certainement pesantes pour une part importante des manifestants.

    Arrivés sur l’esplanade des Invalides, les marcheurs eurent à subir une honteuse tentative de récupération de l’UMP. En effet, des députés de la droite libérale, mondialiste et affairiste prirent le micro, en particulier Hervé Mariton.

    Le discours que ce dernier a tenu, sous les trop rares huées des personnes qui comprenaient ce qui se passait, consista à dire que lorsque lui et ses amis gagneraient les élections de 2017 (bref, « votez pour nous »), ils reviendraient sur la loi Taubira.
    L’imposture est totale bien sûr, car l’UMP, toujours à la traîne de son jumeau socialiste, ne revient jamais sur les réformes de celui-ci. C’était le même son de cloche au moment du PACS et bien sûr, la droite n’a rien fait ensuite.
    Quand on sait par ailleurs que Sarközy était personnellement pour le pseudo « mariage » inverti et que les députés et sénateurs UMP qui ont voté pour la loi Taubira n’ont pas été sanctionnés, il n’y a aucune place pour le doute.
    Les principales convictions des politicards umpistes sont l’argent et les prébendes. Cet écœurant racolage électoral, dont les organisateurs de la « manif pour tous » se rendent complices, a par ailleurs un effet démobilisateur évident : en affirmant mensongèrement que les choses seront rétablies en 2017, les orateurs sous-entendaient logiquement que la contestation actuelle n’est plus vraiment utile.

    Peut-être échaudés par ces provocations umpistes, de nombreux manifestants ont refusé de se disperser quand les consignes ont été données. S’attardant face à la rue menant à l’Assemblée, bloquée par des policiers suréquipés et leurs camions, ils ont scandés des slogans plus radicaux, avant que la tension ne monte.

    Quelques centaines de manifestants, dont de nombreux « natios » – notamment du Renouveau français ou de groupes royalistes, ainsi que des « anciens » de retour -, se sont alors heurtés aux forces de police, pendant près de 2 heures. Jets d’objets (dont des Flamby), charges des policiers, puis, avant d’être encerclés par les renforts arrivés sur l’esplanade, 200 manifestants ont fait une échappée, par les quais, en dressant des barricades. Des voitures de police ont été endommagées. Le tout ne se serait soldé que par quelques interpellations, les flics républicains ayant été dépassés : n’osant trop s’approcher des manifestants vindicatifs qui leur tenaient tête, ou n’arrivant pas à les rattraper sur la fin.

    C’est une petite émeute à laquelle j’ai assisté hier soir. Et c’était bon de voir ces nombreux jeunes déterminés, remontés et courageux, même si bien sûr le spectacle ne pouvait plaire à tout le monde,  notamment aux régimistes et aux naïfs, sans parler des authentiques UMPistes, qui s’étaient pour certains attardés pacifiquement sur la pelouse (jusqu’à se faire expulser vers minuit et demi).

    J’ai vu avec plaisir des militants détruire une caméra des CRS. Plus tard, on m’a rapporté qu’une caméra d’une chaîne de télévision avait été détruite elle aussi. Les médias sont nos ennemis, il ne faut pas l’oublier.

    Loïc Garnier »

    La video visible ici montre certains aspects de cette soirée.

    http://www.contre-info.com/

  • Enorme manifestation anti-mariage gay à Paris

    RDV A PARIS TOUS LES SOIRS ! Continuons le bon combat ! Taubira = démission ! Tant que l’infâme loi Taubira ne sera pas abrogée, nous ne lâcherons rien. Maintenons la pression ! Vive la jeunesse de France.

    http://fr.altermedia.info/

  • Marion Maréchal-Le Pen défend les "prisonniers politiques" du régime socialiste

    Marion Maréchal-Le Pen a interpellé le gouvernemnt à la tribune de l’Assemblée nationale, dans la nuit de mercredi à ce jeudi :

     

    "Votre gouvernement a utilisé les méthodes les plus contestables pour ne pas dire inquiétantes pour minimiser et briser la vaste mobilisation populaire contre le mariage et l’adoption homosexuels: publication de chiffres falsifiés, propagande antifasciste, répression lors de manifestations, et prisonniers politiques. Je pèse mes mots"

    Philippe Carhon

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Pour un résultat politique il faut une action politique !

     

    Interview de Catherine Rouvier, docteur d’État en Droit public et en Sciences politiques de l’Université Paris II (Panthéon-Assas), par Bago.  Source : Le Rouge & le Noir – le 16 février 2013

     

    Bago : Bonjour Madame, qu’a pensé la spécialiste de la psychologie des foules que vous êtes des manifestations contre le « mariage pour tous » ?

     

    Catherine Rouvier : Le déroulement de la manifestation ; la nature même des mots d’ordre et des chants ; la couleur rose apaisante et inoffensive des panneaux, des tee-shirts, des écharpes ; la scission des cortèges, venus de trois endroits différents, ce qui diluait l’effet de masse ; le caractère très lent de la marche, souvent stoppée par de longues minutes passées dans le froid, ce qui minimisait l’échauffement des corps mais aussi des esprits ; tout était fait pour que ne se produise pas de phénomène de foule, c’est-à-dire la fusion des individualités en un « moi collectif » animé d’une pensée commune, et parcouru de sentiments contagieux comme la colère ou l’enthousiasme. Or, seule la puissance invincible d’une véritable "foule" au sens psychosociologique du terme peut faire peur à un gouvernement jusqu’à le faire plier, comme ce fut le cas en 1984.

     

    Bago : Que faudrait-il, le 24 mars, pour que les gentils manifestants se changent en foule ?

     

    Catherine Rouvier : En priorité, il faut deux choses : des mots d’ordres et un chef.

     

    Bago : Les mots d’ordres ne convenaient-ils pas ?

     

    Catherine Rouvier : Le message, pour générer l’action, doit être simple, clair, univoque. On ne peut pas faire dire à une foule qu’on souhaite mobiliser vraiment deux choses à la fois, surtout si elles sont presque exclusives l’une de l’autre. Sinon le message est brouillé, donc inefficace. Ainsi, en l’espèce, on ne pouvait pas, d’un côté, refuser d’appeler « mariage » la légalisation de la vie commune de deux hommes ou de deux femmes et refuser que cette union ait les mêmes conséquences que celle d’un homme et d’une femme ; et, d’un autre coté, reprendre à son compte le terme même qui justifie ces revendications : la lutte contre l’homophobie. Donc mettre sur les tracts appelant à manifester, sous le mot d’ordre principal, « manif’ pour tous » (qui était déjà un clin d’œil amical à l’appellation fallacieuse de « mariage pour tous » des adversaires - ce qui n’est pas très bon), un second mot d’ordre : « lutter contre l’homophobie », lequel brouillait le message.

     

    Bago : Qu’en est-il du chef ?

     

    Un chef doit être « auréolé de prestige » , ce que la dérision exclut de facto. Il n’est pas là pour plaire, et il ne doit pas craindre d’être accusé de ne pas être « gentil ».

     

    Catherine Rouvier : Virginie Telenne, alias Frigide Barjot, s’est attirée à juste titre la sympathie et la reconnaissance des catholiques en soutenant le pape Benoît XVI dans les médias à une époque où ceux-ci ne faisaient que relayer les critiques de toutes sortes et les attaques les plus violentes contre le « pape allemand ». Mais elle l’a fait en utilisant le personnage de parodiste, forgé pour elle par son mari Basile de Koch alias Bruno Telenne (qui, lui, reste dans la dérision dans sa manifestation « le mariage pour personne » en marge de la manifestation officielle). Or, ce surnom a une connotation positive, puisqu’il évoque Brigitte Bardot, gloire nationale, très belle actrice, femme attachante, passionnée de la cause animale. Mais dans le même temps, il a la connotation péjorative à cause de deux adjectifs peu valorisants : « frigide » et « barjot ». Or le sujet est grave et comme le notait déjà La Bruyère : « Le caractère des Français demande du sérieux dans le souverain ». Un chef doit être « auréolé de prestige » , ce que la dérision exclut de facto. Il n’est pas là pour plaire, et il ne doit pas craindre d’être accusé de ne pas être « gentil ».

     

    Bago : Pensez-vous à quelqu’un en particulier ?

     

    Dans les rangs du l’UMP, on nuance, on finasse. Jean-François Copé a manifesté, mais interviewé par les journalistes pendant la manifestation, il a dit que ce qui le gênait surtout, c’était la GPA et la PMA, plus que le texte lui-même : message non clair, là encore.

     

    Catherine Rouvier : Le chef peut être ressenti comme prestigieux à cause d’un titre, d’une fonction, ou d’un exploit passé qui l’a fait connaître et admirer. Mais aussi parce qu’il se sera déjà exprimé fermement sur le sujet. Par exemple, le Rabbin Berheim, ou un évêque, comme ceux de Toulon, de Bayonne, ou de Vannes. Cela pourrait aussi être Marine Le Pen. Elle a refusé de se prêter au « jeu » des précédentes manifestations, comprenant l’intérêt d’être dans le registre sérieux qui la caractérise, mais s’est exprimée fermement, aussi bien contre la récente exhibition des Femen à Notre Dame que contre le « mariage homo », déclarant clairement qu’elle abrogerait le texte sitôt arrivée au pouvoir. Dans les rangs du l’UMP, on nuance, on finasse. Jean-François Copé a manifesté, mais interviewé par les journalistes pendant la manifestation, il a dit que ce qui le gênait surtout, c’était la GPA et la PMA, plus que le texte lui-même : message non clair, là encore. Monsieur Guaino a fait un beau témoignage, émouvant, sur sa propre difficulté à avoir vécu une enfance sans père. Mais il a atténué considérablement l’effet produit en protestant lui aussi longuement contre l’« homophobie » comme s’il était accusé et non accusant. François Fillon a été le plus clair, parlant lui aussi d’abrogation, mais brièvement, dans une intervention liminaire au vote à l’Assemblée, non médiatisée. Quand aux centristes, entre ceux qui « se sont trompés de bouton » et « ceux qui étaient sortis au moment du vote » (zut, pas de chance, c’est déjà voté !), on ne les voit pas en leaders sur ce sujet !

     

    Bago : Quelles sont les autres conditions du succès ?

     

    Ce choix du festif et du non-politique n’est pas mobilisateur, car il maintient les manifestants dans le bien-être des retrouvailles de ceux-qui-pensent-comme-eux, et les bercent de la certitude fallacieuse d’une opinion largement répandue.

     

    Catherine Rouvier : Changer de style. Le souci de satisfaire une mode « festive » et son métier, le spectacle, ont conduit Frigide à organiser une sorte de parodie de gay pride avec chars, chants, musique disco et techno, « tubes » de l’été… La scène dressée sur le Champ-de-Mars évoquait un théâtre, une émission de télé-divertissement, pas un meeting politique. Seul le jeune Xavier Bongibault a eu un mot politique. Il a comparé Hollande à Hitler parce qu’il veut « enfermer les homos dans une définition dictée par leurs choix sexuels ». Mais pour cette remarque, à l’efficacité médiatique immédiate, il s’est fait tancer par Frigide, et s’est tout de suite excusé. Ce choix du festif et du non-politique n’est pas mobilisateur, car il maintient les manifestants dans le bien-être des retrouvailles de ceux-qui-pensent-comme-eux, et les bercent de la certitude fallacieuse d’une opinion largement répandue. Se réunir devient alors le but de la réunion. Par ailleurs, à cette foule qui attendait des mots d’ordre parce qu’elle avait reçu un choc - celui d’un projet de loi ouvrant le mariage à deux hommes entre eux ou à deux femmes entre elles - la réponse apportée par Frigide Barjot a été de dire que c’était pas vrai, qu’à un enfant il faut un papa et une maman, que les enfants naissent d’un homme et d’une femme. Et la foule a récité ou chanté cela un peu comme une litanie ou une comptine apaisante et auto-convaincante. Mais on ne lui a pas demandé (et on le lui a même interdit - les mots d’ordre et chants étant limités et imposés) de dire que ce n’est pas bien. Pour obtenir un résultat politique, il faut mener la foule vers une action politique.

     

    Bago : Pensez-vous qu’il serait alors possible de transformer l’essai ?

     

    Catherine Rouvier : Oui, mais à certaines conditions. La foule est « expectante », dit le Bon. Son attente dure-t-elle après cette marche impuissante à modifier le cours des choses ? Là est la vraie question. Le vote mardi dernier [12 février 2013, ndlr] de l’article 1 disposant : « le mariage est ouvert aux personnes de même sexe » a sans doute été un deuxième choc, d’autant plus que l’annonce en a été faite alors que des manifestations avaient lieu en même temps en province devant les préfectures. Alors oui, on peut en effet imaginer qu’une foule immense réunie à nouveau le 24 Mars, sans flons flons, en un immense ruban compact comme en 1984 - et non divisée en trois cortèges, avec des slogans, banderoles et chants non pas imposés par le rose bonbon mais décidés par des chefs d’établissements scolaires, des religieux, des paroissiens, des chefs de syndicats et de partis, qui défileront suivis de leurs adhérents ou ouailles, dans une gravité et une colère véritable contre la dénaturation de notre modèle sociétal. Ceux qui l’imposent pourraient faire changer le cours des choses.

     

    Mais la « réactivation mémorielle » étant une condition de la mobilisation des foules, il faudra que les organisateurs produisent des témoignages, non comme ils l’ont fait jusqu’ici d’enfants heureux d’avoir été adoptés par des parents de sexe opposé (encore une fois là, on n’attaque pas, on oppose une affirmation à une autre) mais des témoignages poignants, révoltants, ceux de ces enfants malheureux parce qu’ignorant leurs origines après PMA et qui ont écrit leur douleur dans des livres, ceux de ces adultes élevés par deux femmes ou deux hommes et qui ont été dans l’incapacité de construire une vie affective et l’ont avoué récemment dans la presse, celui de l’effarant procès de cette femme aux Pays-Bas ayant vendu à trois couples l’enfant qu’elle portait, et des conséquences terribles pour le bébé « ballotté » d’un foyer à l’autre au rythme des décisions de justice. L’empathie est l’autre source du phénomène de foule.

     

    Pour que la foule agisse, qu’elle remporte le combat qu’elle livre, il faut que la rue puisse la rejoindre, la suivre, s’y agréger, il faut que la rue réagisse.

     

    Autre modification nécessaire : il ne faudra pas isoler par un « cordon sanitaire » les manifestants du reste de la rue comme cela a été fait le 13 janvier. Pour que la foule agisse, qu’elle remporte le combat qu’elle livre, il faut que la rue puisse la rejoindre, la suivre, s’y agréger, il faut que la rue réagisse. Pour et contre, pourquoi pas ? La manifestation de Civitas du 18 novembre a été portée à la connaissance du monde entier en moins de 2 heures par les médias à cause de l’attaque des Femen. Il ne s’agit pas de provoquer les incidents, mais il faut laisser les adversaires montrer ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent. La présence de la police doit suffire à éviter les débordements.

     

    Enfin, la présence à cette manifestation du plus grand nombre d’étrangers présents en France, de croyants français non chrétiens - musulmans, voire confucéens - ainsi que des Français d’outre-mer résidant en métropole qui, comme Bruno Nestor Azerot, sont scandalisés par cette loi, est indispensable au succès de ce combat. Comme une majorité écrasante d’entre eux ont voté socialiste et que certains d’entre eux, les étrangers, seront appelés à voter très bientôt par le pouvoir en place, leur présence dans la manifestation interpellera plus sûrement les dirigeants que les gentilles mères de famille versaillaises qui - ils le savent bien - n’ont jamais voté et ne voteront jamais pour eux. Les contrarier, en effet, ne change rien à leurs chances de réélection !

     

    Bago : Quel résultat peut-on attendre ?

     

    Catherine Rouvier : Dans l’Histoire, les foules ont fait des révolutions, des coups d’Etat, mais aussi des obstructions au bon fonctionnement des institutions. Dans le cas présent, des milliers d’officiers municipaux sont opposés à ce projet. Devront-ils se démettre de leurs fonctions, renoncer à leur mandat parce qu’ils se seront mis en infraction en refusant d’appliquer cette loi et donc de « marier » des hommes entre eux ou des femmes entre elles ? Un joli but politique serait alors atteint pour l’actuelle majorité : démission garantie de tous les maires catholiques de droite, et des élus « réfractaires » de gauche ! Ne vaudrait-il pas mieux prendre les devants, et que les maires disent comme Mirabeau qu’ils sont dans leur mairie « par la volonté du peuple et qu’ils n’en sortiront que par la force des baïonnettes », mais qu’on ne les forcera pas à faire cet acte contraire à leur conscience ? Ce sont les communes, ne l’oublions pas, qui se sont insurgées contre le pouvoir excessif du roi et ont obtenu une « chambre » à elles en Angleterre dès le XIIIe siècle. De même, les associations familiales catholiques devront-elles changer de nom et d’objet social parce que la « famille », après le vote de la loi, devra obligatoirement comprendre les unions d’homosexuels et leurs désirs d’enfants ?

     

    Des milliers de prêtres et de religieuses devront-ils tomber sous le coup de la loi, astreints à des amendes conséquentes pour avoir simplement dit ce que la religion qui est leur vocation et leur vie leur enjoint de dire sur ce sujet ? L’Eglise va-t-elle demain être mise hors-la-loi ? Aujourd’hui, elle n’a plus de chef, mais c’est justement cette situation - qui va attirer sur elle tous les projecteurs d’ici à fin mars - qui rendra d’autant plus visibles et d’autant plus efficaces les prises de positions et les actes posés par les évêques résolument opposés a ce projet.