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tradition - Page 360

  • La gare Montparnasse assiégée

    Caroline Fourest revient de Nantes après une épique conférence (elle n'avait pas prononcé un mot que des militants ont scandé dans la salle "Taubira ta loi, on n'en veut pas !"). Elle a retardé le train de 40mn et la police a du disperser les manifestants à coup de gazage (arrosant toutes personnes dans la gare par la même occasion).

    Son train doit arriver vers 21h. La police a déjà bloqué les quais et le métro pour que madame Fourest puisse circuler tranquillement. Si les banlieusards pouvaient avoir chaque jour la même protection...

    A l'extérieur, il y a également un déploiement policier :

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    Une centaine de manifestants dans la gare se mettent à chanter. Les CRS changent de voie toutes les 5mn.

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    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mariage gay : COMMUNIQUÉ de l'Action française sur le coup de force de l'Elysée

    L’ACTION FRANÇAISE DÉNONCE LE COUP DE FORCE DE FRANÇOIS HOLLANDE qui, après l’adoption précipitée du projet de loi Taubira vendredi matin au Sénat dans un hémicycle à moitié vide, a décidé, contre tous les usages, d’avancer la deuxième lecture du texte à l’Assemblée nationale dès mercredi prochain, 17 avril, alors qu’elle était initialement prévue à compter du 27 mai.

    Cette précipitation traduit la panique d’un exécutif discrédité, sur lequel se resserre chaque jour davantage l’étau du mécontentement populaire. La profonde coupure du pouvoir avec le pays réel éclate ainsi au grand jour.

    Comme l’a déclaré le député Philippe Gosselin, défenseur du mariage et de la filiation, devant le Sénat ce vendredi 11 avril au soir : "En accélérant la procédure législative pour échapper à la manifestation prévue par les opposants au ’mariage pour tous’ le 26 mai prochain, le chef de l’Etat et sa majorité sont prêts au pire : c’est une incitation à la guerre civile".

    La panique étant mauvaise conseillère, l’exécutif ne fait ainsi que cristalliser la légitime colère des Français à l’encontre de son imposture et de son incompétence. En incitant à la guerre civile, le chef de l’Etat devient illégitime. Il doit partir.

    C’EST POURQUOI L’ACTION FRANÇAISE APPELLE TOUS SES MILITANTS ET SYMPATHISANTS À PARTICIPER À LA LÉGITIME COLÈRE DU PAYS RÉEL ET À PRENDRE TOUTE LEUR PART DANS LE SURGISSEMENT D’UN PRINTEMPS FRANÇAIS.

    L’ACTION FRANÇAISE http://www.actionfrancaise.net

  • Jean-François MATTEI sur la sous-culture

    Marseille, 6 avril 2013 - Café politique de Lafautearousseau avec Jean-François MATTEI : "L’avènement programmé de la sous-culture..."

    La Faute à Rousseau

  • Gazez-les tous, Hollande reconnaîtra les siens !

     

    Monsieur le président de la République,

     

    Dimanche 24 mars, manifestation contre le mariage et l’adoption par les personnes de même sexe. Que dire Monsieur le président devant un tel mépris de la part de votre gouvernement ? Que dire devant ce silence radio de la République française que vous représentez, face aux Français descendus massivement, et pour la deuxième fois, dans les rues de la capitale exprimer leur désaccord sur le projet de loi Taubira ? Dois-je vous apprendre monsieur le président, qu’une masse volontairement stigmatisée, volontairement méprisée et volontairement refoulée avec une violence inappropriée, ne peut souffrir une telle déconsidération inique de la part du gouvernement de son pays ? Dois-je vous apprendre qu’une exaspération légitime était inévitable ?

     

    Ou sans doute le saviez-vous trop bien ?

     

    Volontairement stigmatisée. Nous serions « une pluie de déjections homophobes » d’après le vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin (à ce propos, la LMPT peut vous fournir en parapluies). Le 13 janvier vous aviez « normalisé » à l’avance le chiffre de 340 000 personnes. Pour le 24 mars, les médias et votre gouvernement avaient grassement répandu l’idée que ce mouvement homophobe contre l’égalité des droits pour les homosexuels s’étouffait dans ses drapeaux roses. Par conséquent, vous ne pouviez avancer un chiffre supérieur à 340 000 pour des raisons purement symboliques, aussi vous êtes-vous entendus collégialement selon la bonne coutume républicaine, sur un ridicule et vexant 300 000. Humilier quelqu’un n’est jamais sans conséquences, monsieur le président, et par ce choix délibéré vous avez humilié et stigmatisé chaque Français et Française présents ce dimanche. Le chiffre de la LMPT est légèrement supérieur : 1 400 000 personnes. Peut-importe le nombre exact, toujours est-il que la différence est de 1,1 millions de manifestants. Où sont-ils passés ? Je n’ai jamais été bon en calcul, monsieur le président, pourtant c’est bien ce que m’assure ma calculatrice. Mais peut-être est-elle homophobe ?

     

    Volontairement méprisée. Les Français présents ce dimanche et le 13 janvier dernier ont un message à vous communiquer monsieur le président. La moindre des choses quand on représente le peuple français et que l’on respecte un tantinet sa fonction de chef d’Etat, était d’écouter les raisons de ce déplacement impressionnant des Français. Face à une forte présence vous avez répondu par une molle absence. Que faisiez-vous ce dimanche ? Vous étiez à je ne sais quelle réunion concernant les intérêts français en République Centrafricaine. Quelle belle leçon de démocratie vous donnez là monsieur le chef d’Etat ! Avez-vous entendu les clameurs des Français juste derrière vos grilles ? Avez-vous ressenti l’exaspération palpable de dizaine de milliers de familles ? Notre message rayonne de la clarté de la vérité ! Mais nous n’étions « qu’une poignée » selon Arnaud Montebourg, réclamant débat et référendum alors que nous aurions tout simplement « perdu la bataille » ricanait le sénateur Jean-Pierre Michel… C’est tellement plaisant de savoir notre pays en de si bonnes mains ! Quelle beauté dans ce message démocratique ! Quelle richesse ! Quelle superbe preuve de tolérance républicaine ! Monsieur le président, nous ne vous le répèterons pas cent fois : faites taire ce silence méprisant !

     

    Volontairement refoulée avec une violence inappropriée. Peut-on considérer, monsieur le président, les familles présentes ce jour-là comme de dangereux militants surentraînés, armés de barres de fers, lançant pavés et verres, construisant barricades, détruisant magasins, voitures, espaces publics, cassant avec rage et violence du CRS ? Une promenade de santé, monsieur le président, une promenade du dimanche qu’ont effectuées les forces de l’ordre le 24 par rapport à ce qu’on connu leurs collègues durant les incidents du CPE. J’ai du mal à croire, monsieur le président, quand j’entends une foule de manifestants scander « CRS avec nous » assis devant un barrage, ou même quand l’on surprend certains représentants des forces de l’ordre esquisser un sourire et plaisanter entre eux ; j’ai du mal à croire qu’ils aient été soumis au même état de stress et d’oppression que durant les manifestations du CPE ou encore les échauffourées dans les banlieues. Mais sans sommations, et sur un ordre évident du ministre de l’Intérieur, ces familles extrémistes homophobes ont essuyé des jets de gaz lacrymogènes. Je fais partie, monsieur le président, de ces gens qui n’ont pas eu le droit de recevoir ces jets de gaz. Aussi je demande solennellement (et selon la logique de M. Valls, qui a considéré chaque manifestant comme attentant à l’ordre public) à pouvoir participer, pour des raisons égalitaires, à ce formidable exercice démocratique qu’a été ce gazage pour tous. Non, monsieur le président, ces gens-là avaient pour seule motivation, aiguillonnée encore une fois par une profonde exaspération, d’accéder aux Champs-Élysées ! Car c’est symbolique, monsieur le président, et lorsque l’on refuse le dialogue, lorsque délibérément on rend les gens muets, lorsque l’on choisit de les parquer comme des bœufs, sachez alors que tout symbole devient combat ! Veuillez prendre note, monsieur le président, qu’une fois dans la plus belle avenue du monde, l’ambiance est restée pacifique et bon enfant. Il n’y a guère que monsieur Manuel Valls pour parler d’ « agressions physiques contre les forces de l’ordre, dégradations de biens publics, jets de boulons ». Que voulions-nous, monsieur le président, si ce n’est prendre la clé des champs pour la remettre symboliquement aux générations futures ; car c’est là tout notre combat : la protection de l’enfant. Ce devrait aussi être le vôtre…

     

    Place aux excuses maintenant monsieur le président de la République. Excuses pour qui, excuses pour quoi.

     

    Si les Femens avaient été gazées, il est probable que le gouvernement se serait platement excusé. Celles présentes ce dimanche n’ont étonnamment pas eu besoin de sortir de mouchoir pour essuyer leurs yeux. Ne vous mentez pas à vous-même monsieur le président, les excuses, vous savez fort bien les présenter! Comment se fait-il que vous ne vous soyez pas encore exprimé au sujet d’une manifestation d’une telle ampleur ? Personne ne connait mieux les chiffres que vous ! Si tant est bien sûr, que vous portez toujours quelques regards sur ce peuple ! Comment se fait-il, monsieur le président, que vous ne vous soyez pas encore manifesté sur les comportements violents de certains CRS (plus de la part des policiers il faut le souligner) : ceux qui ont gazé sans sommation et sans distinction de sexe ni d’âge, des pères, des mères ou des enfants et qui en ont molestés allègrement certains ?

     

    Monsieur Hollande, monsieur Valls, vous avez à rendre des comptes par rapport à l’utilisation abusive et volontaire de gaz lacrymogène sur des familles françaises ; par rapport à une estimation convenue par avance et volontairement vicieuse du nombre de manifestants ; tout cela dans le but de créer une colère générale. Vous espériez des personnes violentes, vous n’avez eu affaire qu’à des gens déterminés. Vous avez par de nombreux moyens tenté d’attiser la colère des manifestants, vous n’avez eu en retour que des débordements pacifiques et des jeunes exaspérés.

     

    Quant à nous, monsieur le président, nous nous excusons : c’est vrai, nous avons tout de même eu le culot d’être nombreux à montrer que nous ne partagions pas votre pensée unique ! Excusez-nous de nous préoccuper du bien-être et de l’avenir des enfants ! Excusez-nous de leur vouloir un père et une mère ! Excusez-nous de considérer que l’enfant n’est pas une marchandise ! Excusez-nous de considérer avec réalisme la théorie du genre comme contre-nature ! Et enfin, monsieur le président, veuillez-nous absoudre de ne pas partager la même vision de l’homme que vous.

     

    Aymeric, 18 ans http://www.printempsfrancais.fr

  • On ne moralise pas, on est moral !

     

    Il y a toujours, à la suite des désastres politiques ou sociétaux, quelque chose de drôle, d'ironique et, en même temps, de pathétique.

    Jérôme Cahuzac a été exclu du PS et il est dorénavant livré à sa solitude et à sa conscience. J'espère qu'il saura résister à la tentation de placer son courage et de faire preuve d'audace dans un domaine totalement inapproprié : celui de l'Assemblée nationale.

    Un grand vent de pureté et de transparence s'est levé et j'ose à peine dire que, si je l'approuve globalement, il frôle le ridicule à certains moments devant quelques comportements à l'éthique médiatiquement ostensible (Le Monde, Libération, Le Parisien, Le Figaro). François Fillon contraint Jean-François Copé à montrer patte blanche : sera-ce difficile ?

    On va partir à la chasse des évadés fiscaux et je ne doute pas que durant les prochains mois, nous aurons à foison notre ration de secrets dévoilés et de scandales grands ou petits dénoncés. On tombera des nues parce qu'on s'apercevra que la profusion d'argent ne rassasie pas mais au contraire excite l'appétit.

    On s'est léché les babines de contentement parce qu'on s'apprêtait, à la suite de Libération, à pourfendre Laurent Fabius mais, déception, celui-ci demeure dans le camp des ministres honorables.

    François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont décidé de mettre en oeuvre un grand plan de moralisation publique avec la gravité douloureuse qui sied après chaque catastrophe ayant failli emporter, plus qu'un ministre talentueux, le Pouvoir tout entier. On peut compter sur le président et sur son Premier ministre pour faire voter au plus vite ces mesures de peur que, la réflexion venant, on hésite à sauver la mise à une République pas assez soupçonneuse et vigilante. L'unanimisme qui est attendu de l'Assemblée nationale recouvrira d'un voile à la fois noble et vain des émois troubles et des dysfonctionnements étranges. Il faut toujours se méfier des votes consensuels : ils signifient que les députés s'accordent parce que persuadés que l'union ne fera pas la force et que la pureté célébrée et promise n'accouchera même pas d'une souris : seulement d'elle-même.

    Quand la France se retrouvera confrontée à de telles dérives, quand demain un ministre, un conseiller, un haut fonctionnaire, une personnalité réputée intègre seront pris la main, le coeur, l'esprit dans le sac, il y aura la même effervescence dénonciatrice, les mêmes engagements. Un nouveau projet de loi.

    Et ce cycle se répétera, gauche, droite, droite, gauche.

    A cause de cette inéluctabilité, tout ce qui se déroule sous nos yeux citoyens depuis quelques jours prend un tour pathétique. Une grosse caisse qui fait du bruit pour rien. Un tintamarre superficiel pour pas grand-chose. Du mouvement et de l'agitation mais aucune avancée véritable.

    On s'émeut d'un sondage effrayant pour l'image des politiques. Pour 70% des Français, ils seraient corrompus. Cette vision est absurde mais comment une autre appréciation aurait-elle pu advenir ? Non pas tant à cause des mensonges et des tromperies, aussi indécents et honteux qu'ils aient été, mais parce que les remèdes proposés, mécaniques, stéréotypés, font sourire ou frémir : on pressent qu'ils ne serviront qu'à donner bonne conscience aux gouvernants et à désillusionner les citoyens aspirant, malgré tout et tous, à une démocratie exemplaire.

    Quand on moralise, si on croit nécessaires les lois éthiques, de redressement personnel, de réforme intellectuelle et morale, quand on projette de rendre la classe politique pure, digne et honnête, lorsque le Pouvoir se mue en éducateur, on peut être sûr de l'échec. Les imparfaits prétendent dicter leur conduite aux imparfaits.

    Moraliser, c'est prendre un mauvais chemin. Il faut être moral.

    Le citoyen qui déplore, qui vitupère devra voter pour le candidat qui n'a pas que des condamnations purgées à offrir à ses électeurs ; et ne pas faire triompher, comme d'habitude, son adversaire.

    Pour que cette démarche salubre parvienne partout à ses fins, qu'on ne vienne pas non plus cracher en permanence sur les quelques médias qui permettront de l'éclairer, de la faciliter.

    La morale tout court doit devenir une idée neuve en France.

    http://www.philippebilger.com/blog/

  • Oui à un Printemps Français !

    La mobilisation contre le mariage dit pour tous, pour la protection de la famille et de l’enfance ne faiblit pas, loin s’en faut. La manifestation du 24 mars dernier à Paris témoigne même d’une motivation croissante du pays réel, n’en déplaise au pouvoir politique qui ne traite que par le mépris une volonté populaire non conforme à sa folie idéologique. C’est ainsi qu’un totalitarisme « démocratique » s’installe dans le pays, nous rappelant les heures sombres de l’ère soviétique où seul le parti avait la capacité de représenter le peuple.

    « Certains pensent que nous sommes vulnérables parce que nous n’avons pas d’armée. C’est exactement le contraire. C’est parce que nous n’avons pas d’armée que nous sommes forts. » Oscar Arias Sanchez

    Cette mobilisation s’est faite dans un premier temps avec une relative neutralité médiatique. L’ambiance des manifestations était alors bon enfant et en termes de stratégie médiatique : c’était tant mieux. A présent, la donne a changé et il apparait de plus en plus clairement que les porteurs de ce projet insensé et contre-nature ne céderont que dans le cadre d’un bras de fer politique.

    A nous tous de nous adapter ! Et donc de changer de stratégie en passant à une phase civique, bien aidés il faut le dire par l’actualité providentielle de l’énorme scandale politique et moral qui frappe la majorité présidentielle.

    Convient-il de créer le rapport de force que Jean-Pierre Michel, rapporteur du projet de loi au Sénat, considérait il y a peu de temps comme le fondement marxiste de la loi ? Il est au moins opportun d’exiger la démission d’une Garde des Sceaux, qui en plus d’être la cheville ouvrière du projet de loi qui nous mobilise, est en outre en équilibre instable dans sa propre Chancellerie et au sein du gouvernement.

    Pour ces diverses raisons, le collectif « Catholiques en campagne » appelle solennellement toutes les personnalités impliquées par la mobilisation en cours contre le « mariage » homosexuel à tenir des positions très fermes face à la radicalisation du Gouvernent. Force est de constater que l’entêtement du Gouvernement à ne pas faire baisser la pression de la rue pourrait conduire à une grave crise politique entrainant la chute d’un Gouvernement.

    Le Collectif, après avoir soutenu toutes les démarches contre le projet de loi Taubira, au moment même où celui ci vient d’être accepté par le Sénat, salue les initiatives du type « printemps français », se réjouit de voir dans ce mouvement les personnalités qui résistent depuis la première heure contre l’homofolie et leur apporte ici son soutien. La résistance au projet de « mariage » pour tous fait partie maintenant d’un ensemble sociétal plus vaste intégrant la théorie du genre, l’école, la bioéthique ainsi que les allocations familiales.

    http://fr.altermedia.info

  • La Russie est devenue un modèle alternatif fondé sur les valeurs traditionnelles

    Entretien d’Alexandre Latsa avec Xavier Moreau

    Il est souvent difficile de bien comprendre les bouleversements qu’a connus la Russie, depuis la chute de l’URSS jusqu’à nos jours. Vu de l’extérieur et notamment d’Europe, l’histoire de ce jeune pays européen qu’est la Russie ressemble à un puzzle chaotique et dénué de toute logique.

    Pourtant, l’auteur de “La Nouvelle Grande Russie”, qui dirige également l’antenne russe du Think-tank français Realpolitik TV, a choisi de présenter l’histoire russe en fonction de dates clefs, démontrant ainsi que les événements importants qui ont fait l’histoire récente de la Russie sont en réalité des maillons constitutifs d’un seul et même processus. Un processus ayant abouti au redressement spectaculaire que le pays continue de connaître aujourd’hui.

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    Xavier Moreau bonjour ! Pourriez-vous vous présenter ?

    Je suis un ancien officier saint-cyrien, j’ai servi dans les parachutistes. J’ai suivi également un cursus universitaire puisque je suis doctorant spécialisé sur les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide, sous la direction de Georges-Henri Soutou. J’ai travaillé sur les archives soviétiques et yougoslaves.

    J’appartiens à ce que j’appelle “l’Ecole historique française” dont le fondateur est Jacques Bainville et qui met en évidence les tendances lourdes ainsi que l’enchainement logique des évènements. L’Histoire y est décrite comme le laboratoire de la Politique. C’est une analyse au sein de laquelle les considérations morales n’interviennent pas et qui place l’intérêt suprême de la Nation au centre de la réflexion. Cette Ecole a été “modernisée” par Aymeric Chauprade, qui a donné ses lettres de noblesses à la “Géopolitique française”. Il a fait de cette pseudo-science anglo-saxonne et germanique, qui visait avant tout à justifier l’impérialisme et le racisme inhérents à ces deux civilisations, une science rigoureuse et logique.

    J’essaie donc de m’inscrire dans cet héritage intellectuel.

    Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ce livre sur la Russie de 1991 à aujourd’hui ?

    La Russie est devenue un modèle alternatif fondé sur les valeurs traditionnelles

    La nouvelle grande Russie

    Aymeric Chauprade m’avait toujours encouragé à écrire sur la Russie contemporaine, j’ai donc sauté sur l’occasion lorsque les éditions Ellipses m’ont proposé de participer à leur collection “Dates clés”.

    Pourquoi avoir choisi d’analyser la Russie selon des dates clefs? Selon des événements clefs ?

    En fait la collection fonctionne selon ce principe, que je trouve excellent, car il oblige à être synthétique et à identifier les évènements réellement fondateurs, tout en en cherchant les causes profondes.

    Vous affirmez que le redressement russe, “le miracle russe” comme vous dites, est en grande partie due aux décisions de l’élite politique du pays plus qu’à un heureux concours de circonstances, à savoir un prix des matières premières en hausse et une demande extérieure et européenne notamment, croissante. Pourriez-vous développer ?

    Les matières premières ont souvent été en hausse en Russie, ça n’a pas empêché le pays entier de basculer dans la banqueroute à plusieurs reprises. La grande différence depuis 2000, c’est que l’État russe à commencer à épargner et à gérer ses ressources en prévision des moments difficiles. La crise de 2008, sous un gouvernement Eltsine, aurait mis la Russie à genoux. Au lieu de cela la Russie a été un des premiers pays à en sortir et sa position en a été renforcée.

    Les ressources ne suffisent pas sans la volonté politique de bien les utiliser. La France a des ressources humaines et industrielles colossales, qui sont gaspillés depuis 40 ans.

    Vous citez le bombardement de la Serbie en 1999 comme un élément décisif et une date clef de l’histoire russe, pourquoi cet événement de politique extérieure entre t-il en compte d’après vous ?

    A la chute de l’URSS, les Russes ont été fascinés et bienveillants vis-à-vis du modèle américain. Ils sortaient du monde du mensonge et croyait sincèrement que la vérité était occidentale. Au fur et à mesure des années 90, ils ont découvert que les États-Unis avaient pris la relève comme “Empire du mensonge”.

    En 1999, le masque est tombé définitivement, les États-Unis sont apparus comme ce qu’ils étaient, c’est-à-dire les ennemis de la civilisation européenne, capables de s’allier avec des mafias, des mouvements terroristes et/ou islamistes, pour parvenir à leur fin.

    Vous analysez un autre événement extérieur, la guerre des 5 jours contre l’armée Georgienne, comme, je vous cite: “l’événement qui marque la fin de l’expansion américaine dans l’étranger proche de la Russie” ?

    Comme prise de conscience de la duplicité mais également de la faiblesse américaine. La “guerre des cinq jours” vient comme la suite logique du bombardement de la Serbie. La différence est qu’en face de l’impérialisme américain, se dresse cette fois la Russie de Poutine, qui humilie l’administration américaine impuissante. En l’espace de deux mois, les États-Unis ont montré au monde, qu’ils étaient incapables de protéger ni leurs alliés, ni leurs banques.

    [...]

    Source et suite de l’article sur Blogs RIA Novosti.

    http://fr.novopress.info/

  • Une leçon administrée par Philippe de Villiers à un Hollande gélifié.

    le 5 février 2013 au Parlement europeen de Strasbourg…


    Philippe de Villiers le 5 février 2013 au... par thibaultfn

    http://fr.altermedia.info

  • Lyon, Manif Place Bellecour le dimanche 14 avril 18h‏

    Dans le cadre de notre action contre la loi sur «le mariage pour tous», l’association «Cosette et Gavroche» soutenue par l’association “En Marche Pour l’Enfance”

    vous convie à participer à une Manifestation Pique-Nique

    Place Bellecour

    le dimanche 14 avril 2013

    de 18h à 20h30

    Durant cette manifestation apolitique et non confessionnelle, nous entendrons des personnalités de la société civile impliquées dans la défense de l’Enfance.

    Nous voulons exprimer pacifiquement notre hostilité au projet de loi Taubira.

    Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus.

    Nous vous conseillons d’apporter votre pique-nique et de quoi vous asseoir.

    www.cosetteetgavroche.fr