Robert Ménard est le fondateur de Reporters sans frontières.
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Robert Ménard est le fondateur de Reporters sans frontières.
Disparition de notre identité, perte de notre souveraineté, décadence morale, règne des lobbies et de la finance internationale, décomposition du tissu social, économie défaillante, criminalité, invasion, corruption, individualisme, matérialisme, haine de l’ordre naturel, mondialisme, etc.
L’agonie de notre pays et de notre civilisation se poursuit, alors que les événements confirment la validité de nos analyses et de nos principes.
Pire, la confusion doctrinale et stratégique règne chez les patriotes, les éloignant des véritables solutions – nationalistes – à nos problèmes.
Le RF mène d’abord un combat d’idées. Les idées mènent le monde et se sont des idées néfastes qui mènent la France à la ruine et au chaos.Dénonçant les erreurs citées plus haut, le RF entend convaincre le plus grand nombre de nos compatriotes du bien-fondé du réalisme politique, d’un sain nationalisme, de l’ordre social traditionnel et de la civilisation classique.
Il se donne pour objectif ultime de concourir à l’établissement d’un Etat digne de ce nom : un Etat nationaliste, social, chrétien.
Plus que jamais, la « droite nationale », comme notre pays, a besoin d’un Renouveau français fort et dynamique, apte à remplir au mieux ses missions : diffuser les bonnes analyses, offrir un engagement politique sain et efficace, former des militants et cadres politiques de valeur, constituer un réseau communautaire entre Français partageant la même vision du monde.
Dimanche 26 mai
Grande manifestation nationale à Paris
Organisez dès maintenant vos week-ends avec Week-end facile
Pour venir le 26 mai, réservez vos billets ici.
Et toujours des actions en région :
09 - Ariège : Accueil de Jean-Marc Ayrault le 29 avril / Accueil de Pierre Bel et Aurélie Filippetti le 24 mai, au Mas d'Azil pour l'inauguration de la grotte
35 - Ile-et-Vilaine : Manifestation à Rennes le 5 mai
95 - Val d'Oise : délégation auprès du préfet à Cergy samedi 20 avril
Pleins d'autres actions partout en France et à l'étranger.
"La Chronique d'Eric Zemmour" : l'anglicisation... par rtl-fr
Encore une nuit dans les geôles de leur république pour neuf nationalistes, dont Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, venus manifester leur légitime colère devant la permanence du parti socialiste. Alors qu’ils clamaient nos slogans et déployaient une banderole devant cet antre du système, nos amis ont été encerclés, interpellés et molestés par des forces de l’ordre qui avaient été appelées à la rescousse par les quelques socialistes qui hantaient encore les lieux. Contre l’institutionnalisation de l’accouplement sodomite et saphique, et pour en finir avec ce régime gangréné notre jeunesse se lève et plus rien ne l’arrêtera. Ni leur répression, ni leurs menaces ne pourront jamais masquer leurs mensonges, leur hypocrisie. Nous avons la force tranquille de ceux qui ont raison, de ceux qui veulent pouvoir transmettre à leurs enfants 2000 ans d’héritage, d’histoire de France ! Ils sont encore hier, nous sommes déjà demain !
Qui vive ? France !!!
Contre la loi Taubira, la France des invisibles s’est réveillée. Et multiplie les actions de protestation contre la dictature des minorités et du politiquement correct. C’est le temps de la « Nouvelle dissidence ». Un manifeste de janvier 2010 que Polémia rediffuse.
— La grande oppression —
La France et les nations européennes ne vivent plus dans une démocratie mais dans une après-démocratie où l’alternance n’est qu’une illusion. Ce n’est plus le peuple qui détient le pouvoir, c’est une classe d’oligarques. Les grands dirigeants financiers, médiatiques, culturels et politiques s’y côtoient. Ils imposent une idéologie dominante devenue idéologie unique.
1. L’idéologie unique enferme la pensée et l’opinion dans un carré carcéral dont les quatre côtés sont :
– le libre-échangisme économique voulu par les grands oligopoles mondiaux que sont les transnationales ;
– l’antiracisme, négateur des réalités ethniques et culturelles, qui culpabilise les défenseurs de l’identité française et de la civilisation européenne ;
– l’antitradition et l’inversion des valeurs qui bouleversent une expérience multimillénaire et le socle familial ;
– la vision marchande et mercurienne du monde et l’arraisonnement utilitaire de la vie, de la nature, de la culture.
L’idéologie unique assujettit durablement les Français et les Européens aux Anglo-Saxons : empêcher la constitution d’une Europe-puissance est d’ailleurs l’une de ses fonctions.
2. L’idéologie unique impose un despotisme mou à travers quatre logiques totalitaires :
– le novlangue, les médias-mensonges et les grandes peurs qui s’imposent par la tyrannie médiatique : quiconque s’écarte des vérités officielles est condamné au silence et/ou à la diabolisation ;
– la normalisation des règles et des comportements édictés :
• par les bureaucraties nationales, européennes (l’UERSS) et mondiales sous l’influence des grands groupes de pression (lobbies) ;
• par les grands cabinets de conseil internationaux (les Big Four).
– la théocratie des droits de l’homme qui assujettit les peuples à travers la Cour européenne des droits de l’homme qui interprète dans le sens de la pensée unique la Convention européenne des droits de l’homme ;
– la répression de Big Brother qui condamne les crimes contre la pensée grâce aux lois liberticides.
3. Cette idéologie unique a ses gagnants et ses perdants.
Du côté des gagnants, la superclasse mondiale (SCM), trente millions de cosmocrates qui ont plus de points communs entre eux qu’avec le peuple dont ils sont issus. Du côté des gagnants aussi, les pays émergents – la Chine notamment – et les bénéficiaires de l’immigration : migrants accédant aux régimes sociaux des pays développés ; employeurs tirant les salaires à la baisse. Du côté des gagnants toujours, les minorités ethniques et sexuelles bénéficiant d’un statut valorisé et de la discrimination positive.
Du côté des perdants, les anciens pays développés dont la puissance s’affaiblit, l’indépendance se rétrécit et la richesse s’amenuise et, en leur sein, les classes moyennes et les classes populaires dont la force de travail est exploitée par les transnationales et mise en concurrence avec celle des pays émergents et celle des migrants. Du côté des perdants toujours, les familles européennes dont le modèle de vie est dévalorisé et dont les difficultés à se loger et à trouver de bonnes écoles pour leurs enfants sont amplifiées par l’africanisation et l’islamisation.
La majorité invisible, les autochtones, les Français de souche sont les victimes de la situation. Ils souffrent de discrimination négative et subissent un processus de domestication. Ils ont perdu leur souveraineté, ils n’ont pas la possibilité de s’exprimer utilement par référendum. Les hommes politiques qui les gouvernent ne sont pas des hommes d’Etat mais des médiagogues qui gèrent leur carrière en flattant les médias et en se soumettant à l’idéologie unique. Face à l’inacceptable, il faut trouver la voie d’une nouvelle dissidence.
— La nouvelle dissidence —
Le système dominant repose sur le déni de cohérence et le déni de réalité. Vers la fin de l’Union soviétique, ceux qui voyaient la situation en face et osaient la dévoiler étaient qualifiés de dissidents : ils avaient pour arme le samizdat, c’est-à-dire la ronéo et l’anonymat. Les dissidents du mondialisme ont, eux, à leur disposition Internet et le pseudonymat, c’est-à-dire un outil subversif – la réinfosphère – infiniment plus puissant. Le rôle de la réinfosphère est de conscientiser l’opinion.
1. Première attitude de la dissidence : la réinformation est une gymnastique de l’esprit et de l’âme.
Elle consiste à chercher à se faire sa propre opinion pour échapper au conformisme et à la pensée perroquet. La réinformation consiste à chercher à connaître la réalité du monde à partir d’une expérience directe plutôt qu’à partir des écrans. Et, pour le recours aux écrans, à bannir autant que faire se peut les programmes de télévision au profit de la vidéo ou de la radio à la demande, et bien sûr des sites alternatifs de la réinfosphère.
2. La deuxième attitude de la dissidence consiste à libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique.
Libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique c’est émanciper les intelligences et les cœurs du politiquement correct, de l’économiquement correct, de l’historiquement correct, du moralement correct, du religieusement correct, de l’artistiquement correct. Face à la dictature de l’émotion conditionnée, il faut retrouver la voie de la raison et les grandes règles de l’esprit européen : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement réfutable. Toute vérité officielle doit être passée au crible du doute.
3. La troisième attitude de la dissidence, c’est la force de l’âme.
L’âme puise son énergie dans les racines de la civilisation européenne et chrétienne et se ressource dans un imaginaire millénaire et/ou dans la foi religieuse. Tout ce qui donne à l’homme une vérité intérieure et le libère des pressions de l’urgence et de la contingence le rend plus fort. Il s’agit ici de refuser de se laisser contaminer par les émotions préfabriquées de l’extérieur pour mieux se réapproprier ses propres émotions : celles qui sont liées à sa terre, à son peuple, à sa langue, à son histoire, à sa religion. Bref, se relier aux émotions de sa famille, de sa lignée, de son clan, de ses coreligionnaires.
4. La quatrième attitude de la dissidence, c’est le comportement dissident, c’est agir différemment.
La dissidence, ce n’est pas seulement réfléchir. C’est aussi agir autrement :
– face au mondialisme économique, faire jouer le localisme, la préférence locale, la préférence nationale, la préférence européenne, le patriotisme économique ;
– face au déracinement pratiquer une écologie humaine et prochaine : reprendre le contact avec son territoire de vie et la nature qui l’entoure ; accepter comme des contraintes bienfaisantes les lois de la géographie et du climat ;
– face à la société marchande, se méfier des grands oligopoles de distribution ;
– face au cosmopolitisme et à l’antiracisme, défendre son identité : choisir l’école de ses enfants ; s’inscrire dans une logique d’enracinement dans ses choix esthétiques et culturels ; préférer l’art caché au financial art ; face au globish pratiquer et respecter la langue française ; face à la volonté de métissage des oligarques, cultiver le « nous » (le Sinn fein des Irlandais) ; face à la mémoire imposée par les maîtres du discours, préférer le souvenir qui renvoie à une réalité charnelle historique : la transmission familiale des événements tels qu’ils ont été réellement vécus par sa lignée.
5. La cinquième attitude de la dissidence, c’est l’intervention dans la vie de la cité et plutôt à la périphérie qu’au centre.
La dissidence, ce n’est pas un exil intérieur, c’est une étape vers la reconstruction d’un projet communautaire, c’est l’intervention dans la vie de la cité, là où cela peut être efficace, c’est-à-dire plutôt à la périphérie qu’au centre, plutôt dans la vie locale que dans la vie nationale.
La dissidence, c’est susciter des actions identitaires ou y participer :
– contre l’islamisation ou l’africanisation de son quartier ;
– contre l’imposition du globish dans son entreprise ou son administration.
Car « les libertés ne sont pas autre chose que des résistances » (Royer-Collard).
La dissidence, c’est aussi agir pour défendre un héritage que l’on aime : pour la protection d’un site ou d’un paysage, d’un monument, d’une église ou d’un musée, éléments de l’identité française et de la civilisation européenne.
La démocratie directe spontanée, l’organisation parajuridique de pétitions et de référendums locaux sont à cet égard de bons moyens d’action.
6. La sixième attitude la dissidence, c’est faire savoir.
Faire, faire savoir et, grâce à Internet, rendre publiques et visibles des actions frappées d’ostracisme par la tyrannie médiatique.
Agir, c’est aussi se faire entendre des élus, notamment locaux, pour que la pression du peuple compense la pression du Système.
7. La septième attitude de la dissidence, c’est participer à la mobilisation de forces immenses mais endormies : les majorités invisibles mais opprimées.
Ces communautés majoritaires économiquement, socialement et culturellement sont rendues invisibles par les oligarchies dirigeantes et les politiques de « diversité » qu’elles mettent en œuvre à l’encontre des majorités.
Ces majorités opprimées sont :
– les classes moyennes et les classes populaires sacrifiées aux intérêts de la finance, et mises en concurrence avec le monde entier sur le marché du travail ;
– les petites et moyennes entreprises victimes du fiscalisme et des oligopoles mondiaux ;
– les familles menacées par la théorie du genre et la culture de mort ;
– les chrétiens et les laïcs, les uns et les autres concernés par l’occupation de l’espace public par l’islamisation ;
– et, bien sûr, les jeunes mâles blancs (JMB) (expression d’Anne Lauvergeon) objets de toutes les culpabilisations et cumulant contre eux toutes les discriminations (comme jeunes, comme hommes, comme Blancs). Les jeunes hommes blancs (JMB) ont vocation à sortir la vieille Europe de sa dormition.
Il y a dans tous ces groupes, pour peu qu’ils prennent conscience de leur force, tous les ingrédients d’une révolte susceptible de porter une vague de populisme, courant d’opinion qu’il faut assumer sans complexe.
8. Vers la révolte du peuple ?
Allant bien au-delà de l’exil intérieur, la dissidence prend de l’ampleur, sur Internet mais aussi sur les réseaux sociaux et sur les réseaux territoriaux. La réappropriation de son environnement géographique et humain est une exigence croissante. De même que la prise de conscience par le peuple qu’il a un ennemi : la superclasse mondiale et les maîtres du discours qui la servent.
Avant-garde d’un mouvement qui va en s’approfondissant, le comportement dissident se nourrit d’une prise de conscience des méfaits du Système mondialiste dominant. Et cette prise de conscience conduit à renouer avec le génie français et l’identité européenne : recherche de la vérité, recours aux arts figuratifs, respect des traditions, goût de la liberté, défense de la langue et des patries charnelles.
La dissidence libère les esprits et forge les âmes : elle est l’étape préalable à la révolte du peuple.
Après s’être intéressée au novlangue, La Fondation Polémia présente, cette fois, Cinq cents mots pour la dissidence
Polémia – première diffusion : 25/01/2010, seconde diffusion : 18 avril 2013
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Cette fiche technique a pour objectif de sensibiliser les volontaires du Printemps Français sur leurs droits et les enjeux de toutes actions. Néanmoins, il n’existe pas de solution parfaite et le système judiciaire n’est nullement monolithique.
« Nul n’est censé ignorer la loi » … ni un certain sens pratique…
Chaque action et/ou manifestation a ses objectifs, ses mots d’ordre et ses consignes. Il s’agit de les respecter à la lettre de manière à permettre le bon déroulement de celle-ci.
- Avoir une pièce d’identité sur soi ;
- Effacer de son mobile tous les messages militants ;
- Privilégier dans votre répertoire téléphonique les prénoms et surnoms ;
- Un portable, une carte bleue, un pass navigo sont des mouchards ;
- Ne jamais avoir d’arme blanche (couteau, gazeuse…) ;
Dans le cadre d’une action, faite confiance aux organisateurs pour prévoir tout le matériel nécessaire.
- Toujours rester en binôme ;
- Toujours prévoir un lieu neutre où se retrouver (et se compter) après l’action ;
- Laisser à quelqu’un ses nom et prénom ainsi que les coordonnés de personnes à contacter dans le cadre d’une garde à vue ou hospitalisation (conjoint, famille, etc.) ;
- Ne pas donner d’informations et de mot d’ordre de la manif à des inconnus.
N’importe quel agent des forces de l’ordre (Policier, gendarme ou douanier) peut :
- vous demander vos papiers : c'est le relevé ou contrôle d'identité ;
- vous emmener au poste : la vérification d'identité ;
- vous interpeller : la garde à vue ;
S'ils ne sont pas satisfaits des documents présentés, vous pouvez faire l'objet d'une vérification d'identité.
En cas d’interpellation, rester calme. Éviter tous délits supplémentaires qui ne sauraient que vous desservir. Prenez le temps (…beaucoup de temps…) d’obtempérer aux ordres de la police (« Présentez moi vos papiers ») : en 2 minutes, une situation peut beaucoup évoluer. Si votre carte d’identité est entre les mains de la police, la situation devient complexe pour vous, et votre participation à l’action est terminée.
Les agents des forces de l’ordre peuvent procéder à un contrôle d'identité sans obligation d’en préciser la raison.
Les policiers ont 4 heures pour établir votre identité ; au-delà de ce délai, ils doivent vous relâcher ou vous placer en garde à vue.
NE SIGNEZ LES DIFFÉRENTS DOCUMENTS (procès-verbal, notification des droits, déposition, notification de fin de garde à vue, inventaire et rendu de fouille) QUE SI VOUS ÊTES D’ACCORD AVEC LEUR CONTENU.
Avant ou lors de son entretien avec le gardé à vue, l’avocat n’a pas accès au dossier. La durée ne peut-être de plus de 24 heures, renouvelable une fois, à moins d’une enquête sur un acte terroriste (pas au PF, donc !). Les prolongations sont décidées par le Procureur.
Vous avez le droit à un médecin, à un avocat et à faire prévenir un proche immédiatement après votre placement en garde à vue. Les policiers sont tenus de vous notifier ces droits moins de trois heures après votre interpellation et de les respecter sous peine de nullité de la procédure. Il est très important d’en faire usage.
Ne vous laissez pas impressionner : si un policier bluffe en vous disant que votre « camarade » a avoué ! Il existe un « Droit de se taire » et un « Droit de ne pas faire de déclarations à un magistrat avant d’avoir vu un avocat. Ces droits doivent confiner au devoir … particulièrement si vous êtes arrêtés en groupe.
A la suite de la garde à vue, il existe trois cas de figures :
Vous êtes mis en cellule au dépôt du palais de justice ; vous rencontrez le Procureur ; vous pouvez contacter un avocat ; vous êtes jugé en comparution immédiate : soit vous acceptez et le procès débute dans l'instant, soit vous demandez un délai (fortement recommandé pour préparer correctement votre défense), vous risquez toutefois une détention préventive en attendant le procès. L’audience de jugement est alors renvoyée à une date ultérieure (Entre 2 et 6 semaines).
Vous pouvez, dès à présent, contacter un avocat.
Trois cas de figures existent :
- vous pouvez recevoir une convocation pour votre procès dans les trois ans ;
- vous pouvez être convoqué d’ici quelques semaines à une médiation pénale (vous pouvez payer une amende ou exécuter des travaux d'intérêt généraux) ;
- vous n'êtes plus soupçonné et il n'y aura, heureusement pour vous, pas de suite !
Il est bon de noter que, lors d’une perquisition, tout livre un peu orienté peut être saisi, ainsi que tout ordinateur de votre logement. Les policiers ont les moyens techniques de retrouver tout fichier ou mail datant de moins de 6 mois. Le droit de perquisition (comme pour la mise en garde à vue) n’intervient que lors d’une enquête de flagrance ; enfin, en cas d’enquête judiciaire, les pouvoirs policiers sont alors très étendus, la mise sur écoute téléphonique est possible.
Si vous avez été frappé, précipitez-vous à l'hôpital le plus proche (ou chez un médecin) et demandez un examen médical avec certificat. Ce constat pourra vous être très utile dans le cadre de poursuites.
Crédit photo : Thomas Debesse (cc)
NANTES (NOVOpress Breizh) – A Nantes comme dans d’autres régions et à Paris, les anti mariage homosexuel sont infatigables.
« Hollande, ta loi on n’en veut pas ! » Dans un joyeux concert de sifflets et de cornes de brume, plus d’un millier de manifestants ont parcouru hier soir les rues du centre-ville de Nantes pour dénoncer le projet de loi sur le mariage gay (photos).
Deux militants LGBT qui voulaient perturber la manifestation ont été interpellés pour des violences sur les forces de l’ordre.
Répondant à l’appel de la Manif pour tous, une foule nombreuse s’était donnée rendez-vous hier en début de soirée place Viarme. A pied, en vélo, voire en trottinette, les manifestants – en majorité très jeunes – ont ensuite gagné le monument des 50 otages, situé en face de la préfecture, après un parcours au cœur de la cité des Ducs et un passage symbolique devant la mairie chère à Jean-Marc Ayrault.
Il est d’ailleurs à noter que si, lors de cette soirée, les oreilles de François Hollande et de Christiane Taubira ont dû siffler, l’ancien maire de Nantes fut par contre superbement ignoré par les manifestants. « Preuve, s’il en était encore besoin, de son insignifiance dans la direction actuelle de la France », n’a pas manqué de remarquer un Nantais un tantinet goguenard…
Arrivée devant le monument des 50 otages, symbole de la Résistance, les opposants au projet de loi ont procédé à l’enterrement de Marianne, symbolisant par ce geste la démocratie bafouée par le Gouvernement. Après une vibrante Marseillaise, la foule s’est dispersée dans le calme.
Signe d’une radicalisation certaine des partisans du projet de loi Taubira désormais minoritaires – selon un récent sondage BVA 57% des Français sont opposés au mariage homosexuel -, deux militants LGBT ont été interpellés par la police, pour des violences sur des policiers, alors qu’ils essayaient, en compagnie de quelques comparses, de contourner les forces de l’ordre pour en découdre. Un comportement agressif inquiétant, qui contrastait avec le calme affiché par les participants de la Manif’ pour tous.
Crédit photo : Michel/NOVOpress Breizh (cc) et Guillaume/NOVOpress Breizh (cc).