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tradition - Page 40

  • Le solstice des veilleurs

    qfmKaIOr2uvuln68E_o6opFSfuk.jpgPour celles et ceux appartenant à la nation spirituelle qu'érige dans l'invisible la fidélité aux vérités ancestrales, chaque solstice apparaît comme un moment privilégié : la célébration de notre identité selon sa composante la plus essentielle.

    Les motifs culturels de se retrouver à cette fête, au seuil de l'hiver et de l'été, ne manquent pas et la référence aux Indo-européens est, certes, la première de toutes. Mais cela répond aussi à un appel intérieur, à une aimantation de l'âme en quelque sorte et dont nous pourrions dire, par delà ces outillages que sont raison critique et sens de la cohérence, qu’elle serait motrice du combat que nous menons, c’est-à-dire en un sens originel in-vocation. Car se sentir lié à une communauté de destin transcende la seule appartenance ethnique ou territoriale, cela prend racine dans un passé immémorial d’où nous pouvons puiser, au plus profond de nous, des forces formatrices. Forces dont certains mythes déploient les représentations symboliques.

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  • Le poids des civilisations dans l’Histoire

    La notion de « choc des civilisations », popularisée par Huntington, continue à servir de repère, qu’ils y adhèrent ou la réfutent, aux spécialistes des relations internationales.

    Le 24 décembre dernier s’éteignait Samuel Huntington, qui avait accédé à la notoriété mondiale, fait rare, grâce à un livre. En 1993, professeur à Harvard depuis un demi-siècle, il avait publié un article dans Foreign Affairs, la revue diplomatique américaine : « The Clash of Civilizations ? » Trois ans plus tard, l’article était devenu un ouvrage et le point d’interrogation avait disparu. Le Choc des civilisations, traduit en 39 langues (en français aux éditions Odile Jacob en 1997), lance alors une formule qui fera florès – fût-ce pour être vilipendée.

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  • Le culte de l'aurore chez les Indo-Européens

    Aurore

    Éos, déesse de l'aurore, par Arno Breker, 1941 [photo : Charlotte Rohrbach]. Un hommage à cette divinité indo-européenne en plein XXe siècle. D'après Richard Stoneman (Greek Mythology : An Encyclopedia of Myth and Legend, Harper-Collins, 1991), Éos est sœur du Soleil et de la Lune. Parmi ses enfants, on dénombre plusieurs vents et l'étoile du Matin. Parmi ses amants, on dénombre Cephalus et Orion. Mais l'amour le plus tenace, le plus long, fut celui qu'elle éprouva pour Tithonus, un prince de la famille royale de Troie. Elle obtint même de Zeus qu'il accorde l'immortalité à Tithonus, mais elle oublia de demander d'accorder aussi à son favori l'éternelle jeunesse. Au bout d'un millénaire, Tithonus se rabougrit à l'extrême et devint une lamentable épave, sans plus aucune vigueur physique, ne cessantplus de pousser cris et gémissements. Eos l'éloigna pour ne plus entendre sa voix et, à la fin, le transforma en cigale. De Tithonus elle eut deux enfants, Memmon et Emathion.

    ♦ À côté du dieu du soleil, les Indo-Européens avaient une déesse de l'aurore. Les attributs de l'un et de l'autre s’échangeaient assez facilement, mais, malgré cela, l'aurore avait son caractère propre.

    DKRsBnsDx0h-f0qT9iK1C2nUBv0.jpgElle s'appelle Ushas dans le Rig-Veda et les hymnes les plus poétiques de ce recueil lui sont dédiés. Cela est d'autant plus naturel que le chantre qui offrait son sacrifice de grand matin voyait se dérouler devant lui toutes les splendeurs de la divinité qu'il célébrait dans ses vers. Ushas est jeune, belle et bonne, elle charme toute la nature de son réveil. Comme le soleil, elle apparaît sur un char brillant aux cavales blanches. Elle est plus essentiellement femme que le soleil. Elle sourit à l'homme et lui présente son sein brillant. Aussi les poètes védiques la comparent-ils à une femme légère, à une aventurière. Cela était d'autant plus naturel qu'elle était une bayadère, une danseuse. Ce dernier trait est fort ancien.

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  • Monarchisme ou royalisme, par Guy Adain.

    À première vue, l’on pourrait croire que c’est un peu la même chose, et pourtant, on peut le voir différemment.

    La monarchie, et plus particulièrement celle d’aujourd’hui ne diffère guère de la république.

    La monarchie est très souvent « Constitutionnelle », avec des constitutions qui enlèvent tout pouvoir au monarque !

    Beaucoup de ceux qui se sentent monarchistes militent pour ce genre de gouvernement où le monarque n’est qu’un symbole, une image, le représentant du pays et de son peuple.

    C’est la monarchie représentative…Celle des Monarchiens !

    Un roi qui ne serait pas au dessus de ses Peuples (je ne dis pas de ses Sujets, je risquerais la censure).

    • Un roi normal, comme avait tenté de l’être SM Louis XVI… On sait ce qu’il en est advenu…

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  • Qu'est-ce que la Tradition ?

    Le terme de tradition ne signifie pas non plus exactement traditio au sens catholique bien qu'il embrasse l'idée impli­cite dans le terme de traditio : la transmission d'une doctrine et de pra­tiques inspirées et en définitive révélées. En fait, le mot tradition se rapporte étymologiquement à l'idée de transmission et inclut dans l'extension de son concept l'idée de transmission de connaissance, pra­tiques, techniques, lois, formes et de nombreux autres éléments de nature orale ou écrite. La tradition est une présence vivante qui laisse son empreinte sur la réalité humaine mais n'est pas réductible à cette empreinte. Ce que la tradition transmet peut apparaître sous la forme de mots sur un parchemin mais peut aussi prendre la forme de vérités gravées dans l'âme des hommes et être aussi subtil que le souffle ou même le regard par lequel certains enseignements sont transmis. La tradition telle que nous l'entendons techniquement dans cet ou­vrage, comme dans tous nos autres écrits, signifie les vérités ou princi­pes d'origine divine révélés ou dévoilés à l'humanité et, en fait, à tout un secteur cosmique, par l'intermédiaire de divers messagers, prophè­tes, avatâras, Logos ou autres médiations, de même que tous les pro­longements et les applications de ces principes dans divers domaines dont la loi et la structure sociale, l'art, le symbolisme, les sciences, y compris de toute évidence la Connaissance suprême et l'ensemble des moyens y conduisant.

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  • L’Institut Iliade organise ce samedi son colloque annuel à Paris

    15/09/2020 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    « La nature comme socle », c’est le titre du colloque que l’Institut Iliade qui s’est donné entre autres pour mission de fonder une « écologie à l’endroit ». L’écologie telle que la pratique les Verts par exemple est une écologie à l’envers, c’est-à-dire une écologie qui veut défendre la nature en faisant fi de la biologie et de l’enracinement culturel. En ce sens, elle n’est qu’un autre symptôme de l’idéologie libérale-libertaire et encourage la mondialisation et ses effets délétères.

    L’Institut Iliade souhaite de son côté une écologie qui tienne compte de l’héritage biologique et culturel, des lois de la filiation, des frontières naturelles entre les sexes, les peuples, etc. L’objet du colloque est donc de réfléchir à une manière spécifiquement européenne de façonner notre environnement.

    Ce colloque aura lieu samedi 19 septembre 2020, de 10h00 à 18h30, à la Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique 75007 Paris. Comme orateurs, nous aurons : Philippe Conrad, Rémi Soulié, François Bousquet avec Michel Maffesoli, Henri Levavasseur, Jean-Philippe Antoni, Slobodan Despot, Anne-Laure Blanc, Fabien Niezgoda avec Hervé Juvin et Julien Langella, Alain de Benoist, Lionel Rondouin, Jean-Yves Le Gallou. Venez nombreux, le prix d’entrée est de 10 €.

    Plus d’infos : https://institut-iliade.com/2020-la-nature-comme-socle/

    https://fr.novopress.info/218829/linstitut-iliade-organise-ce-samedi-son-colloque-annuel-a-paris/

  • Les nations ne meurent pas

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    Les nations ne meurent pas 1.jpegJean-François Colosimo, le directeur des éditions du Cerf est un véritable spécialiste des rapports entre religion et politique. Il s'est attardé récemment sur plusieurs cas d'école en la matière : l'Iran, les États-Unis et la Russie. Le voilà qui s'attaque à la France, avec un objectif fracassant : la « religion française ».

    L’ampleur du volume La religion française (presque 400 pages) peut inquiéter le lecteur. Cette ampleur est à la mesure d'une culture jamais prise en défaut, qui promène son lecteur parfaitement mis à l'aise, à travers « 1000 ans de laïcité ». Car la religion française, ne nous y trompons pas, c'est la laïcité telle qu'elle ressort non pas de la loi de 1905, pas non plus d'épisodes terrifiques de notre histoire comme la Révolution française ou, deux siècles auparavant, les guerres de religion. Jean-François Colosimo prolonge cette généalogie de la laïcité. Il ne va pas jusqu'au baptême de Clovis à la Noël 496 et s'arrête au sacre de Hugues Capet en 987. La laïcité est une invention des capétiens, que Louis XIV va encore exalter lorsqu'il parle de son droit divin : celui de l'État, car l'État, c'est lui. Autant comprendre tout de suite que la religion française n'est pas la religion de la France à tel ou tel moment, mais une manière française de penser l'homme qui a évolué, mais qui repose sur des constantes que l'on peut aller chercher à l'aurore de l'an 1000. Les Français ont, paraît-il, la mémoire courte. Mais pour Colosimo, l'être français est un être de longue mémoire !

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  • La région comme ancrage

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    Le maillage administratif territorial français tient du record en nombre de collectivités : près de 35 000 communes, 101 départements et 18 régions. Mais cela n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il y a un nombre certain de collectivités de communes, dont 21 métropoles. Cette institution, la métropole, tend à se développer.

    Il s’agit surtout, in fine, de doter les grandes villes de structures publiques visant au développement économique. Et, pourrait-on ajouter, pour rassurer les citoyens, les conseillers métropolitains sont élus au suffrage universel direct !

    Vous ne le saviez pas ? Vous n’avez pas été invités ? Peut-être que votre commune n’a pas été intégrée à une métropole. Dans ce cas, votre commune n’élit pas de conseillers dédiés à la ville mégapole. Pour les autres, depuis 2014, les conseillers communautaires sont élus en même temps que les conseillers municipaux, à droite sur le bulletin (et à gauche pour l’identité des candidats aux municipales). Il faut le savoir. De toute façon, ce sont les mêmes.

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  • Tolkien en son royaume

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    C'est le monde de la foi

    Tolkien en son royaume 1.jpegLe lecteur, même instruit, ne fait pas immédiatement le rapprochement entre le monde de Tolkien et la foi catholique. Cet aspect, étudié dans le monde anglo-saxon, est peu abordé en France. Tolkien est davantage perçu comme un auteur porteur d'une vision écologique et New Age Pourtant, si on lit certaines de ses œuvres - notamment le Silmarillion et la riche saga de la Terre du Milieu - les emprunts à la théologie sont patents. Tout d'abord dans le récit des origines du monde. En effet, Ilúvatar est bien le Créateur, car il donne naissance aux Ainur, tous dotés de la « Flamme Immortelle » : une allusion à l’absence de la mort dans le dessein originel. Ces Ainur seraient proches des anges. Par ailleurs, l'un d'eux, Melkor, se révolte. « Melkor était le plus doué des Ainur en savoir comme en puissance », écrit Tolkien. Comment ne pas y voir une référence à la révolte du démon, le « plus sage de tous les anges avant d être le diable » (Tertullien) ? De même, Melkor est orgueilleux car il veut augmenter sa puissance et tout ramener à lui : petit clin d'oeil aux anges déchus qui « n’ont pas voulu rapporter à Dieu leurs excellences »

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