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Templiers et Franc-maçonnerie, héritage ou mystification
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Le sacré et le mythe 3/3
Par nature, le mythe se situe donc d'emblée au-delà du vrai et du faux, au-delà des confirmations comme des démentis, de la croyance comme du doute. Il est de l'ordre du réel, il manifeste l'autorité (grec archè) originelle de la chose même. Les mythes d'un peuple regroupent, souvent sous forme ésotérique, toujours sous une forme poétique et épique, des récits de trois types : les récits cosmogoniques, décrivant la naissance et l'évolution de l'univers, des hommes et des dieux, ainsi que l'histoire originelle de leur peuple ; les récits théogoniques, où résident l'histoire et la généalogie des forces spirituelles, donnant ainsi les relations fondamentales qui existent entre les concepts ésotériques d’Être et de Non-Être, de science et de magie.
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Le sacré et le mythe 1/3
« Le sacré relève d'abord d'une perception de choses manifestant le divin, et non d'un état de croyance impliquant l'adoption d'une vérité absolue. » (Jean-Jacques Wunenburger)
« La mythologie comprend l'histoire archétypique du monde originel ; passé, présent et futur y sont embrassés. » (Novalis)
« Le symbole est une représentation qui fait apparaître un sens secret. Il est l'épiphanie d'un mystère. » (Gilbert Durand)
"Le poids des mots, le choc des photos" dit la publicité d'un hebdomadaire contemporain bien connu. Ce slogan, bien que purement commercial, est frappant. C'est bien évidemment son intention mais nous pourrions nous demander pourquoi il apparaît tel. Le poids des mots doit certainement faire appel à la résonance que le verbe a sur notre imaginaire et nous renvoyer à l'importance qu'avait — et qu'a encore, mais dans une moindre mesure -, l'oralité. L'attrait de l'enfant pour les histoires qu'on lui conte et le plaisir des adultes pour les veillées d'autrefois autour d'un conteur ne sont certainement pas étrangers à cet impact. Le choc des photos, quant à lui, est certainement dû à l'aspect moderne de la technique photographique qui autorise de fixer l'instant sur du papier, mais est encore plus fortement lié au fait que cette technique stimule notre imaginaire et fait jaillir des images connexes. L'oralité et l'image avivent ainsi des échos au plus profond de nous et, parfois, nous amènent à revivre par la pensée, mais aussi par les sentiments et les émotions qu elles suscitent, des événements antérieurs.
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Dans le mariage, la mère est une femme et le père est un homme
Voilà une réalité naturelle qui mérite d’être défendue face au lobby LGBT. Le gouvernement hongrois, voyant la dérive de quelques Etats comme la France, a déposé au Parlement un projet d’amendement constitutionnel indiquant que « la base des relations de la famille est le mariage », où « la mère est une femme, le père est un homme ». Le texte stipule que la Hongrie « protège le droit des enfants à l’identité sexuelle qui est celle de leur naissance », et à une éducation « basée sur les valeurs découlant de l’identité constitutionnelle de la Hongrie et de la culture chrétienne ».
Un amendement précédent spécifiait déjà que le mariage est entre un homme et une femme.
J’ai évoqué il y a quelques jours cette agence de Philadelphie, persécutée par le lobby LGBT pour oser refuser le placement d’enfants chez des personnes de même sexe. L’agence fait actuellement un recours auprès de la Cour Suprême, qui examine la question de savoir si Philadelphie pouvait imposer une exigence de non-discrimination à une organisation religieuse qui s’oppose au mariage homosexuel.
J’apprends aujourd’hui que cette agence catholique est la cible, outre des invertis, du père James Martin, jésuite américain membre du Dicastère pour la communication du Saint-Siège. Voilà à quoi mènent les déclarations ubuesques du pape François sur les unions homosexuelles.
https://www.lesalonbeige.fr/dans-le-mariage-la-mere-est-une-femme-et-le-pere-est-un-homme/
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Maria Morevna la femme guerrière, contre Koshchey le sorcier immortel - Mythologie slave
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Richesse et diversité des peuples et visages d'Europe
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Achille, modèle de l'homme héroïque
Je dois vous parler ce soir de la mort héroïque en Grèce. Ce n'est pas facile. Je ne sais pas vraiment par quel bout commencer tant ils sont nombreux. Le plus simple est de débuter par le personnage qui incarne à nos yeux, et aux yeux des Grecs déjà, l'idéal de l'homme héroïque et de la mort héroïque : Achille. Dans les récits qui le concernent, non seulement dans l'Iliade mais dans des récits légendaires qui nous ont été transmis par d'autres sources, le dilemme est clairement posé à son propos d'un choix presque métaphysique entre deux formes de vie qui s'opposent. Achille est le fils d'un simple mortel, Pélée, et d'une déesse, Thétis — elle a essayé d'échapper à cette union avec un mortel que les dieux lui imposaient, en prenant toutes sortes de formes. Finalement, le vieux Pélée s'est uni à elle et ils ont eu beaucoup d'enfants au statut équivoque et que Thétis aurait voulu immortaliser. Dans le cas d'Achille, le tenant par le talon, elle le plonge, nouveau-né, dans les eaux du Styx. S'il arrive à se sortir de cette épreuve terrifiante — car le Styx c'est, d'une certaine façon, la mort —, toute la partie du corps qui aura été en contact avec l'eau deviendra immortelle. C'est ce qui arrive à Achille. Il est donc un être humain qui par sa personne, son passé, sa généalogie se situe au croisement du divin et de l'humain. Seul un petit bout de son corps est resté mortel : le talon — car il fallait bien que Thétis le tienne par un bout — et c'est de là qu'il périra.
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Action française Rennes : Sainte Anne d'Auray !
Action symbolique aujourd'hui sur le sanctuaire de Sainte Anne d'Auray. 600 croix dédiées aux paysans et renversées par la tempête ont été relevées par une militante d'Action Française aidée par une autre adolescente et une jeune fille de 8 ans.
L'occasion de réaffirmer notre soutien aux agriculteurs et aux paysans français. Ils sont l'âme de nos régions, gardent en eux des savoir-faire ancestraux, et assurent la pérennité millénaire de notre sol.
Uni, le pays réel est invincible. Sauvons nos paysans !
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Le Bien Commun n°23 de Novembre 2020 disponible.
Le numéro sera bientôt disponible en ligne ici : https://lebiencommun.net/kiosque/
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L'essence métaphysique du paganisme (analyse de la véritable spécificité de la pensée païenne) 1/2
On le sait, mais on l'oublie trop souvent, ce sont les principes situés à la racine même des choses, qui fondent véritablement les idées génériques placées à l'origine des différentes conceptions du monde. Or ce qui distingue radicalement le paganisme du christianisme (termes qui, rappelons-le, concrètement, aujourd'hui, ne qualifient plus en Europe aucune réalité religieuse distincte puisque, que cela plaise ou non, l'histoire a conjugué non sans quelques difficultés il est vrai, ces deux dénominations en un seul destin), est une divergence majeure qui ne porte pas entre polythéisme et monothéisme (1), mais de façon irréconciliable porte sur la notion de création.
Ce qui spécifie, et sépare de manière catégorique le paganisme de la pensée biblique c'est leur analyse divergente au sujet de l'origine du monde, de l'origine de l'être. Si, pour les païens, le monde est de toute éternité incréé et suffisant ontologiquement, par contre, la pensée hébraïque considère le monde comme résultant d'une création "à partir de rien", doctrine que la Bible place en tête de son introduction puisque le premier de ses versets nous dit, « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre » (2). Les points de vue, les concepts païens et hébreux sont irréductibles, radicalement hétérogènes, il y a une incompatibilité foncière entre les 2 approches de la question de l'existence du monde ; c'est sur ce point que se trouve la véritable ligne de partage des eaux, la césure entre pensée hébraïque et pensée païenne. C'est sur ce point, et non pas sur l'allégeance exprimée à telle ou telle figure divine, à telle ou telle divinité tutélaire, dans l'attachement à Zeus l'olympien ou au Yawhé du Sinaï, que se situe la divergence foncière.