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tradition - Page 38

  • QU'EST-CE QUE LE PAGANISME ?

    « La religion de l’Europe est d’essence cosmique. Elle voit l’univers comme éternel, soumis à des cycles. Cet univers n’est pas regardé comme vide de forces ni comme « absurde » comme le prétendent les nihilistes. Tout fait sens, tout est forces et puissances impersonnelles régies par un ordre inviolable, que les Indiens appellent Dharma (concept récupéré plus tard par les Bouddhistes), terme qui peut sembler exotique, mais que les Grecs traduisent par Kosmos : Ordre. Depuis des millénaires, notre religion, reflet de la tradition primordiale, pousse l’homme à s’insérer dans cet ordre, à en connaître les lois implacables, à comprendre le monde dans sa double dimension visible et invisible. Le païen d’aujourd’hui, comme il y a trois mille ans, fait siennes les devises du Temple d’Apollon à Delphes : connais-toi toi-même et rien de trop. » (Christopher Gérard, La Source pérenne, L'Âge d'Homme, 2007).

    Le paganisme se caractérise fondamentalement par la compréhension intuitive de l’ordre intrinsèque du réel, ordre fondé sur un réseau de correspondances qui relient le corps, l'âme et l'esprit de chaque homme, sujet des phénomènes (microcosme) à un ordre cosmique, ou ordre des phénomènes extérieurs au sujet (macrocosme). Cet ordre inhérent, appelé Rita chez les Indiens, Asha chez les Iraniens, Cosmos chez les Grecs, a un prolongement dans la société humaine, appelé Dharma en Inde pour l'aspect éthique et Varna pour l'aspect social, ou encore symbolisé chez les Grecs par une déesse de la mesure et de l'équité, Némésis.

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  • Royaliste n°1197 (26 Octobre 2020)

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    Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1197, daté du 26 soctobre) vient de paraître.

    Au sommaire :

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  • Réinventer l'identité nationale, l’éditorial de François Marcilhac.

    L’horreur de l’actualité ne doit pas nous inter­dire de « savoir rai­son gar­der » selon la belle devise des rois de France. Car, devant cette conver­gence des luttes que la France doit assu­mer, en matière de poli­tique inté­rieure et de poli­tique exté­rieure, il convient de défi­nir une poli­tique de renais­sance natio­nale.

    Cette conver­gence des luttes où la sécu­ri­té de la nation doit se décli­ner à la fois au plan inté­rieur et au plan diplo­ma­tique, voire mili­taire, est en effet le fruit de près de cinq décen­nies d’une poli­tique aber­rante en matière d’immigration. Et bien­tôt, c’est d’un nou­vel Alexandre que la France aura besoin pour tran­cher le nœud gor­dien que, conju­guant leurs efforts, nos élites éco­no­miques, poli­tiques, judi­ciaires, admi­nis­tra­tives, média­tiques, cultu­relles, auront for­mé, aus­si métho­di­que­ment que fol­le­ment et cela, sans que jamais le peuple fran­çais ait été consul­té. Car la situa­tion actuelle est bien le fruit d’une poli­tique déter­mi­née, pré­mé­di­tée, au plan mon­dial – nul besoin d’y voir un com­plot : la conver­gence des idéo­lo­gies et des inté­rêts suf­fit – et, par réper­cus­sion aux plans euro­péen et natio­nal.

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  • Reporter Noël en juillet, en voilà une bonne idée !

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    Le coronavirus fait des ravages. Dans les poumons, certes, mais aussi dans les têtes. À se demander s’il ne fait pas des trous dans le cerveau comme les vers dans le fromage. Les éminences scientifiques qui défilent à longueur de temps devant les caméras et les micros nous en offrent, chaque jour, l’illustration : le virus leur chamboule la cervelle.

    Dans cette foire aux idées qu’est devenue la science médicale, une figure a émergé, hier, chez nos voisins belges. Elle s’appelle Frédérique Jacobs, est chef du service infectiologie à l’hôpital Érasme de Bruxelles.

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  • L’origine des Indo-Européens

    gs6UobwDIgNuYVszPN-QKM0Okjg.gifLes travaux de l’Anglais Colin Renfrew ont apporté une vision nouvelle, proprement révolutionnaire, des sociétés protohistoriques d’Europe, ruinant les mirages de l’ex Oriente Lux. Lothar Kilian se limite au fait indo-européen. Son ouvrage permet de délimiter la patrie originelle du peuple indo-européen primitif. Ce territoire s’étendait, selon toute vraisemblance, de la Frise à la Volga. Au Nord, vivaient les peuples de langues finno-ougriennes ; au Sud, les Méditerranéens. En Afrique du Nord, les peuples hamito-sémitiques.

    ♦ Recension : Lothar Kilian, Zum Ursprung der Indogermanen : Forschungen aus Linguistik, Prähistorie und Anthropologie, Dr. Rudolf Habelt GmbH, Bonn, 1983, 178 p., 66 ill. Traduction française par Felicitas Schuler : De l’origine des Indo-Européens, Labyrinthe, 2001, préf. J. Haudry [consultable ici] [commandable ici]. Présentation éditeur : L'origine paléolithique de l'ethnie indo-européenne, attestée par l'existence, entre - 40 000 et - 15 000, en Europe et dans les régions périphériques du sud, d'une grande unité linguistique — l'européen primitif (Ureuropäisch) — est la thèse que développe cet ouvrage devenu un classique des études indo-européennes.

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  • L'Astronomie des plus anciens Indo-Européens

    Au début de notre siècle, les archéologues imaginaient encore que les grandes pierres dressées de Stonehenge et des sites bretons (Carnac, etc.) étaient les vestiges d'un culte des morts. Le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens et de l'écriture cunéiforme de la Mésopotamie ont attesté par ailleurs qu'il existe depuis la plus haute antiquité (au moins 3000 av. notre ère) une astronomie assez précise. En Europe, aucune trace archéologique ne permettait d'affirmer que les autochtones possédaient eux aussi un savoir pareil à celui des Égyptiens et des Mésopotamiens. L'archéologue et mathématicien F.K. Ginzel, pourtant, signalait dès le début de notre siècle, que toute culture supérieure procédait d'un savoir astronomique solide, permettant de comptabiliser le temps, de le segmenter et de l'ordonner, d'établir des chronologies. Les travaux récents des archéologues contemporains ont rendu de plus en plus plausible la thèse suivante :

    • les alignements mégalithiques ouest-européens sont des ruines d'anciens observatoires astronomiques pré-historiques ;
    • ces alignements sont plus anciens que les sources écrites égyptiennes et mésopotamiennes, attestant la présence d'une science astronomique ;
    • par conséquent, l'Europe disposait d'un savoir astronomique poussé avant l'Égypte ou la Mésopotamie.

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  • Jean-Pierre Maugendre : Les catholiques face aux enjeux de civilisations

  • Etre royaliste en 2020.

    Justice sociale monarchie bis

    Voici ainsi une bonne raison d’être royaliste et de le faire savoir, avec ferveur mais sans démesure, en cherchant, d’abord, à servir le pays qui est le nôtre, ce « cher et vieux pays » dont les dévastations urbanistiques et les dégradations environnementales nous désolent. Il ne s’agit pas de prendre une douteuse revanche sur une histoire de France guère heureuse pour les derniers rois comme pour leurs partisans ultérieurs, mais de rendre à la nation française sa juste conscience d’elle-même et sa place au regard même de ce qu’elle a été, que cela soit chez elle ou de par le vaste monde. Une France qui ne s’arrête pas aux limites de l’hexagone mais navigue aussi sur tous les océans à travers ses territoires ultramarins, de la Nouvelle-Calédonie (qui vient de confirmer ce dimanche par référendum son appartenance à l’ensemble national) à l’île de Mayotte, notre plus récent département (depuis 2011) et pour lequel toute une génération de royalistes, autour du maurrassien Pierre Pujo et de son hebdomadaire Aspects de la France, a milité, « contre le sens obligatoire de l’histoire »…

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