Fin connaisseur de l'œuvre de Julius Evola, collaborateur de la revue Éléments et patron d'émission sur Radio Courtoisie, Arnaud Guyot-Jeannin propose, aux éditions de la Nouvelle Librairie, un efficace et roboratif « vade-mecum » de la « Tradition » comme possible réponse aux impasses de la modernité. À l'occasion de cette parution, Nicolas Gauthier l'a passé à la question.
tradition - Page 9
-
Quoi de nouveau ? La Tradition !
-
Saint-Charles Borromée. Une grande figure de la Chrétienté
Carlo Borromeo naît en 1538 à Arona, dans le Nord de l’Italie. Sa statue haute de trente-trois mètres est couronnée d’une immense tête, où peuvent se tenir six personnes, qui découvrent alors le superbe panorama du lac Majeur et de son pittoresque archipel. Les îles Borromées portent le nom de l’illustre famille dont provient celui qui allait devenir un des plus influents prélats d’un XVIe siècle religieusement très agité. Par sa mère, Carlo est également un Médicis, comme son oncle Pie IV, le pape qui achèvera le concile de Trente en 1563.
Le jeune Carlo entre à la faculté de théologie de Pavie. Les murs de la cité des Visconti résonnent encore des fureurs d’une bataille célèbre en 1525. Le roi de France François 1er et l’Empereur Charles-Quint s’y affrontèrent. La victoire sourit au second nommé.
-
Le nombre d’or
Le nombre d’or (1,618) divise le cercle en deux arcs de 138 et 222 degrés, inégaux mais unis par la « divine proportion » chère aux pythagoriciens.
La première partie du livre de Pierre Delmas se situe dans le droit fil de la grande arithmosophie antique. Dans la seconde partie de son ouvrage, l’astrologue reprend le dessus au détriment de l’historien et du chercheur. Comme la plupart de ses confrères, il sème la confusion en voulant séduire plutôt que démontrer.
Au lieu d’aligner une série probante de liens entre l’angle de 138 degrés et la naissance d’un certain nombre de célébrités, Pierre Delmas recourt à des angles d’or « dérivés » dont l’un (69 degrés) fait double emploi avec le quintile (72 degrés) ou l’autre (42 degrés) marche sur les plates-bandes du semi-carré (45 degrés).
-
L’animal et la mort, de Charles Stépanoff
À une période où les débats sont vifs sur les questions de production industrielle de viande, de souffrance animale, et plus généralement de notre rapport au monde du vivant, Charles Stépanoff nous livre ici une étude anthropologique tout à fait éclairante, centrée sur l’étude des pratiques de la chasse.
-
La Mort : l'ultime frontière de la pensée ? - Les Sciences Occultes
-
Apulée et la « reine du Ciel »
Nicolas Bonnal
La royauté et la suprématie de la Femme dans le Graal ont toujours possédé une dimension ésotérique. Les origines païennes – au sens éminemment traditionnel du terme – sont bien établies et elles sont liées aux religions à mystères liées aux deux grandes déesses de l’Antiquité, Aphrodite-vénus et Cérès-Déméter. Aucun texte n’est plus instructif ni inspirateur que l’Âne d’or d’Apulée, dans lequel nos écrivains du Graal ont puisé à foison. C’est Evola qui nous a donné l’idée de nous y référer férocement (dans notre Chevalerie hyperboréenne), dans sa préface du Mythe du Graal.
-
De l'autodétermination de toute civilisation
Par Aleksej Dzermant
Source : https://www.cese-m.eu/cesem/2023/10/alla-questione-dellautodeterminazione-della-civilta/
Récemment, j'ai eu plusieurs conversations intéressantes avec des personnes qui ont soulevé la question de l'autodétermination de notre civilisation. Il s'agit d'un sujet important qui comporte plusieurs aspects.
Le premier est la terminologie. Ce que nous appelons notre civilisation, le nom que nous utilisons, parce que la perception que nous avons de nous-mêmes et la perception par les forces extérieures en dépendent. Il existe donc différents noms : russe, européen de l'Est, slave de l'Est, eurasien.
-
Fondement scientifique du beau : un guide contre le déclin
Parmi les dérives récentes menaçant notre civilisation, la perte du sens du beau, ou plutôt sa corruption, est l’une des plus frappantes : il suffit de penser à l’évolution de l’urbanisme, ou bien aux impostures du mal nommé « art contemporain », ou aux innombrables graffitis qui, dans l’indifférence, dégradent depuis quelque quarante ans nos murs ou nos moyens de transport ; mais aussi à la déformation des corps, signe de domestication, telle que l’obésité croissante, ou l’exagération grossière de traits ou comportements sexuels secondaires, que ce soit de manière réelle (implants et autres) ou fictive via les innombrables images retouchées qui inondent notre quotidien ; sans parler de la destruction de grandes harmonies naturelles (forestières, fluviales, marines, etc.) plurimillénaires et non reconstituables, dont, pourtant, nous dépendons à long terme.
-
Espagne : lorsqu’une infante prête serment, ça a de la gueule !
La veille, 6 octobre, alors que la reine autoproclamée de la fête, Ursula von der Leyen, exhibait un sourire crispé de circonstance, alors que les représentants hongrois et polonais, lucides, s’opposaient fermement aux politiques destructrices de nos valeurs communes en rejetant les diktats de bienveillance migratoire de Bruxelles, l’infante d’Espagne allait prêter son serment militaire de fidélité au drapeau.
-
La conversion par l'art - Sylvain Durain