Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Goldman Sachs déclenche une crise politique majeure au Danemark

    Les Danois n’aiment pas que l’on touche à leurs entreprises publiques. Avis aux banquiers d’affaires et à leurs paradis fiscaux.

    Le gouvernement de coalition danois s’est retrouvé à deux doigts d’une dissolution sur fond d’indignation nationale provoquée par la prise de participation de Goldman Sachs dans une compagnie d’énergie appartenant à l’Etat.

    Lars Løkke Rasmussen, qui dirige le principal parti d’opposition danois, a comparé les événements de cette journée à Borgen, la série télé culte sur la politique suivie par des millions de téléspectateurs dans le monde entier. Les aventures de la femme Premier ministre dans cette série sont passées au second plan ces jours-ci au vu de la situation vécue par sa jumelle dans la vraie vie, Helle Thorning-Schmidt.

    Je ne crois pas que les scénaristes de Borgen pourraient avoir imaginé les événements que nous avons vécu ces derniers jours” estime M. Rasmussen.

    La journée en question a commencé par le départ du gouvernement du Parti Socialiste, l’une des trois composantes minoritaires de la coalition gouvernementale. Sa dirigeante, Annette Wihelmsen, a claqué la porte.

    Cette démission a été provoquée par l’indignation publique croissante des Danois depuis l’achat, pour huit milliards de Couronnes danoises (1.3 milliard de dollars ) de 19% des parts de Dong Energy, une compagnie d’énergie possédée par l’Etat, via des fonds d’investissements contrôlés par Goldman Sachs. Près de 200 000 personnes dans un pays qui ne compte que cinq millions d’habitants ont signé une pétition pour protester contre cette prise de participation.

    C’est l’une des plus importantes manifestations d’opposition populaire au Danemark de ces dernières années. Même les banquiers de Goldman, de longue date habitués à être du mauvais côté des flèches, semblent avoir été pris de court par la violence du rejet au Danemark, tout comme les membres du gouvernement. “Tout le monde est surpris des proportions que ça a pris. Nous sommes conscients qu’ à peu près tout le monde déteste Goldman Sachs mais vous ne pouvez pas vouloir à la fois faire des affaires et dire : ‘vous avez fait la meilleure offre mais vous ne pouvez pas gagner” a commenté un officiel.

    Mme Thorning-Schmidt, qui est devenue une star sur Twitter après avoir pris une photo ‘selfie’ d’elle-même avec Barack Obama et David Mandela durant la cérémonie de commémoration de Nelson Mandela, a réagi en assurant que son gouvernement poursuivrait son travail.

    Son parti, les Sociaux Démocrates, et le partenaire restant, le Parti Social Libéral, ne contrôlent plus que 61 des 179 sièges du parlement danois. “Nous continuons à travailler, et beaucoup de travail nous attend” a-t-elle déclarée.

    Il faut savoir que Goldman Sachs est le seul investisseur à avoir obtenu du ministère danois des Finances un droit de veto, dans lequel Dong doit consulter la banque d’investissement si l’entreprise souhaite changer de PDG ou de directeur financier, faire des investissements importants, ou émettre de nouvelles actions.

    Le recours par Goldman à une société intermédiaire basée au Luxembourg et contrôlée par des investisseurs des iles Caïman et de l’Etat du Delaware aux Etats Unis, tous connus pour être des paradis fiscaux, a renforcé l’indignation des Danois.

    Goldman Sachs n’a pas hésité à déclarer qu’il “respectait et continuerait à respecter les lois fiscales en vigueur au Danemark, au Luxembourg et aux Etats Unis, et dans les juridictions concernées”. Le respect de la loi n’est malheureusement pas incompatible avec son contournement.

    Le nouvel Economiste

    http://fortune.fdesouche.com/347995-goldman-sachs-declenche-une-crise-politique-majeure-au-danemark#more-347995

  • Pour en finir avec le 14 juillet ...

    La rumeur courait partout depuis des semaines. 
    Des soldats algériens au 14 juillet ! 
    On a parlé de bataillons, ils ne seront finalement que trois avec un drapeau. 
    La raison de leur présence ? La commémoration de la participation des troupes coloniales à la Grande Guerre de 14-18 ... 
    Encore un enfumage de la "Gôôôche" bobo pour nous faire avaler que l'action des troupes coloniales (dont les effectifs ont constitué moins de 1% des combattants de 14-18) a eu un rôle déterminant dans le conflit. Mensonge, encore et toujours du mensonge. 
    Je m'incline bien évidemment sur les 80 000 combattants des anciennes colonies tombés durant ce conflit. Cette guerre était atroce, ceux qui l'ont faite quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent méritent notre respect. 
    Mais cette guerre nous a surtout coûté à nous peuples européens, à nous français. J'y ai perdu un arrière-grand-père et plusieurs membres de ma famille, comme vous, comme beaucoup de français pour qui cette guerre à constitué une saignée de l'horreur, un cataclysme démographique, physique, culturel, moral et social, comme le souligne Dominique Venner dans son ouvrage sur la question (Le siècle de 1914 - à lire absolument). 
    Autre chose, les morts algériens de 14-18 sont morts pour la France, au sein de l'armée d'Afrique, partie constituante de l'armée française. 
    Alors, que viennent faire ce porte-drapeau de l'armée algérienne et ses deux gardes sur les Champs-Élysées ? De la propagande, de la belle propagande comme d'habitude. 
    Car c'est cela finalement le 14 juillet. 
    Depuis la prise de la Bastille, cette "fête" n'a d'autre but que de célébrer le triomphe des Lumières sur la Tradition, du bourgeois sur les ordres anciens, du progrès sur la coutume ... 
    Entendons-nous bien, je ne suis pas royaliste ni conservateur. Simplement, nous savons tous quels sont les fruits qu'a donné cette "révolution", nous en subissons chaque jour le poids et chaque jour nous œuvrons à en combattre les effets. 
    Le 14 juillet est donc une immense opération de communication destinée à revivifier le mythe d'une "délivrance" de l'obscurantisme. Qui dit opération de communication dit acteurs. Et quels acteurs a-t-on choisi pour cette pantalonnade ? Ceux-là même qui auraient et pu et dû être les garants des dérives révolutionnaires, des délires post-soixante-huitards, du bougeoisisme geignard, d'une France dépecée par les libéraux, de la structure familiale détruite par les bobos : l'armée. 
    De fait, chaque année, on rejoue la scène de la soumission. Une armée, de plus en plus squelettique, dépouillée en hommes, armes, budgets et moyens d'actions se met sur son 31 et s'en va prêter hommage au dernier guignol sorti de l'ENA !
    Que c'est beau ! Que c'est beau ces généraux bardés de médailles, aux gueules de reitres, aux profils augustiniens qui claquent des saluts militaires au VRP Chirac, au nain hystérique Sarkozy et à bozo le clown lubrique Hollande. Avec la même constance, le menton haut, le regard clair planté sur la ligne des Vosges, le sourcil velu et froncé, le militaire français s'en va sucer les Weston du ptit François, fils monstrueux de la Révolution, bâtard jovial de l'ordre bourgeois, de la faconde gauchiste et du libéralisme sauvage. 
    Ahhh, François ! Lui qui n'a jamais entendu autre chose siffler à ses oreilles que des balles de tennis, il doit en tenir une belle en passant en revue les troupes. Pensez donc à ce qui peut traverser l'esprit d'un gauchiste des beaux quartiers, d'un énarque antimilitariste dans les années 70, d'une ministre de la justice ancienne indépendantiste marxiste, d'un opposant farouche à toute structure verticale et identitaire (ce qu'est encore un peu l'armée, malgré tout) ... La jouissance de ces servants du Système qui réalisent qu'il ont tous pouvoirs sur ces hommes qui incarnent exactement ce qu'il combattent. 
    Par respect pour les nombreux membres de ma famille et les amis ayant servi ou servant dans les armées, j'arrêterai là mon propos sur ce qui reste de cette Institution, non sans souligner - n'en déplaise aux doux rêveurs - qu'il n'y aura jamais de putsch dans ce pays. 
    En colère oui, mais disciplinés et bien nourris quand même !
    Demain donc, nous assisterons à la même mascarade, au même théâtre de boulevard avec musique, grosses voitures, claquements de talons, petite larme de circonstance ...
    Demain encore le Système rejouera la grande scène de la communion nationale dans l'esprit de 1789 ... 
    Libre à vous d'y participer, après tout il y a le bal populaire et le feu d'artifice, c'est sympa. 
    Libre à vous de regarder le défilé et de croire que les engins qui brillent donnent toujours la mesure de notre puissance militaire. 
    Libre à vous d'aller siffler Flamby ou ses invités, cela fera du spectacle. 
    Pour ma part, je vais aller avec mon fils au monument aux morts de 14-18, vous savez, celui qui est au centre du village. 
    Là-bas sont gravés les noms de jeunes hommes, morts pour la Patrie. Ils sont les héros malheureux de notre peuple. Leur exemple est inutilement beau et pourtant d'une grande puissance mobilisatrice. 
    Nous y déposerons quelques fleurs et je lui parlerai de son arrière-arrière grand-père, tombé noblement au champ d'honneur, un matin de septembre 1916. 
    J'invite chacun d'entre vous à faire de même, parce qu'après tout, une fête nationale devrait honorer le sang, la terre et les morts. Et c'est sur ce socle qu'on refonde un combat, celui du sens de l'Histoire.

    A. de Robert, porte parole du M.A.S.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/07/14/pour-en-finir-avec-le-14-juillet-5410321.html

  • Mémoricide en Colombie

    Un article d'Eduardo Mackenzie

    Cette fois-ci, le « Sargento Pascuas » (alias de Miguel Pascuas, un vieux chef des FARC) n'est pas en train de tuer ou de kidnapper des paysans, des policiers et des soldats en Colombie. Il est actuellement à Cuba où il vit comme un roi, protégé par la dictature de Fidel Castro, et où il participe, à ce qu’on dit, aux « négociations de paix» entre les représentants des FARC et les délégués du président colombien Juan Manuel Santos.

    Mais ce qu’y fait Pascuas n'est pas moins répréhensible : il tente d'arracher à ses victimes, une fois de plus, le droit d'être reconnues en tant que telles. Il essaye aussi de dépouiller la Colombie de sa mémoire historique. Avec la complicité d'un quotidien de Bogota, il répand des mensonges, des calomnies et des demi-vérités sur des évènements clés, tels que le massacre d’Inzá en 1965, auquel il a participé sous le commandement de Pedro Antonio Marin, alias Tirofijo.

    Dans l'interview qu'il a donnée à El Espectador, Pascuas décrit ce terrible évènement comme une simple « embuscade » contre un bus de passagers et comme la « prise » pacifique d'un village. Il gomme la dure réalité du crime qui fut perpétré et le contexte de ces atrocités. Il veut évaporer de la conscience des Colombiens ce que les FARC ont fait pendant ces années-là. Avec l’aide de ce journal, Pascuas se présente comme un vieil homme enfin parvenu à la sagesse, et qui s'est toujours battu pour de nobles idéaux. Répugnant.

    Pascuas parle de la tuerie d’Inzá comme d’un acte de défense au cours duquel ils ont pris le bus en embuscade parce qu’il s’y trouvait « une escouade de policiers » et que c'est pour cela qu’ils ont tiré et tué « accidentellement » des religieuses qui étaient à l’intérieur du bus.

    Le désordre chronologique est la première astuce utilisée par Pascuas pour créer confusion sur cet acte ignoble. Il omet les détails de la tuerie des civils et cache même la date.

    Cependant, les faits sont connus. Même El Espectador de cette époque, dirigé par des journalistes d’une autre trempe, a expliqué que le 17 mars 1965, 120 bandits, sous la direction de Tirofijo et de Jacobo Arenas, un autre leader communiste, ont quitté la "république indépendante" de El Pato et s'avancent vers le petit village d’Inzá (Cauca) de trois mille habitants. Au cours de la marche, ils kidnappent les personnes qu'ils rencontrent. Ainsi, avant l'assaut, ils ont dix otages. Mais deux kilomètres avant d’arriver, Tirofijo décide de tuer cinq otages à coup de machette pour les empêcher de s'échapper et de donner l'alerte aux autorités. Puis ils prennent le bus en embuscade et tuent deux policiers et deux religieuses.

    Ils encerclent le village, attaquent le poste de police, tuant deux policiers et 15 autres personnes, dont le maire, le trésorier et le directeur de la banque agricole. Ils mettent le feu aux archives de la mairie et du tribunal, pillent la Banque postale et le Trésor municipal, ainsi que deux commerces et le poste de police. Tirofijo harangue la population effrayée. Il se réclame de Fidel Castro et présente sa bande comme une « armée de libération ». Il annonce le triomphe de la révolution pour la fin de l'année et s’enfuit avec un énorme butin, lequel est transporté par 30 indigènes Páez, exploités par lui comme des esclaves.

    C'était l'époque où les Cubains critiquaient la parcimonie des FARC. Les castristes avaient devancé les FARC en attaquant le village de Simacota (Santander), le 7 janvier 1965. L'ELN menaçait les FARC, le bras armé des prosoviétiques, d’occuper le terrain et de gagner la direction révolutionnaire en Colombie. Il fallait faire quelque chose pour montrer que le dispositif de Moscou ne se laisserait pas submerger par les Cubains. Gilberto Vieira, le secrétaire général du PCC, a t-il ordonné la tuerie d’Inzá ? Un jour les archives en parleront. En tout cas, pour confirmer cette offensive, trois jours plus tard, le groupe de Tirofijo enlève l'ancien ministre et entrepreneur Harold Eder qui sera tué par ses ravisseurs quelques heures plus tard. Ce fut le début des enlèvements en tant qu’arme politique des terroristes.

    Tout cela est dissimulé par Pascuas dans sa tentative de prouver, comme l’a toujours fait la propagande du PCC, que les fauteurs de violence étaient le gouvernement conservateur, les libéraux, l'église catholique et la police et que les groupes « d’auto-défense » communiste étaient des colombes effarouchées, des pauvres gens (« nous avions des espadrilles de sisal »), des gens affamés et sans armes (même si Pascuas se contredit et admet qu'ils avaient des fusils bien avant de se lancer dans la « guérilla de mouvement ».

    La mémoire sélective de Pascuas est étonnante. Il oublie de dire que les FARC et l'ELN recevaient l'appui technique de Cuba et de l'URSS. La presse de l'époque a informé qu’en effet, un individu connu par les autorités comme « le Cubain » était le conseiller de Tirofijo, et qu’une Vénézuélienne, Lucia Bocaranda, avait été expulsée de Colombie ces jours-là pour avoir eu des contacts avec des rebelles. Par ailleurs, des diplomates étrangers à l'époque (1)⇓ savaient qu'un autre agent, possiblement un colonel soviétique qui se faisait appeler « commandant Pompilio Figueredo », expert en guerre subversive, était entré illégalement en Colombie pour « unifier le mouvement armé ».

     Pascuas ne pipe mot sur toutes ces choses. Son histoire pseudo sublime évite ces réalités. En pleine guerre contre le terrorisme, l'armée et la police colombiennes avaient asséné des coups durs ces mois-là aux bandits sous influence communiste. Alias Desquite, communiste, auteur, entre autres, de la mise à mort des 40 passagers d’un bus --des hommes, des femmes et des enfants--,  début 1963, était mort au combat en mars 1964. Un autre criminel pathologique, orienté de plus en plus par le PCC, alias Sangrenegra, à qui étaient attribués au moins 120 assassinats, de nombreux viols et enlèvements, avait été abattu le 28 avril de cette année. Alias Tarzan, un autre dangereux chef de bande, sera éliminé par les forces de l’ordre le 17 mai.

    Habituée à diffuser la plus grossière désinformation, Voz Proletaria, organe du PCC,  a nié en 1965 que la tuerie d’Inzá avait été le fait de Tirofijo. L’hebdomadaire écrira que les « rebelles » avaient été « attaqués», que « l'agression était venue du bus » et que c'est pourquoi les deux religieuses furent tuées. (2)⇓ Faux. Tirofijo savait très bien que les religieuses voyageaient dans ce bus car il était en contact avec le couvent pour espionner leurs mouvements. Sa haine contre le clergé catholique, qui effectuait un difficile travail d’évangélisation dans ces régions, affleure dans l'interview. Pascuas dit que lorsqu’il a attaqué le village d’Organos il avait cherché le curé Monard pour l’abattre mais qu’il ne l’avait pas trouvé.

    Un autre détail que Miguel Pascuas oublie : que son premier surnom était « Muerte negra », ce qui le distinguait d’un autre bandit, « Muerte roja » (Januario Valero), connu pour ses atrocités dans la région de Guayabero. Le groupe de ce dernier s’appelait « Che Guevara ». Celui de Pascuas s’appelait le « Groupe Lénine » et était composé de 30 hommes armés opérant entre Gaitania et Palerme (Huila).

    C'est avec cet esprit que le « Sargento Pascuas » et d'autres chefs des FARC veulent parvenir à créer une « commission de la vérité », de la vérité fariana, disons-le tout net, pas de la vérité vraie, mais plutôt de la vérité communiste, qui est, comme nous l'avons vu, un nouveau crime, un crime contre l'esprit, un crime contre la mémoire des Colombiens. L'historien français Reynal Secher appelle cela un « mémoricide ».

    Ce crime contre la mémoire affecte également, et de façon primordiale, les victimes. Ce n’est pas une coïncidence si en même temps que El Espectador laisse répandre les impostures des FARC, le général Luis Mendieta, qui a été kidnappé pendant douze ans par cette organisation, se voit dans l'obligation d'attirer l'attention du gouvernement pour lui demander de faire quelque chose car certains veulent « rendre invisible les victimes des FARC ». (3)⇓ Mendieta et d'autres membres de groupes de victimes des FARC refusent de se rendre aux « forums des victimes » organisés par l'ONU et par l'Université nationale de Colombie. Ils craignent que la stratégie de ces « forums » consiste à noyer les victimes des FARC et des autres bandes marxistes sous une avalanche de groupes d’individus qui se présentent comme des « victimes de l'État et des paramilitaires » et des « mouvements sociaux » et des « syndicats ». Ce secteur feint de devenir le porte-parole des victimes pour, au final, excuser les FARC et consorts sous prétexte que c’est nécessaire pour « signer la paix ».

    L'essayiste français Alain Besançon dit quelque chose de très vrai : « Le communisme est par essence une falsification historique. Son système idéologique s’analyse comme une historiosophie, une métahistoire, dont le récit commence à l'origine du monde et en indique les fins dernières. Mais elle est fausse de bout en bout. »  Besançon conclut que « on ne sortira pas du communisme, on ne guérira pas de lui, sans une cure d’histoire, sans un retour au roc inébranlable de la positivité historique. » Ces propos s'appliquent parfaitement, comme nous l'avons vu,   au cas de la Colombie.

    Si nous voulons que les victimes du communisme soient reconnues comme des victimes et qu’elles reçoivent réparation par leurs agresseurs, les universités colombiennes doivent renoncer à leur jeu cynique qui consiste à opposer leur veto à tout ce qui ne correspond pas aux résolutions du comité central du PCC. Et les médias, la presse écrite en particulier, devraient cesser de répandre bêtement une propagande militante qui trompe l’opinion publique, qui nie la réalité historique et qui détourne les vraies solutions à nos problèmes.

    Eduardo Mackenzie 
            

    Apostilles

    1.  Voir Eduardo Mackenzie, Les FARC, échec d’un terrorisme (Random House Mondadori, Bogotá, 2007, page 198)
    2.  cf Lire l'excellent article du jeune historien Carlos Romero Sánchez, intitulé Terror en Inza.
    3.  Voir l'interview du général Mendieta.

    http://www.insolent.fr/2014/07/memoricide-en-colombie.html

  • Les vahinés voilées, ce n’est pas pour demain

    « La burqa beurk », « Oui aux porcinets, oui aux vahinés », ou encore « Mettez les voiles ailleurs », « Ils ne respectent pas nos lois, donc je défile » pouvait-on lire ou entendre dans les rues de Papeete.   

    C’est dans une ambiance bon-enfant que 5 à 7000 Tahitiens, selon les organisateurs, viennent de défiler, ce 13 juillet – pour la seconde fois – pour exprimer leur refus de l’installation dans leur archipel, de la religion de paix et d’amour. « La burqa beurk », « Oui aux porcinets, oui aux vahinés », ou encore « Mettez les voiles ailleurs », « Ils ne respectent pas nos lois, donc je défile » pouvait-on lire ou entendre dans les rues de Papeete.

    Les Tahitiens se rebiffent. On les comprend. En octobre 2013, Hisham El Berkani, un étudiant de 23 ans originaire de Seine-Saint-Denis – venu à Tahiti « juste comme ça » – avait déclaré au Haut-commissariat, et seulement 13 jours après son arrivée, sous le statut d’association type loi 1901, la création du « Centre islamique de Tahiti » qui s’avérera être la première étape avant le projet de construction d’une mosquée.

    Lire la suite

  • Selon Bernard Lugan la France devrait intervenir en Libye…

    … Pour ramener un peu d’ordre. Un exemple de plus de l’anarchie causé par l’ingérence des nations occidentales dans les pays aux gouvernements autoritaires. Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, les atlanto-sionistes mettent à feu et à sang le monde pour mieux le contrôler.

    « Dépassées et totalement impuissantes, les « autorités » libyennes en sont réduites à demander une intervention internationale afin de tenter de juguler l’anarchie qui a emporté leur pays depuis le renversement du colonel Kadhafi.

    Les problèmes sécuritaires qui se posent en Libye étant clairement identifiés,  l’intervention qui se prépare depuis plusieurs semaines déjà sera essentiellement menée par trois pays:

    - l’Egypte interviendra en force en Cyrénaïque avec pour objectif la destruction des bastions islamistes de Derna et de Tobrouk,

    - l’Algérie agira indirectement en Tripolitaine en épaulant la coalition anti Misrata afin de réduire la force de ce bastion des Frères musulmans soutenu par la Turquie et le Qatar.

    - la France se réservera le théâtre d’opérations du Fezzan, ce Sahara libyen qu’elle connaît bien pour l’avoir eu jadis sous son administration. »

    Source : Bernard Lugan

  • "Homoparentalité" : des études "bidon"

    Nous avons déjà évoqué cette pseudo-étude australienne sur le bien-être des enfants élevés par deux personnes de même sexe. Atlantico vient de publier une critique de la méthodologie de cette étude par Mark Regnerus. Extrait :

    "[C]et échantillon non aléatoire reflète les vues de personnes qui ont résolument cherché à participer à l’étude, motivées par des raisons personnelles et politiques. Dans un contexte ainsi chargé émotionnellement, le grand public aussi bien que les médias, observateurs, et la Justice ferait bien de demander explicitement des études aux méthodologies plus sérieuses plutôt que des résultats qui lui conviennent.

    L’échantillonnage dit "en boule de neige" ne mène à rien. Si je veux savoir qui est le candidat le plus susceptible de gagner la prochaine élection, je ne vais pas me contenter de demander à mes amis et proches qui ils soutiennent. Je ne vais pas non plus collaborer à un sondage qui pratique la réclame pour attirer les sondés. Ce que je vais rechercher, c’est un échantillon aléatoire tel que ceux qu’utilisent les grands instituts de sondage ou organismes de recherche.

    Un autre motif de scepticisme fondé est que les participants à l’étude ACHESS — des parents qui rendent compte de la vie de leurs enfants — sont très conscients de l’importance politique de l’objet de l’étude, au point qu’un nombre indéterminé d’entre eux ont certainement souhaité y participer pour cette raison. De ce fait, on peut difficilement se fier à leurs commentaires non contrôlés, au vu du risque de "biais de désirabilité sociale", c’est-à-dire la tendance à se présenter (ou plutôt ici à présenter ses enfants) sous un jour plus favorable que la réalité pour y gagner une meilleure image dans la société. Je le répète, il est impossible d’évaluer précisément le poids d’un tel biais dans l’étude telle qu’elle a été conduite. Mais je pense que la tentation de peindre une image positive de la situation est forte, au sein de cet échantillon auto-sélectionné  et sur un sujet de société aussi sensible. (Au final, les différences entre les éléments fournis par les parents ACHESS et ceux de la population en général sont plus limitées — en gros de 3 à 6 pour cent — que ce à quoi je m’attendais.)

    Le scepticisme que peut susciter l’étude ACHESS est une raison de plus, dans ce domaine, de conduire une étude aléatoire qui ne prétende pas afficher le début de ses conclusions avant de se livrer au travail de terrain. C’est précisément pourquoi l’étude que j’ai moi-même coordonnée, l’Étude sur les nouvelles structures familiales (NFSS), a choisi d’interroger les enfants une fois parvenus à l’âge adulte, laissant ainsi les parents hors circuit pour bénéficier d’un témoignage plus direct ; de ne pas dévoiler nos motivations dans le titre de l’étude ou dans le questionnaire de qualification ; et enfin de sélectionner des participants de façon aléatoire au sein d’un large échantillon représentatif de la population. Si vous suivez l’actualité sur ces questions, vous savez probablement que le rapport final de mon étude — qui se fondait sur 248 répondants ayant grandis, selon leur dire, dans une famille homoparentale — et la réponse aux critique sque j’ai faite trois mois après la publication du rapport sont parvenus à des conclusions bien différentes de celles de l’étude ACHESS. [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/07/homoparentalit%C3%A9-des-%C3%A9tudes-bidon.html

  • L’ONU oblige l’Irlande à un référendum sur l’avortement

    Le ministre de la Justice Irlandaise, Frances Fitzgerald, tête de la délégation du pays auConseil des Droits de l’Homme de l’ONU, a été entendu dans le cadre de l’examen de la conformité de l’Irlande avec certaines normes internationales.

    Il a notamment été interroger « avec fermeté » sur le Protection of Life During Pregnancy Act (Acte de protection de la vie pendant la grossesse) de 2013, avant que l’Irlande ne soit accusée d’être en « violation de Droits de l’Homme » puisqu’il est interdit d’avorter en Irlande en cas de viol, d’anomalie foetale, ou de risques en termes de santé.

    Le Conseil des Droits de l’Homme a également reproché au gouvernement de ne pas prendre intégralement en charge les dépenses de transport des femmes allant avorter à l’étranger.

    Les Droits de l’Homme sont donc pour la puissante institution qu’est l’ONU, une négation des Droits de l’Enfant à naître, ce qui n’est pas une grande nouvelle. Mais non contente de le penser, elle l’encourage vivement par l’intimidation…

    L’Irlande n’est en effet pas tenue de se plier à ces demandes, mais le gouvernement ne semble pas avoir l’intention de les ignorer, puisque la délégation a promis au Conseil un référendum constitutionnel sur la question.

    http://www.contre-info.com/

  • France : la haine d'Israël et des Juifs est le ciment de la «beuritude»

    Les manifestations de soutien au peuple palestinien se multiplient en France et la communauté juive commence à craindre pour sa sécurité. Plusieurs centaines à Lyon, près de 400 à Paris, quelque 200 à Nantes, une centaine à Strasbourg: les manifestants ont proféré des slogans de soutien à Gaza et d'autres hostiles à la politique israélienne. Samedi, une manifestation avait rassemblé entre 5.000 et 6.000 personnes dans une des principales rues de Lyon. Un nouveau défilé est programmé samedi au départ de la place Bellecour. La préfecture de police de Paris a engagé une procédure pour interdire une nouvelle manifestation de soutien à Gaza prévue samedi dans la capitale.

    Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, a estimé que dimanche à Paris, « c’était un peu la Nuit de Cristal. On a échappé de peu à un véritable pogrom… »

    Gil Mihaely, fondateur avec Elisabeth Lévy du site et du magazine Causeur, déclare au Figarovox :

    "En fait, les conflits au Moyen-Orient ont des répercussions de plus en plus importantes en France depuis le début des années 1980. [...] La nouveauté depuis les années 1990-2000 c'est que ce sont les Français d'origine maghrébine qui cherchent à en découdre et non plus des commandos envoyés par un acteur extérieur (OLP, Iran etc.). La raison principale est que la haine d'Israël et des Juifs est devenue un composant majeur de l'identité des Français d'origine arabe et africaine, c'est le ciment de la «beuritude». [...]

    C'est tout à fait légitime et parfois justifié de critiquer la politique israélienne mais la comparaison avec les autres conflits dans la région ne laisse pas de place au doute. Si il s'agissait là d'une véritable identification avec les victimes des bombardements de Gaza, alors on pourrait s'étonner que la crise syrienne avec ses 160 000 victimes n'ait pas déchainé une telle mobilisation et de telles passions! Je crois que ces manifestations trahissent un besoin profond de se définir comme adversaire d'Israël et des Juifs.

    En taxant d'antisémitisme toute critique d'Israël, certains membres de la communauté juive n'ont-ils pas eux-mêmes alimenté la concurrence victimaire?

    Tout à fait et ils ont tort ! C'est d'ailleurs ridicule car, comme en France, un très grand nombre des citoyens israéliens critiquent sévèrement la politique de leur gouvernement… Le débat est ouvert et devrait le rester aussi longtemps qu'on échange des arguments rationnels. Or hurler «Israël assassin» et dénoncer un «génocide» à Gaza ne tombent pas dans cette catégorie. [...]"

    Michel Janva