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  • Les caisses de Sécurité sociale veulent des médecins aux ordres

    La sécurité sociale, afin de limiter la progression des arrêts de travail, a proposé de récompenser les médecins peu prescripteurs.
    Dans les négociations qui sont actuellement en cours entre la Sécurité sociale et les syndicats médicaux pour définir une nouvelle convention, la sécurité sociale, afin de limiter la progression des arrêts de travail, a proposé de récompenser les médecins peu prescripteurs à l’aide de primes, et éventuellement de punir ceux qui ne respecteraient pas les consignes qui leur sont assignées.

    Cette possibilité de sanctions a provoqué l’ire des syndicats médicaux. La CNAM a donc décidé de retirer (provisoirement ?) cette proposition de malus à appliquer aux récalcitrants, sans pour autant revenir sur le principe même de rémunérer les médecins, en dehors des actes médicaux, pour les inciter à respecter des objectifs dits de santé publique.

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  • Face au djihadisme, les tenants du Padamalgam nous enfument

    Ce sont les minorités qui font l’histoire, pas les majorités

    ♦ Un des arguments classiques des tenants du Padamalgam face au terrorisme islamiste consiste à répéter en boucle, pour rassurer les bisounours européens, que « l’immense majorité des musulmans est pacifique ».

    Cette affirmation est malheureusement dénuée de toute portée pratique car elle ignore les réalités de l’histoire. En effet, l’histoire est faite par les minorités agissantes et non pas par les majorités, comme le montrent de nombreux exemples.

    Les révolutions du XXe siècle ont été le fait des minorités

    On estime qu’il y avait en 1917 de 150.000 à 200.000 communistes en Russie, à comparer à une population de 175 millions en 1914. Cela n’a pas empêché les communistes de prendre le pouvoir par la violence, de conquérir le pays ainsi qu’une bonne partie de l’Europe après 1945 et de gouverner pendant 70 ans.

    En 1922, 26.000 chemises noires « marchent » sur Rome, épisode tragi-comique qui va cependant conduire à la nomination de Mussolini comme chef du gouvernement. A cette époque l’Italie comprend un peu plus de 38 millions d’habitants (1). Les fascistes vont cependant diriger sans partage l’Italie jusqu’en 1943.

    En 1933 le parti national-socialiste de Hitler revendiquait 850.000 membres (2), pour une population totale de 65 millions d’Allemands (3). Cela n’a pas empêché les nazis d’imposer leur pouvoir absolu à l’Allemagne et de se tailler par la guerre un empire en Europe qui durera 5 années.

    Et en Algérie aussi

    En 1954, au moment du déclenchement de la Toussaint Rouge, lorsque le jeune FLN organise pour la première fois une trentaine d’attentats, la population de l’Algérie comprend 9,37 millions d’habitants dont 8,5 millions de musulmans (4). Les terroristes, qui frappent aussi des musulmans, ne sont qu’une poignée. Cela n’a pas empêché le FLN d’obtenir l’indépendance de l’Algérie en 1962 et d’imposer un régime qui dure encore aujourd’hui.

    On pourrait multiplier les exemples à l’infini. Tous les bouleversements politiques, indépendantistes, révolutionnaires ou religieux sont le fait de minorités décidées et non pas de majorités. Car les majorités finissent toujours par se rallier ou se soumettre aux minorités.

    Par construction les majorités sont en effet informes et malléables, car elles se composent d’une agrégation de courants divers qui se neutralisent réciproquement.

    La démocratie représentative ne protège pas contre la dictature des minorités

    On objectera que la situation serait différente en démocratie, où les majorités gouverneraient. Mais rien n’est moins sûr, a fortiori dans le cadre de la post-démocratie contemporaine. Les opinions sont en effet susceptibles d’être modifiées par la propagande mais aussi par la ruse et par la violence.

    Edward Bernays, dans un livre célèbre, Propaganda (5), explique ainsi comment le gouvernement américain a utilisé la propagande pour modifier le sentiment majoritairement isolationniste de la population américaine, et justifier l’entrée en guerre des Etats-Unis en 1917 contre les empires centraux (6).

    Comme le montre aussi l’exemple français, le régime parlementaire est en apparence démocratique mais il finit par déboucher sur le régime des partis, qui n’est plus forcément en phase avec l’opinion majoritaire.

    Enfin, une assemblée peut être tyrannisée par une minorité : c’est bien ce qui s’est passé lors de la Révolution Française où les « clubs » – c’est-à-dire des groupuscules radicaux extérieurs à l’Assemblée – imposaient leur loi aux parlementaires, terrorisés par la perspective de se retrouver sur l’échafaud.

    En post-démocratie, les minorités gouvernent et les majorités se soumettent

    La post-démocratie contemporaine est même justement le régime où les minorités imposent leur projet et leurs intérêts à la majorité de la population. Et nous vivons dans ce régime.

    En Europe occidentale, la « construction européenne » a été imposée par la propagande et par la ruse à une majorité rétive. En France, le projet de constitution européenne, bien que rejeté par référendum en 2005, a été imposé sous forme du Traité de Lisbonne, ratifié par le Parlement en 2008. Ailleurs on a fait revoter les électeurs jusqu’à ce qu’ils approuvent le projet présenté par l’oligarchie…

    De même tous les sondages portant sur les questions « sociétales » ou migratoires montrent que la majorité de la population affirme des positions qui vont à l’encontre de la politique conduite par les gouvernements, qui consiste justement à ne se préoccuper que des revendications minoritaires.

    Bref, comme nous le savons depuis les Grecs, la démocratie représentative ne protège en rien contre la tyrannie des minorités (7).

    Le terrorisme vise à soumettre les majorités par la violence

    Pour en revenir à la menace djihadiste, le propre du terrorisme est de sidérer, par la terreur, la population visée. Son objectif est donc d’abord politique et moral, et non pas guerrier. Mais au cas d’espèce la cible est double : la population européenne, bien sûr, mais aussi la population musulmane.

    Les médias de propagande nous serinent en effet qu’au plan mondial la majorité des victimes du djihadisme seraient des musulmans, mais cela ne doit pas nous rassurer, bien au contraire : d’abord parce que la majorité des victimes en Europe n’est pas musulmane ; ensuite parce que le djihadisme a aussi pour but de soumettre les musulmans en Europe, tout comme le FLN visait à imposer sa ligne révolutionnaire et sanglante aux musulmans d’Algérie.

    Et force est de constater que ce projet semble en marche.

    La soumission des musulmans d’Europe

    Non seulement les terroristes sont comme des poissons dans l’eau dans les banlieues de l’immigration ; non seulement on ne compte pas les tweets provocateurs en leur faveur émis par les « jeunes » ; mais on n’a pas bien vu les musulmans d’Europe se désolidariser clairement des djihadistes.

    Car prétendre, comme M. Boubakeur, que les terroristes « ne peuvent se réclamer de l’islam » ne répond pas à la question.

    En France, lors des grandes marches de janvier 2015, on n’a pas vu non plus beaucoup de « barbus » et de femmes voilées dans les cortèges. Et ceux qui déposent des bougies en mémoire des victimes du terrorisme ou fixent un drapeau tricolore à leurs fenêtres sont rarement des musulmans (8). Comme ceux qui conspuent les minutes de silence sont rarement des juifs, des orthodoxes ou des chrétiens.

    Affirmer, comme le font les médias de propagande, que les terroristes ne sont qu’une minorité ne doit donc pas nous rassurer.

    Les majorités en post-démocratie sont toujours silencieuses car réduites au silence ou à l’abstention par les oligarques. Et les minorités djihadistes sont déjà en train de préparer au surplus leur future Soumission.

    Michel Geoffroy26/04/2016

    Notes :

    1. Données de 1920.
    2. Les Collections de l’Histoire, n° 18 de janvier.
    3. Recensement de juin 1933.
    4. Annales de géographie, n° 347 de 1956.
    5. Ed.Bernays, Propaganda, Zones, La Découverte 2007.
    6. Laquelle entrée en guerre aura au demeurant des conséquences historiques incalculables en Europe.
    7. Comme le montre l’exemple suisse, la démocratie participative est sans doute plus solide.
    8. Une situation bien différente de ce qui s’est passé aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001 où les musulmans américains tenaient au contraire à manifester bruyamment leurs sentiments patriotiques.

    http://www.polemia.com/face-au-djihadisme-les-tenants-du-padamalgam-nous-enfument/

  • Hervé Mariton : Flat tax et droit du sang : les propositions chocs d’Hervé Mariton

    Hervé Mariton, candidat à la primaire de la droite et du centre, fait deux propositions qui semblent satisfaire une majorité de sympathisants de l’UDI, des Républicains et du Front national : une « flat tax » à la française ainsi que le retour au droit du sang.

    source

    Boulevard Voltaire :: lien
  • 1865 : Le roi protecteur des humbles

    Le 20 avril 1865, le comte de Chambord publie sa Lettre publique sur les ouvriers. Tandis qu'émerge la grande industrie, il promeut le droit d'association sous la surveillance de l'État.

    Cette année-là, Henri V, comte de Chambord, quarante- cinq ans, de jure roi de France depuis les abdications le 2 août 1830 de son grand-père Charles X et de son oncle Louis XIX duc d'Angoulême, et chef de la maison de France depuis la mort de ce dernier le 3 juin 1844, montrait que, même écartés du trône, les Bourbons, restaient bienfaisants.

    Enfant du miracle

    Ce prince, salué à sa naissance le 29 septembre 1820 comme « l'enfant du miracle » parce qu'il avait déjoué les projets de Louvel, assassin de son père le duc de Berry le 14 février précédent, n'allait pas tarder à s'affirmer comme l'incarnation de la monarchie traditionnelle dans sa foi profonde, dans sa haute dignité et dans son amour sans faille pour les plus humbles. À treize ans, âge de la majorité royale, ayant dû quitter Holyrood en Angleterre pour le château royal de Prague, il avait élevé une protestation contre l'usurpation de son cousin Louis-Philippe d'Orléans porté par les bourgeois libéraux et francs-maçons sur le trône de "roi des Français". Dès 1844, à vingt-quatre ans, l'année où il avait quitté Goritz à la frontière italo-slovène pour s'installer au château de Frohsdorf au sud-est de Vienne, il avait annoncé ce qu'il allait toujours considérer comme un devoir dans la grande tradition de sa lignée : « étudier tout ce qui se rattache à l'organisation du travail et à l'amélioration de sort des classes laborieuses ».

    Atteint de claudication par suite d'une chute de cheval dans ses jeunes années, il ne semble guère avoir reçu une grande affection de la part de la stérile Marie-Thérèse de Modène, une Habsbourg qu'il avait épousée en 1846 faute d'avoir pu obtenir la main de sa soeur Marie-Béatrice, déjà promise au prétendant carliste à la couronne d'Espagne... Très sourcilleux sur les liens de famille, il n'était point rancunier et avait fait célébrer une messe à Frohsdorf pour le repos de l'âme du "roi des Français" quand celui-ci mourut en 1850, deux ans après avoir été à son tour renversé de son trône : le comte de Chambord avait ainsi déjà marqué sa volonté de pardonner aux Orléans, n'oubliant pas que la "reine des Français", née Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, était la tante de sa propre mère, la duchesse de Berry.

    Dès 1855, il marquait à nouveau son intérêt pour les associations ouvrières, voulant qu'elles fussent « représentées et entendues pour pouvoir être suffisamment protégées ». Et le 20 avril 1865, il publia sa Lettre publique sur les ouvriers, célèbre et grand texte politique dont l'effet marqua pour longtemps l'histoire des idées sociales dans ce XIXe siècle où la grande industrie s'érigeait sur fond de concurrence égoïste et de misère ouvrière 1.

    Lettre sur les ouvriers

    Nous ne pouvons ici que le survoler : « La royauté a toujours été la patronne des classes ouvrières. Les établissements de saint Louis, les règlements des métiers, le système des corporations en sont des preuves manifestes. » Le prince reconnaît que des abus s'y étaient introduits avec le temps, mais la Constituante n'a rien résolu en détruisant les jurandes et les maîtrises : « La liberté du travail fut proclamée mais la liberté d'association fut détruite du même coup. De là cet individualisme dont l'ouvrier est encore aujourd'hui la victime. Condamné à être seul, la loi [Le Chapelier] le frappe s'il veut s'entendre avec ses compagnons, s'il veut former pour se défendre, pour se protéger, pour se faire représenter une de ces unions qui sont de droit naturel, que commande la force des choses et que la société devrait encourager en les aidant. » Le tableau est saisissant des conséquences de « cet isolement contre-nature » qui laisse l'individu « en proie à une concurrence sans limite » et à la domination oppressive des « privilèges industriels ».

    Après le constat, les remèdes : « À l'individualisme opposer l'association ; à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune ; au privilège industriel la constitution volontaire et réglée de corporations libres. » Le prince étudie ensuite comment doivent s'articuler dans le souci du bien commun les diverses associations. « En résumé, droit d'association sous la surveillance de l'État et avec le concours de cette multitude d'oeuvres admirables, fruits précieux des vertus évangéliques, tels sont les principes qui semblent devoir servir efficacement à délier le noeud si compliqué de la question ouvrière. » Et puis, idée cruciale pour l'avenir, faire entrer ces corporations « dans l'organisation de la commune et dans les bases de l'électorat et du suffrage ».

    Ainsi donc la premier texte social au XIXe siècle ne fut pas le Capital de Karl Marx paru en 1867, mais la lettre parue en 1865 de celui qui aurait dû être le roi de France et aurait possédé toutes les vertus pour appliquer de si salutaires principes.

    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 21 octobre au 3 novembre 2010

    1 Texte intégral dans Xavier Vallat : La Croix, les Lys et la Peine des hommes ; Ulysse. 1982.

  • 10 subventions ahurissantes de la Ville de Paris (la 5e est incroyable)

    Alors que le revêtement des rues est par endroits dans un état catastrophique…

    Vu chez Contribuables associés :

    «  Fin mars, le Conseil de Paris s’est réuni en séance plénière. Au programme : vote d’aménagements urbains, règlements locaux, autorisations d’urbanisme, travaux dans des écoles … Mais, surtout distribution de subventions aux associations. Flop 10 de ces pratiques clientélistes qui voient l’argent des contribuables être jetté par les fenêtres.

    1. 3 500 euros pour le « Festival international du film lesbien ». L’an dernier, cette cérémonie proposait notamment un « tutoriel Crash Pad’s Guide to Fisting », présenté comme une « rencontre entre le porno queer et l’éducation sexuelle dans ce premier « guide filmé » du fist ». 

    2. 30 000 euros à l’UNEF(Union Nationale des Étudiants de France). A savoir : Bruno Julliard, premier adjoint du Maire de Paris, avait été président de ce mouvement se définissant comme « ancré à gauche » et « internationaliste » de 2005 à 2007.

    3. 13 000 euros pour l’association « Les Ami-e-s du Mage » pour des colloques et débats sur les « questions de genre et du travail ».

    4. 4 000 euros à SOS Racisme pour « lancer des campagnes de mobilisation des Parisien-ne-s ainsi que des actions de proximité ou de terrain pour enclencher des dynamiques citoyennes autour du combat pour l’égalité ».

    Contribuables Associés dénonce depuis des années les subventions de cette association politique, largement bénéficiaire de la réserve parlementaire et vivant sous perfusion d’argent public malgré son faible nombre d’adhérents.

    5. 10 000 euros à l’association KI PRODUCTION pour le projet « AQUA FOOT », afin de réaliser un « film subaquatique s’inspirant des plus beaux gestes et passes de football ». La maire de Paris s’agite à donner des coups de pieds dans l’eau… avec notre argent !

    6. 20 000 euros à l’association « Les dégommeuses » pour faire participer « 15 joueur-se-s et activistes LGBT » à des tournois de foots. ( LGBT = Lesbiens Gays Bisexuels et Transexuels).

    7. 44 500 euros à l’association Hip-Hop citoyens pour le « développement de la citoyenneté dans le mouvement Hip-Hop »

    8. 5 000 euros pour « Les amis des combattants en Espagne républicaine », rappelons que les grands-parents d’Anne Hidalgo sont des exilés républicains de la guerre civile espagnole.

    9. 5 000 euros à l’association Pèlerinage en décalage pour l’organisation d’un « festival artistique israélo-palestinien ».

    10. 10 000 euros pour l’organisation du « Festival Sarajevo-sur-Seine » à Paris par l’association « European Grassroots Antiracist Movement ».

    Source : Compte rendu du conseil municipal des 29-30 et 31 mars 2016.

    En période de matraquage fiscal, la distribution de cette centaine de milliers d’euros de subventions est proprement scandaleuse. Chaque euro d’argent public devrait être dépensé dans l’intérêt de tous les habitants, et non pour satisfaire une communauté ou les associations des copains. Le Conseil de Paris dépense sans compter l’argent des citoyens : cela n’est pas admissible !

    La Maire de Paris, Anne Hidalgo, a récemment réagi contre la baisse des dotations de l’Etat à sa ville : on ne peut que l’inviter à rechercher des pistes d’économies en arrêtant de jeter ainsi l’argent public à la poubelle. »

    http://www.contre-info.com/10-subventions-ahurissantes-de-la-ville-de-paris-la-5e-est-incroyable#more-41690