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  • Le gouvernement a-t-il passé sous silence des actes de torture au Bataclan ?

    C'est le Daily Mail qui ouvre le bal, s'appuyant sur les rapports de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale présidée par Georges Fenech sur les actes de terrorisme en France depuis le 7 janvier 2015 (Charlie Hebdo). Les rapports se suivent et ne se ressemblent pas tout-à-fait : alors que le Procureur de la République François Mollins le nie totalement et parle de "rumeurs" (lire ici),des fonctionnaires de la BAC de nuit du Val-de-Marne parlent d'actes de torture à l'étage du Bataclan : décapitations, égorgements, énucléations, émasculations, éviscérations et tortures en tout genre ont été décrits, au point de faire vomir les policiers qui ont découvert la scène (lire ici).

    On trouvera une traduction de l'article du Daily Mail, ainsi qu'une synthèse des divers témoignages de la Commission d'enquête dans cet article de Fdesouche.

    Ces divergences dans les témoignages ne peuvent que nous alerter : pourquoi vouloir cacher ces actes de torture commis par des islamistes ? Le président Georges Fenech dit qu'il a eu connaissance de vidéos qui auraient été postées au profit de la propagande de Daech. Il n'a pas l'air de mettre en doute les déclarations des policiers de la BAC, qui témoignaient sous serment. Et pourtant, le Préfet de Police de Paris, le directeur de la Police judiciaire à Paris et le Procureur de la République disent qu'ils n'ont pas eu connaissance de tels actes de torture. Si ces actes étaient connus du grand public, ne peut-on imaginer que le scénario soigneusement élaboré par les gouvernements successifs d'un "islam de France" respectueux des "valeurs républicaines" volerait en éclat ?

    Marie Bethanie

  • La démagogie érigée en moyen de gouvernement

    Chers amis,

    Notre gouvernement a frappé fort, ces dernières semaines, dans le domaine de la démagogie. Rien de nouveau, me direz-vous. Mais tout de même ! Cette fois, il me semble que nous avons atteint des sommets inédits, cette démagogie devenue l'art du mensonge allant jusqu'à travestir les intérêts fondamentaux de l’État.

    Trois événements ont retenu mon attention ce mois-ci et leur traitement par notre gouvernement m'a  sidéré.

    Le premier d'entre eux, vous vous en doutez, est le Brexit. Je ne reviendrai pas sur l'analyse du vote ou ses conséquences économiques et politiques. D'autres l'ont déjà amplement fait. Nul ne s'est encore penché, cependant, sur la nullité des commentaires de notre Président de la république et des membres de son gouvernement. Il est vrai qu'analyser la médiocrité est toujours un exercice déprimant. Pourtant, ces réactions ne sont pas inintéressantes. Le Président Hollande, depuis le Brexit, a tenu un double discours permanent. Celui adressé au gouvernement de sa majesté britannique, consistait à dire que les négociations ne seraient pas rompues et qu'un statut privilégié serait trouvé pour conserver des liens étroits avec le Royaume-Uni, malgré sa sortie de l'Union européenne. Dans le cadre européen, par contre, le même Hollande se faisait plus ferme et appelait à une sortie la plus rapide possible du Royaume-Uni hors de l'Union européenne. Enfin, en France, avec un discours infantile destiné avant tout aux Français, le même homme n'a cessé de juger la politique britannique à la petite semaine en déclarant, en substance que si des millions d'Anglais regrettaient déjà leur choix, il fallait bien s'y attendre, car après tout, on tire tout de même quelques avantages de l'Europe, et on est mieux dedans que dehors, mais maintenant il est trop tard…

    Quelle vulgarité ! Ce discours limité au « on vous l'avait bien dit. Bisque ! Bisque rage ! » est pour le moins atterrant, non seulement dans la bouche d'un chef de l’État, mais surtout lorsqu'il porte un jugement sur la politique intérieure et les choix internationaux d'une nation amie, au mépris de toute réserve et de tout respect pour la souveraineté de celle-ci.

    En vérité, il n'y a aucune réflexion chez Monsieur Hollande ici, mais simplement un discours de l'instant visant à plaire à tous et à envoyer des signaux politiques en vue de sa réélection, la seule cause qui l'intéresse vraiment.

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  • Journal du Mardi 19 Juillet 2016 : Terrorisme / Bataclan : l’antre de la torture ?

  • Paris, Bruxelles, Magnanville, Nice : des multirécidivistes fichés d’origine étrangère tolérés par l’idéologie droit-de-l’hommiste

    Connus pour faits de délinquance ou liens évidents avec l’islamisme radical, ils n’ont pas été expulsés et/ou déchu de la nationalité française (lorsqu’ils l’ont acquise par le droit du sol ou une naturalisation). La fin de l’automaticité de la « double peine » décidée en 2003 par Nicolas Sarkozy alors à l’Intérieur, fait que nombre de délinquants étrangers restent en France malgré une condamnation pénale. La Cour européenne des droits de l’homme  (CEDH) interdit l’expulsion des terroristes dans leurs pays d’origine car ils y risquent des mauvais traitements, notamment au Maroc, Algérie et Turquie. Ce laxisme conduit à des attentats à répétition.

    Voici les profils des terroristes ayant frappé la France et la Belgique depuis le début 2015 :

    • Mohamed Lahouaiej Bouhlel : Tunisien de 31 ans ayant bénéficié d’un titre de séjour de 10 ans en 2009, époque où le gouvernement Sarkozy décida de porter à 80 000 le nombre de visas annuels pour les tunisiens. Condamné pour vol, puis agression d’un automobiliste avec une planche cloutée en janvier 2016 (6 mois avec sursis), il a pu rester sur le territoire à cause de la fin de l’automaticité de la « double peine » décidée par Sarkozy en 2003, permettant aux délinquants étrangers condamnés de rester en France.
    • Larossi Abballa, 25 ans, célibataire et né à Meulan (Yvelines), était connu pour de nombreux faits de droit commun (vol, recel, violences). Surtout, il avait déjà été condamné à trois ans de prison, dont six mois avec sursis en 2013 pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ». Mis en examen en 2011 par les juges d’instruction antiterroristes Marc Trévidic et Nathalie Poux aux côtés de sept autres personnes originaires de la banlieue parisienne, Larossi Abballa était accusé d’avoir recruté des candidats, de les avoir endoctrinés et de s’être préparé physiquement avec eux pour aller mener le djihad dans la zone tribale entre le Pakistan et l’Afghanistan. Entre le 5 décembre 2010 et le 26 février 2011, les huit hommes s’étaient retrouvés régulièrement en fin de semaine pour s’entraîner physiquement dans les parcs de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et d’Argenteuil (Val-d’Oise).
    • Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?
    • Samy Amimour Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : « c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité ». Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au  Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de  déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour « devait » pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la « vigilance » des policiers chargés de le suivre.
    • Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…
    • Abdelhamid Abaoud: Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.
    • Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad: Le premier a  été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.
    • Jawad Bendaoud: Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.
    • Fabien Clain Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.

    http://islamisation.fr/2016/07/18/paris-bruxelles-magnanville-nice-des-multirecidivistes-fiches-dorigine-etrangere-toleres-par-lideologie-droit-de-lhommiste/

  • Dislocation politique et financière de l’Union européenne

    Lorsque David Cameron décida de laisser les Britanniques voter sur le « Brexit », il n’avait pas réalisé qu’il ouvrirait une boîte de Pandore. Avant le référendum, j’avais déclaré que le « Brexit » ne serait pas la raison d’un effondrement de l’économie mondiale, mais qu’il serait le catalyseur d’un tel effondrement.

    Il y a eu quelques jours de réaction avec l’intervention massive des banques centrales mondiales, mais vu l’énorme volatilité observée jusqu’ici, il y a maintenant une forte probabilité que débute un déclin séculaire majeur de l’économie mondiale.

    Les semaines et mois à venir seront probablement pires que lors de la crise de 2007-2009

    Des bureaucrates non élus et non redevables ne devraient pas décider pour 500 millions de personnes

    Les problémes ne seront pas qu’au niveau économique, mais aussi sur la scène politique mondiale. L’élite n’est pas contente de Cameron, qui a laissé les citoyens britanniques voter démocratiquement sur la question d’appartenance à l’Union européenne. Les leaders politiques savent qu’il est très dangereux de donner le choix aux gens de décider d’un enjeu important. Seuls les Suisses ont ce droit, et ils l’utilisent régulièrement. Dans la plupart des pays, le gouvernement élu prend toutes les décisions importantes sans consulter la population. Dans l’Union européenne, c’est même pire que cela, parce que la plupart des décisions contraignantes pour les États-membres sont prises par des officiels non élus et non redevables. La Cour européenne de justice trône au-dessus des systèmes judiciaires des membres. Les Britanniques ont, avec une faible majorité, exprimé leur intention de refuser que leur souveraineté soit aux mains de Bruxelles. Ils ont aussi clairement indiqué ne pas vouloir accepter les règles européennes sur l’immigration illimitée et incontrôlée qui, si elle se continue, détruira le tissu-même du Royaume-Uni et du reste de l’Europe.

    L’élite n’a pas réussi à faire peur au Royaume-Uni pour qu’il reste dans l’Union européenne

    Il est très étonnant que Cameron et le gouvernement britannique aient perdu le vote, malgré le fait que tous les experts économiques mondiaux, aussi bien qu’Obama, Lagarde, et Carney (gouverneur de la Banque d’Angleterre) étaient de leur côté. Ils ont aussi publié des rapports selon lesquels les salaires déclineraient, ainsi que les prix de l’immobillier, et que les taxes augmenteraient. Mais, au final, toute cette propagande est devenue contreproductive. Les Britanniques ne croyaient plus ce qu’ils entendaient et ont pris le contre-pied de l’élite. C’est pourquoi il y a de la panique dans les hautes sphères. Mais l’élite va essayer par tous les moyens de renverser la décision des Britanniques. Tony Blair, l’ex-Premier ministre, s’est même proposé comme négociateur du Royaume-Uni envers Bruxelles. Blair est un membre de l’élite et engrange des dizaines de millions de dollars en accords confortables au nom de l’élite, un peu comme Bill Clinton. Il n’y a qu’un seul but à intervenir dans les négociations avec Bruxelles, car si ce retrait de l’Union se concrétise, cela sera de mauvais augure pour le Royaume-Uni. Mais je doute que les Conservateurs apprécieront qu’un ancien politicien du Labour Party, membre de l’élite, agisse en leur nom.

    Pour les officiels de l’Union européenne, c’est une défaite retentissante et une dangereuse érosion de leur autorité à réglementer l’Europe en tant que super-État. Des demandes de référendum jaillissent dorénavant dans plusieurs pays européens comme la France, la Hollande et le Danemark. L’élite européenne fera tout en son pouvoir pour ne pas laisser les 27 pays restants tenir un vote démocratique. Mais le chat est sorti du sac, et il sera très difficile de stopper cette envie de se libérer des chaînes de Bruxelles.

    Les problèmes de l’Union européenne ne sont que les premiers à frapper le monde en 2016

    Le dilemme pour l’Europe, et aussi pour le monde, est que cette agitation politique survient dans une économie mondialisée et dans un système financier proche de l’effondrement. Depuis le début de la crise en 2006, les banques centrales et les gouvernements ont créé environ 100 000 milliards de dette supplémentaire, réduit les taux d’intérêt à zéro ou moins, et ont manipulé la plupart des marchés. Malgré cela, les problèmes très graves au sein du système financier qui ont vu jour en 2006 n’ont pas été résolus. Au contraire, ces problèmes ont augmenté de manière exponentielle, avec la dette mondiale qui a doublé et les produits dérivés, à hauteur de 1 500 000 milliards $, pour la plupart sans valeur et échappant à tout contrôle. Le système bancaire européen est au bord de l’effondrement, et cela s’étendra aussi aux banques, fragiles, aux États-Unis et en Asie.

    À venir : panique sur les marchés

    Le vrai gagnant, évidemment, c’est l’or qui, à un certain moment, avait grimpé de 100 $ et qui est maintenant 80 $ plus haut qu’il ne l’était. Peu d’investisseurs réalisent que l’or a mieux performé que toutes les classes d’actifs, durant ce siècle et en 2016. Vu que les conseillers en investissement ne comprennent pas l’or, moins de ½% des investisseurs à travers le monde détiennent de l’or dans leur portefeuille. Quasiment chaque pays établit la valeur de l’or en dollars. Mais ceci est une illusion totale, car l’or devrait être mesuré en onces ou en kilogrammes, vu qu’il ne s’agit pas d’un actif basé sur le dollar. Deuxièmement, la valeur de l’or ne peut qu’être établie dans la devise de l’investisseur. Il existe un prix local de l’or dans chaque devise. L’or, en dollars, a grimpé de 26% en 2016, tandis que l’or, en livres sterling, a grimpé de 43% cette année. La meilleure assurance contre les problèmes de l’économie mondiale est l’or, quelle que soit la devise dans laquelle vous l’évaluez. Ce que la plupart des investisseurs ne réalisent pas et que leurs conseillers ne leur disent jamais, est que, en termes réels, leurs actions boursières ont décliné de 60-70% ce siècle, et 20% cette année. « En termes réels » signifie évidemment de comparer les indices boursiers avec l’or.

    L’or est la meilleure assurance

    Ce n’est que le début du mouvement haussier de l’or. Après une longue correction de quatre ans au milieu d’un marché haussier à long terme, nous sommes maintenant en route vers de nouveaux sommets qui pourraient être touchés en 2016. À mesure que nous verrons les bulles exploser dans les actions, les obligations, l’immobilier et les produits dérivés, et que les devises continueront de décliner à cause des déficits et de l’impression monétaire, l’or continuera de performer mieux que toutes ces classes d’actifs. Mais l’or ne devrait pas être considéré comme un investissement conventionnel. L’or est une assurance contre un système financier pourri, et il protège contre l’irresponsabilité des gouvernements, qui achètent des votes en imprimant des quantités infinies de monnaie papier et, ainsi, détruisent leurs devises. De l’or détenu hors de son pays de résidence constitue aussi une protection vitale contre les contrôles de change à venir. Il n’est même pas conseillé de détenir de l’or dans l’Union européenne, même de façon privée. Avec la disparition potentielle du système bancaire européen, les renflouements internes d’actifs d’investissement dans ou à l’extérieur du système sont une possibilité. La Suisse et Singapour, évidemment, ne font pas partie de l’Union européenne.

    De l’or physique (et un peu d’argent) est une bien meilleure forme de préservation de richesse que tous les autres actifs, à condition qu’il soit détenu hors d’un système financier qui ne survivra probablement pas dans sa forme actuelle.

    Egon von Greyerz, Matterhorn Asset Management, 6/07/2016

    Source : http://www.goldbroker.fr
    http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-l-union-europeenne-se-disloque-politiquement-et-financierement.aspx?contributor=Egon+von+Greyerz.&article=8662521926H11690&redirect=False

    http://www.polemia.com/dislocation-politique-et-financiere-de-lunion-europeenne/

  • André Bercoff : « On est en guerre, on est en guerre, on est en guerre! Et on fait comme si… »

    Le journaliste et écrivain André Bercoff réagit au micro de Boulevard Voltaire après l’attentat islamiste de Nice.

    http://www.bvoltaire.fr/andrebercoff/on-est-en-guerre-on-est-en-guerre-on-est-en-guerre-et-on-fait-comme-si,271767

  • Rocard et Wiesel : la fin de deux imposteurs

    Quelle différence y a-t-il entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen ? Le premier rappelle dans deux tweets bien sentis que Rocard qui vient de s'éteindre le 2 juillet à 85 ans « fut un combattant de la guerre d'Algérie : dans le camp de l’ennemi » et que l'ancien Premier ministre de François Mitterrand « se vantait d'avoir porté des valises de billets qui servaient au FLN à acheter des armes pour tuer des Français ». La présidente du Front national, elle, à l'instar de toute la classe politico-médiatique, a cru bon de rendre hommage à l'ancien militant PSU et pro-FLN : « Sincères condoléances à la famille et aux proches de Michel Rocard, premier ministre de la France, homme de convictions ». Et après cela il y a aura encore des gens pour prétendre que le FN n'a pas changé, qu'il s'agit seulement d'une différence de forme et de génération et non de fond entre le père et la fille !

    Michel Rocard était un vil politicien qui a toujours trahi les intérêts de la France, d'abord pendant la guerre d'Algérie en poignardant dans le dos les soldats du contingent appelés à se battre contre le FLN et en fraternisant avec l'ennemi, ensuite en participant, comme Premier ministre, au largage graduel de la Nouvelle-Calédonie, pourtant territoire stratégique riche en minerais que nous convoitent des puissances comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, en cédant tout là encore au FLNKS de Jean-Marie Tjibaou, aidé par le traître gaullo-chiraquien Jacques Lafleur (c'est décidément une habitude chez les gaullistes de prendre le parti de l'ennemi et de lui céder des pans entiers du territoire national !)

    Piètre orateur, très imbu de lui-même, ce protestant multidivorcé que pour le coup Mitterrand détestait à juste titre n'a mené à bien aucune réforme d'envergure en politique intérieure pendant les trois ans où il fut Premier ministre et où il veilla à ne surtout pas baisser dans les sondages en vue de la prochaine présidentielle (à laquelle il ne put concourir, ayant reçu de l'Elysée le missile Tapie lors des européennes de 1994). Alors que la France jouissait à l'époque d'une forte croissance, Rocard s'est refusé par démagogie, lors de son passage à Matignon, à traiter le dossier explosif des retraites, repassant la patate chaude à ses successeurs. Alors que notre pays connaissait déjà des taux records de prélèvements obligatoires, il créa une nouvelle cotisation, la CSG (Contribution sociale généralisée), un nouvel impôt, l'ISF (l'impôt de solidarité sur la fortune) ce qui incita les personnes ayant brillamment réussi dans la vie à fuir l'enfer fiscal français. Il favorisa le parasitisme et l'invasion migratoire en créant le RMI sans soumettre l'octroi de ce revenu à une condition de nationalité ni à une recherche effective d'un travail.

    Très antichrétien (il osa dire de manière calomniatrice à l'Assemblée nationale que les docteurs de l’Église s'étaient demandé pendant des siècles si les femmes avaient une âme alors même que les catholiques ont toujours vénéré la Vierge Marie, que pour la validité du mariage a toujours été requis le libre consentement de la future épouse et que les femmes ont toujours reçu le sacrement du baptême au même titre que les hommes), Rocard fut un adversaire constant de la droite nationale en général et de Jean-Marie Le Pen en particulier qu'il accusa sans preuves d'avoir torturé en Algérie. Pour la petite histoire, la cour de cassation changea sa jurisprudence à cette occasion : dans cette affaire qui dura quatorze ans, Le Pen avait d'abord réussi à faire condamner Rocard pour diffamation, la cour de cassation dans un premier temps donna raison au Menhir puis, quelques années plus tard, l'affaire se prolongeant, les cours d'appel successives refusant de condamner l'ancien porteur de valises du FLN, les juges de casse changèrent leur fusil d'épaule de sorte que Rocard fut définitivement relaxé. Ce dossier a montré de manière stupéfiante qu'on ne saurait faire aucune confiance à une justice politisée et syndicalisée toujours prête à prendre le parti des puissants et de l'appareil dirigeant de l’État contre l'opposition nationale.

    Si le décès de Rocard nous laisse donc l'œil sec, nous ne pleurerons pas davantage (sinon peut-être de joie) devant la disparition d'un autre imposteur, Elie Wiesel. Dans les pages centrales de ce numéro, Hervé Ryssen et Robert Faurisson rappellent fort opportunément qui était vraiment ce mystificateur, pourvoyeur de haines, qui a su faire une carrière très rémunératrice dans la pleurniche. De même, dans un tweet qui a suscité lire des grands média et des lobbies « puissants et nocifs », Jean-Marie Le Pen, qui suit manifestement de près l'actualité, a écrit fort justement : « Wiesel affabulateur ? " Il m'arrive assez souvent de broder, d'inventer des détails piquants sur l’histoire... " Mémoires, tome I, 1994, p.271 ».

    Nous ne sommes cependant pas les seuls à refuser de tresser des lauriers à l'auteur de La Nuit. Evoquant le 2 juillet la mort d'Elie Wiesel, disparu le même jour que Rocard (quelle belle journée une semaine seulement après le Brexit !), le site de France Inter annonçait à 22h44 : « Claude Lanzmann sera demain à 7h45 l'invité du 6/9 de Laetitia Gayet » L'émission a bien eu lieu, on peut l'écouter sur l'excellent site Egalité et Réconciliation (< https://www.egaliteetreconciliation.fr/ Lanzmann-Finkiefkraut-et-Levy-reagiss >) mais on n'en trouve aucune trace dans la grille de France inter, où il est absolument impossible de réécouter l'émission. Pourquoi cette inhabituelle et brusque censure ? Tout simplement parce qu'invité à dresser le panégyrique du défunt, ce qui semblait somme toute logique entre professionnels de la « shoah business », le nonagénaire Claude Lanzmann, après avoir évoqué une « fournée de morts » (sic !), multiplia les attaques vipérines contre Wiesel qui « n'avait passé que 3 ou 4 nuits à Auschwitz avant d'attendre la fin de la guerre à Buchenwald » contrairement au prix Nobel hongrois Imre Kertesz, « un vrai survivant, lui ». Lanzmann accusa également Wiesel d'avoir refusé avec mépris de participer à son film Shoah (quel impardonnable affront !) et de n'en avoir soufflé mot à sa sortie, sauf dans un étrange article du New York Times où il se garda bien de vanter la qualité de l'oeuvre. Laetitia Gayet qui ne s'attendait pas à un tel déluge de feu contre l'icône était manifestement tétanisée. On le voit, entre professionnels de la Shoah, c'est tout sauf le grand amour !

    Reste que la réaction de Lanzmann choqua même certains milieux juifs. Alliance, « le premier magazine juif sur le net », < www1.alliance.fr.com >, publia contre le réalisateur un libelle intitulé « Touche pas à ma Shoah » (sic !) et que nous ne résistons pas à l'envie de publier in extenso d'autant que ce texte a depuis été supprimé du site : « Répondant à l'invitation qui lui était faite le dimanche 3 juillet sur France Inter (invitation qu'il pouvait refuser) afin de saluer la disparition d'Elie Wiesel, Claude Lanzmann s'est livré à un exercice d'ignominie, d'exécution et de petitesse consternante. En une poignée de secondes l'égotique a accusé Elie Wiesel de n'être resté "que 4 jours et 4 nuits à Auschwitz", comme s'il fallait classer les camps de la mort selon un guide Michelin des lieux de massacre. Celui où Wiesel et sa famille furent emmenés n'était donc pas le "bon",.. Lanzmann ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Il a repris sa vieille lanterne : ne peuvent filmer la Shoah que ceux qui ne l’ont pas vécu de l’intérieur. Il joue au passage, contre Wiesel, Laszlo Nemes. L'auteur du « Fils de Saul » n'avait pourtant été salué par le directeur des Temps Modernes que du bout des lèvres. Celui-ci s'empressa de dire qu'il ne s'agissait pas d'un film sur la Shoah afin de conserver sa chasse gardée.

    Dans un dernier temps de sa compulsion narcissique Claude Lanzmann a émis une ultime reproche. Lors de la sortie de Shoah à New-York, et sous prétexte d'en parler, Wiesel n'en a pas dit un mot, préférant "les témoins au témoignage". En 3 minutes le venin n'a eu cesse de couler de manière déplacée (euphémisme).

    L'auteur prouve comment, fidèle à la société du spectacle, il ne peut baigner que dans sa propre gloire. En un moment de deuil le "moralisme" et ses crachats rendent Lanzmann pathétique. Son déni fondé sur le culte du moi s'est réduit à une sorte de bêtise et de forfanterie auto-satisfaite. L'intellectualisme à la française n'en sort pas grandi Lanzmann dans son hommage transformé en diatribe s'est réduit à un Cyrille Hanouna atrabilaire. Ce qui n'est pas gentil pour Hanouna. »

    Ce texte bien peu respectueux pour le sacro-saint réalisateur de Shoah a donc disparu du site Alliance, comme l'interview de Lanzmann sur France Inter. On nous répète qu'à la fin de la guerre les Allemands ont détruit toutes les preuves de leurs crimes. Il faut croire alors qu'ils ne sont pas les seuls à agir ainsi ! Nous donnerons le mot de la fin à Bocage qui écrit fort justement : « Elie Wiesel, le grand prêtre de la Shoah, Prix Nobel de la Paix, sa parole et ses écrits ne devaient jamais souffrir la moindre critique. Or le coup de canon, la bombe atomique n'est venue ni du Professeur Faurisson, ou de Vincent Reynouard, mais du réalisateur de Shoah : Claude Lanzmann [...] Ce qui peut paraître incroyable dans cette affaire pour la société, et non pour les révisionnistes, est que Elie Wiesel serait un affabulateur, ayant bien vécu sur les bobards de la Shoah. Nous remarquons que les grands média sont bien silencieux, silence gêné, ou silence demandé par le Système. Elie Wiesel va rejoindre le néant en compagnie de Fillip Mûller, Shlomo Venezia, Martin Gray et autres menteurs de la Shoah. Ces juifs, par leur appât du gain et de la célébrité, ont fait plus de tort aux juifs et aux historiens officiels qui sont restés pendant 70 ans sans avoir un début de doute. Grâce à Claude Lanzmann : une nouvelle victoire du Révisionnisme ! » Etonnant, non ?

    RIVAROL, du 7 juillet 2016

    <jeromebourbon@yahoo.fr>.

  • Turquie : près de 6 000 arrestations après le coup d’Etat manqué

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis dimanche 17 juillet d’éliminer le « virus » dans l’Etat.



    Turquie : près de 6 000 arrestations après le… par lemondefr

    http://fr.novopress.info/202535/turquie-pres-de-6-000-arrestations-apres-coup-detat-manque/