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  • Lancement de la revue "Confrontation" : un entretien avec Jean-François Touzé, son rédacteur en chef, sur Riposte laïque

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    Source Riposte laïque cliquez ici

    Nous avons découvert une nouvelle revue, qui raconte des choses souvent semblables à ce qu’on lit dans Riposte Laïque. Raison de plus pour en savoir davantage sur les animateurs de « Confrontation ».

    Riposte Laïque : Vous êtes assez connu dans certains milieux militants, mais pas de tous nos lecteurs. Pouvez-vous leur expliquer rapidement qui vous êtes ?

    Jean-François Touzé : Je crains, en effet, d’être assez connu des services de police de la pensée politique. En trente cinq ans d’engagement militant au service de la France et de la civilisation européenne, j’ai essayé de rester fidèle à une certaine idée que je me fais de la Nation et de l’humanisme occidental. D’abord au Front National où, par deux fois, – de 1982 à 1989, puis de 1999 à 2008- j’ai exercé un certain nombre de responsabilités au sein de l’appareil – secrétaire national, membre du Bureau politique, directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen, élu régional d’Ile de France et conseiller de Marine.

    Ensuite, ou entre temps, en initiant d’autres aventures – mouvements, clubs, journaux- qui m’ont permis de tisser un réseau d’amitiés et de convictions fidèles, avec, bien sûr, en contrepartie, quelques détestations inévitables dans un parcours militant long et nécessairement accidenté lorsque, comme moi, on fait sienne la sentence du Cardinal de Retz : « Il faut parfois savoir changer de parti pour ne pas avoir à changer d’idées ». Au final, comme les parachutistes du REP, je ne regrette rien si ce n’est que, jusqu’à présent, nous n’avons pas su enrayer l’affreuse marche de notre pays vers sa mort. Pour le moment… Car, malgré les tendances lourdes de la décomposition, je demeure optimiste. Vouloir c’est encore pouvoir et la vie commence toujours demain.

    Vous venez de publier le numéro un d’une nouvelle série, trimestrielle, appelée « Confrontation ». Le titre paraît sans ambiguïté : « Immigration, islamisation, faire face ». Pourquoi cette revue, et quels en sont les objectifs ?

    Comme vous, Pierre Cassen, et comme des milliers de patriotes, je suis hanté par la montée des périls. L’offensive que mène contre le monde occidental le totalitarisme islamique- offensive qui n’est, au vrai, que la énième poussée de la ruée musulmane dans sa volonté millénaire, eschatologique et ininterrompue, de conquérir le monde au nom d’Allah- ne peut laisser la moindre place à la faiblesse, au découragement, au renoncement. Faire face c’est refuser de se résigner. C’est combattre avec les armes du moment et des circonstances, jusque à son dernier souffle, faute de quoi, ce que nous avons fait les uns et les autres depuis tant d’années n’aurait servi à rien. La situation nous oblige et les menaces nous commandent. C’est la raison pour laquelle lorsque Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, à qui me lient tant d’années d’amitiés et de combats, m’a proposé de prendre la responsabilité rédactionnelle d’une revue destinée à la réflexion mais aussi à la mobilisation et à l’action politique contre l’Islamisme, son vecteur principal l’immigration, les réseaux militants de l’ultra gauche qui ont fait la jonction avec lui, les intérêts économiques ou médiatiques qui les soutiennent, je n’ai pas hésité une seconde.

    Ecrire, c’est clamer, parfois dans le désert, mais toujours utilement. Sachant qu’une revue n’est pas une fin en soi mais doit s’inscrire dans un ensemble qui lui-même doit être l’embryon d’un front commun pour le salut national dont je ne doute pas qu’il se fera un jour. Le plus tôt possible bien sûr, car les jours nous sont désormais comptés.

    Vous venez de sortir le premier numéro, et éclate la crise des clandestins de Calais, que les populations rurales, mais aussi urbaines, ne veulent pas, mais aussi celle des policiers, qui ne supportent plus d’être envoyés au massacre par les socialistes et la hiérarchie policière. Quel est votre regard sur ce double phénomène ?

    Nul doute que les Français prennent peu à peu conscience de la réalité d’une situation de désastre où les ont menés quarante ans de politique immigrationniste, de laxisme et de pratiques publiques du chien écrasé au fil de l’eau, conduites par une classe dirigeante, droite et gauche confondue, qui, par idéologie, par lâcheté ou simple facilité, ont laissé entrer chez nous des millions d’allogènes , immigration initialement « de travail », puis immigration de chômage et de délinquance, et enfin aujourd’hui immigration de peuplement et de colonisation.

    Ce qui se passe à Calais est évidemment emblématique. Ces milliers d’hommes (peu, si peu de femmes, ce qui devrait alerter même les consciences les plus assoupies) qui s’entassent face à la mer… Ces milliers d’hommes qui vont être répartis dans nos campagnes… Ces milliers d’autres qui arrivent et remplaceront ceux qui auront été non pas expulsés mais déversés dans toute la France… C’est le tonneau des Danaïdes migratoires.

    Quant aux policiers, au contact permanent avec la réalité de l’horreur des cités et, plus largement, de ce qu’est devenue la rue française, ils savent à quoi s’en tenir. La révolte actuelle trouvera sans doute ses limites, cette fois-ci encore par l’action des syndicats récupérateurs et les « cadeaux apaisants » du pouvoir. Encore une minute monsieur le bourreau. De la même manière les professeurs et proviseurs qui se font tabasser n’ont pas encore tout compris non plus que les personnels de santé. Et les capacités de « résilience » bobo de nos compatriotes confrontés aux massacres terroristes de masse arabo-musulmans restent immenses comme le montre la pratique de la bougie réparatrice après chaque attentat. Mais nous arrivons petit à petit au moment ultime où rien ne tiendra plus. Ce sera alors l’heure de vérité.

    Dans nombre d’interviews, Philippe de Villiers accuse la classe politique française d’être vendue aux émirats, et profondément corrompue. Vous le croyez, et c’est une découverte pour vous ?

    Villiers a parfaitement raison et il a le mérite de mettre à jour le secret de polichinelle longtemps scellé : « Malheur à toi si tu révèles le secret, malheur à toi si tu ne le révèles pas » dit le livre du Zohar. Depuis des décennies la classe politique entretient avec les pays arabes et les émirats en particulier des liens qui ne sont, certes, pas, que footballistiques ou hôteliers. Si l’Arabie Saoudite ou le Qatar « se paye » la France et nombre de ses dirigeants, ce n’est pas évidemment pas dans le seul souci de ses activités commerciales ou financières. Cela s’inscrit dans un dessein bien établi, bien conçu, ancien et travaillé. Comme les bolcheviques de Lénine, les islamistes n’ont pas de montre. Le temps travaille pour eux.

    Mais les femmes et les hommes politiques qui, par cupidité ou habitude, se sont livrés pieds et mains liés aux pays arabes devront, le moment venu, répondre de ce crime de haute trahison.

    Comment expliquez-vous que 70 % des Français ne veulent plus d’immigration, ne veulent plus entendre parler de l’islam, mais que le même nombre vote pour des candidats qui leur amènent ces deux fléaux ?

    Le Système est bien fait qui sait encadrer les révoltes, endormir les rebellions et faire taire, par dérivation, les velléités libératoires. Le jeu infect des primaires, les amusements politiciens, les leurres médiatiques participent de ce grand sommeil. Mais la mouche tsé-tsé du pouvoir ne jouera plus très longtemps son rôle narcotique.

    Toutes les initiatives qui sont prises aujourd’hui par les patriotes vont dans le sens du réveil. Encore faut il qu’ils sachent se rassembler et surtout qu’une offre politique claire, nette, sans ambiguïté réponde à la demande et à l’attente des Français. J’appelle de mes vœux ce sursaut vital.

    Comment vous situez-vous, à présent, dans le paysage politique français ?

    Je n’ai plus d’appartenance partisane depuis mon départ de la direction du FN en 2008 et la fin de mon mandat en 2010. Je continue d’animer mon petit réseau d’amis fidèles en espérant qu’il servira un jour. Et, à coté de Confrontation, d’être présent autant que je le peux sur les réseaux sociaux. Je regarde avec sympathie les initiatives prises par les uns et les autres qu’il faudra bien un jour sinon fédérer, au moins cimenter dans le but unique du relèvement de la France et de la conservation civilisationnelle. Je garde bien des amis aux FN dont je connais la flamme militante. D’autres l’ont quitté et sont aujourd’hui avec Carl Lang au sein du Parti de la France. Mais bien d’autres structures existent qui ne viennent pas de la droite nationale et sont constituées de patriotes exemplaires. Je pense ainsi à des responsables militants comme Jean-Marc Moskowicz dont je peux témoigner de l’amour de la France. Sans parler des intellectuels comme Eric Zemmour et quelques autres dont le rôle est majeur. Et bien entendu, vous Pierre Cassen et Christine Tasin qui, avec Riposte Laïque et Résistance républicaine, menez un combat de pointe.

    Je crains, tout en souhaitant me tromper, que la prochaine présidentielle ne soit pas à la hauteur des espérances de nombre de patriotes. Je suis certain, en revanche, que le plus large rassemblement se fera pourtant très bientôt. Encore faut-il le permettre. C’est à cela que nous travaillons tous.

    Comment peut-on se procurer « Confrontation » ?

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    Propos recueillis par Pierre Cassen

  • Islamalgame, voyoucratie et utopisme

    Toute personne curieuse aura pu constater que les attentats commis depuis 25 ans en Europe (et depuis 1956 par le FLN et le MNA en France) sont majoritairement le fait de musulmans prétendus intégrés dans la société « multiculturelle ».

    Les tueries de Charlie Hebdo en janvier 2015 et du super casher à Paris, du Bataclan et des terrasses le vendredi « noir » 13 novembre 2015 toujours à Paris et des attentats dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles, le 22 mars 2016 ne sont donc pas des faits « nouveaux » et « imprévisibles » comme les médias et les politiciens ont essayé de nous le faire gober.

    Il y a eu en 2001 les trois tours du WTC et l’explosion au Pentagone, puis en 2004 les attentats de la gare Atocha à Madrid et ceux commis en juillet 2005 dans les transports publics à Londres. Il ne faut pas venir nous raconter que c’est une « surprise » …d’autant plus qu’au fil des multiples enquêtes, il apparaît que tous ces massacres, tueries et attentats ne sont pas du tout la conséquence d’actes isolés commis par des « radicalisés récents », des « déséquilibrés » ou encore des « êtres fragilisés » en proie aux affres d’une société « stressante ».

    De Khaled Kelkal au duo d’assassins qui ont égorgé le prêtre dans son église de Saint-Etienne du Rouvray, TOUS sont des fidèles d’ALLAH « le plus miséricordieux ».

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    TOUS ont été de petits voyous avant de devenir de grosses crapules.

    TOUS ont tué pour répandre la terreur.

    TOUS avaient un casier judiciaire abondamment fourni.

    TOUS avaient pour but de massacrer des infidèles.

    TOUS ont échappé à la vigilance des services de sécurité et au suivi de la Justice.

    Alors pourquoi les gouvernements et le renseignement intérieur ne peuvent-ils pas mettre ces criminels hors d’état de nuire ?

    Pourquoi, depuis 25 ans ces fanatiques ont-ils réussi à déjouer la Loi et l’Ordre ?

    Pourquoi le Régime refuse-t-il de porter le fer dans la plaie, de nettoyer les quartiers « difficiles » et les 64 Zones de Sécurité Prioritaire, comme il le devrait ?

    Par déni des réalités ? NON ! Par faiblesse, par lâcheté et par félonie.

    Vidons ces ordures politiques – réels collabos de la cinquième colonne islamo-terroriste – ceux de la gôche caviar et de la droite cosmopolite, accoquinées aux Ecolos et aux Centristes & Humanistes…  Avant qu’il ne soit trop tard !

    Pieter Kerstens

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/islamalgame-voyoucratie-et-utopisme_171367.html#more-171367

  • Une justice aux ordres, ou la machine à étouffer les scandales : Le verrouillage du parquet

    Thierry Jean-Pierre est le digne héritier de Claude Grellier. Même fougue initiale, même dessaisissement final. Jeune juge d'instruction au Mans, il encaisse de plein fouet l'amnistie de Christian Nucci. En signe de protestation, il prend l'initiative de relâcher une poignée de petits délinquants, aussitôt imité par quelques collègues. Barouf garanti. Marqué à gauche à l'époque, le juge Jean-Pierre va vite devenir la bête noire des socialistes. A partir d'une simple affaire de fausses factures dans le milieu du bâtiment de la Sarthe, il va remonter en effet au coeur du pouvoir, via des travaux effectués dans les villégiatures solognotes de proches de François Mitterrand. Le 7 avril 1991, il met les pieds dans le plat et perquisitionne les locaux parisiens d'Urba, la pompe à finances du Parti socialiste.
         Georges Kejman, prestigieux avocat nommé ministre délégué à la Justice du gouvernement Cresson, monte sur ses grands chevaux, en service commandé : "C'est un cambriolage judiciaire !" Déclaration ahurissante : jamais un responsable politique n'avait osé critiquer à ce point une initiative judiciaire ; son outrance signe aussi la perte de crédibilité des socialistes en matière de respect de la séparation des pouvoirs.
         Ce que l'on reproche surtout au juge Jean-Pierre, c'est d'avoir perquisitionné Urba sans en référer au procureur du Mans. Lequel, aux ordres de la Chancellerie, aurait certainement pu prévenir à l'avance les responsables socialistes. La "gauche morale" est au fond du trou. Elle aura finalement la peau de Thierry Jean-Pierre. Dessaisi de l'affaire, il quitte avec fracas la magistrature et se fait élire député européen en 1994 sur la liste de son ami Philippe de Villiers. Victoire à la Pyrrhus : reprenant le dossier Urba, le juge Renaud Van Ruymbeke va perquisitionner le siège parisien du PS rue de Solferino, sans provoquer d'agitation. Les descentes de police dans les hauts lieux de la République prendront la force de l'habitude. C'est surtout cela, l'effet Jean-Pierre, même si le personnage demeurera controversé au sein de la magistrature. 
         Faute de pouvoir museler les juges et s'auto-amnistier tous les sept ans, le pouvoir politique se recentre sur son pouvoir régalien : le verrouillage du parquet. A la différence des juges d'instruction et des juges du siège (composant les différents tribunaux), les magistrats du parquet sont sous la tutelle directe du garde des Sceaux. Dans chaque tribunal de grande instance, le procureur de la République contrôle ses substituts ; au niveau de la cour d'appel, tout remonte au ministre de la Justice, véritable parquettier en chef, maître suprême des poursuites. En matière de nomination, l'avis du CSM, dont les magistrats ont finalement obtenu le droit d'élire directement leurs propres représentants, n'est que facultatif quand il s'agit de changer l'affectation d'un procureur - en revanche, le CSM peut s'opposer à la nomination d'un juge du siège.
         Dans l'organisation judiciaire, le parquet représente en théorie l'accusation ; les avocats, la défense ; les juges, l'arbitre. L'accusation peut être défaillante, de peur de nuire à des puissances amies, et c'est pourquoi le juge d'instruction troque parfois sa robe d'arbitre pour devenir accusateur, travers récurrent de la justice française. En des temps pas si lointains, le garde des Sceaux, dans sa toute-puissance, n'hésitait pas à donner des instructions écrites aux différents parquets, quitte à s'ingérer dans des affaires particulières. Au milieu des années 1980, dans l'affaire Luchaire (un dossier de vente de munitions à l'Iran en pleine guerre contre l'Irak), un non-lieu fut requis sur ordre du garde des Sceaux, contre l'avis du procureur de la République du TGI de Paris, Pierre Bézard : "Je ne pouvais que m'incliner, à condition toutefois d'avoir un ordre écrit." Comme l'indique fort bien l'adage du parquet, "la plume est serve, la parole est libre."
         La stratégie du parapluie est parfois efficace, le garde des Sceaux pas toujours courageux. En 1995, il est mis fin aux instructions écrites aux parquets. Officiellement, le politique ne s'ingère plus malicieusement dans les procédures judiciaires. Mais, comble de l'hypocrisie, les instructions orales demeurent. A partir de 1997, le gouvernement Jospin prend l'engagement formel de ne plus donner d'instructions au parquet, fussent-elles orales. Rien n'est cependant prévu pour garantir la rupture effective du cordon ombilical. Dans les faits, les dossiers dits "signalés" font l'objet d'une remontée directe du parquet à la Chancellerie, qui peut dès lors suivre les instructions judiciaires en temps réel, surveiller les affaires politico-financières comme le lait sur le feu. Nous sommes en pleine zone d'ombre, les observateurs du monde judiciaire en sont réduits à compter le nombre de fois où la voiture de fonction du procureur de la République se gare dans la cour du ministère de la Justice, place Vendôme. A partir de 2002, la droite revenue au pouvoir ne s'interdit plus d'intervenir, au motif constitutionnel qu'il faut bien piloter la politique pénale de la France. Elle a toujours affiché moins de complexe que la gauche, toujours meurtrie par l'expérience mitterrandienne. 
         Octobre 1995. Alain Juppé est en pleine tourmente judiciaire. On reproche au Premier ministre le vaste appartement de 180 mètres carrés qu'il occupe pour un loyer modique depuis qu'il a été adjoint aux Finances de Jacques Chirac à la mairie de Paris. Son logis a également bénéficié de travaux de rénovation d'un million de francs, payés par le contribuable parisien. La parole est à l'accusation en la personne de Bruno Cotte, procureur de la République de Paris. Il s'élance en fin juriste : "Au terme de l'enquête, et à la lumière de la doctrine de la jurisprudence susceptibles de s'appliquer à ce cas précis, il apparaît que les éléments constitutifs du délit de prise illégale d'intérêts sont suffisamment caractérisés pour que la responsabilité pénale de M. Juppé soit engagée." Le Premier ministre est-il bon pour la correctionnelle ? Pas du tout. Le procureur conclut son réquisitoire en lui demandant simplement de changer d'appartement, histoire de faire cesser le délit. Pour solde de tout compte.
         Bruno Cotte a été promu avocat général à la Cour de cassation en octobre 1995. Dans le microcosme judiciaire, on lui sait gré d'avoir laissé une trace écrite sur la "responsabilité pénale" d'un Premier ministre en exercice, pour l'Histoire. A entendre ses collègues, Bruno Cotte ne pouvait guère aller plus loin et c'était déjà beaucoup.
         Octobre 1996. Xavière Tibéri, épouse du maire de Paris, est bien embarrassée. Trois mois plus tôt, une perquisition à son domicile a déniché un rapport sur la francophonie, facturé 200 000 francs au conseil général de l'Essonne, présidé par le numéro deux du RPR Xavier Dugoin. Un rapport truffé de banalités et de lieux communs, 5 000 francs la page... La femme du successeur de Jacques Chirac à la mairie de Paris risque à tout moment d'être poursuivie pénalement, pour peu que le parquet d'Evry se décide à entamer des poursuites. Le procureur de la République, Laurent Davenas, adepte de la haute montagne, est en vacances dans l'Himalaya depuis le 26 octobre. Il n'est pas un magistrat fanatique de la répression, loin de là. En son absence, c'est son adjoint Hubert Dujardin qui ouvre une information judiciaire, le 6 novembre. Dans l'urgence, le garde des Sceaux Jacques Toubon dépêche alors un hélicoptère depuis Katmandou, la capitalise népalaise, pour rapatrier au plus vite le précieux procureur. Trop tard : Xavière Tibéri et Xavier Dugoin sont mis en examen pour recel de détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance. L'épouse de Jean Tiberi échappera finalement aux poursuites pénales grâce à un vice de procédure et, quelques années plus tard, le 5 avril 2001, Laurent Davenas sera promu à la Cour de cassation. Son procureur adjoint, Hubert Dujardin, est quant à lui poursuivi devant le CSM, qui lui inflige une "réprimande" pour indiscipline répétée.
    Renaud Lecadre, Roger Faligot, Histoire secrète de la Ve République
     

  • Nous ne laisserons pas l’âme et l’honneur de la France disparaître

    Nos ancêtres ne sont plus les Gaulois ? Ils l’étaient autrefois, mais les chefs des tribus d’aujourd’hui en décident autrement ! Et pourtant, jusqu’alors, je me sentais bien Gaulois, peut être pas de pure souche, mais au moins par l’esprit gaulois et le goût des gauloiseries… Je l’ai toujours revendiqué et mes ancêtres aussi. Pour le reste, j’étais aussi un peu Barbare, un peu Vandale et à l’occasion, Franc quand je le pouvais ! 

    Grâce à Cloclo (Clovis/Clotilde), je suis devenu catholique, un peu Romain, mais pas de trop quand même ! Sujet royaliste de nos bons rois jusqu’en 1789 ; pas trop ébloui par les Lumières. Moi non plus je ne chantais pas La Marseillaise. (Peut-être plus PSG qu’OM !) Plutôt Textile que Sans-culotte, en restant Chouan, je me suis fait génocider. Le Royaume de France a disparu, d’abord le Royaume et la France ensuite. Il n’est resté que la République ! De Dames et Messieurs, nous sommes devenus Citoyens, Citoyennes et bientôt de genre indéfini ! A cette époque, nos ancêtres étaient encore gaulois. Et puis, tout c’est accéléré, la grande France de Dunkerque à Tamanrasset s’est mis à rétrécir. Le climat change et s’humidifie, la jungle progresse et envahit Calais, transformant notre Jardin à la Française en Brousse, puis en Bled…

    D’accord il ne faut pas être catastrophiste et voir le mal partout, et pourtant « Rien ne va plus », si la France n’est pas morte, elle a déjà la rigidité cadavérique. Pour demain, il ne s’agira plus de guérir mais de ressusciter ! L’on peut garder un peu d’espoir en étant croyant, très croyant même…En espérant en La Divine Providence et en attendant le miracle ! Car nous en sommes bien là ! Il y eut un temps où l’on a pu dire : « Tout est perdu, fors l’honneur » ; aujourd’hui c’est bien pire, l’honneur est en passe de sombrer avec le reste ! Nous ne serons pas nombreux pour livrer le dernier baroud d’honneur. Et c’est bien l’Honneur qui nous sauvera, plus rien d’autre n’est envisageable, que la Fierté et l’Honneur ! Notre drapeau, nos idées, sont sacrés, nous tâcherons de rester debout jusqu’à la fin en affichant crânement notre devise : « S’en fout la Mort » ! [....]

    Guy Adain

    La suite sur la Couronne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nous-ne-laisserons-pas-l-ame-et-l

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Le droit d’asile est devenu une nouvelle filière d’immigration clandestine »

    VIDÉO. Marion Maréchal-Le Pen : "Le droit d'asile est devenu une nouvelle filière d'immigration clandestine" >> http://bit.ly/2dRDQyk 

    http://fr.novopress.info/

  • Journal du Mardi 25 Octobre 2016 - Démantèlement de la “jungle” : il y en aura pour tout le monde !

  • Le Monde ne publiera aucune tribune de Marine Le Pen ou d’un hiérarque du Front national

    Au moins les choses sont claires et le parti pris assumé par le directeur du Monde, Jérôme Fénoglio :

    "Tout au long de la campagne présidentielle, Le Monde maintiendra le principe qu’il s’est fixé depuis de nombreuses années : aucune tribune de Marine Le Pen, ou d’un hiérarque du Front national, ne sera publiée dans ses colonnes ou ses publications numériques.

    Cette ligne éditoriale ne signifie pas qu’il faille minimiser, voire passer sous silence, la parole lepéniste. Nous couvrirons le FN avec la même rigueur [sic], les mêmes règles [re-sic], la même exigence que les autres partis politiques. Nous en rendrons compte avec tous les outils dont nous disposons : l’entretien, l’enquête, le reportage ou le portrait.

    Cette volonté de ne pas accorder à la direction du parti ce qu’elle espère – un signe supplémentaire de son institutionnalisation – ne doit pas, non plus, nous exonérer de remplir une mission cruciale en ces temps de trouble dans notre démocratie. Etre intransigeant avec le FN oblige à se montrer intransigeant avec les causes, réelles et non fantasmées, de sa popularité. Prendre Marine Le Pen à ses propres mots n’a de sens que si l’on décrit inlassablement ce qui, aujourd’hui, la rend audible. C’est l’engagement que prend la rédaction du Monde à l’orée de ces mois de campagne électorale."

    Philippe Carhon

  • Manifestations policières : l’impasse de Cazeneuve

    La révolte qui gronde chez les fonctionnaires de la police nationale revêt un caractère particulier qui met le gouvernement, et en première ligne Bernard Cazeneuve, dans une situation inédite.

    En effet, si le mouvement de protestation des policiers, le 17 octobre à Paris, semble avoir pris de court le ministère de l’Intérieur, sa particularité tient au fait qu’il s’agit d’une initiative lancée délibérément en dehors de toute représentation syndicale.

    Ce désaveu peut s’expliquer par deux reproches adressés par les policiers à leurs syndicats : celui de passer plus de temps à s’entre-déchirer qu’à défendre leurs intérêts, et celui d’être coresponsables de la situation qui est aussi la leur, en ce qu’ils gèrent collectivement avec l’administration, par le biais des commissions administratives paritaires, le fonctionnement de la police nationale.

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  • La Semaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. [23.10]69

    A tout un chacun

    • Ivan RIOUFOL   Journaliste politique  La vraie France insoumise !

    • Chantal DELSOL    Membre de l'Institut   Trump vulgaire et sexiste : on ne civilise pas par décret 

    Du côté des élites     

    • Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller pour les affaires intérieures et l’immigration au cabinet du Président de la République     Primaires, débat, ... et l'Europe ?

    • Jacques BICHOT   Economiste, démographe, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 - Ancien président de Familles de France  Quotient familial : ils n’ont rien compris !

    • Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   May et Poutine, ces dirigeants qui écoutent leur peuple et défendent leur pays

    En France

    • Philippe BILGER   Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole  ... comme un parfum de révolution !

    • Ivan RIOUFOL   Journaliste politique   Combler le vide

    Avec l'Europe

    • Renaud GIRARD   Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien   Ramenons la Russie dans la famille européenne !

    • Françoise THIBAUT   Professeur des Universités, Essayiste, historienne - Membre correspondant de l'Institut de France   BREXIT - MAY, ne fait pas ce qu'il te plait

    De par le monde

    • Henri HUDE   Philosophe - Directeur du Pôle d’éthique au Centre de recherches des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan   Où va le monde ? Et nous, Français, que choisir ?

    • Charles GAVE   Economiste, financier     Une bien curieuse élection  (élections américaines)

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ...  MAGISTRO vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008).  MERCI. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/10/24/la-semaine-de-magistro-une-tribune-d-information-civique-et-5865230.html